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Nouvelles modalités de l’Information Scientifique et
TechniqueML. Malingre et J. Sicot
URFIST - SCD Université Rennes 22009-2010
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1jeudi 4 février 2010
Plan
1. La communication scientifique : état des lieux
2. Dernières mutations de l’IST : vers l’e-science ?
1) Nouvelles formes de publication : Open Access, Archives Ouvertes et Revues en libre accès
2) Nouvelles pratiques de la recherche : La Science 2.0 et l’Open Science
3) Nouvelles formes d’évaluation : Open reviewing
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2jeudi 4 février 2010
1. La communication scientifique : état des lieux
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3jeudi 4 février 2010
Inspiré de : Gabriel Gallezot et al., “Chercheurs 2.0 ?,” Les Cahiers du numérique 5, no. 2 (Juin 15, 2009): 15-32, http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00396278/en/
Les grandes évolutions de la communication scientifique
Échanges épistolaires
1665Invention de la revue scientifique
H. Oldenburg : Philosophical Transactions of the Royal Society
(London)Marin Mersenne. Journal des savants
(Paris)
1948Vannevar Bush
le Memex
1963Eugène Garfield Science Citation
Index
1970Bases de données
e-mailsRequest For Comments
1975Facteur d’Impact
1989Le Web
Tim Bernes-Lee
1991ArXiv
Premier serveur de preprints
2002Budapest Open Access Initiative Green and Gold
Roads
2004Google Scholar
2009Web sémantique
Linked dataData repositories
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4jeudi 4 février 2010
Acteurs de la recherche
• Chercheurs, équipes, laboratoires
• Financeurs de la Recherche (acteurs institutionnels : universités et bibliothèques, agences nationales, acteurs privés)
• Acteurs éditoriaux (éditeurs scientifiques : “Big Four” : Elsevier, Springer Verlag, Blackwell-Wiley, Thomson Scientific)
• Diffuseurs (Agences d’abonnement, agrégateurs, portails, moteurs de recherche (Google Scholar, Books / Microsoft), serveurs de bases de données bibliographiques)
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5jeudi 4 février 2010
Le cycle de la Recherche
Source: Mark Ware et Michael Mabe, The stm report : An overview of scientific and scholarly journals publishing(Oxford, United Kingdom: STM: International Association of Scientific, Technical and Medical Publishers, Septembre 2009).
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6jeudi 4 février 2010
Journée type du chercheur50% administratif, 50% enseignement, 50%
recherche !
• Navigation internet (veille) / recherche documentaire / lecture d’articles scientifiques
• Vérification dates prochaines conférences / Organisation de colloques
• Réfléchir à d’éventuelles hypothèses de recherche / Trouver des financements / répondre à des appels à projet
• Relations avec ses pairs / collaborateurs / partenaires
• Activités pédagogiques (cours, etc)
• Participation aux referees d’articles
• Aspects politiques, groupes de travail, vie universitaire, etc...
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7jeudi 4 février 2010
Le cycle de l’Information scientifique
Collecte
Diffusion de document
Traitement de l’information
Recherche de documents
Extraction d’information
Construction de connaissance
Production d’information
Production de documents
D’après G. Gallezot
- Activité cognitive du chercheur- Manipulation par des outils
Bases bibliographiques
Banques de données
Revues, ouvrages
Colloques
Archives ouvertes
Sites web
Listes de discussion
Bibliothèques
…
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8jeudi 4 février 2010
La cycle de la Revue
Source: Mark Ware et Michael Mabe, The stm report : An overview of scientific and scholarly journals publishing(Oxford, United Kingdom: STM: International Association of Scientific, Technical and Medical Publishers, Septembre 2009).
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9jeudi 4 février 2010
Fonctions remplies par la revue
• Diffusion des résultats de recherche
• Garant de la qualité de la recherche “en amont” (autorité, peer-reviewing)
• Constitution d’une mémoire scientifique (archives pérennes)
• Évaluation des chercheurs “en aval” (OST, AERES, citations, h-index, classements, etc)
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10jeudi 4 février 2010
Nbre d’articles par discipline et par an
Source: Mark Ware et Michael Mabe, The stm report : An overview of scientific and scholarly journals publishing(Oxford, United Kingdom: STM: International Association of Scientific, Technical and Medical Publishers, Septembre 2009).
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11jeudi 4 février 2010
Une croissance exponentielle
• + de 25 000 titres de revues
• 1,5 Millions d’articles publiés par an (2,5 Millions en 2004)
• Sur la totalité des chercheurs, 90% en vie aujourd’hui
• 2000 éditeurs
• 3% de croissance / an
• 1 millions d’auteurs (chercheurs)
• 10 à 15 millions de lecteurs dans plus de 10000 institutions
• Nouvelle donne : passage du papier au e-only !
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12jeudi 4 février 2010
Source: Mark Ware et Michael Mabe, The stm report : An overview of scientific and scholarly journals publishing(Oxford, United Kingdom: STM: International Association of Scientific, Technical and Medical Publishers, Septembre 2009).
Croissance des revues à comité de lecture depuis 1665
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13jeudi 4 février 2010
Corrélation entre augmentation nombres de chercheurs, revues et articles
Source: Mark Ware et Michael Mabe, The stm report : An overview of scientific and scholarly journals publishing(Oxford, United Kingdom: STM: International Association of Scientific, Technical and Medical Publishers, Septembre 2009).
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14jeudi 4 février 2010
Vers le e-only ?
Source: Mark Ware et Michael Mabe, The stm report : An overview of scientific and scholarly journals publishing(Oxford, United Kingdom: STM: International Association of Scientific, Technical and Medical Publishers, Septembre 2009).
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15jeudi 4 février 2010
Le big deal
• 39% (780) des éditeurs basés en Europe = 49% de la production d’articles = puissant lobby
• Big 3 = 80% du marché STM (Thomson Reuters $2.639, Reed Elsevier $1.764, Wolters Kluwer $1.158) Other $1.250 Total : $6.811
• Augmentation du prix des périodiques : +10% par an de 1975 à 2000 (de 1975 à 1995 +300%)
• Depuis 2000 inflation annuelle de 6 à 8% en moy.
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16jeudi 4 février 2010
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17jeudi 4 février 2010
Scandales : fake journals
Source : http://www.the-scientist.com/blog/display/55671/ et http://www.the-scientist.com/blog/display/55679/ 18
18jeudi 4 février 2010
“Duplicate articles”
Mounir Errami et Harold Garner, “A tale of two citations,” Nature 451, no. 7177 (Janvier 24, 2008): 397-399, http://dx.doi.org/10.1038/451397a.
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19jeudi 4 février 2010
Et l’évaluation scientifique ?
2 types d’évaluation :
• En amont, qualitative, par les pairs = peer reviewing
• En aval, quantitative, par les citations des pairs = bibliométrique
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D’après P. Mounier et G. Gallezot
20jeudi 4 février 2010
Évaluer l’activité recherche ?
• Pour qui ? Le pilotage (DGES, universités…) : orientation de la prod. Scientifique, répartition budgétaire, recrutement…
• Comment ? Quels référentiels ? Quels indicateurs ?
• Qui, quoi ? Les chercheurs, les établissements, les revues, les programmes…
• Par qui ? OST, AERES, CNU, Universités…
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21jeudi 4 février 2010
Évaluer l’activité recherche?
• Un modèle prégnantPublication (article de revue) et valeur de cette publication par la mesure des citations « reçues » par d’autres publications (bibliométrie)
• Un modèle dominant (STM) et quasi monopole de l’analyse et du référentiel (ISI - Institute of Scientific Information, Groupe U.S. Thomson Reuters)
d’après G. Gallezot22
22jeudi 4 février 2010
Créé en 1960 par Eugene Garfield (ISI)
2006 et 20072008
IF=5Les articles publiés en 2006/07
ont été cités en moyenne 5 fois en 2008.
citations articles
Le facteur d’Impact
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D’après Björn Brembs
23jeudi 4 février 2010
Le facteur d’impact
• Concerne les revues scientifiques
• Fréquence annuelle moyenne de citation des articles d’un journal donné, estimé sur les 2 années précédentes
• Calculé par l’ISI à partir de la base JCR (Journal Citations Report) - Statistiques de citation et facteur d’impact des principales revues en science- Corpus de + de 7600 revues, les plus citées au monde (nombreuses revues françaises absente)
• Limites : - Contrainte de durée (2 ans)- % de revues sur la base de données ISI- Indice de visibilité des revues et non des articles
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24jeudi 4 février 2010
Le facteur d’impact
• Problème des critères quantitatifs d’évaluation de la recherche : Nombre de publications dans les revues internationales « peer-reviewed », facteur d’impact
• Déséquilibre structurel en France, GB et Allemagne : ➡ Problème du différentiel de publication entre chercheurs français et anglais, du
classement de Shanghai
➡ Problème de visibilité de la recherche
• Quelle explication ? Poids écrasant des « Big Four » de l’édition scientifique : Elsevier, Springer Verlag, Blackwell-Wiley, Thomson Scientific (25% des 23277 revues internationales, 51% du marché, en valeur, de l’information scientifique, 50,1% des revues à facteur d’impact mesuré dans l’ISI
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25jeudi 4 février 2010
Les biais du facteur d’impact
Source : PhD Comics : http://www.phdcomics.com/comics.php?n=1108
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26jeudi 4 février 2010
L’index-H
• Créé par J. Hirsh (université de Californie à San Diego)
• Mesure des citations au niveau du chercheur
• Le nombre h d'articles de l'auteur qui ont été cités au moins h fois chacun
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_h 27
27jeudi 4 février 2010
Vers de nouvelles pratiques ?
Source: Mark Ware et Michael Mabe, The stm report : An overview of scientific and scholarly journals publishing(Oxford, United Kingdom: STM: International Association of Scientific, Technical and Medical Publishers, Septembre 2009).
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28jeudi 4 février 2010
Gen Y : Pratiques informationnelles
Source : Education for Change Ltd., Researchers of Tomorrow : A three year (BL/JISC) study tracking the research behaviour of 'Generation Y' doctoral students (British Library & JISC, Octobre 2009).
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29jeudi 4 février 2010
Repères sur l’édition électronique en SHS
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• Paysage des SHS : modèle spécifique
• poids de la monographie
• importance du rétrospectif
• dispersion des éditeurs en SHS
• Offre de titres importante mais très diversifiée - petits tirages
• Rôle des institutions et sociétés savantes
D’après P. Mounier et G. Gallezot : l’édition électronique en Sciences Humaines
30jeudi 4 février 2010
Interdisciplinarité des SHS
Projet MESUR. http://www.mesur.org 31
31jeudi 4 février 2010
Google Scholar : nouvelle donne ?
✓ Explosion, diversification et hybridation des outils informationnels
✓ Risques d’infobésité ?
✓Autorité VS Popularité
✓ Économie de l’attention / Âge de l’accès
✓ Besoins : ouverture, accessibilité, accès unifié aux documents de la recherche, immédiateté, “gratuité”, texte intégral !
✓Compétences informationnelles de + en + importantes (évaluation de l’information)
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32jeudi 4 février 2010
Crise(s) ?
• Crise de l’édition scientifique (copyright, scandales, concentration, augmentation des coût, nouveaux modèles de publications)
• Crise de l’évaluation (diktat “publish or perish”, aeres, Shanghai, biais facteur d’impact, facéties de la bibliométrie, etc...)
• Crise du chercheur (individualisme & impersonnalité de la recherche ? Concurrence, compétition, “publish or perish” (encore), mutations profondes des pratiques, etc)
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33jeudi 4 février 2010
Quelques anomalies
• Barrière technologique : comment jongler entre ces multiples outils/ressources ?
• Barrière économique : Coût de l’IST, les bibliothèque ne sont pas abonnées à toutes les bases et revues
• Barrière juridique : Editeur détenteur du copyright => ne facilite pas la créativité /réutilisation / l’exploitation des contenus
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34jeudi 4 février 2010
2. Dernières mutations de l’IST : vers une e-Science ?
1) Nouvelles formes de publication : Open Access, Archives Ouvertes et Revues en libre accès
2) Nouvelles pratiques de la recherche : La Science 2.0 et l’Open Science
3) Nouvelles formes d’évaluation : Open reviewing
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35jeudi 4 février 2010
2.1. Nouvelles modalités de publication scientifique
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36jeudi 4 février 2010
Le Libre accès : repères historiques
• 1991 : naissance d’ArXiv = 1ère archive
• 1999 : naissance du mouvement Open Archives Initiative (OAI)
• 2002 : Budapest Open Access Initiative (BOAI)
• 2003 : déclaration de Berlin
• 2006 : en France, signature d’un accord inter établissements
• 2009 : 9 universités françaises, dont Rennes 2, signent la déclaration de Berlin pour le libre accès à la littérature scientifique
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37jeudi 4 février 2010
BOAI : Fondements de l’Open Access
• Une définition : « Le libre accès à la littérature scientifique est sa mise à disposition gratuite sur l’Internet public, permettant à tout un chacun de lire, télécharger, copier, transmettre, imprimer (…), ou s’en servir à toute autre fin légale, sans barrière financière, légale ou technique autre que celles indissociables de l’accès et l’utilisation d’Internet. » (d’après Libre Accès Inist).
• Deux stratégies (2 voies)
• La voie verte (Green road – BOAI 1) : l’auto-archivage des publications par les chercheurs
• La voie dorée (Gold road – BOAI 2) : la publication d’articles dans des revues en libre accès
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38jeudi 4 février 2010
La déclaration de Berlin Signée par Rennes 2 en déc 2009 !
La déclaration de Berlin date de 2003 et a été signée à ce jour par plus de 300 institutions scientifiques majeures dans le monde.
Étape clé dans le développement libre accès = implication des principaux organismes de recherche Européens signataires qui s’engagent à :
« promouvoir un Internet qui soit un instrument fonctionnel au service d’une base de connaissance globale et de la pensée humaine »,
et à définir « des mesures (…) à envisager par les responsables politiques en charge de la science, les institutions de recherche, les agences de financement, les bibliothèques, les archives et les musées. »
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39jeudi 4 février 2010
Les archives ouvertes : la communication scientifique directe
• La parabole d’Harnad
• La solution : promouvoir chez les chercheurs le processus d’auto-archivage des pré-publications et post-publications sur des serveurs dédiés à cet effet.
• « Archive, repository » synonymes d’« entrepôt / réservoir de données » où sont déposés des données issues de la recherche scientifique et de l’enseignement et dont l’accès se veut ouvert, c’est à dire sans barrières (techniques, économiques, juridiques) …»
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40jeudi 4 février 2010
Open Archives
• Traduction : Archive Ouverte
• Serveur/plateforme permettant le dépôt de documents et leur consultation
• Ne recouvre pas la notion française d'"archives" (rétrospectives)
• Pérennité des liens / garantir citabilité des documents
• Synonymes: dépôt, réservoir, entrepôt d’information…
• « Ouvert »
• Mouvement du libre accès : accès libre aux résultats de la recherche scientifique (OPEN ACCESS)
• Architecture technique distribuée et interopérable (OAI-PMH)
Adapté de G. Gallezot : Les archives ouvertes : 10 ans après, où en est-on ? http://www.slideshare.net/revuesorg/les-archives-ouvertes-10-ans-aprs-o-en-eston
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41jeudi 4 février 2010
Les autres chercheurs ne peuvent accéder au post-tirage que si leur université est abonnée à la revue où il est publié
Le post-tirage est accepté, validé et publié par une revue
LE CYCLE D’IMPACT DÉMARRE :La recherche se fait
Le chercheur écrit le « prétirage » de
son article
Le prétirage est soumis à une revue
Le prétirage est évalué par un comité de lecture
Le prétirage corrigé par l’auteur devient un «post-tirage»
12-1
8 M
ois
Accès restreint -- Impact Restreint
NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT : les nouvelles recherches s’appuient sur les recherches précédentesD’après S. HARNAD42
42jeudi 4 février 2010
Accès maximal - Impact maximal
NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT : Les nouvelles recherches s’appuient sur les recherches précédentes
Les autres chercheurs ne peuvent accéder au post-tirage que si leur université est abonnée
Le post-tirage est accepté, validé et publié par la revue
LE CYCLE D’IMPACT DÉMARRE :La recherche se fait
Le chercheur écrit le « prétirage » de
son article
Le prétirage est soumisà une revueLe prétirage est évalué par un comité de lecture
Le prétirage corrigé par l’auteur: devient un
« post-tirage »
Le pré-tirage est auto-archivé sur le
site Web de l’établissement où
travaille le chercheur
12-1
8 M
ois Le post-tirage est publié
dans une revue à accès libre ou auto-archivé
sur le site Web de l’établissement du chercheur
NOUVEAUX CYCLES D’IMPACTL’impact scientifique des
articles de recherche libres d’accès s’accroît et s’accélère
grâce à l’augmentation de l’accès
D’après S. HARNAD43
43jeudi 4 février 2010
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44jeudi 4 février 2010
• Les documents non publiés (communications, working papers, etc.)
• Les pré-publications, post-publications et publications (articles de revues, chapitres d’ouvrage, etc.)
• Une simple référence bibliographique
« Les textes doivent être d’une qualité équivalente à celle des articles que les auteurs soumettent aux revues scientifiques de leur champ disciplinaire »
Déposer dans une archive ouverte
Que peut-on déposer ? Exemple de HAL-SHS
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48jeudi 4 février 2010
Les Archives ouvertes : bénéfices pour le chercheur
• Disposer d’un moyen de communication scientifique directe et rapide : une mise en ligne simple et rapide des résultats de la recherche
• Accéder à un corpus scientifique ouvert et accessible
• Améliorer son audience et sa visibilité face à ses pairs et ses sources de financement (L’impact d’une publication est accru de manière substantielle si celle-ci est accessible librement sur le Web ? S. Lawrence)
• Disposer d´études d´impact sur ces publications récentes
• Augmenter le cycle de vie d’un article au-delà de la publication dans une revue : e-publication
• Garantir l’archivage à long terme et la citation électronique : URLs pérennes, réplication des données au CINES
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49jeudi 4 février 2010
Les éditeurs et AO
• Liste ROMEO/SHERPA (UK) sur la politique éditoriale (copyright) de 686 éditeurs
• Elle recense les possibilités de mise sur le web (donc d’auto-archiver) des articles scientifiques par éditeurs.
• Les revues blanches : celles dont les éditeurs n'ont pas de politique formelle autorisant l'auto-archivage
• Les revues jaunes : autorisent l'auto-archivage des pré-publications (avant les révisions par le comité de lecture)
• Les revues bleues : autorisent l'auto-archivage des post-publications (version finale après révision)
• Les revues vertes : autorisent l'auto-archivage des pré- ET des postpublications
• Liste JULIET/SHERPA (UK) politiques des “financeurs »
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50jeudi 4 février 2010
Les revues en libre accès
• PloS : http://www.plos.org
• Revues.org : http://www.revues.org/
• Persée : http://www.persee.fr/web/guest/home/
• Scielo : http://www.scielo.br/
Une revue en libre accès (open access journal) est une revue scientifique, « nouvelle ou existante, qui répond aux exigences de qualité des articles par la présence d’un comité de lecture, mais qui a un mode de financement permettant une diffusion aussi large que possible, sans restriction d’accès et d’utilisation » (d’après l’INIST)
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51jeudi 4 février 2010
Les revues en libre accès
• Deuxième composante de l’Open Access (voie dorée)
• Nouveau modèle économique :
• frais de publication supportés par les auteurs ou leurs institutions
• généralement subventionnées
• Revues en libre accès = revues scientifiques
• Articles soumis aux règles d’évaluation habituelles du « peer-reviewing »
• Sont évaluées avec les mêmes indicateurs bibliométriques (IF)
• + de 500 revues en OA comptabilisées dans le JCR
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52jeudi 4 février 2010
Source : Björn Brembs, What's wrong with scholarly publishing today?, http://www.slideshare.net/brembs/whats-wrong-with-scholarly-publishing-today-ii
IST : modèle traditionnel
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53jeudi 4 février 2010
Source : Björn Brembs, What's wrong with scholarly publishing today?, http://www.slideshare.net/brembs/whats-wrong-with-scholarly-publishing-today-ii
OA : modèle auteur/payeur
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54jeudi 4 février 2010
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Le libre accès : un mouvement irréversible, mais progressif…
• Des soutiens institutionnels importants : Sénat américain, Union Européenne, gouvernements, grands organismes scientifiques : ANR, CNRS, INSERM, INRIA (Fr.), NIH (E.U.), RCUK (G.B.)…
• Des initiatives nationales fortes (France : HAL, G.B.: The Depot )
• Vers une obligation de dépôt ? ROARMAP (Registry of Open Access Repository Material Archiving Policies : 179 mandats institutionnels + financeurs de la recherche)
• Aux USA : dans PubMed (pour les recherches financées par le NIH) ; projet de loi en juin 2009 pour toutes les disciplines ;
• en Espagne, en Norvège pour toutes les disciplines ;
• Prise en compte future dans l’évaluation des chercheurs
• Conférence Berlin 7, nouvelles signatures de la Déclaration de Berlin
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55jeudi 4 février 2010
2.2. Nouvelles pratiques de la recherche : Science 2.0 et Open
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56jeudi 4 février 2010
Science 2.0 / Open ScienceConcepts
• Partage / Collaboration / favoriser la découverte (sérendipité)
• Transparence / Ouverture / Accessibilité
• Enrichissement et valorisation des données (data mashup & Open Data) / Web (2.0 et sémantique) / Infrastructure Numérique de recherche (TGE Adonis) / Intéropérabilité
• L’Article n’est pas le seul vecteur de l’IST !
• => Concept de Liquid Publication (évolutif, collaboratif et multiforme)
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57jeudi 4 février 2010
Quelles formes ?
• Espaces informationnels et conversationnels : réseaux sociaux, microblogging, life streaming)
• Carnets de recherche en ligne (Blogs, Wikis, Open Notebook Science)
• Plateformes de partage (datasets, protocoles de recherche, expérimentations)
• Social bookmarking (Delicous, Zotero, Citeulike, Connotea, 2collab)
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58jeudi 4 février 2010
• Recherche et découverte d’experts
• Développer son réseau / Multiplier les partenariats / Édition de CV / Participation à des programmes de recherche
• Communiquer / Informer / Échanger / S’enrichir (nouvelle sociabilité, intelligence collective, veille mutualisée)
• Construire son identité numérique (gérer ses traces)
• Attention ! (autorité n’est pas notoriété, affluence n’est pas influence, publicité n’est pas légitimité - O. Ertzshied)
Réseaux sociaux scientifiques
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59jeudi 4 février 2010
Les réseaux sociaux scientifiques
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60jeudi 4 février 2010
Les réseaux sociaux d’éditeur
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61jeudi 4 février 2010
Les réseaux sociaux disciplinaires
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62jeudi 4 février 2010
Les réseaux sociaux institutionnels
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63jeudi 4 février 2010
Microblogging
Twitter :
• Réseauter / prendre des nouvelles de ses collègues
• Signaler une information / Recommander un article
• Solliciter de l’aide sur un sujet
• Soumettre une idée, une hypothèses / sentir les nouveaux sujets de recherche
• Pendant une conférence (réactions, commentaires en live)
• Tweeter ses articles
http://www.phdcomics.com/comics.php?f=1198
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64jeudi 4 février 2010
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65jeudi 4 février 2010
Saunders N, Beltrão P, Jensen L, Jurczak D, Krause R, et al. 2009 Microblogging the ISMB: A New Approach to Conference Reporting. PLoS Comput Biol 5(1): e1000263. doi:10.1371/journal.pcbi.1000263
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66jeudi 4 février 2010
Friendfeed : Life (Research) streaming
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67jeudi 4 février 2010
Carnets de recherche 2.0
Typologie de la blogosphère scientifique
• Blogs de chercheurs
• Blogs thématiques ou collectifs
• Blogs de séminaires
• Blogs “compagnons” d’une publication
• Plateforme de blogs (commerciales, institutionnelles, communautaires)
2008 : entre 3 000 et 10 000 blogs scientifiques dans le monde, dont 2 000 aux USA
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68jeudi 4 février 2010
Pourquoi un blog ?
• Esquisser ses réflexions
• “La recherche en train de se faire” - A . Blanchard
• “Deadline is dead”, nouveaux rythmes d’éciture - A. Gunthert
• Le séminaire permanent : modèle conversationnel
• S’enrichir des réflexions et des commentaires de la communautés (lecteurs et blogosphère scientifique = intelligence collective)
• Transparence : démocratisation des savoirs, insérer la science dans la société civile
Adapté de A. Serres : LA blogosphère en sciences humaines et sociales, présentation de la plateforme Hypothèseshttp://www.slideshare.net/revuesorg/le-blogosphre-en-sciences-humaines-et-sociales-prsentation-de-la-plateforme-hypothses
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69jeudi 4 février 2010
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70jeudi 4 février 2010
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71jeudi 4 février 2010
Archives Ouvertes et Blogs Les trackbacks
Antoine Blanchard (Enro), Ce que le blog apporte à la Recherche, 12/08, http://www.enroweb.com/blogsciences/index.php?2008/12/04/359-ce-que-le-blog-apporte-a-la-recherche
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72jeudi 4 février 2010
Open Notebook Science - Wikis
• Rendre public et accessible les résultats d’expérimentations
• Mettre à disposition des autres chercheurs, des protocoles de recherche, des données brutes, etc.
• Permettre le transfert de compétences, la vérification et la reproduction d’expériences
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73jeudi 4 février 2010
Le social bookmarking pour le chercheur
• Gérer ses références bibliographiques
• Partager / recommander / annoter des références
• Alimenter une bibliographie sur un sujet à plusieurs (Groupes)
• Générer automatiquement ses bibliographies
• Favoriser et faciliter la découverte d’articles / mutualiser sa veille avec les autres utilisateurs
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74jeudi 4 février 2010
2.3. Nouvelles formes d’évaluation
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75jeudi 4 février 2010
Impact du web 2.0 sur processus d’évaluation
• Problème : évaluation tributaire d’éditeurs commerciaux (Thomson : Web of Science et Elsevier : Scopus)
• Nouvelles métries basées sur des pratiques sociales, réseaux sociaux et le web (complémentaires à l’évaluation traditionnelle)
• Nouvelle formes d’évaluations (open peer commentary, recommandations, annotations, etc)
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76jeudi 4 février 2010
Quelques alternatives à Thomson
• Eigenfactor : indice pondérant le nbre de citations par le prestige des revues dont elles proviennent (PageRank). Corpus du JCR, sur 5 ans.
• Scimago Journal Rank : fondé sur algorithme de Google PageRank. Corpus : Scopus. Evaluation sur 2, 3, 4 ans
• Harzing Publish Or Perish et Scholarometer (permettent de retrouver le facteur H d’un chercheur, fondés sur le corpus de Google Scholar)
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77jeudi 4 février 2010
“Article level metrics”
Bollen J, Van de Sompel H, Hagberg A, Bettencourt L, Chute R, et al. 2009 Clickstream Data Yields High-Resolution Maps of Science. PLoS ONE 4(3): e4803. doi:10.1371/journal.pone.0004803 78
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Conclusion
Nécessité d’une nouvelle culture informationnelle des doctorants et chercheurs = objectif du projet Form@doct: Cinq axes thématiques• Culture générale de l’information : propriété intellectuelle…
• Connaissance de l’information scientifique : libre accès,enjeux, acteurs, évaluation, bibliométrie...
• Recherche d’information : méthodologies de recherche, connaissance des sources, outils, bases de données, portails…
• Exploitation de l’information : outils de gestion des références bibliographiques, de cartographie, d’analyse de l’information…
• Production, publication de l’information : publication électronique de la thèse…
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