Post on 15-Aug-2020
Projet de
circonscription
Année scolaire 2015/2016
Rectorat de la Guyane
Circonscription Saint-Laurent sud Apatou
Inspectrice de l’Education Nationale
Corinne LETIN
Agir ensemble pour la réussite de tous les élèves
2
Cayenne Sud
Saül
Cacao
Roura
Cayenne SudCayenne Nord
Rémire-Montjoly
Cayenne Nord
Awala-Yalimapo
Saint-Laurent NordMana
Saint-Laurent Sud
Apatou
Saint-Laurent Nord
Saint-Laurent Sud
Iracoubo
SinnamaryKourou 2
Kourou 2
Kourou 1Macouria
Kourou 1
Montsinéry- Tonnegrande
Grand-Santi
Papaïchton
Maripasoula
ElahéCayodé
Twenke-TaluwenAntecumePata
Matoury 2
Matoury 1
Matoury 2Matoury 1
Ouanary
Saint-Georges
Camopi
Régina
Les 8 circonscriptions
3
1.1 – LE CONTEXTE D’ACTION
Données géographiques, économiques, démographiques, linguistiques, sociologiques
a) Contexte géographique
La circonscription Saint-Laurent sud Apatou est distante du Rectorat de Cayenne de 250 kilomètres.
Elle regroupe 19 écoles situées dans les communes de Saint-Laurent du Maroni, sous-préfecture de
Guyane et d’Apatou. Ces deux communes sont distantes de 65 km et sont toutes deux situées le long du
fleuve « Maroni ». Depuis l’an 2010, Saint-Laurent est relié à Apatou par une route. Une autre voie
d’accès reste possible, le fleuve, par une traversée de 2 heures en pirogue.
Quinze écoles, dont une école privée sous contrat, sont implantées à Saint-Laurent et 4 écoles constituent
l’ensemble scolaire du premier degré à Apatou.
Les écoles de Saint Laurent sont regroupées par secteur :
Quartier « Les Cultures » : Ecoles Solange Hulic et Cojandé Saint-Auguste (non loin de
l’inspection)
Quartier « Centre-ville » : Ecole privée La Persévérance
Quartier « les Vampires » : Ecoles Jacques Voyer et Paul Castaing,
Quartier « Les Sables Blancs » : Ecoles Nicole Othily et Suzette Labadie Cambot,
Quartier « Les Ecoles » : Ecoles Georges Habran Mery, Alain Mouty, Octavien Hodebar et
Joseph Symphorien
Quartier « les Malgaches » : Ecoles Raymond Réchou et ArmideEuzet
Quartier « Saint-Jean » : Ecole Rosa Parks,
Quartier « Paul Isnard » : Paul Isnard
Les écoles d’Apatou sont situées en deux lieux principaux :
à l’entrée d’Apatou, le village Maïman, où se trouve le groupe scolaire Edgar Moussa, éclaté sur
deux sites,
au bourg d’Apatou, où l’on retrouve les écoles Moutendé, Lambert Amayota et Albertine Sida. Il
est à noter que la maternelle Albertine Sida est composée de deux sites éclatés et distants. Cette
même école accueille en son sein, un dispositif académique innovant, une classe expérimentale,
où l’enseignante, maitre itinérant va à la rencontre des élèves des kampoes. Ce dispositif permet
une première scolarisation des enfants de moins de trois ans aux élèves les plus éloignés des
écoles.
Outre le bourg, la commune d’Apatou comprend de nombreux villages comme les villages de
Providence, Maïman, Patience, La Forestière, Santonia, Bois Marin, Nasson, New Campo,
AnaouLondo ou Boussou.
Les élèves des villages les plus excentrés se rendent à l’école en pirogue. Les parents de très
jeunes enfants, craignent ce mode de transport et ne scolarisent pas les enfants. En 2006, la
population scolarisée comprenait, par tranche d'âge, 48,6 % des enfants de 2 à 5 ans. La
scolarisation des élèves de maternelle est impactée, surtout pour les très jeunes élèves de Petite
Section.
Partie I :
Présentation de la circonscription
4
Les distances entre deux points étant assez grandes, 500 élèves viennent à l’école en bus à Saint-
Laurent. Ce sont les élèves dits « transportés ».Cela génère des réveils matinaux et un pic de fatigue
vers 11 heures pour ces derniers. Les incidences sont fortes quant à l’attention et à la concentration.
La circonscription couvre 5 secteurs de collège :
A Saint-Laurent : Collèges Eugène Tell Eboué, Albert Londres, Paul Jean-Louis et Arsène Bouyer
d’Angoma
A Apatou : Collège Ma Aiyé
En 2014, le Collège Paul Jean-Louis a composé les Réseaux d’Education Prioritaire renforcés
préfigurateurs de France.
Cette présente année, tous les collèges cités supra sont têtes de réseau REP+.
. b) Contexte démographique, sociologique, linguistique et économique
Saint-Laurent est la deuxième ville la plus peuplée de la Guyane française recensant environ
40 000habitants. Cette démographie croissante a un impact fort sur la carte scolaire. Les ouvertures de
classes, voire parfois d’écoles, sont annuelles. Pour répondre à cette demande massive de scolarisation,
plusieurs écoles sont composées de bungalows climatisés.
Ville frontalière du nord-ouest de la Guyane, Saint-Laurent est située en face de la ville d’Albina au
Surinam. Les échanges entre ces deux villes sont fréquents et s’effectuent par Bac ou pirogue. De même,
de nombreuses familles Surinamaises s’installent à Saint-Laurent et y scolarisent leurs enfants.
Une mosaïque de cultures compose la population saint-laurentaise. En nombre plus conséquent, les
« Noirs Marrons » ou « Bushinengués », réfugiés de la guerre du Surinam, résident aux côtés des Créoles,
des peuples Antillo-guyanais, des Amérindiens, des Brésiliens, des Haïtiens, des Chinois et des
Métropolitains.
Ces rencontres de cultures pénètrent rarement les écoles, les populations vivant dans des quartiers bien
définis. Les enfants sont scolarisés dans les écoles de secteur, d’où une mixité qui fait défaut.
Le taux de chômage atteint plus de 40% de la population et concerne massivement les jeunes qui
constituent une grande partie de la population.
La commune d’Apatou compte 2757 habitants, principalement des « Noirs Marrons » ou
« Bushinengués ». Cette population est en constante augmentation.
Le taux de chômage est proche des 75%. La population active est pour la plupart artisan, agriculteur ou
ouvrier.
Pour ces deux communes, le reflet de la présence des multiples communautés dessine un croisement de
langues maternelles présentes dans les écoles.
Les langues suivantes sont donc répertoriées dans les écoles : le saramaca, le sranan tango, le mandarin, le
créole guyanais, le créole haïtien, le créole antillais, le surinamais, le brésilien, le portugais et le français.
Le français, à la fois, langue d’enseignement et discipline enseignée apparaît telle une langue de
scolarisation voire une langue étrangère pour les élèves ne l’ayant jamais encore rencontrée. Il est
essentiellement parlé à l’école et peu dans les familles, celles-ci, non réfractaires à l’enseignement
français, voulant aussi inculquer leur culture à leurs enfants.
Un dispositif académique innovant, les Intervenants en Langues Maternelles (ILM), permet la
verbalisation, l’oralisation pour les jeunes élèves de maternelle. Le travail conjoint des enseignants et des
ILM devrait favoriser l’apprentissage du français.
Des difficultés sociales émergent du fait de la situation économique des familles.
L’analyse des parcours scolaires des élèves en collège et au lycée montre que l’orientation privilégiée est
la voie professionnelle avec un fort taux de décrochage scolaire.
La poursuite des études étant liée à de longs déplacements parfois coûteux et à une séparation de la
famille, bon nombre d’élèves quitte l’école à l’âge de 16 ans.
5
Relation des familles à l’école
La plupart des familles ne fréquente guère l’école.
Le taux de participation aux élections de représentants de parents d’élèves avoisine les 35 %. Les
parents votent majoritairement par correspondance.
La participation aux réunions parents-professeurs, est très faible, de l’ordre de 10%.
Ces familles sont attendues dans les écoles pour participer à l’encadrement des sorties scolaires, à la
mise en œuvre de projets et à la vie de l’école. Cependant, leur présence est plus fréquente lors des
demandes de documents administratifs tels que les certificats de scolarité, occasion saisie par les
équipes enseignantes pour entrer en dialogue avec les familles.
La problématique du transport et la relation à l’école des parents peuvent en partie expliquer le faible
taux de fréquentation et de participation à la vie des écoles.
1.2 – LES STRUCTURES SCOLAIRES
Nombre d’écoles / nombre de divisions
Elémentaires Maternelles Groupes
scolaires
Classes
uniques
Ecoles
privées Total
Nombre Ecoles 8 3 7 1 19
Nombre classes 101 41 99 11 252
Nombre ULIS 8
1 9
6
Nom, structure, nombre d’élèves scolarisés, rattachement au collège tête de réseau
Nom de l’école
EE, EM, GS, CU,
EP
Nombre de
classes
Nombre
de Clis
Nombre
d’élèves Collège tête de réseau
Suzette Labadie Cambot EM 13 0 337 Paul Jean-Louis
Nicole Othily GS 14 0 355 Paul Jean-Louis
Paul Castaing GS 16 0 400 Paul Jean-Louis
Jacques Voyer EE 19 1 480 Paul Jean-Louis
Alain Réchou EE 14 1 359 Paul Jean-Louis
Solange Hulic EE 13 1 333 Tell Eboué
Cojandé Saint Auguste GS 16 0 403 Tell Eboué
ArmideEuzet EE 14 1 360 Tell Eboué
Alain Mouty EE 16 1 405 Bouyer d’Angoma
Octavien Hodebar GS 16 0 403 Bouyer d’Angoma
HabranMéry EM 16 0 412 Bouyer d’Angoma
Paul Isnard GS 15 0 383 Bouyer d’Angoma
Rosa Parks GS 10 1 254 Albert Londres
Joseph Symphorien EE 13 2 347 Albert Londres
Moutendé EE 13 0 296 Ma Aiye
Lambert Amayota EE 12 1 306 Ma Aiye
Edgard Moussa GS 12 0 298 Ma Aiye
Albertine Sida EM 12 0 322 Ma Aiye
La persévérance GS 11 0 345
1.3 – LES ENSEIGNANTS
Données chiffrées
Directeurs 19
ECAD-CLAD 8
IEEL-CLIN 10
ECEL 171
MGR
ECMA 84
PSYR 3
CHME-CLIS 9
DCOM-DECH
Total 30
PMQC 8
PES 39
ZIL 11
Contractuels 26
BDASH
BD 12
EAPM-EMF 1
BDFC 3
EAPL-EMF
TDEP 3
Total 1
Total 29
7
.
73%
27%
Répartition des enseignants par sexe
FEMME
HOMME
27%
46%
22% 4%
1%
Répartition des enseignants par tranche d'âge
20 - 30 ans
30 - 40 ans
40 - 50 ans
50 - 60 ans
60 ans et +
32%
43%
21% 2%
2%
Tranches d'âges ches les enseignantes
20 - 30 ans
30 - 40 ans
40 - 50 ans
50 - 60 ans
60 ans et +
13%
55%
24%
8%
0%
Tranches d'âges ches les enseignants
20 - 30 ans
30 - 40 ans
40 - 50 ans
50 - 60 ans
60 ans et +
8
Analyse
Les écoles
Les écoles sont constituées en moyenne de 13 classes. Leur taille est assez grande d’où un grand
nombre de directeurs entièrement déchargés. Ces écoles pour certaines ont dû être agrandies pour
accueillir de nouveaux élèves dont l’effectif est sans cesse croissant, réduisant ainsi les espaces
communs aux élèves.
Décharges directeurs : Deux directeurs d’Apatou demi-déchargés exercent sur des sites éclatés, à
Moussa Maïman et à Albertine Sida. Ils doivent parfois se rendent d’un site à l’autre dans la
journée.
Une nouvelle école, l’école primaire Paul Castaing, a ouvert ses portes à Saint-Laurent.
Récemment construite, elle a accueilli les élèves à compter du 07 septembre 2015.
La population enseignante
La circonscription Saint-Laurent sud Apatou regroupe un fort taux de jeunes professionnels dont la
professionnalité est en construction. Les jeunes femmes enseignantes en constituent la majeure
partie. Des départs en congé de maternité sont à prévoir.Les enseignants contractuels sont présents
en grand nombre.
Stabilité des équipes pédagogiques d’écoles
En raison de nomination annuelle d’un grand nombre d’enseignants stagiaires et contractuels, les
écoles sont soumises à un turn-over quasiment chaque année.
Des outils de continuité pédagogique doivent être mis en place par les équipes d’écoles pour
assurer un meilleur suivi des enseignements et des apprentissages.
Une stabilité des équipes est à rechercher.
La première période de l’année scolaire concerne le réajustement suite aux démissions ou à la
non présentation des enseignants dans leur école d’affectation.
Il a été enregistré en 2014-2015, plus de 6236 jours d’absence des enseignants, entre autres de
nombreux congés de maladie ou autorisations d’absence pour convenance personnelle. Le
remplacement et la continuité pédagogique sont impactés. La problématique de
l’accompagnement des enseignants est de même posée.
5%
12%
13%
24% 14%
10%
9%
9% 3%
1%
Répartition des enseignants selon leur échelon
2
3
4
5
6
7
8
9
10
9
Le RASED / Enseignements adaptés
Les maîtres G et E font défaut.
La plupart des enseignants sur un support CLAD font fonction de maitres E.
Les psychologues,en faible nombre,ne peuvent exercer dans toutes les écoles.
Une priorité est donnée aux élèves du cycle 2 des écoles ciblées en REP+, dont les résultats
dénotent une extrême faiblesse suite aux projets mis en place par les équipes pédagogiques.
De nombreuses demandes pour occuper des postes à profil sont recensées. Ces candidats ne
possèdent pas pour certains les certificats exigés (Certification complémentaire FLS, CAPA-SH
option E, option D) et ne se présentent pas également aux examens. Ils officient en faisant
fonction.
Il est important que ces enseignants s’engagent dans la voie de la présentation des examens des
enseignements spécialisés et adaptés afin de bénéficier d’une formation leur permettant de
mieux accompagner les élèves.
1.3 – LES ÉLÈVES
Données chiffrées
Nombre d'élèves :
Elémentaires 4111
Maternelles 2166
CLIS 95
Total 6372
TPS PS MS GS CP CE1 CE2 CM1 CM2 CLIS Total
Répartition par
sections 19 596 768 783 868 827 843 816 757 95 6372
Nombre d’élèves à besoin particuliers année scolaire 2015-2016
Nombre d’élèves relevant de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) 36
Nombre d’élèves bénéficiant d’un PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé) 13
Nombre d’élèves allophones nouvellement arrivés (relevant d’une UPE2A) 257
Nombre d’élèves reconnus « Enfant Intellectuellement Précoce » (EIP)
Nombre d’élèves issus « de familles itinérantes et de voyageurs »
Taux de scolarisation en préélémentaire :
10
Résultats aux évaluations diagnostiques académiques CP/CM1 de l’année 2015-2016
ELEVES DU CP
FRANÇAIS
82% 47%
52%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
1
S'exprimer
Nommer des objets
Trouver la catégorie sémantique commune à unecollection de mots
Désigner des objets de la vie quotidienne
56% 56% 56%
83% 47%
59% 73%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%
1
Se préparer à lire et à écrire
Copier des mots en écriture cursive
Reconnaître des lettres de l'alphabet
Faire correspondre les mots d'un énoncé court à l'oral et à l'écrit
Dénombrer les syllabes d'un mot
Localiser un son dans un mot en position finale ( rime)
Localiser un son dans un mot en position initiale ( attaque)
Distinguer les voyelles a,e, i, o, u, é
11
MATHEMATIQUES
45%
64%
54%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
1
Se familariser avec l'écrit
Produire un énoncé oral pour qu'il puisse être écrit par l'enseignant.
comprendre le langage technique de l'écrit
Se repérer dans un livre
56% 65%
44% 72%
16%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
1
Nombres et calculs
Résoudre des problèmes portant sur les quantités
Associer le nom de nombres connus à une représentation
Mémoriser la suite des nombres jusqu'à 30
Dénombrer une quantité en utilisant la suite orale
Comparer des quantités en utilisant des nombres connus
12
58%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
GRANDEURS et MESURES : Comparerdes grandeurs
Grandeurs et mesures
80%
57%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
1
Géométrie
Trier des formes géométriques Situer des objets dans l'espace
13
ELEVES DU CM1
FRANÇAIS
51%
34%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Lire
Repérer dans un texte des informations explicites et en inférer desinformations nouvelles (implicites)
Lire silencieusement un texte littéraire et documentaire et le comprendre(reformuler, résumer, répondre à des questions sur ce texte)
19%
41%
0% 10% 20% 30% 40% 50%
Ecrire
Copier sans erreur un texte d'au moins quinze lignes en lui donnant uneprésentation adaptée,
rédiger différents types de textes d'au moins deux paragraphes en veillant àla cohérence, en évitant les répétitions, et en respectant les contraintessyntaxiques et orthographiques ainsi que la ponctuation
14
21%
0% 5% 10% 15% 20% 25%
Construire ou compléter des famillesde mots
Etude de la langue : vocabulaire
6%
27%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
Identifier le verbe et le sujet (sousforme d'un nom propre, d'un groupeminimal ou d'un pronom personnel)
Repérer les temps et les tempscomposésde l'indicatif, le conditionnel
présent et l'impératif présent
Etude de la langue : grammaire
10%
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%
Orthographier, sous la dictée, les motsles plus fréquents, notamment les
mots invariables, ainsi que des motsfréquents avec accents. Accorder sans
erreur le déterminant et le nom, lenom et l'adjectif et le verbe avec son
sujet
Etude de la langue: orthographe
15
MATHEMATIQUES
26%
8%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
Ecrire, nommer, comparer et utiliserdes nombres entiers
connaître et utiliser des expressionstelles que : double, moitié ou demi,
triple, quart d'un nombre entier
Nombres
42%
0% 10% 20% 30% 40% 50%
Faire un récit srtucturé etcompréhensible pour un tiers de
l'histoire racontée, Exprimer un pointde vu, une interprétation et le justifier
langage oral
16
49%
56%
76%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Géométrie
Résoudre des problèmes de reproduction, de construction
utiliser la règle, l'équerre et le compas pour vérifier la nature des figuresplanes usuelles et les construire avec soin et précision
reconnaître, décrire et nommer les figures et les solides usuels
21%
27%
21%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
1
Grandeurs et mesures
résoudre des problèmes dont la résolution implique des conversions
utiliser les instruments de mesure
utiliser les unités de mesures usuelles
32%
37%
39%
28% 30% 32% 34% 36% 38% 40%
Calculs
Résoudre de sproblèmes relevant des quatre opérations
utiliser les techniques opératoires
Calculer mentalement en utilisant les quatre opérations
17
Données des écoles et parcours des élèves
Analyse
Les effectifs d’élèves vont sans cesse croissants. Ils se stabilisent à compter du mois d’octobre
suite à l’arrivée des élèves venant du Surinam.
La circonscription regroupe beaucoup d’élèves allophones. La non maîtrise de la langue
française accentue la faiblesse de leur résultats scolaires. L’analyse des résultats aux évaluations
au début des cycles 2 et 3 font apparaitre la nécessité de poursuivre la formation des enseignants
en maîtrise de langue française afin de parfaire l’enseignement de la lecture en contexte FLS. De
même, les actions visant à promouvoir l’enseignement des sciences et singulièrement des
mathématiques sont à mettre en œuvre. La formation des enseignants dans ce domaine est à
accentuer.
26%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
utiliser un tableau ou un graphique envue d'un traitement des données
OGD
18
2.1 - ELÉMENTS DE DIAGNOSTIC Chaque équipe est invitée à interroger la situation de la circonscription dans son contexte social,
économique et culturel, mais aussi au vu de l’action partenariale, et à mesurer l’efficacité de
l’action éducative et pédagogique en son sein.
Pour ce faire, les questions suivantes restent une aide pour approfondir la réflexion de l’équipe au
regard des préoccupations du projet académique :
Contexte socioéconomique et culturel
Quels enseignements tirer du contexte socio-économique et culturel, au regard de la réussite des
élèves ?
Inégale accession des ressources du patrimoine naturel et humain en fonction des lieux
d’implantation des écoles
La géographie de la Guyane impose des distances entre les communes. Seules les écoles situées à la
périphérie de Saint-Laurent bénéficient des infrastructures existantes. Le nombre insuffisant de
médiathèques et un faible accès des écoles au réseau Internet réduisent le champ d’ouverture culturelle
des élèves. Des projets sont à développer dans les écoles excentrées pour permettre l’accès à la
culture. Les visites in situ et les sorties pédagogiques devraient alimenter ces projets dans le
cadre du parcours Education Artistique et Culturelle.
Faible présence de matériel scolaire
Les conditions socio-économiques des parents ne permettent pas toujours aux élèves d’être dotés de
matériel scolaire, ni même de tenue d’éducation physique et sportive. Les enseignements de cette
discipline se trouvent alors impactés négativement ; certaines activités APSA ne pouvant se dérouler
cause sécurité. Le partenariat des écoles avec des associations sportives et les éducateurs sportifs
de la mairie pour Saint-Laurent devraient encourager l’enseignement de la discipline.
Des problématiques de santé, d’hygiène et d’environnement soulignées
Les équipes pédagogiques indiquent la présence de nombre de problématiques d’hygiène, de santé et
d’environnement. Des affections telles que la gale sont récurrentes. Des projets d’éducation à la
santé et au respect de l’environnement sont à mettre en œuvre dans le cadre des parcours santé
et citoyen. Dans chaque réseau, des actions communes des CESC 1er
et 2d degré sont à initiées.
Un dialogue avec les familles est à établir en lien étroit avec les municipalités et les membres des
dispositifs du Programme de Réussite Educative.
Mise en œuvre du numérique éducatif
Les écoles comptent en moyenne un ordinateur pour une cinquantaine d’élèves.
Seuls deux écoles sont muniesd’un tableau numérique interactif mobile.
La connexion internet des écoles a un débit ADSL très faible.
Les équipes d’écoles peuvent cependant s’initier à l’utilisation de la vidéo, du vidéoprojecteur, des
logiciels d’apprentissage, ce, dans toutes les disciplines pour favoriser l’intégration des technologies
de l’information et de la communication à leur pédagogie.
Un partenariat fort est à développer en ce sens, avec les municipalités de Saint-Laurent et
d’Apatou, en vue de favoriser l’entretien des locaux et l’installation d’un parc informatique.
Partie II :
Projet de réussite scolaire et éducative
19
Dynamisme des partenariats
Dynamisme des partenaires
Qui sont les partenaires impliqués dans le parcours des élèves ?
- Les municipalités de Saint-Laurent et d’Apatou
- Les membres du PRE, Programme de Réussite Educative de la mairie et de la sous-préfecture de
Saint-Laurent
- L’association OCCE, Office Central de Coopérative à l’Ecole
- L’association USEP, Union Sportive de l’Education Primaire
- Les associations de quartiers ( Agouado, Palaçao)
- L’académie de Guyane
- La DAAC
- Le Centre Spatial Guyanais
- Le zoo de Guyane
- L’Agence Régionale pour la Santé
Comment se traduit ce partenariat ? Par quelles actions concrètes ?
-Municipalités : Distribution d’une collation, mise à disposition d’infrastructures communales,
invitation à participer à des événements culturels, à des projets éducatifs et pédagogiques
- PRE : Soutien scolaire, Accompagnement des familles
-Association OCCE : Aide à l’élaboration et à la mise en œuvre de projets éducatifs et pédagogiques
pour les élèves/ Prêt de matériel
- Association USEP : accompagnement dans la mise en œuvre d’activités physiques et sportives à
l’école, prêt de matériel et aide au financement d’achat de matériel
- Associations de quartiers : Accompagnement des équipes enseignantes dans la mise en œuvre de
projets
- L’académie de Guyane : Invitation à participer à des projets éducatifs et pédagogiques académiques
et nationaux
- La DAAC : Invitation à participer à des projets culturels
- Le Centre Spatial Guyanais : Visites du centre/ Education aux sciences et à la technologie
- Le zoo de Guyane : Visites
- L’ARS : Financement de projets en faveur de la promotion pour la santé
Efficacité de l’action éducative et pédagogique (en regard du point de focale du projet académique)
Qu’en est-il des acquisitions des élèves, notamment dans la maîtrise du français oral, écrit, des
mathématiques ? Au niveau de chaque cycle ? Que disent les résultats, de manière générale ?
Les tableaux précédents évoquent la nécessité de travailler dans chaque cycle, l’enseignement de la
lecture. La compréhension fine, explicitée par les informations implicites doit être enseignée au plus
tôt.
Les activités visant à enrichir le vocabulaire des élèves doivent être privilégiées afin de les encourager
à produire des écrits. Ces derniers seront vecteurs de sens s’ils sont inscrits dans des projets de
communication. Les mathématiques doivent être approchées autrement. La non maîtrise de la langue
n’est pas corrélée à la non réussite en mathématiques. Il faut démystifier cet enseignement. La semaine
des mathématiques est un dispositif qui offre cette opportunité. Les équipes enseignantes doivent par
ailleurs, établir une programmation de cycles en résolution de problèmes pour visiter l’ensemble des
problèmes de la catégorie de Vergnaud. Les problèmes ouverts devront trouver toute leur place à
l’école conformément aux orientations de la stratégie nationale « mathématiques ». Un travail en
collaboration étroit avec les enseignants du collège devra être établi dans ces deux disciplines afin
d’assurer la continuité pédagogique.
20
Quelle articulation entre les actions (périscolaire notamment) des partenaires et les
enseignements scolaires ?
Les communes de Saint-Laurent et d’Apatou n’ont pas encore adopté les nouveaux rythmes
scolaires. Les activités périscolaires sont symbolisées par l’action du PRE. Les actions des
partenaires participent pleinement à l’acquisition des compétences du socle commun de compétences,
de connaissance et de culture par les élèves. Elles viennent en complément des enseignements
dispensés en classe et répondent favorablement à un manque de matériel. Il est à noter que :
- Les actions établies par le PRE dans le cadre du soutien scolaire ne se font que dans
quelques écoles. Les élèves les fréquentent assidument et les équipes enseignantes
notent de légers progrès dans les disciplines dites fondamentales.
- Les projets et sorties pédagogiques enrichissent pleinement l’univers culturel des
élèves. Des traces écrites spécifiées par les affichages à l’école le démontrent. Des
prolongements sont exploités de retour à l’école.
- Les actions de l’OCCE contribuent à nourrir le parcours citoyen. Les films vidéo
établis permettent de faire naître le débat citoyen.
Les élèves sont-ils persévérants et assidus ?
D’une manière générale, les élèves fréquentent l’école, le taux de fréquentation scolaire est de
l’ordre de 80%. Les absences sont en majeure partie dues à la problématique du transport ou à des
retours de vacances qui se prolongent.
Une information aux parents quant à l’obligation de la fréquentation scolaire est à établir,
particulièrement en maternelle où parfois celle-ci est en dents de scie. Cette information se fera en
lien avec les municipalités.
A quel âge les élèves entrent ils à l’école ?
Les élèves entrent à l’école à l’âge de trois ans. La scolarisation des moins de trois ans est assurée
par le dispositif de la classe de proximité à Apatou.
Les élèves en situation de handicap sont-ils bien pris en charge ?
Les élèves en situation de handicap sont pris en charge en ULIS école. Cependant,seules 5écoles
disposent de cette structure d’accueil. De ce fait, environ une trentained’élèves, ayant une
notification ULIS, ne peut pas y accéder. Les autres élèves sont en classes ordinaires. Certains
bénéficient de l’accompagnement d’une AESH. Pour ceux qui n’en ont pas, une information et une
formation des équipes enseignantes à l’élaboration et à l’utilisation des plans d’aide aux élèves en
fonction de leurs besoins seront dispensées en lien avec l’inspection ASH. Le tableau suivant
informe sur la prise en charge des élèves en situation de handicap.
21
Scolarisation collective
ULIS école Nombre d’élèves Décisions de l’E.S.S.
Inscrits Transport SESSAD Autres suivis
Maintien ULIS SEGPA IME
HABRAN-MERY (1) (1)
O.HODEBAR (3) (3)
A.MOUTY 14 3 4 12
SYMPHORIEN 20 11 2 5 20 (2)
P. ISNARD (2) (2)
R.PARKS 12 1 12 (4)
L. AMAYOTA 12 2 12
MOUTENDE (2)
TOTAL
66 14 3 17 56 6
Entre parenthèses, ce sont les élèves notifiés mais qui sont en milieu ordinaire (en école maternelle).
(4) et (2) élèves inscrits en Ulis école mais qui relèvent de l’IME.
Faute de structure, ils sont placés en Ulis école.
Scolarisation individuelle
Troubles Inscrits Nombre d’élèves bénéficiant
Transport AESH -I ou AESH-co
SESSAD Autres suivis
des fonctions
cognitives 66 4 24 4
déficiences visuelle 9 9 5 9
déficience motrice 4 4 2 4
des apprentissages
des fonctions
viscérales
psychiques 2 2
trisomiques 1 1
TOTAL 82 17 31 4 16
Le parcours de l’élève est-il bien identifié dans le réseau (accueil et intégration pour les
nouveaux arrivants ; orientation, parcours avenir ; parcours artistique et culturel ;
éducation à la citoyenneté ; éducation à la santé) ?
La notion de parcours est nouvelle : parcours Santé, Education Artistique et Culturelle,
Citoyen. Elle sollicite là encore, un travail collaboratif d’équipe basé sur les axes prioritaires
nationaux, académiques, de circonscription, exprimées par le projet d’école en tenant compte du
contexte local. Le plan de formation de la circonscription retenu intègre ces différents parcours. Il
faudra poursuivre ce travail en insistant sur le terme « parcours » à rapprocher d’un travail de
concertation étroit d’équipes. Les élèves nouvellement arrivés sont bien accueillis et accompagnés
dès identification par les évaluations diagnostiques de début d’année.
22
Comment sont fixés les rythmes d’apprentissage? Sont-ils satisfaisants ? Tiennent-ils
compte de la nouvelle organisation du temps scolaire ? Les temps d’apprentissage sont-ils
répartis aux moments les plus propices de la journée ?
Dans le cadre des rythmes scolaires, les écoles de Saint-Laurent et d’Apatou travaillant en journée
continue, l’alternance entre les activités sollicitant une grande énergie des élèves et celle nécessitant
un plus grand calme doit constituer une problématique d’école. Le fruit de celle-ci est observable
par la lecture de l’emploi du temps. Le critère lié au climat est à considérer en ce sens. A la
maternelle, une observation fine des temps réservés à la sieste est à observer.
Il est important de noter que les distances imposées par la géographie de la Guyane impliquent que
certains élèves se lèvent de très bonne heure, empruntant parfois la pirogue pour se rendre à l’école.
Une certaine tension mêlée à de la fatigue est parfois palpable. Les comportements d’élèves
inadéquats en sont alors parfois une conséquence négative.
Il est important de permettre à ces élèves de se refaire durant la journée afin de canaliser une
énergie qui peut être utilisée à mauvais escient. Un pic de fatigue étant relevé vers 11 heures,
surtout chez les jeunes élèves, la gestion du temps scolaire doit en tenir compte.
Les enseignants sont-ils régulièrement formés ? Répond-on à leurs besoins ?
Le plan de formation présenté tient compte de tous les profils d'enseignants présents dans la
circonscription, à savoir: les enseignants UPE2A, les Maitres E, les psychologues du RASED, les
maîtres surnuméraires, les maîtres des cycles 2 et 3, débutants, confirmés et experts.
Il prend appui sur les problématiques relevées au cours des inspections et évaluations
d'enseignants :
- Une faiblesse des résultats en lecture
- Une faible pratique de l’apprentissage de la résolution de problèmes
- Une articulation entre la numération et le calcul à conforter
- Une méconnaissance du contexte FLS et de ses incidences sur l’apprentissage de la
lecture.
C’est de même un plan qui fait écho aux priorités nationales par l’introduction des parcours EAC et
parcours santé.
Il axe sa dynamique sur l’enseignement des fondamentaux dans toutes les disciplines.
Ainsi, la formation dans la circonscription sera mise en œuvre au cours des heures dévolues aux
animations pédagogiques, à la formation hybride M@gistère, aux stages de circonscription prévus
au Plan Académique de Formation et aux temps de formation dans le cadre des REP+.
Cependant, un taux d’absence de l’ordre de 20 % est relevé lors des animations pédagogiques ou
stages d’école. La formation semble être, pour certains, uniquement une obligation institutionnelle.
Il est donc nécessaire d’impliquer les acteurs dans leur formation. Pour ce faire, une autre mise en
œuvre de la formation est expérimentée. Elle s’articule autour de trois temps :
- Un temps dédié à la présentation du champ déficitaire ou de la thématique à explorer,
aux apports de contenus didactiques.
- Un deuxième temps réservé à l’analyse réflexive de l’expérimentation menée dans
les classes.
- Un troisième temps pour les synthèses, les bilans et les remédiations.
A cela doit s’ajouter un accompagnement et un développement de la pratique de l’analyse réflexive.
Un écrit rarement sollicité pour ce faire par les enseignants peut servir de support d’étude : les
rapports d’inspection.
L’enseignant doit être accompagné par les conseillers pour prendre appui sur ce document afin de
mieux le décrypter et mettre en lien les conseils précédemment donnés par l’inspecteur.
23
Un changement de regard sur la finalité du rapport d’inspection est à instituer. D’outil objet de
notation, il doit devenir un outil de formation sur les pratiques professionnelles.Il importe donc
d’introduire et de présenter aux équipes, l’inspection et le rapport y faisant suite, outil
contribuant à l’orientation des axes de leur formation.
Les équipes sont régulièrement consultées pour définir leurs besoins afin d’y porter réponse.
Les enseignants sont-ils jeunes, expérimentés, contractuels, titulaires ?Les pratiques
pédagogiques sont-elles adaptées ? Donnent-ils leur juste place à tous les domaines des
programmes de l’école primaire ?
La circonscription accueille un grand nombre d’enseignants débutants, des stagiaires, des néo-
titulaires des T1, des T2 et des contractuels.
La problématique de la gestion de classe est prégnante. Les enseignants occupent un large temps à
la préparation écrite de la classe et semblent pour certains déroutés face aux comportements de
certains élèves. Une perturbation de la classe est observée ce qui nuit à son bon fonctionnement.
L’image du maître seul dans sa classe doit effectuer un transfert vers une analyse des
comportements et des résultats d’élèves à partager en équipes de cycles voire avec les
collègues du même niveau.
De même, le Conseil Ecole/ Collège peut être une instance permettant de porter des éléments
de réponse à certaines problématiques soulevées relevant du comportement des élèves.
Le changement de posture professionnelle est à adopter. Il ne s’agit plus de l’élève d’un
maître sinon de l’élève de l’école appartenant à un effectif comptabilisé en circonscription
pour lequel des objectifs de réussite de son parcours scolaire ont été dressés dans le cadre du
projet de réseau REP+. Il faut donc que soient examinés les obstacles à la réussite scolaire,
notamment les comportements d’élèves, en équipe élargie, le RASED pouvant là encore
intervenir comme pôle ressource.
L’enseignement des fondamentaux, français et mathématiques, est majoritaire au sein des classes.
Il est utile de faire comprendre que la maîtrise de la langue se développe dans toutes les
disciplines.
C’est d’ailleurs cet objectif qui a été retenu dans le cadre des formations de la circonscription.
Le traitement de la différenciation pédagogique fait défaut. La forme la plus souvent usitée est la
donnée d’un exercice moins long aux élèves fragiles. L’indication d’explicitation de cette première
forme d’aide dans la classe a été donnée aux formateurs afin que toutes les formations dispensées
puissent retracer l’élaboration et la mise en œuvre de la différenciation dans la classe.
La cohérence entre les différents dispositifs d’aides est à rechercher.
Le travail en solitaire prime, d’où un sentiment de fatigue et d’épuisement des équipes.
Les Plans Personnalisés de Réussite Educative sont rarement mis en place. Ils symbolisent
davantage pour les enseignants, un surplus de travail.
La notion de plan personnalisé n’accuse qu’une faible résonnance dans la circonscription.
Cet outil est peu ou mal compris. Sa forme écrite s’érige en obstacle, lequel laisse supposer une
réticence face à l’écrit mentionné et un travail collaboratif à construire.
Les enseignants doivent être guidés vers l’acceptation et la compréhension d’une autredéfinition de
la difficulté scolaire. Pour ne pas y faire face seuls, un travail de co- intervention et de co-analyse
peut être fait avec les maîtres du RASED et ceux de l’UPE2A. Il est nécessaire de rompre avec le
modèle des groupes classes avec un maître.
De ce travail conjoint des différents acteurs œuvrant pour remédier aux difficultés des élèves,
devrait naître une cohérence de tous les dispositifs d’aide
24
L’innovation pédagogique : où et comment se manifeste-t-elle ?
Les inspections et les visites d’école ont laissé apparaître un souci de recherche d’approches
innovantes pour mieux faire réussir les élèves.
Les projets mis en place sont nombreux, s’articulant autour de la pratique des jeux, des échanges
inter écoles. Les écoles répondent favorablement aux dispositifs académiques, ou nationaux (actions
éducatives).
Un dispositif académique innovant, les Instructeurs en Langues Maternelles (ILM), permet la
verbalisation, l’oralisation pour les jeunes élèves de maternelle. Le travail conjoint des enseignants
et des ILM devrait favoriser l’apprentissage du français.
L’introduction des outils du numérique éducatif présente des faiblesses.
Un dialogue relatif au matériel et aux connexions internet, doit être entamé avec la
municipalité.Pour pallier ce manque, les écoles répondent à l’appel à projets diffusé par le Délégué
Académique au Numérique. Des projets sont mis en œuvre dans le cadre des réseaux REP+ en
utilisant les infrastructures et le matériel des collèges (Tell Eboué/ Bouyer d’Angoma / Apatou). La
sollicitation de prêts de tablettes au réseau Canopé de Cayenne est explorée.
Mutualise-t-on les bonnes pratiques ? les projets ?
Un site de circonscription devrait pouvoir favoriser ces échanges qui sont déjà opérationnels entre
enseignants notamment lors des réunions de directeurs ou au cours des actions de formation.
Proportion d’utilisation des dispositifs d’aide : PPRE, accompagnement éducatif, les 3
types d’activités en APC, les stages de remise à niveau ?
Suite à l’analyse des évaluations de circonscription, une réelle difficulté demeure pour la mise en
place des P.P.R.E. La constitution de groupes de besoins en vue d’un décloisonnement est à
renforcer. La collaboration entre le membre du réseau et l’enseignant de la classe reste à améliorer.
Les enseignants stagiaires, contractuels et néo-titulaires doivent être formés et accompagnés à la
gestion de la difficulté scolaire.
Le dispositif « Plus de Maîtres que de Classes » doit servir la prévention de la difficulté. Pour ce
faire, la co-intervention, la co-présence et co-enseignement doivent être l’objet de formation et
d’accompagnement des équipes.
Les membres du RASED seront invités à intervenir dans leur rôle de pôle ressource.Le travail
conjoint des enseignants avec eux sera d’ailleurs à explorer.
Niveau Nombre d'élèves
scolarisés à ce niveau
Nombre d'élèves ayant bénéficié d'une Action Pédagogique Complémentaire en 2015-2016
PS 596 48 8,05%
MS 776 132 17,01%
GS 793 155 19,55%
CP 878 275 31,32%
CE1 833 253 30,37% Dont élèves
redoublants en cycle 2 33 9 27,27%
CE2 843 204 24,20%
CM1 826 235 28,45%
CM2 767 254 33,12% Dont élèves
redoublants en cycle 3 23 7 30,43%
Total des effectifs de l'école
6312 1556 24,65%
25
Donne-t-on les moyens aux familles pour que leur orientation soit choisie (SEGPA) ?
Pour ce faire, les Conseils de cycles et les Conseils Ecole/Collège sont optimisés.L’intégration de
l’élève à la construction de son parcours scolaire est mise en œuvre.
Une réflexion en équipe de cycle est portée sur les parcours d’élèves. Les parents sont partenaires
de tous les projets et dispositifs élaborés à l’attention de leurs enfants.
Les réunions de parents et le dialogue établi lors de la remise des livrets scolaires visent à informer
les parents sur les parcours de leurs enfants. Les équipes éducatives mises en place concourent à les
préparer à l’orientation proposée par le Conseil de cycle.
Comment les familles sont-elles impliquées dans le suivi de la scolarité ? Comment
coopère-t-on avec elles ?
Les familles sont invitées à se rendre aux réunions parents/ professeurs une fois par mois. Les
cahiers du jour, les cahiers de vie sont retournés dans les foyers pour prise de connaissance des
travaux et des progrès des élèves.
Les livrets scolaires sont transmis aux parents par trimestre.
Taux de participation des familles aux élections au comité de parents ?
Le taux de participation à ces élections avoisine les 35%. Les parents privilégient le vote par
correspondance.
Que dire du climat scolaire au sein des écoles de la circonscription?
4 élèves ont été signalés pour cas de violences.
Pour l’ensemble des écoles de la circonscription, le climat scolaire est à améliorer. Le bien-être et la
réussite de tous en dépendent.
Les enseignants usent de l’enseignement moral et civique pour apprendre aux élèves à mieux vivre
ensemble.
L’association OCCE introduit les Conseils d’élèves pour accompagner les enseignants dans la mise
en œuvre de la communication chez les élèves.
La gendarmerie et la police municipale se positionnent de même en partenaires.
26
2.2. – FORMALISATION DES ÉLÉMENTS DE DIAGNOSTIC
Au vu des questions et des réponses apportées à celles-ci, l’équipe devrait pourvoir formaliser
des synthèses déclinées en deux parties pour chaque axe ou orientation retenu :
Diagnostic partagé Axes de progrès
Points forts : Contexte socioéconomique et culturel
- - Présence forte de la culture dans les écoles
-
Dynamisme des partenariats
- Des partenaires actifs, des projets sans cesse renouvelés
Efficacité de l’action éducative et pédagogique
- Une équipe de circonscription dynamique, investie,
œuvrant pour la réussite des élèves
- Nombre important de projets de qualité proposés et
mis en œuvre par les équipes enseignantes
Orientation 1 : Garantir la maîtrise des
fondamentaux à travers toutes les
disciplines
Orientation 2 : Promouvoir l’ouverture
culturelle
Orientation 3 : Améliorer la collaboration
avec les familles
Points faibles : Contexte socioéconomique et culturel
- Peu d’accès à la culture
- Réelle problématique d’hygiène, de santé et de
développement durable
- Des faibles conditions économiques d’un grand
nombre de familles
Dynamisme des partenariats
- Faible participation des parents à la vie de l’école
Efficacité de l’action éducative et pédagogique
- Enseignement des fondamentaux en contexte FLS à
consolider
- Prise en charge des élèves fragiles à consolider
- Un turn over trop important
- Des absences d’enseignants trop fréquentes
27
Partie III :
Orientations pédagogiques et éducatives
3.1 – ORIENTATIONS PÉDAGOGIQUES ET DIDACTIQUES CHOISIES
Au regard du diagnostic et des axes de progrès retenus, chaque équipe a la possibilité de définir jusqu’à
trois orientations pédagogiques et éducatives. La première orientation doit obligatoirement être celle
du « Renforcement de la maîtrise de la langue ».
ORIENTATION 1
Orientation n°1 :Garantir lamaîtriser les fondamentaux à travers toutes les disciplines
Diagnostic partagé Axes de progrès
Points forts :
Contexte socioéconomique et culturel
- Présence d’une bibliothèque municipale
Dynamisme des partenariats
- Nombreux projets académiques et nationaux explicités en autre par le
programme d’actions éducatives et culturelles
- OCCE : Projet « Lire et aimer lire »
- Visites au CSG Efficacité de l’action éducative et pédagogique
- Grande participation des écoles aux projets académiques et nationaux en
faveur de l’apprentissage des fondamentaux
- Renforcer les dynamiques d’équipe et
de cycles
- Développer un accompagnement
bienveillant des équipes enseignantes
- Former à l’enseignement de la lecture
en contexte FLS
- Encourager l’élaboration et la mise en
œuvre de projets mathématiques,
scientifiques et technologiques
- Améliorer la cohérence des dispositifs
d’aide
- Augmenter Intégration et l’utilisation du
numérique aux pratiques enseignantes
Points faibles : Contexte socioéconomique et culturel
- Problématique du transport des parents et des élèves
Dynamisme des partenariats
- Faible fréquentation de l’école par les parents : difficile suivi des progrès des
élèves
- Absence de participation en APC des élèves transportés
Efficacité de l’action éducative et pédagogique
- Difficultés à enseigner la maîtrise de la langue française en contexte FLS
- Faiblesse d’élaboration des projets mathématiques, scientifiques et
technologiques
- Mise en œuvre de la différenciation pédagogique à renforcer
- Dispositif « Plus de Maîtres Que De Classes » : Modalités de mise en œuvre à
renforcer
- Fort taux d’absentéisme des enseignants : Apprentissages d’élèves
discontinus
Actions
(Préciser le cycle qui en est la cible ) Cycle
Moyens mis
en œuvre /
Calendrier
Evaluation
Indicateurs retenus
(Taux de…)
Performance attendue
en % N N+1 N+2 N+3
1- Assurer un enseignement des compétences en
langage oral, en lecture et en écriture tenant
compte du contexte FLS
Cycles
1,2 et 3
Augmentation du taux de
réussite aux évaluations
académiques
45
47
49
51
Activités à mettre en place
- Formation des enseignants du cycle 1 à l’enseignement du langage oral
- Formation des équipes de cycle 2 à l’enseignement de la lecture
- Formation à l’enseignement de la compréhension aux cycles 2 et 3
- Elaboration et mise en œuvre de programmations d’école, de cycles
- Participation au printemps des poètes, à la semaine de la presse, au concours d’orthographe
- Pratique du théâtre, du cinéma à l’école
- Mise en place des espaces ludiques en milieu scolaire
2- Assurer un enseignement des disciplines
scientifiques
Cycles
1,2 et 3
Augmentation du taux de
réussite aux évaluations
académiques
47
49
51
53
Activités à mettre en place
- Participation à la semaine des mathématiques
- Réalisation de défis, de rallyes mathématiques, de projets scientifiques
- Utilisation de jeux mathématiques du cycle 1 au cycle 3
- Elaboration et mise en œuvre de programmations d’école, de cycles
- Participation à la fête de la science
28
3- Former les enseignants selon les besoins
repérés
Cycles 1,2
et 3
Pour former : Nombre
d’enseignants mettant en
œuvre des acquis de la
formation en classe
(observation inspections/
visites)
50
60
75
90
Diminuer le nombre d’absences
d'enseignants au quotidien 9 6 5 3
Diminuer le nombre d'absences
d'enseignants aux animations
pédagogiques
20 15 10 0
Diminuer le nombre d'absences
d'enseignants à la formation
Magistère
70 50 25 0
Activités à mettre en place
- Elaboration et mise en œuvre de formations inter cycles et inter degrés
- Mise en œuvre de formations sur site
- Ecoute et prise en charge des enseignants en difficulté
- Elaboration en commun par les équipes pédagogiques de programmations, d’outils et d’évaluations communes
4- Mettre en cohérence tous les dispositifs
d’aide en faveur des élèves fragiles
Cycles 1, 2
et 3
Pourcentage d’élèves ayant
bénéficié d’un PPRE 2 3 5 6
Pourcentage d'élèves ayant
bénéficié de l'APC 36 37 38 39
Nombre d’écoles privilégiant
les modalités d’intervention
conjointes des maîtres au sein
du dispositif PDMQDC
75 80 90 100
Nombre d’écoles privilégiant
les modalités d’intervention
conjointes avec le RASED
30 50 80 100
Activités à mettre en place
- Mise en œuvre des modalités de co-présence, co-enseignement et co-intervention dans le dispositif PDMQDC
- Formation des enseignants supplémentaires
- Harmonisation des emplois du temps pour la prise en charge des élèves en difficulté
- Mise en œuvre dans la classe de la co-intervention et de la co-présence avec le maître E
- Utilisation des outils du numérique éducatif (tablettes, logiciels, TNI, outil vidéo)
- Exploitation des ressources numériques nationales (Eduthèque, les fondamentaux, English for school, Eduscol).
29
ORIENTATION 2
Orientation n°2 :Promouvoir l’ouverture culturelle
Diagnostic partagé Axes de progrès
Points forts :
Contexte socioéconomique et culturel
- Forte présence de la culture
- Présence d’un cinéma, d’une bibliothèque municipale,
de l’office du tourisme, d’une école de musique, du
centre de loisirs et de culture à Saint-Laurent
Dynamisme des partenariats
- Saint-Laurent, Ville d’Art et d’Histoire : nombreux projets
et expositions en direction des élèves
- Associations de quartiers dynamiques œuvrant en lien
avec les écoles
- Projets renouvelés chaque année
Efficacité de l’action éducative et pédagogique
- Nombreux projets en lien avec les partenaires notamment
le CSG, et le zoo de Guyane
- Projets de correspondances scolaires
- Diversifier et enrichir l’apport culturel des élèves
- Eduquer au Parcours « EAC », Education Artistique et
Culturelle
- Augmenter l’intégration et l’utilisation du numérique
aux pratiques enseignantes
Points faibles :
Contexte socioéconomique et culturel
- Faiblesse des infrastructures culturelles à Apatou Dynamisme des partenariats
- Difficultés financières des familles
Efficacité de l’action éducative et pédagogique
- Très peu de voyages pédagogiques hors de la Guyane
Actions
(Préciser le cycle qui en est la
cible )
Cycle
Moyens mis en
œuvre /
Calendrier
Evaluation
Indicateurs retenus
(Taux de…)
Performance attendue en %
N N+1 N+2 N+3
1-Promotionner des échanges,
jumelages et correspondances
scolaires à contenu linguistique
Cycles
2 et 3
Nombre d’écoles ayant mis en place
des échanges, jumelages et
correspondance scolaires à contenu
linguistique
10
20
30
50
Activités à mettre en place
- Favoriser l’adhésion d’écoles aux projets ERASMUS en lien avec la DAAC
- Favoriser l’adhésion d’écoles au Réseau des Ecoles associées à l’UNESCO en lien avec la DAAC
- Mise en œuvre d’échanges, de jumelages, et de correspondances scolaires
- Favoriser les échanges interculturels
2- Mettre en œuvre dans chaque
école le parcours d’Education
Artistique et Culturelle
Cycles 1,
2 et 3
Nombre d’écoles ayant élaboré et mis
en œuvre des parcours EAC
5
40
75
100
Nombre d’écoles ayant mis en œuvre
des actions culturelles
15
50
80
100 Activités à mettre en place
- Elaboration et mise en œuvre de parcours EAC intégrant les réalités historiques, géographiques, socioculturelles d’ici et d’ailleurs
- Mise en œuvre d’actions culturelles nationales, académiques et locales
3-Favoriser l’habilitation des
enseignants en LVE et LVR Cycles 1,
2 et 3
Augmentation du nombre
d’enseignants habilités en LVR et LVE 75 80 85 90
Activités à mettre en place
- Participation des classes à la semaine du créole, à la semaine des langues vivantes, à la journée européenne des langues
30
ORIENTATION 3
Orientation n°3 :Améliorer la collaboration avec les familles
Diagnostic partagé Axes de progrès
Points forts :
Contexte socioéconomique et culturel
- Présence d’une piscine municipale, d’infrastructures sportives
Dynamisme des partenariats
- Nombreuses actions proposées par les partenaires : DAAC, Service
Promotion de la santé de l’académie, USEP, Mairies (collation)
Efficacité de l’action éducative et pédagogique
- Participation en grand nombre des écoles aux actions en faveur de
la santé, de l’hygiène et du développement durable proposées par
l’académie de Guyane
-
- Favoriser une plus grande implication des
familles à l’école
- Eduquer aux parcours « Santé » et
« Citoyenneté »
- Promouvoir des actions en faveur de la
santé, de l’hygiène et du développement
durable en lien avec les familles
- Intégrer et utiliserle numérique dans la
communication avec les familles
Points faibles : Contexte socioéconomique et culturel
- Absence de nombreux professionnels de soin à Apatou
- Difficultés financières d’un grand nombre de familles, absence de
tenue d’EPS pour certains élèves
Dynamisme des partenariats
- Faible fréquentation de l’école par les familles
Efficacité de l’action éducative et pédagogique
- Très peu d’espaces parents dans les écoles
- Adhésion de très peu d’écoles à l’USEP
Actions
(Préciser le cycle qui en est la cible) Cycle
Moyens mis en
œuvre /
Calendrier
Evaluation
Indicateurs retenus
(Taux de…)
Performance attendue en %
N N+1 N+2 N+3
1-Favoriser l’accueil des parents, en
particulier les nouveaux parents de la
maternelle, les parents non francophones et
les parents les plus éloignés de l’institution
scolaire
Cycles
1,2 et 3
Pourcentage d’écoles intégrant
un traducteur dans les réunions
25
25
25
25
Nombre d’écoles ayant mis une
action en faveur de l’accueil
des parents
25
40
75
100
Activités à mettre en place
- Matinée d’accueil des parents
- Démarche des ILM pour aller à la rencontre des familles à leur domicile
- Journées portes ouvertes
- Journées thématiques culturelles et artistiques
- Journée de la famille
- Création d’espaces parents
2-Favoriser une démarche de co-éducation
Cycles
1,2 et 3
Taux de participation des
parents aux activités et sorties
pédagogiques
2
4
7
10
Activités à mettre en place
-Invitation des parents à participer aux projets d’éducation à la santé, à l’hygiène et au développement durable initiés par le rectorat, par les
équipes pédagogiques ou par les CESC des réseaux
- Invitation des parents à encadrer les activités et sorties pédagogiques
- Mise en œuvre / participation aux activités USEP
-Parrainage des écoles par les parents issus de secteurs professionnels différent
3- Faciliter le suivi des enseignements par les
parents
Cycles
1,2 et 3
Nombre de connexions par an à
l’environnement numérique de
travail « Beneyluschool »
500
600
700
800
Nombre de connexions par an
au site de circonscription 0 500 750 1000
Taux de participation des
parents aux élections des
représentants de parents
d’élèves au conseil d’école
35
45
55
75
Activités à mettre en place
- Mise en place d’une expérimentation numérique « Beneyluschool »
- Collaboration avec les représentants de parents élus
- Mise en œuvre du dispositif « Mallette des parents au CP »
- Mise en ligne d’activités scolaires sur le site de circonscription
31
Projet présenté le :
La Conseillère Pédagogique Généraliste :
Mme Sylvie GERMAIN Signature :
La Conseillère Pédagogique Généraliste :
Mme Josette DE FREITAS Signature :
Le Conseiller Pédagogique du numérique éducatif :
M. ARNAUD Louis Signature :
La Conseillère Pédagogique EPS :
Mme Magali CHARTOIS Signature :
L’inspectrice de l’Education nationale
Mme Corinne LETIN
Date et signature : Le 1er mars 2016
Reçu et validé :
Le Recteur,
Directeur Académique
des Services de l’Education Nationale
Le …………………………
Présentation
et validation du projet de circonscription