Post on 01-Dec-2018
Vaccination en population générale
en particulier de l’adulteJ Gaillat Annecy
DU Grenoble 2017
Liens d’intérêt
• Conseiller scientifique en vaccinologie MSD, Sanofi Pasteur, GSK, Pfizer
DU Grenoble 2017
Maladies à prévention vaccinale (MPV) USA
• 200 enfants meurent chaque année d’une MPV1, 70 000 adultes meurent chaque année d’une MPV
• Chaque année2
• Infection invasive à pneumocoque 40 000 casand 4 000 décès
• Grippe : 3 000 to 49 000 décès
• Coqueluche cas rapportés: 9 000
• Zona: 1 000 0000 cas
1 Poland Vaccine 2009;27:3240–4.2 Wu et al AM J Prev Med 2016 http://dx.doi.org/10.1016/j.amepre.2016.04.014
DU Grenoble 2017
Les raisons de vacciner les adultes:
• Ils n’ont peut être pas été vaccinés dans
l’enfance
• Mise à disposition de nouveaux vaccins
• Baisse de l’immunité
• Les plus âgés et ceux qui ont des maladies
chroniques peuvent être plus à risque de faire
des maladies qu’on peut prévenir par la
vaccination
Source:Courtoise P Bonanni Florence Italie DU Grenoble 2017
Âge seul, paramètre souvent négligé
Prévalence des maladies en fonction de l’âge (i.e.
influenza, pneumococcal diseases, zona pour les
sujets âgés)
Comorbidité indépendante de l’âge immunodéficience
Situations particulières: grossesse, vie en institution
personnes âgées
Risques liés à la profession (professionnels de santé)
ou au tourisme
L’approche vaccinale chez l’adulte n’est pas sur un schéma universel mais est plutôt orientée vers les populations vulnérables selon différents critères
DU Grenoble 2017
Considérations générales
• Les adultes parents pauvres de la vaccination• Des taux bas voire misérables/enfants• Alors que c’est une population qui
• Augmente,• a la particularité de moins bien répondre aux stimulations vaccinales en particulier chez
les sujets âgés• représente aujourd’hui l’essentiel des maladies à prévention vaccinale
• Pourquoi?• Contexte « d’hésitation vaccinale » généralisée• Méconnaissance du risque de la maladie, facteurs sociaux, surestimation de soi ou
désintérêt pour sa propre santé• Surestimation et méconnaissance des risques liés à la vaccination• Une politique vaccinale défaillante
DU Grenoble 2017
Couverture vaccinale des adolescents en France 2102
Evolution de la couverture vaccinale (schéma complet) chez les adolescents de
14-16 ans dans l’étude Vaccinoscopie® entre 2009 et 2012
Gaudelus.J et al : Médecine et maladies infectieuses 43 (2013) 49–51 : Vaccination des ados : mission impossible ?DU Grenoble 2017
DU Grenoble 2017
31/33 pays industrialisés enquêtés12/31 avaient un programme completDe 1 à 15 vaccins recommandés, médiane = 10
Enquête de 2010
DU Grenoble 2017
Modalités de financement des vaccins
Taux de couverture du vaccin grippe
WU et al Int J Public Health (2013) 58:865–874
DU Grenoble 2017
Connaissance du taux de couverture vaccinalevaccins % de pays sur 31 connaissant le taux de vaccination
GrippeHépatite BTétanos
96,7%42,3%30,8%
Taux de couverture, pays avec recommandations spécifiques
Vaccins recommandés Nombre de pays concernés ou répondeurs
Taux de vaccination
DiphtériePneumocoqueHépatite APolioVaricelleRougeole OreillonsMéningocoqueCoqueluche HPVZona
66431111111
28,6%35,3%22,2%15,8%5,9%6,3%6,7%6,7%5,6%
16,7%25%
WU et al Int J Public Health (2013) 58:865–874
DU Grenoble 2017
Couverture vaccinale Tétanos
WU et al Int J Public Health (2013) 58:865–874
Couverture vaccins de routine de l’adulte hors grippe 2012 USVaccin/Populations évaluées Taux de couverture %
Pneumocque 19-64 à haut risque 20
Tétanos dans les 10 ans 19-4950-64≧65
64,263,555,1
Tétanos + Ca≧ 19 19-64≧65
14,215,68,0
Hépatite A 2 doses 19-49 12,2
Hépatite B ≧ 3 doses 19-49diabète
35,320,8
Zona ≧ 60 ans 20,1
HPV ≧1 dose femmes 19-26 34,5
HPV ≧1 dose hommes 19-26 ans 2,3
DU Grenoble 2017 MMWR / February 7, 2014 / Vol. 63 / No. 5
VACCINÉS CONTRE LA GRIPPE SAISONNIERE
21%11 222 010 Français
NON VACCINÉS
78%41 693 454 Français
Vaccinés pour la première fois1%
112 220 Français
Vaccinés plusieurs fois déjà20%
2 244 402 Français
Abandonnistes
15%
6 254 018 Français
Jamais vaccinés
62%
25 849 941 Français
Q.1 Depuis septembre 2015, vous êtes-vous personnellement fait vacciner
contre la grippe par un vaccin injectable ?
* Source : Insee, estimations de population (résultats arrêtés fin 2015)
53 438 147 FRANÇAIS
ÂGÉS DE 15 ANS ET PLUS*
COUVERTURE VACCINALE GRIPPE HIVER 2015/2016
EXTRAPOLATION À LA POPULATION FRANÇAISE
22% 78%
1% 21% 15% 63%
Rappel 2014/2015 (%)
Base : Tous les répondants, hors non réponses (n=4775)
Courtoisie B Lina DU Grenoble 2017
Kantar Health
11%
3%4%6% 4%
8% 7% 8% 8% 7%6%
8%
3%
8%6%
6% 6%6%7%
5%6%9%8%8%7%7%6%6%6%5%6%
10% 11% 11% 12% 12% 12% 13% 14% 13%11% 10% 12% 12% 12%
19%22%
25%21%
19% 19%23% 22%
27% 27% 28%
21%18% 19% 19%
59%59%
66%68%
70% 70% 70% 69%71% 70% 71%
62%62% 59%
58%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
1999-
2000
2001-
2002
2002-
2003
2003-
2004
2004-
2005
2005-
2006
2006-
2007
2007-
2008
2008-
2009
2009-
2010
2010-
2011*
2011-
2012
2012-
2013
2013-
2014
2014-
2015
2015-
2016
15 - 24 ans 25 - 34 ans 35 - 49 ans 50 - 64 ans 65 ans et plus
(n=1195 en 2015/16) (n=1151 en 2015/16)(n=726 en 2015/16) (n=1018 en 2015/16)(n=684en 2015/16)
ÉVOLUTION DU TAUX DE COUVERTURE VACCINALESELON L’ÂGE
Q.1 Depuis septembre 2015, vous êtes-vous personnellement fait vacciner contre la grippe par un vaccin injectable ?
…
Base : Tous les répondants, hors non réponses (n=4775)
* Enquête non réalisée
sur l’hiver 2010-2011
DU Grenoble 2017
Kantar Health
Population à risque 65 ans ou plus <65 ans souffrant d'uneALD
<65 ans souffrant deBPCO
<65 ans souffrantd'asthme
54
71
42
68
23
50
64
3643
21
48
62
32
60
24
47
59
38
50
27
47
58
39
64
25
47
59
3843
24
2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016
Q.1 Depuis septembre 2015, vous êtes-vous personnellement fait vacciner
contre la grippe par un vaccin injectable ?
DONT:
… … … … …
n =
écarts significatifs à 95% par rapport à 2014/15
* Enquête non réalisée sur
l’hiver 2010-2011
958 977 954 993 978
455 446 453 480 503
37 40 46 50 43
327 297 280 316 326
ÉVOLUTION DU TAUX DE COUVERTURE VACCINALEDES POPULATIONS À RISQUE
1661 1659 1617 1720 1723
Base : Répondants à risque, hors non réponses (n=1759)
1759
1018
483 314
41
DU Grenoble 2017
Kantar Health
Couverture pneumocoque
DU Grenoble 2017
USA
MMWR / February 6, 2015 / Vol. 64 / No. 4 Tiv BEH 2010, 4
France EHPAD
• 36.5% cardiopathies chroniques
• 34.7% diabètes
• 22.9 % immunodéprimés
• 28.7 % maladies rénales chroniques
• 15.9 % drépanocytose
• 12.6 % maladies respiratoires chroniques
EUROP (Pebody Eur Surv 2006; 11:171-8)
Taux de Vaccination PPV 23 pour les populations à risque
France (Rouveix MMI 2013)
903 patients• Age moyen 85 ans• Taux de vaccination : 10% vaccinés• 38% avec ≥ 1 facteur de risque : 20,5 % vaccinés
DU Grenoble 2017
Taux de vaccination des professionnels de santé en France
DU Grenoble 2017
Guthman Vaccine 2012;30:4648-54
Contexte général de méfiance
DU Grenoble 2017
le sujet « vaccin » sur Google renvoie vers 70 % de sites anti-vaccins (Vaccine. 2010;28(7):1709–16 )
1 190 000 résultats en 0,38 sINPES - La vaccinationwww.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/index.asp4 juin 2015 - Comment se portent les Français d'outre-mer ? Publication des ... La vaccination est l'un des grands succès de la santé publique. Des millions ...Calendrier des vaccinations - Guide des vaccinations 2012Vaccins : 30% des Français doutent. Il faut les rassurer, pas ...leplus.nouvelobs.com/.../1252016-vaccins-30-des-francais-doutent-il-fau...21 oct. 2014 - Ces Français ont-ils raison de se méfier ? Les réponses de Brigitte Bègue, auteure de "Vaccins, le vrai du faux" (éd. Delachaux et Niestlé).Dans l'actualitéMorteau : « Les Français n'ont plus confiance en la vaccination »Plein Air - Il y a 17 heuresMr Chanudet, cadre de santé à l'hôpital de Morteau explique que depuis une dizaine d'années, et le virus de la grippe aviaire, les Français ...Plus d'actualités pour "les français et la vaccination"Huit Français sur dix favorables à la vaccination | Actualité ...sante.lefigaro.fr/.../23828-huit-francais-sur-dix-favorables-vaccination11 juin 2015 - La grande majorité des Français seraient favorables à la vaccination. C'est le résultat d'une enquête réalisée pour Le Figaro et la mutuelle ...Vaccins: des Français méfiants, des experts inquiets ... - Santésante.lefigaro.fr/.../03/.../23548-vaccins-francais-mefiants-experts-inquiet...23 mars 2015 - «Il y a en France une baisse assez inquiétante de la vaccination, en particulier (contre) des pathologies qui risquent d'être graves», s'est ... DU Grenoble 2017
Vaccins : les Français de plus en plus difficiles à convaincrePourquoi faire vacciner ses enfants et contre quelles maladies ? Le calendrier vaccinal doit-il être strictement suivi ? Alors que le Conseil constitutionnel a, vendredi dernier, déclaré conforme le caractère obligatoire de certains vaccins, un nombre grandissant de Français s'interrogent sur le bien-fondé de la vaccination, au grand dam des autorités.Le 23/03/2015 à 15:32 - AFP PARIS
La France est le dernier pays industrialisé avec l'Italie à imposer encore certains vaccins (tétanos, diphtérie et polio), qui conditionnent notamment l'accès des enfants aux crèches et aux écoles. © RioPatuca, Shutterstock.com
Site Futura santéDU Grenoble 2017
DU Grenoble 2017
« Pénurie de vaccins :
on se moque de vous ! »
Madame, Monsieur,
Je suis le Professeur Henri Joyeux, cancérologue et chirurgien .
Que feriez-vous si :
Vous deviez vacciner votre bébé pour le protéger contre de
graves maladies
Mais que le vaccin normal, efficace et sûr, n'était plus
disponible, et que le seul produit en vente était un prétendu
« super vaccin », pas assez testé et contenant des additifs
neurotoxiques et peut-être cancérogènes ?
PS : Le professeur Henri Joyeux est
cancérologue, spécialiste de chirurgie
digestive et des liens cancer-nutrition.
Professeur des universités, il est une des
grandes références mondiales dans le
domaine de la santé et de la cancérologie.
Après plus de 40 ans de pratique de la
médecine, le professeur Joyeux défend une
approche préventive contre le cancer : de loin,
la plus efficace. Le professeur Joyeux est
membre du Comité scientifique de l'Institut de
Protection de la Santé Naturelle.
Hésitation vaccinale : POURQUOI?
DU Grenoble 2017
Déterminants de l’hésitation vaccinale
DU Grenoble 2017
La France championne de l’hésitation
DU Grenoble 2017
Larson EBioMedicine (2016), doi: 10.1016/j.ebiom.2016.08.042
Au royaume du scepticisme
DU Grenoble 2017
65,819 individus parmi 67 pays interrogés sur l’importance, la sécurité, l’effectiveness, et la compatibilité avec les croyances religieuses de la vaccination
Larson EBioMedicine (2016), doi: 10.1016/j.ebiom.2016.08.042
Les + diplômés ne sont pas ceux qui ont une opinion favorable au regard de l’importance et de la
sécurité des vaccins que ceux qui ne sont pas diplômés
Demande de compensations financières
CA SiegristDU Grenoble 2017
James Gillray 1802
Les anti-vaccins ont commencé très tôt
2 à 3% population, surtout les pays au système de soins développéMode d’action communAffiliation idéologique ou religieuseTenant de médecines alternativesMotivés, agissant comme des militants: chevalier blanc lanceur d’alerte face au complotOrganisés pour envahir la toileAvec des motivation diversesEt pas sans conflit d’intérêt (affaire Wakefield et ROR)
DU Grenoble 2017
Rôle des médias
DU Grenoble 2017
45 154
Larson Lancet ID 2013;13:606-13
Vieillissement de la population
DU Grenoble 2017
• Devenir vieux est incontournable et de plus en plus fréquent
• Avec les conséquences• Immunologiques
• Epidemiologiques
• Le rôle accru de la prévention
DU Grenoble 2017
Une (Révolution démographique
Source: The 2015 Ageing Report. European Commission. 2015 p20
median age
median age
1. Health at a Glance 2015: OECD Indicators. 2015: pp 192
La population de l’UE vieillitrapidement, inversion de la pyramide des âges:- Espérance de vie allongée- Baisse de la fertilitéEn 2050, 37% de la population aura 60+ ansUn succès médical, sociétal et un challenge économique
DU Grenoble 2017
Vieillissement et immunosénescence
DU Grenoble 2017
Mécanismes immunitairesImmunosénescence
Moelle Osseuse
Sang
Delves et al. Roitt's essential immunology. 11th ed. 2006. • Weinberger B et al. Clin Infect Dis. 2008;46:1078-84.
Antigen
Cellules dendritiques
Pathogène (eg, bactérie, virus)
Inflammation
Vaccination (+/- adjuvant)
Plasmocytes à longue dureé de vie
Cellule T helper
folliculaireCellule mémoire B
Plasmocytes
Anticorps
Organe lymphoide secondaire
Cellule T CD4 Naïve
Co-stimulation
Cellule T CD8 Naïve
Cellule B naive
Mémorie CD4 Mémorie CD8
Cellule effectrice et mémoire CD4
Cellule effectrice et mémoire CD8
• Défaut fonctionnel des cellules présentatrices d’antigène
• Inflammation basale• Défaut des fonctions des
neutrophiles
• Diminution des cellules T naïves -> perte de la réponse primaire
• Augmentation des cellules T avec une spécificité antigénique limité
• Baisse de la production des cellules B et défaut de maturation
• Réponses anticorps de faible affinité
• Baisse de la survie des plasmocytes diminution de la durabilité des réponses immunitaires
Dia courtoisie B CombadièresDU Grenoble 2017
Immunité au cours du vieillissement
Age
Imm
un
ité
• Aspinall R et al. J Comp Pathol. 2010;142 Suppl 1:S111-5.
• Frasca D et al. Ageing Res Rev. 2011;10(3):330-5.
• Panda A et al. J Immunol. 2010;184(5):2518-27.
• Weiskopf D et al. Transpl Int. 2009;22(11):1041-50.
• Siegrist CA, Aspinall R. Nat Rev Immunol. 2009;9(3):185-94.
Diminution quantitative et qualitative de l’immunité adaptative
Diminution de l’immunité innée
Dia courtoisie B Combadières
DU Grenoble 2017
A quel âge peut-on considérer que le système immunitaire a atteint l’immunosénescence ?
Immunosénescence : composants multifactoriels
Dia courtoisie B CombadièresDU Grenoble 2017
Données épidémiologiques
• Grippe
• Pneumocoque
• Zona
• coqueluche
DU Grenoble 2017
DU Grenoble 2017
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
1100
1200
1300
1400
<1y 1y 2-4y 5-17y 18-34y 35-49y 50-64y ≥65y
0
1
2
3
4
5
6
7
cases N°
deaths rate
CDC, Active Bacterial Core Surveillance (ABCs) Report Emerging Infections Program Network Streptococcus pneumoniae, 2009
http://www.cdc.gov/abcs/reports-findings/survreports/spneu09.pdf accessed on 5-04-2011
Pneumocoque
Source CRDS Alberta Health
Canada, saison 2014-15> 65 ans :92% des décès déclarés75% des admission en réa82% des admission d’adultes pour grippeGravité de la grippe chez les + vieux
WHO WER 2015;90:281-96
Grippe
Les deux tueurs
Relation entre âge Zona et DPZ
Kawai K et al. BMJ Open 2014
50% of cases
1. Stein AN et al. Vaccine. 2009;27:520–529. 2. Helgason S et al. BMJ. 2000;321:794–796. 3. Weitzman D et al. J Infect. 2013;67:463–469.4. Gialloreti LE et al. BMC Infect Dis. 2010;10:230. 5. Ultsch B et al. Eur J Health Econ. 2013;14:1015–1026. 6. Opstelten W et al. Fam Pract. 2002;19:471–475. 7. Jih JS et al. Acta Derm Venereol. 2009;89:612–616. 8. Gauthier A et al. EpidemiolInfect. 2009;137:38–47. 9. Yawn BP et al. Neurology. 2013;81:928–930.
Incidence Douleur Post Zostérienne
DU Grenoble 2017
Messages préliminaires
• Corrélation âge et maladies à prévention vaccinale
• Adulte parent pauvre de la vaccination
• La population la plus à risque actuellement : épidémiologie, démographie, immuno-sénescence
• Climat de scepticisme qui s’accroît
• Un véritable challenge
DU Grenoble 2017
Menu
• Le vaccin un processus intergénérationnel de toute une vie
• Recommandations vaccinales de l’adulte
• Quels vaccins demain?
DU Grenoble 2017
Processus intergénérationnel à vie
• Les rappels des vaccins de l’enfance• Vacciner l’enfant et protéger l’adulte de son entourage et/ou protéger
l’adulte en devenir• Grippe• Coqueluche• Pneumocoque• HPV• Hépatite B
• Vacciner l’adulte et protéger l’enfant• Adultes en général : méningocoque C, coqueluche, • Femmes enceintes
• Vacciner l’adulte et protéger les plus âgés : grippe
DU Grenoble 2017
18 65 - 75
pneumocoque
Coqueluchegrippe
HPV grippe
Méningo C
La vaccination un processus intergénérationnel avec une protection indirecteUne prévention de toute une vie DU Grenoble 2017
Rougeole
DU Grenoble 2017
Rougeole: pourquoi des épidémies peuvent se développer malgré une couverture vaccinale > 85 %
DU Grenoble 2017
Tau
x d
e v
acci
nat
ion
vaccinés
Non vaccinés ou non répondeurs
85%
années
Pourquoi des épidémies peuvent se développer avec 85% de taux de couverture?
DU Grenoble 2017
Tau
x d
e v
acci
nat
ion
vaccinés
Non vaccinés ou non répondeurs
• Augmentation de la population susceptible au fil du temps : non vaccinés
• Diminution possible de la protection avec le temps du vaccin
• Diminution circulation agents infectieux
• R0 élevé85%
années
DU Grenoble 2017
Rougeole encore plus grave chez l’adulte
DU Grenoble 2017
Les complications peuvent être d’autant plus graves que le sujet est + âgé
% de cas hospitalisés
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
<1 an
(n=405)
1-4 ans
(n=796)
5-9 ans
(n=569)
10-14 ans
(n=741)
15-19 ans
(n=788)
20-29 ans
(n=1156)
>= 30 ans
(n=566)
Sans complications
Avec complications
Source : données de la déclaration obligatoire – InVS (Point 22/03/2011)DU Grenoble 2017
La très grande majorité des cas sont survenus en raison d’une vaccination inexistante ou incomplète
Lorsque le statut vaccinal est connu (95% des 548 cas), 98% des cas sont survenus chez
des sujets non vaccinés ou ayant reçu un nombre de doses insuffisant :
- 89 % ne sont pas vaccinés contre la rougeole
- 9 % ont reçu une seule dose (2 % ont reçu 2 doses)
Statut vaccinal des cas en fonction du groupe d’âge (n=548)
1 – Parent du Châtelet I, Floret D, Antona D, Lévy-Bruhl D. Measles resurgence in France in 2008, a preliminary report. Euro Surveill.
2009;14(6):pii=19118. Available online: http://www.eurosurveillance.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=19118 DU Grenoble 2017
Répartition des cas/taux de vaccination de la population.
Incidence cas Couverture vaccinale
Source : données de la déclaration obligatoire – InVS (Point 22/03/2011)DU Grenoble 2017
• 2 doses pour tous,
• 1ère dose :• À 12 mois,
• 2ème dose : • Entre 16 et 18 mois,
Rattrapage :• Systématique : sujet né depuis 1980
et âgés de > 18 mois : obtenir 2 doses
Autour d’un cas Enfant de 6 à 11 mois : 1 dose de monovalent (dans les 72 heures) Puis à partir de 12 mois : ROR : 2 doses selon calendrier 12 mois et né avant 1980 : 2ème dose
≧ 1 an et né avant 1980 : faire 2ème
dose
Adulte, à risque (n’a pas fait la rougeole ou non vacciné ou 1 seule dose : faire 2ème dose ou selon le schéma
calendrier 2015 Rougeole
DU Grenoble 2017
Coqueluche
DU Grenoble 2017
Cas confirmés de coqueluche chez les enfants < 17 ans et incidence nationale chez les nourrissons < 3 mois,
RENACOQ, France,1996 -2012*
2012*: données prémininaires (14/11/2012)
DU Grenoble 2017
200 à 600 cas /an chez les nourrissons, 95% hospitalisés, 17% en réa, 34 décès (I. Bonmarin et al. / Médecine et maladies infectieuses 39 (2009) 271–277
La coqueluche reste un important problème de santé publique en France (1)
Première cause de décès par infection bactérienne chez le nourrisson de moins de3 mois (hors nouveau-né) (2)
Troisième cause de décès infantile par infection bactérienne (tous âges confondus) (3)
(1) Guiso N. Pourquoi la coqueluche est-elle toujours une maladie d’actualité ?, La Revue du Praticien, 2005, 55, 1287-92
(2) Gaudelus J. Coquleuche renforcer la prévention par la vaccination , La Revue du Praticien, 2010, 24 (845), 560-561
(3) Pinquier D. Qui faut-il vacciner contre la coqueluche ?,Gynécologie Obstétrique et Fertilité, 2007, 35, 1064-8
Les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés (< 3 mois) sont
particulièrement exposés aux complications graves et peuvent en
mourir (2)
DU Grenoble 2017
Source de contamination des cas de coqueluche pour lesquels
le contaminateur est connu chez les nourrissons < 6 mois
RENACOQ, France, 1996-2012*
253 249 149 118
2012*: données préliminaires (14/11/2012)
}
39-57% pour les parents en Europe et 16 à 42% pour la fratrie (Wiley Vaccine 2013) DU Grenoble 2017
Pourquoi une recrudescence de la coqueluche
• Circulation de B pertussis chez l’adulte
• Durée de la protection limitée dans le temps (maladie naturelle > germe entier > vaccin acellulaire) réduisant l’immunité générale de la population
• Rôle de l’introduction du vaccin acellulaire
• Enfin < 6 mois non protégé
• Pas de réduction de la transmission chez les vaccinés
DU Grenoble 2017
Vaccination coqueluche 2014• Conditions générales
• DTCaP• 2,4 et rappel à 11 mois • 2ème à 6 ans
• dTcaP 11-13 ans et à 25 ans (si pas de rappel dans les 5 ans) : Rappel recommandé jusqu’à 39 ans
• Cocooning• Adultes avec projet parental• Personnes supposées être en contact étroit avec enfant < 6 mois
• 1 dose si jamais été vacciné ou dans l’enfance• 2ème dose si vaccination datant > 10 ans*
DU Grenoble 2017*protection évaluée à 10 ans
Séances de rattrapage
DU Grenoble 2017
- un vaccin dTPolio (ou dTcaPolio) à 6 ans, il convient d’administrer un vaccin DTCaPolio entre 11 et 13 ans.
Pour ceux ayant reçu un DTCaPolio à 6 ans, il convient d’administrer un dTcaPolio entre 11
et 13 ans. Dans les deux cas, poursuivre avec un dTcaPolio à 25 ans ;
- un vaccin DTCaPolio ou dTcaPolio ou dTPolio à 11-13 ans, il convient de poursuivre avec le vaccin
dTcaPolio à 25ans.
Concept du cocooning
• Bordetella pertussis continue de circuler chez l’adulte malgré la protection de troupeau,
400 000 cas annuels en France 1
• nourrissons avant 1ère dose hautement susceptibles d’être infectés par leur entourage immédiat
• < 2 mois : Bp 1ère cause de décès en France2
• 187/100 000 adultes > 50 ans, tousseurs depuis > 7 jours-< 21 jours3
DU Grenoble 2017
1 Bonmarin Euro Surv 2007; 12:34-8, 2 Floret Arch Ped 2001, 8: 705s-11s, 3 N Guiso, soumission MMI 2016)
Vaccination coqueluche de l’adulte région de Lyon
• Enquête prospective, 2010-2012, à l’occasion passage en laboratoire d’analyse
• 1930 adultes > 19 ans• 30% capables de fournir preuve de vaccination, 80% de ceux qui pensent être
vaccinés ne peuvent pas le prouver
• 10,7% de vaccination coqueluche confirmée
• 84,2% des personnes avec projet parental (19,7%) et 83,6% de ceux en contact avec nourrissons < 6 mois (19,2%) NE SONT PAS vaccinés
• 13,8% des professions de santé sont vaccinés
DU Grenoble 2017 Baratin MMI 2014;44:366-73
Une vaccination coqueluche encore très limitée et loin de satisfaire l’objectif du HCSP pour les jeunes mères…..
Base : 300 mères et 200 pères d’enfants de 0-12 mois ayant renvoyé leur carnet de santé
67%
82,5%
20,9%
27%
Pères
Mères
A jour coqueluche A jour DTP
DU Grenoble 2017
Objectif du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP):Atteindre une couverture vaccinale coqueluche > 90 % chez les jeunes mères, d’ici 2015.
* Une vaccination très limitée, y compris lors d’une grossesse:A l’occasion de leur dernier projet de grossesse, seulement 1 mère sur 10 (11,4%) a eu sa vaccination contre la coqueluche mise à jour.
* Couverture vaccinale des mères et des pères:
Coqueluche: cocooning quels résultats?
Cocooning
• Moins de 15% adulte, 7 % des couples au moment de la grossesse
• Gain possible 50% si annonce en maternité, pas eu d’impact si lettre au MG
• Si ordonnance faite à la
Maternité 63% de
taux de vaccination
D Pinquier
DU Grenoble 2017
Vacciner pendant la grossesse?
• Stratégie possible• USA (Pediatrics. 2013;131(6):e1748-56.)
• Belgique, Suisse ou Pays-Bas (Vaccine. 2013 4;31(46):5392-7)
• À confronter aux schémas vaccinaux avec boost chez l’adoslescent
• Impact sur efficacité vaccinale chez l’enfant
DU Grenoble 2017
ACIP recommandations1
• En 2012 l’ACIP ajoute la recommandation que chaque femme enceinte reçoive le dTPCa entre 27 et 36 semaines en plus du cocooning
• Bénéfice risque en faveur de la vaccination même si peu de données
• Mise en place surveillance spécifique
DU Grenoble 2017
1Diana Curran N C Med J. 2013;74(5):421-422. 2 Winter CID Advance Access published September 13, 2016
Efficacité 2
• Réduction de 85% des cas de coqueluche avant 8 semaines et 72% avant 12 semaines
• Meilleure efficacité entre 27 et 31 semaines
Vaccination coqueluche suite
• En milieu professionnel• Personnels soignants dans leur ensemble (y compris
EHPAD)
• Filières étudiants en santé
• Professionnels chargés de la petite enfance
• Chargés de la petite enfance, babby-sitting
• 1 dose dTCaP si jamais vaccinés ou enfance
• Pour les personnels les rappels à 25,45 et 65 ans injection systématique dTCAP
DU Grenoble 2017
Vacciner dès 1 an jusqu’à 24 ans pour protéger le nourrisson < 1 an : le méningocoque C
• Quels sont les arguments pour ne pas vacciner la cible des moins de 1 an:
1. aussi efficace
2. Moins cher
3. Vision à long terme
4. Couvre également les adolescents à risque: d’une pierre deux coups
5. Sans opinion
DU Grenoble 2017
Vacciner dès 1 an jusqu’à 24 ans pour protéger le nourrisson < 1 an : le méningocoque C
• Quels sont les arguments pour ne pas vacciner la cible des moins de 1 an:
1. aussi efficace
2. Moins cher
3. Vision à long terme
4. Couvre également les adolescents à risque: d’une pierre deux coups
5. Sans opinion
DU Grenoble 2017
Incidence infections invasives à méningocoque Cpopulations vaccinées et non vaccinées GB
The Lancet, Juill. 2004, 365-7
Public Health Laboratory Service, www.phls.co.uk, 2001DU Grenoble 2017
Quels schémas et quelle cible?
• Espagne, R Uni, Québec : cible < 1 an (3 doses) et rattrapage 19 ans
• Pays-Bas : 12-24 mois : 1 dose et rattrapage
• Résultats similaires avec taux de couverture > 90 %, 90% de réduction des cas
• Cible 1 an et rattrapage : moins cher, persistance + longue des Ac si vaccination > 1 an (baisse rapide si vaccinés < 5 mois)
• Choix en France : 1an rattrapage 24 ans
• Incertitude sur la nécessité de rappel ultérieur
DU Grenoble 2017
Taux de couverture en France méningocoque Cselon l’âge: loin du compte
Stahl et al MMI 2013;43 : 75-80
DU Grenoble 2017
Niveau de rattrapage misérable!
Age en année3-9 10-14 15-19 20-25
% au
31/12/2011
29,2% 14,9% 8,6% 1,7%
% au
31/12/2012
36,8% 20,6% 13,3% 2,8%
Proportion de personnes vaccinées contre le méningocoque C, entre janvier 2010 et le 31 décembre 2012
Source : estimations InVS à partir des données de remboursement de l’Echantillon Généraliste des Bénéficiaires (EGB) actualisées au 31/12/2012
Pas de véritable support à cette stratégie vaccinale, pas de résultat, et même à terme un risque d’infection des vaccinés
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Vacciner à l’adolescence pour prévenir une maladie potentiellement grave à l’âge adulte• HPV
DU Grenoble 2017
DU Grenoble 2017
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Site
Incidence croissante du cancer du col de l’utérusà partir de 20 ans. Pic d’incidence à 40 ans
Le cancer du col de l’utérus touche la femme jeune : Un pic d’incidence à 40 ans
1. Exbrayat C. InVS 2003; 109.
06 H
PV
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08/0
6
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2797 cas projetés 20155,9/ 100 000 femmes atteintes11ème cause de cancer chez la femme en France¾ diagnostiqués entre 25-64 ans528 000 nouveaux cas en 2102 dans le monde, 33 000 en Europe
Source EUCAN http://eco.iarc.fr/eucan
Une maladie de l’adulte jeune
CDR Weekly 2001;11
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Taux d’attaque des condylomes génitaux, 1er épisode en Angleterre et Pays de Galles
IST la plus fréquente : 3 à 5% de la population (USA)Au moins 1% entre 15 & 49 ans Canada (CMAJ2003;169(3):207-8.)Jusqu’à 50% de la population aura à un moment donné une infection par HPV (MMWR Recomm Rep 2010;59(RR-12):1-110.)
Vaccins HPV méta-analyse
• Efficacité directe avec 50% de couverture • Femmes < 20 ans
• Infection HPV16,18 : 68% (IC95%: 0,19-0,52)• Condylomes HPV 6-11 : 61 % (0,39, IC 95 : 0,22-0,71)
• Efficacité indirecte • Hommes < 20 ans : 34%• Femmes 20-39 ans : 31%
DU Grenoble 2017
Drolet Lancet Infect Dis 2015; 15:565-80;
Age de la vaccination: un facteur important• Femmes 24-45 ans 1 (v quadrivalent):
EV = 88,7% (IC95: 78,1- 94,8) si ADN HPV négatif au niveau cervicalEV : 66,9% (IC95: 4- 90,6) en intention de traiter
• Femmes 24-45 ans2 (v quadrivalent):EV : 30.9% (95% CI 11,1– 46,5)
• Suivi prolongé phase III (V Bivalent)3, F > 25 ans EV contre infections persistante : 88,1% (IC 97.7%: 52,1–91,0)
L’efficacité per protocole est autour de 90% quand on vaccine tôt avec une persistance plus longue des Acnéanmoins une protection partielle est possible pour celles vaccinées plus tard
DU Grenoble 2017
1 Castelsague Br J Cancer 2011;105:28-372 Munoz Lancet 2009; 373:1949-573 Leval J Natl Cancer Inst 2013; 105:469-74;
La femme sera elle encore l’avenir de l’homme?
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Horizon 2020 les cancers ORL seront > aux cancers du col (USA)USA, Canada et Australie recommandent vaccination des garçons
Stanley Nature, 2012: 448
Cervical Cancer
Anal Cancer
23,000
Vulvar & Vaginal Cancer3,700
1000Penile Cancer
Oro pharyngeal cancer
Anal Cancer
329,000 292,000
Genital warts Genital warts
MALE FEMALE
2,300
2,8001,600
11,600Oro pharyngeal
cancer
Schémas HPV chez la jeune fille
• Quadrivalent• 11 à 13 ans : 2 doses à 6 mois intervalle
• 14 à 19 révolus : 3 doses : 0, 2 et 6 mois
• Bivalent • 11 à 14 ans : 2 doses à 6 mois intervalle
• 15 à 19 révolus : 3 doses 0, 1 et 6 mois
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Vers un vaccin nonavalent HPV
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70 % des cancers
20 % des cancers
Efficacité : 14204 F16-26 ansImmunogénicité non < 4valentSérotypes additionnelsEV 96,7% sur haut gradeEV 96% sur persistance HPV à M6
Approuvé par FDA, recommandé EMA
Chatterjee Expert Rev vaccines Early online 1-12 2014
Recommandations vaccinales à l’âge l’adulte
• Les vaccins rappels de l’enfance DTP Ca
• Grippe
• Pneumocoque
• Zona
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DTP
• Ne pas baisser la garde: faire les rappels et garder une protection de la population
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D T P
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DTPca juste penser au rappel, la réponse est bonneTetanus
Unprotectedbefore/protectedafter
Protectedbefore & after
Unprotectedbefore/unprotectedafter
Protectedbefore & after
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DU Grenoble 2017
Equilibre fragile:réactivation de la polio dans le monde
BEH 2005
Été 2007 : 1 souche virus sauvage dans les eaux usées Genève
Déc 2008 : 1 cas en Côte d’Ivoire, mars 2009 : 1 au Kenya et 2 au Soudan
Situation de la polio en 2014
• Inde et Asie du Sud Est déclarées indemnes de poliomyélite: 59 ans après la création du vaccin (OMS mars 2014)
• Circulation de V polio sauvage dans 10 pays : Afghanistan, Pakistan, Irak, Syrie, Cameroun, Guinée équatoriale, Ethiopie, Nigéria, Somalie, Israël.
DU Grenoble 2017
DU Grenoble 2017
Découverte dans les égouts de virus polio sauvage type 1Population très bien vaccinée par polio injectableDécision d’une vaccination complémentaire avec vaccin vivantPlusieurs étapes :
accord et implication des pro de santé et sociétés savantesprogramme de communication face book, site dédié, central
téléphonique dédié, youtubemessage organisé et contrecarrer les antivaccinaux
900 000 vaccinés sur population cible de 1,2 million enfants200 000 accès pour visualiser le film du ministère contre 25 000 anti-vaccinaux850 000 accès pages sur internet
Eurosurveillance février 2014
Effondrement du mur, particularismes religieux et résurgence de la diphtérie
Seuil d’immunité de groupe autour de 80%
• Exemples de recrudescence
• Les Amish aux USA
• Extension à partir de la Russie début des années 80 aux pays de l’ex URSS
• 1995:• 50245 cas déclarés
• 1700 décès
• 2015 : 1 décès par diphtérie en Espagne
Diphtérie en Russie dans les années 90JID 2000;181(Suppl 1):S27–34
DU Grenoble 2017
grippe
DU Grenoble 2017
GRIPPE Recommandations calendrier 2015Protéger l’adulte à risque
• Elargissement et précision de la liste des personnes à vacciner (HCSP 30/12/2010)
•Personnes âgées de plus de 60 ans•Personnes à risque de grippe grave
• Affections broncho-pulmonaires en ALD (asthme, BPCO), insuffisance respiratoire chronique toute cause
• Cardiopathies (I coronaire, I cardiaque, valvulopathie, cardiopathie congénitale)
• Affections neurologiques ou musculaires, Atcd AVC• Néphropathies graves, syndrome néphrotique• Hémoglobinopathies• Diabète 1 et 2• Maladies hépatiques chroniques avec ou sans cirrhose• Déficits immnunitaires* dont VIH, Personnes obèses (IMC > 40)
•Personnes séjournant dans un établissement de soins•Entourage nourrissons < 6 mois
* Excepté les perfusions immunoglobulines régulières DU Grenoble 2017
DU Grenoble 2017
Protéger l’enfant en vaccinant toutes les
femmes enceintes les recommandations
françaises rejoignent celles de l’ACIP en 2012
Quel que soit le trimestre en France
DU Grenoble 2017
Protéger l’enfant en vaccinant la mère
• Réduction de 2 tiers des cas de grippe documentée chez l’enfant < 6 mois au Bangladesh
• Sans empêcher la réponse vaccinale ultérieure du nourrisson
Zaman N Engl J Med 2008;359:1555–64.
Pregnant women are at particularly high risk of severe complications and death from influenza, risk exacerbated by co-morbidities and later trimester of pregnancy.Inactivated vaccines are safe and effective in reducing maternal morbidity due to respiratory disease.Infants less than 6 months of age have the highest rates of influenza-associated hospitalization.Maternal immunization against influenza prevents negative effects on fetaldevelopment due to maternal influenza infection and reduces rates ofillness in infants for at least the first 6 months of life.
WHO recommendations flu vaccination1_Background_Paper_Mar26_v13_cleanedDU Grenoble 2017
58 008 births occurring 04/2012 to 12/2013.5.0 stillbirths/100 000 pregnancy-days among unvaccinated versus 3.0 among vaccinated PWStillbirth was 51% less likely among vaccinated PW
2016;62(10):1221–7
2016;63(4):487–94
5103 women enrolled (2172 [43%] vaccinated, - RR to have an infant born preterm during the period of high influenza virus circulation reduced: RR = 0.56, (95% CI, .45–.70),- no effect of vaccine on small for gestational age or mean birth weight
For PTD, the overall adj HR: 1.22 (95% CI 0.79–1.88) for the 3 seasons combined.The one elevated risk observed occurred in the 2011–12 season and was associated only with second trimester vaccination: shortening of gestational length of …. 1.5 days,Odd Ratio for birth defects overall: 1.01 with an upper bound of 1.21
DU Grenoble 2017
DOI:10.1371/journal.pone.0160342 August 3, 2016 Results 36,033/117,335 (31%) were born to A/H1N1-vaccinated women. Crude rates of influenza during the pandemic (per 100,000 infant-days) for vaccine- exposed and unexposed infants were similar (2.19, 95% CI: 1.27–3.76 and 3.60, 95% CI: 2.51–5.14, respectively), as were crude rates of influenza and pneumonia combined.
Lancet Infect Dis 2016; 16: 1026–35
4105 livebirths;5279 ILI in 2789 (68%) infants, 131 (2%) episodes laboratory confirmed influenza, 129 (98%) were 1st episodes (n=77 in the meningococcalvaccine group vs n=52 in TIV group)VE robust during the first 4 months of follow-up (67.9% [95% CI 35.1–85.3] by ITT, and 70.2% [35.7–87.6] by per protocol), before diminishingdramatically during the 5th month
DU Grenoble 2017
DU Grenoble 2017
Vaccination de l’enfant et protection des adultes au Japon
N Engl J Med, Vol. 344, No. 12 March 22, 2001
DU Grenoble 2017 CID 2015;61(10):1495–503
520 229 adultes 18-64 ans vaccinés
Couverture adulte 19-64 ans
OR 65+ ans
< 15%16-2021-25%26-30%> 30%
référence0,91
0.87 (.84–.90)0.80 (.77–.83)0.79 (.76–.83)
Vacciner l’adulte pour protéger les autres
• Entourage d’un immunodéprimé
• En tant que professionnel de santé ou non s’occupant de personnes à risque
DU Grenoble 2017
N Engl J Med sept. 2009;361:1260-7.
Vaccin antigrippal saisonnier : efficacité clinique ECR
Vaccin saisonnier Trivalent : 15 μg hemagglutinin A/Solomon Islands/3/2006 (H1N1)
A/Wisconsin/67/2005 (H3N2), B/Malaysia/2506/2004
DU Grenoble 2017
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Authors, year
VE
(%
)Cohort studies Case control studies
Grande dispersion de l’EV selon les études, cohorte et cas
témoins, personnes > 59 ans definitions de cas incluant
l’hospitalisation
Cohort Case control
DU Grenoble 2017
Efficacité de 32 % dans groupe à risque11% chez les > 65 ans
Baisse d’efficacité avec l’âge
• Période épidémique US
• 2012-2013 : EV (H3N2) = 39%, 52% for 55-64y, 11% for 65+ y
• 2013-14 EV population générale : 32%, 9% pour les 65+
• 2014-début 2015, EV 23% population générale , 14% > 50ans
• Globallement : EV : 59% pour les 18-64 ans et 39-49% pour les 65+ diagnostic +
• Persistance d’épidémie de grippe malgré un haut taux de vaccination en long séjours
Mac Lean JID 2015;211:1529–40CDC, MMWR Morb Mortal Wkly Rep, 2013; 62: 997-1000.
CDC MMWR / January 16, 2015 / Vol. 64 / No. 1Beyer Vaccine 2013, 31:6030-6033Monto Clin Infect Dis 2004;39: 459-64
DU Grenoble 2017
Methode : • Réseau sentinelle aux US• Test-negative design• 10, 650 patients
2010-11 Season 2011-12 Season 2012-13 Season
messages: nécessité de vaccins plus immunogéniques à tout âge en particulier pour les plus âgés
Age Group VE (95%CI)
6m-5y 58% (49-66)
6-17y 45% (34-53)
18y-49y 36% (24-46)
50+ 34 %(13-51)
VE higher against A(H1N1) than A(H3N2) and B
DU Grenoble 2017
Vaccination de l’adulte et hospitalisation
• Personnes > 50 ans, 1997-2008, 68 000 pneumonies/10 000 000 personnes-années
• Efficacité même avant la période de circulation du virus de la grippe : probables facteurs confondants
• En période de circulation• Adultes > 50-64 ans EV = 12.4% (95% CI: 1.6-22.0)
• adultes > 65 ans EV = 8.5% (95% CI: 3.3-13.5)
• Aucun impact sur les infarctus myocarde, insuffisance cardiaque, AVC ou traumatisme
DU Grenoble 2017
Baxter Vaccine 2010 Oct 21;28(45):7267-72
Prévention hospitalisation grippe ou pneumonie chez 65ans+ en milieu communautaire
DU Grenoble 2017
EV = 27%
Pas d’efficacité sur grippe clinique, ou documentée ou pneumonie en communauté
Jefferson the lancet.comsept 2005
Une EV pas si mauvaise!
• Australie,2014, H1N1 : réduction des hospitalisations • 51.5% (41.6-59.7) pour tous les patients
• 50.7% (40.1-59.3) dans populations ciblées1
• USA, étude Cas-contrôle pneumonie grippe confirmée au laboratoire, vs pneumonies non documentées grippe
• Réduction des hospitalisations: 56.7% (31.9-72.5) 2.
1 Cheng Vaccine 33 (2015) 7352–7356, 2 Griffin JAMA. 2015;314(14):1488-1497
DU Grenoble 2017
Prévention de décès par grippe ou pneumonie chez les personnes 65 ans+
DU Grenoble 2017
vaccinés contrôles RR
EV = 54%
Revue systématique, 5 ERC, 49 cohortes et 10 cas contrôlesAnalyse en fonction de la circulation virale, de l’adéquation au vaccin
Institution
Communauté
CohorteDécès cause respiratoireToute cause
RR : 1,32EV : 35, 42,47 et 65% ou RR : 2,10
Cas contrôle Grippe/pneumonie EV : 26%
Jefferson the lancet.com sept 2005
EV évaluées au cours d’étude observationnelles, avec des éléments confondants:- par indications: risque de sous estimation les
personnes avec des maladies chroniques étant plus susceptibles d’être vaccinés
- Par le niveau de santé: risque de sur-estimation, patients en meilleure santé plus sujets à suivre les recommandations
Systematic review, PRISMA methodology
Conclusions: Deux types de facteurs confondant par les biais liés aux indications et par sujets sains vaccinés susceptibles d’être simultanés au cours des études observationnelles sur l’EV grippe. Même si on applique des facteurs de correction les estimations sont encore sujettes aux biais de vacciner des sujets sains en tout cas aussi longtemps qu’on utilise des outcomes de type mortalité toute cause. Donc, les études de cohorte à partir de bases administratives avec des critères aspécifiques d’évaluation ne devraient plus être utilisés pour évaluer l’EV du vaccin. DU Grenoble 2017
Mc Lean Clinical Infectious Diseases¨ 2014;59(10):1375–85
• Population à l’étude : patients admis prospectivement pour infections aigüesgrippe confirmée de 2004–5 à 2012-13 pendant la grippe saisonnière
• Connaissance de dates de Vaccination à partir d’un registre validé pour chaquesaison et les 5 saisons précédentes
• Vaccine effectiveness (VE) calculée par un modèle de régression logistique avec une interaction en fonction du passé vaccinal
DU Grenoble 2017
Impact of repeated vaccination on vaccine effectiveness against influenza during 8 seasons (US), 2004–2005 to 2012–2013
• Impact négatif cohérent des vaccinations antérieures• Meilleure protection pour ceux non a-vaccinés durant les 5 ans précédent la saison à
l’étude, principalement pour H3N2• Efficacité chez les non vaccinés versus vaccinés antérieurement
• Contre flu B: 75% vs 48%
• Contre H3N2 : 65% versus 24%,
• La vaccination pour la saison actuelle ou celle précédent génère des niveaux de protection similaires
• Efficacité chez ceux vaccinated pour la saion actuelle versus la saison précédente• Contre flu B : 52% vs 66%
• contre H3N2: 32% vs 36%,
• Limitations: • Étude non randomisée
• Taille de l’échantillon limitée et taux d’infection grippe plutôt bas
• Intervalles de confiance larges
• Force:• Etude Prospective
• Longue période sur la même communauté avec 5 ans d’histoire de la vaccination pour la plupart des participants
Mc Lean Clinical Infectious Diseases¨ 2014;59(10):1375–85DU Grenoble 2017
The Journal of Infectious Diseases¨ 2015;211:1517–8
Methode:• Outcome : taux d’attaque de grippe• Cohorte hypothétique• Le taux supposé d’IRA est de 10% l’an• Analyse à partir des EV issues de l’étude de
Ohmit
Conclusions:• Deux vaccinations préviennentt plus de maladies
qu’aucune• Est fonction des taux d’efficacité retenus
• Il faudrait des études longitudinales qui inclueraientdes infections infra cliniques pour répondre à la question
• Dans l’immédiat les recommandations actuelles de vaccination annuelle doit être maintenue
DU Grenoble 2017
Réponse Ac et vaccinations antérieures• Concentration en Ac inversement
proportionnelle au nombre de vaccinations grippe antérieures (H3N2)1
• Mais avidité accrue des Ac 2
DU Grenoble 2017
1Thompson Vaccine 2016;34: 981-8; 2 Eidem S, 2015, Vaccine
Objective: to explore the agent–host factors and their impact on VE during the 2014–2015 season, including variation in the viral genome and the effects of serial vaccination.
Background Season2014-5 among the worst with distinguished by an epidemic of antigenically-drifted A(H3N2) viruses and vaccine components identical to 2013–2014.
Method: test-negative design among outpatients with influenza-like illness. Sequencing identified amino acid mutations at key antigenic sites of the viral hemagglutinin protein.
Results: 815/1930 (42%) patients tested influenza+: 590 (72%) influenza A, 226 (28%) B. Most influenza A viruses with known subtype were A(H3N2) (570/577; 99%); 409/460 (89%) sequenced viruses belonged to genetic clade 3C.2a and 39/460 (8%) to clade 3C.3b, none clustered with the 2014–2015 clade 3C.1 vaccine strain.Overall adjusted VE laboratory-confirmed ILI: 9% (95% confidence interval [CI], −14% to 27%Adjusted VE against the predominant A(H3N2) subtype: −17% (95% CI, −50% to 9%).Adjusted VE against the clade 3C.2a epidemic strain: comparable at −13% (95% CI, −51% to 15%),
2016;63(1):21–32
DU Grenoble 2017
Effect of prior 2012–2013 and/or 2013–2014 season influenza vaccine receipt on current 2014–2015 influenza vaccine effectiveness for influenza A(H3N2).
Genomic analysis: several key differences between sentinel clade 3C.2a and clade 3C.3b viruses with multiple amino acid mutations at antigenic sites of the HA protein consideredantigenically distinct from the 2014–2015 A/Texas/50/2012 (clade 3C.1) vaccine strainK160T mutation on site-specific glycosylation can hinder antibody access to viral epitopes,
Host factors
Viral factors
Skowronski 2016;63(1):21–32DU Grenoble 2017
Pneumocoque
DU Grenoble 2017
Combien de sérotypes de pneumocoque?
1. 13
2. 23
3. 23 à 50
4. 50 à 90
5. > 90
DU Grenoble 2017
Schémas vaccinaux de l’enfant en France
DU Grenoble 2017
Calendrier vaccinal 2016
Impact de la vaccination de l’enfant
DU Grenoble 2017
Diminution drastique des sérotypes vaccinaux PCV7 puis les 6 additionnels PCV13 Pays de Galles, Angleterre
Waight Thelancet.com/infection may 2015
• Schéma actuel 2 + 1 : M2-4, 11
Effet indirect de la vaccination des < 2 ans
DU Grenoble 2017
Depuis début vaccination réduction de 56% (IRR 0,44, IC 95% 0,43-0,47) sur l’ensemble de la population
Waight Thelancet.com/infection may 2015
Incidence des infections invasives à pneumocoque par sérotypes, en fonction de l’âge, France
Taux d’incidence : Données EPIBAC-INVS, 2015CNRP-ORP_épidémio2013, données non publiées
PCV7 : 4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F et 23F
6+PCV13 : 1, 3, 5, 6A, 7F, 19A
Diminution de l’incidence des infections invasives à pneumocoque dans toutes les tranches d’âge
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
35,0
2001-2 2008-9 2013 2001-2 2008-9 2013 2001-2 2008-9 2013 2001-2 2008-9 2013 2001-2 2008-9 2013
0-23 mois 24-59 mois 5-15 ans 16-64 ans >64 ans
Cas
/10
0 0
00
Non PCV13
6+PCV13
PCV7
DU Grenoble 2017
Évolution des sérotypes en France
DU Grenoble 2017 E Varon CNR Rapport 2015
Réduction persistante des PAC 10 ans après le début du VPC7 aux US
DU Grenoble 2017
Réduction de 10% soit 168 000 pneumonies hospitalisées en moins en 2009 soit 112 000 après 18 ans Réduction sensible de la mortalité après 75 ans ≅1,5%
Griffin NEJM 2013; 369: 155-63
Quels mécanismes expliquent ces résultats
1. Le vaccin conjugué modifie le portage oropharyngé des pneumocoques
2. L’efficacité de la primo-vaccination de l’enfant perdure dans le temps
3. Il y a une cinétique naturelle des sérotypes circulants
4. Je ne sais pas
DU Grenoble 2017
Quels mécanismes expliquent ces résultats
1. Le vaccin conjugué modifie le portage oropharyngé des pneumocoques
2. L’efficacité de la primo-vaccination de l’enfant perdure dans le temps
3. Il y a une cinétique naturelle des sérotypes circulants
4. Je ne sais pas
DU Grenoble 2017
Vaccin pneumocoque chez l’adulte
DU Grenoble 2017
Deux vaccins chez l’adulte
VPS 23
VPC 13
DU Grenoble 2017
+ Al
+ Al
Vaccin polysaccharidique: réponse immune T indépendante
Polysaccharide antigens
Primed
1. Lazarus R et al. Clin Infect Dis 2011;52(6):736-42; 2. Pollard AJ et al. Nature Revi Immuno. 2009;9(3):213-20; 3. Ada G. N Engl J Med. 2001;345:1042-10534. Douglas, R et al Am J Dis Child. 1986;140(11):1183-1185.
Plain polysaccharide vaccines:1-4
•Active les cellules B, mais n’induit pas de T helper•N’induit pas de mémoire•N’a pas d’impact sur le portage
DU Grenoble 2017
Conjuguer pour induire une réponse différente
Schematic representation
Polysaccharide antigens
Immunogenic carrier protein
Conjugated vaccine
Polysaccharide antigens
Schematic representation
Plain Polysaccharide Vaccine Conjugaison liaison covalente,
1.Pollard AJ et al. Nature Reviews Immunology. 2009;9(3):213-20.
• les Toxoides souvent utilisées car fortement immunogéniques
• Différentes protéines porteuses sont possibles:
– CRM197 analogue de la toxine diphtérique – nontoxique;
DT –toxine diphtérique; TT –toxine tétanique ; OMP –
mélange de protéines de surface ; PD – proteine D
Siber GR, et al (Ed). Pneumoccocal Vaccines. The impact of conjugated vaccines. ASM Press. 2008DU Grenoble 2017
Conjugated vaccine
La conjugaison génère une réponse T dépendante:
1. Pneumovax SmPC; 2. Prevenar Summary of Product Characteristics; 3. Lazarus R et al. Clin Infect Dis 2011;52(6):736-42; 4. Pollard AJ et al. Nature Reviews Immunology. 2009;9(3):213-20; 5. Ada G. N Engl J Med. 2001;345:1042-1053.
la conjugaison permet :1-5
•Une réduction par 10 de la quantité d’AG*•Induit une mémoire immunitaire•Induit un effet booster (démontré chez l’enfant)•Produit des Ac IgG de plus haute affinité•Réduit le portage rhinopharyngé**
Naïve
* Example, for every 25g of polysaccharide antigen per serotype required for PPV, 2.2 g of polysaccharide antigen per serotype is required for PCV (except 6B for which 4.4 g of polysaccharide antigen is required), ** Demonstrated in children
DU Grenoble 2017
Schémas vaccinaux
• Soit un seul vaccin
• Si schéma mixte : toujours débuter par le vaccin conjugué, sinon moins bonne réponse immunitaire (hyporéponse). Si vaccination antérieure par PPV attendre au moins 1 an avant PCV, au mieux 3 à 5 ans.
• Intervalle au moins 8 semaines (immunodéprimés) peut être de 6 mois à 1 an chez les non immunodéprimés (voire plus)
• Discussion + + sur les revaccinations avec le VPS : espace, nombre
• La plupart des pays recommande une dose de PPV23 5 ans après, voire 2 doses selon les situations (ACIP aux USA)
DU Grenoble 2017
Pneumocoque facteurs de risque et indication de vaccination à partir de 2 ans*
DU Grenoble 2017
Sans autre
facteur de
risque
Facteurs de risque
Comorbidité sans
immunodépression
Haut risque
immunodépression
Comportement
environnement
Âge >60-65
ans
• Insuffisance d’organe ou
pathologie chronique- cardiopathie congénitale cyanogène, insuffisance cardiaque ;- insuffisance respiratoire chronique, BPCO, emphysème - asthmes sévères sous traitement continu ;- insuffisance rénale ;- hépatopathies chroniques d’origine alcoolique ou non ;- diabète non équilibré par le simple régime.
• Asplénie/hyposplénie
• Syndrome néphrotique
• Déficit immunitaire (congénital,
VIH)
• Chimiothérapie (T solide ou
hématologique)
• Greffés ou attente de greffe
d’organe
• Greffe de cellules souches
• Traitement immunosuppresseurs
Haut Risque non ID:
• Implants Cochléaire
• Brêche ostéo-méningée
• Tabagisme
• Alcoolisme
• Vie en
institution
PPV23 PCV13-PPV23
* Si pas vaccinés par PCV13 avant 2 et ayant – de 5 ans faire 2 doses PCV13 puis 1 PPV23Calendrier vaccinal et patients immunodéprimés HCSP
Surveillance des infections invasives à pneumocoque de l’adulte (SIIPA)
Observatoires régionaux du pneumocoque (ORP)Centre National de Référence des pneumocoques (CNRP)Santé publique France (ex InVS)Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF)
Evaluation des MICEEvaluation des MICE®®
Emmanuelle VARON
CNR des Pneumocoques
HEGP, AP-HP, Paris.
Financements : SPF, Pfizer, SPILF, ORP
JNI 2016DU Grenoble 2017
Résultats démographiques (n=599)
• Age : 68,2 ± 18,3 ans (18-101), 18,2% < 50 ans, 34,3% ≥ 80 ans
• Ratio H/F : 1,1
• 97% des < 80 ans venaient de leur domicile, 31,9% des 80+ans d’institutions
• Mortalité : 16,3% (âge moyen 74 ans), 24,9% en USI
0
20
40
60
80
100
120
18-49 50-69 70-79 ≧80
Nombre de cas/tranche d’âge
Femmes Hommes
DU Grenoble 2017
Comorbidité Nombre Recommandations vaccinales en France
Cardiopathie chroniqueAtteinte pulmonaire chroniqueDiabèteHépatopathiePathologie neurologiqueInsuffisance rénale
15710886743055
PPV23
(non recommandée)
Tumeur maligneHémopathie maligneMaladies auto-immuneAsplénieTransplantation organeGreffe de moelleTraitement immunosuppresseurDéficit immunitaireBrèche ostéoméningée
85669848
66272
PCV 13-PPV23
DénutritionAlcoolismeTabagismeAntécédents Inf invasive à pneumocoque
7783
11818
Aucune
Nature des comorbidités
DU Grenoble 2017
Accès aux soins et Statut vaccinalAccès aux soins
Effectif total : 456 %
Consultation M Généraliste Consultation Spécialiste
260202
57,144,5
Hospitalisation 229 50,3
ALD 344 62,66
Données manquantes% Taux de vaccination
Pneumocoque* 20 5,7**
Grippe 15 32
• *29 vaccinés, 1 PCV7, 9 PCV13, 20 PPV 23• **11,6% des haut-risques, 3,5% des à risque
DU Grenoble 2017
Incidence des PAC toute cause selon l’âge et le niveau de risque
0
50
100
150
200
250
300
350
sain à risque haut risque
18-49 50-64 ≧65
10
0 0
00
Shea OFID : DOI 10.1093/ofid/ofu024 DU Grenoble 2017
Comorbidités au cours des PAC toute cause ou à pneumocoque
P Casez Poster ISPPD Hyderabad 2014
Données PMSI Rhône Alpes 6 222 045 habitants, 25155 diagnostics de PACen 2010Comorbidités relevées sur les 5 années précédentes
DU Grenoble 2017
Mortalité au cours des IIP selon l’âge et la présence de facteurs de risque
0
10
20
30
40
50
60
16-64 ans
≥65 ans
10,2
5,4
18,2
10,5
18,319,7
26,1
37,1
15,4 15,4
8,5
31,529,1
33,0
12,0
32,936,2
44,0
53,3
29,0 29,9
D’après Van Hoek A et al. J Infect. 2012;65:17-24.DU Grenoble 2017
Efficacité au cours des infection invasives synthèse des méta-analyses
Delta RR (IC 95%) Delta EV %
Tout sérotype
Toute population
Haut risque
0,17(0,0-90,31) à 0,37 (0,08-1,45)
1,56 (0,35-6,94) à 0,58(0,18-1,0)
83 à 63
0 à 42
Sérotypes vaccinaux
Toute population
Haut risque
0,17(0,09-0,34) à 0,27 (0,13-0,49)
0,53(0,14-1,94) à 0,98 (0,51-1,89)
83 à 73
47 à 2%
les études sur le critère Hc+ sont homogènes et permettent
de conclure à l’efficacité chez le sujet sans facteur de risque et dans une
moindre mesure chez les sujets âgés de la population générale mais pas
chez les sujets à risque (dysimmunité)
Gaillat, Expert Rev Resp Med 2009;3:585-96DU Grenoble 2017
Efficacité au cours des pneumoniessynthèse des méta-analyses
Delta RR (IC 95%) Delta EV
%
Pneumonie toute cause
Haut risque
0,71(0,56-0,94) à 0,89(0,76-1,05)
0,89(0,69-1,14) à 1,08(0,92-1,27)
11 à 29
11 à 0
Pneumonies supposées à Sp
Toute population
Haut risque
Sérotypes vaccinaux
0,47(0,23-0,94) à 0,64(0,56-0,94)
0,68(0,72-1,07) à 1,20(0,75-1,92)
0,27(0,08-0,87) à 0,39(0,26-0,59)
53 à 36
32 à 0
61 à 73%
Toutes ces méta-analyses ne peuvent affirmer une efficacité
en raison de l’hétérogénéité entre les études. Il n’y a pas
de preuve de l’efficacité au cours des pneumonies toutes
causes Gaillat, Expert Rev Resp Med 2009;3:585-96DU Grenoble 2017
CAPITA : résultats/Objectifs principal et secondairesPopulation per Protocole
Bonten MJ et al. N Engl J Med 2015;372:1114-25.
Critère d’efficacité sur les
premiers épisodes de :
Groupe de vaccination
EV (%) IC 95,2% pPCV13
(n = 42 240)*
Placebo
(n = 42 256)*
PAC-P à sérotype vaccinal confirmé
49 90 45,6 (21,8 - 62,5) <0,001
PAC-P à sérotype vaccinal
NB/NI confirmé33 60 45 (14,2 - 65,3) 0,007
IIP à sérotype vaccinal 7 28 75 (41,4 - 90,8) <0,001
* Certains patients ont eu >1 épisode.
DU Grenoble 2017
CAPITA : résultats/Critères exploratoires d'efficacité Population ITTm tout sérotype
(sérotype vaccinal, sérotype non vaccinal, non sérotypables*
Bonten MJ et al. N Engl J Med 2015;372:1114-25.
Critère d’efficacité
Groupe de vaccination
EV (%) IC 95,2% pPCV13
(n = 42 240)
Placebo
(n = 42 256)
Infections à pneumocoque confirmées
Premier épisode de PAC-P
confirmée135 174 22,4 (2,3 - 38,5) 0,05
Premier épisode de PAC-P
NB/NI confirmée90 109 17,4 (-10,2 - 38,2) 0,25
Premier épisode d’IIP 34 66 48,5 (20,9 - 67) 0,006
Pneumonies aigües communautaires toute cause
Premier épisode PAC toute cause 747 787 5,1 (-5,1 - 14,2) 0,32
NB/NI = non-bactériémique/non-invasive; PAC = pneumonie aigue communautaire; IIP= Infection invasive à pneumocoque
* 20 % d’étiologies pneumococciquesDU Grenoble 2017
CAPITA Cas cumulésPopulation per protocole
Bonten MJ et al. N Engl J Med 2015;372:1114-25.
Durée moyenne de suivi = 3,97 ans
Analyses post-hoc pour les critères primaires et secondaires
Années après vaccination Années après vaccination Années après vaccination
DU Grenoble 2017
Funded National Recommendations for Adult Pneumococcal Vaccination from G20 Countries (as of September 2016)
Country People > 60 or 65 years old
Adults with Chronic Diseases, < 65 years old
Adults with Immune Suppression
Australia PPV23* PPV23 PPV23
Canada PPV23 PPV23 PCV13 then PPV23
France PPV23 (any age) PCV13 then PPV23
Germany PPV23 PPV23 PCV13 or PPV23
Japan PPV23PPV23 (60-64 severe disease only)
PPV23 (60-64 severe disease only)
Korea PPV23
Mexico PPV23 PPV23 PPV23
UK PPV23 PPV23 PCV13 then PPV23
USA PCV13 then PPV23 PPV23 PCV13 then PPV23
Government recommedatiions / NIP only. eblinks: www.cdc.gov/vaccines/schedules/downloads/adult/adult-schedule.pdf; www.nhs.uk/Conditions/vaccinations/Pages/pneumococcal-vaccination.aspx; www.phac-aspc.gc.ca/publicat/cig-gci/p01-12-eng.php#t5-ftg; www.health.gov.au/internet/immunise/publishing.nsf/Content/medically-at-risk-groups and http://www.health.gov.au/internet/immunise/publishing.nsf/Content/older-australians and http://www.immunise.health.gov.au/internet/immunise/publishing.nsf/Content/Handbook10-home~handbook10part4~handbook10-4-13; www.rki.de/EN/Content/Prevention/Vaccination/recommandations/34_2014_engl_19215.pdf;jsessionid=547EA47CF45A10E007FD0B744F7C12E6.2_cid390?__blob=publicationFile; http://apps.who.int/immunization_monitoring/globalsummary/schedules; www.nih.go.jp/niid/images/vaccine/schedule/2015/JP20150401.gif ; calendariolaboral.com.mx/calendario-de-vacunacion.html;www.cdc.gov.tw/english/submenu.aspx?treeid=e79c7a9e1e9b1cdf&nowtreeid=06b20b22738381f7; http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/calendrier_vaccinal_2016.pdf
*PCV13 then PPV23 recommended for Australian adults in July 2016 but not yet implemented
Vaccin pneumocoque
• Preuve de l’efficacité directe et indirecte
• Modification écologique majeure : remplacement sérotypique
• Suivi indispensable de l’épidémiologie des sérotypes et des coverturevaccinale (y compris adulte)
• Quasi disparition des sérotypes des vaccins conjugués (environ 10 ans après la mise en œuvre de la vaccination de l’enfant) (Shiri Lancet Glob Health 2017; 5: e51–59)
• Faire évoluer le vaccin
• Attente des recommandations françaises imminentes
DU Grenoble 2017
Zona : mécanisme physiopathogénique
• Primo-infection: Varicelle→ latence
• Réactivation→Zona
Sensory fibres
Posterior root
Sensory ganglion
Mixed nerves
Sensory
nerves
Anterior root
Motor fibres
Spinal
cord
Posterior
column
Anterior
column
Varicella
rash
Skin
Varicella
rash
Zoster rash
Diapo : Javier Díez-DomingoDU Grenoble 2017
Physiopathogénie : suite• Le zona est causé par la réactivation du virus varicello- zonateux
• Les lymphocytes T sont primordiaux en préservant l’équilibre entre l’hôte et le VZV
• Les mécanismes de réactivation ne sont pas bien connus
Arvin NEJM 2005;352:2266-67
Réactivation exogène par exposition à la varicelle
réactivation endogène silencieuse?
Vaccination VZV
Seuil de survenue du Zona
Mém
oir
e T
sur
le V
ZV
Diminution de l’immunité cellulaire associéeà l’âge
DU Grenoble 2017
Incidence en Europe
1.7±0.1 million de nouveaux cas/an50% chez le sujet âgé
250 à 300 000 cas/an en France
DU Grenoble 2017
Le zona et les DPZ peuvent avoir un impact potentiel sur la santé et la qualité vie au quotidien des patients voire la dépendance
1, Schmader, K. Herpes zoster in older adults. Clinical Infectious Diseases, 32, 1481-1486. 2001.2, Schmader, K et al. The impact of acute herpes zoster pain and discomfort on functional status and quality of life in older adults. Clin J Pain, 23[6], 490-496. 2007.3,Chidiac et al. Characteristics of patients with herpes zoster on presentation to practitioners in France. Clinical Infectious Diseases, 33, 62-69. 2001.
Atteinte fonctionnelle sur1,2
- Activités de la vie quotidienne (ADL): s’habiller, se laver, manger …
- Activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL) : faire les courses, le ménage, la cuisine ..
Atteinte psychologique2,3
Sédentarité, repli sur soi, troubles cognitifs, anxiété, dépression
Atteinte physique1,3
Fatigue chronique, anorexie, insomnies
Atteinte sociale3
Réduction des activités sociales, arrêt des activités usuelles
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Thomas Weinke J Public Health 2010;18: 367-74
Les patients avec DPZ- reçoivent le plus de médicaments- ont un soulagement insatisfaisant- leur indice de satisfaction est autour de 50%
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efficacité/efficience
Auteurâgepopulationannée
SPS1 Oxman≥ 60a 38 5462005EV [CI 95%]
Tseng 2
≥ 60 a75 7612011EV
Langan 3
≥ 65a766 3302013EV [CI 95%]
Marin 4
≥ 60a 569 2015EV [CI 95%]
HZ incidence réductionDPZ incidence réduction
51% [44-58]
66.5% [47.5-79.2]
55%* 48% [39-56]
59% [21-79]
54[32-69]
61% [22-80]
Efficacité « Effectiveness »
1 Oxman NEJM.2005;352:2271-842 Tseng JAMA JAMA. 2011;305(2):160-1663 Langan Plos Medicine 20134 Marin http://dx.doi.org/10.1080/21645515.2015.1016681
* Prévention du Zona ophtalmique 63% et des hospitalisations 65%
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Persistance à long terme de l’efficacité du vaccin vivant
SPS1 STPS2 LTPS3
Follow-up (y) 0 to 4 4 to 7 7 to 10Mean age 69,4±6,3 73,3±5,8 74,5±5,8population 38 546 14 270 6 867
1 Oxman NEJM.2005;352:2271-84, 2 Schmader CID 2012;55(10):1320–8; 3 MorrissonCID 2015;60(6):900–9
DU Grenoble 2017
DU Grenoble 2017
Indications en France sur des bases médico-économiques en fonction de l’épidémiologie/tranche d’âge, la durée d’efficacité de la vaccination, études coût/efficacité
65-74 (révolus) ans Rattrapage possible des 75-79 jusqu’en Avril 2017
Remboursement SS 35%
Worldwide assessment for recommendations and/or funding have come to various conclusions
Australia ( 2014)Reco: Cohort 70 + catch-up 71-79 (5 years)Funding from Nov 2016
Jan 2016
USReco: 60 (since June 2007)Funding both private & public
IsraelReco : 60 (2012)
Korea Reco: 60 (2013)
GreeceReco (Dec 2011)Reimbursement (May 2014) 60
Germany Reco in 4 regions : Saxony,Mecklenburg-Pomerania, Thuringia and Brandenburg 50 Voluntary funding by ~ 30 sick funds
FranceReco (Dec 2013)& reimbursement (June 2015)65-74 + 2-year catch-up 75-79
AustriaReco: 50 (since 2007) No funding (by law)
Spain 1 regional pilot programmes in Castilla-Leon (COPD and diabetics 60-69)
Italy: Reco & funding in 6 regions (since 2014): Liguria for cohort 65,Sicilia for risk group 50+ , and at least 1 cohort among 65-75Calabria for risk group 50+, and 65 and 70 cohorts, Friuli Venezia Giulia and Veneto for risk group 50-59
National Reco & funding
Regional Reco & funding
National RecoUK Reco (March 2010) 70-79Public funding (Sept 2013) Cohort 70 + catch-up
CanadaReco: 60 (Jan 2010/2014)Regional public funding on going
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Profile of countries that have launched HZ Vaccine (ZOSTAVAX) countrywide for > 4 years
Country Year ZOSTAVAX Launched
Recommended Vaccination Age
Funding PromotionalCampaigns
Most Recent Est. % Coverage (Age)
USA 2006 > 60 Private/Public Private/PublicDTC
27.9 (> 60 )*
Canada 2009 > 60 Private Private/PublicDTC
17.8 (> 60 )
UK 2012 70-79 Public9/20131 cohort per year (70 y/o) + - catch-up
Public (tender)
DTC59.0 (70) *#
S. Korea 2012 > 60 Private PrivateNo DTC
8 (> 50)
Australia 2012 60-79 Private PrivateDTC
1-2 (> 50)
Chile 2012 None Private PrivateNo DTC
1-2 (> 50)* Government survey; # one year coverage; DTC=Direct to Consumer promotion
E Bresnitz ESCMID 2016 poster DU Grenoble 2017
0,1% 0,9%2,0%
5,6%
10,0%
13,5%
17.8%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
18%
20%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
% C
um
ula
tive
Pen
etra
tio
n
Cumulative Shingles Vaccine Penetration Rates in Canada, Adults aged >60 years: 2009-2015
• Note that the 2015 penetration rates displayed in this graph are as of November as December data is not yet available
Source: IMS/Brogan GPM Provincial TRx $, Age level data; Canadian Population breakdown by age group by province
Note: Penetration rates are derived using the TRx $ by age group divided by the cost of Zostavax. This total is then further divided by the population data by age group.
*
E Bresnitz ESCMID 2016 poster
DU Grenoble 2017
Shingles Vaccine Non Cumulative Coverage in England by Age Cohort 1/9/14 to 31/8/15 (Year 2), and 1/9/13 to 31/8/14 (Year 1)(Full public funding)
61.8% 59.6% 59.0% 57.8% 58.5%
0102030405060708090
100
2013-1470 y/o
2013-1479 y/o
2014-1570 y/o
2014-1578 y/o
2014-1579 y/o
Perc
enta
ge U
pta
ke
Public Health England November, 2015 https://www.gov.uk/government/publications/herpes-zoster-shingles-immunisation-programme-2014-to-2015-evaluation-report
E Bresnitz ECCMID 2016 poster DU Grenoble 2017
Quand les recommandations sont associés à une politique active
Vaccins de demain
• Améliorer la réponse immunitaire• Exemple de la grippe, pneumocoque et zona
• Développer des nouveaux vaccins pour d’autres agents pathogènes• VRS
• Clostridium
• S aureus
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Vaccin grippe
• Amélioration de l’immunogénicité ou des modalités d’administration• Haute dose (60µg versus 15)
• Voie intradermique
• Voie transdermique
• Voie orale
• Vers un vaccin universel protéique?
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Complementary analysis to evaluate the consistency of IIV-HD benefits : efficacy and immunogenicity by baseline characteristics of special interest.
Method : Efficacy (IIV-HD vs. IIV-SD) againstlaboratory-confirmed influenza-like illness (ILI) and HAI GMT ratios (IIV-HD/IIV-SD) by age, and number of high-risk comorbid and frailty conditions.
Results: Efficacy of IIV-HD relative to IIV-SD against influenza Like illness lab proven• 19.7% (0.4%- 35.4%) for participants 65–74 years, 32.4% (8.1%- 50.6%) for those ≥75 years• 22.1% (3.9%; 37.0%) for ≥1 high-risk comorbidity, 23.6% (−3.2%; 43.6%) for ≥2 high-risk
comorbidities• 23.9% (−9.0%; 47.2%) for those with 2 frailty conditions, and 16.0% (−16.3%; 39.4%) for
those with ≥3 frailty conditions
HAI GMT ratios were significantly higher among IIV-HD recipients for all strains and across all subgroups
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Adjuvanted Vaccine in olders
• Adjuvant higher antibody response, development of B cells that recognize a larger variety of HA epitopes, and broadened and more vigorous CD4 T cell responses[
• MF59 (ATIV)1: oil in water adjuvant• Better immunogenicity versus TIV, 25% more effective to prevent hospitalization • Case/controls Laboratory confirmed cases, mean age 83 y. VE ATIV : 58%, overall and
72% in non LTCF. VE TIV : non significant
• ASO32 : oil inwater adjuvant• 43 802 participants, 65+, 21 893 with ASO3 versus 21 802 TIV, • Virus A&B Relative efficacy : 12% (95% CI : –3.40 to 25.29; superiority not
established) • AH3N2 : relative efficacy 22.0%,(95% CI 5.68–35.49) Higher efficacy to prevent H3N2,
1 Tsai Infect Chemother 2013, 45:159-174. Van Buynder Vaccine 2013, 31:6122-6128.
2 Mannino Am J Epidemiol 2012, 176:527-533. McElhaney Lancet Infect Dis 2013, 13:485-496.
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et al
Sub Unit gE adjuvanted with ASO1, 2 injections IM 2 months apartRandomized, placebo control, 18 countriesTo assess efficacy vaccine in reducing HZ incidence, people > 50 y7713 placebo vs 7698 HZ/su vaccineMean age at 1st dose : 62.3 ± 9 yrsMean follow-up : 3.2 yrs
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HZ/SU efficacy on HZ incidence
0 1OO8060
TOTAL COHORT
60-69 Yrs
50-59 Yrs
70+ yrs
60+ yrs
97.2 [CI 95% 89.6-99.3]
96.6 [CI 95% 89.6-99.3]
97.4 [CI 95% 90.1-99.7]
97.9 [CI 95% 87.9-100
97.6 [CI 95% 92.4-99.2
Lal et allDU Grenoble 2017
HZ/su: reactogenicity
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
100,00%
HZ/su Placebo HZ/su placebo
Adverse event
grade 3
Local site reactions Systemic réactions
Pain : 79,1% Myalgia : 46,3, fatigue : 45,9%
Grade 3 : A E that prevented daily normal activity : F° > 39°C, redness, swelling > 10 cm Ø
Mean duration : 1-3 days; 1 day for all grade 3 AE except redness & swelling : 2 days
Lal et all
Sub
ject
sre
po
rtin
g
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pneumocoque
• Extension des valences sur vaccin conjugué
• Vaccins protéiques non sérotypes dépendants
• Vaccin entier
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résumé• L’accroissement de la population adulte est un fait indiscutable et pas
limité aux pays industrialisés
• L’adulte est le parent pauvre de la vaccination
• La vaccination doit être considérée sur l’ensemble de la population et non sur des tranches d’âge plus ou moins artificielle: caractère intergénérationnel
• Le vieillissement immunologique rend les sujets âgés encore plus fragiles d’où la nécessité d’une protection globale de la population mais aussi amélioration des vaccins
• La vaccination est un moyen coût/efficace utile au bien vieillir
• La vaccination est un moyen de prévention sûr et éprouvé avec ses limites
DU Grenoble 2017
actions
• Informer et avoir un discours clair et positif
• Vacciner : un médecin impliqué vaccine
DU Grenoble 2017
DU Grenoble 2017
Bibliographie