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IINNTTRROODDUUCCTTIIOONN
Jean-Louis l’Haridon, président fondateur de la fédération du Maine et Loire en 1984, nous rappelle l’esprit du début,
celui qui a animé les militants associatifs.
Ils voulaient se retrouver au-delà de leurs différences personnelles et associatives pour mieux se connaître et surtout pour avoir une parole commune. Ils souhaitaient également populariser l’idée du concept centre social et essaimer sur tout le département, dans chaque canton, dans chaque ville. Ils considéraient que le centre social était une idée originale et pertinente dans la mesure où il permettait et favorisait l’engagement des citoyens pour prendre en charge collectivement leur vie quotidienne. Aujourd’hui cette dimension collective est peut-être plus difficile à mettre en place et nécessite sans doute d’être revisitée, mais Jean-Louis continue à penser avec conviction qu’elle reste indispensable, car elle constitue l’essence même de la vie en société. La démarche initiée dans les centres sociaux permet d’aller plus loin dans la vie démocratique par l’implication des personnes et par les réponses apportées et par le plus qu’elle apporte aux politiques publiques.
Beaucoup de choses manqueraient si les centres sociaux n’étaient plus là ! ! !
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SSOOMMMMAAIIRREE
Les centres sociaux ........................................................................................................................ p 7 Trois références............................................................................................................................... p 8
L’Éducation Populaire Le Développement Social Local L’Économie Sociale et Solidaire
Les valeurs des centres sociaux ................................................................................................... p 9 Les centres sociaux et la politique................................................................................................ p 10 Les centres sociaux et l’animation globale .................................................................................. p 11 La fédération des centres sociaux de Maine et Loire - Vendée - Mayenne ............................... p 13
Les centres sociaux et maisons de quartiers fédérés Ensemble se fédérer
Les constats des centres sociaux sur le contexte social ........................................................... p 19 La démarche d’élaboration du projet fédéral 2008-2012 ............................................................. p 21 L’évaluation du projet fédéral 2002-2007 ...................................................................................... p 22 Le diagnostic d’évaluation partagé ............................................................................................... p 24 Les orientations générales ............................................................................................................. p 27
Nous voulons des acteurs responsables Nous voulons des centres sociaux autonomes et fédérateurs sur leurs territoires Nous voulons des centres sociaux solidaires et agissant ensemble Nous voulons une fédération connue et reconnue
Les orientations thématiques......................................................................................................... p 41 Co-éducation Cohésion sociale et la lutte contre les exclusions Intergénération et vieillissement Développement durable Fracture numérique
L’évaluation du projet 2008-2012................................................................................................... p 53 La boîte à outils de l’Animation Globale ....................................................................................... p 55 Un réseau sur les Pays de la Loire ................................................................................................ p 57
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LLEESS CCEENNTTRREESS SSOOCCIIAAUUXX
Dans les quartiers périphériques des villes, dans les grands ensembles, dans les communes de banlieue, parfois dans les communes ou les cantons ruraux, on trouve souvent un bâtiment que l’on reconnaît d’abord à son enseigne, « Centre Social », « Horizon », « Maison de Quartier des Forges »… A l’entrée, un hall d’accueil, un secrétariat, quelques sièges, des affiches, des informations. Des habitants de tous âges entrent et sortent… ! En demandant leur agrément « centre social », les créateurs de tous ces centres sociaux, qui existent au travers de la France, ont voulu s’inscrire dans une tradition, celle qui privilégie le projet avant les moyens. Le projet, c’est la volonté d’intervenir face à une situation donnée pour la rendre plus conforme à des principes, à un système de valeurs, à l’idée que nous nous faisons de la société.
Les centres sociaux naissent à la fin du XIX° siècle avec l’objectif de résoudre localement la question sociale, et tout particulièrement l’exclusion de la classe ouvrière des échanges et des rapports qui font la vie d’une société démocratique. C’est pourquoi le centre social a été conçu alors pour combattre la misère ouvrière sous toutes ses formes, mais en faisant de la population ouvrière elle-même la première actrice de cette lutte.
Si les promoteurs des centres sociaux s’engagent aujourd’hui pour éviter qu’une partie de la population reste en marge de civilisation, c’est en définitive parce qu’ils visent la construction d’une cité des hommes, où tous soient solidairement responsables. « Le centre social entend être un foyer d’initiatives porté par des habitants associés appuyés par des professionnels, capable de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social pour l’ensemble de la population d’un territoire »
Social Etymologie : Du latin « socialis » : même sens
Définition : Au XVIII° siècle, le mot social avait acquis le sens de « ce qui est propre à la vie humaine dans son aspect collectif ». Ce sens très général et fondamental de la dimension de l’existence humaine s’est renforcé au cours du XIX° siècle et a donné naissance à une science pour l’explorer : la sociologie. Mais dans les années 1830-1840, avec l’émergence de la question ouvrière, on voit un premier glissement du sens de ce terme vers la place de la classe ouvrière dans la société, le rapport entre le capital et le travail. On commence alors à parler de « sociétal » pour parler de la société en général. Puis on assiste à l’ouverture du champ social qui se distingue des autres champs : « le politique », « l’économique », « le culturel », « le sanitaire »… un champ qui a ses raisons d’être, ses logiques, ses caractéristiques d’organisation, ses acteurs, son langage… le social s’affirme distinct de l’assistanat, de la charité. Il est désormais fondé sur l’engagement de la collectivité qui se reconnaît une mission à l’égard de certains de ses membres et qui s’organise en lien avec les citoyens et leurs organisations (syndicats, mutuelles, associations) pour répondre à cette mission.
Charte fédérale des centres sociaux signée en 2000 à Angers
C’est ce choix fondateur qui explique les caractères essentiels du Centre Social
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TTRROOIISS RRÉÉFFÉÉRREENNCCEESS..
L’ÉDUCATION POPULAIRE
L’Éducation Populaire, c’est l’ensemble des moyens qui permettent de donner à tous les hommes l’instruction et la formation nécessaires afin qu’ils deviennent des citoyens aptes à participer activement à la vie de leur pays. L’éducation populaire se définit généralement en complément des actions de l'enseignement formel.
C'est l'éducation au sein du " temps de loisir ", par la pratique volontaire de la vie de groupe, la confrontation, le partage…
C'est l'éducation de chacun par chacun : l'éducation qui ne vient pas d'en haut, des classes dominantes, mais qui cherche à refondre la culture populaire en accordant une égale dignité à toutes les classes de la société.
C'est l'éducation qui ne se limite pas à la diffusion de la culture académique ni même à l'art, mais qui cherche la culture au sens large : sciences, techniques, sports, connaissance des arts, expression artistique.
LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL LOCAL
Le Développement Social Local (DSL) se présente comme un processus transversal qui conjugue différents registres, d’ordre économique, culturel, sociétal, voire politique. Le développement social local est territorial et non sectoriel. Il part du principe que sur un espace de base, tout est lié. Il a pour objectif de favoriser une dynamique d’aménagement du territoire qui s’appuie sur la mise en mouvement des habitants et non sur des réponses instituées venues d’en haut.
L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
L’Économie Sociale et Solidaire se compose des activités économiques exercées par des sociétés, principalement des coopératives et des mutuelles, ainsi que par des associations.
Elle a sa propre éthique, qui se traduit par les principes suivants : Un statut privé La primauté de l’Homme sur le capital, Un but non lucratif ou de non recherche de profit, Un secteur économique à part entière qui œuvre sur le marché mais avec ses
principes propres, L’indivisibilité des réserves : patrimoine collectif et impartageable, Une finalité explicite au service de la collectivité : intérêt général et utilité sociale, Un processus de décision démocratique : « une personne, une voix » (et non «une
action, une voix» comme dans le capitalisme), Une autonomie de gestion, Un ancrage territorial ou sectoriel, Une attention particulière aux moins favorisés
Processus Etymologie : Du latin « pro » : pour et de « cessus » : aller, marcher
Définition : Aller vers l'avant, avancer. Il s’agit d’une suite d'états ou de phases de l'organisation d'une opération ou d'une transformation.
Éthique Etymologie : Du grec « ethikos » moral et « ethos », mœurs.
Définition : C’est la science de la morale et des moeurs. C'est une discipline philosophique qui réfléchit sur les finalités, sur les valeurs de l'existence, sur les conditions d'une vie heureuse, sur la notion de "bien" ou sur des questions de moeurs ou de morale.
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LLEESS VVAALLEEUURRSS DDEESS CCEENNTTRREESS SSOOCCIIAAUUXX
La solidarité La démocratie La dignité humaine
Etymologie Du latin, Solidus : entier
Etymologie Du grec, Démos : peuple Kratos : autorité
Etymologie Du latin, Dec-nus : décent, honorable ou Dignitas : estime, considération
Définition : C’est le sentiment qui pousse les hommes à s’accorder une aide mutuelle (commun à plusieurs, chacun répondant du tout).
Définition : C’est une forme d’organisation dans laquelle le pouvoir effectif est détenu par le peuple et pour le peuple (elle remonte à l’antiquité). L’élection est le principe de base de la démocratie.
Définition : C’est le respect que mérite quelqu’un qui, par ses qualités intrinsèques, par sa nature et parfois par ses actions et sa conduite est en droit d’obtenir quelque chose. (sentiment de ce qu’on doit à soi-même, respect de soi.)
C’est une question de survie dans une société et l’un des rouages du mieux vivre ensemble. Elle est essentielle au sein de la famille, de l’entreprise ou tout autre domaine C’est une des valeurs des centres sociaux eux-mêmes facteurs de cohésion sociale dans une société multiculturelle confrontée à l’individualisme, porteur de solitude.
Les centres sociaux revendiquent et pratiquent la démocratie. A travers elle, ils s’efforcent de rendre leurs adhérents et acteurs responsables de leur existence. Grâce à la démocratie, les centres sociaux sont le porte parole de toute une partie de la population et en particulier des plus fragiles. Comme le disait Albert Camus, « la démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité. »
La dignité humaine permet à chacun de dépasser ses faiblesses et de grandir en trouvant sa place dans la société. Le respect de soi-même et des autres contribue à une meilleure qualité de vie et de communication et à un enrichissement bénéfique à tous. L’amélioration des relations humaines grâce au respect mutuel engendre un sentiment de confiance réciproque, qualité indispensable à la construction d’une société plus juste.
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A l’Assemblée Générale de Boulazac en juin 2007, Louis Flandin nous disait : « On s’éloigne de l’autre, on s’inscrit moins dans la durée, et si l’on n’y prend garde, la pente est celle de l’indifférence et du désengagement. C’est alors la politique de l’individualisme, du corporatisme, du chacun pour soi. »
Le 17 novembre 2007 à Chemillé, un participant au séminaire fédéral affirmait qu’il « espérait bien que les centres sociaux faisaient de la politique » Et il continuait en disant que « la politique, c’est le monde des idées, le monde des convictions et le monde des organisations d’un territoire, d’un espace »
LLEESS CCEENNTTRREESS SSOOCCIIAAUUXX EETT LLAA PPOOLLIITTIIQQUUEE
La politique au sens le plus large concerne la structure et le fonctionnement méthodique, théorique et pratique d'une communauté, d'une société. La politique concerne les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d'autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d'individualités et/ou de multiplicités.
La politique représente un enjeu tellement considérable que nous sommes contraints à la fois d’y participer pour vivre ensemble et de la contester pour contribuer à transformer la cité et le monde. La politique nous concerne tous, que nous le voulions ou non, car nous y concourons par nos actes… ou par nos impuissances ! Nos silences peuvent fabriquer l’exclusion à nos portes et maintenir l’oppression dans le monde.
S’il y a mille raisons pour ne pas faire de la politique, il y en a bien une qui annule les mille autres : Ne pas en faire, c’est en faire !
Tout a une résonance politique. Nous avons tous besoin des autres, d’être les uns avec les autres, de réfléchir, travailler et militer ensemble pour favoriser l’éclosion d’une vie sociale plus harmonieuse, plus solidaire, respectueuse de la dignité de chacun. Et dans les centres sociaux, nous le savons depuis longtemps.
La politique Etymologie : Du grec : Polis : la cité
Définition : Les choses qui concernent la cité.
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Lors de la conférence de travail sur l’animation globale, le 5 Décembre 2006, Monsieur Jean-Louis Deroussen, Président de la CNAF affirmait que « sur le terrain, les centres sociaux contribuaient de façon originale à l’ambition de l’institution des Caisses d’Allocations Familiales, notamment en conduisant une politique d’action sociale globale destinée aux familles dans toutes leurs diversités sociales et économiques ».
LLEESS CCEENNTTRREESS SSOOCCIIAAUUXX EETT LL’’AANNIIMMAATTIIOONN GGLLOOBBAALLEE
« Les centres sociaux sont des outils communs que se donnent des hommes et des femmes, partageant le même espace de vie, pour développer la capacité de chacun à construire son existence en relation avec autrui et développer une citoyenneté active. Leur méthode propre est d’associer les démarches individuelles à des actions collectives locales à partir des besoins et problèmes concrets vécus par les personnes. Ils mettent en œuvre le principe de la coopération de préférence à celui de la compétition. Ils refusent l’assistanat sous toutes ses formes. Ils rejettent la relation consumériste dominante. Ils sont des lieux où peuvent se développer des actions engageant les personnes elles-mêmes ».
Déclaration finale du congrès 2005 de la FCSF
L’outil privilégié des centres sociaux, celui qui fait sa spécificité, celui qui lui permet de mettre en pratique les valeurs de la charte, celui qui lui confère son agrément par la CNAF, c’est l’animation globale.
MAIS QU’EST CE QUE L’ANIMATION GLOBALE ? La CNAF, Caisse Nationale d’Allocations Familiales, considère que l’Animation Globale s’articule autour des 8 points suivants :
Pour nous tous, acteurs des centres sociaux, faire de l’animation globale, c’est élaborer un projet de territoire en permettant à chacun d’y participer, en mobilisant toutes les ressources potentielles et en développant des coopérations nouvelles dans la perspective de changements sociétaux qui serviront l’intérêt de tous et plus particulièrement des plus défavorisés.
Un territoire d’intervention Une approche généraliste Un lien (le fil conducteur) Une dimension collective La participation des habitants L’exercice de la citoyenneté Un dynamisme (un mouvement) Une équipe de professionnels qualifiés
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La spécificité des centres sociaux dans l’action sociale a pour effet attendu de permettre l’émancipation des personnes et le développement des territoires. C’est la mise en résonance des projets individuels au sein d’espaces collectifs qui contribue au « vivre ensemble » Les politiques sociales doivent s’entendre sans réserve comme un levier pertinent pour « faire société » L’approche exclusivement individuelle de l’action sociale présente le risque très important de la stigmatisation. Le « collectif » doit être considéré comme une ressource pour l’individu et réciproquement. Les aides individualisées sont précieuses pour les habitants, elles ne peuvent et ne doivent être la seule finalité des politiques sociales. La participation des habitants, socle de notre projet est en même temps sa dimension la plus fragile. Elle doit donc être fortement outillée et accompagnée tant politiquement que techniquement.
Vœu de la fédération du Nord AG de Boulazac les 23 et 24 Juin 2007
Un vœu que partage Pierre Garnier, Président de la FCSF, qui déclarait au séminaire interfédéral des 7 et 8 mars 2008 « A tous les niveaux, nous sensibilisons nos élus à la question de l’animation globale et à la reconnaissance de la place des centres sociaux dans le développement social local. Par ailleurs, nous attendons de la CNAF qu’elle confirme son attachement aux centres sociaux, leur mission et qu’elle précise ses relations entre les CAF, les centres sociaux et leurs autres partenaires. Alors nous pourrions réaliser des pactes de coopération à tous les échelons pour une politique de développement social des personnes et des territoires et pour que chacun puisse être acteur de son existence et de sa vie sociale. »
Lors de l’anniversaire des 10 ans de la fédération du Maine et Loire en 1994, Henry Colombani avait retracé l’histoire des centres sociaux en France et rappelé leur développement important dans les années 60/70, quand s’érigeaient les barres et les tours dans les quartiers urbains. Dans le même temps, il avait fallu créer des mètres carrés sociaux, des collectifs résidentiels pour faire vivre ces quartiers. Et l’animation des foyers de jeunes travailleurs, de maisons de jeunes avait alors été confiée à des mouvements sociaux d’éducation populaire. Cela lui faisait dire que « ce développement des Centres sociaux, c’était l’alliance de l’esprit, de l’âme du mouvement et du béton, car s’il n’y avait pas eu ces supports, ces murs, il n’aurait sans doute pas été possible pour ceux qui portent l’esprit du développement social et de l’animation, de le faire se développer de cette façon ». Et de conclure qu’il « fallait toujours associer ce fait à notre réflexion, parce que notre rêve est un rêve qui s’inscrit dans des conditions matérielles, physiques, géographiques et gestionnaires qui font partie de sa propre utopie ».
Henry Colombani - 1994 Les centres sociaux ne sont pas des structures d’assistanat, ils n’ont pas vocation à faire à la place des hommes et des femmes, ils ont vocation à :
Ecouter les personnes, révéler et accroître les potentialités de chacun … Faire appel à l’initiative, favoriser et soutenir les idées, les projets… Inciter à la participation, dynamiser la concertation, développer la coopération…
C’est ainsi qu’ils favorisent le lien social, l’accès à la citoyenneté. Les centres sociaux sont des pépinières de citoyens qui contribuent à apporter du changement vers un mieux-être là où ils sont implantés.
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LLAA FFÉÉDDÉÉRRAATTIIOONN DDEESS CCEENNTTRREESS SSOOCCIIAAUUXX
DDEE MMAAIINNEE EETT LLOOIIRREE –– VVEENNDDÉÉEE -- MMAAYYEENNNNEE
Fédération - Antenne de la Vendée 13 avenue de la République - 85000 La Roche sur Yon Tél / Fax : 02.51.08.96.92 Mail : federation.csx85@wanadoo.fr
Fédération de Maine et Loire – Vendée - Mayenne 8 avenue du Général de Gaulle - 49120 Chemillé Tél : 02.41.30.28.65 - Fax : 02.41.30.69.53 Mail : federation.csx49@wanadoo.fr
Fédération - Antenne de la MayenneCentre Social Agitato - Place Gambetta - 53100 Mayenne
Tél : 02.43.04.22.93 - Fax : 02.43.32.12.91Mail : centresocial@agitato.fr
Maine et Loire
Mayenne
Vendée
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LLEESS CCEENNTTRREESS SSOOCCIIAAUUXX EETT MMAAIISSOONNSS DDEE QQUUAARRTTIIEERRSS FFÉÉDDÉÉRRÉÉSS
ASSOCIATION ADRESSE TÉLÉPHONE TÉLÉCOPIE MAIL
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6
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ANG
ERS
RURA
L
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1982 – 1984 La création de la fédération
Durant quelques années, les centres sociaux du Maine et Loire se sont retrouvés régulièrement aux assemblées générales de la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France (FCSF). Puis, à partir de 1982, ils se sont organisés au sein d’un « Comité Départemental des Centres Sociaux ».
C’est à l’automne 1984 que 8 centres sociaux ont créé officiellement la « Fédération Départementale des Centres Sociaux et Socio-Culturels de Maine et Loire ».
LLAA FFÉÉDDÉÉRRAATTIIOONN DDEESS CCEENNTTRREESS SSOOCCIIAAUUXX
DDEE MMAAIINNEE EETT LLOOIIRREE –– VVEENNDDÉÉEE -- MMAAYYEENNNNEE
« Les centres sociaux et socioculturels se mettent en réseau à différents échelons de territoire pour mutualiser leurs capacités, partager leurs difficultés et pour s'organiser stratégiquement quant aux actions à conduire et aux partenariats à établir."
Charte fédérale des centres sociaux signée en 2000 à Angers
ENSEMBLE SE FÉDÉRER
1984 – 1987 La coexistence d’associations et institutions au sein de la fédération Pendant cette période, la fonction de regroupement des centres sociaux s’est déployée. En 1987, la fédération est composée de membres actifs, 10 centres sociaux associatifs et de membres associés, 12 centres sociaux en gestion directe, 8 de la Caf de l’Anjou et 4 de la MSA.
Les centres sociaux fondateurs LLee CCSS PPaasstteeuurr àà CChhoolleett LLaa MMPPTT VVeerrnneeaauu àà AAnnggeerrss LL’’AACCSSSSCC ddeevveennuuee llee CCSS dduu CChheemmiillllooiiss LLee CCSS ddee llaa HHaaiiee ddeevveennuu llee CCSSSSCC HHoorriizzoonn àà CChhoolleett LL’’AASSCC BBoouurrggnneeuuff,, ddeevveennuuee llee CCSS LLee VVeerrggeerr àà CChhoolleett LLaa MMQQ LL.. BBoonnnneevvaayy ddeevveennuuee llee CCSS CCoonnvveerrggeennccee àà CChhoolleett LLee CCSS ddee SSaaiinntt LLééggeerr ssoouuss CChhoolleett ddeevveennuu llee CCSSII OOccssiiggèènnee LLee CCSS ddee llaa RRééggiioonn ddee BBeeaauupprrééaauu ddeevveennuu ll’’EEssppaaccee CCeennttrree MMaauuggeess
PPaaggee 1166 ssuurr 5588
En 1994 10ème anniversaire de la Fédération des Centres Sociaux et Socio-Culturels de Maine et Loire sur le Vihiersois :
« 10 ans d’une histoire commune…dans un monde qui bouge »
« Rappeler cette évolution de notre réseau fédéral : C’est prendre la mesure des changements et des mutations socio-économiques qui se sont produits depuis la décentralisation des années 1981/1982. Sur toute cette période, ont émergé des priorités d’action en phase avec les orientations de notre Projet Fédéral :
Etre à l’écoute des préoccupations du terrain et adapter note organisation Favoriser la communication dans le réseau Favoriser, développer la formation des bénévoles et des professionnels Promouvoir une dynamique d’insertion dans le réseau qui facilite le parcours d’insertion d’hommes et de femmes en situation de précarité »
Denis PIFFETEAU – Délégué fédéral depuis la création
1988 – 1995 Une première démarche de développement interne au Maine et Loire Le départ des membres associés de la fédération en 1987 engage les membres actifs à décider d’un plan de développement conduisant à susciter initiatives et création de centres sociaux associatifs à partir des acteurs locaux, habitants, associations, élus locaux et en partenariat avec les institutions.
La fonction Développement du Projet Centre Social se fait reconnaître. Et en 1992, ce sont 17 centres sociaux et maisons de quartier associatifs qui sont fédérés. Parallèlement, 7 associations, collectivités locales et CCAS font appel à la fédération pour initier une réflexion. Depuis, l’idée Centre Social continue à faire son chemin et la fonction Développement du réseau à s’affirmer. Dès 1995 Les centres sociaux fédérés en Maine et Loire – Vendée se répartissent sur des pôles plus distincts (sites) Cholet, Mauges rurales, Angers rural et Angers, sans oublier le pôle des centres sociaux fédérés de Vendée autour de la Roche sur Yon. 1993 – 1997 L’émergence de la dimension régionale du Projet Fédéral En Pays de la Loire, les deux fédérations, celle du Maine et Loire et celle de Sarthe, créée en 1992, expérimentent la fonction de représentation des centres sociaux fédérés dans les concertations régionales, à la DRASS, Direction Régionale des Actions Sanitaires et Sociales, la DRJS, Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports, et le FAS, Fond d’Action Sociale des Migrants. En l’absence de fédération de centres sociaux en Vendée et en Loire Atlantique, la Fédération du Maine et Loire est mandatée par la FCSF, Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France, pour soutenir et accompagner le développement du réseau des centres sociaux dans ces deux départements. Les premiers contacts ont eu lieu en 1992 pour la Vendée et en 1995 pour la Loire Atlantique.
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1998 – 2007 Un partenariat qui se consolide avec les CAF… Trois circulaires importantes de la CNAF sont venues s’inscrire dans le paysage national et ont contribué à développer les relations des centres sociaux et des fédérations avec les CAF.
Chaque CAF élabore régulièrement son Schéma Directeur d’Action Sociale (SDAS). Les centres sociaux, les fédérations contribuent à leur mise en œuvre et sont associés à leur conception à partir des projets sociaux qu’ils font vivre sur leur territoire. Depuis 1998, la fédération des centres sociaux de Maine et Loire, Vendée, Mayenne a signé trois conventions d’objectifs pluriannuelles qui explicitent comment les Caf et la fédération ont décidé d’unir leurs réflexions et de s’associer dans le cadre d’une mutualisation de leurs moyens afin de permettre l’accompagnement et le développement des centres sociaux sur leurs territoires respectifs. Ces conventions d’objectifs renouvellent nos responsabilités techniques et politiques et réinterrogent notre capacité à travailler en « Mode Projet » dans une dynamique de réseau.
En 1998, avec la CAF de Vendée
En 2002, ave la CAF de la Région Choletaise
En 2002, avec la CAF de l’Anjou … et une dimension régionale qui émerge En Mayenne, le centre social AGITATO, après avoir été longtemps en gestion CCAS, devient centre social associatif. Il adhère alors à la FCSF et demande son rattachement à la fédération du Maine et Loire - Vendée en 2003. Après l’étape de la démarche d’adhésion/reconnaissance, les instances fédérales acceptent en 2003 son adhésion. Dans le même temps, la Loire Atlantique poursuit sa démarche de fédéralisme et crée en 2002 une association de préfiguration, suivie en 2004 d’une fédération de plein exercice. Par contre, nous sommes témoins de la dissolution de la fédération de la Sarthe, fin 2002, leurs centres sociaux devant repenser leur pacte fédéral.
Les modalités de l’agrément et les nouvelles règles de calcul de la prestation de service
Pour soutenir la qualité des projets
L’Animation Collective Famille Pour soutenir la fonction parentale
Le guide d’évaluation du CIRESE Pour évaluer l’action des centres sociaux
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2006 – 2008 Un projet régional partagé Depuis 2005, les instances des deux fédérations de Loire Atlantique et Maine et Loire, Vendée, Mayenne ont poursuivi leurs réflexions et leurs travaux. Elles se sont associées au sein d’une plate forme commune : « Centres Sociaux des Pays de la Loire ».
Le projet régional élaboré a pour ambition :
De renforcer la capacité des fédérations à agir en interaction avec les différents niveaux de territoire • Le territoire local représenté par l’espace de vie des habitants et qui est le lieu d’ancrage du projet social
de proximité • Le territoire départemental qui constitue le lieu d’appartenance où s’effectue l’animation du réseau
d’acteurs et où se développent les partenariats. • Le territoire régional, où s’exerce une fonction de veille, voire d’influence et qui forme un espace de
valorisation, de mutualisation et d’action.
De réfléchir aux stratégies à déployer afin d’avoir des propositions cohérentes sur les dossiers qui ont un niveau d’incidence régionale.
De développer une interpellation commune des partenaires possédant un champ d’intervention régional, notamment la DRTEFP, la DRASS, le Conseil régional, les instances et coordinations associatives : CPCA, CRES, CRAJEP, CELAVAR.
CPCA – Conférence Permanente des Coordinations Associatives CRES – Chambre Régionale d’Économie Sociale
CRAJEP – Comité Régional des Associations de Jeunesse et d’Éducation Populaire CELAVAR – Comité d’Étude et de Liaison des Associations à Vocation Agricole et Rurale DRTEFP – Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
DRASS – Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales DRJS – Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports
2004 1er congrès régional
Le 11 décembre 2004, les centres sociaux et socio-culturels des Pays de la Loire se sont retrouvés à Trémentines pour leur premier congrès régional. Ce congrès a permis aux associations du réseau fédéral des centres sociaux de témoigner de l’engagement des bénévoles, du travail associé avec les professionnels. Ils ont pu aussi engager un débat public avec les partenaires d’Etat, DDJS, DDASS, les partenaires institutionnels, CAF, MSA, avec de nombreuses collectivités dont les Conseils Généraux et les Conseils Régionaux ainsi qu’avec les autres réseaux fédératifs et associatifs.
A partir de leurs expériences vécues, les centres sociaux fédérés ont démontré leurs capacités à être des acteurs du développement Social Local dans la perspective de promouvoir plus de lien et de cohésion sociale sur leurs territoires.
des Pays de la Loire
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L’action sociale est aujourd’hui de plus en plus curative. Elle cherche à réparer les maux que notre société continue à créer tous les jours Nous assistons au développement des inégalités, au délitement du lien social, à l’exclusion sociale des plus démunis… Les droits fondamentaux d’accès au travail, au logement, à la santé, à la citoyenneté sont bafoués… ! De la désespérance s’installe… !
A la place de logiques à court terme, de logiques faussement rentables, nous voudrions une vraie politique de prévention, une politique concertée, partenariale, une politique qui donne les moyens d’agir « avant », une politique qui permette d’éduquer chacun à devenir responsable de lui, des siens, de ses voisins, de ses concitoyens… Et nous pensons dans les centres sociaux que nous avons une idée de la vie en société à défendre et une place à revendiquer pour que la dignité humaine soit respectée, pour que la solidarité soit effective et pour que la démocratie s’exerce pleinement
LLEESS CCOONNSSTTAATTSS DDEESS CCEENNTTRREESS SSOOCCIIAAUUXX SSUURR LLEE CCOONNTTEEXXTTEE SSOOCCIIAALL
Nous assistons aujourd’hui à une période de changements profonds dans la société où nous vivons :
La progression des modes de vie depuis plusieurs décennies a entraîné une évolution des schémas familiaux : l’éclatement géographique des familles, l’augmentation du nombre de familles monoparentales, recomposées, ou de personnes vivant seules… De ce fait, nous remarquons un affaiblissement des solidarités intergénérationnelles et familiales, une solitude qui ne cesse de croître chez les jeunes, les personnes seules et les personnes âgées.
L’écart continue à se creuser entre certains espaces ruraux qui se désertifient de plus en plus et des sites urbains qui se développent. Quand il y a disparition progressive des entreprises sources d’emploi, des services publics, des pôles médicaux… dans les zones rurales, on observe simultanément le recentrage de nombreux services dans les villes, la concentration de logements sociaux dans certains quartiers… Et nous assistons à un accroissement des disparités sociales, à des phénomènes de dévalorisation et de marginalisation de certains territoires.
Les logiques économiques, marchandes et capitalistiques se développent le plus souvent au détriment des personnes. Pour certaines, le risque existe de se retrouver un jour exclues du monde du travail et de fait, des statuts et des avantages qui sont rattachés à celui-ci : les revenus financiers, la couverture sociale, l’accès au logement, l’identité sociale... Pour d’autres qui ont un emploi rémunéré au SMIC ou légèrement au dessus, qui subissent un temps partiel, c’est se retrouver dans la catégorie des travailleurs pauvres… ceux qui peuvent à peine assumer leurs charges mensuelles vitales. De nombreux jeunes rencontrent des difficultés d’insertion sociale et professionnelle, qui amènent une perte de l’espoir et une absence de devenir. Les populations d’origine étrangère pour leur part, sont de plus en plus confrontées à des discriminations qui rendent leur intégration particulièrement difficile, quant elles ne sont pas carrément reconduites aux frontières…
L’état est remis en cause en tant que garant de la cohésion sociale, du fait de son désengagement financier sans compensation possible par les communes, communautés de communes ou d’agglomération, du fait de la multiplication des dispositifs qui se superposent ou se succèdent, sans toujours une adéquation aux réalités de terrain. Quant aux différentes institutions politiques et publiques, leur action sociale s’avère souvent peu lisible compte tenu de la complexité croissante de leurs structures, de la multiplicité des instances participatives qui les rend opaques, des restrictions budgétaires qui accompagnent celles de l’état…
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LLAA DDÉÉMMAARRCCHHEE DD’’ÉÉLLAABBOORRAATTIIOONN DDUU PPRROOJJEETT FFÉÉDDÉÉRRAALL 22000088--22001122
Un projet fédéral, c’est la réponse aux besoins des centres sociaux adhérents ainsi qu’une étape de réflexion face aux phénomènes de société traversant les structures. La méthodologie de projet étant au cœur des centres sociaux, nous avons élaboré une trame similaire à celle des constructions de projets sociaux (voir graphique). La démarche de projet s’est opérée en plusieurs temps :
Une réflexion approfondie au sein du Conseil d’administration de la fédération pour le bilan du précédent projet.
Des rencontres avec les responsables des centres sociaux sur les 4 sites : Angers Rural, Communauté d’Agglomération Choletaise, Mauges et Vendée, afin d’effectuer un diagnostic d’évaluation de l’action fédérale ces dernières années et de recueillir leurs suggestions, leurs propositions pour l’avenir.
Un séminaire fédéral qui a permis de hiérarchiser et prioriser les objectifs et les actions retenues au préalable par le conseil d’administration.
Puis la finalisation du projet fédéral 2008-2012 par l’Assemblée Générale du 16 Mai 2008. Durant toute cette démarche nous avons été accompagnés par le consultant Pierre PARIS, dans le cadre d’un Dispositif Local d’Accompagnement, le DLA. Ce dispositif est financé par l’État, le Fonds Social Européen (FSE), le Conseil Régional des Pays de la Loire et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
PPaaggee 2222 ssuurr 5588
En conseil d’administration, les administrateurs fédéraux ont souhaité évaluer le projet fédéral 2002/2007 à partir des 4 entrées suivantes :
Le portage politique du projet fédéral
Le positionnement « politique » de la fédération dans son lien avec les partenaires
Le fonctionnement de la fédération
Le développement dans l’interdépartementalité
LL’’ÉÉVVAALLUUAATTIIOONN DDUU PPRROOJJEETT FFÉÉDDÉÉRRAALL 22000022--22000077
LE PORTAGE POLITIQUE DU PROJET FÉDÉRAL
Les centres sociaux se sont appropriés la Charte fédérale, adoptée en juin 2000 à Angers.
En effet, les valeurs sont souvent rappelées dans les instances et la charte est régulièrement intégrée dans les documents des centres. La recherche d’une adéquation entre nos valeurs et nos pratiques associatives est régulièrement questionnée, surtout lors du lancement de nouveaux projets. Par ailleurs, le sentiment d’appartenance aux valeurs communes se vérifie lors de moments privilégiés, comme le Congrès de Trémentines, la Journée des 1000 couleurs ou celle des 1000 débats.
La dimension solidaire de la fédération s’est manifestée au travers des cotisations
Après une période de difficultés financières et des évolutions différenciées du montant de la cotisation pour les adhérents de Vendée-Mayenne et de Maine et Loire, une enveloppe de soutien solidaire a été constituée, qui permet d’étudier au cas par cas la situation des centres sociaux rencontrant des difficultés financières particulières.
Les centres sociaux ont adhéré au projet fédéral
Le lien découlant de la procédure d’adhésion-reconnaissance entre la commission fédérale et chaque centre social, l’importance d’un travail en réseau par site territorial, l’organisation de manifestations fortes comme le congrès, les journées 1000 couleurs et 1000 débats ont contribué à renforcer le sentiment d’appartenance au réseau et à conforter la dynamique fédérale. En Vendée, la création d’un poste de délégué à temps plein a permis de consolider un réseau fragile et de l’intensifier. De ce fait, la notion de proximité de la fédération avec les centres qui avait été fortement voulue dans le projet 2002-2007 s’est réellement concrétisée.
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LE POSITIONNEMENT « POLITIQUE » DE LA FÉDÉRATION DANS SON LIEN AVEC LES PARTENAIRES
Des conventions d’objectifs ont été signées Des conventions pluri annuelles ont été soit créées, soit renouvelées, avec les CAF de l’Anjou, du Choletais et de la Vendée, ainsi qu’avec la DDJS., le Conseil régional et la DRASS. Dans le cadre de la mission « insertion » menée en collaboration avec
Les centres sociaux du Maine et Loire, diverses conventions ont été réactualisées avec l’ANPE, la DDASS et le Conseil Général. Les centres sociaux du territoire de la Communauté d’Agglomération du Choletais (CAC) ont également conventionné avec la communauté d’agglomération. En Vendée, la fédération a été choisie comme partenaire expert pour le DLA, Dispositif Local d’Accompagnement. L’ensemble de ces accords constitue l’aboutissement de la démarche de réflexion commune dans les différentes instances et la reconnaissance de la qualité des projets et des actions.
LE FONCTIONNEMENT DE LA FÉDÉRATION
La formation des acteurs associatifs a fait l’objet d’une réflexion spécifique L’offre de formation pour les bénévoles/administrateurs des centres sociaux s’est étoffée et diversifiée dans ses propositions. Si elle émane toujours des centres sociaux eux-mêmes ou des sites, elle se réfléchit par contre, de plus en plus en partenariat et en région afin d’ouvrir les offres au maximum de personnes. Cependant, nous constatons toujours la difficulté pour les acteurs bénévoles qui sont en activité professionnelle, de pouvoir dégager du temps ou de pouvoir mobiliser des dispositifs de droit à la formation.
Une nouvelle étape s’amorce pour la qualification des acteurs Concernant les professionnels, une nouvelle impulsion est en cours avec la GPEC, Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, qui a été élaborée en 2005 et qui est mise en œuvre pour les années 2006-2008. Une formation « Culture Commune » a été conçue pour permettre à chaque acteur du réseau de s’approprier au mieux la philosophie « centre social » et de faciliter les bases de son engagement.
LE DÉVELOPPEMENT DANS L’INTER-DÉPARTEMENTALITÉ
Le développement du réseau fédéral Le travail par site s’est conforté sur les 2 départements du Maine et Loire et de la Vendée, offrant ainsi un espace adapté et réactif aux centres sociaux. La mission Vendée s’est déployée et développée grâce à une convention d’objectifs avec la CAF plus adéquate à l’évolution actuelle. Depuis 2007, ce sont 3 nouveaux centres qui ont adhéré à la fédération, portant leur nombre à 8 sur 17 centres sociaux existants en Vendée.
La démarche interfédérale sur les Pays de la Loire Cette inter-départementalité, difficile, laborieuse parfois, est un processus en construction dont la valeur ajoutée pour chaque centre social se situe à plusieurs niveaux : La défense du Projet Centre Social, le rapport aux partenaires compte tenu de leurs champs de compétences, l’inscription dans les politiques enfance, jeunesse, parentalité, insertion, vieillissement, culturel, formation…. et des réalisations communes, comme la démarche Congrès.
PPaaggee 2244 ssuurr 5588
LLEE DDIIAAGGNNOOSSTTIICC DD’’ÉÉVVAALLUUAATTIIOONN PPAARRTTAAGGÉÉ
Pierre PARIS nous a proposé une synthèse de l’ensemble des consultations qui ont eu lieu sur les 4 sites du territoire de la fédération.
Tout d’abord, il s’est attaché à schématiser les fonctions fédérales, telles qu’elles étaient perçues par l’ensemble des acteurs.
Puis, à partir des aspects à améliorer, il a construit un second schéma qui intègre les attentes des uns et des autres.
DÉFENSE DES INTÉRÊTS COLLECTIFS Aspects appréciés
Capacité de négociation avec les partenaires institutionnels au niveau départemental
Position de tiers et de garant vis-à-vis d’eux Veille sur les opportunités de financement
OFFRE D’UN CADRE POLITIQUE
Aspects appréciés
Sentiment d’appartenance, ne pas être seul, partager des valeurs et la démarche commune sur l’Animation Globale
Relais avec le niveau national (grands rassemblements, chantiers nationaux)
Recul, prise de hauteur, miroir des pratiques Poids collectif face à la bureaucratisation
Aspects à améliorer Réduire les barrières de langage ou de complexité Structurer par paliers l’apprentissage politique des bénévoles, dans le
respect des niveaux de motivation et de responsabilités associatives Préciser le rôle de contrôle et d’intervention
Aspects à améliorer Transférer, décentraliser le savoir faire correspondant Se rapprocher des Conseils Généraux Organiser une réflexion collective sur les menaces de réduction des financements
PPaaggee 2255 ssuurr 5588
APPUI TECHNIQUE SUR DEMANDE Aspects appréciés
Sécurité d’avoir de l’aide en cas de besoin Nombreux appuis reçus sur création, renouvellement ou
exécution du Projet, recrutement, questions juridiques… Recours extérieur en cas de crise interne au CS
ANIMATION DU RÉSEAU PAR LA TETE DE RÉSEAU
Aspects appréciés
Relation de service aux centres sociaux Offre de formation Animation des « sites »
MOBILISATION DES CENTRES SOCIAUX DANS LE RÉSEAU Aspects appréciés
Analyse de pratiques sur le Développement Social Local
Commissions techniques entre salariés Les sites comme « palier » vers le fédéralisme Réflexion commune sur la défense de
l’Animation Globale RELATIONS INTER CENTRES DANS LE RÉSEAU
Aspects appréciés
Réussite de l’animation des « sites », comme base locale d’expérimentation de pratiques fédérales (échanges, mutualisation, répartition)
Rencontres entres centres sociaux sur le travail d’Adhésion Reconnaissance
Facilité de circulation d’information entre salariés
DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU FÉDÉRAL Aspects appréciés
Attitude d’accueil à l’égard des nouveaux venus
Aspects à améliorer Souhait de plus de présence des représentants fédéraux dans les
CA des centres sociaux, notamment pour sensibiliser les administrateurs des Centres
Appui sur l’analyse du contexte politique et stratégique
Aspects à améliorer Améliorer la visibilité de la vie en réseau Communiquer davantage vers les adhérents Réduire la distance liée au jargon, à la complexité technique, à
l’éloignement physique Renforcer le sentiment d’appartenance de certains centres par la
relation directe avec les représentants fédéraux
Aspects à améliorer Développer les échanges entre professionnels, par le biais des sites et de la formation Renforcer la mobilisation des bénévoles au niveau fédéral, autour de thèmes d’intérêt Développer les échanges bénévoles / professionnels Renforcer l’animation du CA des centres par leur Bureau sur l’activité fédérale
Aspects à améliorer Développer les échanges au-delà des sites Augmenter les visites croisées entre centres sociaux, entre conseils
d’administration Développer les échanges surtout entre bénévoles Inventer des actions et projets à plusieurs Centres
Aspects à améliorer Éviter le risque de fermeture sur le niveau « site » Animer davantage le tissu associatif local Renforcer les alliances entre bénévoles sur les enjeux de développement du réseau Réfléchir collectivement sur les difficultés à gérer les relations avec les centres sociaux « hors
cadre » : occasion de repréciser les valeurs de référence mais aussi risque de tensions locales
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LLEESS OORRIIEENNTTAATTIIOONNSS GGÉÉNNÉÉRRAALLEESS
AVEC DES ACTEURS RESPONSABLES
Qui renforcent le portage politique du projet centre social AVEC DES CENTRES SOCIAUX AUTONOMES ET FEDERATEURS SUR LEUR TERRITOIRE
Qui animent et défendent les valeurs et le projet centre social AVEC DES CENTRES SOCIAUX SOLIDAIRES ET AGISSANT ENSEMBLE
Qui construisent un fédéralisme actif et participatif AVEC UNE FEDERATION CONNUE ET RECONNUE
Qui développe une expertise et une forme d’action pour une valeur ajoutée à nos projets
NNoouuss vvoouulloonnss pprroommoouuvvooiirr uunnee ffoorrmmee dd''aaccttiioonn ssoocciiaallee qquuii ccoonnttrriibbuuee aauu rreennffoorrcceemmeenntt dduu «« ppoouuvvooiirr dd''aaggiirr »»
ddee cchhaaqquuee ppeerrssoonnnnee,, ddee cchhaaqquuee cciittooyyeenn,, ddaannss llaa ssoocciiééttéé dd’’aauujjoouurrdd’’hhuuii
eett eenn lliieenn aavveecc nnooss ppaarrtteennaaiirreess
PPaaggee 2299 ssuurr 5588
PROMOUVOIR LA CHARTE DES CENTRES SOCIAUX ET SON APPROPRIATION PAR LES CENTRES Notre réseau est basé sur des valeurs communes qui nous réunissent et nous motivent. Ce sont celles qui ont été déclinées dans la Charte des centres sociaux et socio-culturels de France, adoptée à l’Assemblée Générale de Juin 2000 à Angers. Celle-ci est « l'expression de centres qui ont fait de leur adhésion volontaire à la Fédération des Centres sociaux et socio-culturels de France, un acte politique et stratégique ». Dans une société toujours plus individualiste, où le sens a parfois tendance à se perdre, la Charte des centres sociaux et socio-culturels de France constitue pour l’ensemble de nos structures une référence fondamentale afin que les uns et les autres se retrouvent au coude à coude, en vue de construire les projets de demain pour une société, dans laquelle personne ne sera oublié.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Diffuser la Charte dans les centres sociaux Existence d’un lieu d’affichage de la Charte
Utiliser la Charte dans les outils de communication fédéraux
Utilisation du texte de la Charte dans les écrits des centres
Construire une « culture commune » autour des valeurs de la Charte en lien avec nos pratiques
L’appropriation de la Charte dans les centres sociaux
L’affichage de la Charte dans les centres sociaux
La référence à la Charte dans les rapports annuels, les assemblées générales
Création d’un module de formation culture commune
NNoouuss vvoouulloonnss ddeess aacctteeuurrss rreessppoonnssaabblleess
Dignité humaine Solidarité Démocratie
PPaaggee 3300 ssuurr 5588
ACCOMPAGNER LES BÉNÉVOLES DANS LA PRISE DE RESPONSABILITÉ
Chacun a le droit de choisir le temps et la forme de son bénévolat. Cette liberté se manifeste dans l’absence d’un contrat de « travail » avec l’association. Mais si le don de temps et la liberté de l’acte caractérisent le bénévolat, il n’en reste pas moins que l’action bénévole reste soumise à des règles de fonctionnement qui sont définies au sein de chaque structure par ses statuts et son règlement intérieur. La liberté de l’acte ne s’avère donc pas absolue.
Cependant, nous constatons que si les bénévoles sont nombreux à s’impliquer dans des activités, des projets ponctuels, ils sont en général plus réticents à s’investir dans les prises de responsabilités que nécessite pourtant le pilotage d’un centre social. Conscients que ces fonctions sont peu aisées dans le contexte institutionnel et politique d’aujourd’hui, mais néanmoins indispensables, il nous appartient d’accompagner chacun à s’épanouir dans les fonctions et les activités qu’il a choisies, mais aussi de l’aider à oser expérimenter d’autres formes d’actions et d’engagement. Nous devons donc mettre en œuvre les moyens nécessaires pour renforcer et qualifier le fonctionnement démocratique des centres sociaux et inventer des formes de travail qui favorisent l’expression de tous. La structuration de l’apprentissage politique des bénévoles pourrait se formaliser dans la définition d’un parcours associatif Il semble que le fédéralisme fonctionne mieux pour les professionnels que pour les bénévoles. Nous constatons en effet que les réunions de professionnels sont plus fréquentes et plus suivies. Concernant les bénévoles, un certain nombre de freins peuvent être repérés pour la participation aux diverses réunions fédérales : l’éloignement géographique, le problème de disponibilité, le sentiment de non compétence… Aussi s’agit-il de déterminer davantage les intérêts des administrateurs ainsi que les thèmes qui les motiveraient. De même, comment favoriser la dimension conviviale dans ces rencontres afin de prendre plaisir à y aller et à retrouver des personnes avec lesquelles on a tissé des liens plus intenses.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Adapter le plan de formation
Nombre de bénévoles impliqués dans les Conseils d’Administration, dans les commissions
Nombre de formations réalisées – taux de participation
Formaliser une charte du parcours évolutif et associatif Création de la charte de parcours associatif
Créer un kit de l’administrateur
Temps d’accueil organisés pour les nouveaux administrateurs
Participation aux formations « culture commune » Livret remis aux nouveaux adhérents et
administrateurs
Créer des groupes de travail sur thématiques, projets, fonctions
Le développement du sens des responsabilités
L’implication des acteurs dans le pilotage
Une prise de conscience de l’environnement
Un relais de l’information notamment des savoirs de base
Une appropriation des dossiers par les administrateurs
Nombre de groupes projet et de responsables de commission
Bénévole Etymologie De l’adverbe latin « bene » et du verbe « volo », signifiant « je veux bien »
Définition Un individu « qui fait quelque chose gratuitement »
« Le centre social, la fédération sont comme des auberges espagnoles où chacun apporte ce qu’il veut ou ce qu’il peut », remarquait Pierre Paris
PPaaggee 3311 ssuurr 5588
RENFORCER LE TRAVAIL ASSOCIÉ
La force d’un projet associatif réside dans la complémentarité des personnes, des idées, des expériences et des formations. Nous voulons continuer à défendre cette richesse d’une méthode de travail collaborative que l’on appelle le travail associé, entre bénévoles et professionnels.
Il y a quelques décennies, les bénévoles militants qui créaient des associations pour faire émerger des nouveaux services ont recruté des professionnels afin de les aider à mettre en œuvre leur projet. Aujourd’hui, la complexité de notre environnement est telle qu’elle a conduit à la prééminence du professionnalisme. Par ailleurs, les professionnels, souvent débordés, n’ont pas toujours le temps d’être disponibles pour leurs administrateurs, leurs bénévoles de terrain. Dans le même temps, ceux-ci ne se reconnaissent pas toujours suffisamment compétents. Or une société démocratique ne peut se passer des habitants pour résoudre les problématiques qui lui sont propres.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation Définir les missions respectives des
professionnels et des bénévoles Diffusion du Vade Mecum
Formaliser les délégations attribuées aux professionnels
Contrats de travail et fiches de postes à jour
Préciser les compétences des différentes instances : CA, bureau, commissions
Formaliser par écrit les organisations mises en place
Appuyer les centres dans des recrutements importants et nécessitant une expertise particulière.
La présence d’habitants pilotant le projet social
La présence d’instances mixtes dans les centres sociaux
Des projets portés par des duos bénévoles /professionnels
Une acquisition de la culture des écrits pour des textes de référence
Une meilleure efficience de l’action des centres sociaux
Organisation des centres sociaux : organigrammes hiérarchique et fonctionnel
Nombre d’accompagnements dans les recrutements
Documents internes : Statuts et règlements intérieurs actualisés
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ACCOMPAGNER LES CENTRES SOCIAUX SUR LES TROIS LEVIERS QUE SONT LE PROJET, LES MOYENS HUMAINS, LES MOYENS FINANCIERS Le Projet Véritable ligne de conduite du centre, le projet social est le garant de l’agrément CAF et l’outil privilégié des équipes (salariés et bénévoles). Son élaboration nécessite une attention particulière et une sérieuse écoute des préoccupations locales. Nous devons accompagner les centres dans cette étape de construction décisive.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Renforcer la logique de projet qui guide la recherche de moyens et non l’inverse
Qualité des projets sociaux Lisibilité des projets et de leurs
supports de communication Apporter un appui sur l’analyse du
contexte stratégique Nombre de sujet de société ou de
problématiques locales abordées Créer et prendre appui sur des outils
internes d’évaluation… Développer la notion de veille
Une plus value dans les projets sociaux Une meilleure lisibilité des projets et ainsi une
meilleure communication sur l’essence même de ceux-ci
La certitude de l’adéquation entre besoins de territoire et projet Corrélation entre les valeurs et les
actions
Les moyens humains Cœur de l’action sociale, les relations humaines sont aussi présentes dans les actions sur les territoires que dans la gestion du centre social. Mais pour les administrateurs, il est parfois difficile d’exercer sereinement la fonction employeur ou d’appréhender la complexité des modalités du management d’aujourd’hui.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Réunir les acteurs autour de problématiques fédératrices (trésoriers, présidents, administrateurs, directeurs)
Pertinence des projets sociaux Nombre de salariés en formation –
Rotation – Niveau de qualification
Apporter un appui fédéral sur des situations de crise
La qualification des acteurs des centres sociaux
L’affirmation du concept de travail associé Nombre d’interventions fédérales
Projet Etymologie Du latin « projectus » de « projicerer », jeter quelque chose vers l’avant
Définition Dessein, idée de ce qu’on pense réaliser ; conception des moyens utiles pour exécuter l’idée.
Management Etymologie De l’anglais/américain « management », issu vraisemblablement de français « ménagement » ou de l’italien « manegiarre » partageant la racine latine « manere » qui signifie rester.
Définition Ensemble des techniques d’organisation et de gestion pour la réalisation d’un objectif.
NNoouuss vvoouulloonnss ddeess cceennttrreess ssoocciiaauuxx aauuttoonnoommeess eett ffééddéérraatteeuurrss ssuurr lleeuurrss tteerrrriittooiirreess
PPaaggee 3333 ssuurr 5588
Les moyens financiers Même si la volonté des hommes suffit parfois à résoudre des situations complexes, le centre social ne peut se passer de l’appui de partenaires financeurs. La confiance reste le maître mot de relations basées sur la compétence de chacun, sur le partage de valeurs communes sur la volonté de trouver des solutions pour permettre une société solidaire, tournée vers les autres. Pour autant, certaines situations entraînent des blocages que seul un partenaire externe peut résoudre.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Accompagner la réflexion des centres sur leur fonctionnement et sur leur organisation (notamment au niveau financier)
La résolution des crises financières L’amélioration des constructions budgétaires et des
outils de pilotage Le renforcement de l’implication bénévole notamment
sur les fonctions de trésorier
Nombre de crises financières Harmonisation des outils et des
pratiques budgétaires Présence aux réunions de trésoriers
PERMETTRE LA MISE EN ŒUVRE D’ASSEMBLÉES GÉNÉRALES DYNAMIQUES ET PROSPECTIVES L’Assemblée Générale constitue un moment statutaire spécifique où les centres sociaux peuvent démontrer, tant à leurs adhérents qu’à leurs partenaires, qu’ils possèdent une capacité d’expertise et une aptitude de réponse partagée sur leur territoire. Il leur appartient cependant de démontrer qu’ils développent une action efficace, pertinente, porteuse de changement pour les individus et les groupes et qu’ils ne proposent pas simplement un catalogue d’activités Plus ils auront un discours politique qui démontrera leurs capacités d’adaptation aux évolutions sociétales, plus ils seront légitimés par leurs partenaires institutionnels et politiques et par le fait même mieux reconnus.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Proposer des temps de formation L’animation des AG Le rapport des AG Le retour des partenaires
Elaborer des fiches techniques sur les animations de réunion et d’AG
Une meilleure visibilité de l’action des centres sociaux Une reconnaissance de leur action
Création des fiches Diffusion au réseau
Statutaire Etymologie Du latin « statuere » établir
Définition Conforme aux statuts
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DÉVELOPPER LA COOPÉRATION ET LA SOLIDARITÉ AU SEIN DU RÉSEAU
Le réseau des centres sociaux constitue un espace où se rencontre une multitude de personnes, riches d’expériences variées, de parcours de vie différents. De même, chaque centre social a une histoire, une pratique différente. Cette diversité favorise la confrontation des savoir-faire qui peuvent être ensuite mutualisés, afin d’optimiser l’action des centres sociaux adhérents. Dans le cadre du dernier projet fédéral la notion de proximité avait été privilégiée sur celle du développement, et en conséquence un travail par sites avait été conforté. Aujourd’hui, nous constatons la réussite de l’animation de ces sites, comme base d’échanges, d’expérimentations de pratiques fédérales et de solidarité. Il s’agit d’un atout à maintenir, à développer et à promouvoir, tout en étant attentifs cependant à éviter le risque de repliement des acteurs de chaque site sur celui-ci.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation Augmenter les visites croisées entre centres
sociaux, entre conseils d’administration Inventer des actions et des projets à plusieurs
centres Développer les échanges entre professionnels par
sites, par thématique et par le biais de la formation Développer les échanges professionnels et
bénévoles Développer les échanges au-delà des sites Aider à animer le tissu associatif local
Le partage d’expériences et de réponses La démonstration de la richesse du réseau Un « miroir des pratiques » entre centres
sociaux Un réflexe de sollicitations entre
professionnels Une autorégulation des tensions Un poids collectif face à la
bureaucratisation d’habitants
Nombre de réunions de bénévoles dans les sites
Nombre de réunions bénévoles-professionnels dans les sites
Nombre de visites, d’échanges et de projets inter-centres
Nombre d’interventions d’un centre dans un autre en cas de tensions
ETRE EN VEILLE ET FAVORISER LE DÉBAT SUR LES PRÉOCCUPATIONS COMMUNES
Les centres sociaux sont implantés sur des territoires qui sont les lieux de vie des habitants. La connaissance et la compréhension de ceux-ci sont essentielles pour permettre aux acteurs des centres sociaux de développer des synergies entre eux et en lien avec leurs partenaires associatifs, institutionnels et politiques afin de répondre au mieux aux besoins existants et aux attentes locales. Et parfois, nous sommes amenés à effectuer des constats au travers du prisme des centres sociaux, qui peuvent nous sembler constituer une atteinte aux valeurs que nous défendons, soit parce qu’ils touchent directement les personnes, soit parce qu’ils n’offrent plus aux centres sociaux les moyens de mettre en œuvre leur projet dans le respect de leur éthique. C’est pourquoi la veille aux problèmes sociaux, l’analyse des territoires constituent des questions importantes, qui doivent faire l’objet de débats entre les centres sociaux, leurs responsables et l’ensemble des habitants.
Veille Définition Activité continue visant à une surveillance active de l’environnement permettant d’anticiper les évolutions
NNoouuss vvoouulloonnss ddeess cceennttrreess ssoocciiaauuxx ssoolliiddaaiirreess eett aaggiissssaanntt eennsseemmbbllee
PPaaggee 3355 ssuurr 5588
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation Favoriser la prise de parole Favoriser les échanges entre les différents
acteurs Mieux identifier nos préoccupations
communes Apporter un appui sur l’analyse du contexte
politique et stratégique Repérer les enjeux Construire une culture commune Construire ensemble une posture fédérale
(stratégie commune, outils communs…)
Une meilleure compréhension de l’environnement
Une meilleure appropriation de l’animation globale par le réseau
Une meilleure appropriation de l’animation globale par les partenaires
Des financements pérennes pour l’animation globale
Une approche collective dans les réponses à apporter
Nombre de formalisations ou augmentations des financements sur l’animation globale
Nombre de compte rendus d’AG parlant de l’animation globale évoquant l’animation globale
Nombre de réunions thématiques
POURSUIVRE LA DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU La politique de développement du réseau fédéral doit s’articuler autour des territoires d’intervention que constituent les 3 départements. Cela nécessite de privilégier les liens avec les CAF des 3 départements autour de leurs schémas directeurs, mais aussi d’établir des passerelles avec d’autres institutions et en particulier les MSA. De même, d’autres axes d’intervention peuvent être repérés comme l’émergence des centres ressources pour les structures en milieu urbain.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Conforter le développement du Maine et Loire Impulser une dynamique fédérale en Mayenne Accompagner la création d’une entité fédérale
en Vendée
Un meilleur maillage territorial Une plus grande appropriation de la
démarche fédérale Une meilleure lisibilité de l’action fédérale Un développement des ressources
Evolution du nombre de centres adhérents
Nombre de conventions contractées Nombre d’acteurs impliqués dans les
instances
Les centres sociaux : des lieux d’expression, de prise de parole des habitants et de débat citoyen… Le projet centre social a cette spécificité, cette ambition d’être porté par les habitants pour les habitants. Dignité humaine, solidarité et démocratie sont les valeurs fondamentales (notre charte fédérale) qui guident l’action des centres sociaux. Comment chaque centre social est-il un espace ouvert qui favorise l’expression et le débat ?
Les citoyens dans la cité Avenir incertain, précarité, isolement social, perte de confiance dans les institutions, mais aussi plus grande aspiration des personnes à la reconnaissance, à l’autonomie, etc… Cette situation, ces mutations ont complexifié le dialogue entre les habitants et fragilisé le lien social. Il est donc aujourd’hui plus que jamais indispensable de renforcer l’expression dans nos centres sociaux. Les débats favorisent la prise de parole, renforcent le dialogue et les échanges des différents acteurs de la société.
Le Printemps des 1000 débats – Mars 2007
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EN INTERNE RÉAFFIRMER LE PRINCIPE DE L’ADHÉSION/RECONNAISSANCE
Etre dans un réseau, c’est faire la démarche d’y adhérer parce qu’on en partage les valeurs fondatrices, l’éthique, les modes d’action. Etre partie prenante dans ce réseau, c’est être reconnu comme porteur et défendeur de ces valeurs au travers de ses pratiques. Il s’agit pour nous de travailler davantage la reconnaissance mutuelle. Avant de se reconnaître, il faut se connaître. Nous devons certes découvrir les centres, mais ceux-ci doivent aussi bien connaître la fédération, son histoire, son projet, ses actions, ses partenaires, son environnement régional et national. Nous devons aussi être en capacité de démontrer la plus value apportée par la démarche d’adhésion dans ce que notre fédération peut apporter mais également dans ce que tout le réseau fédéral à l’échelon national peut défendre et offrir.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Animer une commission permanente en référence à notre culture commune
Organiser des temps de rencontre privilégiés avec chaque centre social pour revisiter le sens de notre démarche commune)
Repenser et améliorer le principe de la démarche d’adhésion reconnaissance : redéfinir les règles, les perspectives et les critères d’évaluation en lien avec les axes du projet fédéral
Une meilleure connaissance des centres Une meilleure connaissance de la fédération L’affirmation des valeurs dans les pratiques
respectives Une re-formalisation de la démarche d’adhésion-
reconnaissance : grilles d’entretiens. Une solidarité inter-centres et fédérale renforcée Une prévention des difficultés des centres sociaux Une augmentation de la réactivité du réseau fédéral
Nombre de rencontres de la commission adhésion reconnaissance
Régularité des rencontres avec les centres
Nombre d’administrateurs présents aux rencontres
Création des outils de l’adhésion reconnaissance
Nombre de difficultés recensées Qui interpelle ? pourquoi ? Temps de réactivité fédérale
RÉACTUALISER LES CONDITIONS D’INTERVENTION DANS LES CENTRES
La question sur le devoir d’intervention avait fait, il y a plusieurs années, l’objet de débats au sein de notre réseau et en lien avec la FCSF. Il reste toujours d’actualité. Nombre de fois, les responsables fédéraux s’interrogent sur leur attitude à tenir vis-à-vis d’un centre repéré en difficulté, soit dans sa mise en œuvre du projet social, soit dans sa gestion financière, soit dans sa position partenariale. Interpeller ce centre, est-ce de l’ingérence ? Ne pas l’interpeller, est-ce se situer en conformité avec nos valeurs de solidarité, de démocratie, de dignité humaine ?
Devoir d’intervention Etymologie Du mot latin Interventio : caution, garantie Ou du verbe latin intervenire : se mêler de , intervenir, répondre de
Définition Phase de décision pour un enjeu collectif, un enjeu de dialogue social pour plus de démocratie
NNoouuss vvoouulloonnss uunnee ffééddéérraattiioonn ccoonnnnuuee eett rreeccoonnnnuuee
PPaaggee 3377 ssuurr 5588
Nous pensons qu’il est préférable de se positionner conjointement avant une période potentielle de crise ou d’instabilité sur les modalités possibles d’intervention de la fédération. C’est peut-être au moment de la démarche d’adhésion reconnaissance que devrait se discuter cette question afin que le cadre d’intervention soit posé, si cela doit être nécessaire un jour.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Proposer une fonction de veille permanente avec une mission d’alerte, d’intervention, voire d’ingérence, déclenchée selon des protocoles clairs et prédéfinis, mobilisant à la fois élus et professionnels fédéraux
Proposer un audit interne et démocratique aux instances de l’association Proposer une relecture commune du projet de l’association
L’anticipation de période de crise
Le repérage de préconisations
Regards croisés à partir d’un guide d’audit
DYNAMISER LA PRÉSENCE FÉDÉRALE
Comme dans les centres sociaux, les administrateurs fédéraux sont les premiers relais d’information et de communication de la fédération. Il nous faut donc s’assurer que tous les membres du réseau fédéral et en particulier du conseil d’administration possèdent les moyens d’expliquer nos valeurs, notre raison d’être, nos pratiques. Mais au-delà de cette maîtrise, chaque administrateur doit pouvoir expliquer le fédéralisme dans les centres sociaux et promouvoir la dynamique fédérale non seulement dans leurs structures respectives, mais aussi auprès de leurs partenaires financeurs, politiques ou simples acteurs. Il revient aux administrateurs fédéraux d’être mieux identifiés au sein de leurs instances (centres sociaux, sites, et partenariats locaux) et de se faire les relais de l’action fédérale auprès de ceux-ci.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Mobiliser les administrateurs comme relais de communication
Intensifier la présence des représentants fédéraux dans les instances des centres sociaux pour mieux sensibiliser leurs administrateurs
Une plus grande visibilité de la fédération et de son rôle
Une meilleure communication et information entre la fédération et ses adhérents
La prise de conscience des adhérents de leur appartenance fédérale
Nombre de participations des représentants fédéraux aux AG des centres sociaux
Présence des sujets fédéraux dans les Procès Verbaux des CA
AMÉLIORER L’INFORMATION VERS LE RÉSEAU
Au niveau fédéral, l’information existe : le bulletin fédéral, les invitations aux réunions, les publications et informations nationales, les courriers électroniques… mais elle est parfois dense, complexe et n’est pas toujours facilement appropriable par tous. De ce fait il nous faut évoluer et parallèlement s’adapter aux nouvelles technologies. Au-delà des effets de mode, celles-ci offrent en effet d’énormes potentialités en terme de communication et d’échanges, en terme d’accès à l’information et à la culture.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Adapter les outils de communication afin qu’ils soient appropriables par chacun (courriers, « Si ça t’intéresse », site Internet)
Différencier les supports et modes de communication selon la cible visée dans le réseau (segmenter la communication /cible)
Offrir des supports de présentation fédérale
Une amélioration de l’image des centres sociaux
La lisibilité du réseau et de son savoir-faire
L’intensification des moyens d’information
Une meilleure sensibilisation aux sujets de société et aux évolutions
La réactivité de l’information
Statistiques Internet Régularité de diffusion des
supports de communication Nombre de destinataires des
bulletins fédéraux Sujets abordés
Ingérence Définition Attitude qui consiste à s’immiscer dans les affaires d’une autre personne, d’un autre pays.
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EN EXTERNE
REPRÉSENTER LES CENTRES SOCIAUX
Un des rôles essentiels de la fédération, c’est de représenter ses adhérents. Notre fédéralisme s’enracine dans la vie des centres sociaux et se démultiplie ainsi, avec chacun d’eux, vers les autres échelons territoriaux et vers les partenaires pour donner la pleine mesure aux projets portés localement et fédéralement.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs
d’évaluation Diffuser, décentraliser dans le réseau le savoir faire de lobbying correspondant Développer collectivement la recherche d’alternatives de financements Représenter les centres sociaux dans les différentes instances départementales :
REAAP, MAIA, Réseau Alerte, CELAVAR… Représenter les centres sociaux dans les différentes instances régionales :
CRAJEP, CPCA, C2RA, FONJEP, DRASS, DRTEFP,… Représenter les centres sociaux dans les différentes instances nationales :
rencontres des présidents, réunions des cadres fédéraux, rencontres politiques, participation aux assemblées générales
La présence des centres sociaux dans les instances partenariales
La réactivité du réseau : descendre et remonter des infos
Nombre de représentations
Nombre d’initiatives retenues
Nombre de dispositifs utilisés
COMMUNIQUER SUR LES SAVOIR-FAIRE ET L’UTILITÉ SOCIALE
Démontrer notre utilité, c’est d’abord mettre en évidence la capacité d’expertise, le savoir-faire de l’habitant et les valoriser. C’est aussi promouvoir l’action des centres sociaux et leur utilité sociale en mettant en lumière ce qu’ils ont fait progresser sur leur territoire, et en montrant comment ils contribuent à l’amélioration des conditions de vie des habitants.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Participer aux expérimentations régionales sur l’évaluation
L’acquisition du réflexe d’évaluation Une meilleure connaissance des publics, du taux de mixité sociale, de la
participation des habitants, coefficients familiaux, taux de satisfaction, efficience du travail de l’impact des centres
La capacité à s’adapter aux évolutions
Les rapports d’Assemblées Générales
Le nombre et la régularité des temps d’évaluation
Les retours des partenaires S’INSCRIRE DANS DES DYNAMIQUES PARTENARIALES
Il faut faire la preuve de son expérience, de sa compétence pour obtenir crédibilité et légitimité des partenaires institutionnels et politiques. Cela nécessite de se rapprocher d’eux soit dans leurs instances, soit dans les groupes de travail, soit par le biais de l’information et de la communication.
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Assurer une présence dans les différentes instances avec les partenaires, au niveau local, départemental, régional
Formaliser par convention toute mission partenariale Prendre le temps d’analyser les demandes dans le respect
de nos valeurs
Les missions conventionnées en adéquation avec nos valeurs
La clarification des relations partenariales
La valorisation financière de nos missions
Le nombre de conventions Le contenu sur du
fonctionnement ou sur une action Le respect de l’éthique Le montant La pluri annualité
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FAIRE VIVRE LE FÉDÉRALISME AU-DELÀ DE NOTRE FÉDÉRATION
Le fédéralisme est une sphère de rencontres, d’échanges, de débats, de négociations, de formations, de confrontations, d’utopies qui viennent compléter et enrichir la fonction locale d’un centre social.
La fédération des centres sociaux de Maine et Loire/Vendée/Mayenne est plus que la somme de tous ses centres adhérents La fédération nationale des centres sociaux est plus que la somme de toutes ses fédérations. Le fédéralisme se vit dans toutes ses relations croisées, dans toutes ses dimensions horizontales, verticales, diagonales…
Plan d’actions Effets attendus Indicateurs d’évaluation
Faire vivre le projet régional : Junior associations, Chantiers jeunesse, familles, formation des bénévoles, formation des professionnels
Faire vivre le plan régional de développement de formation : GPEC, dialogue social, expérimentation sur des nouveaux outils
Participer aux espaces de travail nationaux : les 13 chantiers interfédéraux partagés, commissions de travail : développement du réseau, vieillissement, analyse financière
Etre représenté dans les instances paritaires : SNAECSO
La reconnaissance des partenaires aux différents échelons
L’amélioration de nos analyses
Le développement des outils
Une plus grande mutualisation
Une meilleure écoute des préoccupations locales
L’amélioration de la qualification des acteurs
Une concertation plus importante sur les questions salariales
Taux de participation aux différents chantiers
Création de la commission formation
Nombre et pertinence des outils créés
Développement des instances de dialogue social dans les centres
Présence de la parole fédérale dans les comptes rendus des différents échelons
1 + 1 n’est pas égal à 2. 1 + 1 est égal à 3.
Un centre social + un autre centre social + la relation qu’ils ont entre eux. 1+1+1 = 6
« Petite démonstration arithmétique pour montrer que le tout est plus que la somme de ses parties. »
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LLEESS OORRIIEENNTTAATTIIOONNSS TTHHÉÉMMAATTIIQQUUEESS
CONFORTER LES THÉMATIQUES TRANSVERSALES EXISTANTES
La fédération développe déjà depuis plusieurs années un travail autour de deux thématiques : • La co-éducation : développement citoyenneté active, prévention et éducation à la santé • La cohésion sociale et la lutte contre les exclusions : insertion, accompagnement social à visée
professionnelle IMPULSER DES RÉFLEXIONS SUR DES THÉMATIQUES TRANSVERSALES PRIORITAIRES
De nouvelles thématiques ont été repérées dans les centres sociaux ou à travers les sites et les initiatives collectives. Pour appréhender ces nouvelles thématiques et sous couverture d’une approche interne au réseau nous poserons le cadre des démarches fédérales comme suit :
Première étape Deuxième étape Troisième étape Quatrième étape
Constituer un groupe de travail Analyser l’environnement Dégager une culture commune
autour de la thématique Construire des partenariats
Préciser la problématique Se fixer des objectifs
communs Clarifier les étapes
obligatoires pour aboutir aux objectifs
Se décentrer, regarder ses pratiques, se questionner.
Conserver un esprit ouvert vers l’extérieur (partenariat)
Regarder l’évolution des besoins Les identifier et les faire remonter
avec les acteurs concernés Repérer ce qui a été expérimenté
dans d’autres réseaux S’appuyer sur des pratiques et
des expériences Poursuivre les réflexions dans les
territoires à partir d’une grille plus fine
Dégager les grandes tendances des besoins des populations
Identifier le socle commun et la culture commune
Essaimer
Vérifier notre compétence des politiques publiques.
Dégager et approfondir celles qui nous concernent
Articuler la culture commune et une stratégie commune
Clarifier la stratégie commune à mener avec nos partenaires
Se donner les moyens d’échanger avec nos partenaires
Construire des coopérations
LLeess oorriieennttaattiioonnss tthhéémmaattiiqquueess ssoonntt iissssuueess ddeess ccoonnssttaattss ddee ssoocciiééttéé,, ddee llaa ssppéécciiffiicciittéé dduu rréésseeaauu ((pprrooxxiimmiittéé ddeess
ssttrruuccttuurreess,, eexxiisstteennccee ddee ffoonnccttiioonnss pprrooffeessssiioonnnneelllleess ssppéécciiffiiqquueess aauu cceennttrree)),, eett ddeess iinniittiiaattiivveess ddééjjàà rreeppéérrééeess,,aauu
nniivveeaauu ddeess ppeerrssoonnnneess,, ddeess ssiitteess,, ddeess ccoolllleeccttiiffss..
PPaaggee 4433 ssuurr 5588
NOTRE APPROCHE SPÉCIFIQUE Le réseau des centres sociaux contribue à relever le défi du partenariat éducatif avec les parents. Pour cela deux concepts majeurs sont en œuvre, celui du développement social local et celui de la transversalité. En effet, l’approche globale des familles nous oblige à prendre en compte l’individu dans sa cellule familiale, la cellule familiale dans son territoire, et le territoire dans la société. Nous souhaitons aborder toutes les thématiques qui concernent les familles en reconnaissant « les compétences parentales » et en adaptant en permanence nos postures. Les thèmes récemment abordés évoquent les questions liées à l’éducation à la santé, la prévention des risques, les relations parents-jeunes, les initiatives citoyennes… Les actions sont portées par des équipes de professionnels et de bénévoles conscients du rôle de chacun dans le domaine de l’éducation. Travailler sur le soutien à la fonction parentale permet à ces équipes de dépasser la sectorisation et le cloisonnement pour aller vers plus de transversalité. Cette évolution se traduit dans les centres sociaux par la nécessité de définir un niveau de supervision et par le souci d’associer en permanence tous les partenaires et tous les acteurs. Sur le plan départemental et régional la fédération s’investit pour la représentation des centres dans tous les dispositifs des politiques publiques (REAAP départementaux, DDJS…) NOS OBJECTIFS • Maintien, renforcement de l’existant et de la participation des bénévoles
à l’échelon départemental et régional NOTRE PLAN D’ACTIONS
Plan d’actions Effets attendus
Maintenir une fonction de veille sur le territoire régional à partir des territoires d’implantation des centres
Accompagner les centres
L’inscription de l’action des centres sociaux dans le cadre des politiques publiques
Le développement des initiatives locales
Maintenir et adapter le plan de formation en direction des professionnels et des bénévoles
Coordonner des groupes professionnels (référents familles, coordinateurs et animateurs jeunesse
Une meilleure appropriation de la fonction des référents familles
La conception et la vulgarisation des outils et/ou méthodes de travail
La révélation des potentialités des acteurs des centres sociaux
La coordination des initiatives de réseau
Organiser des évènements thématiques sur le département ou la région
L’amélioration de la mutualisation des expériences, la valorisation des acteurs
L’intensification de la dynamique partenariale
Année de mise en œuvre : 2008 – Prolongement 2009-2010-2011
CCoo--éédduuccaattiioonn DDéévveellooppppeemmeenntt cciittooyyeennnneettéé aaccttiivvee –– PPrréévveennttiioonn –– ÉÉdduuccaattiioonn àà llaa ssaannttéé
Ressources • L’Action sociale et la fonction parentale -
Héritage et renouveau - Florence Ovaere • C’est quoi être animateur jeune ?
– fédération 49 • Forum jeunesse 2001
– Fédération 49 • Ressources jeunesse
- www.injep.fr • Répertoire des intervenants
- Fédération 49 • « A vous de jouer ! »
- cesr.paysdelaloire.fr
Des sites en action • Le projet de développement social local
- Montreuil-Bellay • Le point d’information familles
- Doué La Fontaine • Les débats thématiques
- Centres sociaux du site mauges • La quinzaine petite enfance
- CSI St Georges/Loire- CSI Vihiersois et CSCI Coteaux du Layon
• Formation « Accompagnement à la fonction parentale »
Des initiatives collectives déjà existantes • 4 groupes départementaux professionnels
sur la famille et la jeunesse (85 et 49) • L’Initiative régionale définissant la fonction
de « référent familles »
PPaaggee 4455 ssuurr 5588
NOTRE APPROCHE SPÉCIFIQUE Le travail est un des premiers facteurs d’intégration, néanmoins il n’est pas le seul. Les centres sociaux dans leur approche globale et leurs valeurs, ne pouvaient que s’intéresser à la dimension de l’accompagnement vers l’emploi en défendant la valeur ajoutée que représentent les structures en terme de proximité, de dynamiques collectives, et de possibilité de s’intégrer par d’autres activités ou d’autres rencontres. A travers ces actions, c’est aussi défendre la dignité humaine pour des personnes éloignées de l’emploi, en rupture de lien social, en souffrance psychologique… La création de la commission Insertion et Cohésion sociale a pour fonction de réfléchir non seulement à la compréhension de l’environnement sur l’animation et la coordination du réseau départemental et à son extension sur les autres départements, mais aussi aux solutions alternatives d’intégration. Dans cette logique, les sujets de réflexion peuvent s’orienter vers :
• L’insertion sociale • L’insertion professionnelle et corrélation avec les dispositifs d’accompagnement • L’insertion par l’accès à la culture • Les passerelles partenariales • L’éthique professionnelle et prestations de service • Les enjeux politiques et contrat économique
NOS OBJECTIFS
• Explorer de nouvelles perspectives d’actions en faveur de l’insertion sociale et professionnelle
• Maintenir l’implication des centres sociaux dans la conception et la réalisation des actions d’insertion
• Défendre la place des centres sociaux et la valeur ajoutée apportée par notre réseau à la lutte contre les exclusions
NOTRE PLAN D’ACTIONS
Plan d’actions Effets attendus
Apporter de la lisibilité sur le contexte, les enjeux et les conditions d’intervention sur ce champ
Une meilleure analyse et compréhension du contexte
Le repérage des situations d’expérimentations et des perspectives d’évolution
La formalisation des projets de développement
Venir en appui technique L’animation et la coordination du réseau à partir d’une équipe de référents et d’une organisation incluant la notion partenariale
S’inscrire dans la démarche partenariale avec les différents acteurs locaux et institutions mobilisés contre les exclusions
Le développement des échanges,
La mutualisation des ressources et la recherche des complémentarité des réponses
La reconnaissance du professionnalisme et de l’engagement des acteurs dans les réponses apportées
Année de mise en œuvre : 2008 – Prolongement 2009-2010-2011
CCoohhééssiioonn ssoocciiaallee eett lluuttttee ccoonnttrree lleess eexxcclluussiioonnss
Ressources documentaires • Charte d’accompagnement départemental des
centres sociaux • Compte rendu de la commission Insertion • Réponses aux appels d’offre
Des initiatives collectives déjà existantes • Des groupes départementaux professionnels
sur l’insertion - Centre social Intercommunal Sèvre et
Moine - Livret : Regards de femme – Café familles
- Beaupréau - Bilan de santé - Val’Mauges – Les Jeudis de l’info :
actions collectives sur les métiers de l’emploi
- Centre social Thouarcé – Point Mobilité Mob Services – Mai-tissage : rencontre annuelle valorisant les ateliers et réalisations du centre
- Centre Ocsigène – Club emploi
Des sites en réflexion et en mouvement • Les Herbiers • Le Vihiersois • Le Douessin • Champtoceaux
PPaaggee 4477 ssuurr 5588
NOTRE APPROCHE SPÉCIFIQUE « Les centres sociaux accompagnent le vieillissement dans une démarche de développement social local participatif »
Fédération des Centres Sociaux de France Les Centres sociaux et socioculturels animent et soutiennent des actions concernant toutes les générations, de la petite enfance aux personnes âgées, et développent particulièrement les relations entre générations dans une logique de mieux vivre ensemble. NOS OBJECTIFS
• Développer au sein des centres sociaux la thématique de l’intergénérationnel et du vieillissement par l’intermédiaire de la démarche fédérale citée en introduction de ces fiches thématiques.
• Lutter contre l’isolement, maintenir le lien social • Se construire une « culture commune », un positionnement, des
stratégies communes sur les enjeux du vieillissement des populations
• Créer, développer des partenariats de proximité avec l’ADMR, la MSA, les circonscriptions des conseils généraux, les SSIAD, les offices de personnes retraitées, les CCAS
• Créer, développer des partenariats départementaux et régionaux • Mettre en avant les compétences des centres sociaux, notre
approche globale et collective, notre fonction d’Animation Globale, nos limites d’intervention
NOTRE PLAN D’ACTIONS
Plan d’actions Effets attendus
Expérimenter la démarche de création d’une plate-forme de réflexion sur l’accompagnement au vieillissement
La valorisation et le développement des actions des centres sociaux dans ce domaine
L’émergence d’une culture commune et l’expérimentation d’une démarche
La création d’une plateforme Centres Sociaux – Partenaires à l’échelon départemental
L’identification et l’implication des partenaires
Année de mise en œuvre : 2008 – Prolongement 2009-2010-2011
IInntteerrggéénnéérraattiioonn eett vviieeiilllliisssseemmeenntt
Ressources documentaires • Travaux de la FCSF en partenariat avec la
Fondation de France • « Retraite utile – retraite active »
- Colloque CEAS – MSA – Centres sociaux • Le vieillissement de la population et ses
incidences en Pays de la Loire - INSEE pays de la Loire
Des initiatives collectives déjà existantes • Le groupe de travail fédéral Intergénérationnel
et Vieillissement • Journée interdépartementale
du 28 Mars 2008 « Centres sociaux et enjeux du vieillissement des populations sur leurs territoires »
• Le transport solidaire - Éclair’âges et CSI de St Georges/Loire
• Des retraités acteurs de l’aide aux devoirs - CS Le Planty
• Les échanges de savoirs, un espace intergénérationnel - CS Horizon
• La coordination de la « semaine bleue » par le CS Jean Dima avec les partenaires locaux
Des sites en réflexion et en mouvement • 4 centres sociaux du site Mauges labellisés
Centre Local d’Information et de Coordination Gérontologique sur leurs territoires respectifs - Centre Mauges, Chemillois, Sèvre & Moine, Val’Mauges
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NOTRE APPROCHE SPÉCIFIQUE Le « développement durable » (ou développement soutenable) est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland « Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de ""besoins", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. » C’est la mise en interaction de l’approche écologique, de l’approche sociale et de l’approche économique. »
Certains que les centres sociaux s’inscrivent déjà dans des dynamiques de développement durable, à travers l’éducation à l’environnement, la sensibilisation au principe du zéro papier…, il est naturel d’envisager une action collective dans ce sens. A travers la méthodologie exprimée en amont, nous développerons ses notions et sensibiliserons les différents acteurs aux rôles que peuvent tenir les centres dans leurs territoires. NOS OBJECTIFS
• Se donner une culture commune au regard des exigences du développement durable
• Engager concrètement une démarche de progrès au sein du réseau des centres sociaux
• Développer la notion de développement durable dans les centres sociaux en s’appuyant sur les expériences existantes.
• Se donner une méthode commune de réflexion, d’appropriation • Améliorer les fonctionnements internes dans la logique du développement durable • S’associer avec des partenaires pour contribuer à sensibiliser et former les publics aux enjeux du développement durable
NOTRE PLAN D’ACTIONS
Plan d’actions Effets attendus
Mutualiser et échanger lors de journées thématiques
La valorisation et le développement des actions des centres sociaux dans ce domaine
L’émergence d’une culture commune
La sensibilisation et la formation des publics aux enjeux du développement durable
Date de mise en route : 2009 – Prolongement 2009- 2010-2011
DDéévveellooppppeemmeenntt dduurraabbllee
Ressources documentaires • Rapport Brundtland
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Brundtland • Programme Leader 2007-2013
« Favoriser l’accueil et l’intégration durable de nouvelles populations et activités pour une meilleure attractivité du territoire »
• Développement durable – La planète en question - ADEME – Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie
Des initiatives collectives déjà existantes • Centre social du Chemillois et la SCIC
« Energies Partagées » - centrale photovoltaïque
• Les travaux du CELAVAR - Comité d'Études et de Liaison des Associations à Vocation Agricole et Rurale
• Les associations au service de l'éducation des citoyens et du développement durable des territoires - CPIE - Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement
• Culture et Promotion - Soutien aux initiatives locales
• Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriales - CIVAM - Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural
Des sites en réflexion • Centre social Espac’Yon – Journée de
l’environnement • Maison de Quartier des Forges – Le terrain
d’aventures • Les centres sociaux du site Mauges ont le
projet de s’inscrire dans le programme Leader 2007-2013
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NOTRE APPROCHE SPÉCIFIQUE Internet s’est démocratisé, mais la fracture numérique reste une réalité de notre société. Effectivement, les nouvelles technologies sont tout autour de nous mais restent encore inaccessibles à toute une partie de la population. Les prix, l’isolement, la maîtrise de l’outil, la complexité du domaine informatique, sont encore des freins pour certains et favorisent leur isolement dans un monde qui est résolument tourné vers le monde du virtuel, de l’impalpable, du mobile. Les centres sociaux ont toujours abordé le numérique comme un outil pertinent au service des habitants. Aujourd’hui, encore plus qu’hier, le réseau doit développer des initiatives innovantes, solidaires et responsables. NOS OBJECTIFS
• Développer une maîtrise des outils de communication • Mutualiser les compétences • Etre repérés comme acteurs d’initiation et lieux d’échanges de savoirs
NOTRE PLAN D’ACTIONS
Plan d’actions Effets attendus
Promouvoir et développer des initiatives innovantes, solidaires et responsables
Accompagner à partir des compétences d’acteurs du réseau la mise en œuvre de ces outils sur les territoires non pourvus
L’information et la formation des professionnels des centres sociaux aux nouvelles technologies
La valorisation et le développement des actions des centres sociaux dans ce domaine
L’émergence d’une culture commune et l’expérimentation d’une démarche
La création de journées thématiques
L’identification et le renforcement de liens avec les partenaires locaux, départementaux et régionaux
Date de mise en route : 2009 – Prolongement 2009- 2010-2011
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Des personnes ressources • Frédéric MOREAU et Cédric CERVEAU
- fédération 49-85-53 • Les animateurs des « outils multimédia » dans
les centres sociaux
Des initiatives collectives déjà existantes • Cybercentres
- Baugeois, Chemillois • Information et initiation informatique
MQ Pyramides, CS Espac’Yon, CSI du Vihiersois, CS Le Verger, CS Horizon
• L’info’Clic - CS Val’Mauges
• Base Echo CSX - FCSF
• La journée du réseau des animateurs jeunesse du 17 juin 2008 avec notamment sur la communication intégrant la question des sites Web, blogs…
Des sites en réflexion • Site Vendée : Bornes d’accès Internet
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L’évaluation est une des premières préoccupations de notre réseau. En effet, l’évaluation du projet permet de mieux appréhender ses effets directs et indirects et ceux de son plan d’actions. Elle permet aussi de mesurer l’écart entre la prévision et le réalisé afin d’en assurer un suivi régulier et ainsi de permettre les ajustements nécessaires le plus rapidement possible. Dans cet esprit, le projet fédéral intègre les avancées d’un groupe de travail régional (expérimentations sur l’évaluation) et les apports du référentiel de l’évaluation des centres sociaux (CIRESE-CNAF).
La démarche évaluative 2008-2012 L’évaluation nécessite d’être intégrée dès l’élaboration du projet fédéral. Dans ce cadre nous proposons la démarche suivante.
2008 : Mise en place des outils internes d’évaluation
Chaque Année A partir des rapports de l’Assemblée Générale et de l’évaluation des conventions régionales, nous réaliserons une revue de projet. Sur la base d’un outil interne (grille évaluation projet) voici les critères retenus :
• La pertinence : C’est-à-dire l’adéquation entre un projet élaboré et les objectifs de départ • L’efficience : Rapport entre le coût et les objectifs à atteindre • L’efficacité : Rapport entre les moyens financiers et physiques mis en œuvre et les résultats obtenus • La conformité : Adéquation avec les valeurs du réseau et les textes de références • La décentration : Capacité à prendre en compte le regard des autres, à se mettre à la place des centres, des
partenaires, des usagers… En plus, nous ferons le choix d’une entrée thématique en essayant à chaque fois de dégager les valeurs ajoutées pour les centres sociaux.
2009 : Ressources internes (compétences, modalités de participation, moyens humains, moyens logistiques, méthodes de travail, budget)
2010 : Ressources externes (ressources du territoire, ressources communautaires, partenariat institutionnel, partenariat technique, dispositifs locaux)
2011 : Territoire (Diagnostic Territorial partagé, Inscription territoriale, Pratique dynamique du Territoire)
2012 : Impact – Bilan : (Impact de la fédération)
QUI : L’évaluation nécessite une régularité qui est la garante de sa qualité. Ce qui nous impose qu’elle soit débattue au sein d’une instance statutaire : Le Bureau Dans certaines phases, le Bureau pourra ouvrir la réflexion à d’autres personnes ressources.
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L’animation globale est la fonction de base du Centre Social. « Dans un centre social fonctionnent des activités ou des services. Mais ces services et activités sont là comme parties et moyens d’une action globale qui les a fait naître et qui leur donne toute leur portée ». C’est elle qui permet aux centres sociaux de mettre en oeuvre leur projet de développement social local et de démontrer leur savoir-faire. L’animation globale, c’est :
Des textes de référence : La circulaire n°56 de la CNAF La Charte de la FCSF
Une conception originale des fonctions d’un centre social : « Les 3 maisons » Le numéro spécial d’Ouvertures Le diaporama sur l’Animation Globale réalisé par la FCSF « Jeunesse et Education Populaire », document de la Fédération des Centres Sociaux de Loire Atlantique
vers leur Conseil Général
Une incitation à développer la démocratie participative : « Développement Social Participatif » - ADELS, Association pour la démocratie et l’Education Locale et Sociale.
Une conception d’un travail associé bénévoles-professionnels : Le vade-mecum des centres sociaux et socio-culturels.
Une méthode projet : Les outils méthodologiques fédéraux pour l'élaboration des projets sociaux Le guide de l’évaluation des Centres Sociaux – CIRESE
Une valorisation sous forme de prestation : Circulaires n°195 et 196 de la CNAF Le guide comptable des centres sociaux et son annexe
(Les références ci-dessus sont consultables sur le cd rom qui accompagne ce projet fédéral ou tout simplement auprès de la fédération des centres sociaux de Maine et Loire - Vendée – Mayenne.)
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Les outils du réseau : • Un site Internet : www.centres-sociaux.asso.fr , avec une bourse d’emploi d’offres et de demandes en ligne • Un Fonds Mutualisé, pour le développement, ayant permis la création de fédérations locales; • Un Fonds Spécifique pour la Formation des Acteurs Associatifs (FO.S.FOR.A), pour la formation des bénévoles, • Une base fédérale d’information et de coopération en réseau : http://www.echocsx.net/ • Bulletins d’infos « Si ça t’intéresse » [Maine et Loire - Vendée - Mayenne - Sarthe] – « Actu FD 44 » [Loire Atlantique]
Mayenne
Sarthe
Maine et Loire Loire Atlantique
Vendée
Fédération - Antenne de la Vendée 13 avenue de la République - 85000 La Roche sur Yon Tél / Fax : 02.51.08.96.92 Mail : federation.csx85@wanadoo.fr
Fédération de Maine et Loire – Vendée - Mayenne 8 avenue du Général de Gaulle - 49120 Chemillé Tél : 02.41.30.28.65 - Fax : 02.41.30.69.53 Mail : federation.csx49@wanadoo.fr
Fédération des Centres Sociaux et Socio-Culturels de France - FCSF10 rue Montcalm – BP 379 – 75869 Paris cedex 18 Tél : 0.825.826.244 - Fax : 01.53.09.96.00 Mail : dg@centres-sociaux.asso.fr
Fédération - Antenne de la MayenneCentre Social Agitato - Place Gambetta - 53100 Mayenne
Tél : 02.43.04.22.93 - Fax : 02.43.32.12.91Mail : centresocial@agitato.fr
Fédération de Loire AtlantiqueLe Sillon de Bretagne
8 avenue des Thébaudières - 44800 Saint-HerblainTél / Fax : 02.28.07.23.78
Mail : federation.csx44@wanadoo.fr
FÉDÉRATION DES CENTRES SOCIAUX ET SOCIO-CULTURELS DE MAINE ET LOIRE – VENDÉE - MAYENNE
8 avenue du Général de Gaulle
49120 CHEMILLÉ
Tél : 02 41 30 28 65
Fax : 02 41 30 69 53
Mél : federation.csx49@wanadoo.fr
Siret : 331 162 420 000 29 _ Naf : 9499Z
Association d'utilité publique
Agréée au titre de l’Education Populaire - arrêté du 25 mars 1987
Organisme de formation depuis 1990
Membre de la Fédération des Centres Sociaux et Socio-Culturels de France
Conception : 2008