être bien dans - | CDÉACFbv.cdeacf.ca/CF_PDF/1989_09_pd234_1978v13n02.pdf · 2007. 4. 23. ·...

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ÉQUIPE DE RÉDACTIONrédactrice en chefLise G.-LeducrédactricesEliane PelletierAnnette V.-LegaultThérèse Nadeausecrétaire-coordonnatriceYvonne Gauthier

COLLABORATEURSSolange GervaisLise H.-BironChristiane Gagnécomité des arts ménagersoffice de protectiondu consommateurYvette Beaudry

illustrationsFrancyne LessardphotosJean-Pierre Gaudet

PAGE COUVERTUREPaul Hamel

RESPONSABLE DU TIRAGERachel T.-Lafrance

Abonnement1 an (10 numéros) $3.50

Dépôt légalBibliothèque nationale du QuébecISSN 0705-3851

Courrier de deuxième ciasseEnregistrement no 2771

Imprimé aux ateiiers del'Imprimerie de la Rive Sud Ltée

publication deL'Association Féminine d'Educationet d'Action Sociale180 est, Dorchester, Suite 200Montréal, QuébecH2X 1N6Tél.: 866-1813

Editorial / Lise Girard-LeducBillet / Eliane PelletierBouquin / Pauline AmesseLes manchettes / Annette V. LegaultConsommation / Office de protection du consommateur 13Aller-retour / Annette V. Legault 16En vrac / Ginette Gagnon 17Question / Solange GervaisBabillard / Fabienne Girard-Gagnon

1818

Femme / Christiane GagnéLa grille / Yvette Beaudry

JJL19

être bien dansLise Houle

sa peau

conte pour des femmes de l'aféasEliane Pelletier 8

"trouver son bonheur dansl'engagement"Annette Fortin

un congrès chaudAnnette V. Legault 10

l'aféas précurseur en éducationdes adultesChristiane Gagné

un bain de natureHélène Massé

12

14

pour les jours froidsThérèse Nadeau 15

N.D.L.R. : Les articles publiés ici n'engagent que la responsabilitéde leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement la penséeofficielle de l'Aféas.

etNotre dernier congrès a fait un"cadeau" à tous les membres del'Aféas en incluant l'abonnementde la revue à la cotisation. Biensûr, il a fallu augmenter la cotisa-tion pour combler le déficit prévumais c'est vous chers membres quibénéficierez d'un meilleur servi-ce, (i)

Pour celles qui ont renouvelé leurabonnement en juin dernier, il serapossible de déduire le prix de votreabonnement de votre cotisationdue en septembre. Vous n'aurez

donc que $8.50 (12.00 — 3.50) àdébourser.

N.B. : Aux secrétaires-trésorièresde cercles : pour les membres quiont payé leur abonnement à la re-vue en juin, vous ne recevrez que8.50, vous conservez les 2.50prévu pour les fonds du cercle etvous envoyez les 6.00 restant àvotre secrétaire de région (fédéra-tion) en indiquant que l'abonne-ment à la revue avait été renouve-lé.

(T) Cependant, il faudra quelquesmois avant de pouvoir envoyerla revue directement aux mem-bres.

(2) Tel qu'on a dû vous l'annoncer,la cotisation, celte année, sera de$12.00 répartis comme suit:$2.50 au cercle, $3.50 à la région,$6.00 à l'association.

CD

O

de IQ

ou

Par : Lise Girard-Leduc

"Pour qui vais-je voter ?" Les élections municipales approchent etvous ne savez pas encore quel candidat vous représenterait le mieux !La majorité des citoyens se posent semblable question ces jours-ci.Cependant, plus rares sont ceux qui se demandent : "Qui donc voterapour moi ?" Et, si vous êtes une femme, il y a de fortes chances quevous vous posiez la première question, plutôt que la deuxième. C'estun fait, les femmes détiennent peu de postes au niveau décisionnel.Je ne vous servirai pas des statistiques pour vous le prouver; je tente-rai plutôt de vous convaincre que plusieurs femmes dans votre milieuont des possibilités pour représenter les habitants de la municipalité,qu'elles sont tout aussi qualifiées que les hommes et qu'elles ont grandbesoin de votre appui.

De l'indifférence à la prise de conscience

Trop souvent, les citoyens restent indifférents devant une élection. Onpeut plus difficilement blâmer les femmes de cette attitude si on con-sidère l'obtention relativement récente de leur droit de vote. Il estnormal qu'à cause de leur cheminement plus court elles ne s'intéres-sent que timidement aux affaires publiques.

Pourtant, plusieurs femmes ont appris, dans des organismes commel'AFEAS, à travailler en équipe, à déceler des problèmes et à trouverdes solutions. En tant que femme au foyer, avez-vous pensé que vousvivez plus longtemps que quiconque dans votre municipalité ? Qui peutmieux qu'une femme au foyer connaître les problèmes de transport encommun ou scolaire, d'eau, de communications, etc. . . ? Elle vit avec. . .

Les femmes développent généralement facilement une conscience col-lective. Vous savez pertinemment que la meilleure solution pour lacollectivité n'est pas nécessairement celle qui vous avantage le pluscomme individu. Vous pouvez renoncer à ces avantages personnelspour le bénéfice de votre milieu. Vous administrez votre budget fa-milial et vous vous en tirez bien n'est-ce pas ? Dans les affaires pu-bliques, les dépenses et revenus changent de noms, on ajoute quelqueszéros. . . et après ? Ne savez-vous pas qu'il est dangereux de trop s'en-detter et que les argents reçus doivent être affectés aux besoins lesplus urgents ?

Vous avez pris conscience des problèmes de votre milieu et vous pour-riez parfaitement administrer les affaires municipales. N'allez surtoutpas croire qu'il faille détenir un diplôme universitaire ou posséder unevaste expérience dans l'administration. Il suffit d'avoir du jugementet vous en avez.

De la crainte à la confiance en soi

Tout ça c'est bien beau, mais la crainte s'empare de nous quand ilfaut affronter la machine électorale. On se trouve toutes les excusespossible. Avec des excuses comme celles-là, la population se retrouveune majorité silencieuse qui se contente de critiquer mais n'acceptejamais de faire quoi que ce soit.

Evidemment, toutes les femmes ne peuvent se présenter aux électionsmunicipales. Ce que je tente de vous prouver, c'est que vous pouveztrouver, dans votre milieu des femmes capables de subir une élection,de siéger au conseil municipal et de bien vous représenter. Ne trouvez-vous pas qu'il serait normal qu'on retrouve autant de femmes qued'hommes à ces postes ?

Il ne faut plus hésiter. Il faut former une équipe prête à investir des éner-gies, se bâtir un programme et ne pas craindre de le présenter à la po-pulation. Tout repose sur un travail d'équipe et sur une confiance réci-proque. Il faut absolument demeurer solidaires pour obtenir des résul-tats. Evidemment, vous connaîtrez des déboires; c'est inévitable. Soyezcependant assurée que vous en sortirez riche d'expériences nouvelleset prête à relever des défis de taille. Il faut se battre. . . perdre unebataille ne signifie pas perdre la guerre ®

Par : Eliane Pelletier

Sans doute contaminés par les américains, nousavons nous aussi, la manie de la propreté. Etdepuis, nous lavons, nous frottons, nous astiquons.Le savon ne suffit plus, il nous faut des détergentsémulsionnants et des détersifs bourrés d'enzymes,plus ultra les uns que les autres. Nous en arrivonsà polluer, à détruire l'équilibre écologique de notreterre; peu importe, pourvu que tout reluise.

Là où les choses frôlent la démence, c'est lors-qu'il est question d'hygiène personnelle. Là, c'estl'extravagance qui gagne. Plus question de se la-ver pour être propre. Non. Il faut plus que ça : ilfaut devenir aseptique. Plus de sécrétion, plus desueur, plus d'odeur. Et pour y arriver, tous cesproduits qu'il faut utiliser. Rince-bouche, anti-su-dorifique, pastilles, gomme, désodorisant, talc quirevient à la mode. Tampons réguliers, tamponssuper, tampons "plus". Suppositoires et aérosolsvaginaux. Serviettes si légères, si fonctionnelles,si faites pour être portées qu'il faudrait les porterchaque jour de l'année. Papier doux, papier ab-sorbant, papier parfumé, papier dont on se trans-met le secret et l'éloge de mère en fille commes'il s'agissait d'une tradition.

Nous frôlons l'allergie carabinée. Nous risquonsl'assèchement des muqueuses, le durcissementdes tissus, la frigidité. Nous en arrivons à ne plussupporter l'odeur de notre propre corps. Aucuneimportance, nous sommes propres.

Il est loin le temps où Henri IV revenant de guer-re écrivait à sa maîtresse : "Ne vous lavez pas,Madame, j'arrive !" •

Par : Pauline Amesse

Marie Cardinal est devenue très populaire au Qué-bec (peut-être aussi ailleurs) au cours des der-niers mois. Auteur de plusieurs ouvrages, elle asu se gagner les faveurs d'un public autant mas-culin que féminin à travers "Les mots pour ledire", "Autrement dit" et plus récemment, "Unevie pour deux".

Si dans les journaux, à la radio et à la télévisionà mon avis on aurait dû lui dédier une heurede Femmes d'aujourd'hui) on a surtout parlé deson dernier roman, "Une vie pour deux", j 'ai crubon pour ma part vous proposer aujourd'hui unde ses premiers ouvrages intitulé, "La Clé sur laporte", lequel est susceptible de piquer la curio-sité de plusieurs d'entre vous qui êtes mèresd'adolescents ou tout comme moi, d'adolescentsen herbe puisque celui-ci traite des rapports del'auteur avec ses trois enfants au stage de l'ado-lescence.

"La clé sur la porte", date de la fin des années60; malgré ce fait, son contenu demeure actuel.Ecrit dans un style simple, concis, sur un tonhumoristique et léger, ce livre suggère outre destechniques d'approche dignes des grands psycho-logues, divers moyens d'inviter les jeunes au dia-logue et des façons de fraterniser avec eux sou-vent originaux, parfois douteux, parfois géniaux,parfois repoussants, mais qui ont tous retenumon attention et lesquels méritent qu'on s'y arrêteet qu'on y réfléchisse.

J'ai bien apprécié l'honnêteté de l'auteur qu'onressent dans tous ses propos, surtout lorsqu'ellenous met au fait des résultats obtenus avec lestechniques nouvelles qu'elle expérimente auprèsde ses jeunes et de leurs amis(es). Elle n'y vapas par quatre chemins pour avouer ses échecs;ce qui nous met en confiance. Je ne peux aussiqu'admirer la façon dont elle se livre entièrement,sans scrupule. Michel Hotte du journal La Pres-se la critiquait ainsi lors d'un interview : "ses li-vres sont l'expression de sa vie, écrits avec pas-sion et inquiétude. Sa communication est directe,claire, d'une franchise toute chaleureuse. Elle ades choses à dire, elle a les mots pour les dire,mais iamais la prétention d'avoir le derniermot. . .".

En dépit du sérieux avec lequel on est tenté d'enparler, cet ouvrage demeure d'une lecture facile,très appropriée pour les derniers beaux jours dela saison; un livre qui j'espère, deviendra la cléqui vous ouvrira la porte sur l'univers enrichis-sant de Marie Cardinal qui n'a jamais prétenduque ses écrits sont sur la psychologie. A vousd'en juger ! Bonne lecture •

"La clé sur la porte de Marie Cardinal, publié cherGrasset — 1972 (aussi dans la collection Livre de Po-che — 221 pages)"

1(Par : Annette V. Legault

PAR

Est-ce qu'une lettre fait son effet ? On estimequ'une lettre à un député représente 100 électeursqui n'écrivent pas.

Les interventions par lettre éveillent les politiciensaux questions sur la situation de la femme. Et leursréponses vous éduquent également sur la politi-que canadienne.

Par suite de contact régulier et bien informé avecvotre député, il se peut qu'on vous invite à sou-mettre un mémoire à un comité extraordinaire par-lementaire. Si donc vous êtes intéressées à mieuxconnaître les ministres et les députés qui siègentau Cabinet, une brochure qui paraît tous les mer-credis, le "Hansard" vous donnera tous les rensei-gnements désirés.

Communiquez à Hansard, Approvisionnement et Ser-vices Canada, Hull, Québec. Le prix est de $3.00pour une saison. Faites ainsi la connaissance devotre député.

(Réf. : Statut. Bull, de la Femme, vol. 4 no 4)

DE

La hausse de $20.00 pour les personnes âgéesannoncée par Monsieur Jean Chrétien s'applique-ra à un couple qui reçoit actuellement le maximumde $194.04. Environ 55% des personnes âgées bé-néficiaires (ceux au-delà de 65 ans) reçoiventprésentement ce supplément de revenu en toutou en partie.

Ce supplément est destiné à ceux qui reçoiventla pension de vieillesse minimale soit $159.79 parmois et qui ont peu ou pas de revenus autresque ceux de l'Etat.(Réf. : Le Devoir, août 78)

DE_BIENS ENTREJEPOUX

A compter du 18 avril dernier, les dons d'un con-joint à l'autre auraient pu échapper totalementà l'impôt sur les dons. C'est ce que l'on retrou-vait dans les propositions d'amendements fiscauxdu Québec, déposés en juin dernier.

De même les droits successoraux ne frapperaientplus les biens transmis au décès en propriétéabsolue au conjoint survivant.

Depuis 1972, les lojs sur l'imposition du revenuignorent par exception ces réalisations présuméesdans le cas de mouvements de biens entre lesépoux. En somme, dorénavant les cessions gra-tuites du capital soit du vivant du conjoint, soit àson décès, seront exonérées de toutes formesd'imposition.

Cependant, si le transfert se fait du vivant d'unépoux, les règles d'imputation du revenu et desgains et capital ne sont pas abolies pour autant.C'est-à-dire que le mari aura à sa charge l'im-

position du revenu et des gains en capital sur lesbiens cédés.(Réf. : Le Devoir, article de Maurice Régnier, juillet 78)

n*PAI' UN BAIL

Un groupe de travailleuses non organisées deMontréal, le Mouvement "Au bas de l'échelle"affilié au centre de service social de Ville-Marie,a présenté au ministre Pierre-Marc Johnson unprojet de contrat type pour l'engagement des do-mestiques. Il faudra donc que les Québécoisess'habitue et se familiarise avec ce nouveau bailtype comme elles l'ont fait pour le bail de loca-tion du loyer.

Il s'agit de régler certains torts faits à cette classede travailleuses très souvent exploitées dans lesmaisons où elles sont employées.

Le ministre précise qu'il n'est pas question defaire de ce bail une entreprise policière et que lesemployeurs n'auront pas à remplir de rapporttous les mois. La formule est repensée actuelle-ment afin que celle-ci retienne la plus forte adhé-sion possible, tant de la part des employeurs quedes employés.

Il faudra surveiller les journaux pour voir les dé-veloppements de ce projet.(Réf. : La Presse; juillet 78)

Les gynécologues-obstétriciens ont tenu à faireconnaître leur point de vue face au projet de loisur l'implantation de cliniques d'avortement et deplanning. Ils sont assez perplexes devant la ques-tion qui soulève une polémique entre l'Eglise etl'Etat. La position de l'Eglise catholique qui s'yoppose catégoriquement et de l'autre côté lessolutions pensées par le ministère des affairessociales qui sont irréalistes leur pose un dilem-me.

Selon eux, ce n'est pas le nombre de cliniquesd'avortement qui vont s'ouvrir qui vont faire aug-menter le nombre de médecins prêts à pratiquerces avortements. Ce sont les habitudes et les men-talités qu'il va falloir changer. Des cliniques deplanification où les gens auront une éducationcomplète et saine seraient selon le porte-parole del'Association, la meilleure façon de réduire lepourcentage de grossesses non désirées. Parceque selon le Docteur Gilles Gauthier, il n'y a pasautant de femmes qui veulent avorter qu'il y en aqui le demandent.

Pour eux, habitués et entraînés à protéger la vie,ils ne sont pas prêts à la grande libéralisation de-mandée par certains groupes.L'Association continue pour le moment à cher-cher des solutions de compromis acceptables etréalistes. Et surtout de miser sur l'éducation •Réf. : La Presse, juillet 78)

Nous n'avons jamais été si propreset sentis si bon. Nous prenons untemps considérable à nettoyer cha-cune des parties de notre corps età le parfumer. Il suffit de penser,par exemple, aux shampoings,aux savons qui ont tous commefonction de nettoyer simplementles cheveux et le corps, en fait, dele débarrasser des saletés de lajournée ou de la semaine. Combiende marques pourtant existent surle marché ? Dans les pharmacieset les épiceries des rayons com-plets sont occupés par ces pro-duits.

Il y a tous les autres, les déodo-rants qui nous maintiennent sousle dôme, les crèmes épilatoires quinous donnent des jambes lisses etdouces comme la peau d'un bébé.Il y a aussi toutes les crèmes, decelles qui nettoient à celles quirajeunissent en passant par lesnourrissantes. Ensuite, viennent lesparfums qui nous permettent d'ê-tre soi, et surtout de séduire. Lescosmétiques ont les mêmes privi-lèges, ils corrigent les imperfec-tions, donnent des lèvres plusseyantes et un regard plus envoû-teur qui ne manquera pas de char-mer l'homme de votre vie.

Les produits hygiéniques autresque les savons suivent la mêmerègle de conduite. Les papiers detoilette et les papiers mouchoirsdoux comme du coton et aux par-fums exquis s'assortissent auxcouleurs de la salle de bain. Lesorganes génitaux n'échappent pasà cette aseptisation. Des tamponshygiéniques, des serviettes sani-taires parfumées et de tous lesformats vous permettent d'être li-bre et vous donne de l'assurance.Comme si cela ne suffisait pas,des déodorants et aérosols vien-nent camoufler ces odeurs infestesqui proviennent de ces petits plisintimes.

Tous ces produits coûtent fortchers et une concurrence énor-me existe entre eux. La publiciténous les fait miroiter dans des feuxdifférents. Couleur, odeur, presti-ge, contenant, sont autant d'indi-ces, selon le fabricant et surtoutles publicitaires, de leur qualité.Mais il ne faut pas s'y méprendre,ce n'est pas toujours dans les pe-tits pots que l'on trouve les meil-leurs onguents.

LES PRODUITS D'HYGIENE

Prenons comme exemple les sa-vons de toilette. Autrefois, les sa-vons étaient faits d'ingrédients trèssimples : principalement de cendre

de bois (alcali) et de graisse decuisson (corps gras). Ce savonsentait la graisse animale et con-tenait des morceaux d'alcali quiétaient durs et irritants. Les vraissavons sont encore fabriqués d'a-près cette méthode. Ils contiennentdes sels alcalins d'acides gras(provenant d'huiles et de graissescomme la noix de coco, l'huiled'olive, l'huile de palme ou le suif).Les savons doux (liquides) contien-nent des sels de potasse, les sa-vons durs (pour les mains) des sels

de sodium et les savons transpa-rents, des sels de résine alcalins.

Afin de diminuer la dureté d'unsavon, les ingrédients sont soi-gneusement émulsionnés ce quiréduit à presque rien les "alcalisen liberté". Des émolients (agentsadoucissants) et du parfum (pourmasquer l'odeur de graisse) sontégalement ajoutés.Nous utilisons un savon pour com-battre deux types de saleté : la sa-leté ordinaire et l 'autre produite

Tout nous incite à consommer,particulièrement dans les produitsd'hygiène et de beauté. Autrefois,on prenait son bain une fois lasemaine avec le savon du paysfait de graisse de cuisson et decendre de bois. Avec le temps, les

produits se sont raffinés. Sont ap-parus sur le marché, une gammede parfums, de savons, de crèmesà vous en couper le souffle. S'ilsvous enduisent le corps d'odeursexotiques, ils contribuent malheu-reusement à alléger votre tirelire.

\ruy/f.

par la transpiration et une fine pel-licule d'huile.

Les savons ordinaires nettoient as-sez efficacement la crasse et leshuiles naturelles. Ils ont aussi lapropriété de nous donner une sen-sation de fraîcheur après leur uti-lisation.

Ce qui est important dans un sa-von c'est son PH. On sait qu'unepeau normale a un PH variant en-tre 5 et 6.5. Un savon qui contien-drait un PH supérieur à 7 serait al-calin et un PH inférieur à 7 seraitacide. Un savon très alcalin (au-dessus de 10) irriterait la peau.

Les personnes dont la peau a ten-dance à sécher devraient utiliser

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les savons extra-gras et nettoyantscomme Dove, Nivea ou Noxema.Pour celles dont la peau est gras-se, n'importe quel autre savon peutfaire l 'af faire. Alors il est parfai-tement inutile d'acheter des savonsspécifiquement pour peaux gras-ses ou peaux sèches, en plus decoûter plus cher ils ont les mêmespropriétés que tous les autres sa-vons.

Beaucoup d'autres produits commeles shampoings se retrouvent dansla même situation que les savons.

ÊTREBien

DAAJfA

PCAUPar : Lise Houle

II en existe une infinité de mar-ques, de couleur, d'odeur et pou-vant répondre, selon les fabricants,à tous les genres de cheveux.

Les médecins disent que la sortede shampoing utilisé n'a aucun-né importance, il suffit d'en choisirun qui soit économique et pas tropdécapant, c'est-à-dire, que son dé-tergent ne soit pas trop concentré.On pourrait tout aussi bien rempla-cer le shampoing par un savonde toilette ordinaire et un crème-rince économique.

Passons maintenant aux désodori-sants. Encore là, une grande va-riété de ces produits sont offertsaux consommateurs sous toutesces formes. Leur but est de mas-

quer ou simplement d'éliminer tou-te odeur corporelle, tout aussi nor-male qu'elle soit.

Lorsque ces désodorisants sonten aérosols, ils menacent par leurfluorocarbones la couche d'ozonede la terre. Certains peuvent aus-si être très dangereux pour notresanté, comme les désodorisants quienraient complètement la transpi-ration. Il y a aussi les désodori-sants dits "intimes", ils sont sou-vent cause d'allergies ou autresaffections de la peau ainsi maltrai-tée.

LES COSMETIQUES

Un domaine où la femme se faitbien exploitée est bien celui descosmétiques. On maquille, on par-fume, nourrit, nettoie et rajeunitsa peau. Pas un seul centimètrede son corps et de ses poils n'estépargné.

Il est vrai qu'une femme peut sesentir bien dans sa peau à êtrebien coiffée, légèrement maquilléeet parfumée. Il n'y a pas de mal àcela. Tout comme on apporte unsoin particulier à ses vêtements, ilest aussi naturel et agréable deprendre soin de son corps. Maisil ne faut pas être dupe de tousces produits offerts sur le marché.Les femmes veulent être bellesmais pas à n'importe quel prix, etsurtout pas au détriment de leursanté.

LEUR COMPOSITION

La principale composante des crè-mes est l'eau, à laquelle on ajou-te d'autres matières volatiles, et quiforment des pourcentages de 50.60, 80 et même 99% des mélan-ges. Viennent ensuite les huiles ouacides gras, le talc, le borate quiservent d'éléments de base, aux-quels on ajoute en très petitesquantités des produits variés com-me des alcools, des colorants, desparfums et autres. Lorsque l'onvous suggère une crème hydratan-

te pour traiter votre épiderme enprofondeur, ne vous laissez pasimpressionner. Aucune crème, au-cun traitement ne peut traverser lapremière couche de cellules mor-tes de la peau.

S'ils ne sont habituellement pasdangereux pour la santé, les cos-métiques peuvent avoir à long ter-me des effets fâcheux sur la peau.Habituellement, les crèmes hydra-tantes favorisent l 'évaporation del'eau de la couche cornée ce qui acomme résultat de désydrater lapeau.Rien de mieux que de l'eau et dusavon pour se laver le visage. Ilest faux de prétendre que le savonassèche la peau, la sensation detiraillement que l'on éprouve avecson utilisation disparaît d'elle mê-me. La peau n'aurait, semble-t-il,pas besoin d'être protégée. Elle sedéfend très bien toute seule.

PROTECTION DU CONSOMMATEUR

Tous les produits d'hygiène et debeauté coûtent chers. Il est tou-jours difficile, vu leur grande varié-té, de choisir le produit qui seraà la fois eff icace et peu coûteux.

La publicité et l'étiquetage de cesproduits n'aident pas le consomma-teur à choisir judicieusement leproduit dont il a besoin. En effet,on ne peut lire sur l'étiquette laliste des ingrédients qui entrentdans leur composition. Les Amé-ricains eux le peuvent depuis juin1977 et les Français s'y acheminentlentement. Mais les nouveaux rè-glements sur les cosmétiques en-trés en vigueur en janvier dernierrefusent aux Québécois et Cana-diens ce privilège.

La direction générale de la pro-tection de la santé n'oblige pasles manufacturiers de produits debeauté et de toilette d'imprimer lacomposition de leurs produits surles étiquettes. Toutefois le gouver-nement fédéral a renforcé les rè-glements sur les cosmétiques etprotège un peu mieux les consom-mateurs. Autrefois les fabricantsde cosmétiques n'avaient à peuprès aucun compte à rendre augouvernement, sauf en ce qui con-cerne certains produits interdits,ou certains produits permis à lacondition de prévenir l'usager desdangers possibles (dans le cas deteintures pour les cheveux, parexemple, ou de contenants souspression), dorénavant, soit depuisjanvier 1978, les entreprises enquestion doivent fournir au minis-tère de la Santé fédéral la liste des(suite à la page 13)

Par : Eliane Pelletier

II était une fois une petite fille quivivait dans une vaste et belle mai-son. Dans cette grande maison clai-re, bien aérée, habitaient aussi sonpère, sa mère, ses frères et sessoeurs. Mais la petite fille préfé-rait se tenir dans sa chambre plu-tôt que de s'amuser avec ses frè-res et soeurs. Dans cette chambre,la petite fille avait tous les jouetsqu'une petite fille peut désirer pour"jouer à la madame" : une tableet des chaises; de la petite vaisel-le; un petit four qui fonctionne,dans lequel on peut faire de vraisgâteaux avec de vrais mélanges;et même une télévision.

La petite fille avait aussi deux su-perbes poupées qui peuvent diremaman, à qui ont donne le biberonet qui font pipi. La petite fille jouaitdans sa chambre et comme ellepossédait beaucoup de choses etqu'elle n'avait pas envie de les par-tager, la plupart du temps, ellejouait seule.

La petite fille faisait volontiers lerangement de sa chambre qu'elletenait propre mais lorsque sa ma-man lui demandait de venir aiderses frères et ses soeurs à l'entre-tien de la maison, elle déclaraitne pouvoir y aller, débordée qu'elleétait par la charge de sa cham-bre. Et jamais la petite fille n'ai-dait à tenir propre la maison deses parents. Quand son papa luidemandait un service ou voulaitlui faire faire une commission, lapetite fille prétextait le soin à sespoupées pour refuser et dire qu'el-le était dépassée et d'envoyerplutôt un de ses frères qui sauraitmieux faire qu'elle qui n'était qu'-une petite fille. Et la petite filleprit l'habitude de dire non lorsqueson papa lui demandait service.

Un jour qu'une de ses soeurs sefit un gros bleu en jouant, la pe-tite fille fit semblant de ne pasl'entendre pleurer et elle s'affairaitdans sa chambre en se disantqu'elle ne pouvait consoler tout lemonde, qu'il y avait déjà assez deses poupées à réclamer ses soins.Et la petite fille vint s'asseoir de-vant la télévision. A son frère quilui demandait de l'aider à ses de-voirs, la petite fille répondit qu'iln'en était pas questjon, que toutce qui s'appelait chiffres, calculsou mesures, elle n'y comprenaitrien et qu'elle n'était qu'une peti-te fille. Et la petite fille, à partirde ce jour, prit l'habitude de fer-mer sa porte pour éviter d'être im-portunée.

A son anniversaire, croyant lui fai-re plaisir, la tante de la petite fil-le lui offrit un beau livre d'histoire.En recevant le cadeau, la petitefille parut surprise et se mit à rireet dit qu'elle ne lisait jamais, qu'el-le n'en avait pas le temps, prisequ'elle était par tous ses jouets etsa télévision et que de toute façonce n'était ni important, ni intéres-sant de lire. Et la petite fille plaçale livre sur la plus haute tablettede son étagère.

Les amies de la petite fille venaientsouvent à sa fenêtre pour lui de-mander de jouer avec elles. Maisla petite fille répondait toujoursqu'elle n'avait pas le temps, qu'elleavait trop à faire "à jouer à la ma-dame". Un jour, les membres d'uneéquipe de ballon vinrent trouverla petite fille et lui dirent : "petitefille, viens jouer avec nous. Tuseras notre chef, notre capitaine.Viens, nous avons besoin de toi".Et la petite fille refusa net en di-sant qu'elle ne savait pas jouer

et ne saurait jamais jouer au bal-lon. Même, la petite fille se miten colère et accusa les membresde l'équipe de ballon de vouloir lasortir de sa chambre, de vouloirl'arracher à ses jouets.

Et la petite fille tira ses rideauxet les laissa fermés pour que sesamies n'aient plus envie de venirl'inviter à jouer.

La petite fil le consacrait tout sontemps à l'entretien de sa chambre,à ses jouets et aux soins de sespoupées. Et elle se disait qu'elleétait une bonne petite fille, bienaffairée qui s'occupait de ses af-faires. Un jour, ses poupées lui de-mandèrent de leur raconter l'a-mour; elle se rendit compte quecalfeutrée derrière sa porte, elleavait oublié ses frères. Lorsque lapetite fille voulut expliquer à sespoupées la terre, ses mouvements,elle s'aperçut que toute sa scienceétait dans le livre resté fermé surla tablette de l'étagère et que sesrideaux tirés lui avaient fait oublierle soleil et sa chaleur, le chant desoiseaux et le parfum des fleurs. Lapetite fille fut incapable de dire àses poupées que de l'autre côté dela porte, de l'autre côté de la fe-nêtre, il y a le vent, la pluie, la tem-pête et le froid.. ®

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TROUVion

DflfH I*Par : Annette Fortin

Voilà ce que Jacqueline Laprise-Demers répondait à une journalistequi lui demandait si pour elle l'en-gagement était essentiel.

Sans aucun doute, les fées ont dûse pencher sur son berceau pourlui donner l'intelligence et l'espritet, pour vaincre la vie, la té-nacité, l'enthousiasme, le courageainsi qu'une source inépuisabled'énergie. Lorsqu'elle nous fait re-vivre les moments de son enfanceà Notre-Dame de la Doré dans lecomté Roberval, sa vivacité et saverve ont quelque chose de sédui-sant. Fille de cultivateur, institutri-ce dans une école de rang, elleéprouvait déjà le désir de s'inté-grer à un groupe et d'agir. Chré-tienne d'abord, elle rayonne ensui-te dans les échelons du mondesocial et est un exemple pour cel-les qui n'osent pas faire partie desmouvements d'action sociale.

Son mari, Jean-Paul, industriel deSt-Félicien, est un homme vaillant,sobre et compréhensif. Ses six en-fants, aujourd'hui adultes, peuventcommuniquer à ceux qui dépen-dent d'eux le message reçu, l'in-fluence heureuse de leur formation.

Jacqueline devient successivementmembre de l'UCFR à titre de se-crétaire de son cercle à St-Félicienpuis présidente. De là, sur le plande la Fédération, elle sera direc-trice de secteur pour devenir prési-dente de la Fédération Saguenay-Lac St-Jean. C'est sous son glo-rieux règne que la gaillarde futchoisie fleur régionale et obtint àla suite d'un concours de la So-ciété Centrale d'Hypothèque, ou-

vert aux Municipalités, le prix in-ter-provincial Vincent Massey pourle projet Assainir et fleurir la ré-gion. Par ricochet elle est choi-sit "personnalité communautaire"dans sa ville et personnalité fémi-nine de l'année au Saguenay-Lac-St-Jean. Sa voix est celle de lafemme défendant les idées baséessur l'importance primordiale quedoit occuper dans une provincecelles qui font grands les hommeset forts les peuples. Sa famille luifacilitant son apport aux oeuvressollicitant ses talents et son en-thousiasme, il serait long d'énu-mérer tous ces organismes mais ilest permis de rappeler qu'elle fut

vice-présidente provinciale del'AFEAS tout en faisant partie ducomité d'action sociale pendant 2ans, de la commission urbaine pen-dant 3 ans, du comité conjointAFEAS et Conseil du Statut de laFemme. Elle a aussi donné plu-sieurs sessions d'animation dansles Fédérations. Elle était du co-mité promoteur des projets : "Fem-me collaboratrice" et "Histoire desfemmes du Québec".

"Les femmes de chez-nous ont faitquelque chose à partir de rien"dira-t-elle dans une entrevue àFemmes d'Aujourd'hui lors du lan-cement du volume "Pendant quehommes travaillaient, les femmeselles. . ." Elle glorifie toutes cel-les qui ont rendu possible cetterecherche, aujourd'hui si riche enréalisations de toutes sortes.

En 1975, elle devint la seule femmeau Conseil d'administration de Ra-dio-Québec et en 1978, elle en estla vice-présidente.

Les voyages sont sa grande dis-traction, aucun pays ne bride sacuriosité; tout en étant un vrai bouten train, elle ne manque pas d'oc-casions pour s'enrichir de tout cequ'elle voit et entend.

Jacqueline est mon amie intimede longue date et je puis dire qu'el-le est une hôtesse charmante etun fin cordon bleu, goûter à songigot d'agneau c'est se donnergoût de "revenez-y".

Malheureusement on ne racontepas en une page la vie de Jacque-line Laprise-Demers, on essaie d'enbrosser à grands traits une esquis-se pour cerner les dimensions dupersonnage ! •

9

Par : Annette V Leg au It

L'Aféas à MontréalCette année ce sont douze cents maris qui sesont retrouvés seuls pour deux jours. Leur fem-me s'était dirigée vers le Campus de l'Universitéde Montréal pour leur congrès annuel.

Mgr Cimichella s'avouait fort heureux que le Con-grès se tienne à Montréal. "Il y a tellement desolitude et d'isolement à Montréal; si les femmespouvaient être canalisées vers votre mouvementce serait une grande force pour notre diocèse".

Le travail à abattre en deux jours en aurait prisquatre; aussi déléguées et congressistes ont faitdiligence, malgré toutes sortes de difficultés ma-térielles, pour étudier, adopter ou rejeter les nom-breuses résolutions venues des quatre coins duQuébec.

Sept ateliers de travail, répartis sur le campus,se sont séparés la tâche.

En plénière, le lendemain où seules les déléguéesavaient droit de vote, de nombreuses résolutionsfurent adoptées. Elles varient de l'une à l'autremais elles restent dans les préoccupations de no-tre mouvement. On y a redemandé la protectiondes sols arables et le zonage des terres agricoles;l'accessibilité pour les fi ls et les filles de cultiva-teurs au régime d'assurance-chômage; un mora-toire de 25 ans avant que l'énergie nucléaire nesoit largement utilisé au Canada; l'établissementde normes d'intensité du son, contrôlées par leministère de l'Industrie et du Commerce. Au cha-pitre de la Régie interne, les déléguées ont voté,non sans hésitation, une augmentation de la co-tisation à $12. incluant la revue "Femmes d'ici"pour tous ses membres.

PRIORITÉS POUR L'ANNÉE

L'action de l'Association pour l'année 78-79 por-tera prioritairement sur cinq points :

— La participation de la femme au foyer au régimedes rentes du Québec.

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— Le sexisme dans les manuels scolaires et les média.

— L'éducation à la vie de couple.

— Le logement étudiant.

— L'utilisation des soins de santé sans en abuser afinde permettre la baisse des coûts et favoriser unemeilleure santé.

C'est du travail en perspective pour tous les mem-bres et il n'aura de succès que si toutes y mettentla main et le coeur.

Ce fut un congrès chaud car l'unanimité ne s'ob-tient pas si facilement qu'on le croirait. Le res-pect de la base et des régions exige parfois desdiscussions ardues mais salutaires.

Et Dieu dans sa divine Providence nous a grati-fiées d'un soleil de plomb, d'une humidité inespé-rée et d'une possibilité d'exercice physique dignedes grands marathons.

"On s'en souviendra longtemps", dit la chanson.Qui oubliera ces deux jours d'août 78 dont il afallu plusieurs jours pour s'en remettre et la tête,et le coeur et les pieds. . . alouette. . .

PRÉSENCE DES MÉDIA

Durant ces deux jours de congrès, la présencedes média a été constante. Radio-Canada a eu unjournaliste sur place pendant les deux jours; lepublic a d'ailleurs pu voir les reportages télévi-sés et la radio a fait une bonne publicité à notreCongrès. Télé-Métropole est venu aussi et à réa-lisé quelques entrevues filmées qui sont aussipassées à l'écran. Le Nouvelliste de Trois-Riviè-res, La Presse, Montréal-Matin, La Terre de chez-nous, et le Journal de Montréal nous ont couvertd'une façon inégalée jusqu'à date.

C'est sûrement un avantage que d'avoir été dansla grande métropole pour ce Congrès 78. Notremouvement a eu sa place au soleil et ceci sansjeu de mots.

"L'autonomie de la femme

met-elle en danger la

cellule familiale?"

Tel était le titre de la table ronde qui eut lieule soir du congrès où Michèle Jean et MauriceChampagne-Gilbert étaient invités à prendre laparole.

Michèle Jean définit la cellule familiale commeétant celle regroupant le père, la mère et les en-fants. Et pour ce qui est de l'autonomie, c'est lepouvoir de se réaliser pleinement dans notresociété, en tant qu'individu adulte. La femme doitdonc trouver des motivations qui déterminent sonagir dans le monde actuel.

La cellule familiale a tout à gagner à faire unerevision de vie, même si celle-ci fait peur commetoute tentative de changement. Pour que la fem-me puisse être autonome, il faut qu'une fois laprise de conscience amorcée, la cellule familialeen vienne à la conclusion qu'il est hautement pro-fitable pour elle-même que la femme soit autono-me. Ceci pour empêcher que la femme, épouse,mère, ménagère ne devienne "la reine du foyer"possédant ses sujets et les suivant à la piste.La femme doit être dans la famille, partenaireégale dans ses droits et ses devoirs.

La femme non-participante à l'évolution de la so-ciété actuelle se dessert et dessert les siens. Lesenfants lui reprocheront probablement un jour dene pas savoir vivre par elle-même et d'avoir bâtieson existence sur la leur.

Pour Maurice Champagne-Gilbert, il est caoitalpour la survie de la cellule familiale que la fem-me ait son autonomie.

Pour lui, la famille étant le lieu d'apprentissagedes relations interpersonnelles et le lieu de crois-sance des individus, cela ne peut se faire sansl'autonomie des personnes qui la compose.

Les besoins fondamentaux de la famille sont lasécurité, l'autonomie et l'identité personnelle ajou-te-t-il. Cette sécurité qui signifie confiance en soi,qui permet de fonctionner, bien dans sa peau, etd'entrer dans des relations constructives avec lesautres.

C'est la tâche primordiale de la famille de pou-voir susciter, développer et respecter l'autonomiede l'enfant mais aussi de l'homme et de la fem-me. Ceci exige un grand respect de la personne.

Pour la femme, l'autonomie n'est pas gagnée puis-qu'elle doit encore trop souvent rendre compte deses sorties, de ses dépenses, des personnes ren-contrées. Cette situation en est une de rapportde dominant à dominé. Etre autonome, nous dit-il,c'est se rendre admirable pour les autres, c'estse rendre maître d'un certain art de vivre, de dis-poser de soi.

Pouvoir en arriver à dire à l'autre : "Je te rejoinsdans la mesure où je déborde de moi-même". En-core faut-il en être arriver à se posséder et às'être enrichi.

Voici le nouvel exécutif élu lors du Congrès provin-cial. De gauche à droite : Marcelle Dalpé, conseillère,Lucie M.-Lussier, vice-présidente, Solange Gervais, ré-élue présidente pour un quatrième mandat, ChristianeGagné, nouvelle élue, vice-présidente. Lucille Belle-mare, conseillère et Ginette Gagnon, nouvelle élueau poste de conseillère.

Toutes nos félicitations, bon succès et bonne santétout au long de l'année.

Ce n'est pas le sérieux qui manque ici et pour cause.On y étudie la condition féminine et les problèmesd'éducation, de transports et de communication. On avu tour à tour les sujets aussi brûlant que le sexismedans les manuels scolaires, la participation des fem-mes au foyer au régime des rentes du Québec, unecompensation pour la mère au foyer, le revenu desfamilles-monoparentales, la demande d'aide financiè-re pour les Centres d'aide aux victimes de viol et biend'autres. . . Quel programme n'est-ce pas ! ! !

Apparaissent sur cette photo les animatrices, secrétaireet informatrices de l'atelier sur la famille et l'environ-nement.

Le problème de la fiscalité suscite beaucoup d'inté-rêt même si pour la plupart d'entre nous cela demeureun peu mystérieux. Les personnes-ressources ont ap-porté un éclairage précieux dans ce domaine délicat.Lorsque l'on parle d'allocations familiales, d'exemptiond'impôt ou de nouvelles politiques familiales, les ren-seignements apportés ne peuvent être que souhaita-bles avant de prendre une décision.

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L'Aféas, mouvement d'éducation etd'action sociale, met l'accent surl'éducation permanente, nécessitéprimordiale aujourd'hui dont le butultime vise le bien-être de notresociété et le perfectionnement dechaque citoyen.

Dans un premier temps, je diraisque je ne peux parler de l'éduca-tion des femmes par les femmessans expliquer les motifs qui ontsous-tendu les fondations d'orga-nismes tels l'U.C.F.R. (Union Ca-tholique des Femmes Rurales) etles C.E.D. (Cercles d'Economie Do-mestique).

Les femmes rurales ont été plussensibles à ce besoin à cause peut-être de leur éloignement desgrands centres urbains ou semi-urbains, à cause aussi de leur si-tuation de femme collaboratrice dumari à l'entreprise familiale. Plu-sieurs de ces épouses étaient d'an-ciennes institutrices et elles per-cevaient le besoin d'élargir leursconnaissances pour aider adéqua-tement leur mari dans l'entreprise.Non seulement on regardait lesépoux oeuvrer au sein d'organis-mes agricoles tels PU.C.C., maisdéjà "en 1924, dès le début de I'D.C.C., des femmes s'intéressaientaux différentes activités de cescercles, afin de se renseigner etde seconder leur mari." (2)

Aussi, en 1937, on a fondé à Ri-mouski un organisme féminin, "LesDames de L'U.C.C.". En 1944, cetorganisme prenait le nom de U.C.F.R. (Union Catholique des Fem-mes Rurales). Il avait pour but :éducation, revendications, servi-ces. Quelques années plus tard,soit en 1940, les dames de milieuurbain emboîtaient le pas et fon-daient, à Kénogami, les C.E.D.(Cercles d'Economie Domestique)sur le modèle d'association écono-mique et coopérative. En 1947, onassistait à la formation du premierconseil provincial des "Syndicatsd'Economie Domestique". Les butsde cet organisme : formation desmembres, promotion des intérêtsdu foyer, action sociale catholique.

Par la suite les femmes en sontarrivées à tenir des assemblées in-téressantes et en sont venues àvouloir approfondir certains dos-siers, tels la loi 16, le Rapport surla situation de la femme au Cana-da, le Syndicalisme agricole, leRapport Parent, la Loi 65, l'Opéra-tion 55, le Rapport Castonguay Ne-veu, etc. . . Toujours les membrestant de l'Aféas que de l'U.C.F.R. etdes C.E.D. ont été convaincus dubien-fondé de telles études.

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Par : Christiane Bérubé-Gagnél'AFCAl

C'est ainsi que l'on peut affirmerque l'Aféas a été et est encore au-jourd'hui une école d'informationet de formation. D'information : parses études sociales et techniques,sa revue, ses sessions d'études,ses cours, ses réunions de toutessortes, elle dote la femme d'an-tennes qui la mettent à l'écoute deson milieu et du monde. De forma-tion : centre d'influence où chacu-ne met en commun ses opinions,repense ses principes, raffermitses convictions, adopte des attitu-des de groupe, ce qui la conduità l'action personnelle et socialedans son milieu.

Puisqu'il n'existait pas de Servi-ce d'éducation des adultes, l'Aféasa aussi pensé à bâtir ses proprescours pour répondre à certains be-soins exprimés par ses membres.C'est ainsi que l'on a vu naître"Psychologie de la petite enfan-ce", cours élaboré par une de nospionnières, Mme Azilda Marchand.Pour continuer dans un même élan.Mme Marchand a pensé bâtir uncours de "Formation sociale" pourpermettre aux femmes de prendreconscience de la réalité socialequébécoise dans ses différentes

dimensions et de jouer par là unrôle plus efficace dans leur socié-té.

L'implication de l'Aféas, et avantelle, de l'U.C.F.R. et des C.E.D., aaussi été très forte lors de l'appa-rition des Services d'éducation desadultes offerts par les Commis-sions scolaires régionales. Ces or-ganismes, invités comme consul-tants pour connaître les besoinsdes femmes, ont pu informer lesautorités des commissions scolai-res.

La collaboration et l'entente avecles Commissions scolaires n'ontpas toujours été faciles. Il a d'a-bord fallu lutter contre les préju-gés face aux contenus de nos courstels "Psychologie de la petite en-fance" et "Formation sociale" etface à la reconnaissance de lacompétence de nos professeurs.Nous avons eu aussi à lutter contreun certain autoritarisme des per-sonnes en poste.(suite à la page 19)

(1) Résumé d'un article de C. Gagné qui paraî-tra sous peu dans une publication d'un col-lège ontarien.

(2) Revue Aféas, vol. 10, no 11

Par : L'Office de protection du consommateur

A l'instar des Allemands, des Japonais et desAméricains, les Québécois sont de grands voya-geurs devant l'Eternel. Notre "merveilleux" cli-mat nous incite à nous réchauffer au soleil de laFloride, des Antilles et du Mexique, mais noustraversons aussi les grandes mers. Aussi, est-ilimportant que nous sachions comment éviter les"mauvais voyages". . .

UN AGENT, OU ?

Il est certain que rien ne vous oblige à vous adres-ser à un agent de voyages; cependant, si vousle faites, vous aurez un recours si vous n'êtes passatisfait, car la plupart des agents de voyages sontrégis par la Loi des agents de voyages adminis-trée par le ministère du Tourisme, de la Chasseet de la Pêche. Ils doivent, de ce fait, respecterun certain nombre de conditions pour pouvoirexercer leurs activités.

LOILES ?

e En obligeant les agents de voyages à détenirun permis, que cet agent soit un détaillant, ungrossiste, une compagnie de transport ou uneassociation qui agit pour le compte de ses mem-bres;8 Pour obtenir son permis, l'agent de voyagesdoit déposer un cautionnement qui servira éven-tuellement à vous rembourser si vous gagnez unprocès contre lui;9 Quand un agent de voyages vous réclame unmontant d'argent, il doit le garder dans un comptespécial (en fiducie) et, avant d'en accepter le dé-pôt, il doit vous confirmer par écrit les conditions

de remboursement ou de non-remboursement dessommes déposées;

• L'Agent de voyages doit vous fournir, au moins7 jours avant le départ, tous les documents né-cessaires y compris les billets de retour; et, saufen cas de force majeure, il ne peut annuler unvoyage sans un préavis d'au moins 7 jours;

• Enfin, dans sa publicité, l'agent de voyagesdoit spécifier, entre autres choses, qu'il est dé-tenteur d'un permis du Québec.

COMMENT CHOISIR SON AGENT DE VOYAGES ?

Assurez-vous d'abord qu'il a un permis; celui-cidoit être affiché bien en vue. Vous pouvez aussivérifier auprès du Service des agents de voyages.En outre, dites-vous bien que la meilleure publi-cité d'un agent de voyages est encore celle quise fait de bouche à oreille. Informez-vous doncauprès d'amis qui ont l'habitude de voyager.

MALGRÉ VOS PRÉCAUTIONS. . .

Si vous croyez avoir été lésé par un agent devoyages, voici ce que vous devez faire :

• essayez d'en arriver à une entente avec l'agentde voyages;

• si cela est impossible, consultez un avocatpour voir s'il y a matière à plainte;8 s'il y a matière à plainte, vous poursuivezl'agent de voyages à la Cour des petites créan-ces ou devant les tribunaux ordinaires;

• si vous gagnez votre procès contre l'agent etqu'il ne veut pas vous rembourser, vous commu-niquez alors avec le Service des agents de voya-ges qui vous remboursera à même les cautionne-ments fournis par les agents de voyages ®

(suite de la pege 7)ingrédients qui entrent dans lacomposition de tout produit cos-métique vendu au Canada de mê-me que leur pourcentage. Toutesles étiquettes doivent être en fran-çais et en anglais, et il en est demême pour les modes d'emploi.De plus, les manufacturiers devrontêtre prêts à fournir au gouverne-ment, sur demande, la preuve dece qu'ils avancent sur les étiquet-tes et dans la publicité de leursproduits. Malheureusement, le con-sommateur n'en connaît pas plus.

SA TÊTE

Même si la publicité, l'étiquetage,les conventions sociales, etc. . .vous incitent à consommer beau-

coup et plus souvent qu'autrementun nom plutôt qu'un produit, vousne devez pas être dupes de tou-tes ces manigances.

Et si vous faisiez le tour des pro-duits d'hygiène et de beauté quevous possédez, en vous deman-dant pour chacun les questionssuivantes : Ce produit m'est-il in-dispensable ? (sans lui je ne pour-rais vivre convenablement). Pour-rais-je m'en passer ? (sans quemes habitudes de vie en soientbouleversées). Habituellement lafréquence de l'emploi de ces pro-duits, donne un bon indice de leurutilité et de leur nécessité.

Si vous comprenez la valeur ré-elle de ces produits et leur équi-

valence sur le marché, peut-êtrebien que la prochaine fois avantd'acheter un lait démaquillant à$5.00, vous achèterez un savon à0.50

A votre réunion d'octobre, on vousindiquera comment faire l'inventairede vos produits d'hygiène et de beau-té et comment les acheter en fonctionde vos besoins. Au dossier on trou-vera des informations sur ces pro-duits particulièrement ceux de typeféminin. On verra leur composition,leur efficacité, leur coût, leur utilitéet la publicité qui leur est faite.

Références : Le Réveil du Consommateur, vol. 3no 6, vol. 5 no 4 (juillet-août 1976), vol. 6 no 5(février 78) : Le Consommateur canadien, jui'n1977.

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un BAIADAAI

IA AATURC

Par : Hélène Massé

Etre une femme d'ici, en '78, estsi merveilleux. . . les barrières tom-bent, les dépendances s'estompent,la femme devient elle-même avectout ce que cela peut impliquerd'acceptation de soi, corps et âme,de réalisation personnelle, et dedéfis continuels.

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"Je sens mon corps comme unemaison, douce du soleil entré,tiède de pluie, gorgée de voixaimées..."Annie Leclerc "Parole de Femmes"

La Femme d'ici, trop longtempssoumise aux lois "sociales" osemaintenant faire le pas, celui durefus des exploitations. Le mondedes produits d'hygiène et de beau-té est sûrement l'exemple le plusconnu de l'exploitation perpétuelledont est victime le monde féminin.

Les femmes se doivent de refléterleur intérieur de plus en plus ri-che; il n'est pas chose facile de"faire le ménage en-dedans" maisc'est la base d'une beauté qui sesent. . . et les femmes sont de plusen plus belles parce qu'elles vé-hiculent maintenant leur trop pleinde richesses. Les femmes sontmaintenant belles pour elles-mê-mes d'abord. . . pour les autrespar. . . conséquent !

Etre belle simplement, sans pourautant tomber dans le panneaudes exploités signifie avant toututiliser au maximum les ressourcesque la nature nous donne. J'ai doncpensé relever pour des femmescomme moi certains trucs simples,peu coûteux, efficaces, qui vouspermettront, je le crois, d'amélio-rer, de conserver votre beauté, quelque soit votre âge. Rappelons-noustoutefois qu'il est impossible d'a-voir un teint clair et tout le reste,sans avoir des habitudes de viesaines, c'est-à-dire repos suffisantet alimentation équilibrée.

HEUREUSEMENT, LA NATURE EST LÀ !

L'eau de pluie tient presque dumiracle; on la conservait autrefoisdans d'immenses tonneaux. Pour-quoi ne pas essayer d'en récupé-rer quelques gallons lors d'uneprochaine averse ? L'eau de pluie

fait merveille pour un shampoing.Pour les peaux grasses, on peutégalement l 'ut i l iser de la façon sui-vante : 1 verre d'eau de pluie, lejus d'un citron, en faire une lotiondont on imbibe le visage, matin etsoir; après une demie-heure envi-ron, rincer à l'eau de pluie "natu-re".

De plus, saviez-vous que s'expo-ser, face au ciel, à une vigoureuseaverse est la meilleure douche fa-ciale que l'on puisse désirer ? Sonaction nettoie les pores, excite lacirculation cutanée, masse et em-bellit le teint.

Quand les yeux sont douleureux,congestionnés, les lotionner avecune infusion tiède d'eau de pluieet de cerfeuil bien lavé.Contre la mauvaise haleine, gri-gnoter une branche de persil frais,ou boire une infusion à la menthe.Pour éviter les pores dilatés, tam-pommer le visage avec une moitiéde tomate crue.

Les propriétés décongestives dela fraise écrasée appliquée sur lapeau sont depuis longtemps répu-tées dans le traitement de la cou-perose.

Prendre une grosse carotte et lapasser dans l'extracteur à jus; re-cueillir la pulpe et la mélanger aujus. Appliquer sur la peau.Ce masque revitalise la peau etéclaircit le teint.

Prendre un avocat bien mûr, lecouper en deux et le vider à l'aided'une cuillère; l'écraser pour luidonner la consistance d'une crè-me. Appliquer cette crème sur lapeau. L'avocat (le fruit, bien sûr)est un excellent régénérateur de lapeau.Ne pas oublier que l'abus du ta-bac a de très fâcheuses conséquen-ces sur le teint; le visage des fu-meurs se flétrit vite. . .

Le savon de toilette aurait sansdoute besoin d'être revalorisé; cer-taines marques ayant un PH trèsbas sont sans danger pour la peauet permettent un nettoyage et unehydratation adéquats. Pourquoi nepas retrouver les vertus de l'eauet du savon ?

Au fait, pourquoi ne pas suggéreraux hommes de votre entouragel'essai de ces quelques trucs debeauté ? Il s'en trouvera proba-blement quelques-uns à ne pasvouloir "s'embellir". . . mais ne cé-dez pas : il est grandement tempsde corriger cette injustice dontparlait Eliane Pelletier dans Bil-let de mai '78. . •

Photo Victor Pelletier

Cet afghan peut embellir le coinpréféré de votre salle de séjour.Il peut servir aussi de dessus delit, ajoutez-y des coussins assor-tis, il égayera la chambre de votreadolescent.

Il peut être confectionné de laineplus ou moins épaisse, tricoté plusou moins serré.

Dimensions : 229 cm (90p.) x 178cm (70 p). Matériel requis : laine 6brins.

A—500 grammes couleur turquoi-se

B—500 grammes couleur tweedturquoise et beige

C—500 grammes couleur beigeclair

les

Par : Thérèse Nadeau

D—500 grammes tweed rouille(crochet en métal no. 61/2)

RÉALISATION

Monter 143 m couleur A (nombrede mailles multiple de 6 - 1)

1° rang : couleur A : 1 m. en l'airpour tourner puis faire 1 m. serrédans chaque maille de la chaînette.2° rang : couleur A : 2 m. en l'airpour tourner, 1 bride dans chaquemaille serrée.3° rang : couleur B : 2 m. en l'airpour tourner (ce qui forme la 1°bride) tricoter 4 brides et à la 6°brides, piquer dans le bras de labride (en étirant votre bride de fa-çon à ce que cela paraisse desdeux côtés de votre travail, voirphoto) Tricoter 5 brides et piquerà nouveau au bas de la 6° bridepour faire votre bride allongée ré-péter ceci tout le rang.4° rang : couleur C : 2 m. en l'air,tricoter une bride et piquer dans Lebras de la 3° bride (centre du rangprécédent) pour faire maille allori-gée. Tricoter 5 brides et piquerdans le bas de la 6° maille.Répéter ceci tout le rang.5° rang : couleur D : comme le 3°rang

6 rang : couleur A : comme le 4°rang

Aux rangs suivants répéter le 3°et 4" rang en alternant vos cou-leurs.

Crocheter à la longueur désirée etterminer par un rang de brides etun rang de mailles serrées couleur(A) turquoise «

A partir de ce point vous pouvez tricoter ceponcho avec des restes de laine. Il est tricotéen une seule pièce : crochetez la longueur dé-sirée et coupez pour l'encolure; finissez avecdeux rangs de mailles serrées tout autour.

desjardins

mouvementdes caisses populairesdesjardins

LA COOPÉRATION EN ACTION

desjardins:des caisses populaires enracinées dans tous les milieux, autantde centres d'échanges profitables entre épargnants etemprunteurs

des institutions d'assurance-vie, d'assurance générale, defiducie, de crédit industriel, d'investissement. - .

autant de ressources, résultat de l'action commune de 3,5 millionsde membres, au service de chacun et de la collectivitéquébécoise

LA CAISSE POPULAIRE

ÎDESJARDINS

tablePOUR NOUS, QUEBECOIS.

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Par : Ginette Gagnon

Moi, je viens vous demander deparler et, toutes ensemble en plus.C'est maintenant que je veux quevous parliez, c'est demain, après-demain et les jours qui suivront queje vous demande de couvrir la pro-vince du murmure de toutes vosvoix. Ce tapage, c'est à la gran-deur de la province qu'il faut lefaire.

Allez dire ce que l'Aféas a fait de-puis sa fondation, à travers la pro-vince, dans votre région, dans vo-tre localité. Allez dire les prioritésvers lesquelles votre Associationva orienter son action pour 78-79.Allez dire surtout ce que l'Aféasa fait pour chacune de vous, cequ'elle vous a apporté en contactspersonnels, en formation person-nelle et sociale, en implicationdans votre milieu. Ce que vousressentez d'heureux envers votregroupement, n'ayez pas peur, di-tes-le.

Si vous manquez de mots pourvous exprimer, servez-vous de vo-tre dossier de congrès, de votreconstitution, de votre feuillet pu-blicitaire. Servez-vous surtout devotre revue "femmes d'ici". N'est-elle pas l'instrument privilégié pourfaire connaître notre Associationet pour l'information des membreset des femmes en général ?

Dites-le à votre mari, à vos enfants,à toute votre parenté, bien sûr !Mais aussi, dites-le aux autresmembres de l'Aféas, à vos amies,à vos voisines, à votre quartier, vo-tre village, votre ville, votre région.Dites-le aux femmes qui ne con-naissent pas l'Aféas, dites-le à cel-les qui ont des préjugés défavora-bles envers notre Association. Di-tes-le à vos maires, vos curés, vosdéputés. Dites-le par vos journaux,vos postes de radio et de télévi-sion.

Avez-vous déjà pensé au nombrede femmes qui, au Québec, ne con-naissent pas l'Aféas, qui n'y ontpas encore participé : si nous fai-sions une petit calcul ! Qu'est-cequ'on attend pour aller les cher-cher ?

Oui, qu'est-ce qu'on attend pourinviter nos co-paroissiennes à em-barquer dans notre cercle ? Qu'-est-ce qu'on attend pour aller par-ler aux femmes des localités avoi-sinantes et les inviter à se regrou-per en cercle. Si nous ne le fai-sons pas, nous privons des mil-liers de femmes de la formation del'Aféas et nous privons leur milieude l'animation et des améliorationsque les femmes pourraient y ap-porter. Avez-vous déjà songé à cet-te responsabilité qui est celle dechacun des membres de l'Aféas ?

Cette responsabilité, votre Conseild'administration provincial ou ce-lui de votre région ne peuvent lasupporter seuls. L'Aféas, c'est d'a-bord pour les femmes dans les cer-cles et c'est avec elles que nousvoulons travailler, c'est d'elles dontnous avons besoin. Allez. RE-AGIS-SEZ, nous comptons sur vous pourque dans les prochains jours, lesprochaines semaines, des milliersde femmes entendent parler del'Aféas et y adhèrent nombreuses,au cours des prochains mois.

Alors, si on en parlait d'Aféas !

Un t

Certaines vont me dire : c'est bienbeau de parler d'Aféas et de recru-ter de nouveaux membres, maisavec la hausse de cotisation ce nesera pas facile, ce sera même dif-ficile de garder les membres ac-tuels.

Pour vous aider, le comité provin-cial de publicité-recrutement a re-commandé l'organisation d'un con-cours dont l'objectif est de main-tenir le même nombre de membresqu'en 1977-78.

Voici comment ça va se dérouler :II s'agit d'un tirage. Auront droitd'y participer les cercles qui, au15 décembre 1978, auront recrutéautant ou plus de membres qu'à la

fin de 1977-78. Le tirage se feralors du conseil d'administration demars 1979. Le ou les prix, aprèscoup, tirés parmi les membres duou des cercles gagnants. Les prix :nous avons l'ambition de vous of-frir de beaux prix, pour ce tirage,malheureusement, avec la périodedes vacances, nous n'avons pu enavoir la confirmation.

Tous les autres détails vous serontcommuniqués sous peu par le Se-crétariat général, par le biais de larevue ''Femmes d'ici, entre autres,ou de votre secrétariat de région •(1) texte tiré de l'allocution de Mme Ginette

Gagnon, responsable provinciale du comitéde publicité-recrutement lors du lancementde la campagne de recrutement.

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Par : Annette V. leg au It

CERCLE DE ROUYN

Dans la vie de tous les jours, nous croisons desgens de tout genre et de toute mentalité. Les unssont conservateurs et les autres progressistes.Que vous soyiez d'une région et l'autre person-ne d'une autre, vous sentez des ondes différen-tes.

Aussi, lorsque je rencontrai, lors des Journéesd'Etudes Provinciales Mariette Duhaime et Made-leine Pelletier de Rouyn, j 'ai senti un air tout spé-cial. Le temps nous pressait; notre préoccupationAFEAS a chassé bien loin nos différences régio-nales dès les premières minutes.

Voici pour "Femmes d'ici" quelques échos ducercle de Rouyn. En 1976-77, voilà qu'à partir d'unbesoin ressenti par les membres du cercle, uncomité ad hoc est mis sur pied pour étudier lesexisme dans les manuels scolaires. Ces femmesignoraient que ce serait un des sujets d'étude del'année 1978-79. Les femmes du cercle de Rouynont dépisté que les membres et les enfants "arri-vaient avec des attitudes et des réflexions sexis-tes". Elles se dirent : "cela ne vient pas de nous".Ce sont les manuels scolaires qui leur ont vrai-ment ouvert les yeux. Alors, Collette Saint-Pierre,un membre et en plus commissaire d'école, a diri-gé le groupe d'étude. Le premier outil de travaildu comité, formé de membres et de maris, a étéle document produit par le Conseil du Statut dela Femme. Leur champ d'action a été restreintpour plus d'efficacité. Les manuels scolaires uti-lisés par la commission scolaire de Rouyn-Noran-da ont été scrutés par les couples-parents. Aprèsétude, ceux-ci fournissaient un rapport écrit : nomdu volume, édition, année enseignée et relevéde phrases, de termes et de photos sexistes. Endernier, une courte analyse du sexisme et desrecommandations.

Ces rapports compilés ont donné naissance à unpetit document très simple qui est surtout untémoignage. Ce qui en fait la valeur c'est qu'ilpart du vécu sans recherche scientifique.

L'ÉTUDE. . . L'ACTION

Au terme de l'étude et de la production du do-cument, est arrivée la consultation féminine duConseil du Statut de la Femme. La marraine dudocument, Colette Saint-Pierre s'y est rendue.Elle avait consulté d'autres femmes et arrivaitavec des résolutions qu'il fallait débattre. L'as-semblée générale du Conseil de consultation ré-gionale tenue à Hull, a adopté ces résolutions.Elles feront partie des recommandations du C.S.F.,et de l'étude globale qui revise la condition dela femme.

Le mois qui a suivi cette consultation, c'est l'étu-de, sur le plan local, des stéréotypes. Quelle bellepréparation ces femmes avaient pour pousserleur étude plus avant.

La résolution qu'elles bâtissent, consiste en ceci :Nous demandons au Ministère de l'Education :

1 — de créer un comité de surveillance des con-tenus des manuels scolaires actuels et futurs, afind'éliminer le sexisme.

2 — de refuser la parution de manuels à orienta-tion sexiste.

3 — dans l'immédiat de produire un répertoire dequotation sur le contenu sexiste dans les manuelsscolaires en usage afin de faciliter le choix desenseignants.

Cette résolution acheminée à la Fédération a étéadoptée de justesse lors du Congrès annuel. Vousl'aurez, pour votre part retrouvé dans le cahierdes résolutions du Congrès général du moisd'août.

PROMOTION

Dans la région immédiate et la périphérie, le do-cument produit par le comité ad hoc a été remispersonnellement par des membres et ce, auxprincipaux d'écoles, aux responsables de l'en-seignement du français, aux groupes de conseil-lers pédagogiques. Le document a été remis demain à main.

Ont-elles eu du "feed-back" ? Oui, car le docu-ment a été laissé à la vue des professeurs qui l'ontlu et ont été grandement intéressés par la ques-tion.

ET APRES. . .

Je vous souhaite de lire ce petit document de 19pages. Notre prise de conscience n'est peut-êtrepas assez profonde. Les femmes de Rouyn ont dûelles-mêmes se rendre à l'évidence : elles avaientdes attitudes sexistes bien enfouies dans leur in-conscient et elles les transmettaient sans mêmes'en rendre compte •

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Par : Solange Gervais

Aux Journées d'Etudes Provinciales à la période desquestions, une dirigeante a demandé : "combien detemps doit-on consacrer à l'étude sociale et aux artsménagers à l'ordre du jour de la réunion mensuelle ?".Comme la réponse intéresse les 600 cercles, je m'em-presse de vous la communiquer. . .

C'est le Conseil du cercle qui prépare l'ordre dujour de son assemblée locale après les sugges-tions du bloc éducation et des autres comités.Il revient donc au conseil d'administration de par-tager le temps selon les intérêts personnels etcollectifs de ses membres et les buts de l'Asso-ciation.

Comme notre mouvement en est un "d'éducationet d'action sociale", la plus grande partie de laréunion doit être consacrée aux buts et objectifsde l'Aféas. Une réunion bien préparée avec unpartage des tâches peut aborder facilement l'ad-ministration et les suggestions du dossier mensuelde l'Aféas, y compris celles du comité des artsménagers. En plus des préoccupations en éco-nomie et en consommation, le programme desarts ménagers en techniques et en artisanat sug-géré dans la revue peut s'entreprendre à la réu-nion sous forme de courtes explications et dé-monstrations faciles. Celles que ça intéresse vrai-ment, peuvent organiser un "cours-maison" pourles satisfaire. Les services de métiers et au-tres pourraient être organisés par sondages écrits.Combien de messages à la réunion peuvent êtreillustrés au lieu d'être donnés verbalement.

Bonne réunion mensuelle ®

APPEL A TOUTES

Dans le cadre d'une maîtrise en français, j'ai choi-si de faire ressortir certains traits caractéristi-ques de l'oeuvre de Jeanne Grisé-Allard, mieuxconnue dans le Bulletin des Agriculteurs sous lepseudonyme d'Alice Ber. Elle a aussi écrit dansd'autres publications.

Je lance donc un appel à toutes celles qui possè-dent des documents ou des témoignages person-nels à son endroit et qui veulent m'en faire part.Il peut s'agir d'un article qui vous a touché et quevous conservez précieusement, que vous pourriezfaire photocopier ou d'autres publications aux-quelles elle a participé. Je m'engage à répondre àchacune des lettres reçues.

Ce qui m'importe c'est que vous y ajoutiez vosréflexions personnelles. Dites-moi ce que vous aapporté cette femme qui présentait un reflet po-sitif des valeurs féminines à l'époque où les mé-dia d'information étaient plus limités qu'à présent.Amies lectrices j'attendrai vos témoignages dansles prochaines semaines.

Lucie Malenfant, R.R. no 4, Granby J2G 8C8

Oui, pourquoi cette "peur bleue" du féminismedont parlait Lise Girard-Leduc dans l'article de"Femmes d'ici" de juin 1978.

L'AFEAS, comprenant 36,000 membres tient ar-demment à oeuvrer avec des femmes dynamiques.Il convient donc que notre organisme puissecompter sur notre sincérité en disant franchementce que nous pensons, sans crainte de s'affirmer,ce qui est une marque de maturité, et ce que nousentendons par le mot féministe" trop souvent maldéfini ou incorrectement interprété. Le rôle del'AFEAS, qui respectera ses objectifs, n'est pasde sortir les femmes de leurs foyers et de leslancer en bande sur le marché du travail, laissantle reste de la maisonnée se débrouiller à leur gui-se, mais bien celui de renforcer notre épine dorsa-le et de maintenir notre idéal, notre enthousiasmevers le cap de l'espérance pour la promotion dela femme afin qu'elle ait sa place dans notre uni-vers actuel en fonction de ses besoins et de sesambitions éventuels.

Une critique permanente sur notre nouvelle pri-se de conscience ne devrait pas nous effrayermais stimuler notre ardeur dans la lutte pourune meilleure justice sociale. Mais pour participeret suivre le rythme de la vie qui nous entoure,il est important et nécessaire d'être à l'affût del'information afin de donner l'extension à notreassociation.

Donc remettre en question la terminologie du fé-minisme, combattant l'indifférence, la réprobationet même l'attitude de certains maris rébarbatifsou inquiets face à cette nouvelle conception durôle de la femme dans la société et la planète.Nos préoccupations et nos désirs formulés dansles résolutions qui seront présentées en congrèsne sont pas des caprices ni des enfantillages maisdes problèmes sérieux qui touchent presque tou-tes les classes et la société.

Sommes-nous des citoyennes à part entière ? Crai-gnons-nous le "qu'en dira-t-on" ? Nous laissons-nous facilement influencer par cette part de ris-que qu'il faut prendre pour nous ressourcer defaçon positive dans la solidarité et pour plani-fier un programme d'action conforme à nos objec-tifs ? Si nous voulons humaniser et atteindre lajustice, il faut combattre en s'impliquant sans vio-lence ni trop de verbiage dans l'action positiveen partageant et multipliant, à titre de chrétien-nes d'abord, les efforts dont chaque membre doitse sentir responsable et selon le potentiel de cha-cune de nous ®

Fabienne Girard-Gagnon

(extrait d'une lettre de lectrice)

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ouPar : Christiane Gagné

(A cause de l'importance du document, la suite de cet article paraîtra le moisprochain).

Le thème, "Femme au foyer" a delà fait couler beaucoup d'encre etce n'est pas fini. C'est un sujet d'actualité qui sait faire vibrer noscordes sensibles. Cette fois, il s'agit d'une étude réalisée par MoniqueProulx pour le Conseil consultatif de la situation de la femme au Cana-da. Ce document ne présente pas nécessairement la position officielledu C.C.S.F. J'aimerais tout de même vous faire part de quelques cons-tatations et conclusions auxquelles en arrive Monique Proulx :

"La conception populaire selon laquelle l'apparition des appareilsménagers modernes aurait contribué à raccourcir de beaucoup lesheures de travail des femmes au foyer est sans fondement.— La contribution des maris au travail au foyer est importante, maiselle n'augmente pas considérablement lorsque l'épouse participe aumarché du travail.— Au Canada, la femme au foyer accomplit en moyenne 50 heuresde travail au foyer.— La valeur du travail au foyer, cette part importante de l'activitéproductrice, ne figure pas encore dans le produit national brut. Lesrecherches de Statistique Canada sur la valeur du travail au foyerdémontrent que l'inclusion de la valeur du travail au foyer au produitnational brut est possible; elle constituerait une preuve quantitativedu rôle des femmes dans l'économie; elle pourrait contribuer à la re-connaissance juridique de leur apport et donc de leurs droits à unepart équitable du patrimoine familial.— Même si l'inclusion de la valeur du travail au foyer dans le produitnational brut semble possible, il demeure qu'une telle mesure ait unevaleur plutôt symbolique et que des mesures plus concrètes s'impo-sent.— Les solutions envisagées en vue de concrétiser la reconnaissancede l'apport des femmes au foyer au bien-être général concernant descompensations aux coûts associés à l'éducation des enfants, soit sousforme de dispositions à l'intérieur du Régime de pensions du Canada(régime des rentes du Québec).Pour ce qui est d'une rémunération des femmes au foyer, il ne semble-rait pas approprié de favoriser des formules universelles qui ont legrave inconvénient d'être extrêmement dispendieuses et de subven-tionner des personnes qui n'en ont pas besoin.

(suite le mois prochain)

(suite de la page 12)

Par toute cette éducation, cettesensibilisation aux problèmes demilieu, cet éveil aux besoins desfemmes et de la société, l'Aféas asu se grandir et gagner sa crédi-bilité auprès de la population. Jedirais même que la société a étéétonnée de découvrir la capacitédes femmes. En se renseignantdavantage, les femmes ont étéamenées à s'engager encore plusdans un monde de direction pres-qu'exclusivement réservé aux hom-mes. C'est ainsi qu'on retrouve au-jourd'hui beaucoup de femmesmarguillers, commissaires d'école,

échevins. Quelques-unes sont mai-res. Vous en retrouvez d'autres ad-ministrateurs au sein de caissespopulaires, de C.S.S., d'hôpitaux,etc... Beaucoup de ces femmesont reçu leur formation, au seind'organismes féminins tels l'Aféas.

L'Aféas a donc toute une histoirequi prouve son intérêt et sa cons-tance à l'éducation de ses mem-bres et des femmes en général.L'Aféas est toujours en marche etest à l'écoute des besoins de lasociété. Elle n'a pas fini d'étonner,de stimuler, d'inspirer des change-ments •

no

Par : Yvette Beaudry

HORIZONTALEMENT

1—Titre concédant des franchi-ses des pouvoirs; l'Aféas en aune provinciale — autre formede bleuet.

2,— Au delà de — demie de loto—dévêtue.

3.— Propre — lac d'Irlande.4.— Ile danoise de la Baltique —

infinitif.5.— Mariage — s'enivrer.6.— Amener à — métal précieux.7.— Demie de loulou — télévision

— alla ça et là.8.— Mesure chinoise — rien — néo

inversé.9.— Anneau de cordage — un peu

sot.10.— Rongeur — incoordination des

mouvements, caractéristique decertaines maladies nerveuses.

11.— Emploie d'une chose.12.— Locution latine — A l'Aféas,

celles de juin sont importan-tes et formatrices.

VERTICALEMENT

1.— Recommander.2.— Cris improbateurs contre quel-

qu'un — qui a les cheveuxnoirs et le teint brun.

3.— Mot toujours employé dans desrésolutions ou avis de motion— saints.

4.— Route rurale — demis de lou-lou — négation — le meilleuren son genre.

5.— Attachement opiniâtre à uneidée — durée de la vie.

6.— Qui agace les nerfs (fém.plur.).

7.— Garçon d'écurie — réfuta.8.— Jeu de cartes — fixai les

frais de justice.9.— Vingt-quatrième partie du jour

— onze.10.— Le premier nombre — d'un

verbe gai — la reine des fleurs.11.— DU'Verbe avoir — grosse mou-

lure ronde à la base d'unecolonne — nourriture du chien.

12-—Vertu qui modèle les désirs.

19

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