Région : Ile-de-FranceCanton : Magny en Vexin Département : Val d’OiseGentilé : les Vicusiens...

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Région : Ile-de-France Canton : Magny en Vexin

Département : Val d’Oise Gentilé : les Vicusiens

Arrondissement : Pontoise Population : 322 hab (2011)

Wy-dit-Joli-Village est un petit village du Vexin français, situé dans la vallée de l'Aubette, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Pontoise et à 50 km environ au nord-ouest de Paris. La commune comporte un bourg où se trouvent l'église et la mairie, un hameau appelé Enfer, et un écart du nom de Hazeville.

Le nom Wy vient du latin vicus, bourg; son surnom serait dû à une exclamation du roi Henri IV, égaré lors d'une partie de chasse en 1590, qui aurait demandé « Mais quel est ce joli village ? ».

Saint Romain y serait né en l'an 585. Selon la légende, il aurait fait jaillir la source de l'Aubette, supposée avoir des vertus curatives pour les yeux et qui fut longtemps un but de pèlerinage. Le hameau d'Enfer est lié à l'histoire du calvinisme.

Eglise Saint-Romain (façade nord)

Selon la tradition, l'église de Wy aurait été fondée vers 625 par saint Romain, évêque de Rouen, et primitivement dédiée à Notre-Dame.

Un cimetière mérovingien ainsi qu'un tiers-sou de l'église de Rouen, découverts à proximité, permettent, à défaut d'étayer cette

hypothèse, de reconnaître l'ancienneté de l'édifice. Des travaux d’agrandissements et restaurations furent effectués aux XIe et XVIIe

siècles.

Façade méridionale

Cette ancienne croix de cimetière,

datant du XVe siècle, présente une originalité. Elle montre les

figures du Christ d’un côté et de la Vierge de l’autre.

Si l’église est classée ‘monument historique’ depuis octobre 1981, la croix l’a été, de

façon antérieure, en janvier 1946.

La mairie

Dans les années 1970, Claude Pigeard (1938-2003), quitte son emploi de carrossier chez Renault pour revenir à sa passion : le travail du fer. Il installe sa forge et sa boutique dans la ferme familiale du XVIIIe siècle. Avec sa forge médiévale, il cherche à reproduire le savoir-faire des anciens. Peu à peu naît l’envie de partager sa passion de forgeron et des objets liés à cet artisanat. En 1976, il entreprend de rénover les bâtiments et décide d’y ouvrir un musée. C’est lors de ces travaux qu’il découvre des briques et des tuiles romaines en abondance qui sont les vestiges de thermes romains. Ces derniers sont classés ‘monument historique’ en 1983. En 1989, Claude Pigeard et sa femme ouvrent également les portes de leur jardin. Ce dernier est agrémenté de créations personnelles : tonnelles, corsets de rosiers… Fermé en 2003, suite au décès de son initiateur, le musée est racheté par le Conseil général du Val d’Oise et rouvre ses portes, le 11 juin 2011, après des travaux de restauration.

Les vestiges du balnéaire mis au jour.

Lq forge

Les outils et objets d’art artisanaux exposés datent du XVIe siècle au début du XXe.

Ci-contre, un coq de clocher et ci-dessous,

un joug de parade pour deux ânes ou

mulets.

L’ancien presbytère (XVIIIe) dans lequel vit la maman de Monsieur Pigeard. Sur la façade, on perçoit un cadran solaire.

Demeure de Mr. et Mme. Pigeard

C’est dans cette ancienne grange que sont exposés les outils artisanaux et objets d’art populaire. Les vestiges des thermes romains ont été découverts

sous les salles d’exposition.

Le jardin

Rue du village

Cette statue de saint Romain surplombe un lavoir et un abreuvoir.

Selon la légende, saint Romain aurait vécu non

loin de la source qui alimente le lavoir, d’où son

nom. Une procession annuelle se rendait à la

source, avec une cérémonie au cours de

laquelle une statuette était plongée dans l’eau, bénie

ensuite par le curé. Aujourd’hui, la source se

présente comme un lavoir, avec un toit en appentis. Sur le talus se dresse la

statue du saint sculptée en 1818 par le curé de Genainville (village

avoisinant). La statue précédente, du XVe siècle, se trouve, à l’abri, dans

l’église de Guiry.

A gauche du bassin, un édicule construit en

meulière et brique pour l’adduction de l’eau

potable et à droite, un abreuvoir-pédiluve à l’usage des animaux.

Le lavoir

Pédiluve

Edicule, peut-être en rapport avec l’adduction d’eau potable.

Le manoir de Hazeville fut construit, en 1560, dans le style Renaissance pour la famille Lefebvre, seigneurs de Hazeville. Cette famille prit par la suite le nom de ses terres. Cette grande demeure fut grandement remaniée, au début du XIXe siècle, sous la direction de Pierre-François-Léonard Fontaine, mais ne perdit pas son intérêt

architectural. Ce manoir est classé ‘monument historique’ depuis juillet 1981.

Manoir de Hazeville – façade latérale

Ce colombier, situé dans la cour de la ferme du manoir de Hazeville, dont les terres s’étendaient, à l’origine, sur près de 1000 ha, de

forme circulaire dont le diamètre est de 7 m. Daté du milieu du XVIe siècle, retouché au XIXe, l’édifice a perdu sa fonction originelle et

abrite, maintenant, un gîte rural.

Les anciennes étables de la ferme qui entourent le pigeonnier accueillent les ateliers de quatre artistes.

Le cimetière protestant d’Enfer, dit « Cimetière des Huguenots » a été utilisé de 1560 jusqu’en 1823.Le nom du hameau, attesté depuis le Moyen Âge, n'est aucunement lié,

comme une fausse tradition le rapporte, à un séjour de Calvin au château d'Hazeville. Il est réduit, actuellement à

cet enclos et quelques croix.

Informations prises sur le Net et sur place.

Musique : Menuet en G – Beethoven - Virgil Fox.

Conception, photos, réalisation : L. Cavallari.

Date : Juin 2014 lilymage1@gmail.com

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