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CARNAVAL DE MONTHEY

Un nouveau princeLe prince du 139e Carnaval de Montheys’appelle MARCELIN 1er. Marcelin Arluna,ancien chef de poste de la police munici-pale de Monthey a été choisi pour régnerdurant les six jours du carnaval...25

VALAISLundi 28 février 2011 Le Nouvelliste 17

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CHRISTINE SAVIOZ

«On se concentre. Mettez-vousface à face par deux. Je vais vousmontrer un nouvel exercice»,explique Richard Emery, pro-fesseur d’aïkido à ses élèves dusoir. Des élèves un peu particu-liers, puisqu’ils sont tous para-plégiques. Depuis septembredernier, les membres du cluben fauteuil roulant du Valais ro-mand peuvent apprendre lestechniques de cet art martialjaponais. Tous les jeudis, ilssont ainsi une dizaine à se ren-dre à la salle de gymnastique dela SUVA à Sion pour suivre lesleçons de Richard Emery et deses collègues.

Sur le parquet, l’ambianceest à la fois décontractée et ap-pliquée. Les participants dujour se sont scindés en deuxgroupes: les uns apprennent lestechniques d’aïkido, tandis queles autres apprivoisent les ba-ses du nunchaku – un autre artmartial du nom d’une armeconstituée de deux bâtons re-liés par une chaîne.

«L’aïkido est intéressant carc’est le seul sport où il n’y a pasde compétition. On utilisel’énergie de l’autre pour le dé-stabiliser», souligne MichelBarras, l’initiateur de ces soi-rées d’art martial. «Je voulaistrouver une manière de nous re-laxer, de faire du sport mais pasjuste pour faire du sport. Il fal-lait trouver une activité qui soitune hygiène mentale et physi-que. Et franchement, se dépen-

ser de la sorte fait du bien pourla tête.»

A la recherchede l’équilibre

Et, visiblement, l’activitéséduit les personnes en chaiseroulante. Elles sont sept à huit àêtre présentes, semaine aprèssemaine, depuis l’instaurationde l’aïkido. «On apprend unephilosophie, et en plus, celanous permet de travailler l’équi-libre», souligne Régis Dessi-moz, l’un des participants pa-raplégiques. Autre atout selonlui: la méthode s’adapte à cha-que personne. Régis Emery ap-prouve. «Comme nous tra-vaillons avec la partie haute ducorps avec les personnes surchaise roulante, il faut s’adap-ter, car tout le monde n’a pas lesmêmes abdominaux.»

Depuis le mois de septem-bre, cet enseignant d’aïkido ad’ailleurs déjà vu les partici-pants paraplégiques progres-ser. «Cet art martial leur permetde s’ouvrir, car les personnes pa-ralysées ont tendance à se refer-mer physiquement pour con-duire leur chaise. Il y a deschangements physiques inhé-rents à leur nouvelle situation.»

En pratiquant l’aïkido, lespersonnes retrouvent ainsi unenouvelle énergie. Le but mêmede cet art martial japonais: cetteméthode de self-defense con-siste à se servir de la force del’adversaire pour la détourner.«Il n’y a pas de frappe, ni de

coups de pied. Cela nous ap-prend à ne pas entrer en contactavec la personne qui cherche ànous attaquer», remarque RégisEmery. Qui dit apprentissage duself-defense dit également ac-croissement de la confiance ensoi. «Je ne peux pas vous dire si,depuis le début de ces cours, lespersonnes handicapées ont ac-cru leur confiance en elles. C’estdifficile à dire, car ce sont desgens qui en ont vu d’autres dansleur parcours», note encore Ré-gis Emery.

Ambiance bon enfantQuant aux élèves, ils affir-

ment venir d’abord pour l’am-biance. «C’est toujours agréabled’être avec nos copains; on par-tage l’apéro après le cours», sou-

ligne Patrick Hanskens dit Pa-tou. «Bon, ça me permet quandmême d’apprendre à me défen-dre. On ne sait jamais!», ajoute-t-il en claquant son verre avecl’un de ses collègues. «C’est lapartie qu’on préfère. On n’arrêtepas de plaisanter entre nous»,lance Philippe Bétrisey, sonvoisin de table. «Au fait, on vousa dit qu’on avait eu l’idée defaire ces cours d’art martialquand on a appris qu’il y allaitavoir une sixième révision del’AI?», précise soudain MichelBarras mi-figue, mi-raisin.

Dernières plaisanteries etc’est l’heure de ranger la nourri-ture. «A 21 h 30, la SUVA éteint lalumière dans la cafétéria», con-cluent en chœur les élèves dusoir.

Michel Barras, ici en plein exercice de nunchaku, est à l’origine de l’organisation de ces cours d’art martial pour les personnes en chaise rou-lante. «C’est le seul sport où il n’y a pas de compétition. Il permet une bonne hygiène physique et mentale.» ANDRÉE-NOËLLE POT

«C’est très bonpour la tête»SELF-DEFENSE � Les paraplégiques valaisans peuvent participerà des cours d’aïkido depuis cinq mois. Reportage à la SUVA à Sion.

Démonstration avant l’exercice pratique, sous l’œil du professeur encharge du cours, Régis Emery (à gauche). ANDRÉE-NOËLLE POT

BISBILLE À FINHAUT

Des risques pour le ValaisLa presse relate abondamment ce qui se passe àFinhaut, le petit village qui se déchire à propos de l’utili-sation des millions provenant du retour des concessions.Ce qui s’y passe est mauvais pour le Valais. Pourquoi?Parce que les parlementaires fédéraux sont en train dedébattre de la péréquation intercantonale. Dans les cou-loirs, les élus des cantons riches ne comprennent paspourquoi leurs concitoyens doivent payer autant poursoutenir des cantons, considérés comme pauvres,comme le Valais, alors que les Valaisans ne savent plusquoi faire de l’argent qui leur tombe du ciel. Le conseilleraux Etats Jean-René Fournier le confirme: «La manièredont les communes utilisent cet argent est observée at-tentivement à Berne. Au moment où cette question, pri-mordiale pour le Valais, est en discussion, nous devonsdémontrer notre sérieux en la matière. Apparemment,on n’a pas pris de bon chemin.» Un investissement àl’étranger serait, assurément, mal perçu par les élus descantons riches…

ÉLECTIONS FÉDÉRALES

PS sans la presseDeux fédérations socialistes de district ont tenu leur as-semblée générale sans l’ouvrir à la presse. Ni à Martignyni à Sion, les journalistes n’étaient les bienvenus. AMartigny, il a été décidé de lancer deux candidats à lacandidature. A Sion, de lancer dans la course le prési-dent du parti, Jean-Henri Dumont. Que voulait-on cacherau grand public?

AFFAIRE RAPPAZ

La gauche pourl’alimentation forcéeL’affaire Rappaz revient devant le Grand Conseil. Deuxdéputés-suppléants socialistes, Julien Délèze et JérémiePralong, demandent que le Valais introduise une disposi-tion dans sa législation pour permettre, dans un cadrestrict, l’alimentation forcée d’un gréviste de la faim.Même la gauche…

VOTE À 16 ANS

L’idée originale des Jeunes VertsLa Suisse n’est pas forcément mûre pour accepter queles jeunes puissent voter à partir de 16 ans. Les JeunesVerts valaisans, par leur président le député-suppléantJulien Derivaz, proposent une idée originale pour con-tourner la difficulté: l’introduction d’un vote statistiquepour les 16-18 ans. Un vote qui ne compterait pas officiel-lement, mais qui donnerait une indication sur ce quepensent les jeunes. Ce vote pourrait être organisé parl’internet, par exemple. Une manière originale de concer-ner les futurs citoyens à la chose publique sans changerles habitudes démocratiques actuelles.

ÉTUDE

Le nombre de suppléantsen questionRenaud Vuignier a effectué un travail de stage au Serviceparlementaire. Il s’est, notamment, penché sur la ques-tion des députés-suppléants. Après avoir interrogé nom-bre de personnalités, il conclut ainsi: «Il n’est pas possi-ble d’envisager une réforme (du statut des suppléants)sans aborder d’autres questions institutionnelles plusvastes, car le débat sur les suppléants s’inscrit dans uneréflexion qui doit toucher au mode d’élection et à la divi-sion du territoire en circonscriptions électorales. Toutesces questions institutionnelles, qui agitaient les parle-mentaires en 1875 notamment, promettent de faire par-ler d’elles ces prochaines années.» Ce sera déjà le caslors de la session de mars.

LE BLOC-NOTESPOLITIQUEDE JEAN-YVES GABBUD