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2 Les QUIDS de Géopolitique #PlusUtileQueTonCours
2 Rendez-‐vous page 31 pour comprendre comment commander en 2 minutes via Paypal et va voir www.major-‐prepa.com pour des aperçus -‐ Auteur : fichesprepahec@gmail.com -‐ Tous droits réservés – Reproduction interdite
Pourquoi te faut-‐il ces Quids ? Parce qu’ils couvrent des chapitres dits « globaux » qui sont très mal étudiés en 1ère année (les préparationnaires « détestent » le chapitre sur la France à ce titre, toujours pas tombés à l’épreuve de l’ESCP et seulement quelques mois passés sur la mondialisation de manière générale) et qui ne sont pas du tout étudiés en 2e année d’ECS. Ainsi, dans la plupart des classes prépas, ces chapitres ne sont pas traités en cours et s’ils l’ont été, ne sont pas revus peu de temps avant le concours et tout a donc été oublié. Or ce sont tous des thèmes qui ne sont pas encore tombés à une épreuve d’HGG d’école parisienne et qui chaque année font peur à l’idée de devoir les découvrir et réfléchir pour la 1ère fois dessus le jour du concours. Voilà les chapitres Indispensables, les plus susceptibles de constituer un sujet à eux tout seul et ainsi, les plus utiles :
-‐ Les Pays Emergents -‐ Les Villes -‐ L’Immigration & la Démographie (population..) -‐ L’Energie & les Matières Premières -‐ Le Commerce International & l’Organisation de l’Economie Mondiale -‐ Les Transports -‐ La France
Voilà les chapitres Complémentaires qui font partie de la check-‐list d’une bonne copie et un paragraphe dessus est requis pour une (très) bonne note. Ils permettent aussi d’être sûr d’avoir couvert tous les thèmes possibles de tomber au concours :
-‐ Agriculture & Matières Premières Agricoles -‐ L’Eau -‐ Environnement et Développement Durable -‐ Mondialisation, inégalités, Etat -‐ Le Tiers-‐Monde (sujet dans l’ère du temps et très difficile à traiter) -‐ Les Frontières et la Mondialisation
Enfin, si le sujet concerne un Continent, comment décoller puisque tout préparationnaire a travaillé sur le continent et a les problématiques en tête ? Grâce aux 3A. Auteurs, Actualité et Analyse. Ces Quids contiennent les thèses des spécialistes du continent, connus des correcteurs mais très rares dans les copies et donc valorisés (il y est directement indiqué si son utilisation se fait le mieux en tant qu’accroche d’introduction, de transition, d’ouverture de conclusion ou au sein d’une sous-‐partie pour faire décoller un III par exemple). Certains professeurs assurent même qu’il faut mettre plusieurs auteurs dans sa copie pour décrocher une note excellente. Ils sont aussi le condensé du plus utile de l’actualité 2014-‐2015 du continent et enfin contiennent une liste de problématiques inévitables avec les exemples les plus pertinents.
-‐ L’Afrique -‐ L’Asie -‐ L’Europe -‐ Le Moyen-‐Orient -‐ Les Etats-‐Unis -‐ L’Amérique Latine
Pourquoi ces Quids plutôt que le cours de ton prof ou d’autres fiches dont est rempli ton ordi ? Qu’ont-‐ils d’uniques ? La manière dont ils ont été réalisés : Ils sont le résultat d’un lourd travail puisque sur chaque chapitre, nous avons ouvert tous les livres d’HGG que l’on trouve en prepa HEC mais aussi le meilleur d’Internet (entre site de géopolitique de Grenoble, Diploweb, livre d’auteur directement en ligne) et des cours de grandes prépas parisiennes sur le thème en question pour en faire une grande sélection et les structurer. Cette manière de procéder a permis de réaliser des fiches exhaustives (20-‐30 pages en moyenne pour un Indispensable, une dizaine pour un Complémentaire et une quinzaine pour un Continent) et surtout composées d’exemples pertinents après des heures à choisir le meilleur des meilleures sources. Enfin, ils ne sont pas comme les fiches souvent récupérées où seul son auteur les comprend, ces Quids sont clairs et pédagogiques puisque nous les avons réalisés à deux et chacun devait déjà s’assurer que l’autre allait tout comprendre. Leur organisation et leur efficacité : Si tu es à quelques mois voire quelques semaines des concours, le concours est demain. Ainsi, nous avons prévu des catégories qui peuvent être vite travaillées. Ce sont les catégories du début des fiches, les voici : Carte : Tout ce qui est cartographiable sur le chapitre y est écrit avec la manière dont les figurer + des plans de légende déjà faits prêt à être utilisés tel quel ou mixés intelligemment. Problématiques : La liste de toutes les problématiques du chapitre qui permet ainsi de gagner un temps précieux en DS et enlève cette « peur » d’absence de problématique. « Ta dissertation est déjà rédigée » : Accroche d’introduction, introduction, transitions, conclusions et ouvertures de conclusion, tout est déjà rédigée et plusieurs choix sont proposés à chaque fois pour s’adapter exactement à l’intitulé du sujet sur le chapitre. Le cœur de la fiche : un cours exhaustif divisé en catégories « de fond » Plans : les sujets les plus intéressants et leurs plans détaillés en corrigés achèvent chaque fiche pour permettre de s’entraîner après avoir ingurgiter toutes ces connaissances. (Ils ont permis à son auteur d’être dans les meilleurs en HGG dans une des plus grandes prépas parisiennes, d’obtenir un double 17 à l’épreuve de l’ESSEC et de l’ESCP, d’être admissible à HEC et a fortiori, d’intégrer l’ESCP) à La méthode de commande et les tarifs sont détaillés en dernière page de ce document.
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Quid : Les dynamiques démographiques et leurs incidences économiques, sociales et géopolitiques dans le monde d’aujourd’hui
Ta dissert est déjà rédigée <3 : Intro : La migration humaine est un déplacement du lieu de vie d’individus. La constante augmentation du nombre de migrants est un bon révélateur du processus de mondialisation. En effet, on compte 230M migrants dans le monde en 2012 (dont ¼ de clandestins et plus généralement les travailleurs migrants représentent 2.5% de la population mondiale) alors qu’en 1990,120 millions, en 1980 100 millions. Certains auteurs ont parlé de “réponse migratoire” pour qualifier les mouvements de population qui sont guidés par la volonté d’accéder à une vie meilleure. Les caractéristiques du phénomène migratoire actuel sont la diversification des pays de provenance et de destination, ainsi que les formes prises par la migration. En effet, sur les 230M migrants dans le monde en 2012. Elles se composent ainsi : S-S = 60 M ; N-N = 50 M ; S-N = 65M.
Ccl : Les démographes considèrent que les migrations seront une importante variable d'ajustement d'ici 2050, échéance à laquelle 2 ou 3 milliards d'individus supplémentaires sont attendus sur la planète, alors que les effets des modifications climatiques se feront probablement déjà sentir et la nouvelle logique migratoire des migrations climatiques qui s’en suivra et que certaines zones ne pourront plus nourrir une population supplémentaire.
Problématiques : -‐ L’ampleur du paradoxe : importance et valeur géopolitique considérables, alors qu’il s’agit des flux qui sont le moins
mondialisés, tant en volume qu’au niveau du profil des immigrants ? -‐ Migrants = 4% de la pop mondiale VS 1914 5% à les flux des hommes sont-ils les moins mondialisés ? Les
migrations sont-elles en marge de la mondialisation alors que les moyens de transports et de communication ont été considérablement amélioré ?
-‐ Faut-il croire que les obstacles à l'immigration et les problèmes qu'elle pose expliquent ce faible taux (3%) en comparaison au degré de mondialisation des capitaux, etc ?
-‐ Quelle politique migratoire alors que sa politique migratoire de tous les pays d’immigration se trouve, de facto, en partie externalisée puisqu’il n’y a pas d’immigration sans émigration préalable et que l’émigration se décide et s’organise sur le territoire d’un pays étranger ? A confronter selon type de migration ? Font craindre perte d’identité de l’Etat et remise en question de son modèle d’intégration.
-‐ Les migrations : enjeux géopolitiques externes ou internes ? Une totale libre circulation des hommes ou le droit régalien de contrôler les entrées ? Intégration à la française ou multiculturalisme ?
-‐ Les migrations : Doit-on (pb moral&politique) et peut-on (pb technique) les contrôler ? Plus généralement : question des pouvoirs de l’Etat-nation, confronté à la mondialisation et à la « société civile » (les organisations).
-‐ Effectivement, l’espace Schengen est une zone où la migration des citoyens européens entre les pays membres est libre. Mais peut-on ériger cette exception européenne en règle planétaire ?
-‐ L’arrivée de migrants est-elle une solution (durable) pour compenser le vieillissement des populations du Nord ?
I – Les dynamiques migratoires internationales
A. Les flux de main d’œuvre des régions jeunes et pauvres vers les régions vieilles et riches (migrations économiques)
Il existe de grandes disparités entre les pays : 63% des migrants résident dans les pays développés et 34% dans les pays en développement. Dans certains pays, les migrants représentent plus de 60% de la population (Emirats arabes). Les femmes représentent 48% de la population migrante. La migration est concentrée sur un nombre restreint de pôles récepteurs tels que l’Europe, les Etats-Unis (Europe + USA : 60% des migrants), le Moyen Orient pétrolier. La part des migrants internationaux venant des PED est de 75% mais parmi les principaux pays d'origine des migrants on trouve désormais la Chine et l'Inde.
Mais il n’y a pas que les migrations internationales, frontalières ou intercontinentales, les migrations internes représentent aussi une composante majeure de la question migratoire. Dans les pays développés, les migrations vers les grandes urbanisations ou côtes (effet Sun Belt) sont aussi non négligeables.
Et la part de la croissance des villes du TM est ainsi due à 40% à une migration, l’exode rural. Et avec 30 millions de personnes concernées par l’exode rural en 2001, l’exode rural est le mouvement migratoire le plus important du monde. Ainsi, la migration peut aussi être une des stratégies qui s'offre au ménage afin de diversifier ses sources de revenus. L'agriculture dans les pays en développement est particulièrement risquée car bien souvent les paysans ne disposent pas de moyen de s'assurer contre les risques. Par exemple, une mauvaise récolte peut entraîner une baisse des revenus. Afin de limiter les risques, un ménage peut choisir d'envoyer un membre du ménage à l'étranger ou à la ville. Les revenus de ce dernier dont une partie sera reversé au ménage sous forme de transferts d'argents, qui sont considérés par le gouvernement comme des revenus à l'émigration calculés dans le PIB, feront office d'assurance informelle. La migration n'est ici plus déterminée par les écarts de revenus, mais par une logique de diversification des revenus et d'assurance afin de lutter contre les imperfections de marché et de l'incertitude.
On sent dans ce type de migration, les aspects démographiques de la question migratoire. Un surpeuplement relatif, en rapport avec un mode de production, de mise en valeur, et une croissance démographique, peut être au point de départ de mouvements migratoires. Le déclenchement de migrations a notamment pour conséquence l'urbanisation, la transition démographique est bien liée historiquement à un développement industriel et une crise rurale. On parle de migrations contraintes pour des fuites de persécutions, de famines résultant souvent de guerres mais depuis plus de 100 ans, une partie de l'exode rural peut aussi être assimilé à une migration de contrainte, exacerbée par l'industrialisation de l'agriculture, même dans les pays riches. Logiquement les régions moins peuplées vont attirer des migrants. Les flux migratoires sont aussi importants vers les pétromonarchies car peu peuplées dans les 80’ : on a 30% de la pop d’AS et 70% de la pop active qui est étrangère, 71% de la pop du Koweït et 85% de la pop active, et 85% de la pop des EAU et 95% de la pop active. Mais on y trouve le systèmes du Kafala qui règne, avec un parrain qui a tous les pouvoirs et qui délivre un permis de travail temporaire (Qatar, As, pétromonarchies).
De plus, le lien entre démographie et migrations est même plus large puisque le décalage historique de la transition démographique déclenche les phénomènes migratoires de manière différenciée. D'autant que même pour les pays ayant terminé leur transition démographique, ils peuvent se positionner par rapport aux flux, cette fois-ci comme pays d'accueil.
B. Des migrations qui traduisent le clivage Nord-Sud
1. Les migrations créent des déséquilibres au détriment du Sud : les migrations de compétence
Il convient tout d’abord de distinguer les migrations contraintes des migrations économiques, un déplacement de travailleurs qui vont dans le formel ou dans l’informel, et qui prend aussi en compte les clandestins.
La fuite des cerveaux, c'est-à-dire des travailleurs qualifiés, a un impact négatif sur le pays de départ: baisse du potentiel de production, perte de l'investissement de formation. Elle pose un véritable problème en Afrique. Cependant, il semble que l'émigration favoriserait l'éducation dans les pays d'origine. En effet, la perspective de pouvoir migrer inciterait les populations à étudier même si elles n'ont pas la certitude de pouvoir partir. Le brain-drain a donc deux effets: l'un incitatif (hausse de l'éducation) et l'autre dit de fuite (perte de travailleurs qualifiés).
���La mobilité étudiante s’accélère. Une immense majorité est issue du Sud, à destination du Nord et principalement des Etats-Unis. Toutefois, cette polarisation s'accompagne d'une extension des zones de recrutement (départ) et d'un élargissement des destinations. Ces flux migratoires se diversifient et se mondialisent au détriment des relations classiques de pays à pays. Les relations privilégiées qu’entretenait la France avec ses anciennes colonies par le biais de la coopération se sont estompées et
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modifient le rapport d’offre et de demande dans l’espace international et/ou mondial de l’enseignement supérieur. Ainsi la relation autrefois exclusive entre le Maroc et la France est-elle en train de s'effacer au profit de relations multiples avec différents pays d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord. Les origines des flux sont donc amenées à évoluer de plus en plus mais la situation actuelle traduit encore le poids d’un certain héritage culturel, de la colonisation, dans le choix de destinations des migrants puisque, par exemple, 80% des pharmaciens de Londres sont aujourd’hui d’origine pakistanais. Ces flux migratoires d’étudiants sont pour 88 % en direction des pays de l'OCDE. L'unilatéralisme des flux au sein des systèmes d'enseignements supérieurs mondiaux est la caractéristique principale de ce type de migration. Elle est constituée d'environ deux tiers d'étudiants en provenance des pays du Sud (non OCDE) dont la quasi-totalité étudie dans un pays du Nord (neuf étudiants sur dix) et c’est un phénomène en croissance puisque pour la période 1960-2000, les effectifs d'étudiants expatriés ont crû de 7 % annuellement. Mais les migrations de compétence sont aussi des flux Nord-Nord. Le marché du travail est de plus en plus mondialisé surtout dans les fonctions dirigeantes et au sein de la firme transnationale. A titre d’exemple, le Français Christophe Weber nommé à la tête de Takeda (laboratoire pharmaceutique japonais) en 2013. 2. Mais les migrations sont d’une importance capitale pour le pays de départ du fait de l’apport des remises. Tous les ans, ils transfèrent 200 milliards de dollars à leurs familles : c’est plus que l’APD des pays « riches » aux pays « pauvres ». Et même pour certains pays elles sont la première source de revenus en Egypte, 2ème au Maroc, Philippines (12%), Cap Vert (33%), Liban (22% du PIB). Le poids des remises pour un pays est à comprendre dans le cadre d’une véritable diaspora. La diaspora chinoise reste la plus importante numériquement (40 millions). Ancienne, elle a repris depuis la fin de la guerre du Vietnam et la fin de l’ère maoïste. Cette diaspora constitue un facteur important du décollage de la Chine. La diaspora libanaise est constituée de départs qui n’ont pas cessé depuis deux siècles, mais la guerre du Liban (1975-1990) a accéléré les migrations de population qui concernent désormais toutes la “mosaïque” libanaise. Elle assure la survie des communautés locales et contribue à entretenir la guerre en armant les milices qui dévastent le pays. La diaspora turque parfois qualifiée de “nouvelle diaspora” est constituée de plus de 6 millions de personnes vivant essentiellement en Europe (2.5 millions en Allemagne) entretient des relations étroites avec la Turquie. Mais certaines plus que d’autres avec le poids de la diaspora indienne qui a une vraie dimension mondiale et constituée en réseaux : 27 milliards $ / an de transferts. D’autant plus importantes pour les populations restées dans le pays d’origine que cet argent sert directement à la consommation grâce notamment à des réseau de distribution de plus en plus efficace (réseau Western Union x3 en Afrique en 10 ans, même dans les villes moyennes voire petites). Toutefois, ce poids si fort peut représenter aussi une forme de dépendance puisqu’une part des revenus des ménages vivant grâce à l’argent des remises dépend de la réussite ou moins de l’emploi du membre de la famille qui a immigré. En effet, avec la crise que connaît l’Europe occidentale actuellement, le FMI estime qu’en 2009, les flux d’envoi vers l’Afrique baissent de 36%. 3. Mais les migrations économiques, dont la cause est le désir d’une amélioration de la situation matérielle, présente aussi des succès et peut répondre à des besoins des deux côtés, de l’immigrant et du pays d’accueil Les migrations peuvent pallier des déséquilibres et répondre à une logique de complémentarité quand un pays est confronté à une pénurie de main-d’œuvre sur certains secteurs. Ainsi la France accorde dans les années 1990 des visa aux infirmières espagnoles puis en 2001, Schröder annonce qu’il accorde 30 000 visas à des informaticiens étrangers. Mais aujourd’hui, il faudrait à l’Allemagne encore 18M d’immigrés d’ici 2020 pour maintenir sa population et 25M pour maintenir sa population active. Selon l’ONU, l’Europe dans son ensemble doit accueillir 150 millions d’immigrés sous 15 ans pour régler le problèmes des retraites. Il y a 3,5M de chercheurs et ingénieurs aux EU, dont 15% sont nés à l'étranger. 25% des entreprises de hautes technologies fondées aux EU en 95 et aujourd'hui ont été créés par des étrangers. Parmi ces créateurs d'entreprises connus : Andrew Grove, d'origine hongroise, créateur d'Intel ; Vinod Koshla, créateur de Sun ; Sabeer Bathia, créateur de hotmail ; Sergey Brin, russe, l'un des deux créateurs de Google (avec Larry Page?) ; Vinod Dham, inventeur du penthium, produit vedette d'Intel ; taiwanais crée Yahoo. Oded Stark évoque un système gagnant-gagnant : le « Brain Gain ». Ces cerveaux partis à l'étranger, qui ont réussi pour bcp, suscitent dans le pays d'émigration une volonté d'élévation sociale, des exemples, pousse au développement de l'éducation dans le Sud, la volonté de réussir ses études. Ensuite, ils ont tendance à travailler avec des entreprises de leur pays d'origine. Les soc indiennes de haute technologie ont été tirées par les commandes des EU. Mentalités qui se comprennent, sous-traitance moins chère. Et un certain nombre reviennent dans leur pays d'origine et créent des entreprises. Le cas en Corée, à Taïwan, où on crée des parcs technologiques. Parcs Hsinchu et Hsinchu au sud de Taipei, spécialement créés pour acquérir des taïwanais revenant des EU. La Chine populaire encourage aussi le retour des « tortues de mer » pour le développement des activités de haute technologie ds leur pays. Même le Maroc crée en 2002 un ministère de la communauté marocaine, pour faire revenir les instruits.
Deux facteurs peuvent freiner le vieillissement au niveau des Etats : les migrations de populations qui permettent, à travers un dynamisme démographique accru un rajeunissement (différence entre les Etats-Unis, l’Europe occidentale et le Japon), ou bien des politiques de soutien à la natalité (France tout au long du XXème siècle). Mais est-ce vraiment une réponse soutenable ? Les taux d’accroissements naturels élevés des PMA pourraient-ils répondre aux problèmes de main d’œuvre et de renouvellement des générations de l’Europe ? L’arrivée de migrants est-elle une solution pour compenser le vieillissement des populations du Nord ? Selon l’OCDE, le recours à l’immigration présente l’avantage d’avoir un impact immédiat et relativement important sur la population active, en raison des caractéristiques des nouveaux arrivants, plus jeunes et plus mobiles… Mais ces caractéristiques s’estompent avec le temps, le comportement démographique et économique des migrants s’alignant sur celui des nationaux… L’immigration ne peut donc résoudre le problème de vieillissement des pays développés. 4. Les conséquences de la crise Quelles conséquences ? Changements des systèmes de production. Requalification du travail ouvrier, un nouveau paradigme (à définir), le toyotisme, requalification du travail. Les travailleurs peu qualifiés demandés par le taylorisme sont moins demandés. Relai depuis qqs temps avec les métiers du tertiaire peu qualifiés (la restauration, les soins aux personnes). Les conséquences de la crise. Double-effet : Pays du Nord moins attractifs. Solde migratoire nul au Mexique en 2008. Flux clandestins qui baissent aussi vers les EU, attractivité moindre. Aujourd’hui avec la reprise américaine qui semble se dessiner, les flux migratoires semblent repartir. Taux de chômage des immigrés qui avait augmenté et repassé à la moyenne nationale. L'Italie de Berlusconi a bloqué l'immigration, mais Monti l'a changé. Rajoy ou Cameron annoncent qu'ils veulent diminuer les entrées. La France non, le nombre d'immigrés entrants semble avoir augmenté sous Sarkozy jusqu'en 2010, puis légère baisse, et à nouveau hausse avec Hollande. On voit les aspects négatifs de l’immigration où l’on est passé d’une immigration de travailleurs à une installation durable d’une communauté. En 2010, 250 000 entrées, 80 000 entrées nets (les saisonniers). Mais chiffres très mal maîtrisés. Au sein de l'Europe, ds les pays du Sud, une tendance à l'émigration en direction du Nord qui se porte mieux. Main-d'oeuvre relativement qualifiée, voire très qualifiée. Montée des migrations vers les pays émergents, parfois remises en question avec leurs difficultés récentes. Chine et Inde restent des pays d'émigration.
C. Outre les tendances du Sud vers le Nord ou entre les régions mêmes, c’est le constat d’une mise en réseaux du monde qui s’impose : “La planète nomade »
La réalité c'est donc que les migrations internationales se sont maintenues voire ont augmenté depuis les 70s contrairement à ce qu'on aurait pu penser. Verrou du communisme qui saute.
Les migrations augmentent avec le développement de la technologie. Alors que les flux de populations du Sud vers le Nord connaissent de nombreuses restrictions, les mobilités du Nord vers le Sud explosent. On comptait environ 170 millions de touristes internationaux en 1970, on en compte près de 900 millions aujourd’hui et l’OMT en prévoit pour 2020 plus de 2 Mds. Le potentiel est donc loin d’être épuisé, seul 8% de la population totale est impliquée dans le tourisme mondial, c’est donc un secteur en pleine croissance (5% par an) surtout vers l’Asie et l’Afrique. Le tourisme contribue à la mise en réseau du monde. ��� Si les pays du Nord restent les grands pourvoyeurs de touristes, certains pays du Sud comme la Chine, l’Inde, le Mexique, le Brésil sont appelés à jouer un rôle de plus en plus important. Les échanges sont essentiellement intra-régionaux : entre pays européens, entre pays asiatiques et dans le continent américain entre l’Amérique du Nord et les caraïbes. Les flux sont sujets à de grands changements annuels liés aux difficultés économiques dans les pays du Nord (crise, chômage), aux tensions géopolitiques (attentats, conflits armés) et aux risques (SRAS, tsunamis). ���Le tourisme représente près de 10% du PIB mondial et emploie 8% de la population mondiale. Les grands acteurs économiques du Nord accaparent les transports, les chaînes hôtelières (Holidays Inn, Accor). Le tourisme est néanmoins une source de devises inestimable pour un certain nombre de pays en développement (Maroc, Tunisie, Egypte, Kenya, Île Maurice, Jordanie...). Les recettes touristiques sont loin d’être négligeables pour ces pays, mais le tourisme apporte aussi des déséquilibres (nouveaux modes de vie, destruction de sites, exploitation sexuelle des enfants). Un éco-tourisme, plus respectueux des cultures des pays d’accueil est aujourd’hui prôné par certaines ONG.
Ainsi pour le pays d’accueil, il s’agit de savoir être attractif. C’est la stratégie de certains pays pour développer des activités de tourisme, qui sont des migrations saisonnières (vacances). Le Costa Rica a, par exemple, su mettre en valeur un aspect de son territoire pour développer un tourisme spécifique, d’ornithologie, qui attire 2M de touristes / an et lui a permis de sortir partiellement son économie de la dépendance à la mono-exportation (banane). Réussite d’un tourisme vert : puisqu’en 2000 recettes touristiques > à celles des bananes. Mais les facteurs d’attraction se combinent souvent dans le cadre de migrations, notamment celles d’Afrique vers l’Europe (facteurs pol, éco, démog).
è L'immigration nourrit l'immigration, quand il raconte sa vie en rentrant chez lui. Une boucle. Donc bien un phénomène qui contribue à la mondialisation.
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II. Les migrations sont au cœur des tensions entre Etats et au sein des Etats A. Entre Etats
1. Les migrations politiques : réfugiés, déplacés et demandeurs d’asile fuient les persécutions
Depuis la fin de la guerre froide, les migrations augmentent avec le renouveau des conflits frontaliers, depuis 40 ans, le nombre de demandeurs d’asile et de réfugiés a été multiplié par huit. Le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies estime à 33 millions le nombre de personnes relevant de son mandat. Les personnes réfugiées, c'est-à-dire qui trouvent refuge au-delà des frontières nationales sont au nombre de 10 millions, guerre du Vietnam avait déjà fait 2M d’exilés puis celle du Golfe a mis en mouvement 3M de personnes. Des boat people après la victoire des communistes au Vietnam. Motivations éco et pol. Emigration très qualifiée, des anciens cadres du régime, la caste supérieure. Transportent de l'argent. Dangereux car pirates (thaïlandais). Les personnes déplacées qui fuient les persécutions à l’intérieur de leur propre pays sont au nombre de 20 millions. Dans certains cas, la situation est plus complexe : les réfugiés se mêlant aux déplacés. C’est le cas du Soudan, de la République démocratique du Congo, de l’Ouganda ou de la Serbie.
2. “Une géographie des guerres et des conflits”
���Faire la cartographie des réfugiés c’est dresser la carte des principaux pays en conflit. Deux principaux foyers apparaissent. Le Moyen-Orient, avec la persistance du conflit Afghan et de la guerre en Irak. L’Afrique avec les conflits du Darfour, de Somalie, de la guerre civile en RDC et en Côte d’Ivoire. Les flux se dirigent la plupart du temps vers des pays proches : Iran et Pakistan pour l’Afghanistan, Syrie et Jordanie pour les Irakiens, Tchad pour le Darfour, Kenya pour la Somalie, Equateur et Venezuela pour les populations fuyant les FARC en Colombie, Thaïlande pour le Myanmar, Inde pour le Sri Lanka.
Le statut de réfugié est défini par la Convention de Genève de 1951. ��� Une partie des réfugiés cherche asile au Nord où le statut de réfugié défini par la convention de Genève est difficile à obtenir. Il est de plus, malaisé pour de nombreux Etats de faire la différence entre les réfugiés “politiques” menacés dans les pays d’origine et les personnes principalement motivées par des raisons économiques. Les pays du Nord accueillent des réfugiés et demandeurs d’asile (environ 1 million aux EUA, 700.000 en Allemagne, 300.000 au Royaume-Uni, 200.000 en France) et ne comptent pas de déplacés internes. ���La plupart des réfugiés viennent ou se dirigent vers des pays pauvres qui doivent faire face, pour les uns à des déperditions importantes en adultes et, pour les autres à des dépenses insurmontables (pays d’Afrique subsaharienne). L’aide internationale est alors indispensable. ���Les camps de réfugiés, sortes de “ghettos urbains” en milieu rural, évoluent en fonction de la situation politique dans le pays d’origine. On estime à plusieurs millions le nombre de réfugiés qui sont rentrés chez eux ces dix dernières années.
3. Ces populations mobiles sont devenues un véritable enjeu géopolitique, voire même politique
Les motivations des courants migratoires peuvent être politique. C’est l’exemple du bracero program (1945) qui fait venir des immigrés mexicains aux Etats-Unis. On parle aussi de « transmigrations », organisées par le gouvernement colonial des Indes néerlandaises pour réduire la surpopulation de Java et fournir de la main d’œuvre aux plantations de Sumatra, réactivées après l’indépendance sous Soekarno en raison de pénurie alimentaire, idem avec le pouvoir tsariste et soviétique. Ce sont des migrations de remplacement et on voit bien que la migration est parfois nécessaire dans une société pour atteindre un objectif démographique, économique ou social. Les populations peuvent aussi être objet d’instrumentalisation ou employés pour des fins idéologiques de l’Etat, ce sont des migrations contraintes. En Chine 15 millions de personnes furent transférées dans les provinces du Tibet et du Nord jusqu’au début des 1980s, ce qui est aujourd’hui réédité avec le cas du Xinjiang. Donc ce genre de politique induit des problèmes de la part des réactions locales, le problème de la gestion des minorités, des politiques de discrimination (positive ou non), et interroge question de l’identité. En menaçant d'uniformiser, la mondialisation produit des réflexes identitaires. Certains assimilent crise et mondialisation. L’arrivée de migrants a un impact sur la vie et le spectre politique avec la montée de mouvements xénophobes (Aube dorée en Grèce). Et même dans une partie de la population qui perçoit l’immigration négativement, par exemple, au niveau des remises. Ils dénoncent le fait que les travailleurs étrangers en France ne rentrent pas dans le marché intérieur en terme de consommation car ils envoient leur revenu à l’étranger. Toutefois, il ne faut pas oublier que les remises des travailleurs émigrés reçues par la France, en argent réinvesti ou placé dans les banques françaises, sont supérieures aux remises des travailleurs immigrés envoyées depuis la France (idem en Belgique, elles sont au même niveau pour l’Espagne). Mais il convient de nuancer ce que furent les réactions face à l’immigration selon les périodes : avec des pays neufs ou durant les Trente Glorieuses, le pays prône l’ouverture et favorise l’immigration (Etats-Unis / France, pays d’Europe occidentale). Néanmoins tout change à partir de 1974 avec le
ralentissement de la croissance et l’apparition chômage. Au contraire, les migrants peuvent représenter une nouvelle manne électorale. Obama qui a été en partie élu parce que 75% des hispaniques l’ont soutenu et Marco Rubio, fils d’immigré cubain, est étoile montante du parti républicain car il séduit les Latinos. B. Au sein même de l’Etat : Statut et identité du “migrant” ��� Un premier exemple peut être pris à partir de l’intégration des étrangers dans l’UE. L’UE compte environ 25 millions d’étrangers, la part de la population étrangère y est en moyenne de 6% de la population du pays (9% aux Etats-Unis et 90% aux EAU), essentiellement concentrés dans quatre pays : Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni. Certes, la convention de Schengen règlemente la circulation des personnes qui n’est pas totale dans l’UE mais la question de l’intégration des étrangers reste le fait de politiques et de traditions nationales. Tous les pays d'accueil connaissent ainsi le développement de minorités issues de l'immigration. Elles peuvent vivre l’exclusion à travers une certaine ghettoïsation et une ségrégation socio spatiale. Les uns y voient un enrichissement de la société par la diversification, d'autres une menace pour la cohésion du pays. On oppose généralement de modèle républicain français d’assimilation, aujourd’hui en crise, au modèle de la société multiethnique du Royaume-Uni. La France ne reconnaît aucune minorité dans la loi ; d'ailleurs les statistiques ethniques n'existent pas. A l'inverse, de nombreux pays anglo-saxons et certains pays européens ont mis en place dès les années 1960 une politique de multiculturalisme, qui reconnaît l'existence de minorités, leurs spécificités, et donc la reconnaissance de droits spécifiques. L’Allemagne, qui fonctionnait selon le droit du sang comme une partie des pays du Moyen-Orient et comme le Japon a modifié son Code de la nationalité pour tenir compte du droit du sol et se rapprocher de la législation des autres pays de l’UE. ���Aux Etats-Unis le nombre de personnes d’origine hispanique atteint désormais le chiffre de 45 millions. Ce chiffre pourrait doubler d’ici 2050. Les hispaniques représentent le tiers de la population de la Californie et du Texas, plus de 40% au Nouveau Mexique. Défi hispanique, voire “cauchemar hispanique” pour S. Huntington. Le pays est-il en passe d’évoluer vers deux peuples dotés de deux cultures ? Ces chiffres traduisent l’état d’une société mais tous les migrants ne vivent pas, ne s’insèrent pas et ne réussissent pas de la même manière. Thomas Sowell mène dans Race, politique et économie. Une approche internationale (1987) une étude sur les minorités aux US, mais sa théorie peut être généralisée. Sa thèse est que« Toutes les cultures ne sont pas aussi porteuses de développement économique ». Les Chinois ou les Juifs sont plus à même de s’organiser et de s’associer pour monter un biz que les Irlandais ou les Rital. De plus ils possèdent des savoirs faire uniques. Mais il y a aussi une différence de comportement d’un même groupe ethnique en fonction du lieu où il est implanté, cela dépend du niveau d’intégration du pays d’accueil. L’accueil du pays et la culture et donc l’origine des immigrés jouent donc un rôle dans l’insertion des migrants dans une société. Ainsi en France, 15% des immigrés font des études supérieures, 24% des français et c’est les mêmes chiffres pour l’Allemagne. Comment l’expliquer ? La France est originale car elle reçoit assez peu de travailleurs. Du coup ses immigrés ont un taux d’activité faible, très inférieur à la moyenne nationale (ou sinon secteur informel, non déclaré). Mais au RU, 40% des immigrés font des études supérieures alors que le chiffre ne s’élève qu’à 28% des nationaux. On en a 23 % au Canada (contre 17% des nationaux) et plus même selon d’autres sources – mais cela n’a pas que des aspects positifs car ces immigrants ne trouvent pas les emplois qualifiés qui leur correspondent.
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III. Les migrations sont l’objet de perceptions opposées, les migrations en débat
A. Pour ou contre ? Est-ce vraiment la question ?
Enquête du Global @divory d’août 2011 : L’immigration a-t-elle généralement un impact positif sur votre pays ? Non : Brésil 11 % (minimum) puis Corée, Japon (29 %) VS RU (64 %), Russie (69 %), Afrique du Sud (70 %) et Belgique (72 %).
Essai de Paul Collier, directeur du centre économique à Oxford, essai sur l'immigration. Pour lui, la question n'est pas de savoir si elle est bonne ou non pour le pays d'accueil, mais à partir de quel seuil l'immigration n'est plus bénéfique sur le plan économique. Idem pour les pays de départ selon lui, au-delà d'un certain seuil touche trop les cerveaux. Pour les pays d'accueil, rendent plus souples le marché du travail, d'où hausse de la productivité (prennent les travaux peu qualifiés permettant au reste de la pop d'aller vers des travaux plus qualifiés, d'où gain de productivité), permet une aug globale des salaires, les classes moyennes sont avantagées, les immigrés se concentrant dans les services à la personne, plus délicat pour les autochtones peu qualifiés concernant l'accès aux services sociaux. Les immigrés coûtent plus pour l'assurance chômage (taux de chômage double aux non-immigrés), pèsent aussi sur les allocations familiales, pèsent éventuellement sur l'assurance santé, mais pèsent moins sur l'assurance retraite, car plus jeunes, mais acquièrent des droits à la retraite pour plus tard dans le système français. En GB, les enfants d'immigrés ont des meilleurs résultats scolaires que les fils de petits blancs ouvriers.
La force de l'Etat-nation est l'homogénéité, fait accepter la démocratie, acceptation du vote de la majorité car on se sent faire partie d'un tout, sentiment de solidarité de la démocratie, et fondement de l'Etat providence. Dans le modèle anglo-saxon communautariste, peut-être modèle de l'Etat providence en danger, pourquoi payer pour des gens avec qui on a peu en commun (Collier). Le RU est entrain de mettre en place une législation contraignante sur l'immigration. Mesure qui établit qu'il faut parler et écrire l'anglais pour avoir une quelconque aide sociale, l'Europe a protesté. B. Dès lors, entre les thèses de Sowell et les migrations qualifiées contre les migrations peu ou non qualifiées : Doit-on contrôler l’immigration ? (2009) Gérard-François Dumont et Hervé Le Bras
La controverse porte donc d'abord sur l'impact économique. Au positif, l'immigration apporte une main-d’œuvre doublement bon marché (pour la collectivité qui n'a pas financé l'enfance de l'immigré, pour l'entreprise puisqu'il est souvent moins exigeant que les nationaux). Par ailleurs, il paye des cotisations sociales et des impôts (s'il n'est pas clandestin). Au négatif, pression que l'immigration exerce sur les salaires nationaux (surtout baisse des salaires des travailleurs peu qualifiés). Il faut donc faire une distinction majeure entre la main-d’œuvre peu qualifiée dont les États cherchent à limiter l'entrée, sauf dans le cas des secteurs qui en ont besoin ; et celle, plus réduite, des travailleurs qualifiés que les pays cherchent à attirer dans le cadre du brain drain. C’est l’exemple des migrations vers l’Australie : 24% de la population est étrangère, qui est composée à la fois des sud-asiatiques qui travaillent dans les plantations de fruits (mangues, oranges, ananas, bétails,…), mais aussi de la main d’œuvre hautement qualifiée qui travaille à Sydney ou Cambera. Ainsi, les motivations économiques d'accueil sont primordiales et font alors l'impasse sur l'intérêt des pays du Sud (qui perdent une force de travail, notamment pour les travailleurs qualifiés). Du point de vue du pays d'accueil, l'arrivée de travailleurs qualifiés favorise le développement. L'effet des migrations sur le développement dépend donc aussi du point de vue dans lequel on se place (pays d'accueil, pays de départ, pays développé, pays en voie de développement...).
1. Une totale libre circulation des hommes... Selon Hervé le Bras, une totale libre circulation des hommes doit aller de pair avec les révolutions technologiques qui ont engendré la réduction de l’espace-temps. S’appuyant sur une des doctrines des "ultra-libéraux", l’auteur estime, en citant l’exemple des Chinois en France au XIXe siècle, ainsi que celui des immigrés illégaux aux États-Unis, que l’immigration doit être systématiquement encouragée car elle est toujours source d’enrichissement pour le pays d’accueil. Les immigrés ne constituent en aucun cas un fardeau pour l’Etat, car ils travaillent et paient des impôts comme les nationaux. Ainsi, la totale libre circulation des hommes ne peut pas impacter négativement la politique sociale d’un pays. Citant l’exemple de l’Union européenne, l’auteur affirme qu’elle n’a pas donné lieu à un déferlement des ressortissants des adhérents successifs. Par conséquent, la France et l’Union européenne ne doivent pas craindre la libre circulation des « Turcs ou des Maghrébins » sur leurs territoires car l’immigration contribue à la croissance économique et sociale du pays d’accueil. Par ailleurs, il estime que la politique du « chiffre en matières d’expulsion est inefficace » et coûte chère aux contribuables français. De plus, selon l’auteur, la régularisation "massive" ne peut constituer un appel d’air. L’immigration
"choisie" est vouée à l’échec, comme l’a été la tentative allemande d’attirer les informaticiens indiens. En effet, même si une loi fut passée pour accueillir les informaticiens indiens, ils n’ont pas accouru en Allemagne, et Omar Kuntich du conseil des étrangers de la ville de Berlin l’explique en partie : « les impôts sont élevés ici, ils préfèrent les Etats-Unis ». Il estime également que les immigrés ne privent pas leurs pays d’origine de matière grise, car ceux qui sont bien formés ne peuvent, en général, exercer chez eux faute d’outils appropriés pour leur métier ou d’emplois.
2. ... ou le droit régalien de contrôler les entrées ?
Gérard-François Dumont, quant à lui, constate que « tous les pays du monde contrôlent, à leurs frontières les entrées et les sorties des personnes nées à l’étranger ». C’est une fonction "régalienne". Certains pays contrôlent non seulement l’immigration sur leur territoire, mais aussi l’émigration de leurs ressortissants. Il présente les exemples des anciens pays communistes, de la Corée du Nord ou de l’Iran. Dans ce dernier pays, il n’existe plus d’ambassade américaine depuis 1980. Cette situation a pour but, entre autres, d’empêcher les ressortissants iraniens de solliciter des visas pour les États-Unis. Gérard-François Dumont démontre que le contrôle de l’immigration se justifie par le souci d’une meilleure intégration des immigrants. Il faut connaître qui immigre pour réussir une bonne intégration. Gérard-François Dumont précise qu’on ne peut limiter la question de la migration à des facteurs économiques et démontre l’importance des facteurs géopolitiques totalement omis par son contradicteur, à l’exemple de chute du rideau de fer qui a entraîné l’émigration de centaines de milliers de ressortissants d’ex-pays communistes vers l’Allemagne. Le contrôle de l’immigration, selon Gérard-François Dumont, permet également de ne pas dépouiller largement les pays d’émigration de leurs bras valides et leur matière grise.
Effectivement, l’espace Schengen est une zone où la migration des citoyens européens entre les pays membres est libre. Mais peut-on ériger cette exception européenne en règle planétaire ? Cela paraît difficile. L’instauration de l’espace Schengen est long processus qui s’est accompagné de la mutualisation des moyens des pays de la zone sur le plan de la sécurité, informatique, sanitaire et autres. D’une part, chaque Etat doit contrôler ses frontières extérieures communes à l’espace Schengen, comme cela est acté notamment dans le Pacte européen de l’immigration et de l’asile d’octobre 2008. D’autre part, pour des raisons de sécurité intérieure, un pays membre peut solliciter à tout moment " la levée des facilités Schengen" et procéder à des contrôles migratoires sur ses frontières intérieures avec les pays de l’espace Schengen.
A titre d’illustration, Gérard-François Dumont analyse le cas de deux pays d’immigration du Nouveau monde : Canada et Australie. Ces pays qui bénéficient d’une situation géographique favorable en matière de contrôle de d’immigration (frontière avec les Etats-Unis pour le Canada et insularité pour l’Australie), pratiquent une immigration choisie en sélectionnant en amont leurs immigrés grâce à un système de quotas et de points : plus on est qualifié et diplômé, plus on a de chance d’être autorisé à migrer. L’immigration illégale y est très minime. Et, en coordination avec le HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), ces pays sélectionnent des demandeurs d’asile depuis leurs pays de résidence ou de transit. Les régularisations créent un appel d'air. L'Europe installe une carte bleue (type brevet H1B). Le RU un système à points à l'australienne (Obama a l'idée). La France a des titres de séjour « compétence et talent » en 2007. En 2008, 470 ont demandé ce visa. Echec, pas simple de les attirer. La carte bleue européenne, la carte gold pour ceux qui contribuent exceptionnellement à l'éco fr. Les allemands ont plutôt échoué à attirer les informaticiens début 00s. Le Canada a poussé le plus loin cette « immigration choisie » (formule de Sarkozy). Pays qui accueille le plus d'immigrants chaque année, 60% de l'immigration s'y fait en fonction de critères de qualification. Au Québec, ils bénéficient d'exemptions d'impôts pendant un temps. Les salaires sont élevés. Ce modèle a tendance à décevoir. Tous les immigrés ne trouvent pas des emplois en rapport avec leur qualification (des ingénieurs chauffeurs de taxi). Equivalence des diplômes difficile. Des contentieux, avec des immigrés qualifiés déçus. Souvent qu'une étape sur le chemin des EU. // -> Gérard-François Dumont prône une ouverture migratoire qui va de pair avec le contrôle de l’immigration, ces deux éléments étant liés comme les deux faces d’une même médaille. Il ne s’agit pas d’empêcher l’immigration, mais de la connaître, ce qui suppose des opérations de contrôle, pour une bonne intégration (cours de langue, formation, soins, valeurs républicaines…). De même aux Etats-Unis on a globalement une immigration sélective de travailleurs très peu qualifiés (services désormais) et très qualifiés (H1-B visa qui autorise à travailler temporairement mais plus d’emploi -> plus de visa). Il montre également que, contrairement aux propos souvent répandus, les statistiques démontrent que la France est l’un des tous premiers pays d’immigration dans le monde.
Après avoir analyser et démonter la rhétorique des partisans des trois sophismes ("sophisme internationaliste", qui prône la libre circulation totale et d’établissement des hommes partout dans le monde ; "sophisme compassionnel", qui exploite les images bouleversantes de clandestins diffusés par les télévisions - cf. les clandestins africains dans des pirogues tentant de rejoindre l’Europe - pour prôner une ouverture totale des frontières ; " sophisme libertarien" qui considère quant à lui l’immigrant comme une marchandise), Gérard-François Dumont démontre que le contrôle de l’immigration est essentiel pour tout Etat afin de garantir la "concorde sociale" et la sécurité de ses citoyens, à commencer par celle des immigrants.
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Hervé Le Bras, en considérant les arguments de Gérard-François Dumont, estime que la libre circulation des hommes doit être un objectif à atteindre pour tous les pays. Il estime également que l’ouverture totale des frontières doit et va être progressive pour l’immigration en citant l’exemple de l’Union européenne où les migrants portugais et espagnols ont contribué au développement de leurs pays. Selon lui, il y a aucune crainte d’invasion si l’on ouvrait les frontières aux migrants car ces derniers sont très souvent éduqués, qualifiés et ne demandent qu’à travailler. De plus, ils sont originaires, pour la plupart, de pays francophones, et ne constituent pas de menace ni sur le plan sanitaire ni sur le plan de la sécurité.
Gérard-François Dumont analyse et démontre, en s’appuyant sur des exemples, que la France en particulier et l’Europe de manière générale, n’ont jamais été autant ouvertes à l’immigration (regroupement familial, droit d’asile, migration de travail...), contrairement aux affirmations de Hervé Le Bras. Par ailleurs, les progrès technologiques (développement des moyens de transport, des moyens de communication…) favorisent la migration. -> D'une part les immigrants qualifiés sont une ressource rare de l'économie que les pays cherchent à attirer. D'autre part l'immigration peu qualifiée que l'on cherche à contrôler et restreindre, partout ds le monde. Le marché mondial du travail est composés de deux marchés, et ce à l'échelle nationale aussi. C. Surtout que cela semble nécessaire à l’aune du réchauffement climatique et de la croissance démographique De l’Alaska — menacé par le dégel des sols arctiques — en passant par le Tchad, la Chine — où progresse la désertification —, sans oublier le Népal — victime de la fonte des glaciers — et les États-Unis — où les cyclones sont de plus en plus violents… les climatosceptiques sont contraints de réviser leur déni du réchauffement climatique. Ce qui était une prise de conscience de la « transition » climatique au cours de la première conférence mondiale sur le climat en 1979, devenue hypothèse dans les années 1980, est désormais une certitude. Une nouvelle catégorie de migrants, les réfugiés environnementaux, est apparue, faisant dès aujourd’hui de la lutte contre le changement climatique « un impératif de solidarité humaine dans un monde divisé » (Cecilia Ugaz, coauteur du rapport du PNUD 2007-2008 sur les migrations de population).
1. Une équation simple, un enchaînement mécanique
Le catalogue des catastrophes installe une géopolitique de l’apocalypse avec des pénuries alimentaires et d’eau potable, des dangers socio-économiques et… des migrations incontrôlées. Les prospectives (celles du chercheur britannique Norman Myers notamment ou encore de Rajendra Kumar Pachauri, président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – GEIC) font état de 150 millions de migrants potentiels en 2050, soit a minima 1,5 % de la population mondiale.
Le principal problème est que le réchauffement climatique ne fait qu’amplifier les risques existants et touche des régions déjà enfermées dans le cycle de la misère, comme une partie de l’Afrique subsaharienne ou de l’Asie des moussons.
2. Un impact sélectif, mal appréhendé Le relèvement des eaux (eustatisme) déjà en cours préfigure les catastrophes de demain, surtout avec 500 millions d’habitants vivant à moins de 5 km des côtes et 320 millions à moins de 5 m d’élévation par rapport au niveau de la mer.
Au Bangladesh (delta du Gange et du Brahmapoutre), sur un territoire grand comme la moitié de la France, 150 millions d’habitants vivent à moins de 10 m au-dessous du niveau de la mer et, au regard des évolutions actuelles, la surface pourrait se réduire de 17 %. Les mangroves sont aussi menacées, notamment celle des Sundarbans, une des plus actives du monde. La transformation des rizières en fermes à crevettes n’est qu’une solution partielle, car l’activité d’aquaculture mobilise 10 fois moins de main-d’œuvre. Tous les grands complexes deltaïques particulièrement denses sont menacés, comme celui du Nil, l’Égypte pouvant perdre de 12 à 15 % de ses terres arables à l’horizon 2050… En Océanie, les communautés du pourtour du détroit de Torres seraient concernées. L’Europe, qui, de 1998 à 2002, a connu des inondations qui ont affecté 1 % de sa population, fait 700 morts et provoqué le déplacement de 500 000 personnes, ne serait pas épargnée. La France, selon le Conservatoire du littoral, verrait d’ici la fin du siècle 14 % de ses côtes submergées et la tempête Xynthia a d’ores et déjà anticipé un mouvement qui devrait voir les zones inconstructibles passer de 10 à 500 m de la mer. Les Pays-Bas, dont 60 % de la population vit au-dessous du niveau de la mer, seraient obligés de réactiver la devise nationale « Je lutte et je me maintiens… ». La liste des seuls impacts du relèvement des niveaux des mers donne à réfléchir : autonomie en eau douce non assurée, intrusion d’eau de mer dans les nappes phréatiques, disparition des mangroves et de la biodiversité, blanchiment du corail, ressources halieutiques en diminution, tourisme menacé, déplacement de population, primes
d’assurances accrues, problèmes sanitaires et infectieux…
Mais, de toute évidence, les zones les plus pauvres sont les plus menacées, car 80 fois plus sensibles aux catastrophes naturelles selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Déjà, depuis 30 ans, 95 % des victimes vivent dans les pays les plus pauvres sans prévention (d’après Munich Re, géant de l’assurance). En effet, les quelque 2 milliards de personnes qui vivent avec moins de 2 dollars par jour sont directement exposées au réchauffement climatique par : la baisse de la productivité agricole (Afrique subsaharienne) ; la hausse de l’insécurité alimentaire liée à la raréfaction de l’eau et aux conflits qu’elle engendre ; la hausse des maladies endémiques activées par le réchauffement climatique (dengue, malaria) ; la régression d’écosystèmes sur lesquels des populations ont bâti leur mode de vie (baisse des réserves de pêche). Des études en Inde ont montré que la sécheresse des années 1970 avait fait baisser de 20 % le nombre de filles susceptibles d’être scolarisées… enchaînement fatal de la misère. Or les sommes mobilisées sont dérisoires pour la CCNUCC (Conférence-cadre des Nations unies sur le changement climatique) : en 2008, les sommes consacrées s’élèvent à 26 millions de dollars, soit moins que le budget annuel du Royaume-Uni pour les inondations ! Il y a donc urgence à trouver des solutions.
3. La géopolitique des éco-réfugiés : une redistribution de la donne
Les pays émetteurs de gaz à effet de serre ne vont-ils pas devoir, dans le cadre d’une nouvelle gouvernance mondiale, accueillir des réfugiés au prorata de leurs émissions ? Alors que les Maldives ne contribuent que pour 0,001 % aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre et seront un des premiers États concernés par la hausse du niveau de la mer, les États-Unis ne doivent-ils pas se préparer à accueillir des éco-réfugiés proportionnellement aux 30 % de gaz à effet de serre qu’ils émettent ? Ne faut-il pas passer d’un modèle de justice rétributive basé sur le principe de la punition ou du pollueur payeur à un modèle de justice distributive qui a pour objet de répartir les coûts et les bénéfices ? (F. Gemenne Ceri)
Des guerres régionales ne sont-elles pas susceptibles d’éclater ? Dans son ouvrage Les Guerres du climat, Pourquoi on tue au XXIe siècle, le psycho-sociologue Harald Welzer indique que le Darfour est en guerre climatique. Depuis 60 ans, la région connaît une désertification accélérée entraînant des déplacements de population et une compétition entre éleveurs nomades et paysans sédentaires qui appartiennent à des ethnies différentes. Même si le conflit est souvent présenté comme ethno-religieux (Arabes/Africains/musulmans/chrétiens animistes) aucune issue ne se dessine et le Soudan est un des scénarios catastrophes de l’avenir. Il y a cependant débat… Les conflits seraient majoritairement causés par l’exclusion ethnique, la pauvreté et un changement de rapport de forces depuis la fin de la guerre froide. Mais, il est difficile de dissocier migrations économiques et environnementales.
Quel statut accorder à ces réfugiés climatiques lorsque celui de réfugié politique pose déjà lui-même de nombreuses questions ? L’article 1 de la convention de Genève définit comme réfugié « toute personne qui craint avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques et qui ne peut, du fait de cette crainte, rester dans son pays ». Cet article ne peut être appliqué aux migrants environnementaux.
Le débat sur les avantages de ces migrations peut-il avoir décemment lieu ? Elles diminuent la pression démographique dans certaines régions, elles amplifient les rétrotransferts (selon Catherine de Wenden, 500 000 sans-papiers seraient arrivés d’Amérique centrale après le cyclone Katrina pour la reconstruction) et permettent de cibler des investissements prioritaires.
Les attitudes gouvernementales ne sont-elles pas en jeu ? Comme au Sahel où aucun pays n’a signé la convention 169 de l’OIT (Organisation internationale du Travail) qui fait de la promotion des droits des peuples autochtones… une partie du règlement du problème des migrations. Des laboratoires régionaux peuvent-ils faire école, comme l’association Aosis (alliance des petits États insulaires au nombre de 43) ou le Pacific access category (PAC) de la Nouvelle-Zélande, qui a permis d’accueillir près de 3 000 ressortissants des îles menacées ? Cet accord conclu entre les gouvernements des Tuvalu, de Fidji, des îles Kiribati, de Tonga et de la Nouvelle-Zélande doit permettre une « évacuation » progressive de la population de ces États (l’Australie a décliné l’offre).
Une réflexion globale est donc nécessaire en termes de développement de sécurité si l’on veut éviter The Next World War, telle que la prédit Roy Woodbridge. Les prochains grands conflits risquent fort de trouver leur origine dans cette concurrence pour l’accès aux ressources vitales. Face à ce futur difficile, il est temps de faire la guerre de manière unifiée et coordonnée à la dégradation environnementale. Vœu ou volonté ?
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Carte du solde migratoire
Les migrations internationales de population au début du XXIème siècle. Les migrations de travail concernent l’ensemble de la planète mais de manière hiérachisée
-‐ faire ressortir que flux centrés sur Etats-Unis et sur Europe -‐ flèches proportionnelles : la plus grosse (Mexique -> Etats-Unis) ; 2e plus grosses (sous-continent indien vers Golfe
persique ; Caraibes -> Etats-Unis ; Europe -> Etats-Unis) ; 3e plus grosse (Asie du S-E -> Etats-Unis ; Proche-Orient -> Europe)
-‐ sphères proportionnelles au nombre d’arrivées touristiques en 2011 (en millions de personnes) (Europe 488, Am du N 100, Asie 190, Am du sud et caraibes 50 Moyen-Orient 50, afr du N 20 et Afr sub 25) (et relier les deux sphères européennes et us et écrire : 65% tourisme mondial, 15% de la pop)
-‐ flux de migrants peu ou pas qualifiés (relie régions de départ à ceux migrations eco) -‐ flux de migrants qualifiés (Europe to us, australie to Europe, asie japon to us) -‐ flux intercontinentaux, migrations régionales, migrations frontalières (à faire proportionnellement) -‐ envoi des “remises”
-‐ pays à la fois d’émigration et d’immigration (Mexique, Maghreb, Russie) -‐ pays attirant particulièrement la main d’œuvre qualifiée (Etats-Unis, Australie, Royaume-Uni) -‐ pays ayant accueilli un fort effectif de migrants économiques (am du n, venezuela, argentine, Europe de l’ouest, afs,
australie, pétromonarchies et as, japon, pays littoraux du golfe de guinée) -‐ littoraux de la mondialisation, réservoirs d’emplois et d’opportunités (Sud-Este du Brésil, Californie, N-E des Etats-Unis,
sud-est de la Chine) -‐ migrations économiques à l’intérieur de la zone (Am du n, Europe de l’ouest, chine) (faire cercle fléché qui se mord la
queue) -‐ principales régions de départ (on remonte du paraguay au Mexique, Afrique australe, Afrique de l’ouest, maghreb, afr de
l’est de egypte a somalie, asie centrale, turquie syrie, asie du sud, sud est et chine) Les tensions générées par les migrations, les tensions génèrent les migrations
-‐ Les migrations politiques ��� : zones de troubles fuies par les populations / principales zones de réfugiés -‐ déplacement de population régionale (faire un cercle fléché qui se mord la queue) (Arique centrale, de l’Ouest)
-‐ part des immigrés dans la population totale : 0-2,5 % (Amérique du Sud, Amérique centrale (sauf Mexique) Afrique
subsaharienne et Egypte, sous-continent indien, Asie Orientale, Asie du Sud-Est) ; 2,5-8% (Argentine, Mexique, Venezuela, Afrique australe (sauf afs à 0), qq Afrique de l’Ouest : Ghana, Sénégal, Burkina Faso, Guinée) ; Asie centrale Irak Iran ; PECO) ; 8-25% (Maghreb, Côte d’Ivoire, Russie, Europe occidentale et Suède) ; plus de 25% (Etats-Unis, Océanie, Arabie saoudite) -> dégradé ; 55 à 78% (3 pétromonarchies et Hong-Kong) (un petit cercle foncé) Migrations environnementales
-‐ zones menacées par le réchauffement climatique (from Somalie to Côte d’Ivoire, Bangladesh, Thaïlande, littoral péruvien) -‐ avancées des déserts sur terres autrefois non désertiques, arables, lac Tchad (Afrique subsaharienne et Asie centrale) et
déplacement des populations (Sahel) ��� -‐ zones à fortes densités de population côtière -‐ zones à forte intensité cyclonique (madagascar, AO, inde, australie, caraibes (autour de la terre sur les mers) -‐ région à risque pour les populations : inondations périodiques et élévation du niveau de la mer (maldives, pays-bas)
III. Evolution du fait migratoire : nouvelles destinations et fermeture des anciennes ?
-‐ la montée en puissance de certaines régions dessine une nouvelle géographie migratoire internationale (pétromonarchies et AS, littoral chinois) (cercle)
-‐ « couples migratoires », héritage de la colonisation ou de relations privilégiées entre pays de départ et pays d’accueil (all/turquie, ru/commowealth, fr/maghrebe t surtt algérie) tendent à perdre de leur force
-‐ les vieux pays d’émigrations cherchent aujourd’hui à se protéger des flux de clandestins et à privilégier les flux de travailleurs qualifiés (la barda, espace Schengen et agence Frontex, le Japon cas particulier d’un pays toujours fermé aux migrants) (faire un interface avec des petits triangles)
-‐ Accords de cotonou entre l’ue et les pays acp (toute l’Afrique sauf le Maghreb et la somalie ; guyane, surinam, caraibes, papouasie))
-‐ Accords multilatéraux singés avec l’ue (russie, chine, ukraine, ex-yougoslavie), en cours de négociation avec l’ue (algérie, pakistan, turquie)
-‐ Accords bilatéraux en vigueur (France, traits vers du Sénégal au Congo ie afr de l’ouest, Espagne traits vers de guinée bissau au ghana, ie afr de l’ouest ouest, Italie traits vers : maghreb, Mexique, chine inde pakistan philippines ex yougoslavie russie turquie ouzbékistan)
-‐ Corridors migratoires et zones de tension migratoire (Méditerranée, frontière Mexique / EUA) ��� -‐ Barrières de protection des territoires « sanctuarisés », destinées à empêcher le passage des migrants clandestins : grillages,
murs, contrôles militaires et policiers, surveillance électronique et thermique (interface en pics : de maghreb à turquie, la corne, tout au dessus afs, entourant Mayotte)
-‐ pays limitant l’entrée d’immigrés (Japon, Corée du Sud, Taiwan, Malaisie) -> faire un trait épais qui les entoure -‐ L’Afrique et les migrations, entre forteresse Europe et mirage austral -‐ Zone de contrôle avancée : accords politiques et policiers entre l’union européenne et les pays de transit -‐ pays de transit (Maroc, Mexique, Libye, Turquie... mais aussi France) -‐ Migrants décédés par noyade, hypothermie ou épuisement. La taille des carrés est proportionnelle au nb de morts (au moins,
entre 1993 et 2009) -‐ Camps d’enfermement
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Des hommes en mouvement A- L'exode rural, fait majeur du XXe siècle, entraîne l'urbanisation B- Les migrations internationales deviennent de plus en plus complexes C- Les politiques migratoires s'adaptent à cette nouvelle situation
MIGRATION INTERNES ET RECOMPOSITION SPATIALE Problématique : Elles suscitent moins de débats que les migrations internationales. Pourtant leurs enjeux sont considérables. De plus la répartition des hommes sur les territoires nationaux n’est pas optimale. Comment l’expliquer ? I Le mouvement séculaire de l’exode rural se poursuit encore aujourd’hui, surtout dans les PED, en modifiant ainsi le rapport ville-campagne II Cependant, tant au Nord qu’au Sud, on constate une mobilité plus complexe des populations qui participe à la recomposition des territoires III Cette mobilité est d’autant plus difficilement maîtrisable qu’elle obéit aussi à des considérations politique et géopolitiques : à l’encontre, parfois, de la répartition harmonieuse des territoires
MONDIALISATION DES FLUX MIGRATOIRES
Problématique : Ce sont les flux les moins mondialisés, comment expliquer la vigueur des débats qu’ils suscitent et leur importance dans la géopolitique mondiale et les relations internationales ? I Les flux migratoires : phénomènes de plus en plus complexes et mondialisés II La mobilité en débat : des effets contrastés sur les pays concernés par les phénomènes migratoires III La question des politiques migratoires : un contrôle impossible ?
LES MIGRATIONS INTERNATIONALES : UN ENJEU POLITIQUE ? migrations internationales =
- transcontinentales - entre grds ensbles éco : du Sud vers le Nord par ex. - internationales de proximité (proportionnellement très imprttes)
pop internat migrante = 2,5% de la pop mond (150M de pers) ð révèle l’ampleur du paradoxe : imprtce et valeur géopo considérables, alors qu’il s’agit des flux qui st le
moins mondialisés, tant en volume que de libéralisation ?
I. Les migrations sont un enjeu géopolitique par leur dimension mondiale.
a/ les migrations de travail concernent l’ensble de la planète.
- flux Nd-Sud dominants, motivés par écarts de dvpmt. polarisation en fct de l’hist (col°), géogr (Cubains en Floride), langue (Latinos en Ñ). 3 flux principx : AL -> EU, Afr -> Eur, Asie -> Eur&Am.Nd. Jap&Australie limitent l’immigr° (raisons cult) => ne st pas des pôles à la hauteur de leur dvpmt. Pays d’immigr° recherchent md’o bon marché (Ø coûts de formation, salaires) pr emplois dévalorisés, rejetés par les nationaux.
- migrations Nd-Nd : car mutations géopo après chute de l’URSS (Polonais, Tsiganes, Juifs de Russie) + brain drain de l’Eur vers EU (peu, ms économiquemt précieux) car : salaires, conditions de recherche, etc.
- migrations internes au Sud : car différentiels de dvpmt ou enjeux politiques : pays pétroliers (golfe Persique, Nigeria…) attirent des M de travailleurs (Asie et Afr), fronts pionniers miniers ou agr attirent migrants de pays limitrophes (CdI, Brésil), migrations géopo (réfugiés palestiniens ds pays arabes).
b/ les flux de réfugiés sont un enjeu géopo spécifique.
- réfugiés = ¼ du total (30M de pers). En augmentation depuis les 90’s (fin de la GF) car xcation des frontières (Timor oriental, ex-Yougoslavie)
- a existé au Nd (Est-Ouest : vers Euro cc, EU, Israël pdt GF). Auj’hui essentiellement localisé au Sud (conflits aux échelles multiples) : 70% réfugiés st ds PED.
- flux de réfugiés => déstabilisation des pays d’accueil (= quasi-tjs pays limitrophes : Iran, Inde, Pakistan, Djibouti, RDC…) : pb des camps de réfugiés. + pays est pauvre, + impact est fort.
c/ les lieux clés des migrations.
- frontières (ouvertes ou fermées) = lieu symbole des migrations. ex du EU/Mex : archétype du contact Nd/Sud. frontières terrestres ou maritimes (détroit de Gibraltar).
- émergce d’espaces de transit et d’espaces relais : rôle de seuil pr une pop migrante temporaire (Mex, Maroc). Ils st à la fois pays d’émigr° et d’immigr°. Echelle locale : villes en position transfrontalière (Tanger, Istanbul, villes frontières mex, Calais…) et îles-relais europ de Méditerranée (Canaries, Lampedusa…)
- svt lieux de tensions : car migrants mal acceptés par pop locale. Concentration de trafics en tt genre, entretenus par réseaux mafieux qui profitent de ces espaces comme interface (Tanger au sud de l’Italie).
II. Elles st source de pb et de tensions.
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a/ les pays du Nord gèrent unilatéralement les flux migratoires en fct d’intérêts parfois contradictoires.
- rupture majeure de la crise des 70’s : chômage de masse => supprime pb de pénurie (sauf ds certaines branches) ; elle aurait dû tarir flux migr de travailleurs or ne le fait pas (arrêt officiel compensé par montée des demandes d’asile, comme en Frce) ; touche des secteurs ou immigrés étaient nbreux & change l’org° du travail : réduit le besoin d’OS. D’où : montée d’un chômage très imprtt chez immigrés. signification de l’immigr° change : avant, hommes jeunes destinés à retourner chez eux ; maintenant, familles destinées à rester (regrpemt familial). Cas singulier des EU : depsui 1965, qutoas numériques adaptés aux besoins de l’éco.
- q.de l’immigr° clandestine : divise Etats et acteurs éco. Tendance à la limiter (imprttes dépenses pr contrôles frontaliers, explusions). Ms réticences ds opinions publiques qd régularisations massives de clandestins (Frce, Ita, Ñ). « Bonne » immigr° des travailleurs qualifiés (pays en compétition pr elle) // « mauvaise ».
- décalage entre discours politiques et pratiques des acteurs éco : pays dvpés emploient en masse les travailleurs immigrés non déclarés (agricult, confection, hôtellerie, BTP) => pression sur les salaires à la baisse (-> pénalise l’ensble des salariés) + choix pbatique d’une compétitivité fondée sur bas coût salarial. Md’o immigrée bénéfique pr entreprises : moins chère et moins exigeante (chômage). Historiquemt, entreprises organisent l’immigr° : Peugoet ou Citroën gèrent davantage la q. que l’ONI pdt 30 Glorieuses en Frce.
b/ les migrations sont à l’origine de déséquilibres au détriment du Sud.
- pays dvpés attirent migrants très qualifiés du Sud&de Russie. Encore plus pbatique pr Sud qd élite formée ds son pays d’origine (Inde, Russie, Maghreb…). Ex de l’ancienne RDA.
- départ de pop peu qualifiée = départ des forces vives du pays (Philippines). En Afr, ds régions rurales de forte émigration, pyramide des âges quasiment sans hommes adultes.
- transferts financiers considérables. Pr certains pays, représentent un apport déterminent, aussi importt qu’exp° de biens&de services (Mex, Maroc, Pakistan, Egypte…). Ms effets pervers : entretien d’une éco sous perfusion, où relatif enrichissement éco non adossé au dvpmt de l’emploi -> incite les jeunes à ne pas trouver un emploi ds le pays.
c/ les migrations st au cœur de tensions entre Etats au sein des Etats.
- présence de nbreux migrants => parfois, réactions de rejet => tensions, spontanées ou organisées par Etats. Ex : très difficile situation des Afr noirs en Afr.du Nd, des minorités chinoises en Asie du Sud-Est (fréquemmt victime d’émeutes), immigrants ds golfe Persique, violences anti-Maghrébines en Eur. Rejet de tte immigr° supplémentaire : FN en Frce, FPÖ en Autriche, évolution de l’opinion publique => législat° plus strictes au Dnmk, P-Bas, Suisse…
- pop migrante vulnérable, victime de crises éco ou géopo : en 1991, M d’Egyptiens, Yéménites, Palestiniens explusés du jour au lendemain d’A.Saoudite car soutien du pays d’origine à l’Irak. Vulnérabilité juridique : q.des apatrides ou sans papiers.
- q.de l’identité nationale ds pays à forte immigr°. Solutions diverses : institutionnalisation du multiculturalisme au Canada au modèle frçs d’intégration-assimilation.
III. Mais ont des impacts en termes de puissance. a/ les migrations ont un impact positif, recherché par des pays en quête de dvpmt.
- migrants véhiculent mvelles manières de penser, nvx modes de consommation. Flux migratoires majeurs pr modernisation sociale des pays d’origine : formation et/ou travail ds pays du Nd -> émigrés reviennent ds leur pays => apport du savoir-faire => contribue au dvpmt (Inde, Chine…).
- transfert des émigrés = svt élément majeur de l’éco des pays récepteurs. Parfois, représente part imprtte du PNB. Une partie des flux convertie en investissemts (productifs ou non : création d’entreprieses, construction de logements, création d’équipemts de base).
- émigration : rôle de soupape sociale qd march du travail tp étroit pr employer la masse de jeunes => permet d’éviter mvmts sociaux&politiques de contestation au sein de ces pays (Egypte, Philippines).
b/ mais aussi par des pays en quête de puissance.
- ds pays dvpés : baisse numérique de la pop active => politiques favorables à immigr° qualifiée (immigr° sélective en All). Représennte une éco majeure en termes de coûts de formation et d’éducation. Flux constituent forme de transfert du Sud vers le Nord, sans contrepartie.
- EU = ex de l’immigr° comme source de puiss et d’innovation, depuis le XIXe. 1er pays d’immigr° au monde (Canada et qq pays neufs se st construits sur même modèle). Ms phénomènes de rejet : référendums ou mesures de contrôle strict adoptés après attentats du 11sept.01.
- pays émergents encouragent l’émigr° : Tunisie depuis lgtps, Chine récemment. Car permet d’alléger pression sur le marché du travail mantional, de favoriser émergce d’une diaspora active susceptible de revenir investir qd formée, et de constituer sorte de tête de pont ds pays dvpés. Emigr° vue comme facteur de puiss à terme.
c/ les diasporas ont un rôle majeur en termes de migrations et de puissance.
- diasporas très nbreuses, organisent flux migratoires -> crée et entretient des réseaux internat. Ex : diaspora chinoise, indienne, palestinienne, vietnamienne. Fctionnemt en réseaux => mb bénéficent d’aides financières et de pays de repli en cas d’explusion ou de tensions.
- acteurs éco de 1er plan : ds nbreux pays d’Afr, diasporas syro-libanaise ou indienne contrôlent l’essentiel de l’act éco de ces pays pauvres.
- échelle nationale : diasporas actives et bien structurées => acteur politique imprtt, capable de négocier ac Etat (lobbying), véritable influence politique.
CCL. migrations internat = composante imprtte des relations internat, à ttes les échelles. Flux numériquemt faible ds la mond° mais : relèvent de q.politiques, éco et sociales, dc sensibles. Doit-on (pb moral&politique) et peut-on (pb technique) les contrôler ? Plus généralemt : q.des pvrs de l’Etat-nation, confronté à la mond° et à la « société civile » (les org°)
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Les migrations internationales de travailleurs et l'économie mondiale depuis 1945 (bon plan Gauchon)
I. Les migrations de travailleurs contribuent à l'organisation d'une économie mondiale 1. Elles traduisent ses inégalités. • Les migrations de travailleurs ne sont pas un phénomène nouveau.
• Les causes en sont • Les mêmes causes se retrouvent depuis 1945 • Il ne faut pas cependant oublier les migrations « haut de gamme », par exemple dans le cadre des entreprises globales. Cf. en France où elles sont estimées à un peu moins de 5 % du total (pour les entrées).
2. Elles se développent au rythme de l'ouverture des différentes Nations
• L'émigration avait été très forte au XIXème. Mais la colonisation, les guerres puis les régimes totalitaires l’avaient ralentie. Après 1945, il reste des limitations fortes : cf. l'Allemagne et son système de gastarbeiter, invités permanents. Le système se libéralise à partir du milieu des années 1960. • L'exemple le plus remarquable est celui des Etats-‐Unis. • Les pays neufs adoptent une politique favorable à l'immigration, parfois sélective. • Les pays européens s'ouvrent largement eux aussi
3. Elles accompagnent la mondialisation de l'économie • Elles sont la conséquence de cette mondialisation. • Elles sont également facteur de mondialisation. ● Tous ces mouvements ne sont que provisoires. II. Elles se développent et se transforment en temps de croissance comme en temps de crise
1. Les courants des Trentes Glorieuses • Certains courants qui existaient auparavant se continuent voire se renforcent après 1945 : d'Europe vers
les pays neufs, vers Israël, du Sahel vers la côte de l’Afrique (travailleurs saisonniers ou permanents).
• Ensuite, selon Daniel Nouin (Atlas de la population mondiale), quatre sortes de pays d'immigration se dégagent : les anciens pays neufs (y compris les USA), les pays industriels d'Europe (qui ont connu l'immigration dès l'entre-‐deux guerres comme la France ou la Suisse ou qui l'expérimentent aujourd'hui ; Même l'Angleterre devient une terre d'immigration dans les 60s), les pays pétroliers, enfin quelques pays du Tiers Monde exploitant des richesses minières (RSA) ou agricoles (Côte d'Ivoire).
Les pays d'émigration sont ceux de la périphérie de l'Europe (Portugal, Grèce, Finlande, Irlande, Pologne, Yougoslavie), quelques pays d'Amérique latine (Paraguay, Colombie, Bolivie, Cuba), l'Afrique du Nord et centrale (Zaïre, Angola, Mali).
2. Malgré la crise des années 1970, le maintien voire l’amplification des flux de travailleurs • La montée de l'immigration est nette. ● Les effets de la crise actuelle.
3. La carte mondiale de l'immigration met en valeur les inégalités de l'économie mondiale.
On peut définir 5 grandes classes de pays. Le premier est constitué de nations richement dotées en ressources pétrolières mais peu peuplées, comme le Qatar (86% d'immigrés), ou le Koweit (69%). Le 2ème concerne un petit groupe de micro-‐Etats dotés d'un statut particulier, type Monaco (72%) ou Macao (55%). Dans le 3ème groupe, on trouve des pays "neufs" qui ont besoin de bras, tels l'Australie (22%) ou le Canada (21%). Le 4ème concerne essentiellement des pays développés d'Europe: l'Autriche (16%), l'Espagne (14%), la Suède (14%), ou encore l'Allemagne (13%). Reste, enfin, le cas particulier des pays dits de "premier asile", qui reçoivent des flux massifs de réfugiés victimes de conflits intra-‐nationaux, comme le Tchad (3%) ou encore la Syrie (5%).
C'est beaucoup, mais cela ne doit pas être exagéré: cf. les mouvements de capitaux. Et les chiffres sont peu précis.
• Les grandes villes du Nord, lieu privilégié de l'immigration. En France, 90 % des immigrés vivent dans 300
villes environ. Ils sont 17 % de la population en Ile de France, 10 % en Alsace et PACA… et 30 % en Guyane. Mayotte est submergée par les clandestins. Au Royaume-‐Uni, Londres ne compte plus que 45 % de Blancs d’origine britannique, et 15 % de Blancs non britanniques. En Californie la majorité est une « majorité de minorités ».
• Les espaces périurbains, entre autre à cause des besoins des industries locales (cf. Turcs à Vernon) ou des besoins de travailleurs agricoles, voire de services (campagnes de retraités du SW).
• Quelques pôles attractifs dans le Sud. • Des lieux de transit, à la fois pays d’accueil, de départ et de transit : villes du Mexique, de Malaisie, du
Sénégal, du Maroc... Viennent ici les habitants des campagnes du pays, mais aussi de pays proches. Ils peuvent espérer travailler sur place, car certains de pays se développent, mais leur motivation première est de partir vers des pays plus lointains.
• Les pays de départ. Des villages déséquilibrés sur le plan démographique. L'apport régulier des ressources de l'extérieur. Les immigrés de retour au pays, enviés (retraite, maison…). Les principaux pays de départ sont le Mexique (6 M.), le Bangladesh et l’Afghanistan (4 M.), les Philippines.
• Le limes (Jean-‐Christophe Ruffin): cf. Rio Grande, Gibraltar (sur les pateras), Lampedusa, fronitère Grèce-‐Turquie, Oder-‐Neisse (jusqu’à l’entrée de l’Est dans l’UE), Saxe… un temps.
De véritables combats. Cf. à Ceuta et Melilla, ou encore à proximité de Tijuana où les passeurs harcèlent les policiers en leur jetant des projectiles pour les détourner de la surveillance.
• Les mafias. Le trafic d’êtres humains. Les passeurs sont rarement repérés, les clandestins hésitent à les
dénoncer (malgré des mesures adoptées en France du type « pentiti »). Cf. le cas des enfants esclaves, enlevés en Asie du Sud-‐Est et utilisés pour des tâches délictueuses au RU (par exemple cultiver le cannabis).
III. Elles alimentent aujourd'hui des débats passionnés: à qui profitent les migrations de travailleurs ?
1. Le point de vue des pays d'émigration 2. Les conséquences pour les pays d'accueil Umberto Ecco distinguait immigration (relativement modeste en quantité, assimilée rapidement) et
migration (de masse, aboutissant à des changements de société majeurs).
De nombreuses études ont été faites qui ne permettent guère de conclure sur l'impact économique. C'est que ces études sont menées à l'échelle nationale, alors que l'impact migratoire est souvent local. Une étude a été faite sur le Québec; un doublement du nombre d'immigrant sans emploi assuré provoquerait une hausse du chômage de 0,8 % et une baisse des revenus de 1,3 %.. Aux USA, George Borjas estime que les salaires réels des Américains de souche ont diminué de 3 % entre 1980 et 2000 à cause de l’immigration et de 9 % en ce qui concerne les travailleurs sans qualification. Une autre étude de Borja et Katz (2007) estime que l’effet sur les salaires globaux est nul, mais négatif pour les travailleurs peu qualifiés (-‐ 4,5 %). Gianmarco Ottaviano et Giovanni Peri partent de l’idée que l’afflux d’immigrants entraîne l’ouverture de nouvelles usines et conduit à une augmentation globale de la productivité – grâce aux nouvelles machines. Du coup les salaires des travailleurs américains de souche auraient progressé de 2 %.
Cf. le niveau d’instruction des étrangers. Formation supérieure.
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3. Des politiques plus restrictives
• Des réactions négatives. • Des politiques difficiles.
# inverser les flux ? Des politiques d'incitation au retour sous VGE. Effet modeste ou néfaste. Installé car meilleure situation. Des contre-‐maîtres portugais sont repartis, alors qu'eux étaient utiles car enfin formés. Aujourd'hui, à l'égard des populations roms, arnaques de retours immédiats. Dans les pays du Sud, peut être parfois efficace. Des expulsions brutales (Nigeria, Lybie), avec interdiction d'emporter quoi que ce soit. Début 00s, des politiques en Malaisie (2002) qui instaurent des peines de bastonnade et de prison pour les clandestins et ceux qui les dissimulaient. Des politiques de restriction avec des quotas d'immigrés imposés aux entreprises à Taiwan, baissés en cas de chômage. En Arabie saoudite, des textes qui imposent que 75% au moins des salariés soient saoudiens. Indonésie de Suharto, il fallait toujours un responsable indonésien ds les grandes entreprises étrangères, de la famille Suharto, payé à ne rien faire. Seules les techniques brutales fonctionnent.
# Limiter les fraudes. D'abord parmi les demandeurs d'asile. Dans les 80s, on a restreint l'immigration de
travailleurs, d'où une hausse de la demande au droit d'asile. 80% se voient refuser ce droit d'asile, mais restent dans le pays devenant clandestin. Accélérer les méthodes de vérification du dossier (1 an souvent). A l'échelle euro, une harmonisation de la politique migratoire. Le pays dans lequel l'immigré arrive qui décide pour la totalité des pays européens, sinon un migrant pouvait tester tous les pays. L'autre fraude concerne les visas étudiants. Institut « Comme un chinois à Paris » qui faisait venir des étudiants chinois, les acclimater, avant qu'ils deviennent vraiment étudiant au bout d'un an. La directrice de cet institut ne parlait pas français, et c'était en fait une usine textile.
# lutter contre les clandestins. Cf. l’Arizona qui autorise les contrôles au faciès, ce qui est admis par la Cour suprême. d'autres Etats suivent cet exemple.
# plus généralement limiter les entrées # renforcer les frontières. Cf. aux USA. Le secure fence act adopté en 2006 qui autorise la construction de 1 200 kms de mur sur un tiers de la frontière avec le Mexique. Hauteur de 4,5 mètres. En 10 ans, on a dépensé 17 MM. $ pour ceci. Obama a d’ailleurs considérablement élevé le nombre de policiers gardant les frontières (20 000) et a multiplié les expulsions (400 000 en 2011). La nouvelle loi prévoit 4,5 MM. pour le mur (si elle est votée). En Europe où l’on veut associer les pays voisins à cela. Mais le préfet d’Oujda réplique : « Le Maroc ne
pourra pas être la poubelle de l’Europe ». On peut aussi limiter les droits des étrangers. Le cas de la Suisse : il est difficile d’y acheter des terres et des
maisons, et le Valais a décidé en 2007 d’interdire pour un an la vente de chalets à des étrangers et en 2013 un durcissement du droit d’asile a été voté.
# parallèlement volonté d'insérer ceux qui sont présents, y compris les clandestins ; d'où des opérations de
régularisation des clandestins aux EU (86 : 3 M.), en France (82, 97), en Italie (2002, à nouveau 2009), en Espagne (91, 96, 05 ; il est vrai que ce sont ici des flux de passage). Mais comment réussir cette insertion ? Par une assimilation, ou par le communautarisme ?
§ Choisir ses migrants. Cf. cette réflexion de Kathleen Newland du Michigan Policy Institute : « Le grande différence entre la façon dont Européens et Américains envisagent l’immigration vient du fait que les Etats-‐Unis ferment leur système d’aide sociale mais laissent leur marché du travail ouvert tandis que l’UE ferme son marché du travail mais ouvre son système d’aide sociale».
§ développer le Sud? Développer le Sud devrait arrêter les flux migratoires. Pari de l'Alena faite dans une large mesure pour arrêter la pression migratoire. Le libre-échange va permettre le développement du Mexique, plus besoin de partir. Pareil avec l'UE pour ceux du Sud. « Le développement est le meilleur contraceptif ». Marche tt de suite ou plus tard.
§ Un dilemme: qui doit contrôler les migrations ?
II - Démographie. La croissance démographique et le vieillissement du monde
Les démographes prévoient pour les décennies à venir 3 phénomènes : vieillissement, urbanisation, mobilité.
A. Un accroissement spectaculaire mais inégal
La croissance de la population
6.5, bientôt 9 milliards ? ���Il aura fallu attendre les années 1800 pour atteindre le 1er milliard d’habitants sur la planète, en revanche en 130 ans, de 1800 à 1930 la population a doublé pour atteindre 2 milliards. Depuis le rythme d’accroissement s’est accéléré : 3 milliards en 1960, 4 en 1974, 5 en 1987, 6,5 aujourd’hui, probablement 7 en 2013 et 9 en 2054. La population mondiale se stabilisera-t-elle ensuite autour de 10 milliards ?
Des rythmes différents selon les pays ���
Derrière cette montée vertigineuse s’opère une révolution silencieuse qui est celle de la transition démographique, c'est-à-dire le processus par lequel une société passe d’un régime démographique où forte natalité et forte mortalité s’équilibrent, à un régime marqué par une faible natalité et une faible mortalité elles aussi approximativement équilibrées. Selon si ils sont rentrés plus ou moins taux dans la 1ère phase, ils rentrent ou sont rentrés voire ont dépassé la 2e phase : il y a donc des décalages. Des différences existent dans les soldes naturels. L’accroissement de la population est essentiellement fortement localisé en Afrique (fécondité encore élevée diminue : de 8 à 6 enfants par femme. Mais cela peut ne pas encore être visible à cause du phénomène de l’inertie démographique (ie en raison de la transformation lente de sa structure par âge), au Moyen Orient et en Inde. La hausse est plus modérée en Amérique du Sud, et globalement en Asie (Chine). Six pays du Sud contribuent à la moitié de l’accroissement annuel mondial : l’Inde pour 21%, la Chine pour 12%, le Pakistan pour 5%, le Bangladesh pour 4% (è surpeuplement : Bangladesh : 68è160 millions de 1970 à 2010) et l’Indonésie pour 3%. Les soldes naturels sont par ailleurs négatifs dans certains pays : Allemagne, PECO (Bulgarie, Slovénie, Slovaquie, Roumanie, Pologne), Russie (Russie : -0.5% d’accroissement naturel (population diminue : natalité 1%, mortalité 1.5%). -700 000 personnes par an). Ces soldes naturels peuvent provoquer une baisse de la population (Russie) s’ils ne sont pas compensés par des flux migratoires (Allemagne), avec des incidences économiques et politiques.
Cette diversité des dynamiques démographiques est en rapport avec : le niveau de vie (relation entre l’indice synthétique de fécondité et l’espérance de vie à la naissance), l’efficacité plus ou moins grande des politiques de limitation des naissances (rôle des gouvernements, résistances religieuses, culturelles...) avec parfois des effets secondaires importants (déséquilibres H/F dans plusieurs pays d’Asie). Les migrations de population peuvent modifier ces rapports (différences entre les EUA, l’Europe occi- dentale et le Japon).
B. Un phénomène massif, le vieillissement de la population mondiale
Un processus quasi universel
L'affirmation de Sauvy comme quoi « le XXIème siècle sera celui du vieillissement » se confirme et ne se limite plus au cas français, elle peut être étendue au monde entier. Les démographes du Congrès de l’Union à Tours en 2005 affirment que la croissance maximum de la population mondiale a été atteint en 1960. Le ralentissement de la croissance a été plus fort que ce qu'on croyait. Trois phénomènes successifs touchent progressivement tous les pays du monde : la baisse de la mortalité infantile, la baisse de la fécondité et l’augmentation de l’espérance de vie à la naissance modifient l’équilibre des groupes d’âges et entraînent un vieillissement quasi universel de la population mondiale. Selon les statistiques centralisées par l’ONU) (rapport « Vieillissement de la population mondiale : 1950-2050 »), il y a aujourd’hui 650 millions d’êtres humains de plus de 60 ans dans le monde. Ils seront trois fois plus nombreux en 2050 : 2 milliards. Les seniors représentaient 8 % de la population mondiale en 1950, 10 % en 2000. Ils formeront 21 % de l’humanité en 2050. La population des plus de 60 ans s’accroît de 2 % chaque année, beaucoup plus rapidement que la population dans son ensemble. En 2050, les sexagénaires pourraient, dans le monde, être plus nombreux que les moins de 15 ans. La moyenne planétaire masque évidemment des disparités régionales considérables et croissantes. L’âge médian est aujourd’hui de 26 ans, 37 ans au Nord, 24 ans au Sud, en 2050, selon les projections de l’ONU, l’âge moyen de la population mondiale sera de 36 ans. ��� De même, Depuis 1950, l’espérance de vie à la naissance a gagné 20 ans, notamment grâce aux progrès de la médecine, passant de 46 à 66 ans. Espérance de vie à la naissance dans le sud en 1970 : 55
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ans, 2007 : 67ans mais dans le Nord 79 ans.
Des causes du vieillissement ���
Ce qui explique le vieillissement de la population est les faibles indices synthétiques de fécondité : 4 dans les 1970s (2 en Europe ; 6.5 en Afrique, 4-5 en Asie) ; 3 dans les 1990s (1.5 en Europe, 5 en Afrique, 2.7 en Asie) ; 2.6 dans les 2000s (1.5 en Europe, 2 en Amériques, 2.5 en Asie, 4.5 en Afrique) avec En Afrique : 4.5. selon les pays : de 1.8-1.9 (Tunisie) à 7 (Burundi), avec en Russie-PECO : 1.4 et en France-USA : 2.
Mais aussi la perception de l’enfant. Dans les pays développés, l’enfant est devenu une charge plus qu’un investissement pour l’avenir è 70% des jeunes de 20-34 ans vivent chez leurs parents en Italie (avant la crise). Alors qu’il est encore vu comme une force de main d’œuvre dans les PED, « un enfant de plus, c’est une bouche à nourrir, mais deux bras pour travailler » Mao. è refus d’une politique nataliste, ou comme un soldat, « Un enfant en plus, c’est une flèche dans l’œil de l’ennemi », ce bon Saddam Hussein.
Les diversités du vieillissement ���
Le Nord : le vieillissement n'est pas nouveau en soi, mais il est appelé à s'accélérer. Des pays développés, comme les Etats-Unis, ont “vieilli” d'une année en moyenne par décennie au siècle dernier, nous sommes actuellement sur un régime de deux années par décennie. L'Europe des 27 comptera plus de 120 millions de personnes âgées de plus de 65 ans en 2030 contre 85 millions aujourd'hui. Grâce à l'apport migratoire, l'Union européenne dans son ensemble évitera le déclin démographique, mais pas l'accentuation de son vieillissement. La France connaîtra une augmentation de sa population par le haut de la pyramide des âges, avec un vieillissement lié aux classes d'âge surnuméraires du baby-boom. ���
Le Sud : l’ONU insiste également avec raison sur le fait que le vieillissement de la population est encore perçu à tort comme un phénomène propre aux pays industrialisés. Pour l’instant, les plus de 65 ans sont à 14% (Nord) et à 5% (PVD). Or, en 2050, 80 % des plus de 60 ans vivront dans les pays en développement. Beaucoup de pays du Sud sont passés en dessous du seuil du seuil de renouvellement des générations : la Chine, le Vietnam, l'Indonésie, et même le Kerala par exemple (VS l’Inde 1ère puissance démographique en 2050 avec 1,5 Mds). Entre 2000 et 2005, 17 pays ont vu leur population diminuer, et cela devrait être 51 en 2050. En Chine la part des personnes âgées (65 ans et plus) est passée de 3.6% en 1964, à 10.5% en 2000, part des actifs dans la population totale en diminution, c’est la fermeture de la fenêtre d’opportunité géographique). L’accélération de la croissance économique ici de la Chine a pu résulter d’une baisse rapide de la fécondité du pays et l’évolution ultérieure de la structure par âge de la population. C’est l’enjeu du dividende démographique : avec moins de naissance chaque année, la population d’un pays en âge de travailler grandit par rapport à la population jeune et dépendante, un pays doit en profiter pour faire les bons investissements durant cette phase. La Chine les a-t-elle fait pour faire face aux revendications de sa nouvelle classe moyenne ?
Non seulement le phénomène du vieillissement ne ralentit pas, mais il surprend les spécialistes par son intensité et son accélération : exemple des villes du Maghreb. On observe une grande diversité entre villes et campagnes, entre les grands domaines religieux et culturels. Le cas de l’Afrique montre de grandes différences entre les catégories socio-professionnelles.
C. Les conséquences économiques, sociales et géopolitiques du vieillissement et de la croissance démographique ���
L’impact économique
Une crise économique mondiale de la vieillesse ? ��� On montrera ici les incidences sur la croissance économique, l’épargne, l’investissement, la consommation (faible avec des taux de remplacement faibles (% de son ancien revenu que l’on perçoit une fois arrivé à la retraite), le marché du travail, le financement des retraites, la prise en charge des maladies liées à l’âge et des personnes dépendantes (Alzheimer). Mais il peut y avoir, du fait de l’ampleur du phénomène dans une société, la mise en place d’une véritable silver economy et des taux d’activités des seniors qui augmentent (Japon). Les am disent aging. Mature workers. Ils voient les avantages. Ce sont de grands consommateurs. Il faut s'adapter à leurs besoins précis. Les constructeurs japonais expérimentent des voitures faites pour les vieux, un siège spécial. Les robots ménagers. Le Japon refuse le rajeunissement par l'immigration, et a l'ambition d'inventer une autre société. Ils peuvent constituer une source de travail utile. Hervé Lebras propose comme définition la proportion de la population à laquelle il reste 5 ans à vivre. En 1900, cela représenterait 8% de la population française, auj 5%. On peut envisager un taux d'activité plus élevé pour les personnes âgées. Le taux d'activité des hommes de 55 à 65 ans est au Japon de 80%, EU 70%, France 44%. Ces personnes âgées au travail ont des qualités, sont en général plus sérieux, moins absentéistes, et l'avantage d'une plus grande fidélité à l'entreprise. Par ailleurs cela pose le problème de leur maintien au travail. EADS, Vinci, Areva, Siemens ont mis en place un suivi des seniors. Adapter l'outil de travail au travailleur plus âgé. BMW monte une chaîne de montage témoin en Bavière, conçue uniquement pour des seniors (pb de souplesse). Quant à Allianz, vaste programme en direction des seniors, effort de formation particulière, une ergonomie plus
adaptée, et surtout avec la possibilité plus grande de travail à mi-temps, ou alors la possibilité de continuer à travailler comme consultant, avec l'intérêt de l'externalisation de l'activité, on ne l'emploie que lorsqu'on en a besoin, même principe que le pigiste pour le journalisme. → Notion de vieillissement actif chère aux anglo-saxons. Permet de voir le vieillissement non pas comme une catastrophe mais un extraordinaire acquis de la société.
Le rapport : actifs/inactifs. De 1950 à 2000, le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans pour une personne âgée de plus de 65 ans est passé de 12 à 9. En 2050, ce chiffre devrait passer à 4 en moyenne dans le monde. L’évolution de ce rapport aura une incidence majeure sur les systèmes de sécurité sociale s’ils existent, ou sur leur mise en place s’ils n’existent pas. Comment assurer un niveau de santé élevé aux populations vieillissantes, dans un contexte de mise sous tension des finances publiques et avec une assiette fiscale réduite ?
Solution originale de l'exportation de rapatriés, par exemple les français vers le Maghreb ou le Portugal, un départ de retraités aisés, intéressé par la défiscalisation. Intéresse les milieux modestes dans la mesure où le niveau de vie est moindre, et donc les coûts aussi. Ces pays cherchent à attirer les retraités du nord, car c'est un transfert, puisqu'ils se font payés les retraites venant de France, dépensées à l'étranger. Pour être soumis à l'impôt étranger, il faut passer plus de la moitié de l'année sur place. En revanche, les pays du Nord s'en méfient pour la même raison, d'où l'adoption en 2011 d'une exit tax pour les retraités avec un gros capital, taxe sur le capital transféré à l'étranger.
L’impact sur les solidarités sociales ���
Comment éviter les conflits entre les générations dus aux inégalités de revenu et de patrimoine. Aux extrêmes avec le 4e âge, Le coefficient de charge parentale : en 1950, on dénombrait deux personnes de plus de 85 ans pour cent personnes âgées de 50 à 64 ans. En 2000, ce rapport est de 4 %. Il passera à 11 % en 2050. Mais aussi plus généralement, le ratio de dépendance démographique (rapport entre la pop inactive et la pop en âge de travailler, susceptible de verser des cotisations sociales). Cela amène au questionnement sur le Système de protection sociale : doit-il être d’assurance ou d’assistance ?
L’espérance de vie à la naissance supérieure des femmes (à 80 ans, 4 femmes pour un homme) fait que le vieillissement s’accompagne d’une féminisation de la population mondiale.
Toutefois, le poids électoral des retraités rendra sans doute les réformes difficiles. Un parti des retraités aux Pays-Bas qui a pour seul objectif de défendre sa retraite. L'association américaine des retraités (AARP) édite la revue Modern Maturity, elle se consacre à la défense du Medicare. Elle a contribué à faire battre Mac Cain qui a envisagé de le réduire, et elle est importante en Floride. L'âge moyen des électeurs français est de plus de 50 ans, ne pensent qu'à la retraite.
Des problèmes géopolitiques majeurs
Gérer l’explosion démographique du Sud et le péril gris au Nord : ���Les rapports Nord-Sud.
La population des pays du Sud progressera plus longtemps en effectifs. Six pays du Sud contribuent à la moitié de l’accroissement annuel mondial : l’Inde pour 21%, la Chine pour 12%, le Pakistan pour 5%, le Bangladesh pour 4% et l’Indonésie pour 3%. On peut mesurer ici le poids respectif des grands ensembles démographiques avec un renforcement du Sud. Dès lors c’est la réforme du conseil de sécurité de l’ONU qui est revendiquée en accord avec ce poids démographique croissant, revendications explicites récentes mais déjà, après la décolonisation et la croissance démographique du Sud liée transition démographique, sans oublier l’implosion soviétique, les cinq membres permanents représentaient moins du quart du peuplement de la planète, ce qui alimentait les contestations.
Donc le nombre demeure un élément de puissance, peut être un avantage comparatif en tant que main d’œuvre potentielle, surtout si le niveau de formation va de paire, mais ce sont évidemment des problèmes croissants de chômage qui peuvent en résulter, surtout lors d’une concentration sur un même territoire, la ville (Afrique).
Mais les pays du Sud seront cependant confrontés à des difficultés spécifiques et une prise de conscience et une véritable coopération sur le plan international seront indispensables (G20). La directrice de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), résume bien la situation : “Les pays développés sont devenus riches avant de devenir vieux, les pays en développement seront vieux avant de devenir riches”. Ils auront peut-être besoin de l’aide internationale.
Sur les rapports Nord-Nord. Modification des rapports de force au sein de la triade
Un renforcement des USA par rapport à l’UE “vieux continent de vieux” ou le “quatrième âge” comprenant les personnes âgées
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de plus de 80 ans sera trois fois plus important qu’aujourd’hui et du Japon qui est déjà le pays le plus vieux du monde avec un âge moyen de 41 ans. La France est en meilleure posture du fait d’un indice de fécondité (2) élevé pour l’Europe.
Sur les rapports Sud-Sud : rapports de force Chine/Inde ?
La Chine et l’Inde représentent déjà plus de la moitié de l’humanité avec des populations plus jeunes aussi, malgré le vieillissement. La population indienne dépassera la population chinoise du fait d’une natalité bien supérieure ? Mais 36% de la pop qui a moins de 15 ans, 4% de plus de 65 ans en Inde : quelle force productive ? Un atout démographique non exploité ? Ou si justement avec le travail des enfants. Et c’est un constat qu’on peut appliquer à tous les Suds - le travail des enfants est un phénomène mondial en tant que 20% des enfants travaillent et ce chiffre tend à s’accroître. Qu’adviendra-t-il de l’Afrique noire (800 millions d’habitants en 2009 et 2 milliards en 2050 ?) confrontée à une croissance démographique supérieure à la croissance économique. Quelle sera l’incidence du Sida en Afrique ?
Les dynamiques internes
A. Un phénomène planétaire: la métropolisation du monde
B. Les diversités des dynamiques démographiques à l’échelle des pays esquissent de nouveaux rapports de force
La situation dans les pays de la Triade
Le vieillissement de la population européenne du fait de l’effondrement de la fécondité est entrain de provoquer un véritable choc démographique. L’UE doit trouver une réponse au financement des retraites (augmentation des cotisations, allongement de la durée du temps de travail, réduction des prestations, développement des fonds de pension), et trouver un financement pour les nouvelles dépenses de santé. Les défis sont multiples : vieillissement, tensions sur les systèmes de protection sociale (qui capte déjà 25% des budgets européens et qui va continuer à s’alourdir (répercutions sur les entreprises et les ménages)), diversité des marchés intérieurs, modèle de consommation inextensible à l’ensemble de la planète. Les réponses lorsqu’elles existent restent souvent nationales. Au Japon le vieillissement de la population risque de lui faire perdre sa puissance économique. Les retraites sont menacées mais également toute la hiérarchie de la société (salaires au mérite, fin des trois générations vivant dans le même foyer, nécessité d’augmenter le taux d’activité des femmes et recul de l’âge de la retraite). Aux Etats-Unis le vieillissement est moins important du fait d’une politique d’immigration active qui renoue avec les grandes périodes du passé mais l’avenir des différents régimes de retraite est d’autant plus menacé qu’il est largement financé par la capitalisation.
Dans les pays émergents : le poids du nombre. ���
La relation entre la maîtrise de la croissance démographique et la croissance économique est ici capitale (différence Chine / Inde). Le rôle des gouvernements et les politiques mises en place est donc essentiels. On retrouve encore la problématique du développement/sous-développement. A terme le poids de la population chinoise est un atout fort face aux EUA à niveau de développement égal (idem pour l’Inde). La jeunesse de la population et la faible mortalité nécessitent de forts besoins éducatifs et sanitaires. La question du vieillissement va néanmoins se poser très vite alors que les systèmes de protection sociale (systèmes de retraites) sont faibles.
Dans les PMA : l’accroissement naturel handicape encore le développement. ���
Pays où la croissance démographique (même si le nombre de pays d’Afrique noire connaissent désormais un ralentissement de l’accroissement naturel) handicape encore largement le développement, pérennisant les plus mauvais indicateurs (mortalité infantile, mortalité infanto-juvénile (avant 5 ans, au sierra leone ¼ enfant n’atteint pas cet âge), IDH...) mais la situation s’améliore hors des zones de conflit, sauf dans les pays où l’incurie de l’Etat favorise l’extension du SIDA. ���Difficultés à financer les besoins en “investissements démographiques”. Comme la santé : Système de santé de distribution moins efficaces par manque de moyens, sur la fréquentation des hôpitaux par exemple 1 médecin pour 50 000 personnes en Ethiopie contre 1 pour 180 en Autriche (record mondial). Comme l’éducation dans un continent où la pyramide des âges est encore largement à base large et à sommet étroit. En effet, il y a un véritable problème de la formation, les Etats ne peuvent pas financer les 3 niveaux de scolarité, en Afrique 80% de la population va en primaire (monde 83%), mais le pourcentage d’enfants atteignant le secondaire chute drastiquement. Mais ce problème ne touche pas seulement les PMA. Même l’Inde, dont les instituts de technologie
forment plus de 200.000 informaticiens chaque année, dont la ½ recrutée aux Etats-Unis et on voit les résultats, concrètement de certaines réussites puisque 1 start-up sur 12 a un Indien pour fondateur dans la Silicon Valley. mais à cette excellence s’oppose le fait que la moitié de la population indienne est encore analphabète.
Les campagnes du continent le plus rural de la planète se vident dans des mégapoles. Les zones d’habitations informelles se développent et c’est ici que se préparent d’après l’ONU, “les conflits du futur”. La tentation de l’émigration en Afrique prive les Etats de leurs forces vives. Déjà que le peu de femmes à accéder à l’éducation demeure un problème : dans les PED le salariat est peu développé, difficilement accessible aux femmes, elles n’exercent donc une activité que dans le cadre de la cellule familiale, du secteur agricole, ou du secteur informel.
C. Quelles politiques de la population ? Les aléas de la croissance démographique expliquent les variations des politiques démographiques
L’impact des politiques démographiques sur l’avenir des populations
Il reste des populations encore jeunes mais comme on l’a vu le vieillissement des populations est une tendance lourde. Les populations qui connaissent une politique efficace de limitation des naissances vieillissent plus vite : c’est le cas de la Chine dans un terme assez proche. La politique drastique de l’enfant unique a aussi des effets “collatéraux” comme la forte masculinisation de la population qui va provoquer un problème de célibat pour des millions de jeunes. On arrive à des déséquilibres du sex-ratio : Monde : 106H/100F Mais Chine-Corée du Sud : 115% ; Inde : 111%, mais 125% dans le Punjab ; 110% à Taiwan (sans politique de l’enfant unique). La chute de la fécondité fait que le renouvellement des populations n’est plus assuré, on est passé sous le seuil de renouvellement des générations. Donc si ces politiques ne sont pas si efficaces et entraînent des dérives, Boumediene nous rappellerait ici combien le « meilleur contraceptif c’est le développement » (à la conférence mondiale de la population à Bucarest, 1974).
Statut et identité du “migrant” ���
Les problématiques induites par les dynamiques démographiques.
Comment gérer l’explosion démographique et le développement durable ? On retrouve la relations entre le nombre et le niveau de vie (Malthus, Meadows, Brundtland). D’ici 2050 les besoins alimentaires devraient doubler. Comment nourrir les hommes ? Avec quel productivisme, quel mode de vie, quel “impact écologique” ? La crise écologique (sols pollués, épuisés, eau gaspillée, réchauffement de la planète) s’ajoute à la crise sociale (émeutes de la faim). Les défis pour les Etats sont multiples, leurs résolutions dépendront de réponses globales mais aussi locales.
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Problématiques : -‐ Critère quantitatif de la pop s’efface-t-il au profit de celui de sa qualité ? Le nombre ou l’efficacité prime ? -‐ Quel est le degré d'inégalités qu'un pays est prêt à supporter dans le cadre de sa modernisation ? -‐ La seule richesse ? ��� Le contrôle des hommes
Ta dissert’ est déjà rédigée <3 Intro : Les dynamiques caractérisant la démographie dans la mondialisation (solde naturel, âge des populations, migrations diverses...) sont complexes, elles diffèrent grandement sur la planète et reflètent le plus souvent des différences de conditions de vie. Il y a donc un rapport étroit entre la diversité des dynamiques démographiques d’un côté et la diversité des faits économiques, sociaux et géopolitiques. Les dynamiques démographiques expriment avec force la fracture entre le Nord et le Sud, elles soulignent les divergences entre les pays, mais elles nous rappellent aussi l’unicité de la mondialisation. ���
Conclusion : Les dynamiques démographiques et leurs incidences économiques, sociales, géopolitiques témoignent des niveaux de développement comme de la plus ou moins grande efficacité des politiques publiques. ���Mais, et c’est un des atouts de la démographie, ces dynamiques permettent de dresser l’esquisse d’un tableau des populations d’ici quelques temps à l’échelle du monde (9 milliards d’habitants vers 2050 ?) ou des pays (rapidité du vieillissement, besoin de migrants, système éducatif) et de définir des mesures aptes à répondre aux problèmes qui s’annoncent. En “signant l’état du monde” elles posent clairement la question du devenir de notre planète dans la mondialisation
PLANS
III. Plus que l’augmentation de la population, c’est sa répartition et son mode de vie qui ont le plus d’impact
A) La transition urbaine se poursuit dans les pays du sud, avec un phénomène de métropolisation B) Véritable marqueur mais aussi facteur de développement que ce soit pour le pays, les villes ou les campagnes C) Cependant si les inégalités sont frappantes à l’échelle mondiale, elles le sont encore plus au niveau local et à l’échelle nationale
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Croissance démographique et développement économique dans les pays du Sud
La croissance démographique est brutale du fait de la transition démographique. Problématique : Handicap ou non au développement économique ?
III / CCL : La question ne se pose qu'en Afrique noire. Ailleurs, la croissance démographique n'est pas un handicap pour le développement. A l'inverse, ailleurs, la stagnation démographique comme obstacle au développement ?
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Sous-partie : Le vieillissement dans les PDEM
1. Non seulement ils vieillissent, mais cela est brutal. 2. Ce vieillissement peut remettre en question la compétitivité économique, la cohésion sociale, la
maîtrise des territoire.
a. Affrontement entre groupes sociaux et générations. b. La compétitivité et la croissance économique en question. c. La maîtrise des territoires (opposition vieillissement villes-campagnes)
3. La capacité à relever ces défis dépend de 3 choses a. De la démographie. b. Dépend des choix de société c. La façon dont on juge le vieillissement
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La croissance démographique des pdem et ses conséquences économiques et sociales au xxème Siècle.
I. La croissance démographique se fait par à-coups.
A. La transition démographique s'achève, mais de façon inégale.
B. Des éléments soutiennent cependant la croissance démographique.
- croissance éco, besoin de travailleurs
- progrès social
- volonté politique
- migrations internationales
- les baby-boom
C. La croissance est donc nette dans tous les pays.
- l’ensemble Europe-Amérique du Nord-Japon
- La pop mondiale -> 7 Mds
- moins qu’en 1960
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II. La croissance économique et le progrès matériel qui en découlent influent eux-mêmes sur la démographie.
A. La croissance économique.
- la croissance économique est bien stimulée apr la démographie : en terme de d’investissements, de marchés de consommateurs : voir le baby-boom et les 30G
- cela engendre le phénomène de dividende démographique
B. Les mutations sociales.
- Elles ont des retombées sur la démographie. Ainsi se crée un cercle vertueux avec l'Etat-providence qui contribue à la croissance démographique (ayant-droits, alloc fam), à la bonne santé, importante pour la productivité. La croissance démographique permettant la croissance économique, permet le fonctionnement de l'Etat-providence.
- Allongement de la durée de vie ; phénomène des classes d’âge ; décalage entre les générations
C. Ceci a des conséquences en retour sur la démographie.
- montée des divorces - progrès technique, contraception - ralentissement de l’économie : Cercle vicieux : La moindre croissance démographique aggrave les
difficultés économiques, donc du Welfare State avec une hausse des dépenses sociales, remise en cause des retraites.
III. Le problèmes est sans doute moins le vieillissement que le caractère brutal du vieillissement.
A. Une nouvelle démographie.
- chute de la fécondité - soutenue par les migrations internationales (leur fécondité s’aligne) - elle s’accompagne d’un vieillissement généralisé
B. Les conséquences sont inquiétantes.
- A court terme les effets positifs l’emporte sur les effets négatifs. - Cependant, des effets négatifs structurels se font sentir et les véritables problèmes sont à venir (ici
géographie, problème de régions entières) : équipements collectifs, épargne, dépenses publiques, dépenses de retraite
- Une dimension géopolitique : puissance non liée au nombre mais qualité formation, nouveau type d’armée,
- L’avenir des femmes, avec politique de l’enfant unique et l’avortement sélectif
C. Cela est dû en fait aux à-coups de la croissance démographique et rend les solutions délicates.
- La vraie cause des problèmes actuels, en France ou au Japon, ce n'est pas seulement le vieillissement qui a des effets positifs et négatifs, mais c'est son caractère brutal. Le pb est le rajeunissement qui a eu lieu au moment du baby boom. Le pb de la Chine est le vieillissement brutal avec la politique de l'enfant unique. Le pb est la bosse du baby boom qui est à gérer.
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Les chapitres Indispensables :
-‐ Les Pays Emergents -‐ Les Villes -‐ L’Immigration & la Démographie (population..) -‐ L’Energie & les Matières Premières -‐ Le Commerce International & l’Organisation de l’Economie Mondiale -‐ Les Transports -‐ La France
Les chapitres Complémentaires :
-‐ Agriculture & Matières Premières Agricoles -‐ L’Eau -‐ Environnement et Développement Durable -‐ Mondialisation, inégalités, Etat -‐ Le Tiers-‐Monde (sujet dans l’ère du temps et très difficile à traiter) -‐ Les Frontières et la Mondialisation
Les Continents :
-‐ L’Afrique -‐ L’Asie -‐ L’Europe -‐ Le Moyen-‐Orient -‐ Les Etats-‐Unis -‐ L’Amérique Latine