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La doctrinedusalut

II

A. YAUCIIER

l. DANS TANCIEN TESTAMENT

Pourquoj I'humanité a-t-elle besoin dusalut, d'oùr lul viendra ce salut, à que|lecondition peut-on se I'approprier? Lerecueil sacré connu sous le nomd'Anclen Testament (llvres de Moile,prophetes, psaumes) donne une pre-mtere reponse à ces qLtestions. Lcsujet êst très vaste, essayons de leresumer,

Le Dieu de Moïse

Juste et droit (Deut. 32 :4), punis-sant llniquité des impénitents, mals enmême temps miséricordieux et compa-tlssant, abondant en grâce et pardon-nant des pécheurs ropentants [Ex. 34:6, 7l I c'est ajnsi que Dieu se déftnltlui-même. . Dieu est représenté nonseulement comme un tendre père, majsegatement comme un Dieu juste. Bienqu'il tfouve son plalsir à montrer samiséricorde, à pardonnor I'iniqutté, latransgression et le péché, néanmoinsil ne tient pas le coupable pourinnocent., - Patûarchs and prcphets,p. 469.

Commençons par la Ihola (penra-reuquej.

Le drame humain

Le contenu des trojs premlers cha-pitres de Ia Genèse peut se résumeren frojs ntors: création, chuLê, rédemp-tlon.

^.Tout-puissant créateur de I'univers,

Dieu a _ créé l,homme à son inrage

et Ia placé au sein d'une nature oûtout était très bon (cen. 1 :3i]. C,esticl lo dogme fondamental du mosaismeque Jésus transmettre intéqralementà son Eglise.

Mais le mal, quj a déjà fait sonapparitton dans Iunivers, va s inLroduiresur noÛe globe, nos premlers parenlscédant à la sollicltation du Tentareurqui accuse Diou d'iniustice et prontetI irnpunjté aux transgresseurs. L,hommeperq son annocence et le droit à llm-mortalité. Mais Dieu intervient à lafois pour dénoncer et punir la déso_Detssance et pour promettre un Sâu-veur né au sein de I'humanité etvainqueur du Tentateuf.

L'humanité vue d'en haut

... Une au poinl de vue de son origioe,lhumanilé a la suite de ld chutese voit scindée en deux groupes, endeux postérités antagonistes (Oen. 3:15J : une humanjté incrédulo er rebe e,tournée vers Ia terre et destinée ay perir; une humanité croyante, orien,tée _vers Ie ciel. La foi est l,uniqueDarrrere sêparant ces deux moiiiesde I'espèce humaine, et c,est unebarrière qûl peut être franchie, Dieuayant conservé aux hommes la libertémorale, I'option entre le bien et lemal,

Grâce êt foi

Lâ mâlâdiê du péché s'étaht corn-muniquée par contaglon à tous lesdescendants d'Adam, sans exception,le salul ne peut être qu'un don dela grâce. La grâce, c'est I'amour deDieu manllesté envers un coupable.Dieu est parfâitement libre de. dispen-ser sa grâce (Ex. 33: 19), mais soncâractère de parlâite équité excluttout srbrtraire dans le choix des béné-ficiaires. Le pécheur sincèrement re-pentant qui implore Ia clémence d'unDieu offênsé peut compter sur Iagrâce. divine. Un pardon gratuit êtcomplet lui est accordé.

unique condition à rehpllr par Iecoupable repentant pour obtenir sonpardon : la foi. Aucune définitronlhéorique de la {oi n'est donnéepar Moise, mais les exemples de folqu il nous prèsente font âpparaitrelês trois éléments qui la cohstituenr:croyance, confiânce, obéissance. Lescroyants dont les èxpériences sontrappelées savent que Dieu est tour-puissânt et fidèle. lls se. fient âuxpromesses dlvines et ils font acred obéissance. La foi n'êst pâs méri-tojre; tout est don gratult dans lesalut. La cause du salut, ll faut Iachercher dans la grâce : la foi esrsimplement lâ condition pour la rece-voir. Dleu offre gratuitement, Ie croyantâccepte librement. Sa Toi vânt non pârêlle-même [vâleur intrinsèque], ni parl:) verlu de celui qui I'exêrce. mais enraison de lB valeur de la personneet de I ceuvre de celui qul en eslI'objet.

La justification

Abraham a reçu le titre de père descroyants. Sa foi était humâine, et riende ce qui est humain n'est absolumenr

parfalt. On connaîi les défalllances dupâtriarche. Néanmoins, ll nous estdonné en exemple. * Abraham crut àl'Êt€rnel, qui le lui lmputa à lusflce,,Gen. 15 :6, vêrsion Synodale. La con-fiance qu'Abraham témoigna âlors queDieu lui oïfrait une promesse impos,sible à réaliser, du polnt de vuehûmâln, Iui fut comptée pour jLts ce(version Darby). ll sagit donc biend une justice crédltée à un hommedépouillé de tout mérite, se présentântà vide devant Dieu, sans auclrn motifde gloire personnelle, pur mendiantde la grâce dlvine. " Lâ fornre verbarohébrêTque, he'emin, traduite par .rcfart,... exprinle une confiance Impll,cite en la puissance et en les pro-messês de Dieu. De plus, le verbeemployé lci revèt une Forme parftcu-llèrê montrant qu'il he sêgit pas d'uneexpérience momentanée d'Abiaham,mals d'un ftait de caractère perma-nent: il continuâ à croire. , - S. D. A,Bible commentaty, vol. 1, p. S13.

Election et alliânce

Festênt à examlner deux notionsimportantes : celle d'élecflon el celled'alliance.

Dieu choisit Abrahâm et sa postérité,,)on pas poJr les favoriser à I'excllrsiondes autres nations, mâis pour s'en farreun instrument en vue du salut de toutesles familles humâines [Gen. 12:3; 1B:18: 26:4; 28 : 14). Moise â rappelé àDlusieurs reprlses qU'lsrâël ê étéI'objet d'un chotx (Deut.7: 6-8 ; 10 : 1s ;14:2), mais non sans souligner letait que ce choix n'âvait pas pourmotif l'lmportance ou ,a valeur de cePeuPle. ( C'est parce que l'Eternervous aime., Et ce n'est pas à causede sa Justice qu'lsraël â pu prendrepossesslon du pays de Canaan (Deur.9:4, 5, 6).

Dieu fit alliance avec Abrâham(Gen. 15: 1B), avec sa postérité (Gen.17 : ?), slliance perpétuelle, qui futconfiflrée au SinaÏ (Ex. 19 : 5). Le mothébreux bêfifh, que I'on trâduit tantôtpar alliance, tantôt par testament, nedolt pas être entendu comme uncontrat bilatéral, comme I'ont comprisles lsraélltes qui ont eu la naTveté dedéciarer : ' Nous ferons tout ce queI'Eternel a dit, (Ex. 19: Bl, et qui unpeu plus tafd allalent adorer un veaud'or. ll s'agit d'une di6position queDieu offre à la foi. C'est Dieu qui faitnaitre dans le cceur du croyant Ie désird'âôcomplir la volonté divine; c'ostencore lui qui opère en ce mêmecroyent, ce qûl permettait à MoTse dedire à son peuple: . Ce commandementque je te prescris âujourd'hui n'estcertainement point ou dessus de teslorces et hors de ta portée. ll n'estpas dans le ciel, pour que tu dises I

Oul monlera poLrr nous au clel etnous l'ira chercher, qui nous le feraentendre, afin que nous Ie mettionsen pratique ? ll n'est pas de I'autrecôté de la mer, pour que tu dises iOui passçra pour nous de I'autre côtéde la mef et nous I'ita chercher, quinous le fera entendre, afin que nousle pratiquiotls ? C'est une chose, su

contraire, qui est tout près de toi,dâns ta bouche et dans ton cæur,afin que lu la mettes en Prâtique. "Deut. 30: 11-14, version Segond.

Tout I'Evangile est là en germe.

L'enseignementdes prophètes

Dans le domalno de lâ sotériologle(doctrine du salut), les prophètes d'ls-raël sont restés fidèles aû mosaismeprlmttif, auquel d'ailleurs ils ne cessent

de renvoyer leurs auditeurs (Es 8 :20 :

. A la loi et au témoignagê I ").lsraël a été, soûvent malgré lui [son-

gez au prophète Jonas), Ie témoin de

Dieu alr nlllieu de nâtions corrompues

et idolâhes. ll étail tenté de vouloirnronopoliser à son profit I'offre du sa-

lut, sê croyant seul digne des laveursdivines. ll s'imaginait volontiers qu'A-

braham avalt été choisi en raison de ses

mérites personnels et que le simplefait d'appartenir à sa raco par Ie sang

rêndait tout lsraélite participânt des

mérites du patriarche. L'idée du méritehumain qui a toujours caractérisé ia

théologie juive est encore si tenace que

le passâge [ondamental d'où les écri-vains du Nouveâu Testament ont tiré la

doctrine de la justificatlon par Ia foi(Gen. 15 r 6) a été rendu dans Ia ver'sion du rabbinat français : " ll (Abra-

ham) eut Toi en I'Eternel, et I'Eternellui en fit un mérite., O. arrive ainsi à

faire dire à I Ecriture exactement lecontralre de ce qu'elle enseigne.

Ou'il ne puisse y âvoir mérite chezI'homme, même chez Ihomn'te pieux,

c'est ce qu'avait compris le prophète

Esaïe (1 :4; 6 :5 ; 64: 51. ïoute notrejustice n'est aux yeux de Dieu qu'un

linge souillé.

Le rôle des prophètes a consisté à

rappeler à lsraèl I'universalité de Ia

grâce, I'accession des palens au bien-fait du salut [Es. 56 :3, 6; 45:22j. Le

lvlessie promis devait ètre la Lurnièfedes nations (Es. 49:6), le Sauveui de

I'humanité. La mission d'lsraél consis-tait à conserver et à communiquer à

tous les honrmes le dépôt sacré de la

vérité religieuse.

lsraël devait comprendre que le choixdivin dont il étâit I'objet ne le mettaitpas à I'abrj du châtiment (Amos 3: 1,2); que se rendre coupable des mèmespéchés, des mêmes crimes qué les au-tres nations, c'était descendre au niveaudes paiens [Es. 1 : 10, 21] ; que sonendurcissement I'exposait au dangerd une rupture avec Djeu (Jér. 19: 10),

lsraêl n'était pas irréligieux. Sâ {aurea été de chercher à établir sa proprejustice au ljeu de rechercher la justiceqûe Dieu seul peut donner (Rom. t0:31 , 32).

L'alliânce contractée au Slnai a étérornpue, non par Dieu, qui reste tou-jours fidèle à ses promesses [Jér. 33:i92l ; Bom. 11 :29), mais pâr lsraë|,qui n'a pas tenu ses engagements (Jér.31 :32).

Djeu ne renonce pas à son desseinsalvi{iqûe. ll va renoùveler son allianceêt I'établir sur une base solide. La loi,qui était restée extérleure, gravée surla pieÛe morte, sera inscrltê dans descceurs vivants [Jér. 3.t :33). Dieu don"nera âux croyants un esprjt nouveau,son propre Esprjt, et il Tera, lui, par lavertu de cet Esprit, que les lois divinessolent pratiquée€ [Ez. 36 r 26, 27).

La justice de Dieu ne sera pas unt-quement punitive ; elle sera sâlvatrlce.Dieu deviendra " I'Eternel, ,otre jus-tice, [Es. 421 1 i Jér. 23:6; 33: i6].

Pour les prophètes comme pour Moi_se, le seul moyen de s'approprier lajustice divine, c'est la foi. Ou'on serappelle Ie passage classique d,Haba-kuk (2:41 ; . Le juste vivra par sa foi. "Le Tâit que le mot hébreu emunah a

une signification plus riche que norremot fol Iil englobe l'tdée de ftdétité, destabilité), n'autorise nullement Is rra_duction du rabbinat françals i " Le justevlvra par sa ferme loyauté., Vajne Ten-tative d'exploiter en faveur de l,idée dumérjte I'un des passages les plus décl-sifs d'oùt les apôtres ont tiré le dogmede la justification par la fot (Bom. 1 :17; Gal. 3: 1t ; Héb. 10:38).

. Alors que ce verset s'applique enpremier lieu à ceux qui, grâce à leurfoi dans le Selgneur, vont être sauvesdes Chaldéens et pourront Jouir de lapaix quand Juda sera détrult, en unsens plus large le passage énonce unevériié applicable à tou$ les temps. " _S. D. A. Bible Commentary, vol. 4,p. 10s3, 1054.

Le témoignagedes Psaumes

Nulle part I'importance de la grâcedivine et la nécessilé de la foi humâtnene sont présentées avec plus de forceque dans le recueil des psaumes,

La corruptlon congénltalo de I'homme[de tout homme, le croyant comprls)est décrite avec netteté : " Voici, Josuis né dans I'inlquité, et ma mère m'aconçu dans le péché. " ps. 51 | Z. . Sjtu gardais le souvenir des iniqultés,Eternel, Seigneur, qui pourrait substs"ler ? Majs le pardon se trouve auprésde toi. " Ps. 130 :3, 4. Le salut ducroyant no déoend pas de ses €euvres,mais do la non-lmputa on de ses fau-tes : . Heureux celui à qui la transjgression est remise, à qui le péché esrpardonné I Heureux I'homme à qui

n.

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I'Eternel n'impute pas l'lniquilé., ps.32 i 1,2. Le Psalmiste so confio en Dieu(Ps. 31 : 15; 56:4; 5, 12). Bepentanf, ilconfesse ses péchés et obtient sonpardon. " Celul qui se confie en l,Eter-nel est envjrgnné de sa grâce., ps.32:10. La colère de Dieu ne dure qu'un

instant, . mais sa grâôe dure toute Iavie ' (Ps. 30:6). C'est par un effet dela grâce que le cfoyant èst rendu capa,ble d'observer la loi (ps. 11gt29, 341.Par la grâce, ( nous pouions accomplirtout ce que Dieu exige,. - E. G. White,Christ's Obiect tessors, p. 301_

2. DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

L'æuvre et I'enseignementde Jésus

A son ontrée dans le monde, le Filsde Dieu reçut le nom de Jésus [r_uc1 ; 31], pour indiquer sa misslon.. Jésus(de I'héb. Yehôschouar5, contracté aprèsI'exil en Yéschouah, litt. yavel, esrsaLtvew), c'est à-clite Sauyeur., Notede I'abbé Crampon sur Mat. 1 : 21. Lesanges qui ont annoncé la naissance deJésus (Luc 2: 11) I'ont proclaméSauveur.

Jésus a fait mieux que de nous appor-ter une théorie de Ia rédemption. Ce$erédemptlon, il I'a accomplie par sonlncarnation, son minlstère public, sapassion.

Jésus s'est présenté comme le Sau-veur du monde. Quand ll parle de savenue sur la terre, ll la définlt: sauverce qul est perdu (Luc 19: t0), Ouând ilfalt allùsion à sa mort, ll en expliquela signifloatlon prolonde en se servanrde l'lmage d'une rançon [Marc 10:45].

A qui désirait savoir quelle attitudeil entendait assumer à l'égard de I'An-ciên Têstament, Jésus a répondu, toutau début de aon ministère terrestre,qu'if n'était pas venu pour abolir la rctet les prophètes, mais pour les accom-pi ir [Mat. 5 : 17-19].

Comment Jésus a"t-il accotrpli lalol ? Voici la réponse donnée pâr LoursEonnet dans son commentaire du Nou-veau Testament, I, Lâus., 1980, p. 34:" La loi et les prophètes. c'est toutelécononie mosâique et toutes.les réve-lations de l'ancienne alliance, soit com-me institutions, soit comme Ecrituresainte [Mat. 7 : 12 ] 22: 40 ., Luc 16 :

16). Le Sauveur no veut rien âôolir,abroger (grec délier, dissoudre, détrui-re, v. 19), mais tout accor?p/ir. Et il tafait de toutes manières. 1) ll a ensei,gné, révélé Ie sens complet et spifituelde la loi divine que le pharisaïsme avatrmatérialisée par sa doctrine des obser-vances extérieures (v. 20, 21 et suiv.).2) ll a lui-même accompli parfaitementla loi par sa vie sainte. 3) ll a réalisé,par toute son ceuvre et surtout par sa

mort, devant Dleu et dans le ccÊur deses rachetés, I'idée complète de l'an-cienne âltlance, avec ses types, sesTigures, ses sacrlllces, ses promesseset ses espérances (Rom. l0 :4 ; Héb,10: 1 ; voir surtout Jean 19:30), Cetaccomplissemênt, dans un sens p[..rs

élevé, plus pârfalt, I'Evangile du Christl'opère à son tour dans le cceur descroyants (Rom. 3:31). Ainsi Jésus aaccompli la lol et les prophètes d'unemanière organique et vivante, commê lefruit accompllt la fleur.,

Ouand, dans son discours inaugural{lvlat. 5 : 21, 22, 27, 2A, 31, 32, 38, 39, 43,44), Jésus dlt: . Vous €vez âpprls qu'lla été dlt... Mals moi, je vous dis ", il nemet pas son propre enselgnement encontraste avec côlui de l,,loise et desprophètes. C'est à une int6rprétationtrop étroite et peu splrltuelle de la lolet aux tradltlons surajoutées pâr Iesdoctours de son temps que Jésusoppose ses afflrmations solennelles.

r Lâ lol semblâlt au premler coupd'ceil n'exiger qu'une observation exté-rieure. Mais pour tout cæur slncère, llétait évident que par ce commande"ment le Dieu de sainteté voulait con-duire ses adorateurs à une obéissancespirituelle, sans laquelle I'obéissanceextérieure n'étalt plus qu'un vain Torma-

lisme. Le dixlème commandement ledisâlt assoz clairement, qùant âu déca-logue. L'enseignement israéllte auraiteu pour tâche d'expllquer la loi dans

ce sens vralment moral, et de faireremonter le peuple de la lettre à I'es-prit, comme avaient cherché à Ie faireIes prophètes. Au Iieu de cela. le phari-

saisme s'était plu à amplifier à l'lnfinl

I'observanca légale, à la détermlneravec l'exactitude la plus mlnutleuse, êtà renchérir sur le lettre, au point de lamelito psrfois en contradiction avecI'esprit. Il avait âinsl étouffé la morâ-lité sous Ia légalité. ... Jésus oppose lalettre du commandement divln, com.prise comm€ /eltre, à I'esprit qul y egtrenfermé. " Frédéric Godet, Comm, sutl'évang. de s. luc. 3e éd., I, Neuch.,1888. p. 436, 437.

Aux calomnlateurs qul I'accusaientde transgresser les lois dlvlnes, Jésusâ pu lancer ce défl : * Oui de vous meconvaincra de péché ? " (Jean 8:46.)

Interrogé par des Julfs qul s'imâgi-nalent pouvolr mérlter le salut par lesbonnes @uvres i . Oue devons"nousfaire, pour faire les ceuvres de Dleu ?,,Jésus répondit : " Voicl I'cEuvre queDjeu demânde, c'est que vous croylezen celul qu'il a envoyé " (Jean 6: 28,29). lmpossible de formuler plus clalre-ment la doctrlne blbllque du salut pârla foi. La foi qul sauve a pour objet Dieuconnu et salsi à travers son Envoyé,

Jésus-Christ.

L'apôtre Paul

Tous les éléments de la doctrlne dusalùt se trouvent dans les écrits de

Paul, prlncipalement dans ses lettresaux Galates et aux Romalns.

Distinctlon très netto, pour commen-cer, entre les lois cérémonlelles, gue

Paul résume dans celle relative à la

circonclslon, et dont il dlt: n La circon-

i

h

cislon n est rien ,, et la loi morale, qu'llrésume dans le décaloguo, et dont lldit i " L'observation des oommânde,ments est tout, [1 Cor. Z: 19].

* La lol est spiriluelle, [Rom. Z: 14) ;. La lol ost sainte, et le commande-ment êst saint, juste et bon , (vers. 12).EIle est impulssante, néanmoins, à nousprocurer Ie salut, à cause de la laj-blesse dê notre chair (Rom. Z: j4; g:3). Son rôle ? * Donner la connaissancedu péché " (Bom, 3 :20). Ello a doncété d notre pédagogue pour nous con-duire au Cltrlst, afin que nous fusslonsjustillés par la fol , (cal. 3:24).

La fol n'est pas la cause du salur;elle ên est la condi o!.t (Fom, 10 : S-13).L'homme n'a rien d'autre à offrir à Dieuque sa totale impuissance. I l\.4arsmaintenant, sans la loi, a été manifes-tée une Justice de Dleu par. la foi enJésus-Christ pour tous ceux et à tousceux qul croient, {Rom. 3:21, 22;.

Tous pécheurs, sans aucune excep-tion, les hommes ne peuvent être jus-tiflés par la loi [Bom. 3:20). * lls ss61justlfiés gratuitement par sa grâce, parle moyen ds la rédemption qul est enJésus-ChrlsL. C'est lui que Dieu a donnécomme propitiatoire, (vers. 24, 25).Crampon a ajouté le mot victime, fiatsdans le lexte grec Ie mot ptopitialoireest Lrn substantif. Darby a conservé lemot sans rien y ajouter, d'accord encecl avec Calvin qui écrivait: * Jetfouve bon qu'on ce mot de Wopitia-foil'e, nous entendions une allusion aupropitiatoire ancien, (Ëp. aux Rom.,Gen. 1960, p. 86), c'est"à-dire au cou-vercle de l'€rche contenant les tablesde la lol, sur lequel on aspergeait le

sang des victimes offertes on sacrifjced expiation.

La grâce divine, voilà la véritaurecausê de la jus flcation du pécheur.cette justiTication €st un acte juridi-que : ( A celui qui ne fait aucune æuvre,mais qui croit en celui qui justifie lim"pie, sa foi lui est imputée à justice,(Rom. 4 i 5).

Paul ne présentê pas sa doctrine dusalut par la foi seule comme une inno-vation. ll la fonde sur l'Ancien Îestâ-ment, évoquant I'exemple du patriarcheAbrahâm [vers. 3], dont la foi lui futjrrputée à Justice, et I'expérience deDavid proclamant " Ia béatitude deI'homme à qui Dieu impute Ia justiceindépendamment des æuvres " fvers.6.1.

Loi et grâce sont également des donsdivins. lls ne s'opposent pas quant aleur nature, qui est bonne, mais quantà I'usage. Aussi I'apôtre proteste,t"ilénerglquement contre ceux qui l,accLt-sent de vouloir subvertir la loi : " Dé-truisons-nous donc la loi par la foi ?

Loin de Ià ! Nous la confirmons, au con"traire, (Rom. 3;31). par conséquenr,quand ll dira: . La fln de la loi, c'esrle Christ, pour la Justificâtlon do tou!homme qui croit " (Rom. 10:4), ll fau-dra se garder de donner au mot fin unsens négatif. commo s'il s'agissait deIabolition de la loi, mais un sens posi-tif. . ll est dit, non pas que le Christ esrla fin de la lol, mais bien qu'il est tebut, lo contenu, la substance, la sommede la ioi, son sens et en même tempsle chemin qui mène à son accomplisse-ment. n Karf Barth, Petit comm, de l'ép.aux Rom., Gen. 1956, p. 119. Le Christ

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n'est pas venu pour assurer l'impunltéaux trânsgresseurs de la loi divine,mais " afln que la llstlce de Ia loi fttaccomplie en nous, qui marchons, non

selon Ia chair, mais selon I'Esprlt '(Bom. B:4).

La grâce, telle que I'entend Paul, loind'être la permisslon de désobéir à la

Ioi, est la source du salut en co qu'elle( nous enseigne à renoncer à l'impiété "(Tiie 2: 11, 121, ot à vivre conformé'ment à la justice,

Dans la pensée de I'apôtre, la sanctl-Jication est inséparable do la justifica-

tion. Elle est gratuile et s obtient par la

foi. Ainsi le sâlut tout entler reate un

don de Dieu, et tout méritô humain estexclu (Rom. 3 :27).

L'épilre de Jacques

. Vous voyez quê l'homme est justifiépar les ceuvres, el non par la foi seu-

lement., Jac. 2 i 24, vers. synodale

Au premier abord, il semble Y avôlrcontradiction entrê cette affirmation etI'enseignement de I apôtre Paul. L'exé-gèse caiholique, qui fonde sur ce pas-

sage de Jacques sa doctrine du salutpar la fol et les ceuvres, pour éviterd'opposer I enseignemonl de Jacques à

celui de Paul, se voit obligée d'attribuerà Paul une pensée qui est juste Iopposéde ce qu'elle est en réalité. Ainsi I'abbé

Cranrpon, dans une note sur le vers.21de ce chap. de Jacques, ose't'il a{Tir'

mer: " Saint Paul ne dit Pas que ce

qui justlfie, c'est la foi seu/e : ce qui

s'opposerait à la foi jointe aux æuvres I

ldée étrangère à son argumehtatlondans l'ép. aux Romains.,

ll y a heureusement une autre façon

d'éviter la contrâdiction entre les deux

écrlvâins sacrés. " Ce qul est dit en

saint Jacques, que I'homme n'est pas

justifié par la ioi seule, mais par les

ceuvres, n'êst point contraire à la seD'

tence précédente : Bom. 3 :28 : ,,Nous

estimons que I'hommo est justiflé par

Ia foi, sans les ceuvres de la loi." Le

moyen d'accorder les deux ensemble

dépend princlpalement de la considéra-

tion du propos dont saint Jacquestraite. Pour lul, la questlon n'est point

comment les hommes acquièrent Jus-

tice devant Dieu, mals commont ilspeuvent donner à connaltre qu ils sontjustiliés, Car il rembarre les hypocrltesqui se glorlfient sans cause du tltro de

la {oi. C'est donc bien lourdement so

méprendre de ne pas s'aviser que saintJacques prend le mot de,iustifief en

autre slgniflcation que nê falt saintPaul, et qu'ainsl ils trâitent des, matièresdifférêntes., Jeân Calvln, Ep. aux,gom.,Gen., 1960, p.90.

La preuve qu'il n'y a pas contradic-tion, c'est que Jacques aussi bien quo

Paul prennent leur appul sur Ie mêmopassage de la Genèse (15:41 : " Abra'lram crut à Dieu, et cela lui fut imputéà justice., ' Le fait est que sâint Jac-

ques et saint Paul donnent un sens diffé-rent au mot loi, et naturellement ilsimposent leurs diverses slgni{icâtionsau livre de la Genèse et y adaptent le

reste de leurs conclusions. ' WllllâmSanday et Arthur-C. Headlam, A crif.and exeg. Comm, on the Eqist. to theRomars, Sth ed., Edinb,, 1s68, p. 103. En

d'autres termes : quand Paul affirme

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que la fol suffit, il entend parler de ravraie fol, celle qui produit des frurts ;quand Jacques dlt que la fot ne suffitpas, il entend par là une foi vide etvaine, stérile, analogue à la foi desdémon9.

" Ne mettons donc pas, gratuitement,la guerre entre saint Jacque$ et saintPaul ; laissons ces deux apôtres com_battre et faire faco à deux pharisaismes,sainL Paul à celui de la loi, saillt Jac_ques à celul de la fol. " Alexandre Vinet,Etu.les et Méditattons évangéliqLtes, lil,1958, p. 143.

Cette difflculté écartée, r6ste à votrle rôle attrlbué à la loi : celui du mlrot.Uac. I :23-251. Le mirotr n'opère aucunchangement chez colui qul s,y regarde :ll sort uniquement à signaler les dé_fauts à corriger. Seule la grâce de Dteupormettra à I'hommo réengendré par lapârole do vérité de rejeter toute souil_lure et de recevolr en lui cette mêmevérlté, capable do sauver son âme (Jac.1 | 17, 18,2l'l^

L'apôtre piere

Lo salut du chrétjen repose tout entjersur le Chrlst, c mort une fois pour lespéchés, lul juste pour les injustes ,(1 Pierre 3:18). Régénéré par la se-

'nence Incorruptible de la parole deDieu [1 | 23), le croyant so conduit enhomme libre, ( non pour faire de laliberté un voile qui couvre la méchan,ceté ' (2: 16), mais en serviteur deDieu. Le Dieu de toute grâce, qûi I aappelé en Chrlst, le pettectjonnera lui_même (5: 10). Ce qui nou$ est dema _

dé, cest de fuir une fausse liberre

11

:_\

(2 Pierre 2: 19) et de croître . dans la ,grâce et la connaissance de notre Ser_gneur et Sauveur Jésus-Christ " [3 : 1L,.Ainsl se trouveront affermies notre vo-cation et notre élection, et I'entrée danste royaume éternel nous sera généreu-sement octroyée (1 : 1 1).

L'apôtre Jean

Lévangile de Jean nous a conservéles déclarations de Jésus sur Ia foi,consjdérée noo comme moyen, majscomme condition du salût (Jean 3: i6,36;5:24;6:47).

La première épître de Jean présenteJésrrs^Christ comme ( victime de pro-pltiation pour nos péchés, et non seule-ment pour les nôtres, mais aussi pourceux du monde entier, (2: 2). C est lesang de Jésus qui nous purifie de tourpéché (1 :7). Jésus-Christ a paru pourôter les péchés, et quiconque demeureen lul ne pratique pas le péché (3 : S,6).S'il arrive aU chrétien de pécher, il peurobtenif son pardon par la repentanceet la confession (1 i 9). ll sait qu,il a undivln lntercesseur auprès du père (2 :

1). . Le monde en er est soumis auMalin, (5: 19), mais celui qui est nede Dieu est si biên gardé que ( le Matinn'a aucune prise sur luj " (5 : jg]. L.honFme régénéré aime Dieu et garde sescommandements. Et ses commanoe-metlts ne sont pas pénlbles, parce quetout ce qui est né de Dieu est victorieuxdu monde; et la victoire par laquelle lemonde est vaincu, c'est notre foj ,(5: 1-4).

Alnsi grâce et foi résument tout Iesalut: grâce comme cause, foi commecondition.

-7

3. DANS I'HISTOIRË DE t'ÉGIISE

LES DEVIATIONS DU CATHOLIGISME

Après les apôtres raideur' l'étriqué et I'enflure cle Iau-tre ! " - Roth, Dogmatique, p. 2a0.

Dès que Ion qultte le terrêin solide ' Les principoles dévlaliohs par ou sede lê litléralure bibllque pour s.âven, mafque lépoque des pères aposroli_turer dâns Iês rares écrits des pères quês, vous les trouvez toutes conte-dit apostoliques, on se trouve sur un nues êntre la justiJication qui s'altèreterrain mouvânt et instable. Non ouê et la tradition qui s'établit. Là nousles doctrines des apôtres aient èté Svol-s rencontré I'action maglque dureniées ouvertement, mais la lumière bapteme, Ie clergé, la fausse âutorité,qui se dégage de ces écrits est aussl la tausse unlté, lâ pénitence réglée,pâle que celle de la lune en comparâl- la casuistique, lâ sorif*rance mérit;ire,son du soleil qui resplendit dans les lâ sainte pauvreté : ên d'autres termes.tivres du Nouveau Testament. ceci est te principe chrétien, altéré déjà dansreconnu même par des auteurs catho, chacùn de.ses caractères essentiels. "liques, pourtant très indulgents à l égârd - Agénor de Gâsparin, tnnoceht lll,des Pères aposLoliques : ( Les F,o"duc-

p. 67. . Les prlncipes qui présiderontlions du génie chrétien, après les âu., oevBloppement de la dogma,iquetemps apostoliques, he sont plus que :âth9lique, se rêncontreni déjà avaltle resplendissement de la lumière pri- lê _milieu du lle sièclê. ,

- Harnack,mitive qui brillait en Jésus,Christ, et P{écrl de I'hist. des Dogmes, p. 16.ne sauraient en aucune manière se , La doctrine catholjque commence decompârer à elle. " - 1,46a;;..t, patro. o.?nng heure. " - A. Matter, art_ lùstt-logie, I, p. 38. rication, E.S.B., VIt, p., i880, p. 5rj5.

_Les historiens protestants sont plus Est-ce par hasard qu'on ne trouveseveres, et avec râison : , Nous pas_ pas

.Une nette affirmâtion de la justj-

::tl" :"!: transitlon du dernter mol licatjon par la- foi dans lécrit quide la révélation évangéllque, reDrésenté porte le titre de Docttitle cles Douzepar le 4e év€ngilê, âux premiers bégaie- îpôtles ? Clément dê Bome comp.êndments. de Ia théologie chrétiennê-. et fexpérience d'Abraham êutremenr queIa chutê_est profonde. Un abimo sépare Pâ!1.:

." Pourquol Abrsham, notre père,les ècriis des apôtres de ceux de lut-ll béni ? N'est-ce pas polrr avotrleurs, successeurs immédlâts., _ pratiqué la justlce et lâ vérité par lâ

Bonitas, Hisl. des Dogmes, I, p. 129. Ioi.? " - Ep. aux Corinthiens. XxXl,s,uuelte distance entre ces deux lit_ 1.Les yeres Apost., l_ll, p., 1907, p.65,

reratures, et quel abime les sépare ! b/.uuer rrappant contraste forment l'élé- L,épître dite de Bâmabâs renvorevatton, ta .plénitude, la fraîcheur, le la jusflfication

", nro-Àniïi t,uniuurcnaturel et le.bon sens de I'une, avec seia transformé, "t ù

"onfàit,uu"a l"la pauvreté, la petitesse, le vide, la sancttJlcaflon. V"iri ,"

""ïi*i p*""g"

{xv," Bemd€ refsanctilen et]notrê jmise r

aprèsetlar,e ueicde le:sanctiii

L'autde I'unPie telcheminconduitconséqLdoctrin€

Vienn(apologiso estomFl ences (

chrétienrcuteurs.platonjci(tielle cjfdoctrinel'hommefruit deconditiont

Chez Jrdu méritrEdm. deP., 1863.

teurs dePaul n es. ll arrivelapôtre jupar la foi

12

[XV_, 7. les pères aposr.. l,ll, D. U7) :( Hemarquez que nou" n" ."-lrld"'upo. uuu"'Àonn";"i'"",,:'::::"""sanctnerons t" ";bb;;;; ;i:"il:i ""en aurons été ;;;""";i;;,:'"""'"notre ';usrilcaron pe;;;""i;:;"i"""i:J,xùë en possessjon de la promes^oaPres-la destrucLion du toui" i;j;;;;lr ld renovation de toutes chos""r;^

!eioneu r.. wous i "i"il,:", r;'ii'"i nïli

n:i,;ili1ff:;l::s'mémes avant été

,-ll:_,",11 du pasreur. Hermas, frere;1"' Y:,"?l':T,r."':. évêques de Bàme.

"t'"'r"' q Ji',i;':h;:",["ili":n^"î::'"conduit àu

""lr,"irïË.i"1"'i-""iln'î"'conséqLrent, a" "là."r,". iiËl'l;,,tîj,"octrtre paullnjenne au

"ufrt- grliuit.

Aux 2e et 3e siècles

""Yj::lîll ensuire tes pères ditsepe'vv,ùrës. Leur princloâl sô,r.i

9^:"-,-"'o"l r" o,*"p"!":,ii" r""i" a,fillrences qui existent entre la.-otichr.étrenne. * ;;ir; ;"' irl'i"i:icureurs.. chez quelques.uns, lu tÀjoriepta tonicienne_ de I'immortalite essen.:'^":::, - -"", .lime se subs tue à tavvLLr rc ojo que de l'immnfr.r r !^Ihomme iout ,ntier, oon ià i,

"ii;"l"Irutt. de I'ceuvro de lesus_ci.rii"îconditionnelle_

,.."!". .lr.l,n tvtarryr ( I_ 165J. d l,Jueeou mêrite humain reparait jeia ,- _Eom.ode pressense, Hlst. du Dognte,r., jdov, p. 280.

* flî iï " + J;iJ":, iii::,î:ï::, 0",îrdur n est pâs entièrement oublrè.frrârflve même à Origène de sulvrer aporro

.jusqu à parler de Justificaftonpdr ra ror seltte. " _ J. glvière, art.

Justification, D.f.C.. V|t p 1o.À2085. .., rvz+, col.

^.fu9ustin s est lait l.dpôtre de lagrace, et a exercé une iniluence bier,fai_sanfe, sorrs ce ."ppor,, dun" i"u..u,n"secteurs de, I'Eglise catholique, et ptusencore sur les BéIormateurs n,,,,

"_"puno"nt, "on,in-" l;;i;;] :"i i,i_i,",:;res reproches de Luther': ils n,oot

l^as.compris grand_chose à ja penseece PAul.

-^A-ugustjn .a eu un adversaire en lal^",::::: d" eerase, qui

"rovJr ala OOnté natUrelJe de tir,^-_^'-,p^o"^sibiriro ïîËsJ."ll',l"iJ" o,i,JËsans âucun secours extérieur.

,._Pu, lu ruitu, les théologiens catho-

^^"I"',,.lrop avisés pour embrasseruc$ roees OâiennÊe -+ ^^^spiriruets pour -i"""ir,- i ,ï'i"j,.,_"1

ll!,'^ol: o" t, .*i,pii"" i;r:ï:':îuu sarur gratuit, se situent à n _cnemjn entrê Augustjn et pelage, dansce qu on appelte Ie semt_pélagianisnre.

Dèpuis Thomas d,Aquin(13e siècle)

Thomas dAquin conçoit la justiti_cation

, comme . une 'tra,,sforriit,on

Prolonde de notre être ". _ n,,,c.

..zr ro.. c'était-

"co""i""i;" r" "iJiïi,i-

c€tion, décl€ratjon ae ju"tice,-rrllc raregeneraflon et la sanctiflcation.

_.-Le co rcile de I rente a pris sesorstances pâr r€pport à p;tâ.^p'onon_cant,- r'anatiïri;

"i,. îi"ooio;:v,r Yuc_ Inomme peuf êfre iustilié::::"i^o!" p"r

"u" o,opr"" Ërroi,",ùdr,r5, rc secours de la grâce et dui?]ll_!snrit fsesston Vt, canons 1 et 2j.f-lfrre nart, il a anâthémâtisé ta

::_îï119. d" Iurher seon taquelte raJusl|tcation s'obtieni uniquement par

imputation de la justice du Christ(canons I, l2).

De même que la théologie catholiquea tenté d'allier paganisme et christia-nisme en associant Ia théorie de

I'immortaltté de l'âme avec la doctrinebiblique de lâ résurrection de la per-

La vérité esT irnpêrissable. On peut

l'oublier momenianément, on peut il'obs-

curcir 'en y mêlant I'erreur; elle linittoujours par se dégager pour brlllerd'ùn éclat tout nouveau.

Toùs les écrlvains sacrés ont Pro_

clamé la doctrlne du salut par grâoe.

Par là, i'ls entendâient que le salut estentièrement gratuit, fondé sur Ia lus"tice du Christ imputée au pécheur' à

I'exclusion de tout mérite humain.

Les théologiens du Moyen Age ontbeauco$p parlé de la grâce. A premièrevLte. on pourrait imâginer qu'lls ontinterprété lidèlement la pensée'de l'a'pôtr; Paul. l'l n1ên est rien: en réaliTé

ils I'ont travestie. S'irl fallâit les crolre'la ctrâce serait donnée à q'homme pou'r

lui permettre de mériter 'le salut par

ses bonnes ceuvres. Dès iors, on com-

orend oet aveu de R. Lemonnyer,,, D.T.C. ", Vlll, col 2060: ' Bomains

3 : 24-26 est difficite. " Hien de plus

clair. cependant, à condition de ne pâs

lire l€ texte à trâvers la trâdition câtho-

lique qui le contredit

Les Béformateurs du 16e siècle ont

eu pour tâche de 'redécouvri'r et de

.u*Ltt." *n lumière'la glofi'euse véritédu sâlut par Pure grâce.

I ' LUTHER

A l'encontre de I'Eglise câtholiqueromâine, qui fâit dépendre ie salut à

la fois de Ia grâce divine et de Iceuvfe

A L,A DECOTJVERTE DE LA VERITE

sonne, de mêmê elle a voulu comblnerI'enseignement chrétien du salut pargrâco avec la justification par les

æuvres. Alexander HisloP a montréI'origine paienne de l'ldée du sâltrtpar les ceuvres'. The fwo Babylotls'1907, p. 144-156. Trad. française' P

1886, p.215-234.

humaine, Luther enseigne le sal'ut par

la foi seule. Paul avalt dit: ( Nou's

tenons pour certain que I'homme est

iustlflé par Ia fol, à I'exclusion des æu-

vnes de la loi. " Bom. 3:28, versionCrampon. Lûther, dans sa traductlon de

la Bible, a cru pouvoir âJouter l'e rnot

a//ei, tseulement) à I'a{firmation:. L'homme est justifié (seurlement) par

la Toi. " On lui a reproché ce mot com-

me une falsification du toxne blbl,que ;

mais les mots qui sulvent: . à 'l'exclu-sion des ceuvr€s de la loi "' suffisent à

montrer que le mot Inséré par Lutherest sous-entendu Par l'âPôtro.

A Iâ notion maglque de la justiflca-

tion, chère au catholicisme' pour qui

iustitier siçtni[ie rendre idsie' Lulheràppose la Àotion juridlque. Jusli{ier' au

sens biblique, c'est absoudre ou décla-

r"er" lrlste. C'est l'ldée qui ressort de

Romains 3:26, où Paul Pose le Pro-blème: comment Dleu 'pêut-il justifierllhomme coupable, tout en sauvegar-danl sa propre justice ?

Donnons 'la parole à Luther' Dans son

Commentaire de l'épÎtre âux Galates(CEuvres. XV, Gen.' 1969, p. 231' sur

i: s), i't déclare: . L'artiole de la jus'

tification,n'est autre que celui-ci : c estoar la seule foi en Christ' sans les

æuur"", quu nous somm'es déclârés

iustes et que ,oous sommês sauvés- 'Pour Luther, tout le christlanisme se

résume en cetto doctrine focdamen_

tale : . Voilà I'artlcle pri'nci'pal de I'en-

14

seignement chFarticles d€ notrs ii est préservéaus€i. , (P. 287,

Luther ne se. L'on a beaupeut, on peut aet tehter à grêpar le moyen dlet on ne se fâiiCe n'est donc pfoi 'en ChristI'Evangl.le l'annor

AucLlne placeà la base de to,rnes: u AVec Piabsolument Ie rnance que de dtgon toute assu ra!)lations,ne soni. Ijeux de Satan.exemple. " {p. 13

L'idée du mérenraci,née dansnaturel ; elle perse présente scirchrigtianlsme. Alde rencontrer Ce!a accepter Ja jusla fol. Mais eilnous recevons iiun don gratuit, rne,pas témoigneren offrant à Dieuflcatlon par les efoi ? Ainsi I'idéepar la porte, renirlà ce que paul ap!après avoir comm3 : 3, Luther n es:tels chrétiens : .tion à ce fait: per

ont com,mencé pployant la forrnedevalt donc ajouiI'actif: vous finis.!

seiçlnement chrétjen. ... Tous les autresârticles de notre foi y soni contenls :s jl est préservé, tous les autres le sontaussj. , (P. 287, sur 3 : 13l

,Luther ne se -lasse pâs de répéter:( LOlt a oeêu laire tout ce atLte I,ono.ul. or peur ,vo.. du z.re ooil.. Die,ôr e-ler a 0rând eHo"r d ê1re "aLVerJl le mo!en Je Ja Io. o,t ne L.dvèrr eêl on ne s^ ldfr.JUe pas moins er vâin,

ue n es' do . oos la loi mê:s i" seule,ot en_.Cttr:sr ou: jusrilie. tFt e qLleLVAIgtle Iannonce. , lp.213,214.)

,qticu e plJce pot,f te mêfite, qli estI tr oase cle Iou-es es re i.lio ls pa ert-r]es:, ( Avec paul, nous nions do Uaosotument Ie mérite. tant de conve,nance que de dignjté, et nous déciarolse,r.Ioute assufance qûe de telles spéc.lirors -e so1l. de toLt lêm,Js, que dbsJe, de Sêfan.,ns rFâ.ite et sansexenrple. " Ip. 138 ]

cha,'. Ce n es. oas ce qu il 'âir, ma,qirl dit, au passif I vous êtes âchevesInu cOnsomfi'esl par 'a cndjr. rt Fstreltement vrai que la justice de Ja loi- q.ue paui, ici, appelle chair _ neJUc- ||e Dds, que ceu\ qL:. apres nvoi,reÇu le Saint-Esprit par lâ préclicationde 1a foi (auditus fideiJ. reviennent à'a oi. sonf âchevés oâ. e Jê, i,s son.rrnrs eL eqf:è"ême-l perdLs {p. 225.1

. Nulle chair ne sera justifiée devântlur tdevant Dj,euJ par des .euvres cte,9.,;.^. loo. J : 20. ILrqe. donne ceneoerif tr01 Ùu .nol c/,all : . chai. o gr,.,groute la nature. avec la raison et toLJ.'"",,a". 'o.ao". IOUt Lc qU i' ,, c oêie,leLJ. ei de p,us r-n-a-qUable d,llsIlr0^nre Pâ.ll IaDpe te ctlJir. c ?sl_,-llfF a prus hd rte saîe."e oe .e ra;ùunet lâ jLrst,cê,rè.re re.o o, , fD 152,225.l

ce serâ:r se trnmJe. oue de cfotfe'que

Luther méprisajt . la oi morale. ouoecatogLe - lo !o2 .uf 2:2tl ou clu.ivo)êil da.c a ro cf.eLie-ne Ln. s,rni.,eadhesior dê inte lire^ce : " C esl lero. oLi rJ\t ':^ .i oL vi.,, riê sp. c ..esicet,.cependent. elle ne demeure pasçeur., - esl-o-dire o's,ve Ce T esr p"sqJF'le ne rJenreU-" oac "eLle en S,Jnr-ang et en son office. car- ejle ne cesselàmâ,s dp jJstrJter e,lp seLrie \,4à:s ellcs In^érne -o1 clre ". lati not..ntÊ. ce qulcigr'l,e q e e 'tesi oas e. I e dêmÊLrepas

^oislve ou sâns charité. " tp. 272,

sur 3 : 13.1

NuJles con me -noyer oF rér;ler ,eSrlU los bonaes æ j/.eù nô SOrf U,rsInutlies

. voi-ê( nuis,bies .ontnre i,ln.

pe.nee ptUr ',jrd ce"rà ns lis.rDlês inli-ne es 0e L r1h | . - FllF. ro.\ênL e,rerarres co,)rn L des r-L:ts de L iu"t, ."eL l'. ôour , u plrec or.odr ...ni ra i ,..,l.e. UJp celt,l ,JL, LêLrt s e,e cer à .

ustr,ce .o-r Fn. e par r e,e-cer i ôi.olrler I Fvanoite Êl -tU aorâs àv.ir Ên,enclu

L idée dLr mérite est profondémenrenracinée dâns le cceur de I,hoûtmefêtrrel ; eile persiste même aiors qu,ilse presente sous Lln léger vernis decnl.]stianjsme. Aussi n'est_iJ pas rareoe "enco'1l-er des persor eù Cispo"ee.u-

":::p.".. td jùstilrcaiion g.aruire. pdrr toi. Mais elles ra,sonnerf ainsi :io,is recevons Ja just,lical,o'1 cotnnteUn don g alU l. ron nre, té. Con mê"ttne pas témoigner notr.e recon,naissa ceêr offrnlt à D;eU. en retour. id sancli-' ..r,0n Dar 'es ceuvres, tru l" de notreo,: Ai si l,dée de mér;te, chasseer1f tâ por'e. renfre Dêr la Jenel"e. C,esfid ce que Parl nopela t fit ir par la cfarrDr^es,avo:. cormencé Dâ" I Fspr,t. Cêt.' , J. LLltnor n esl Das lendre poltr de. c I"ttret.ens : . tl faùf prere- add,F_ 0' â ce la,t : paul dit que ,es Galatesrnr commencé par I'Esprit (en errFr 0vrflt la fofme active rlu verbe).

oeva't donc ajoUter icr, égaleme,tt a' act.t : vous Iinicsez mâinte"arL par ,a

15

et reçu, il se réjouissê et rende grâcesà Dieu et qu'alors il s'exerce aux bon-nes æuvres qui sont prescrites pâr Ialoi, de manière que la loi et les ceuvressLtivent la prédication de la for. "{p. 181,223.i . Nous ne nions pas queles fidèles doivent imiter l'exemple deChrist, nl qu'ils doivent faire de bonnes(Êuvres, mais ce n'est pas pour âutantqu'ils sont justifiés devant Dieu. ll fautque nous recevions le Saint-Esprit:éclairés et renouvelés par lui, nouscomnrençons à accomplir la loi, à aimerDieu et notre prochain. ' (P. 252, sur3:9;p.26ô,sur3:f0.)

II . MELANCHTHON

Philipp Schwarzerd, connu sous lenom de Melanchthon, a exposé la doc-tfine Luthérienne dans sa dogmatlque,qul a eu 17 éditions de 1521 à 1525, etque Jean Calvln a iraduite et publiée enfrançais solrs le titre: la Somme deThéologie ou lieLtx comrrors, s. 1., 1546;2e éd., Gen., 1551.

Un article intitulé : . De grâce et dejustification, commence ainsl (2e éd.,p, 231): . Cet article contient toute lasomme de I'Evangile. " Oue signiflepour lui la justification ? * Ce mot signl-fie la rémission des péchés et Ia récon-ciliation pour être reçu à vie éternelle 'Ip. 237). Ei voici la déflnition de lâgtâce tp. 25a, 255): . Cest la rémis-sion gratulte des péchés. ou mlséri-corde, ou recueil gratuit. La grâceest la rémission des péchés, ou lamiséricorde promlse pour l'amour deChrist, ou recueil gratuit, leduel estnécessairement conjoint avec la dona-tion du Saint-Esprit. '

La loi est simplement le pédâgogueconduisant le pécheur au Christ

(p. 191). La justification est un don dela grâce que le croyant sâisit par lafoi. " La fol signifle non seulement lâconnaissance de I'histoire ; majs auaslla conliance que nous devons avoir enla miséricorde de Dieu, qul nous a étépromise à cause du Fils.... Nous som-mes justes par la foi, c'est-à-dire noussommês réputés justes et âgréablespar cette conTiance que nous avoûs enIa mlséricorde de Dieu, pour I'amourde Chrlst, et non pâs par nos propresvertus, [p, 239].

. ll n'y a point de doute quo la loidivine requière obéissance intérieure etparfaite " (p. 189).

" Melanchthon insistalt sur la néces"sité de I'obéissance ou des @uvres,comme dêvant êtrê les effets de laTol, destinés à la manifester; lesceuvres, disait-il, sont nécessaires, ence qu'elles doivent sortir nécessaire-ment de Ia régénération, qul autrementne serait pas un acte slncère. , -Charles Schmidt, aÈ. Melanchthon,E. S. 8., lX, p.47-56.

La confession de foi d'Augsbourg,art. 4, résume ainsi la doctfine luthé-rienne: ' Nous ne pouvons obtenir larémission des péchés ni être justifiésdevant Dieu par nos propres mérites ;

mais nous sommes justifiés gratuite-ment pour I'amour de Christ, par la foilorsque nous croyons que Christ a souf-Iert pour nous, que nos péchés noussont pardonnés et que lâ justice et lâvie éternelle nous sort données pourI'amour de Christ. ,

III , LA REFOFME EN SUISSEET EN FRANCE

ll n'y a pas eu toulours une parfalteentente entre les Béformateurs. Cepen-

dant, dans la questioa été total.

Zwit

Uldrych Zwingli a

dans un écrit de 15lion chrétienne, lre,Jsier, Gen., 1953. Vcconcernant l ;ncapê{I'honme (p. 11, 12

descendance, leur resée, ne peuvent rierils sont infirm€s. Lerien d'autre que i i

chLrte et I'impuissanNul ne peLrt, en veaccomplir quoi que {

qui 6erve à la réconrque ce solt pour lui r

car nous sontmes to

Ce oue noLls ne ola lait: . Incapablelpar te moyen oe noordonné son lils ànature et I'a livré paafin que, pârfait ensans nracule, il puis:impuretés.... Cette €selon Iaquelle noussaovés paI nos ceupure grâce de Dieu.Christ payant pour rvons fondée dans la

(p. 20,211.

La loi divine est in

n'est Instrument dequ'elle nous conduii r

. La loi n'est rien d a

tion de la volonté dlde Dieu élant éteraussi. Nous avons Iê

Ines pas justes pousont pas ceux qui érceux qui I'accompliss

)

.I

dant, dans la questlon du salut, I'accorda été total.

Zwingli

Uldrych Zwingli a exposé sa docl"inedans un écrit de 1523: Brève insttuc-lion cltrétienne, trad. Jacques Courvoi-sier, Gen., 1953. Volci ce qu'il disaitconcernânt I'incapacité naturelle deI'homme (p, '11, 12) : " Adam et sadescendance, leur nature ayant été bri'sée, ne peuvent rien faire de bon, carils sont infirmes. Le péché ne signifierien d'âutre que I'infirmité due à lâchLrte eL I'impuissance de notre chair.Nul ne peut, en vertu de sa nature,accomplir quoi que ce soit de bon, ouqui serve à la réconclliatlon avec Dieu,que ce solt pour lul ou pour les autfes,car nous sommes toLts pécheurs. '

Ce oue nous ne Dolrvons faire, DieuI'a lait: . Incâpableç d accéder à Dieupar le moyen de nos mérites, Dieu aordonné son fils à revêtir I'humainenatlrre et I'a livré pour nous à Ia mortafin que, parfâit en toutes choses êtsan$ n'racule, il puisse ôter toutes nosimpuretés. ... Cette gracieuse initiative,selon laquelle nous ne sommes passauvés par nos æuvres mais par lapure grâce de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ payant polrr noLrs, nous Ia trou-vons fondée dans la parole de Dieu,lp.20,21).

La loi divine est immuable, mais elten est lnstrument de salut qu'en tantqu'elle nous conduit au Christ SauveLrr:. La loi n'est rien d'autre que la révéla-tion de la volonté de Dieu. La volontéde Dieu étant éternolle, la loi l'estaussi. Nous avons la lol, nous n'en sonr-mes pas justes pour cela, car ce nesont pas ceux qui écoutent la loi maisceux qui I'accomplissent qûi sont tenus

pour justes. A quelles fins la loi est'e'ledonc bonne ? Pour que, par son moyen,on décèle le péché (Rom. 3:20) ,(p. 14, 16).

Aux antinomiens qui prêchaient I'abo"lition de la loi, Zwingli expliquait enquel sens seulement on peut dire qùelâ loi est abolie: . On parle beaucoupde l'âbolition de la loi d'une manièrêerronée. ll en résulte que les folâtres enparlent âvec tant de démesure que celaatteint I'outrâge à Dieu ' Ip. 29). Biensûr, les lols céfémonielles sont abolies,vu qu'€lles n'étaient que des ombrespréfigurant les réâlités à venir. Abolieaussi la condamnation pour celui quimet sa confiance un rn"r"-ç1',,'1st. .ll ya libération par rapport à la loi. D'unepart, nous sommes libres vis-à-vis desceuvres extérieures et cérémoniesecclésiastiques. ... D'âutre part, noussomrnes délivrés du chàtiment dù ànos ma0vaises actions ' {p. 33}.

Calvin

C'est Calvin qui a exposé de lâ mâ-

'rière la plus systematique la doctrineréforméê. Ouelques courtes citationssuffiront,

" La justice de Jésus-Christ ... nenOuS est Pas imputée parce qu'elleserâit en nous, mais parce que nouspossédons Christ qui nous est donneavec tous ses biens par la libéralité duPère. Ainsi donc le don.le la iuslicesignifie non pas une quâlité que Dieumet en nous, comme d'aucuns I'expo-sent. par erreur, mais une imputationgratuite de justice. , - Ep. aux Bom.,Gen., 1960, p. 130, 131, sur Rom. 5: 17.

La Toi nous sauve non en vertu de savaleur intrinsèque, mais en tant qu'ellesaisit la grâce divine : Paul . affirme

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ouvertement que si la toi nous justifie,ce n'est pas qu'elle soit une vertu méritoire, nrals d'autant qu'elle nous obtient{a grâce de Dieu. ... Lâ foi nous pared Lrne justice qui n'est point nôtre, maisqu'elle emprunte et mendie de Dieu. "

- Ep. aux Rom., p. 96, sur 4: 5. " Laloi n'apporte point de soi vertu poltrnous justilier ou nous acquérir $ràcedevant Dieu, mais elle reçoit de Christce qui nous fait défaut. " - lnstit, chr.,l , It, 30.

Calvin fâit justement remârquer que. sous le nom de lol, il [Paul] comprendaussi les livres des prophètes, et mên'tetout

'4.T. ' - Ep. aux Rom., p. 78. Con-

tre les antinomiens, il déclare (p.91)que ni Jésus ni Pâul n'oot voul( anéan-tir ou abolir la loi. La prédicâtion deI Evangile doit tendre à confirmer laloi : . Nous aussi, ayons souvenâncede dispenser I'Evangile de sorte que,par notre façon d'enselgner, la loi soitétablie., - Ep. aux Rom., p. 92.

IV. CATHOLICISMEet PROTESTANTISME

La nâcelle du chrétien doit naviguerentre deux écueils également dange-reux : dtun c6té, Ie légalisme; del' aûlre, I' antinorkisme,

Dès son origine, I'Eglise catholigueâ hérité du judâTsme une tendancevers le légalisme. Ceci est trop con,forme à son génle pour qu'ello puisses'en guérlr.

Les Féformateurs se sont placés

vier vors Iautre extrême i celui deIantinomisme, malgré les avertisse-ments de Luther, de N,,lelanchthon, dêCalvin.

Quelques volx courageuses se sontélevéês au sein des Eglises évangéli-ques pour sauvegarder les droits sa-crés de la loi divine, sans pour celasacrifior le principe fondamentâl de

'aFéforme: le salut par la foi. Alnsl lëpasteur Henrl Pyt { 1796J835), d ori-glne suisse, qui composa en 1825, àOrthez, et fit lmprimer à Paris, en1835: la /oi établ'te par les p ncipeset pat les êonséqLtences de la lol. Demême un auTre pasteur réformésuisse, Louls Fossier [1817-1885), dansQuelques iclées ou Sonnaire de 58dlscours ptêchés à Amiens, P. 1859,p. 93-97: La Foi étâbllr la Loi. Dansses Conférerces sur Ia Rédenptiojj,l, p. 163, Jacques Martin a déclaré:. Pour I'homme qui croit aù pardongrâtuit, Iâ loi morâle apparâît plusfixe, plus salnte, plus inviolâble quepour celui qui croit au pardon par laIoi des ceuvres, "

Dans certains miljeux protestants,la notlon de grâce a été vldée de sonsen6 et rédulte à n'être qLt'une slmpleâbsolution.

Emmânuel Pétavel"Olliff a montréque le pardon dlvin n'assure pas I'lm,punité: . La Bible n'offte pas d'exem-ple d'un pardon qul soit l'impunité.Le Ptobl. de I'lmmoftalîté, !, 1891, p.189. Jésûs et ses apôtres ont prêchéla repentance, sans aLtribuer la rnotn-dre valeur méritoire à la foi ou à larop€ntance.

Doellinger a cité des théologtholiques qui lnclinalent vers I

forenslque ou juridique de lation : . La doctrine protestalveut que I'homme soit justI'imputation oxtérleure des soL

et de I'obélssance de Jésucomme si elles étaient sa prc

tice, ... eut même I'approb€quelques théologiens catholiquleurs très oPposés au systèm!tant. " La Rélotne, lll, 1849

. L'un de ces théologiens, le

Giovannl Morone, nonce en Als'est même vu reprocher ' d'

, qLre Iês décisions du Concile C

' touchant la Justification devaisoumlses à une révision "Parmi los théologlens Iuthérrevanche, il s'en trouvâ qui ià se rapprocher du dogme ca

Ainsi Andréas Hosemann dit[1498-1552], qui, tout en retenid'lmputation, la {aisait déP€

I'infusion de la nature du Ch

le croyanl.

De nos lours, nous voyonslogiens câtholiques donnerLuther, Volcl un exemPle:le sens originel du mot dans

la justiiication doit être déT

claratlon de justice dans un

légal. ' Hans Kueng, la Jur

P., 1965, P. 251.

D'un autre côté, nous Yo

protestants revenir à la c

catholique. Pour Pâul-Johannl

Systematic lheol., ll, 1964 P

justifier c'est rendre juste.

Le sens déclaratif du moi' tion est maintenu par oe

théologiens Protestants. Gnous de quelques citationiilstifié, c'est être actuellemedevant le fribunal de Dieu :

tres termes, c'est être déc

dars un juste milieu entre les deuxextrêmea, mais r"ur" "uccesseui.

ljans,qu.elle.,mesure Ia .notion blbll'

n'ont pas toujours su sarder cette ;q^'-:.:",i11:^"t::l',": â-t"elle-êté mâln'

position. souciêux d'éviter le lega- tenue dans le monde proteslânt ?

lisme contre lequel Jésus et Paul Dâns son volumlneux ouvrage suravaient lutté, il leur est arrivé de dé- la Réformo, le savant câthollque

18

Doellinger a clté des théologiens ca-

thollques qul inclinaient vers Ia notionforenslque ou juridique de la justifica-tion i " Lâ doctrine protestante, qui

veut que I'homme soit justlTié ParI'imputation extérleure des souffranceset de I'obélssance de Jésus-Chrlst,comme si elles étaient sa propre Jus-tice, ... eut même I'approbation dequelques théologiens catholiques. d'ail-leurs très opposés au système protes-taît. " La Rétorme, lll, 1849, P. 295.

, . L'un de ces théologiens, le cardinal

. Giovanni Morone, nonce en Allemagne'

! s'est même vu reprocher " d'avoir dit, r' que les décislons du Concile de Trente- 'touchant la justilicatlon devaient être

soumises à une révision' tp. 299).Parmi les théologiens luthériens, enrevanche, il s'en trouva qul tendaientà se rapprocher du dogme catholique.Ainsi Andréâs Hosemann, dit Osiander(1498-1552), qui, tout en retenant I'idéed'imputatlon, la faisait dépendre del'infusion de Ie nature du Christ dansle croyant.

Dè nos jours, nous voyons des théo-loglens catholiques donner raison à

Luther. Voici un exemple : . D aprèsle sens originel du mot dans la Biblê,la justification doit être définie I dé'claration de justlce dans un jLrgement

légal. , Hans Kueng, La Justificatiotl,P,, 1965, p. 251.

D'un au e côté, nous voyons desprotestants revenir à la conceptloncatholique. Pour Paul'Johannes Tillich.Systematic lheol., Il, 1964, p. 204'207,

par ful et traité comme tel. ' CharlêsBabut (18351916), La Vérité cht.' 9è

éd., p. 1t9. " La justiflcâtion est un

acte déclaratit ou forensique, résidanten Dieu, et non Pas un etiej se réa-

lisant en t'homme. ' Augustin Grétillat,(1837-18941, Exposé de t/rr;oi. syslétnlV, p. 392. " Le verbe dikaioutt ljus'tifier) a. dans la règle, Ie sens décla'ratif., Jules Bovon, fhéol du N f,ll, 1894, P. f83. " Dieu déclare le pé'

cheur juste, c'est le sens même du

terme justification. " Emil Brunner'Dognatique, ltl, P. 254. * Le Pécheurn'est pas r"eDdu juste et parlait maisil est déclaré juste. ' A. Koeberle'Nouv, traité de la liberté chr. l933'p.66.

Doellinger faisalt une concession au

protestantisme, en disant: . ll estcertain que dans beaucoup de passa-ges de saint Pâul lê mot iustificationsignifie surtout une sentence par la'quelle Dieu déclare et ratifie qleI'homme est .iuste. ' Cependant ils'empressalt d'ajouter :

. lvlais cette déclaration, cette sanc-tion est en même temps un acte réel'Dieu déclarânt juste celui qu'il a rendujuste intérieurement. " La Réfotmelll, p.323, n" 2.

On voit ici l'erreur catholique qui

confond justification et sânctification.

" La justification et lâ sanctification nedoivent pas étre confondues : la pre'

mière ne comporte Pas de degrés ;

la seconde est progressive. ' AchilleChastand, Du ptlncipe matétiel de ta

Béformation, 1871, P. 37. ' Nousvoyons dans le Nouveau Testamentdeux mots de la Plus haute impor-tance concernant l'état et la positiondu croyânt, à savoir la iustilicatiotlel la sanctiftcêtion On peut dire en

résumé que dans lâ justificatlon Dieunous déelarc justes, et que Par la

19

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'* justilier c'esf rendre juste.

Le sens déclaratif du mot justificâ-tion est maintenu Par de nombreux' théologlens protestants. Contentons-nous de quelques citations : . Efte

luslifié, c'est être actuellement absousdevant Ie friùunal de Dieu;en dau-tres termes, c'est être déclaré juste

sanctification il nous communiquecette justice. " A. W'lkes, La Sancu-tcâtion, 1926, p. S.

, Le ^pécheur

repentant est sauvé parra grace ; cette grâce, il la sajsit parlâ. loi en son Sauveur. . La foi saÙs-râr.t au postulaf de la jus ce divtne,qui est absolue, non pas en raison dosa nature. mais en râison de sonoDJe!-, cretillat. La moGle cht.. lt,!-.,-1t0. L1 Catéchisme de HeidelbergInterroge fquest. 61) : . pourquol dis-tuque tu es juste par la foi ? " Lt ttrep_ond : Ce n'est pas que je plaise€.uteu â cause de Ja digniLé de maror. mais parce que le sacrifice deJesus-L;hrist. sa justice et sâ satn-rere seutemeni sont ma justice devantureu, et que je ne pujs les acceDterll. T: .t:" approprier autrement que

lul..,u toi.l Ciré par Kart Barrh. Dos-matique, lV, j, 2, p. 299.

Si la doclrine protestante exclut lesceuvres comme moyen de salLlt, eller-.conn.ait leur pJace légitime comrneTrurt du salut : " La foi ne doit uaserre separée des @Ljvres. C,est préci.sement cette séparation qui cree lagrace a bon marchd quj a rant affaibjiet corrompu la foi luthérienne. , Brun-ner. fhe Cht. Doctt. Ot the Church,,u,tl,:- u!! the consumation, 1962,p,..422. " ll n'y a pas un seul mot darrsr eprLre {aux CalatesJ pour louer lârol en soi et comme telle, pas un motnon plus pour déprécier les æuvreselJes.mèmes. " Batth, Dogmatique, lV,1' 2, p. 295.

. Concluons par ces décia.ations sulra gratLrité du salut: " Notre salur cstout entier læuvre de Dieu en nuus. ,

Uhastand, ouyr. cité, p. 3A.. Aux yeu,,des auteurs sacrés. le salltt lour en.rrer vienl d en haut: quand Dieu rruusjustilie par la foi, cette loi n,est quelapproprjation de sa grâce ; lorsqu,ilest, dautre paÉ, question des ceuvres,ces ceuvres mânifestênt la vle ou.velie de Iesprjf. , Bovon, Chi./st/s-nrsme el r.eligion, Laus., i900. p. 190.' La sanctiticalion est l'æuvre rle Dieu,tot:t conrle. la justiftcation par puregrace. " Koeberlo, ouvr. ciré, p. l1.t.

V. FOBMALISME er REVEIL

. Si la théologie catholjque a con-tondu justiflcâtion et sanctificatioh elprace te mérite humaln à ja base dusarut, on â pu reprocher à Lurnerq avotr un - peu sac,lfié la sancfljtca-

ûon au proflt de la justilication,. C,estpeut-être là l'Ltne des causes qul cx_prquent te manque d intérêt pour lesbonnes æuvres que Luthe. déplofajtoe,a de son temps parml les popu_rations ayant embrassé la Féforme.L hislorlen catholique DoelJinqer s,eslpru a recue llr les plainLes de LuthertLa .tletotme, Ill, p., 1949. p. 222, 223),arlflstê de voir le peu de zète oespasteurs, lâ langueur, la nonchêla Uee: I inertje des gens qui se disaisnrevângetiques mais qui manquaienf decharité.

Aprè$ la disparitteurs, il y eut unetisr.nê, hârquéê pârlogiques et des divi

La vérité concernisalut fut conservéeles frères MoraveslLrmlère Ie rôle duChrist dans I'ceuvreC'est à eux que Joiconversion,

Dans deux volurrseveral occasions.à Londres sans detemons sur le salut pafondés sur Ephésien!sauve, c'êst la foi er[vo]. 1, p. 2) ; nous srJa culpabilité et du I

[p.4). Deux autres isont consacrés à le ifoi, d'après FomeinsLâ Justice de la ioimérites et la médiêii(de DIeu [p.52]. Héb,occasion à uD sermon

La questjon du péI'altée dâns un sernGenèse 6iS. Cellenaissance (21) d'aoAlors que la lustificaquê le. Christ âccompnouvelle nâissâncee/? /?ous [203]. Lâ iciIa foi, d'après Fomêile sujet de deux se,rne s'agit pas de la j

abolie, mais de Ia loiWesley s'est beeuccuperfection chrétienne.Whltefield ont mêmeétalt trop occupé. Dena Un Sermon {42} sùl12; dars le vol. lt. I

sur Hébreux 6 : 1. \.y'

;,?i#.$l Hl,Sî,ï::l_Y?X'l"tX,#j:s-xe[sious rhorsht, MounLain vrew, cal lezr,

ly",H ,l:,,,,,Ë_j:" JË"*,""*":,*"n*,'Ï1"{:i},iË!l:::,îl.xî:""#1"".i:*,ii:",,L:::,""jii,iiji}Ë;,i.i'r,"t""ff:,i#Ïi"_"te

adêqu€re sur re sujet de Ia sancttncaLron.

;i;;"""'""";iî";:g",i"i; !,jnl;,;;;;ii:ïËîfu:ï,?j,"i"-iJ'i.,-u]î:*1"!i1!xl :ill; î",*Îj,,f,i;;",iil:ii:i:"i"3$;,,""" j":r:J iï:n"i;jl-"#î,ti"îli""1i:;

20

Après la disparition des Féforn.ta_teurs, il y eut une péfiode de forma_liêrllê. hêrquéê pâr dês diêpute6 +héo-loglques et des divlsions.

Lâ vérité concernânt la qratuité dusâlut- fut conservée et prOpagée parIes lréres Moraves, qui mirênr enlumlère le rôlê du sang de Jésùs,Christ dans I'ceuvre de It rédemD on.C ést à eux que John Wesley dut saconversion.

Dans deux volumes fsermons onsêverat occasions, ioth éd,) publiésa Londres sans dâte, iJ y a deux ser,mons sur le sarut par la loi (1 et 2z),rondes sur Ephésiehs 2: 8. La foi qursâuve, c'esI la foi en Dleu, par Clrflsrtvot. J, D. 2l; nous sommes sauvés clelâ cu-pabrliré et du porrvoir du péchéru.

.4J. ueux êutres sermons (5 el 6lsohI consacrés à lE iusfification j]âr laÎoi, daprès Romains 4 :5 et jô:5B.Lâ lustice de la foi s obtient pêr tes,nérites el Ia lhédiation du FIls u.tiquede Dieu (p. 521. Hébreur 1t :1 donneoccâsion à un sermon sur Ia foi [12S].

. La_ question du péché orjginel esfnâtree dans un sermon [20) d.aprèsue'1ese 6:5. Celle de la nouvelleraissânce (21) d'après Jeân 3 : 7,Arors que la lusHflcation est l.c€uvreque le Chfist âccomplit pour nous, lanouve e naissancê est son æuvreen

.nous..t203). L6 lol est établie parra Ioi, d après Bornains 3 :31 : c'esrle sujet de deux sermons (32, 38). |,nê s agit pâs de la loi cérémoniere,a"botie, msls de lâ loi morâle (p. a0l)vvesley S êSI beâUcoup Occupé de taperfection chrétierne. Zinzendorf erWhltetield oht même peisé qu'il s'enétalt trop occupé. Dâns lê vol. l, Il yâ un sermon [42] sur philippiens 3 :l2; .9ans le vol. l), un sermon [81)sur Hebreux 6 . ,. Wesley reconnait

tll, p.201) que la plus l.raute perfec,tion que I'homme puisse atteindre aucours de son existence terrestre n'ex_clut pas l'ignorance et les erreurs, njmille Infirmités. Si on lui demande unedéf'nition de ls perlecjion chréiienne,il. répond I l'amour de Dieu et du pro,châin {p.201,202).

Voltaire ei Boussesu ont exerce surle protestântisme genevois une In_lluence malfaisânte. Mais Dieu a sus_cité un réveil au début du 19e siècle.. Le Héve;l se râttache directement àI ceuvre cohtmencée par Zinzêndorf etles l\,4orâves en 1741." Léon Maury,Le Réveil rcligieux dans Ieglis6 1.oto,t4iee à Genève et et1 Fraùce. p-,

199? t, p. I7. LÊs leÇons de FoberrHaldane sur I'Eoitre êux Ronrains, en1817, ont contribué à déclencher lemouvêment. Certains prédicateursn,,onl. Pu" été à lab"i du rFp"ocheo anflnomisire, comme Iont fait r"rI|ar.qûer Edmond de pressensé et Vrner,mais dans I'ensemble la doctrine duFévell a été foncièrement biblique.Vinet â trontré ou'il nyaaucu,leoppo-sition ehtre la loi et les ceuvres, rlueres oeux sont inséparables. Voir ff.rdeset Médlt. évang., ll, Laus. 19S2, p. 229.

Le. réveil provoqué aux Etats_Unrspar la prédication de Willtam l\,4iller aeu un caractère nettement eschatolo_gique. Ce pasteur baptiste et sesnonlbreux collaborateLrrs se sont sur_tout occupés des prophéties, sanspour autânt négliger les vérités fon-damentâles du christianisme. Le récit-qUê

Miller a fait de sa convcrsjon.oans son Apologte, publiée à Bosionen 1845, p. 5, montre qu'il avait trouvéên Jésus"Christ son Sauveur et qu illonoalt son uniquê espoir de vie éter-neIe sur tes mériles et I'intercessiondu Christ. On se préoccupait beaucoupde sanctlfication dans Ies milieux dits

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millérites, et l'un des collaborÂteursde Miller, Charles Fjtch (1805-1844),publia ses vues sur ce sujet à Newark,N. J., en 1839.

C est dans un camp"me€ting métho-diste tenu à Buxton, Maine, en 1840,qu'Ellen Gould White, née Harnton,comprit pour Ia première fois que toutpécheur repentant peut obtenir sonpardon en sajsissant la grâce divinepar la foi. Iest. I, p. 16. Reçue d'abord

dans I'Eglise méthodiste à la suited'un baptéme par imrnersioir, pUisexpulsée avec sa famille en râison deses convictlons relatives aLl prochainretour du Seigqeur, elle n'a ccssetout au long de sa vie, dans de nonr'breux écrits, de proclanter la gratuitédu salut et le devoir des pfédicateursde placer la doctrine de la jusrificâ-tion par la foi au centre de le.rr enseignement.

tion des rapports egrâce et sur la vâli(commandement, lescette époquelà étâi(des controverses intvoyaient accusés deaccusatlon était Icomme le montre celMne E. C. Whtte, S€l, p. 372 I " Le Christoren oes sermonsexigences d€ la loi, I

ôté à la vérité sonconverslon des âmes.

Ce n'est pas à diconcernant la gratuitpas eu sos fidèles (

irn passage de Jame!t1821-1881), tiré d'unview and Herald du 1A

" L'ordre évangéliquede Dieu donne la conet montre commentexposé à la colère di\le conduit au Christ.trouve Ia justiflcation ipâssees, moyennantsâng. r

Dans le même articl€constatait le peu d obadversaires: .Ceux cobservateurs du sabbiCe Jésus, unique souiion, de rejeter son s6Je chercher la justifice font soit pâr igno-réchanceté. '

Dans un article de:lerald du 23 septembCeorge lde Butler {l:.ésident de lâ Conféè qul I'on â reproché-andé, par une excel: éviter de discuter iarstification à la ses

4, OANS T'HISTOIRE DU

MOUVEMENT ADVENTISTE

Avant 1888

. Les dlrlgeants dlr petit gfoupe quilorma Ie noyau de l'Ê9lise adventjstedu 7e jour sortaient du Mouvementmillérite et se considéraient con)meles héritiers Iégitimes de ce Mouve"ment. " S.D.A. Encyclopaedia, 1966,p. 796. C est en 1860 que les adventis-tes donnèrent ce nom à leur Eglise,et ceôt seulement en 1863 que futorganisée lâ Conférence Générale.

Aucuno confession d€ foi n'ayant étévotée, les premi.,'rs advenlistes setrouvaient d'accord pour annoncer lesecond avènement du Christ commeprochain, personnel et visible, prémil-lénial, pour rejeter l'idée d'unê restâu-ration du peuple juif et d'un règnemillénaire terrestre, comme âussi cellede I'immortalité naturelle de I'âme etdes tourments éternels des méchants.D'accord aussi pour distinguer nette-ment enire les lois cérémonielles, abo"

lies à lâ croix, et la loi morale du déca-logue, pefpétuelle, et comme congé-quence la nécessité de revenir à I'ob-servation du quatrième commandement.D'accord enlin pour dire que 1'cÊuvremédiatrice du Christ a dt se contlnoerdans le sanctuaire céleste, sous unepremière phase, jusqu'en 1844, et dojts'y âchever sous sa phase linale unpeu avant le retour glorieux du Christ.La souveraineté dês saintes Ecrlturesétait mâintênue, le baptènre (immer"sion) des adultes et lâ sainte Cène,célébrés. Pas de systèn1e coùlplet dethéologie ; les doctrines de la Trinité,de la préexistence du Fiis et de lanâture du Saini-Esprit, lalssées dansle vague. Les premiers prédicateursqardaient sur ces questions les idéesreçues dans les diverses dénomina-tions auxquelles ils avaient appartenuavant leur adhésion au Mouvementadventiste.

Violemment attaqués par leurs ad-versajres d'autres Egliôes sur la quÊs-

22

tjoJr ^des

rapports entre la loi et lagrace et, sur la vâlidité du quaÛiémecomrnândemenL, les pr.édica ieurs dece e_

-époque-là étaient absorbés paroes .conlroverses jnterminâbles et sevoy€lent accusés de lég6l;s616. ç"11"accusafion étalt pârfois lustjfiée,

î,l1Tl: ti montre certe déclararion dej",'1""r"; 9 Wiife, Se/ecred Messases,;1,:: "j:, , Lc uhrjsr a éré absent deu.èr-_oes sermons prèchés sur lesexlgences do la loi, et ce e lacune a

Ê ::"".,:"]î^-"é]i,é- son erricêcité pour taLUDVerstOn des âmes. ,,

f.. "":;,l,iï ,:'î.:,il'"" rque^_ra vérlré

I f"_":-;; l,rË#;"r,"ïJ1ï',[iJil, i,""1":::_s." de James Sprinser whire- r,ozj_tddtJ, tiré d,Lrn â|ri"t^;,

: îy":i! i";;fdj"'ï,ii,i"",i,i,", 11 j",

;;L h.To^f:,e^v€nsétique est clair. La tojuë ureu. dorne la conviction du pechéer montre comment jo.a^i,ijo^"^"^n,.:,]" "àr"."'ir"ii"" ï:i",i: jiJ' ,u conoujt au Christ c" ^i,rli-1ç t" r"o:r,J'ii"""' Jii [1 ;ri":::;ns;è:s,

moyennant tu roi ""n

"on

^_Dans le même ariicle, James S, Whiteconsfatatl le peu a,oblectiviùie nos

:î:::::ll::r ",ceux qui u""u"Àn, ,",| ;:"ï:::l_urr" du ssbbar de s,étoisner' uË^'resus'

,unique source de justificâ-.rurr,,oe releter son sanq exoiatn

* *""*l;1,. r*i'r'"àiii"Ë,iii"r,9l[nJnlj"j,ij,o"' isnorance, soir par

:^:::.j.:. à taquelte rt ne pourrair par.Ûctper. écrivait: . Dieu veuille qu au.cun dentre nous ne paraisse àu guge-

:T"l_ "y:9 sa jusrice. celte qui vienruc. ta tot, sâtisfait de ses nrn

;f",1r- n"r,, "0"","". Ë,"1?"i.il',jj

:Ë. | Èspnt du Chrisl ; que plutôt nous

p"r,::]-",l" br: paraitre devani tui ,u"cdni,iï1,,""

0", s'obrienr par la foj ên

*^,urialr smlth {1832-1903), qui eut leà la prédicârin" du

::il9.g 9" t, ;r,stirication î'"reaa,ma,s qui plus tard reconnut 1.,,i._::l:.i:*ir "yîir ;";;;; :;j;i:f T"",l;#, Ë#i: liii"f l,o:;,,0*: l: :""':î-

q:,:r:-:"t ptu'"e ieui "Jou.,Ï""'Ï!ùErùur.t_es^mèrites du sâng versé !ar

;;","_":::,] ledempfeur, puisant en rui; .""",:. uc ra lustice. D rÂ^'r^À

? {li,ï', :{a ;, ; ; ; ; :,*;i o i,i "l ! X lf :,

, Joseph Harvey Waqqoner flArn-lq

hm:ff ", j:ï{i,"i;i"iiJ;#;,,ii}i::',":-g: ?ls, "gi"'i"! iffil'r" il

,"{"","':,ili,:$, jËliiltt:,i jilijtice. libre, sans péch;, ;;;"-:""j,"1""'i,a1i11s i31grs enr."lu'i" i",]',"iiiAtonement, 186B, p. 63.

â

1888

,"?j;"0i"r3""!f"*"*î.3'ffi:î ti! ^-r",^vinst-seprième

sessjon annuere,

i':+iiqr,''i" T;,'3:",,J,X'"-*"3]k:l,j ffin::;i,iff : :ïï::"J: ili, il,l:: I'oj-a. reerocre l:à""ii","iJÀ't ;;:":,i",,"fl;iï"Thre, avec s0 deré-l,l!]lïl: llt,une excessrve prudence. ;;;;-^1 ïl'1,rr^ des Etats-unis. Le

i;:x';ï,,iî,f *"*"îJ"-ïil i "Ë 5;',i'':i:"1; tu con?.uT'ià ceno,,r"rrait.eeiu ô""--" u"-o":;,X,;:."1,1rJ;:

teurs du périodique The Signs of theIimes, Ellet Joseph Waggoner (1855-19161 €t Alonzo Trevier Jones (18S0,1923), donnèrent une série d'études surla justification par la fol. Dans unelettre du 1er mai 1895, reproduite dansTestinonies to MinisteÆ, p. 91, EllenG. White devait dire : ( Dans sa grandemiséricorde, le Seigneur envoyâ unprécieux message à son peuple parl'intermédiaire des pasteurs Waggoneret Jones. Ce message avalt pour butde mieux présenter au monde le Sau-veur élevé sur la croix, le sacriflcepour les péchés du monde entier. llprésentait la justification par la foi encelui qui est notre carant; jl invitarrles gens à recevoir la justice duChrist, qui se manifeste par I'obers-sance à tous les commandements deDieu. Beaucoup de personnes avaientperdu Jésus de vue ll iallaiL donc diri-ger leurs regards vers sâ divjne per-sonne, ses mérites, son aniour inlassa-ble pour la famille humâjne. "

Dans Lrne lettre du ier mai 1895,outre celle déjà mentionnée (Letrre51a, 1895), Ellen c. White rappelajtcomment " I'Esprit dû Seigneur avaitagi avec puissance dans I'assemblée,mâlgré I'incrédulité manifestée parquelques-unes des personnes présen-tes,. Parlant à la session de la Confé-rence Générale, tenue à Battle Creeken 1893, au sujet de I'accueil qui avaitété fait en 18BB au message de la justi-tication par lâ foi, A. T. Jones dlsait le7 février i " Je sais que quelques"unsIont accepté ; U'auires I'ont entière-nlent rejeté. D'autres encore ont prisune position intermédiaire. , Gen. Conf.Buil., 1893, p. 185.

La présentation des sujets avait étèsuivie de discussions animées, man-quânt parfois de charité, ce qui faisaitdéclarer à E. G. White, dans une lettre

du 19 novembre 1902: . L'expérience ):.rer I'Bsprlt de dlspute qpénible de lâ Conférence de l\/lnnea, 'ert s'est monifesté, ll Taupolis constitue I'un des chapitres les le ce que I'Evangile est anplus tristes de l'hlstoire des croyânts : 15-18). Soyons optimisteattachés à la vérité présente. , ice son ceuvre et il fait toi

Après 1888

5. DANS t'l.Après la session de lVinneapolis,

Mme White se joignlt à A, T. Jones etE. J. Waggonor pour faire connaître auxéglises le glorieux message. Dautres .F e,,iÊr lFÀeprédicateurs s'unirent à eux pour dis- ,'"".'.' ""'penser cet ensergnemenL oeni et ie ll oâns ses grandes lignes'

message prêchd porta des fruits. "Albert Victor Olson, Ihrough Crls/s to 1. Le problème dû I/lctofy, 1966, p. 59.

Peu à peu les hommes qui, en 1888, aj Dieu n'ost pas l,auteurs'étaient opposés au message de la . Dieu n'a pas créé Iè mâljustification, par crainte de voir amoin- ue le blen, ie qui lui ressldri€ les droits sacrés de la loi divine, est.. vol, S. o. Sd:.quittèrent lâ Dénominatlon ou se repen-tirent et se fallièrent. En 1926. Arthur b) A I'origlne, une harmorGrosvonor Daniells, alors présidênt ;gnait dans I'unlvers.de !a Conférence cénérale, publiâ sonouvrage Christ our Bighteousnesô l2eéd. en 19411, qul exerça une grandeinfluence. Une foule d'auteurs [votrOIson, ouvr. cité, p. 641 ont traité lesujet dans nos périodiques et dans desbrochures. De sor côté, Ë. G. Whit€ apublié une série d'ouvrages bien con-nLrs, dans chacun desquels elle a mls enlumière le plan de la rédemption soustous ses aspects.

Au cours des dernières années, lâquestion a été âgitée à nouveau et adonné lieu à dês controverses regretta-bles. Des accusations ont pris la placedun examen serejn des argLrments;on n a pas toulours su distinguer entreles vérités fondâmentales et des vuesparticulières parfois intéressantes,mais toujours disculables. S il far.rt dé-

. Avânt l'âpparition du maljoie régnâlent dsns I'univ

:eit conforme à la volontitu'., - t rugeate, p. rJti.

cl Lucifer (porte-lumière),.'..'enir Satan [âdversaire).éme parfait, irréprochablel. 15.

. Àvant sa chute, Luciferrî:ère, était un ,,chérubin F

r:.: et sâns tâche., - /d.,

c; Le mal, un mystère.

. Le péché ost ùn intrus I

' i-:xolicable ; sâ présenc€i:b ?. L'excuser, c'est leil r.uvâit être excusé, s'ilis!: d être, il cesserait dir: ' - /d., p. 5Jb.

24

ploror,l'esprit de djspute quj trop sou_venr s est mânifesté, faut se iéiàurr00 c"e,que^l fvangile est annon"é tph .r. -,r-,oJ.

ùoyons optimistes: Dieu di_frge son euvre et ll fait tout concourir

I^.C€

sujet, très vaste, est consldéréci qâns ses grandes lignes.

t:fl l. Le probtème du mal

a) Dteu n'est pas Iauteur du mal....: y'ul.n u pas créé Iê mal.i il n,a lattll.i j""3ili;

oceuQui rui ressembre.-, -

!il"â iï'J'iï,ï::"hsrmonre parfaite

",,Âvânt Isppsrition du mal, lo paix er

'^r!rc^ r_egnalent. dêns I,univers. Tout yrarr conrorme à Ia volonfé du Créa-fûr. " _ ttagédie, p. 536.

-:L-ly",l"l fporteJumlère), avant deËerrr ùaran {âdversaire). étâit lL,_remse pârfait. irréprochable: Ez. 2C :

.:luunt "g chute, Lucifer, le porte-tmière, était un ,,chérubin "."i";:,;,rint et sâns tâche. , _ U.,' p. iii.--'d) Le mal, un mystère.

" Le péché est un intrus mvsréfrÀ,,j. tnexplrcabte ; "; ,;;;;;"; ;;iil;"irduc- L.excuser. c est le défenàre.,, puuvarr etre excusé, s'il avait uncrson d être, il cesseratt d,ctre le pll,c.'-rd.,p.536.

pour le b.ion. Evltons de mêler nos pas_

:lol" â.t9 recherche et à ia détenseuc ta ver[e et restons ouverts et re_

:1p.Irrs.9u moindre rayon de tumjè.-d ou qu il vienne.

5. DANS L'ENSEIGNEMENT ADVENTISTE

*. P-aul,.s est servi de I'expression . rrys-rere d iniquité ".

Z. Lâ révolte de Lucifer

_^âl lntér]euf9 à la créarion de l,hom_me: cen. 2 : 1S_j7

""b). L'orsuetl, cause de la révolte: tz.zo; r/;Ès. 14:13, 14.

^_,' lmperceptiblement, Lucifer se lâts_sa lrercer par des pensées ambitieusls.. rr osa convoiter des homma""" .

n-éfaient dus ;;;rï;r;li;;::ti ;::tnarches et prcphètes, p. j3, 14.

3, Lâ chutè d,Adam

_-a) _tnlogencg de I'homme, à l,onor-ne: tccl. Z:29_

,^.:,19u-, dul: son innocence, avartf,ï^:-une entlère communjon avec sun

,",;;j",, , _ yatrièrchs and prcphets,

^-i-lï"ou: Adam sorrit des matns duureareur, it . tui ressemblait physjque"

menr. mentalement et sptritueiteÂen"i. ,- Êoucauon, p. g.

25

. Sa nature était en harmonie avec lavolonté du Créateur, " * Pattiarches etptoqhètes, p, 24.

b) Mobile du tentateur: l'envie.

. L'envie de Satân fut excitée alorsqu'il regardait la belle demeure prépa-rée pour le couple innocent. " - IieGreat Contrcvetsy, p. 531 .

c) Nature du péché du premier cou-ple.

" Ce fut le manque de confiance enla bonté de Dieu, I'incrédullté à l'égardde sa parole et le rejet de son autoritéqu! firent de nos premiers parents despécheurs. " - Eclucation, p. 20.

d) Essence du péché: l'égoisme.

" Adam Jut créé à l'lmago de Dieu,sans péché, tandis que Seth, de mêmeque Cain, hérita de Ia nature déchue deses parents.... Il ârrive... que les en-fants suivent les traces de Ieurs pa-

rents et participent ainsi à leurspéchés, tant par hérédité que parI'exemple reçu. Les mauvalses tendan-ces, les appétits pervertis, les m@ursrelâchées, aussi bien que les maledieset la dégénérescence physique, setransmettent, comme un legs fâtal, depère en fils, jusqu'à la troislème et àla quatrième génération. " - Patriar-ches et prophèfes, p, 65, 311.

4, La Eromess€ du salut

. Le plan de notre rédemption n'a paq

été conçu après coup, c'est-à-dire aprètla chute d'Adam., - Deslre oî Age\p.22.

I

5. La tragédle du Calvaire

a) Victoire apparente, défaite réellede Satan: Col, 2: 15.

u A la mort du Sauveur, les puissan-ces des ténèbres avâient semblé pré.valoir, et cette victolre leur avalt pro-curé une lole sans borne, lvlais Jésussortit vainqueur du tombeau de Jo-seph. " * Deslte of Ages, p. 165.

* Le Chrlst a prorpar sa mort, que lin exclut pas sa mistle péché peut être plol parfalte peut êtr(tement. , - Jésus-C/

b) La réconciliari(croix:Col,i:20.

. Notre grând Sousa fait I'unique sec.inotre sajut. Ouand ilcroix, une parfâite ex!nement] a été faite p(Peuple., - Slgrs oI l

1899.

. Notre grand SouleE complété I'offrande Ipersonne au momeni I

de la porte. Là, une exété accomplie pour ielPle."-Manuscr't',2

6, La prernière

q) L'effusion de I EsFde I'ascension : Actes i

* L'ascension du Chridisciples qu'ils recevr.tion prontise. lls devaieavAnt d entreprendre llque le Sauveur franchlclel, ll fut intfonisé auration des anges. Ausrmonio termlnée, le Saildlt sur les disciples eldants, et le Christ fut i

la gloire mêlrê qu'il paPère de toute éternitÉrants pacifiques, p. 36.

b) Ainsi étâlt inaugusacerdotal du Cfrrist dercéleste: Dan. 9:24; lB:1,2.

, L',idorâÛie du moi..: esr à r'orisine rn"T,\i o!!?iËi."riJ"'i'ÀJ'i"$*qde tout péché. " - Ministète évangélL

Igqe, p 108 * La première nouvelle du plan de l{e) Effet de la chute: un chângement rédemption,qui .parvinf à Adam étart

de nâture, rentermee oâns lâ sênlence prononceqsur Satân au paradis. ' - Patiarchej

" Leur nature s'ost altérée ot per- et prophètes, p. 48. Cet espolr de fé-vertie Oar le péché. , - Pattiarches et demption par I'avènement du Flls dqprophètes, p, 43. Dieu comme Sauveur €t Boi no s'esq

r] La toi de I'hérédité: Rom.5:ls. ';Tj':Iiij,i:i;"':,;ff'":?:rl"']

Le péché tire son origrne de Sâtar,qul a réussi à faire tomber Adam.Alnsi lâ nature humalne a été corropue à sa source même. Chaque péchcommis éveille les échos du péché olglnel. ' - Review and Herald, 16 avr

26

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- ,. Le Christ a prouvé. par sa vle etpar sa. mort, que Ia jujtice de Djeu

i:"::i":pr: sa^ misérlcorde, mais que]:,

pecrle. peut être pardonné et que laror partatte peut 6tre observée ;arfâl_rement. " _ Jés./s_ChrisI, p, 4OB,

^--bJ La réconcillallon opérée à laurorx:Uol.t:20.

^ " N,ofre grand Souverâln Sâcrlflcateur3^.ll-'t l!lrq!" sacriftce vatabte pourn.o-rre satLrt. O-uând il s'est oftert suitaLru-rÀ, une p€naite expjation (anql. : ato-::1îlr, , éré.taife pour tes pé;hés àu

irï,i," " ....- ëtsns or the rines.28 juin

' Notre grand Souverain Sacrifl.âr,

iiiiiiÏ{Fiîçil:lf ,"lfuÉi:',:xru::"ri,i"3"si*çi,3ri1

Ë15 :":y;",l;| ËÏ ;''ïiilff:,: ;;iru:i i

:iii,*{[,'; ù

^.-,Pâr l'elfusioo de la pehtecôte, le

.c]:1. reveJ:it que te règne du Bédempreur avait

-commencé. Selon sa pro-1""::, ]". SaintEsprit descendait surse-s djsciples pour témoigner qu,il avatrreçu toute autorité sur la terre et dansres creux ej tant que Sacrificateur et}lor. et qu-ii était l,Olnt de son peu-

Pte. i - Jbid.

7. Deux phases du ministèredans le sanctuaire céleste

,^aJ L exjstence dun sânctuaire dansrc crcr : Apoc. l1 : 19.

6. La première pentecôtê

,^a) -L'errusron de r'Êsprit, premier eff et ;ii;l,iïitiT"":#,"#:':J::[,::

oe lascension : Actes z: gà - fhe creat controrLÂl:,'i."0.,+, als.

,,j^L_?::"nrj9n du Chrisr annonçair auxl,^"_",!l!" .qu'it" recevraienr la teneoic-ror_prontise. lls devaient donc aft;ndreavanr o^enlreprendre leur tâche. Lors_eu^c rc èauveur lranchit les portes du-,lL': ', lu, rntronisé su milieu de I.ado_:]ill 9"" anges. Ausstrôr cetre céré_mofle termtnée, le Saint,Esprit desccn_:l-:r. iu: dtsctptes en olfluves abon_lullll ur ru, christ tuf ators gtoafié oera grojre même qu,ll partagealt avec lerErc oe route éternlté. " _ a^.^ratits pacifiques, p. 36.

^-!l 4'i"j érait rneuguré le ministèresac-etdotql du Christ dans te sun"tuâ,re

;: i:;: , """ s,24 i Hob 6 : 1e. 20 ;

^._., A son ascension, Jésus reqâqna le

:l:'l:r.i y plaider en présence"dË Dieul::.T".r,t"-" de son sang en faveur des-c.f::1nrs,

toyt comme I,avajent fait lesprerres_au tabernacle mosalque lorsque,oans te lieu ssint. ils faJsaient ast.,cr_sion -du ,sang des sacrifices en à-veuroes pecheurs. Mais le sano du Sau,veur,,tout_en ltbérant de tu Ëonaum,,u_,,u,r

, re pecneLrr reDentênt, n.aneânftt

p^as

-l,e péché Celui_ci demeure suïlesre_gtslres du sanctuaire iuSqu,à l.erpra-

:lon t,1u]9 " _ patriarches et proptre-

res, p.367.

c) Deuxième phase: Héb. 9:23.

-," De, même.qu'anciennement les Dé-cnes du peLtole étaient placés, par la

Ioi, sur lâ victlme pour le péché' et, par

le sang de cette dernlère, transférés en

imaqe dans le sanctuaire terrestreainsi, dans la nouvelle allianco, Ies

Déchés de ceux qui se repêntent sont

blacés figurâtivêment par la foi sur le

bauveur. et, littéralement' dans le

sanctuaire céleste. Et de même que lesanctuaire terrestre devait être symbo'liquement puritié pâr I'enlèvement despéchés qui I'avâient soulllé' alnsi il iautque le sanctuaire céleste subisse une

purlTication réelle par l'élimination' par

I'effacement des péchés qui y sont ins"

crits. lMais cela n'esl possible que si

les registres du ciel ont été préalable-

ment examinés, pour déterminer quels

sont les mortels qui, Pâr la fol en

Jésus, se sont mis au bénéfice de sonexpiation. La purification du sanctuairecomDorte donc une enquête ludiclaire.Or, cette enquête doit Précéder lavenue du Seigneur, Puisqu'il vlênt,,pour rendre à chacun selon ce qu estson ceuvre". , Apoc 22 | 12- - ltagé'die, p.4s6,457.

8, L'æuvre du Chrisichez lo croyant

a) Le salut offert à tous: Tite 2: 11

" Le plan de Ia rédemPtion est assez

vasts poûr embrâssêr le monde entier' '- Ptophètes et rois, P 290

b) Le salut ne s'obtient Pas Par les

æuvres : Rom. 3 : 20-

" L'ldée d'après laquelle un hommopeut se sauver par ses cÊuvres ss trou_

vait à la base de toutes les religionspaiennes ; cette idée, dont Satan esll'âuteur, s'était mâintenant introduitedans la religion juive. " - Jésu6-Christ,p. 15.

c) Le salut est un don de Ia grâce I

Tite 2 i 11, 12; 3:5.

" La grâce est un âttribut divin. rnani_

festée en faveur d'êtros qul ne ia méri-

tent pa.s.... Dieu se plâît à la répandre

sur nous, non parce que nous en som_

mes dignes, mais Préclsément Pârceque nous sommes indignes. ' - rgayons

de santé, P.213, 214,

. Nous ne Pouvons gagner le salut

- Paraboles, P. 11|,.

dl La grâce est saisie Par la loi :

Eph. 2 : B.

. ll ne sufflt Pas de croire ce qûl

concerne le Christ i nous devons croireen lui. Lâ seule fol qui nous soit prolita-ble est celle qul Ie prond comme Sau-

veur et qui s'approprio ses mérites. "

- Jésus'Chriet, P, 152,

el Lâ grâce est la source de lâ iusti-fication : Fom. 3: 24; EPh. 2 : 5.

' Il doit nous être Précleux de Pen-ser que lâ justice du Christ nous estimputée, non ên vertù d'un méritoquelconque de notre part' n'lais commeun don de Dieu. " - Mitllstère évan'gélique, P. 155.

f) La Justlficatlon est opérée par le

sang du Chrlsti Bom 3:25;5:9..ll ne sulflsait pâs que Iagneau pas'

cal fût immolé; il fallait que son sang

lût aspergé sur les poteaux de la porte'

C'est ainsl que les mérites du Sauveur

sonl imputés âux âmes croyantes " -Patriarches et Pto\hètes, P. 279.

g) La justlficotlon s'obtlent par lâ

foi : Rom.5:1 ; Gal. 2 I 16.

" La foi est la seule condition à renl-plir pour obtenir la lusllflcatlon.' -Messaoes cfioisi s, vol. 1, P. 456.

h) La justificeuvres i Jac.

" S'il est vrêpar la Toi et ncsussi que la f!leg æUvres. ' -

tes, p. 281.

9.t

â) La loi. ur

" C'est un iI'image d'un crend le pécherses défauts., -

b) Un péda-cChrist: câ1. 3 :

" La loi devrnres de péchébesoin d'un Salp. 134.

c) Distincticlet lol morale: -1

. La mort duloi des rites eipâs les obligatBien au contrairFils de Dieu duvlolation en dé!muablê, ' -

pé

p.378.

d) Le légalisn

" Une religionmais conduire I

ll s'agit d'une r

sâns Christ., -

10. Lr

PartlclpâtionlPierrel:23::

28

hl Ls Justiflcaflon prouvée par les@uvres i Jac.2i24.

. S'll est vrâi que lhomme est sauvépar la foi et non par les ceuvres, il I'est€ussl que la fol ne se prouve que parles æuvres. , -

patriarches et prcphè.fes, p. 281.

9. Rôlê de la lol

â) Lâ loi, un mirolr: Jâc. 1 : 23-25.

i C est un mirolr fldèle qul donneIlmâg€ d'un câractère parfait. et qulrend.le pécheur capable de discernerses dêlauts. " - Trcgédie, p. SOB.

b) Un pédagogue pour conduire auChrist:Gâl.3r24_

. La lol devalt convâlncre les h()m-mes de péché et faire naître en eux tebesoh d'un Sauveur. , - ./ésus-Chrisr,p. 134.

c) Distinction entre lol cérémohie eet lol morale: 1 Cor. ?:19.

, .. La morl dU Sauveur, qut mlt tln à larot des rttes ei des ombres, ne modlfiapâs lês obllgatlons de la lol morare.bien au contrâjre : le fait même que leFils de Dleu dur mourir pour expier saviolalloq en démontre le caractère im_t1ry]u., - Palrtarches et prcphètes,p. s78.

dl Le légalisme condamné: cal. 5 : 4... Une religion légaliste ne pourra ja-

mats conduire les âmes arr Chrisl, carrr s âgi.J d'une rellgloo sans amour er6er]s L;hrist. , _ Des/fe ol Ages, p,2gO.

i0. La régénéraÛon

. Le Chiist est venu pour nous rendrepartlcipants de sa nâture djvine,,.. lln y â poiht de sâlut pour qui n'â qu'unereligion légâllste, une simple forme oepiélé. Lâ vie chrétienne n'est pas sim-plêment une modificâtion ou une amé-liorâtion de la vie ancienne ; c'est unetrânsformation de nature. ll dolt y avorrune mort à soi-mêmè et au péché, etune vie entièremenT nouvelle., _ Jé-sus-Crrlst, p. 59,84.

It, La sanctlficafion

a) Elle suit la justjfication, sans secontondre âvec elle : Rom. 6: 1_14.

. _ " La JusTtce qui nous justifie est impu_lee: certe qui nous sânctifie nous estcomnuniquée. " * Messages à la pu-Desse,.p. 29. En d'âulres termes: parla Justlficâtion nous sommês déclâresjustes ; par la sanctificaflon nous som-mes rendus justes.

" La justificâtion consiste à satrverune âme de la perdition, pour qu,ellepuisse oblenir la sanctification et parelle la vie céleste. La justification, c.estla conscience purgée des @uvres mor_tes et misê en étât de recevoir le bren_1âlt de la sânctificâtion,, _ Manusct.il113, 1S02, cité dans S.D.l. Bible Com-mentary, vol. 1, p. g0B.

_ _b) Nature de la sencti{icâtion :r Ines.4:3.

. " Les disciples du Christ doiventdo'lc.devenir semblables à lul. c'est_à_orre lormer pâr lâ grâcê de Dieu descaractères conformes aux principes desa sainte loi. Telle est la sancflficationselon les Ecritures., _ .lragédie,p.510.

, ParticlpaTlon à la nature dlvine: cJ La sanctification doit être totate :I Pierre 1:22:2pieîe1:4. 1 Thes. S:23.

. La sanctificatlon telle qu'elle appa-raît dans les Ecritures embrasse l'êtretout entier: l'esprit, l'âme et le corps. "- /d., p.514.

d) CEuvre de Dieu (1 Thes.5:24) parl'âction du Saint-Esprit (1 Pierre 1 | 2),par le sang du Christ (Héb. 13:,12), parla Parole (Jean l7-j 't7). j

" Le sabbat, qui fut donné à I'origrnepour rappeler à l'homme que Dieu estle Créateur, lui rappelle aussi qu'il estcelui qui le sanctifje. , * Tém., vol.3,p. 16.

..La sanctification ,.. n'est possiblo... que par la puissance de l'Esprit deDieu habitant dans le ceur., - fra"gédie, p. 510.

" En tant que collaborateurs du Fé-dempteur, prions pour obtenir de sonEsprlt la sanctification., - fesf., vol. B,p.80.

Dans fest., vol.6, p.239, il est ques-rion de . ceux qL,i ont été sanctifiéspar le précieux sang du Christ ".

" La sanctiflcation selon la Bible ...ne consjste pas simplement en unecÊuvre extérleure, en une parade. Elleest reçue dans le cceur par le moyende la vérité et mise en pratique danslavie."*Iém., vol. 1, p. 128.

e) La sanctification s'obtient par lafoi r Rom. 1i17,

. La sanctification ... n'est possibleque par la foi en Jésus-Christ. " - Ira-Eteoie, p. btu.

f) Une ceuvre graduelle : Héh.12 | 14.

" Les Ecritures montrent clâirementque I'ceuvre de Ia sanctification n'estpas I'ceuvre d'un moment, d'une heureou d'un jour, mais de touie une vie. -

- Conquérants pacifiques, p. 500,

g) Une ceuvre qui doit s'acheveravant le fetour du Christ i 2 Thes. 2 :

13; Héb. 12 t14;2 Cor.7:1.

. Nous croyons sans le molndredoute que le Christ vient bienrôr. ...Ouand il vjendra, ce ne sera pas pournous purltjer de nos péchés, pour enle-ver nos défauts de caractère, pour soi-gner nos Infirmités morales. Si ces cho-s€s doivent se faire pour nous, cerre@uvre sera accomplio avant ce no-ment-là, Quand le Seigneur vjendra,ceux qu il trouvera salnts demeureronttels. Ceux qui auront préservé leurscofps et leurs esprits dans la sainteté... repevront I'immortallté. , - Iest.,vol.2, p.355.

h) La perfection chfétienne, un jdéal,un commandement, une promesse:Mat. 5 :48; 1 Pierre 5 I 10.

" L'idéal que Dieu propose à ses en,fants est élevé au-dessus de toute pen-sée humaine. ..- Cet ordre IMat. 5:49]renferme aussl une promesse. ... L'idéaldu caractère chrétien, c'est la resserrr-blanco avec le Christ. De même que leFils de I'homme a été parfait dan€ savie, ainsi ses disclples doivent être par-Taits dans la leur., - Desirc ol Ages,p. 311.

. Le Seigneur désire que nous par"venions à la perfectlon qu'il nous arendus capables d'attelndre par leChrist, ' - Êayons de santd, p. 296.

" Grâce au sacrifice du Christ, lesêtres hunrajns peuvent atteindre l'idéalélevé qul leur est proposé, et entendrepour Jinir les paroles : Vous êtes ac-complis en lui (Col.2 i'10, vers. Dârby),n'ayan! pas votre justlce propre, ma scelle qui vous a été acquise. Votreimperfection n'est plus visible ; carvous êtes revêtus de la robe de laperlection du Christ. " - ManLtsaùt

125, 1902, cité dânnlentary, vol.7, p. (

'12, L'expéril

A. Pendant que i

le lieu très saint.

a] Bepentance :

. En vue de ce j(ious, Dieu, pâr sepeuple dans les tevants à sortir de s€et à rechercher saI'humiliation. ' - i

" Le temps n'estque âme sera misemoment-là, l'or seridans I'Eglise. Lâ vÉ

tinguera clairemendu clinquant. PIusnous aurons admidans I'obscurité. ' -

b) Purification :7i14.

" Ceux qui vivrorcessera dans le sattercesslon du Seigrter sans l\y'édiateuiDieu. Leurs robes C

lées, et leur caraclsouillure par le sâlPendânt que le jug€Ie ciel et que les .

repentants s'eI_facellestes, une @uvre çaation, de ruptureÊ âccomplir sur la t:'ê de Dieu, ' - f

.l Effuslon de I'E1 . .2.

. i ce momeni-li-. ::lève ... ,,ia pl

125, 1902, cité dâns S.D.A. Bîble Com-mentary, vol.7, p. 907 .

12. L'expérience du reste

A. Pendant que le Christ officie dansle lieu très sâint.

al Bepentance I Joël 2: 15-lZ.

. En vue de ce Jour, redoutabte entretous,. Dieu, par sa parole, adjure sonpeupie dans les termes les plus émou-vants à sorLir de sa léthargie spiritue eet à rechercher sa face par la prlère etIhumlliâtlon. " - frcgédie, p. 335.

" Le temps n'est pas élotgné oit châ_que Éime sera mise à l'épreuve. ... A cemornent-là, I'or sera séparé des scoriesdans IEglise. La véritable piété se dis_tjnguera clajrement de I'apparence erdu clinquant. Plus d'une étoile dontnous aurons admlré l'éclat s'éteindradans I'obscurité. ,

- Iest. vol. 5, p. 81.

b) Purification: Mal. 3: 1-4; Apoc.7 114.

" Ceux.qui vivront sur la terre quandcessera dans le sanctuâire céleste I'in_tercession du Seigneur devront subsis_ter sans lvlédiateur en la présence deDieu, Leurs robes devront être immacu_lées, et leur caractère purifié de touresou;llure pâr le sang de I'aspersion....Pendant que Ie jugemênt s'instruit dansle clel et que les fautes des croyantsrepentânts s efiacent des registres cé-resres, une ceuvre particulière de purifi-caïon, de rupture âvec le péché, doits âccompllr sur la terre au sein du Deu-Ple de Dieu. " - Trcgédie, p. 461.

c) Eflusion de l'Esprlt et réveil : Joël

. A ce moment-là. alors que l,ceuvres'achève ...,,1a piuie de I'arrière_sai_

son". le,,temps de rafraîchissement",viendra de.la part du Seigneur. pourdonner de ta puissance à la,,voix for_te" du troisième ange et préparer lessaints à tenir ferme lorsque les sept[eaux seront versés. , _ Pfemielsécrits, p. 85, 86.

. . Avant que les jugements de Dieulondent sur la terre. il y aurâ au seinoe soû peupte ùn réve'l de la piété pri_mitive tel qu'on n,en a pas vu depujsles jours des apôLres. " _ Trcgédie,p.504.

d) Proclamation du dernier messa_ge: Apoc- 18: 1-4.

" Ce passage de I'Ecriture nous st_gnale un temps où la proclâmation dela chute de Babylone, décrite par lesecond ânge ... sera réitérée. .,. Lâquestion du Jour du repos... sera tagrande pierre de touche de Ia fidélité.Lorsque les hommes seront soumis acette épreûve finâle, une ligne de dé-marcation claire et précise sera éta,blie entre ceux qui servent Dieu etceux qut ne te servent pas., _ /d,,p.657.

_-e) La persécution : Apoc, 12 | 17 i13; 15-17.

. Un décret lancé contre les observa_teurs du sabbat du quatrième comman-dement lea déclarera pâssibles deschâtiments les plus sévères et don_nera au public, à partir d'une certatnedate, I'autorisation de les me re amort. l - /0f., p. 668.

f) Le sceau de Dieu : Apoc. 7: 1_4,

. . Ouand Jésus guittera le sanctuaire,les saints continueront à être saints,car tous leurs péchés auronf étd effacéset ils auront reçu le sceau du Djeu vt_vanl.. * Prcmîets écriis, p. 49.

B. Pendant le temps de détresse.al La grande tr;bulation : Dan. 12 i 1 ;

Apoc. 7: 14; Jér. 30: S-7.

" Le temps de détresse commenc€raqùand le Seigneur Jésus aura acheveson ceuvre de Médiateur entre I'hommeet Dieu. A ce moment-là, le sort detout être l'tumain sera lixé, et le sangexpiatoire cessera de pur;fler les pé.chés.... Le Saint-Esprit cessera d'exer-cer son actlon modératrlce sur laterre. o

- Pattiatches et prophètes,p. 197.

* Ceux qui n'exercent que peu de foimainlenant courent le grand danger desuccornber à la puissanc€ des séduc"tions sataniques. Et si même ils sup-portent lépreuve, leur angoisse serad autant plus profonde au jour de lacrise qu ils au.ont été moins habituésà mettre leur confiance en Dieu. Lesleçoos de foi qu'ils auront néOligéesdans les temps ordinaires, ils devronries apprendre soûs la rude pressjon dudêcouragernent. " - fragédje, p. bl4.

.ll faLlr que ce peuple de Dteu boivela coupe du Seigneur et soit bapiise deson baptême.... En s'efforçant d'atten-dre avec confiance I'interyention duSeigneur, il s'exercera à la loi, à I'es-pérance et à la persévérance qu'il auratrop peu pratiquées au cours de sa vlereligieuse., - /d., p.684,

" L'amour de Dieu pour ses enfants,aux jours de leur plus rude épreuve,sera aussi puissant et aussi tendreque dans leurs jours Ies plus ensolert-lés ; mais il t€ut qu'ils pâssent au creu-set, que leur mondanité se consume etqu'ils réfléchissent parfâitêment !'ima-ge du Sauveur. " - ld., p.674.

b) La profection divine: Apoc. 3:10.

( Tândis que Satan s'efforce de con-sommer leur ruine, Dieu leur envoreses anges pour les consoler et les

protéger à I'heuro du danger. " * /d.,p.673.

c) La délivrance finale : Apoc. 17: 14,

. Glorieuse sera la délivrance deceux qui auront patiemment attendu savenue, et dont le nom est écrit dans lslivre de vie ! ' - /d.. p. 688.

13, La parousie

a) L'achèvement du salut: Héb. 9:28.

. * Comme, dans los rltes symbollques,le souverain sacrificateur sortait dusanctuaire pour bénlr la congrégat'onaprès avoir fait I'expjation pour lsraê1,de même, au terme de son sacerdoce,Jésus,,apparâîtra sans péché une se-conde fois à ceux qui l'attendent pourleur salut" et leur donnera la vie éter-nelle."-/d.,p.528.

b) La fln du péché: N4al. 3 i 19.

" Le sacriTicateur, en élimlnant lespéchés du sanctuaire, les confessaitsur la têto du bouc émlssalre; Jésusplacera, pareillemont, tous ces péchéssur la tête de Satan, qui en est l'au-teur et Iinstigatsur. ... Satan, chargéde tous les péchés dan6 lesquels il afait tomber le peuple de Dieu, seracondamné à errer sur une terre désoléeet privée de ses habitants. ll porteraenlin la peinê intégrâle du péché dansle lac de feu, oir Il sera consumé avecles perdus. " - /d., p. 528,

" Je pardonnerâl leur inlquité, et jene me souviendrai plus de leur péché.,Jér. 3l : 34.

" Le!rs péchés auront été effacés porle sang €xpiatoire de Jésus"Christ, etleurs fautes auront disparu de leur sou"venir. ' - Patriarches et prophètes,p. l98.

lmp. S.D.T.,77190 DÂmmarle les Lys, France - jg7s