Vulnérabilité et Résilience...Vulnérabilité et Résilience . Vulnérabilité et Résilience...

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Elisabeth DUBUISSON Centre Hospitalier Spécialisé Ste Marie

Unité de Soins Saint-Pierre & SMPR Maison d’Arrêt de Nice

Vulnérabilité et Résilience

Vulnérabilité et Résilience

Friedrich Nietzsche: « Ce qui ne me fait pas mourir, me rend plus fort ».

Attachement

• La seconde guerre mondiale: théorisation autour des conséquences des séparations précoces sur le lien mère-enfant.

• René Spitz, (1887-1974) parle pour la première fois de symptômes dépressifs du nourrisson. Hospitalisme.

• H.F.Harlow, éthologue : la recherche de contact et ,donc du réconfort que celui ci provoque, est plus importante que la recherche de nourriture. Agrippement chez les primates.

Attachement

• J. Bolwby, (1907-1990): thématiques de séparation , perte et deuil. Mécanismes de formation et de développement des relations d'attachement.

• Selon J.Bolwby l'attachement est le produit de comportements qui ont pour objet la recherche et le maintien de la proximité d'une personne spécifique.

• C'est un besoin social et inné d'entrer en relation avec autrui.

Attachement

• Le lien réussi entre la mère et l’enfant permet à ce dernier de construire un sentiment de confiance en soi et de sécurité, agissant comme une protection pour affronter les séparations et les épreuves ultérieures de sa vie.

• J.Bowlby écrivait « La figure d’attachement est l’assise inébranlable

sur laquelle se construit une personnalité stable et sûre d’elle-même. »

• « Quel que soit l’apport des prédispositions génétiques et des

traumatismes physiques dans les variations de la personnalité, la responsabilité du contexte familial est importante ».

Attachement

• La fonction d'attachement sert à la fois pour la protection et pour l'exploration.

• En effet, ce n'est que lorsqu'un enfant se sentira sécurisé qu' il pourra s’éloigner de manière paisible de sa « mère » afin d' explorer le monde qui l' entoure. En ce sens, l'attachement favorise le processus d'autonomie et non de dépendance.

Attachement

• La figure d'attachement, le plus souvent la mère, constitue une base de sécurité pour son enfant.

• Les comportements instinctifs du nourrisson (s'agripper, sucer, s'accrocher, pleurer, sourire) sont mis à profit pour constituer l'attachement.

• Un attachement réussi assure une base affective sécurisante qui permettra à l'enfant de se libérer des émotions, des affects, de constituer un langage et développer de divers aspects de son fonctionnement cognitif et psycho-affectif.

• Sentiment continu d’exister.

Attachement

4 types d’attachement

• Sécurisant: l’enfant est en confiance quant à la disponibilité

de la figure d’attachement .

• Esquivé : l’enfant sollicite peu la figure d’attachement .

• Ambivalent: l’enfant ressent un attachement très prononcé et

anxiogène (réponses variables de la figure d’attachement).

• Confus: crise lors de l’absence de la figure d’attachement ,

mais peu d’échange en sa présence.

Attachement

• Le versant parental de l'attachement se nomme « caregiving ».

• Caregiving : la capacité à donner les soins, à s'occuper d'un sujet plus jeune que soi ,tant au niveau physique qu'affectif.

Apport de D. Winnicott.

D. Winnicott (1896-1971).

3 fonctions maternelles indispensables au développement de l' enfant: le concept de Mère suffisamment bonne.

Holding: contenir psychiquement. Fonction de pare-exitation: faim, soif, douleur, froid, besoin d’être langé.

Object-présenting: la « mère », en étant là, au bon moment, permet au bébé de lui attribuer une existence réelle et éprouver une illusion de pouvoir créer un objet. Maintien de l’espace de toute puissance.

Handling:hand. Tenir, porter physiquement. (Re)dessine les contours du corps, permet au bébé de s’approprier son corps.

Attachement

• Toutes les figures d'attachement ne sont pas potentiellement contenantes.

• Pour être contenant un individu doit être présent régulièrement et apporter différents soins à l'enfant.

• Cette capacité va dépendre des croyances intellectuelles, de l'histoire de vie du parent (son expérience en tant qu'enfant), de la qualité de l’environnement (qualité des liens au sein du couple, situation matérielle, stress, état émotionnel dans lequel se trouve le parent).

Attachement

La capacité de rêverie maternelle

Wilfried Bion (1897-1979)

• Capacité de contenance et de transformation du psychisme de la

« mère » qui doit pouvoir rêver c' est à dire métaboliser et transformer les premières productions psychiques de son bébé afin de les rendre utilisables par lui.

• La « mère » prête en quelque sorte au bébé « son appareil à penser » : celui qui permet au bébé de constituer ses premières pensées impensables par lui tout seul.

• La qualité de la capacité de rêverie maternelle impactera le développement psychique du bébé.

Attachement

• René Diatkine (1918-1997): le premier temps des traumatismes précoces ne serait pas lié à un excès d'excitation mais plutôt à une insuffisance première de cette capacité de rêverie maternelle, laissant ensuite le bébé désarmé face aux événements ultérieurs susceptibles de venir jouer pour lui comme des temps seconds de la dynamique traumatique.

• Satisfaction des besoins de bases + adéquation des réponses de la mère.

• La constitution précoce d'attachement sécurisant et contenant favoriserait des capacités de résilience accrue.

• Reserve affective durant l’enfance , mais aussi et surtout la capacité d’établir des relations futures.

Vulnérabilité

• Pour Sigmund Freud, le développement du Moi consiste à s’éloigner du narcissisme primaire. • Cependant , le Moi “aspire intensément” à le retrouver, afin de regagner

l’amour (plein et entier) et la perfection narcissique . • L’être humain, porteur du manque, cherche à le combler.

• Combler l’écart entre nos désirs et les limites de la réalité.

Vulnérabilité

• La tentation est grande de vouloir combler ce manque , qui est non seulement un mal inévitable, mais également le lieu même de la vie.

• Ce manque se manifeste sous plusieurs formes: limites physiques, sociales, psychiques, spirituelles…

• Il inscrit la finitude de l’être humain.

• Le ressenti de cette division dans le profondeur de l’être est universel.

Vulnérabilité

• Traumatisme psychique de la naissance qui conduit à la vulnérabilité fondamentale de l'être humain.

• L'actualisation de notre être passe par la présence de l'autre: dans le passé, le présent et le futur.

• L'autre qui reste foncièrement différent malgré notre désir archaïque de fusion et d' en faire un même que nous.

Attachement

Boris Cyrulnik

« Le paradoxe de la condition humaine , c’est qu’on ne peut devenir soi-même que sous l’influence des autres ».

Résilience: définitions

• Concept transdisciplinaire • En physique des matériaux (métallurgie): la résilience

concerne l’évaluation de la résistance des matériaux à des chocs élevés et leur capacité d’absorber l’énergie cinétique sans se rompre.

• En informatique: la résilience est la capacité d’un système à continuer à fonctionner en dépit d’anomalies liées aux défauts de ses éléments constitutifs.

Résilience

• Les travaux sur la résilience ont débuté depuis une trentaine d’années.

• Dans les pays anglo-saxons: John Bowlby, Michael Rutter, Robert Haggerty, Lonnie Sherrod, Norman Garmezy.

• En France: Boris Cyrulnik, Michel Manciaux, Stanislas Tomkiewicz , Michel Lemay, Stéphane Vanistendael.

Résilience

Résilience: «Capacité d’une personne ou d’un groupe à se développer bien, à continuer à se projeter dans l’avenir en dépit d’ «événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes sévères». B. Cyrulnik , 2001

Résilience: définitions

• Un développement normal dans des conditions difficiles. • Une adaptation exceptionnelle malgré l’exposition à des facteurs de stress significatifs.

« La capacité à réussir, à vivre, à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative » (Vanistendael et Lecomte, 2000).

Résilience: définitions

Résilience : 2 diménsions.

La résistance à la destruction, capacité à protéger son

intégrité sous de fortes pressions.

La capacité à se construire/ se reconstruire , de créer une vie digne d’être vécue malgré des circonstances adverses.

Résilience: modèle de Manciaux

• La résilience est conçue comme un processus multifactoriel impliquant des facteurs protecteurs / des facteurs de risques qui, dans un contexte donné, produisent une interaction singulière.

• Comparaison des modèles de J. Anthony (Jacques May) et modèle de M. Manciaux.

Résilience: processus multifactoriel

La résilience est un processus multifactoriel issu de l’interaction entre l’individu et son environnement, comprenant: • des variables internes au sujet (structure psychique, personnalité,

mécanismes défensifs…) • des variables externes (caractéristiques de l’environnement socio-

affectif : ressources familiales et sociales). Il en résulte des formes de résiliences spécifiques provenant d’un processus dynamique et évolutif qui est propre à chaque sujet. L’interaction entre les facteurs de risque et les facteurs de protection pourra conduire ou pas vers le processus de résilience.

Événement traumatogène ou traumatique : quelle différence?

• Événement Traumatogène : contexte ou des circonstances

pouvant potentiellement conduire au traumatisme. • Evènement Traumatique ou Traumatisme : l’effet psychique

résultant de la rencontre avec l'événement traumatogène , lorsque l’énergie mobilisée pour s’adapter à ce dernier dépasse les capacités d’élaboration du sujet. On évoque , alors, l' effraction psychique.

• L’intensité émotionnelle d’un contexte traumatogène

dépend de la perception du sujet et de ses capacités défensives.

Traumatisme

• C’est, donc, bien la subjectivité de la réaction d' un individu et non les aspects objectifs qui peuvent rendre compte du caractère traumatique d’une situation donnée. La rencontre avec un événement passe par le filtre des modalités défensives des sujets qui articulent les ressources internes des sujets et les ressources de leur environnement relationnel et socio-affectif.

• Traumatisme: rencontre d' un évènement avec un sujet à un moment donné de sa vie.

Traumatisme: réactions et mécanismes de défense

Face a l’événement traumatique : de diverses réactions apparaissent. Mécanisme de défense: « La notion de mécanisme de défense englobe tous les moyens utilisés par le Moi pour maîtriser, contrôler, canaliser les dangers internes et externes ». Alain Braconnier (1998)

Mécanismes de défense

Mécanisme de défense: « Un ensemble des opérations, dont la finalité est réduire, supprimer toute modification susceptible de mettre en danger l’intégrité et la constance de l’individu biopsychologique. » J. Laplanche et J.-B. Pontalis. • Mécanismes de défense : nature inconsciente et involontaire. • Mécanismes de défense : niveau comportemental.

Mécanismes de défense

Déni: mode de protection dans lequel le sujet refuse d’entrevoir la réalité. Déni total, déni partiel. Clivage: mécanisme qui conduit à l’existence chez un même sujet de deux attitudes psychiques différentes, opposées et indépendantes l’une de l’autre, maintenues simultanément sans lien entre elles. Clivage du Moi, Clivage de l’objet. Passage à l’acte: une libération provisoire du conflit qui , trop lourd à porter, ne peut plus être mentalisé. L’acte libère l’angoisse , liée au conflit.

Mécanismes de défense

Projection: une opération par laquelle le sujet rejette dans le dehors et localise dans l’autre une pulsion qu’ il ne peut pas accepter pour sa personne , ce qui lui permet de la méconnaître en lui-même.

Rationalisation: justification consciente et rationnelle, mais parfois erronée, d’une conduite inspirée par des motivations inconscientes.

Mécanismes de défense

Repli sur soi (retrait apathique) : mécanisme combinant un désinvestissement du monde et une réduction égocentrique des intérêts et des affects. Restriction des activités extérieures et indifférence affective. Idéalisation: tendance à ignorer les défauts de l’objet et à exagérer ses caractéristiques positives. Revêtir d’un caractère idéal un objet ou une situation .

Mécanismes de défense

Régression: retour à un état psychoaffectif antérieur. Altruisme: dévouement à autrui qui permet d’échapper au conflit. Conversion (somatisation): transposition d’une excitation psychique en symptôme somatique. Déplacement d’un affect douloureux sur une partie du corps.

Mécanismes de défense

Isolation: mécanisme qui consiste à isoler une pensée ou un comportement de telle sorte que l’expérience vécue se trouve dépouillée de ses affects ou de ses associations.

Anticipation: : réponse aux conflits émotionnels et aux facteurs de stress internes ou externes en éprouvant les réactions émotionnelles par avance ou en anticipant les conséquences d’ un possible évitement futur et en envisageant les réponses ou solutions alternatives réalistes .

Déplacement : transfert d’ affect d’un objet vers un autre objet substitutif ( moins menaçant ). Phobie

Mécanismes de défense

Sublimation: mouvement d’élévation et de déplacement de la finalité (changement du but et de l’objet pulsionnel). Pulsions agressives et sexuelles sont dirigées vers des activités socialement valorisées ( art, créativité). Refoulement: mise à l’écart de représentations gênantes pour le psychisme et de l’excitation qu’elles véhiculent. Humour: permet une sublimation des pulsions. Mise à l’écart et transformation des affects douloureux sans recourir au refoulement.

Mécanismes de défenses : niveau comportemental.

Stratégie d’adaptation consciente et réfléchie.

Coping

Concept inventé par R.Lazarus ,M. Folkman et S.Launier 1984

« To cop with »: faire face à

COPING

COPING

Coping : l’ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser , réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources de l’individu ".

Stratégie d’adaptation du sujet aux changements potentiellement stressants.

COPING

Stratégies permettant d’améliorer les capacités du coping, centrés sur :

- Le problème (analyser, planifier les tâches et le temps, développer ses compétences).

- L’émotion.

- Le soutien social .

COPING

4 stratégies possibles pour réagir face au stress:

• Evitement.

• Acharnement.

• Résignation.

• Lâcher-prise ou changement de mode d’action.

Trauma: réactions et mécanismes de défense

Face à un traumatisme, un sujet peut présenter une multitude de réactions diverses et opposées: • la régression dans la maladie • l’agitation, l’activisme • fuite dans l’imaginaire, dans l’écriture ou l’art • repli sur soi • dépression Face à un évènement traumatique il n’existe pas d’unique réaction possible et valable pour tous. L’important est que chaque sujet puisse se sentir acteur de sa propre réalité.

Résilience: mécanisme Le mécanisme de la résilience: deux phases .

1. Confrontation à l’évènement traumatogène et résistance à la désorganisation psychique

Recours à des mécanismes défensifs dits massifs pour se protéger de l’effraction psychique(déni, projection

imaginaire, répression des affects, passage à l’acte, comportement

passif/agressif…).

2. Intégration du choc et réparation

Les mécanismes de défense dit massifs sont remplacés par des

ressources défensives plus souples et plus adaptées à long terme

(créativité, humour, intellectualisation, sublimation).

Résilience: mécanisme

La mise en place de la résilience implique les processus de mentalisation et d'élaboration , qui font appel aux représentations psychiques et à la symbolisation des affects. • La mentalisation permet de convertir des éprouvés internes

en pensées. • Le travail d’ élaboration permet la mise en sens du vécu

traumatique . Ce travail, un véritable processus créatif, peut prendre quelques mois, voire des années, selon les individus.

Des défenses spécifiques dites “résilientes”?

• Il n' existe pas de défenses spécifiques des sujets dits

résilientes, car la totalité du registre défensif peut être mis à contribution dans le processus de résilience.

• Cependant, on peut repérer des mécanismes défensifs qui semblent favoriser le processus résilient ,tels que : le recours à l’imaginaire, l’humour, l’intellectualisation, la sublimation, le clivage, le déni.

• La nature du mécanisme de défense importe moins que la façon de l’utiliser.

Résilience: un processus pour tous?

• Un potentiel présent chez tout un chacun. • Michel Lemay (1999) : « un formidable réservoir de

santé dont disposerait chaque individu ». • En revanche, la résilience peut se développer

différemment suivant les individus ( structuration psychique, cycle de vie).

Résilience: est-elle acquise pour toujours?

• La résilience est un processus dynamique et évolutif et qui n’est pas forcément pérenne, ni persistant à toutes les épreuves de la vie (évolution ou régression). • Des récentes théories insistent sur la flexibilité dans les modalités d’ajustement, la souplesse adaptative et défensive, voire la créativité dans les processus de protection.

Résilience: un processus pour tous?

Les mécanismes de la résilience peuvent être:

• activés spontanément par un sujet.

• être stimulés par des procédures d’aide ou d’accompagnement (thérapeutique, soignant, éducatif…)

Les facteurs favorisant le processus de résilience.

• Le débriefing.

• Les groupes de soutien ou de parole .

• Les psychothérapies.

• L’art-thérapie ou la pratique d’une activité artistique.

• Les approches complémentaires de soin : la sophrologie, la visualisation créatrice, la méditation, l’hypnose…

Parfois on peut favoriser le processus de résilience avant l'exposition à l’événement traumatogène. .

Variabilité des formes de résilience

Les formes de la résilience peuvent être diverses:

• Créativité.

• Certaines formes de délinquance chez les enfants des rues.

• Fonctionnement marginal.

Facteurs de la résilience: résumé

Boris Cyrulnik (1999) évoque 3 principaux facteurs intervenant dans la résilience :

• L’acquisition de ressources internes qui se développent dès les 1ers

mois de la vie (attachement).

• Le type d’agression, de blessure, de manque, et surtout la signification de ces souffrances dans le contexte de vie de chacun.

• Les rencontres, les possibilités de parole et d’action, la qualité de l’environnement relationnel.

Conclusion

La fable des « casseurs de cailloux », citée par Boris Cyrulnik (2004).

Conclusion La fable des « casseurs de cailloux », citée par Boris Cyrulnik (2004).

• En se rendant à Chartres, un voyageur voit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillet. Son visage exprime le malheur et ses gestes la rage.

• Le voyageur demande : « Monsieur que faites-vous ? »

– « Vous voyez bien, lui répond l’homme, je n’ai trouvé que ce métier stupide et douloureux ».

• Un peu plus loin, le voyageur aperçoit un autre homme qui lui aussi casse des cailloux, mais son visage est calme et ses gestes harmonieux.

– « Que faites-vous Monsieur ? », lui demande le voyageur.

– « Et bien je gagne ma vie grâce à ce métier fatigant, mais qui a l’avantage d’être en plein air », lui répond-il.

• Plus loin un troisième casseur de cailloux irradie de bonheur. Il sourit en abattant la masse et regarde avec plaisir les éclats de pierre. « Que faites-vous ? » lui demande le voyageur.

– « Moi, répond cet homme, je bâtis une cathédrale ! ».

Bibliographie

• Dictionnaire de la psychanalyse.

R. Chemama et B. Vandermersch.

• Dictionnaire fondamental de la psychologie.

• B.Cyrulnik « Les nourritures affectives ».

• D. Winnicott « L’enfant et sa famille ».

• D. Winnicott « Jeu et la Réalité ».

• D. Winnicott « Les objets transitionnels ».