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UTILISATION DES TABLES MN90

Gaëlle Hirn – Franck Lorrain mars 2016

UTILISATION DES TABLES MN90 1ère partie

• Les tables MN90 • Conditions d’utilisation • Présentation des tables • Plongée simple • Cas de la remontée lente • Plongées consécutives • Plongées successives • Remontée anormale • Tables et ordinateurs • Coexistence de plusieurs moyens de décompression

Les tables MN90

• tables élaborées en 1990 dans le cadre de missions militaires de la marine nationale (avant : GERS 65)

• tables de référence de la FFESSM pour les examens

• construites à partir du modèle de Haldane (voir cours éléments de calcul des tables)

Conditions d’utilisation

• plongée à l’air au niveau de la mer

• 2 plongées maximum par 24 heures

• maximum 60 mètres

• plongées ne nécessitant qu’un effort modéré

• élaborées à la base pour une population de militaires : hommes jeunes et en bonne condition physique, ce qui n’est pas forcément le cas de la population des plongeurs …

Conditions d’utilisation

• plongée simple : pas d’autre plongée dans les 12 heures précédentes

• plongées consécutives : plongée après un intervalle de surface strictement inférieur à 15 minutes

• plongées successives : plongée après un intervalle de surface compris entre 15 minutes et 12 heures

• vitesse de remontée : 15 à 17 m/min jusqu’au premier palier puis 6 m/min (soit 30 s) entre les paliers et entre le dernier palier et la surface

Présentation des tables

Les tables se composent de plusieurs tableaux dont nous verrons l’utilisation au fur et à mesure du cours

Plongée simple

On utilise uniquement le tableau principal

Plongée simple

• durée ou durée d’immersion : c’est la durée comprise entre le début de l’immersion et le moment où le plongeur entame sa remontée à une vitesse de 15 à 17 m/min

• profondeur : c’est la profondeur maximale atteinte au cours de la plongée

• DTR : durée totale de remontée (palier + temps de remontée)

Plongée simple

heure d’immersion

Début de la remontée à une vitesse de 15 à 17 m/min

durée d’immersion

profondeur

durée totale de remontée

heure de sortie

Plongée simple

Pas d’interpolation des valeurs :

• si la durée effective ne figure pas dans les tables, on prend la durée immédiatement supérieure

• si la profondeur effective ne figure pas dans les tables, on prend la profondeur immédiatement supérieure

on va dans le sens de la sécurité

Plongée simple Exemple :

Deux plongeurs s’immergent à 9 h 00 à une profondeur de 53 mètres pendant 18 minutes. Donnez les paliers éventuels et l’heure de sortie.

On prend 55m et 20’

paliers :1’ à 9m, 6’ à 6m

et 27’ à 3m.

DTR = 39’

HdS : 9h57 53 m

18 ‘

9h

DTR = 39’

9h + 18’ + 39’ soit 9h57

1’

6’ 27’

Cas de la remontée lente

La définition de la durée d’immersion reste valable, par contre comme on ne remonte plus à partir de la profondeur maximale, la DTR lue directement dans les tables est incorrecte

Cas de la remontée lente Pour déterminer la DTR :

- soit on la calcule (en prenant comme vitesse 15 m/min jusqu’au premier palier puis 30 secondes entre les paliers et du dernier palier à la surface)

- soit on utilise le tableau IV qui donne la durée de remontée sans les paliers

Cas de la remontée lente Exemple : Boule et Bill s’immergent à 9h00 pour une plongée de 16 minutes à 29 mètres. Ils remontent lentement le long du tombant et mettent 8 minutes pour arriver à 17 mètres. Paliers ? Heure de sortie ? remontée lente jusqu’à 17 mètres durée : 16’ + 8’ = 24’ paliers : 4’ à 3m DR = 2’ HdS = 9h30

9h + 24’ + 2’ + 4’ soit 9h30

Durée = 24’

9h

29 m 16’

8’

17 m

4’

DR = 2’

Plongées consécutives • intervalle de surface strictement inférieur à 15

minutes on considère qu’il s’agit d’une seule et même

plongée • durée : durée d’immersion de la première

plongée + durée d’immersion de la deuxième plongée

• profondeur : profondeur maximale atteinte au cours des deux plongée

Attention : ce sont des plongées à risque qui doivent rester exceptionnelles !

Plongées consécutives

prof. 2

prof. 1

durée 1 durée 2

durée = durée 1 + durée 2

profondeur = max (prof.1, prof. 2)

Plongées consécutives Exemple : Vous effectuez une première plongée de 17 minutes à une profondeur de 43 m. 7 minutes après être sorti de l’eau, vous replongez à une profondeur de 20 m pendant 4’ pour décoincer le mouillage. Paliers de la deuxième plongée ? durée = 17 + 4 soit 21’ profondeur = 43m paliers : 5’ à 6m et 25’ à 3m

7’

43 m

20 m

17’

4’

5’ 25’

Plongées successives

GPS taux résiduel d’azote

intervalle de surface

durée = durée réelle + majoration

profondeur

Plongées successives

On entame la deuxième immersion avec une saturation en azote supérieure à celle qui est prévue pour entrer directement dans les tables : c’est comme si on avait déjà séjourné un certain temps au fond.

Il faut donc calculer une majoration qui correspond au temps qu’il aurait fallu rester à la profondeur de la deuxième plongée pour atteindre ce niveau de saturation.

Plongées successives

Calcul de la majoration

On utilise dans l’ordre :

- le GPS de la première plongée qui correspond à la charge résiduelle en azote à l’issue de la deuxième plongée

- le tableau I qui donne la nouvelle charge en azote en fonction du temps passé en surface

- le tableau II qui donne la majoration en minutes en fonction de la profondeur de la deuxième plongée

Plongées successives si l’intervalle de surface ne figure pas dans le tableau on prend l’intervalle immédiatement inférieur.

Plongées successives

- si la quantité d’azote résiduel ne figure pas dans le tableau on prend la quantité directement supérieure

- si la profondeur ne figure pas dans le tableau on prend la profondeur directement supérieure

Plongées successives

Une petite question …

Pourquoi la majoration diminue-t-elle lorsque la profondeur de la deuxième plongée augmente ?

Plus la plongée est profonde plus le gradient est important et donc moins il aurait fallu de temps pour parvenir à la quantité d’azote avec laquelle on entame la plongée.

Plongées successives

Plongées successives

Exemple : Première plongée. Départ : 9H00 Prof : 39 m Durée : 26 minutes Deuxième plongée. Départ : 13H00 Prof : 24 m Durée : 36 minutes Heure de sortie, GPS, paliers éventuels ?

Plongées successives

Première plongée : 4’ à 6m, 28’ à 3m, DTR = 36’

HdS = 10h02, GPS = K

Intervalle de surface : 2h58

9h 13h

39m

24m 36’

26’ DTR = 36’

4’

28’

10h02

GPS = K

<- 2h58 ->

Plongées successives

Calcul de la majoration : GPS = K

intervalle de surface = 2h58

azote résiduel : 1,01

majoration : 21’

Plongées successives

Deuxième plongée : Durée fictive : 36’ + 21’ = 57’ Paliers : 32’ à 3m DTR = 34’ Heure de sortie : 14h10

9h 13h

39m

24m 36’

26’ DTR = 36’

4’

28’

10h02

GPS = K

<- 2h58 ->

+ majo soit 57’

32’

DTR = 34’

14h10

Plongées successives

• La majoration se calcule en surface : que fait-on si les paramètres de la deuxième plongée ne correspondent pas aux paramètres prévus pour le calcul ?

- si la profondeur effective est inférieure à celle prévue on ne recalcule pas la majoration et on entre dans la table avec la profondeur prévue

- si la profondeur effective est supérieure à celle prévue on ne recalcule pas la majoration mais on entre dans la table avec la profondeur réelle atteinte

Plongées successives

Exemple : Batman et sa palanquée plongent à 22 m pendant 50 min. Ils sortent à 11 h. Robin et sa palanquée plongent à 20 m pendant 30 min. Ils sortent à 11 h 30. Batman et Robin décident de replonger ensemble à une profondeur de 20 m pendant 40 min sans dépasser 16 min de palier. A quelle heure, au plus tôt, pourront-il replonger ?

Plongées successives

correction :

1ère plongée de Batman : GPS = J

1ère plongée de Robin : GPS = F

Ils veulent rester 40 minutes à 20 mètres sans faire plus de 16 minutes de paliers : la majoration doit être inférieure à 25 minutes.

Pour un majoration inférieure à 25 minutes et une deuxième plongée à 20 mètres, il faut un taux résiduel en azote inférieur à 0,99.

Pour Batman ce taux sera atteint à partir de 2h30 en surface et il pourra donc replonger à partir de 13h30.

Pour Robin ce taux sera atteint à partir de 1h en surface et il pourra donc replonger à partir de 12h30.

Ils pourront replonger ensemble à 13h30.

Remontée anormale

Palier interrompu

• redescendre dans les 3 minutes au palier interrompu

• refaire ce palier en intégralité

• terminer les autres paliers prévus

Remontée anormale Remontée rapide (> 15 à 17 m/min)

• dans les 3 minutes, redescendre à mi-profondeur

• y réaliser un palier de 5 minutes

• calculer les paliers en prenant comme durée de la plongée la durée totale du début de la plongée à la fin du palier à mi-profondeur

• dans tous les cas faire au minimum un palier de 2 minutes à 3 mètres

• la vitesse de remontée entre le palier à mi-profondeur et le premier palier de décompression est de 15 à 17 m/min

Tables et ordinateurs

Données d’entrée • Pression • Temps

Et éventuellement • Température • HP de la bouteille • Gaz respiré •…

Données de sortie • Profondeur • Temps de plongée • Temps avant palier • Paliers • Alarme sonore ou visuelle •Température • Délai avion, altitude …

Traitement

(suivant le modèle de décompression)

• Principe de fonctionnement d’un ordinateur

Tables et ordinateurs

Tables et ordinateurs

Tables et ordinateurs

Tables et ordinateurs

Tables Ordinateur

Début de plongée Dès l’immersion Sous un certain seuil (pression suffisante)

Durée de plongée De l’immersion au début de la remontée à 15m/min

Du seuil d’immersion au seuil d’émersion

Vitesse de remontée

15 à 17 m/min Suivant les modèles : • 10 m/min tout le temps • Dégressive Plus lente que celle des tables

Fatigue/Effort/ Température

Non prévu Prise en compte par certains modèles

Remontées anormales

Procédures prévues Suivant modèle

Coexistence de plusieurs moyens de décompression

Dans le cas où les membres d’une palanquée disposent de moyens de décompression différents ou ont des procédures de décompression différentes, la priorité est le maintien de la cohésion de la palanquée :

on adopte la vitesse de remontée la plus lente

on effectue les temps de paliers les plus longs

Coexistence de plusieurs moyens de décompression

Exemple : Vous guidez une palanquée de deux niveaux 2 à 33 m pendant 19 minutes. Vous êtes équipés d’un ordinateur.

Les plongeurs que vous encadrez utilisent des tables fédérales.

Arrivés au moment de la remontée, votre ordinateur dont la vitesse de remontée est de 10 mètres/minute indique 3 minutes de palier à 3m.

Décrivez la procédure de remontée à suivre (Donner la vitesse de remontée, la durée et la profondeur des paliers ainsi que la durée totale de la remontée).

Coexistence de plusieurs moyens de décompression

correction : Arrivés à 3 mètres, les plongeurs munis de tables auront effectué une remontée lente … On rentre dans les tables avec une profondeur de 33m et une durée de 19 + 3 minutes soit 22 minutes. Tout le monde fera donc 11 minutes de paliers à 3 mètres Durée totale remontée : 3 + 11 + 0,5 soit 15 minutes

Quelques questions …

• Palier à mi-profondeur ?

• Palier de principe ?

Quelques questions …

• Vous amorcez la remontée d’une plongée à 40 mètres avec deux PE40.

L’un d’eux vous annonce qu’il a un palier de 1 minute à 6 mètres.

Votre ordinateur et celui de son camarade ne vous donnent qu’un palier de principe.

Qu’en pensez-vous ?

UTILISATION DES TABLES MN90 2ème partie

• Décompression à l’oxygène

paliers à l’oxygène pur

inhalation d’oxygène en surface

• Le cas du Nitrox

• Plongée en altitude

Décompression à l’oxygène

Paliers à l’oxygène pur

• Effectuer un palier à l’oxygène pur permet de raccourcir la durée de celui-ci en accélérant l’élimination de l’azote (gradient plus élevé, la PpN2 du gaz respiré étant nulle)

• possible uniquement à 3 mètres ou à 6 mètres (sinon Pp02>1,6 bars toxique)

Décompression à l’oxygène

Paliers à l’oxygène pur

• la durée de chaque palier à l’oxygène est égale à 2/3 de la durée du palier à l’air arrondie à la minute supérieure et est au minimum de 5 minutes

• cependant la durée de chaque palier à l’oxygène est égale à la durée du palier à l’air si celui-ci a une durée de 1 à 5 minutes

• Le GPS est inchangé

Décompression à l’oxygène

Paliers à l’oxygène pur

Exemples :

Durée du palier à l’air Durée effective du palier

à l’O2

2 minutes durée du palier à l’air inférieur à 5 minutes

2 minutes

6 minutes 2/3 × 6 = 4 durée calculée inférieure à 5 minutes

5 minutes

10 minutes 2/3 × 10 ≈ 6,66 7 minutes

Décompression à l’oxygène Inhalation d’oxygène en surface

Respirer de l’oxygène en surface permet d’accélérer l’élimination de l’azote et donc de faire baisser la majoration en cas de plongée successive. On utilise le tableau III :

Décompression à l’oxygène

Inhalation d’oxygène en surface

Exemple :

Un plongeur sort de l’eau avec un GPS égal à J. Il replonge à 18 mètres après être resté 3 heures en surface. Calculer la majoration s’il respire :

1. De l’air pendant les 3 heures

2. De l’O2 pendant 1 heure puis de l’air

3. De l’air pendant 2 heures puis de l’O2

4. De l’O2 pendant les 3 heures

Décompression à l’oxygène Inhalation d’oxygène en surface

Prenons le deuxième cas (1h O2 puis 2h air)

On commence par utiliser le tableau III

Au bout d’une heure, on a une saturation en azote

égale à 1,04 bars, ce qui correspond à un GPS de F

Décompression à l’oxygène

Inhalation d’oxygène en surface

Ensuite on utilise le tableau I avec le groupe F déterminé précédemment et une durée de 2 heures :

azote résiduel : 0,94 bar

Puis on lit la majoration dans le tableau II :

on trouve 19 minutes

Décompression à l’oxygène

• Inhalation d’oxygène en surface

Déterminer la majoration dans les autres cas de figure :

- 3 heures à l’air

- 2 heures à l’air puis 1 heure à l’O2

- 3 heures à l’O2

Décompression à l’oxygène Inhalation d’oxygène en surface

Si on dispose d’une heure d’O2, il vaut mieux en profiter en fin d’intervalle de surface

azote résiduel au bout des 3 heures majoration

1. après 3 heures à l’air : 0,96 24 minutes

2. après 1 heure à l’O2 : 1,04 après 2 heures à l’air en partant d’un taux résiduel de 1,04 (donc 1,07 et GPS = F) : 0,94

19 minutes

3. après 2 heures à l’air : 1,02 après 1 heure à à l’O2 en partant d’un taux résiduel de 1,02 : 0,86

7 minutes

4. après 3 heures à à l’O2 : ≤ 0,79 pas de majoration

Décompression à l’oxygène

Inhalation d’oxygène en surface

évolution du taux d’azote

1h O2, 2h air

3 h air

2h air, 1h O2

3h O2

Le cas du nitrox

Il existe des tables spécifiques dans le cadre de la plongée au nitrox, cependant il est possible d’utiliser les tables MN90 en entrant dans la table avec une profondeur équivalente.

Le cas du nitrox

La profondeur équivalente correspond à la profondeur à laquelle la pression partielle en azote de l’air est égale à la pression partielle en azote du mélange à la profondeur effectivement atteinte.

Le cas du nitrox

Exemple : on plonge à 35 mètres avec un mélange contenant 30% d’oxygène et 70% d’azote

• La plongée est-elle possible ?

À 35 mètres, la pression absolue est de 4,5 bars et donc la pression partielle en oxygène sera de 0,30 × 4,5 soit 1,35 bar.

1,35 b < 1,6 b donc la plongée est possible

Le cas du nitrox

Exemple : on plonge à 35 mètres avec un mélange contenant 30% d’oxygène et 70% d’azote

Calcul de la profondeur équivalente (on suppose que l’air est composé à 20% d’O2 et à 80% de N2)

A 35 mètres, la pression partielle d’azote du mélange est : 0,70 × 4,5 = 3,15 b

Pour atteindre cette Pp à l’air il aurait fallu une pression absolue telle que : 0,80 × Pabs = 3,15

Pabs = 3,15/0,80 = 3,9375 b soit 29,375 mètres

Le cas du nitrox

On a donc :

Pabsolue (équivalente) = %N2(mélange)

%N2(air)× Pabsolue (réelle)

On déduit la profondeur équivalente de la pression absolue équivalente obtenue. remarque : la DTR se calcule à partir de la profondeur réellement atteinte et ne peut donc plus être lue directement dans la table.

Plongée en altitude

• Rappel : pression atmosphérique

pression atmosphérique : - au niveau de la mer : 1 bar (ou 760 mmHg) - en altitude : − 0,1 bar/1000 mètres

Exemples : à 2000 mètres, Patm = 0,8 bar à 2500 mètres, Patm = 0,75 bar

Plongée en altitude

• Conséquence sur la pression absolue

On constate que les variations de pressions sont plus importantes en altitude. Pour avoir un rapport de pressions égal à 6 au niveau de la mer il aurait fallu plonger à 50 mètres : c’est la profondeur fictive qu’on utilise pour rentrer dans les tables.

Pression absolue Au niveau de la mer A 2000 mètres d’altitude

En surface 1 bar 0,8 bars

A une profondeur de 40 mètres

1 + 4 = 5 bars 0,8 + 4 = 4,8 bars x 5 x 6

Plongée en altitude

• Profondeur fictive

La profondeur « fictive » ou profondeur équivalente en mer est celle pour laquelle le rapport entre la pression atmosphérique et la pression absolue en mer est égale au rapport effectif en altitude

On veut

ce qui donne

Proffictive(mer)

=Patm mer

Patm lac× Profréelle

(lac)

Profmer

Patm mer=

Prof lac

Patm lac

Plongée en altitude

• Profondeur des paliers et vitesse de remontée

Pour les même raisons, elles doivent aussi être modifiées. On a :

Profpalier(lac)

=Patm lac

Patm mer× Profpalier

(mer)

Vit. remlac =Patm lac

Patm mer× Vit. remmer

Plongée en altitude

• En résumé

Lac Patm lac Prof réelle Prof palier lac

Vitesse de remontée lac

Mer Patm mer Prof fictive Prof palier mer (tables)

Vitesse de remontée (tables)

données à chercher

Plongée en altitude

Exemple : on effectue une plongée de 17 minutes à 40 mètres dans un lac situé à 1500 mètres d’altitude.

La DTR indiquée par la table reste valable.

Lac 0,85 bar 40 m 3 × 0,85 ÷ 1

2,55 m 6 × 0,85 ÷ 1

5,1 m 15 × 0,85 ÷ 1

12,75 m/min

Mer 1 bar 40 × 1 ÷ 0,85

47, 05 soit 48 m 3 m 6 m 15m/min