Post on 26-Jan-2021
Collectif AESH-AVS-EVS _CGT Éduc’Action: Bourse du travail, Bureau 101, 44 Cours Aristide Briand 33000 BORDEAUX Cedex
Tel : 05 56 91 80 54 Courrier électronique : cgteduc33viescolaire@gmail.com
La précarité est un mode de gestion des employeurs, qu’ils soient publics ou privés. Cela passe par
la multiplication des contrats courts, à temps partiel imposés, l’utilisation des contrats aidés CUICAE, la
multiplication des contrats à durée déterminée (CDD) et des contrats à durée indéterminée (CDI) qui n’ont
rien à voir avec le statut de fonctionnaire…
L’Accord National Interprofessionnel (ANI) de janvier 2013 et la loi de juin 2013, dite de sécurisation de
l’emploi, institutionnalisent la précarité.
La précarité ne concerne pas que l’emploi, mais aussi le travail. Elle concerne donc de plus en plus de sala-
rié. Avec la combinaison de conditions de travail dégradées, d’une prise en compte limitée de la santé et de la
sécurité au travail, près d’un salarié sur deux sont précaires dans leur travail.
Le gouvernement Hollande-Vall-VallaudBelkacem applique l'austérité qui rime avec précarité. Cette poli-
tique s’impose avec la même brutalité partout en Europe et chacun en mesure la violence dans son quotidien.
Dans l’Education Nationale cette orientation se traduit par l’augmentation continue du travail précaire dans
l’ensemble de nos services. Contractuels enseignants, administratifs, personnels de vie scolaire et d'accompa-
gnement du handicap considérés comme main d’œuvre secondaire, corvéable et jetable selon les moyens
fluctuants du ministère.
Le Collectif AVS-AESH-EVS de la CGT Educ’Action Aquitaine s’est constitué pour organiser
et porter les problématiques de l’ensemble des personnels concernés et faire avancer leurs revendications
pour la reconnaissance de leurs droits. Les missions sont aujourd’hui très diverses (aide aux directeurs
d’écoles, travail administratif, accompagnements des enfants handicapés…) avec des personnels aux profils
variés (dont une très grande majorité de femme) et des contrats tout aussi multiples (droit privé, droit public,
quotité horaire variable…). Un seul trait commun la précarité des situations et le choix politique de son utili-
sation massive. Pour le Collectif, il est urgent de mettre fin à ce bricolage organisé qui ne répond pas aux
besoins des établissements scolaires, des collègues et des usagers. Cela constitue un déni du droit à des con-
ditions de travail décentes pour les travailleurs concernés..
L’objectif de notre collectif est clair : partager les expériences, exiger le respect des droits et surtout en con-
quérir de nouveaux pour la reconnaissance de tous ces métiers avec un véritable statut de la fonction pu-
blique. Pour la CGT Educ’Action la première des mesures est la titularisation sans condition de con-
cours ni de nationalité de tous les travailleurs précaires de l’Education Nationale.
Le bulletin que vous avez dans les mains fait le point des actions engagées par le Collectif AVS-AESH-EVS pour faire respecter nos droits dans l’immédiat et à l’avenir, pour faire avancer concrète-
ment les dossiers des collègues en difficultés face à la DSDEN ou aux établissements-employeurs … les
chantiers ne manquent pas: refuser la dernière trouvaille du rectorat de faire travailler les contrats aidés 26h
par semaine au lieu de 20h sans augmentation de salaire, combattre l'arbitraire qui empêche certains col-
lègues qui en ont la possibilité et le droit d'obtenir leur CDI, dénoncer l'hypocrisie de la loi d'intégration qui
se fait sans moyens… Ce Bulletin témoigne de la diversité des situations que vivent nos collègues.
Ce bulletin est donc un instrument de lutte supplémentaire pour tous les collègues afin de changer
une situation inadmissible .
Tous ensemble pour nos revendications et l'amélioration de nos conditions de travail !
- Le réemploi de tous les non-titulaires.
- La titularisation de tous les salariés qui le désirent quel que
soit le contrat (AEd, CUI) sans condition de concours ni de
nationalité et avec une formation adaptée.
- La création d'e nouveaux métiers sous statut de la fonction
publique répondant aux missions d'AVS–AESH et dans les
écoles, celles administratives.
- Un temps de travail à temps complet qui intègre les
temps de réunion de synthèse des équipes de suivi de scolari-
té, de concertation avec les enseignants, de préparation...
- Une véritable formation débouchant sur un diplôme de ni-
veau bac minimum ;
- En urgence, une cohérence de gestion des personnels par un
élargissement et une harmonisation nationale des compétences
d’une Commission Consultative Paritaire.
Stop à la précarité
D A N S C E
B U L L E T I N :
- Non aux contrats 26h
payés 20h 2
- Victoire à l’EREA pour
un CDI !
- CDI AESH , ce n'est pas
si facile
- Informations diverses
3
- La DSDEN et les
vœux…
- EVS est un métier!
- EREA d'Eysines : Quoti-
dien en « Absurdie »
4
- Ne plus subir seule, agir
ensemble!
- statistiques
- signez la pétition!
5
- La lutte paye, conti-
nuons notre action
collective
- Mon collectif, ton collec-
tif, notre collectif ...
6
- Dans l’enseignement
privé...
- Une professeur solidaire
7
Inscription à la réunion
sur temps de travail 8
P o u r n o u s j o i n d r e :
C o l l e c t i f A E S H - A V S -
E V S : M a r i n e , K a r i n e ,
V i n c e n t e t l e s a u t r e s …
4 4 , C o u r s A r i s t i d e
B r i a n d - b u r e a u 1 0 1 -
3 3 0 0 0 B o r d e a u x
C E D E X
T é l : 0 5 5 6 9 1 8 0 5 4
C o u r r i e l :
c g t e d u c 3 3 v i e s c o l a i r e @
g m a i l . c o m
Collectif AESH-AVS-EVS H I V E R 2 0 1 6
P A G E 1
La CGT’Educ’Action revendique :
Collectif AESH-AVS-EVS _CGT Éduc’Action: Bourse du travail, Bureau 101, 44 Cours Aristide Briand 33000 BORDEAUX Cedex
Tel : 05 56 91 80 54 Courrier électronique : cgteduc33viescolaire@gmail.com
P A G E 2
...ABRACADABRA !!!
Voilà comment nous
devons travailler
gratuitement 6
heures de plus par
semaine sans un
centime de plus....
C O L L E C T I F A E S H - A V S - E V S
Nouveau scandale du Rectorat:
les nouveaux contrats 26h payées 20H !!! Quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre, lors de l'au-
dience du 4 novembre à l’occasion de notre rassemble-
ment devant le Rectorat dans le cadre d'une journée d'ac-
tion de lutte nationale pour les personnels précaires
pauvres EVS/AVS/AESH, que l'inspection académique
33 avait décidé que les prochains contrats aidés CUI
seront dorénavant de 26 heures hebdomadaire mais
payées 20H.
Et oui chers collègues EVS/AVS/AESH, nous sommes
des privilégiés…, des nantis, des profiteurs !!! Car nous avions jusqu'à présent droit à tous les congés
des vacances scolaires du fait que pour accompagner des
élèves ou faire du travail administratif dans une établis-
sement, il faut que les élèves soient présents et que les
écoles soient ouvertes.
On ne comprendrait pas tout.... L'inspection académique considère que nous n'avons pas
droit de profiter « automatiquement de fait » des congés
scolaires.
Selon eux, en tant que travailleurs, nous bénéficions en
vertu des dispositions de l'article L.3141.3 du code du
travail d'un droit à congé dont la durée est déterminée à
raison de 2,5 jours par mois de travail effectif.
Donc pour un EVS/AVS/AESH ayant travaillé un an soit
12 mois, cela nous donne 12x2,5 soit 30 jours de congés
soit 6 semaines alors que les écoles sont fermées 16 se-
maines.
Ainsi, nous « devons » à l'inspection 10 semaines de
vacances soit 200 heures de travail. Comme l'inspection
ne peut pas nous demander de garder des murs dans des
écoles fermées à clé pour cause de vacances, les hauts
responsables ont décidé dans leur grande générosité de
nous faire bosser plus longtemps, tout au long de l'année,
pour nous laisser « profiter » des vacances. Finalement
ces 200 heures seront réparties sur les 36 semaines pen-
dant que les établissement sont ouverts et par conséquent
les EVS/AVS/AESH doivent travailler donc 26 heures
par semaine.
ABRACADABRA !!! Voilà comment nous devons
travailler gratuitement 6 heures de plus par semaine sans
un centime de plus. 30 % de temps de travail en plus
nous sont imposés gratuitement, sans aucune contrepartie
financière.
Nous, le collectif EVS/AVS/AESH de la CGT educ'ac-
tion 33 refusons cet situation. Pour nous c'est une décision odieuse, pleine de mépris
envers les précaires. Il est intolérable de demander de
travailler plus sans rétribution financière supplémentaire
alors que nous avons des salaires de misère. D'ailleurs,
bien souvent, nous sommes obligé de jongler avec un
deuxième petit boulot ou alors nous devons réussir à
caser une formation dans notre emploi du temps morcelé.
Le rectorat a beau invoquer la loi, rien ne lui oblige. En
effet les différents textes sont quelque peut contradic-
toires mais surtout la modulation du temps de travail
(26/20h) introduite par un article de loi n'est qu'une op-
tion possible : cette modulation doit figurer au contrat de
travail et être cochée sur la demande d’aide à l’insertion
professionnelle que fait l'employeur à pôle emploi , si-
gnée à la fois par l’employeur et le bénéficiaire du CUI.
De plus, plusieurs décisions de justice ont statué sur le
fait que les travailleurs ne doivent pas compenser des
heures de travail si leur lieu de travail est fermé de fait.
Quand nos collèges, lycées ou écoles sont fermés, nous
sommes légalement « en vacances » sans « devoir des
heures de travail ».
La modulation du temps de travail n'est donc pas obliga-
toire. Il faut s'y opposer. L’esclavage est une pratique
illégale !!
Nous devons tout faire pour que cette décision du
rectorat ne soit pas appliquées. Dès à présent, nous vous engageons à signer la pétition
du collectif à poursuivre et rejoindre les mobilisations
comme celle du 10 février dernier devant le Rectorat.
Plus nous serons nombreux, plus nous aurons des
chances de gagner et d'interdire les 26h payées 20H.
Dans les établissements recruteur de CUI-CAE, les col-
lègues doivent être mis au courant pour, tous ensemble,
exiger du chef d’établissement de ne pas mettre en œuvre
la modulation. Aussi lors du Conseil d’Administration
autorisant le chef d’établissement à recruter des person-
nels sous contrat CAE-CUI, il faut en préalable,
quelques soit l'avis et le vote des collègues opposés au
recrutement de personnels précaires, que le temps de
travail d’un CUI-CAE se borne à une obligation de ser-
vice de 20 heures par semaine sans aucune modulation
ou annualisation du temps de travail.
Cette lutte est d'autant plus importante car elle met à jour
notre revendication que tous les EVS/AVS et AESH
doivent être titulaires de la fonction publique impliquant
un travail à temps complet donnant droit à un salaire au
minimum de 1800 euros net devant nous permettre de
sortir de notre précarité et de notre pauvreté subies et
imposées.
Rien n'est écrit, tout est possible. Nous devons et pou-
vons réussir d'autant plus que des collègues à travers
tout l'hexagone commencent aussi à mobiliser.
Collectif AESH-AVS-EVS _CGT Éduc’Action: Bourse du travail, Bureau 101, 44 Cours Aristide Briand 33000 BORDEAUX Cedex
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A l'EREA d'Eysines victoire pour Ma. contre l’arbitraire !
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Du licenciement au CDI
grâce au
« tous ensemble » !
En septembre, notre collègue Ma.
qui est présente dans l'établisse-
ment depuis 6 ans est la première
à arriver au terme de ses contrats
en CDD depuis qu'une CDIsation
est possible.
Nous apprenons avec stupeur que
l'administration n'envi-
sage pas de la CDIser
sans que nous puis-
sions savoir pourquoi.
Cette fin de non-
recevoir se fait de ma-
nière très cavalière
"l'éducation nationale
ne veut plus de vous,
vous comprenez ?"
Elle est d'autant plus
anéantie que per-
sonne ne lui donne la
moindre raison à ce
refus. Pas de raison ?
Nous décidons de
nous mobiliser
puisque rien ne s'op-
pose à sa pérennisa-
tion. A l’initiative
des membres du
collectif CGT et des
représentants des
personnels, nous rédigeons collec-
tivement un courrier pour deman-
der à la DSDEN de la reconduire
dans ses fonctions. Tout le monde
signe : les enseignants, les agents,
la vie scolaire, les retraités de
l'établissement... nous récoltons
plus de 70 signatures en 24 heures.
Et voilà M. CDIsée ! Elle peut
enfin déménager pour un logement
à proximité (6 ans qu'elle faisait
plus d'1h de trajet matin et soir) !
Dans les écoles de Bordeaux ou de Mérignac, un tarif de restauration spécifique existe pour les EVS/AVS /AESH. Le repas est ainsi facturée en
fonction de nos faibles revenus soit 0,46 euros.
Des collègues sont en train de faire des démarches pour obtenir la même chose dans d'autres lieux. Si vous êtes intéressés, contactez-nous, nous fe-
rons ensemble les démarches pour obtenir une tarification spéciale EVS/AVS/AESH.
La cantine à 0,46 euros pour les EVS ou AVS c'est possible !!!!
Les AESH ont aussi droit aux chèques-vacances !
... nous récoltons
plus de 70
signatures en 24
heures.
Et voilà M. CDIsée !
Attention le CDI AESH , ce n'est pas si facile et automatique !!!
Depuis la rentrée 2014, certain(e)s d'entre nous ont signé un CDI ou doivent bientôt le faire. Cependant tout n'est
pas rose après la signature de ce contrat plus stable.
Beaucoup de collègues ont rencontré des problèmes : baisse du temps de travail, un temps partiel imposés, sa-
laires bien faibles, nouvelles affectations détruisant tout le travail d'accompagnement avec les élèves, les parents,
le corps médical et les professeurs...
Mais nous constatons aussi que la DSDEN qui clamait haut et fort que l'obtention du CDI devait être
automatique, ne tient pas parole. Obtenir son CDI est un véritable périple administratif. Tout semble être fait
pour décourager les AESH afin qu'elles abandonnent.
Par exemple, des collègues ayant 8 ans d'ancienneté voient leur demande légitime refusée pour... manque de
compétences ! L'entretien professionnel, qui devait être une simple formalité, est parfois devenu un peloton
d'exécution pour empêcher les collègues d'avoir leur CDI. C'est totalement injuste et infondé. Ensemble, réagis-
sez et changeons la donne.
Si tu es dans ce cas-là, ne te laisse pas faire. Contacte-nous et nous serons avec toi pour défendre et obtenir ta
demande légitime de CDI.
Étant professionnels de l'éducation, il nous est possible de bénéficier des chèques-vacances.
Malgré nos bien maigres salaires, si des collègues peuvent épargner, ils bénéficieront d'une dotation de l'état. Et si vous avez moins de 30 ans, vous
aurez droit à une majoration de 35 %.
Si vous voulez plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter.
La prime d'activité Depuis le 1 janvier 2016, des evs/avs/aesh pourront obtenir un complément de salaire : la prime d'activité.
Cette nouvelle prestation sociale complètera les revenus d'activité professionnelle. Elle remplacera le « RSA activité » et la prime pour l'emploi.
Vous pouvez faire votre demande en ligne à partir du 12 janvier et les premiers versements arriveront avant le 5 février. Toutes les démarches
doivent se faire sur le site « caf.fr ».
Il faut noter que bon nombre de travailleurs pauvres ne pourront pas obtenir cette prime car elle est calculée sur les revenus du « foyer » alors que
la prime pour l'emploi était calculée sur les revenus personnels du demandeur.
Changement de la prolongation des CUI pour les plus de 50 ans et les plus de 58 ans Bonnes nouvelles pour les evs/avs/aesh en CUI ayant 50 ans et plus, la LOI n° 2015-994
du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi - Article 43 facilite la prolongation des contrats jusqu'à 60 mois. Vous ne devez plus être
bénéficiaire des minimas sociaux : plus besoin de RSA d'activité ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation temporaire
d’attente (ATA) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).
Pour les salariés âgés de 58 ans ou plus, cette même loi stipule que vous pouvez prolonger votre contrat jusqu’à la date à laquelle ils sont autori-
sés à faire valoir leurs droits à la retraite !!!
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000019869599&dateTextehttp://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000019869599&dateTexte
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P A G E 4
… La DSDEN
prétend que les
postes AVS co
sont réservés aux
contrats CAE /
CUI mais il semble
bien que l’on
bouche les trous ...
A l'EREA d'Eysines : Quotidien en « Absurdie »
La DSDEN … et les vœux des AVS / EVS Au terme d’un contrat de 10 mois en CAE / CUI,
j’ai reçu un formulaire de la DSDEN pour formu-
ler mes vœux pour l’année scolaire suivante.
Malgré le peu de place sur la fiche pour exprimer
mes vœux, j’écris que je souhaite un nouveaux
contrat dans le cadre d’un CAE / CUI mais en
CLIS. J’ajoute que je ne veux pas reconduire mon
contrat dans l’état.
J’avais signé un contrat pour 2 élèves sur un même
groupe scolaire au Grand Parc. L’un des élèves
ayant déménagé, la DSDEN m’a affectée sur un
autre élève dans le quartier Saint Bruno, pas de
discussion possible et bien entendu en demi-
journée sur chaque établissement.
J’avais précisé que je ne voulais pas d’un contrat
pour lequel je perdais 2 heures 4 jours par semaine
sur la pause méridienne.
Alors qu’il y avait un poste sur la CLIS dans l’une
des écoles pour lesquelles j’intervenais, j’ai été
réaffectée sur les mêmes élèves.
La DSDEN prétend que les postes AVS co sont
réservés aux contrats CAE / CUI mais il semble
bien que l’on bouche les trous. Nos vœux ne sont
absolument pas pris en compte ni les distances
entre les divers établissements dans lesquels nous
intervenons, ni le temps de déplacement.
C O L L E C T I F A E S H - A V S - E V S
Une secrétaire d'école : elle accueille les familles, rédige et distribue des mots pour informer, va chercher
les élèves dans les classes quand ceux-ci ont une prise en charge extérieure, répond au téléphone...
Une secrétaire d'école n'est pas là pour faire le café des enseignants ou les photocopies, nous ne sommes pas
des "bonnes à tout faire !"
Secrétaire d'école c'est un poste, une fonction mais avant tout une personne humaine à qui nous devons le
respect (comme pour tous), l'Education Nationale nous jettes comme des vulgaires Klennex au bout de 2 ans
(dans le meilleur des cas), mais les besoins sont toujours là !
Alors battons-nous "ENSEMBLES" et "RASSEMBLONS"-nous TOUTES et TOUS
AVS administrative : un vrai emploi !
Les informations relatives au nou-
veau diplôme concernant les person-
nels qui accompagnent les élèves en
situation de handicap sont enfin pa-
rues :
http://www.legifrance.gouv.fr/eli/
decret/2016/1/29/AFSA1521331D/jo
http://www.legifrance.gouv.fr/eli/
arrete/2016/1/29/AFSA1521332A/jo/
texte
Agathe et Sarah interviennent dans la même
classe depuis 2 ans, une classe compliquée
avec des élèves lourdement handicapés au
niveau physique présentant de surcroît des
difficultés psycho-affectives.
L'élève d'Agathe est très fragile, et nécessite,
au delà de son hémiplégie, de sa fatigabilité
et de ses difficultés à écrire, une mise en
confiance qui lui permet de se concentrer et
de contenir ses angoisses.
Sarah accompagne une demoiselle en grande
dépendance, qui ne s'exprime que par codes
et dont la seule manipulation passe par sa
licorne. Elle a un fort caractère et met du
temps à accorder du crédit à ceux qui l'ai-
dent. Quand cela arrive enfin, elle peut plei-
nement se consacrer à ses cours.
Évidemment, la classe entière bénéficie de
l'expérience et des compétences de Sarah et
Agathe. Les enseignants se félicitent de cet
équilibre si profitable aux apprentissages,
eux qui ont connu la classe avant...
Il se trouve que dès la rentrée de sep-
tembre, tout le monde s'inquiète car les
contrats des 2 AESH en CUI se termi-
nent dans l'année alors que le brevet
s'annonce au mois de juin. Les parents
commencent à poser des questions : quel
fonctionnement absurde va laisser leurs
enfants sans aide ou avec une aide para-
chutée (Agathe et Sarah pensent qu'il
faut entre 2 et 6 mois pour mesurer la
subtilité de l'accompagnement de tels
élèves... même si elles continuent à affi-
ner leur savoir faire chaque jour !), et ce
juste avant leurs examens ? Comme si la
vie n'était pas déjà assez compliquée !
Les enfants perturbés questionnent les
adultes bien embêtés pour expliquer cette
situation aberrante.
Une opportunité (le départ d'une autre
AESH) se présente, le contrat de Sarah
bascule dès novembre sur un CDD de 1
an renouvelable 5 fois avant un hypothé-
tique CDI.
Le contrat d'Agathe reste en question...
http://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/1/29/AFSA1521331D/johttp://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/1/29/AFSA1521331D/johttp://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/1/29/AFSA1521332A/jo/textehttp://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/1/29/AFSA1521332A/jo/textehttp://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/1/29/AFSA1521332A/jo/texte
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Ne plus subir seule, agir ensemble!
P A G E 5 H I V E R 2 0 1 6
J'ai travaillé en tant qu'AVS
plusieurs années dans la
même école et jusque là, tout
s'est bien passé. .
Quelques semaines après la
rentrée, l'institutrice m'a repro-
chée mon manque de motiva-
tion que je n'ai pas nié car
j'étais en effet très fatiguée.
On m'a aussi reproché que je
me plaignais souvent de mon
bas salaire. Il est vrai qu'à ce
moment-là et encore aujour-
d'hui, j'étais assez remontée
quant à nos conditions de tra-
vail d'une manière générale
( car dans mon cas, les chose se
passaient plutôt bien) et j'en ai
fait par à mes collègues ensei-
gnants afin qu'ils connaissent
un peu la vérité au sujet des
AVS.
La maîtresse m'a donc convo-
qué pour un débriefing au final
duquel elle me suggérait de
rompre mon contrat car elle ne
pouvait plus travailler avec
moi. Elle m'a aussi rappelé que
comme je n'avais pas de di-
plôme, je ne pouvais pas pré-
tendre à mieux ("ce ne serait
pas mieux chez Mc Do!!!") et
que de quoi je me plaignais
puisque j'avais quelques privi-
lèges comme celui de ne pas
travailler le mercredi matin...
Chose qui a changé dès le len-
demain en modifiant mon em-
ploi du temps dans lequel je
travaillais à présent le mercredi
matin.
Evidemment la situation et
l'ambiance se sont rapidement
dégradées au point qu'une af-
fectation sur une autre école
m'a été imposée. Je n'avais
d'autre choix que d'accepter.. Je
suis cependant restée très cho-
quée par cette décision. Toute
cette histoire avait pris des
proportions délirantes, tout cela
pour un manque de motivation
qui aurait pu être résolu diffé-
remment sans avoir à souiller
mon intégrité.
Le lendemain de mon entretien
avec la directrice où j'ai appris
que j'étais "virée" de mon
école, au moment du repas du
midi, celle-ci m'a demandé de
lui faire chauffer son plat dans
le micro-onde, chose que j'ai
refusé suggérant que cela ne
faisait pas partie de mes fonc-
tions d'AVS.
J'ai été convoquée sur le champ
dans son bureau et menacée
d'être radiée de la liste des
AVS car ce genre de réflexion
était tout simplement inaccep-
table dans cette école!!!
Dans les jours qui ont suivi, je
me suis sentie peu à peu igno-
rée par mes collègues et dès
que j'essayais d'évoquer cette
histoire, on me répondait que
cela ne les regardait pas et j'ai
commencé à m'isoler, je n'avais
plus confiance en personne.
J'étais mise au placard, ni plus
ni moins.
En attendant mon transfert sur
une autre école, je suis allée
travailler dans une autre classe.
Toute cette histoire a duré envi-
ron un mois et demi, finale-
ment je suis partie assez vite
car j'ai appelé l'inspection aca-
démique tous les jours pendant
une semaine jusqu'à ce que l'on
me trouve un nouveau poste. Je
me suis même retrouvée à
prendre des anxiolytiques pour
la première fois de ma vie car
je ne dormais plus!!!
A ce jour, je peux dire que j'ai
été victime d'abus de pouvoir,
j'ai mis du temps à pouvoir y
croire. Heureusement que le
fait d'en avoir parlé autour de
moi et au collectif CGT cela
m'a permis de prendre cons-
cience que cette situation n'était
pas normale.
Je regrette
juste de ne
pas avoir
demandé à
être accom-
pagnée par
un repré-
sentant du
syndicat
lors de
cette fa-
meuse
réunion.
J'ai certes commis des mala-
dresses dans le cadre de mon
travail mais rien qui ne méritait
un tel traitement. Il est évident
que notre manque de formation
et d'information a ses limites
ainsi que le manque de commu-
nication avec nos pairs et supé-
rieurs hiérarchiques.
A ce sujet, il serait très impor-
tant de nous rappeler quels sont
nos supérieurs hiérarchiques et
vers qui nous tourner en cas de
litiges de ce type afin de ne pas
rester isolé. Malgré tout, même
quand les conditions de travail
sont bonnes, l'isolement de-
meure à cause de notre petit
nombre dans les écoles et nous
subissons souvent le système,
notre rôle étant principalement
d'exécuter.
Mon histoire doit servir à tous
et à toutes.
Il est donc primordial de nous
rassembler et de ne surtout pas
rester dans le silence quand
nous sommes victimes d'abus
de pouvoir ou de harcèlement.
Il faut parler et se protéger.
...On m'a aussi
reproché que je me
plaignais souvent de
mon bas salaire... !
Signez et faites signez la Pétition du collectif EVS-AVS-AESH
CGT Educ'action 33
Non à la précarité ! Non à la pauvreté ! Oui à un vrai métier ! Non aux
contrats 26h payées 20H ! En signant cette pétition, je soutiens la lutte des travailleurs précaires pauvres de l’Éducation Natio-
nale. Je me joins à eux pour dénoncer la précarité des emplois et les rémunérations injustes et insuf-
fisantes dues au temps partiel imposé.
https://cgteducaquitaine.wordpress.com/2016/01/27/mobilisation-du-%E2%80%8B10-fevrier/
petition-avs-evs-aesh-cgteduc33_15-06-15/
Le budget de la DSDEN de la Gironde c’est, à la rentrée et pour l’an-
née scolaire, 287 contrats CUI-CAE pour seulement 11 contrat AED
supplémentaires!!
Collectif AESH-AVS-EVS _CGT Éduc’Action: Bourse du travail, Bureau 101, 44 Cours Aristide Briand 33000 BORDEAUX Cedex
Tel : 05 56 91 80 54 Courrier électronique : cgteduc33viescolaire@gmail.com
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… plus de 100
collègues ont vu
ainsi leur
situation
s'améliorer...
La lutte paye, continuons notre action collective :
Depuis sa création, il y a plus d'un an, notre collectif EVS/AVS/AESH n'a eu de cesse de défendre les
droits des travailleurs précaires pauvres de l'éducation nationale : les accompagnants d'élèves porteur de
handicap ( les AVS et les AESH ) et les administratifs scolaires ( EVS ).
Depuis notre première réunion, nous avons tous constaté que seul et isolé, nous subissions souvent des
injustices sociales et humaines dans le cadre de notre travail sans pouvoir réagir efficacement. Ne dési-
rant plus être victime, nous avons décidé́ de construire et de faire vivre ensemble une réponse collective.
Tout d'abord, nous voulons continuer à nous rencontrer pour discuter.
Nous voulons mieux comprendre nos situations pour trouver ensemble des
solutions. Ensuite, nous voulons nous former pour mieux connaitre nos
droits afin de les faire respecter. Pour cela, une formation syndicale aura
lieu au printemps prochain. Enfin, nous désirons plaider de nouvelles re-
vendications et développer nos actions.
Ainsi, même si des collègues et notamment des EVS ont été́ obligé d'aban-
donner leur travail, plus de 100 collègues ont vu ainsi leur situation s'amé-
liorer : mutation, changement d'affectation, prolongation de contrat, nou-
veau contrat, cdisation, ré-embauche après période de chômage...
Plus nombreux, plus solidaires, plus organisés, plus motivés, plus collec-
tifs, nous serons ainsi plus forts et plus efficaces dans nos mobilisations en
direction du la DSDEN 33 et du Rectorat.
Enfin, il faut noter que nous ne sommes pas les seuls à nous battre dans l'hexagone. Partout des AVS,
des AESH et des EVS résistent et s'organisent. Lors de l'action du 4 novembre dernier, des rassemble-
ments ont eu lieu devant plus de 10 rectorats. Et ce n'est qu'un début , dans le sillage tracé par
nos collègues du collectif AVS en colère à Toulouse depuis plus de 3 ans, des nouveaux collectifs se
créent. En février, un collectif va naître à Lille dans le Nord. Ce mouvement commence à rencontrer un
écho dans les médias nationaux.
Oui, tous ensemble, nous pouvons défendre notre dignité́ et gagner des nouveaux droits.
Notre précarité et notre pauvreté ne sont pas des fatalités. Construisons nos nouveaux métiers !!!
Il y a maintenant un an, différents travailleurs précaires pauvres de l'éducation national se sont regroupés au sein de la CGT pour
défendre leurs droits. Ce groupe de bénévoles ont ainsi crée le collectif EVS/AVS/AESH 33. Depuis, nous militons au quotidien
pour faire vivre et améliorer cet outil commun. Chacun y apporte sa contribution conjointement et cordialement en fonction de ses
moyens et de ses capacités. Ceci n'est qu'un début et nous devons continuer d'avancer et de nous renforcer.
Toi qui lit ces lignes, tu peux nous rejoindre et y participer :
Faire des photos, répondre aux mails, téléphoner aux collègues, filmer nos rassemblements, taper les comptes rendus, fabriquer des
banderoles, participer aux réunions, nous transmettre des informations, écrire des articles ou des brèves pour la revue, nous con-
seiller, faire des liens avec d'autres personnes, participer à nos réseaux sociaux… mais aussi tout simplement se retrouver, s'écou-
ter, s'épauler, se conseiller, partager, échanger, s'entraider...et lutter tous ensemble pour notre dignité.
C O L L E C T I F A E S H - A V S - E V S
Mon collectif, ton collectif, notre collectif EVS/AVS/
AESH de la Cgt éduc'action 33 :
cotisation mensuelle
Assistant d’éducation-AED (AVS-EVS-AESH): 4 €
CUI-CAE (AVS-EVS-AESH) : 4 €
La cotisation, c’est se donner les moyens de l’action collective. Elle
sert à l’expression de l’organisation (journaux, tracts, affiches,
formation, organisation de réunions, …) La cotisation permet de
bénéficier d’un crédit d’impôt de 66% que vous soyez imposable
ou non.
BULLETIN de demande de prise de contact ou d’adhésion à retourner :
- par la poste à la CGT Educ’Action-Collectif EVS-AVS-AESH- Bureau 101 - Bourse du Travail44,
Cours Aristide Briand - 33000 Bordeaux CEDEX - Par courriel à cgteduc33viescolaire@gmail.com
NOM : …………………………………… Prénom : ………………………………Adresse personnelle :
Code postal : ………………………………. localité : ……………………………………………………. Téléphone : ……………………………… E-mail : …………………………………… Établissement d’exercice : ……………………………………Fonction / Emploi : ……………………
Collectif AESH-AVS-EVS _CGT Éduc’Action: Bourse du travail, Bureau 101, 44 Cours Aristide Briand 33000 BORDEAUX Cedex
Tel : 05 56 91 80 54 Courrier électronique : cgteduc33viescolaire@gmail.com
Dans l’enseignement privé… toujours plus! Dans les écoles de l’enseignement catholique le manque de
moyens se fait cruellement ressentir avec un nombre grandissant
d’enfants à besoins très spécifiques et un personnel non qualifié
voire en sous-effectif. Les chefs d’établissements sont très direc-
tifs et ne ménagent pas leurs équipes dont ils en exigent des pra-
tiques abusivement. Ils relativisent des situations difficile aux-
quelles sont confrontées les personnels, soit par manque de com-
pétences, soit parce cela les arrangent. Ils estiment qu’il faut être
dévoué à la cause de leur école y compris pour un salaire et une
reconnaissance modique.
Dans ces conditions, il est compliqué
d’avoir le dernier mot sur son emploi du
temps même quand on est sur deux écoles
géographiquement éloignées et qu’on se
trouve dans l’obligation d’avoir un travail
supplémentaire car en périscolaire 595 € ou 675 € par mois ne
suffisent pas. On tente de nous culpabiliser vis à vis des enfants, si
on exprime un désaccord...
Un autre exemple avec une collègue à bout et en grande difficulté,
dont la directrice lui a attribué, en cours d’année et de façon arbi-
traire, l’accompagnement d’une élève qui lui manque de respect,
lui parle mal et qui fugue régulièrement (saute le grillage de
l’école et court dans les rues à forte circulation). Cette directrice
ne veut pas entendre la souffrance de cette salariée alors que l'on
perçoit bien, pourtant, les limites de la mission... D'ailleurs, l'élève
relève-t-elle d'une notification MDPH ? Quelles aides collectives
et de formations pour la collègue ? Il y a pourtant d’autres AVS
dans l’établissement qui voudraient bien débloquer la situation.
Encore un exemple. Il n’y a pas de salle dédiée au personnel pour
le temps de pause, hormis le réfectoire. Ainsi, si l’on souhaite
s’isoler, comme lors de la pause méridienne pour un manger un
sandwich, téléphoner ou lire, je ne peut le faire dans aucune salle,
même pas la salle de motricité inoccupé. Je me retrouve alors sur
le perron d’une résidence à proximité de l’école, si la météo le
permet.
On essaie de faire comprendre à la directrice nouvellement nom-
mé que certains élèves difficiles ne nous respectent pas du fait de
notre statut précaire d’AVS-EVS. Elle nous
invite à ne pas nous cacher derrière cet argu-
ment. Pourtant, la violence et les insultes
sont quotidiennes et parfois très graves
(cette année, j’ai reçu une rafale de coups de
poing et de coups de pieds de la part d’un
élève de CM1 en crise qu’il fallait bien maî-
triser avant qu’il ne blesse un autre élève). Il y a aussi du vanda-
lisme à l’école et sur les biens du voisinage.
La réalité c’est que la précarité de notre statut ne nous légitime
pas auprès de certains enfants et enseignants de l’école. Quand on
entend les chefs d'établissements, qui gagnent 3 à 4 fois notre sa-
laire tout en refusant de prendre les mesures nécessaires, dire
«qu’il ne faudrait tout de même pas que ces personnels AVS-EVS
cèdent à la facilité et ne prennent pas part à leurs responsabilités »,
nous ne nous sentons pas reconnus et il y a de quoi se mettre en
colère !!
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… il ne faudrait tout de même pas que ces
personnels AVS-EVS cèdent à la
facilité ...
Notre petit parcours, à mon petit élève porteur de handicap,
mes élèves et moi.... semé d’embûches !
Un dossier MDPH pour accompagnement AVS en cours avant la
rentrée et sa scolarisation en PS, pouvait laisser penser que mon
élève et son handicap serait pris en charge rapidement... ?
Une réunion mi-septembre pour la rédaction du fameux formu-
laire GEVASCO.
Retour de la MDPH fin octobre: simple accusé de réception qui
stipule que le dossier est certes complet mais que les délais de
son « traitement peuvent être supérieurs au délai légal fixé à 4
mois »...
Début février enfin la maman de l'élève communique la notifica-
tion que la MDPH accorde pour un accompagnement de... 10h00
hebdomadaires. Une bonne nouvelle ? Cela ne couvrira même
pas son temps de présence et c'est sans compter le parcours du
combattant qu'il nous reste à franchir.
Le service de coordination administrative du pôle de gestion des
contractuels d'accompagnement du handicap et d'éducation est
clair, il va y avoir encore un délai : traitement du dossier, re-
cherche de personnels AVS sur le secteur qui n'auraient pas un
temps complet , si c'est le cas, voir pour un nouvel emploi du
temps, sinon, les services de la DSDEN me demanderont alors
de me mettre en relation avec l'établissement employeur (et le
pôle emploi) pour procéder au recrutement...
En attendant, il faut continuer à composer sans aide pour l'ac-
cueil de cet élève, prendre sur soi pour discuter avec ses parents
d'une diminution de son temps de présence, accepter de ne pas
forcément pouvoir « travailler » avec la classe et que l'environ-
nement pour l'ensemble des élèves se transforme en champs de
bataille quand il est là, chercher sans trouver des pistes, jongler
pour trouver le temps dans une journée de classe et de direction
d'école (sans décharge) pour joindre les bonnes personnes... res-
sentir une frustration, un mal-être... et de la colère : l'intégration
des enfants porteurs de handicap en milieu scolaire ordinaire est
une politique d'affichage et un mensonge auprès de l'opinion
publique et les parents d'élèves concernés. Les moyens mis en
place ne sont décidément pas à la hauteur de l'enjeu vis à vis des
élèves porteurs de handicap et vis à vis de l'ensemble des élèves
concernés dans leur classe.
Une professeur solidaire des parents d'enfant handicapé et des collègues AVS.
Collectif AESH-AVS-EVS _CGT Éduc’Action: Bourse du travail, Bureau 101, 44 Cours Aristide Briand 33000 BORDEAUX Cedex
Tel : 05 56 91 80 54 Courrier électronique : cgteduc33viescolaire@gmail.com
Même sur le temps de travail, tu as le droit de te réunir.
Cette réunion se fera donc sous l’égide de la formation syndicale car chaque personnel a droit à 12 jours de formation
syndicale par an, sans retrait de salaire.
Cette réunion est ouverte à tous les personnels AESH-AVS-EVS etc. quel que soit votre statut, que vous soyez
syndiqués ou non. La demande (voir modèle ci-dessous) doit être effectuée un mois à l'avance à votre supérieur
hiérarchique. En l'absence de réponse 15 jours avant le début de la réunion, votre demande est réputée accordée.
La demande d’autorisation d’absence doit se faire avant le 08 mars 2016 .
Pour tout problème (délai dépassé, refus etc… ) contactez nous.
Téléphone : 00 00 00 00 00
Télécopie : 00 00 00 00 00
Messagerie : xyz@example.com
Nom de l'organisation
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Modèle de demande d’autorisation d’absence (à reproduire manuscritement)
NOM ; Prénom
Grade et fonction
Établissement à Monsieur le Recteur de l’Académie de Bordeaux
s/c de (supérieur hiérarchique)
Conformément aux dispositions de la loi n° 82-997 du 13/11/1982 relative aux agents Titulaires et Non Titulaires de l’État définissant
l’attribution des congés pour la formation syndicale, avec maintien intégral du salaire, j’ai l’honneur de solliciter un congé le 07 avril 2016 pour participer à
un stage de formation syndicale. Ce stage se déroulera à la bourse du travail de Bordeaux
Il est organisé par la CGT Educ'Action de l'Académie de Bordeaux, sous l'égide de la Formation syndicale CGT.
A ……………...le ………………
Signature.
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Organisation
De nombreux collègues nous sollicitent individuellement ou collectivement pour nous faire part de leurs difficultés :
- que cela soit dû à une hiérarchie qui impose des pratiques professionnelles souvent hors statut ou même touchant aux fondements du Droit du Travail.
- que cela soit dû aux conditions même d'exercice du fait de la pression exercée par le manque de personnel, les missions floues etc...
Il est donc nécessaire de nous regrouper :
- pour connaître et partager les pratiques d'établissement,
- pour connaître nos droits, nos statuts, l’ensemble des textes régissant nos catégories.
- Et donc pour envisager les ripostes collectives afin de faire respecter nos droits ou en conquérir de nouveaux. Plus nombreux , nous sommes plus fort.
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AVS tu n'es plus seul, ensemble nous sommes une force et nous avons des droits.
Connaître ses droits, Défendre ses droits, Conquérir de nouveaux droits.
Stage du Collectif AESH-AVS-EVS
Jeudi 07 avril à partir de 9h.
Bourse du travail Salle 105 44 av Aristide Briand BORDEAUX
C O L L E C T I F A E S H - A V S - E V S H I V E R 2 0 1 6
Inscrivez-vous aussi auprès du Collectif AESH-AVS-EVS pour que nous puissions orga-
niser au mieux cette réunion en remplissant le formulaire ci-dessous : Collectif AESH-AVS-EVS / Cgtéduc'action Bourse du travail 44 av Aristide Briand 33 000 Bor-deaux (vous pouvez aussi vous inscrire au stage par mail en écrivant à cgteduc33viescolaire@gmail.com ) NOM, Prénom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Adresse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Tel : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Mail : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Etablissement : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Les cahiers...une mine d’informations sur nos droits...