Post on 12-Nov-2014
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Coopération, Partenariat des savoir-faires indispensables
pour mieux agir
ensemble
Coopération, Partenariat des savoir-faires indispensables
pour mieux agir
ensemble
Michel Adam – Journée d’étude BIBDOC CG37 - Tours, le 10 avril 2014
La coopération concerne toutes les sciencesun tour d’horizon multidisciplinaire
• pédagogie• sociologie, ethnologie, anthropologie• écologie, biologie, éthologie• psychologie cognitive et génétique, sociale• ergonomie, didactique professionnelle• théorie de l’évaluation, axiologie• économie et sciences de gestion• droit et sciences juridiques• politique• théorie des jeux, informatique• entre les sciences, transdisciplinarité• éthique, philosophie• etc.
« Relier, toujours relier. »
Edgar Morin
Renouveau coopératif...
Quelques éclairagesQuelques éclairages
• 1 - définir les mots, remettre du sens
• 2 - « faire système » à plusieurs
• 3 – la théorie du comportement coopératif
• 4 – co-évaluer l’action à plusieurs
• Quelques idées pour la route...
• 1 - définir les mots, remettre du sens
• 2 - « faire système » à plusieurs
• 3 – la théorie du comportement coopératif
• 4 – co-évaluer l’action à plusieurs
• Quelques idées pour la route...
De deux à beaucoup
• Distinguons le partenariat dual entre deux acteurs, personnes physiques ou personnes morales.
• Puis le partenariat à plus de deux, le multipartenariat.• Au sein d’une même organisation, ce multipartenariat
s’appelle une équipe, un groupe de projet, en équilibre instable entre cohérence et cohésion...
• Entre plusieurs organisations, on l’appelle... collectif, groupement, cartel, comité, union, coordination, pôle alliance, fédération, inter-association, etc.
• ou simplement réseau et travail en réseau.
1Définir le sens des mots
Mal nommer les choses,c’est ajouter au malheur du monde.
Albert Camus
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• Pour le temps court dont nous disposons,• je ne distinguerai pas partenariat et coopération• Avec plus de temps, on pourrait préciser que la
coopération est une des formes du partenariat dans laquelle les deux partenaires agissent ensemble dans le même temps ; les ergonomes parlent de co-action.
• Alors que dans l’action partenariale, les apports du partenaire peuvent aussi avoir lieu en aval et/ou en amont de l’action elle-même.
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
• Le mot partenaire vient de parçonier, ceux qui se partagent le butin ; mot issu du latin partitio comme le sont les mots partie et partage.
• Et le partage a deux logiques !• Le partenaire est celui qui participe avec vous à
certaines choses : le jeu, la danse, le sport, l’amour, les affaires. (dictionnaire Quillet)
• Le contraire est ? • L ’adversaire, mais on peut être les deux à la fois !• Un autre contraire est ?• Le non partenaire qui ne veut pas jouer avec moi.
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
• Dans le partenariat on est toujours trois : moi, l’autre et la chose qui nous rend partenaire !
• Cette chose est une affaire, une « à faire », une action, donc la réalisation d’un projet.
• Cette action nous rend partenaires, elle est le tiers fondateur du partenariat, elle nous relie et nous sépare à la fois !
• Dans le partenariat, il y a donc de l’union et de la séparation, soit un paradoxe, comme dans la vie.
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
• Le partenariat est un mode d’action collective• Il relève des sciences de l’action, de l’écologie de l’action (Edgar Morin)
et son imprévisibilité à terme.• Il n’est pas une relation de sympathie, comme on le croit souvent, ce
qui empêche d’apprendre à le faire évoluer et nous décourage souvent ! cf Dico Action Sociale
• Mais il nécessite des relations... de plusieurs types,
J ’appelle partenaire, tout acteur dont j’ai besoin pour mon action et qui peut me refuser son apport, donc empêcher mon action.
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
Quelques exemples
• La « courte échelle » des enfants
• La cordée en montagne avec un guide
• Chez les animaux, le test des 2 cordes
avec les babouins, les chimpanzés et les éléphants
• Chacun/e donne un exemple en interne dans son institution d’un partenaire selon la définition
Deux définitions du Dictionnaire de l’Action Sociale :
- définition 1 : rapport complémentaire et équitable entre deux parties différant par leur nature, leurs missions, leurs activités, leurs ressources et leur mode de fonctionnement.
-définition 2 : rapport d’interdépendance dans lequel les deux parties ont des contributions différentes mais jugées essentielles. Il laisse place à des espaces de négociation où les parties peuvent définir leur projet commun.
Deux définitions du Dictionnaire de l’Action Sociale :
- définition 1 : rapport complémentaire et équitable entre deux parties différant par leur nature, leurs missions, leurs activités, leurs ressources et leur mode de fonctionnement.
-définition 2 : rapport d’interdépendance dans lequel les deux parties ont des contributions différentes mais jugées essentielles. Il laisse place à des espaces de négociation où les parties peuvent définir leur projet commun.
qu’en pensez-vous ?
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
• Tout projet et toute action à deux (ou plus) est un partenariat, une co-opération (co-operari)
• Inversement, tout partenariat implique un projet et le travail finalisé qui lui est nécessaire
• Comme pour tout projet, l’action en coopération– s ’apprend, (ce sont les apprentissages croisés de A.Hatchuel)
– se co-construit, – se co-évalue – et s’améliore.
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
Coopérer c’est composerCoopérer c’est composer• Composer au sens musical : créer
• Mais aussi au sens relationnel : tenir compte de l’autre, négocier avec lui ou elle.
• Les 2 dimensions sont toujours présentes comme les 2 visages de Janus...
« On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. »
• Un système est en effet plus que la somme de ses parties : effet de synergie.
• Parce qu’il est aussi moins : effet de contrainte pour chacune des parties.
FINALITÉS
SOI-MEME SOCIETESET BIOSPHERE
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Coopérer, c’est Composerd’après la Rose des Vents du Projet de JP Boutinet et M. Adam
Avec soi-même, sesressources propres
et son « fonds intime étranger »
Avec soi-même, sesressources propres
et son « fonds intime étranger »
Avec les autres à plusieurs niveaux
Avec les autres à plusieurs niveaux
Axe psycho- social (JPB)
Rapports à soi et aux autres
Avec ses valeurset ses projets
Avec ses valeurset ses projets
Axe
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Coopérer, c’estcomposer, soit
concevoir et négocier
Coopérer, c’estcomposer, soit
concevoir et négocier
Savoir coopérerSavoir coopérer
Vouloir coopérerVouloir coopérer
Pouvoir coopérerContexte techniquePouvoir coopérerContexte technique
Valeur du coopérerContexte éthique
Valeur du coopérerContexte éthique
LE MONDE CONCRET
Avec la réalité du monde : avec la nature
et les artefacts humains
Avec la réalité du monde : avec la nature
et les artefacts humains
Un jeucollectif
Faire à plusieursCOOPÉRATION
Faire seulOPÉRATION
Ne pas FaireABSTENTION
Faire contreCOMPÉTITION
dure ou douce
soit un réel travail Qu’il soit industriel, sportif, culinaire, social, politique,
intellectuel, amoureux, artistique, etc.
Évitons les oppositions sommairesÉvitons les oppositions sommairespour mieux penser la complexité de la réalitépour mieux penser la complexité de la réalité
Match en
Vision globale
et fond de jeu
Match enVision localeDuel, dribble, tacle
Match en
Vision stratégique
Sortie de butLe terrain,
pluie, vent, etc.
Coopéreravec la Nature
Coopéreravec soi-
même
• Coopérer, faire ensemble (du latin cum operari) à distinguer de collaborer, « peiner » ensemble (du latin labor, peine) ; a engendré ‘coopérative’
• Coopérer, faire ensemble (du latin cum operari) à distinguer de collaborer, « peiner » ensemble (du latin labor, peine) ; a engendré ‘coopérative’
Ce que les mots veulent direCe que les mots veulent dire
• Mutualiser, mettre en commun (du latin mutare, changer, (muter), et plus tard échanger ; => mutuelle• Mutualiser, mettre en commun (du latin mutare, changer, (muter), et plus tard échanger ; => mutuelle
On s’associe pour coopérer (dimension fonctionnelle) ou pour mutualiser (dimension structurelle) :- la coop appelle de la mutualisation, celle du temps et des ressources notamment, mais aussi du don, beaucoup de don qui engendre du contre-don- la mutualisation est un tremplin pour la coopération, elle ne la génère pas automatiquement ; exemple : la copropriété.
On s’associe pour coopérer (dimension fonctionnelle) ou pour mutualiser (dimension structurelle) :- la coop appelle de la mutualisation, celle du temps et des ressources notamment, mais aussi du don, beaucoup de don qui engendre du contre-don- la mutualisation est un tremplin pour la coopération, elle ne la génère pas automatiquement ; exemple : la copropriété.
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Agir en partenariat
c’est « faire système »Roland Fonteneau
Coopérer, c’est faire systèmeCoopérer, c’est faire système
Personnephysique ou morale
A
L ’actionà faire
L ’actionà faire
La Contribution de A est insuffisante
Rétribution attendue par A : les
résultats voulus
C O N T E X T E D E A
PersonneB ?
Communications
PartenaireB
Confiance
Contributionde B
Rétribution attenduepar B
C O N T E X T E D E B
PlaceStatut
FonctionsReprésentation
de l’action
PlaceStatut
FonctionsReprésentation
de l’action
PlaceStatutFonctionsReprésentationde l’action
PlaceStatutFonctionsReprésentationde l’action
PartenaireA
ENJEU1
Projet de A
Projet de B
Objectif commun ?Objectif
commun ?
ENJEU
2
1 + 1
= 3
Confiance
Économie à somme non nulleComme l’économie de la vieÉconomie à somme non nulleComme l’économie de la vie
J’ai besoin de l’autre pour MON projetJ’ai besoin de l’autre pour MON projet
PartenaireA
L ’actionà faire
L ’actionà faire
Contribution de A insuffisanteRétribution Attendue
par A : les résultats
voulus
C O N T E X T E
Le projet de A
PartenaireB ?
CommunicationsPartenaire
B
Confiance(s)
Contributionde B
Rétribution attenduede B
L’autre accepte pour SON projetL’autre accepte pour SON projet
PartenaireA
L ’actionà faire
L ’actionà faire
Contribution de A insuffisanteRétribution Attendue
par A
C O N T E X T E
Le projet de B
PartenaireB ?
CommunicationsPartenaire
B
Confiance(s)
Contributionde B
Rétribution attenduede B
En cherchant un équilibre !En cherchant un équilibre !
PartenaireA
L ’actionà faire
L ’actionà faire
C O N T E X T E
Le projet de A et de B
PartenaireB ?
CommunicationsPartenaire
BLes 4 Confiances
Un tiers s’interpose entre le projet et son auteur :Ai-je vraiment besoin de lui ? Et lui de moi ?
Comment partager un projet sans le perdre ?
Un tiers s’interpose entre le projet et son auteur :Ai-je vraiment besoin de lui ? Et lui de moi ?
Comment partager un projet sans le perdre ?
Quelle reconnaissance
mutuelle ?
Quelle reconnaissance
mutuelle ?
La règle des 4 flux va jouer un
rôle évaluatif
La règle des 4 flux va jouer un
rôle évaluatif
Qui sont les acteurs ? Privés,
de l’ ESS, publics ?
Qui sont les acteurs ? Privés,
de l’ ESS, publics ?
Le SAE de l’action à faire a t il une
culture de l’action commune ?
Le SAE de l’action à faire a t il une
culture de l’action commune ?
Force du Projet de A
Force du Projet de B
Projet peu important pour B ou domination de A :B n’est qu’une ressource.
Projet peu important pour A ou
domination de B :A n’est qu’une ressource
Projet peu important pour A et pour Bmais alors pour qui ?
Projet important pour A et pour B
Équilibre à refonder régulièrement
par les regards croisés
Projet contre projet ou tout contre ?Projet contre projet ou tout contre ?
Le chemin se fait en marchant.
Le chemin se fait en marchant.
Les apports dans le partenariatLes apports dans le partenariat
Tout peut être l’objet d ’une contribution ou d ’une rétribution :
- des moyens matériels- des informations- des compétences, des connaissances- des finances- des relations, des contacts- des stimulations, des idées- de la valorisation, de la notoriété- de la légitimité- de la décision, du consentement- de la satisfaction (y compris éthique)- etc.
Tout peut être l’objet d ’une contribution ou d ’une rétribution :
- des moyens matériels- des informations- des compétences, des connaissances- des finances- des relations, des contacts- des stimulations, des idées- de la valorisation, de la notoriété- de la légitimité- de la décision, du consentement- de la satisfaction (y compris éthique)- etc.
est un baromètre de la coopération
L’ententeL’harmonie
LA PAIXL’amour
L’ententeL’harmonie
LA PAIXL’amour
L’irénologie
La discordeLa lutteLA GUERRELa haine
La discordeLa lutteLA GUERRELa haine
La polémologie
Chez la plupart des êtres vivants la reproduction de la vie est sexuée : elle fait appel à une coopé-ration...
plus ou moins consentie.
Chez la plupart des êtres vivants la reproduction de la vie est sexuée : elle fait appel à une coopé-ration...
plus ou moins consentie.
La communication non-violente : éthique, outils
La communication non-violente : éthique, outils
Réconciliationcomme un saut quantique
Des atouts pour le partenariatDes atouts pour le partenariat
• La confiance, cause et/ou conséquence• L’empathie, la capacité de décentration (a contrario
de l’autocentration (ex.) et de l’autisme cf. théorie de l’esprit)
• L’assertivité, la capacité à être authentique ni hérisson, ni paillasson
• La méta-communication, pour améliorer la communication (si je parle trop vite, dites le moi)
• La réflexivité, capacité à se connaître avec ses propres limites (compétence méta-cognitive).
En zoulou, « obuntu » signifie les autres sont en moi... je reconnais l’autre comme mon semblable.
En zoulou, « obuntu » signifie les autres sont en moi... je reconnais l’autre comme mon semblable.
A propos de la confianceA propos de la confiance• Elle présente au moins quatre visages :
confiance en soi de chacun (causalité interne), confiance en l’autre et confiance qu’on inspire à l’autre.
• Sa construction est une gestion réussie du risque dans la relation à l’autre. (J. Miermont)
• Elle a besoin d’empathie et de métacognition.• La méfiance engendre la méfiance. (J.C Ameisen)
Selon Joe Teffo « obuntu » pointe une version africaine de l’humanisme : ouverture à l’autre, justice et recherche du consensus
Selon Joe Teffo « obuntu » pointe une version africaine de l’humanisme : ouverture à l’autre, justice et recherche du consensus
Quelques piègesQuelques pièges
• La non prise en compte de l’altérité, la confusion des identités : du « je » au « nous » sans le « tu »
• L ’angélisme• Le macchiavélisme• La peur de la récupération• L ’opportunisme• Les objectifs cachés• Etc.
Quelques sources de conflitQuelques sources de conflitselon J.M Cornu, La coopération nouvelles approches
• Attirer l’attention : chercher le prestige plus que l’estime
• Le désir mimétique : avoir ce que l’autre a ; risque du bouc émissaire
• Le conflit d’intérêt : le pour soi se sert du pour nous
• Le changement de statut : primus inter pares mal vécu.
• Etc.
Apprenons à penser en ‘ET’ plutôt qu’en ‘OU’
Objets semblables OU différents ? Semblables ET différents !
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ceci est un carré
ceci est un cercle
divergences dans l’espace à 2 dimensions...
convergence en 3 dimensions :
un seul objet
Apprenons à penser en ‘ET’ plutôt qu’en ‘OU’
3La théorie du comportement
coopératifde Robert Axelrod
Le travail de Robert AxelrodDonnant, donnant, Odile Jacob, 1994
Le « système Vivre et laisser vivre » de 1914 à 1918, fut étudié par Tony Ashworth en 1980.
Robert Axelrod en a conclu : « On n’a pas besoin de s’aimer pour coopérer, un seul intérêt commun suffit ». Jean Monnet a dit la même chose.
L ’action partenariale était la production commune d’une trêve, interdite… et tacite.
Le travail de Robert Axelrod
La théorie des jeux montre que les stratégies de coopération sont gagnantes à long terme…
... dès lors que les acteurs sont amenés à se revoir et appartiennent au même contexte.
Ce qui est notre situation planétaire actuelle gravissime avec les crises climatique, écologique, sociale, financière. « Nous n’avons qu’une seule Terre-Patrie », Edgar Morin.
4 règles qui favorisentla coopération (selon R. Axelrod)
• La règle de bienveillance : faire confiance a priori• La règle de susceptibilité : réagir dès la première
défection de l’autre• La règle d’indulgence * : pas de vengeance inutile,
accepter le retour à la coopération• La règle de transparence ou de lisibilité : être lisible
pour l’autre, ne pas paraître trop malin… pour lui/elle.
Indulgent : du latin indulgere = être favorable à
A L’ECHELLE DES PERSONNES ET DES GROUPES
Le développement de l’ enfant explore ces 4 règles vis-à-vis de ses parents
et proches. R. Sennett
Le développement de l’ enfant explore ces 4 règles vis-à-vis de ses parents
et proches. R. Sennett
Ce sont aussi les règles que découvrent tous les couples qui
réussissent à s’accorder.
Ce sont aussi les règles que découvrent tous les couples qui
réussissent à s’accorder.
Les conseils de R. Axelrod
• Augmenter l’ombre portée du futur sur le présent – En rendant l’action plus durable, par
engagement : pacte, contrat, convention, etc.– Et par des rencontres plus fréquentes.
• Augmenter les gains possibles (incitations, synergies déjà vues ailleurs, etc.)
• Éduquer à la coopération, par l’action coopérative et la co-évaluation.
4
Évaluer une action partenariale
pour la réussir
APPROCHE LOCALE
Les 9 conditions de fertilitéd ’une action de coopérationLes 9 conditions de fertilité
d ’une action de coopération
• Se connaître et se reconnaître... et vice versa
• Fixer un objectif commun, l’écrire, y adhérer
• Préparer l ’action et ses modalités
• Communiquer : savoir, vouloir, pouvoir
• Régler les problèmes, réguler chemin faisant...
• Établir et cultiver des relations de qualité
• Co-évaluer soigneusement l ’action et ses retombées
• Valoriser ensemble les résultats, pour rebondir
• Repérer l’évolution du partenaire et de son contexte
AVANT
DURANT
APRÈS
Selon les définitions du poste, la coordination se déploie sur tous les objectifs (version large et politique) ou seulement sur les objectifs 3 à 7 (version technicienne).
Selon les définitions du poste, la coordination se déploie sur tous les objectifs (version large et politique) ou seulement sur les objectifs 3 à 7 (version technicienne).
se connaître
se connaître
se donnerun objectifse donnerun objectif
planifier l’action
planifier l’action
commu-niquer
commu-niquerréguler
cheminfaisant
régulercheminfaisant
cultiver larelation
cultiver larelation
co-évaluerco-évaluer
valoriserrebondirvaloriserrebondir
co-évoluerco-évoluer A V A N TA V A N T
P E N D A N TP E N D A N T
A P R È SA P R È S
9 conditionspour bien coopérer
(référentiel ECARTS)
9 conditionspour bien coopérer
(référentiel ECARTS)
Un Référentiel de la qualité d ’une action en coopération
Une utilisation coopérative efficace (en co-évaluation) nécessite l’usage de 2 outils complémentaires : -un lexique d’exemples parlants positifs et négatifs-une feuille d’observation qualitative avant utilisation chiffrée.
Une utilisation coopérative efficace (en co-évaluation) nécessite l’usage de 2 outils complémentaires : -un lexique d’exemples parlants positifs et négatifs-une feuille d’observation qualitative avant utilisation chiffrée.
On peut co-évaluer la coopérationOn peut co-évaluer la coopérationpour les commentaires, voir le Cahier 8 du CREAHI
• Cela permet de l’améliorer ensemble
En Poitou-Charentes certaines SIAE pratiquent
la co-évaluation triangulaireavec des résultats positifs.
En Poitou-Charentes certaines SIAE pratiquent
la co-évaluation triangulaireavec des résultats positifs.
Co-évaluer la coopérationCo-évaluer la coopération
• Cela développe nos compétences évaluatives.
• donc de la rendre plus féconde (efficacité)
• Cela responsabilise les acteurs (empowerment)
• Cela permet de rebondir (durabilité)
• Cela développe notre connaissance mutuelle
Attention : complexitéAttention : complexité
• Entre institutions, le partenariat est toujours multicanal, « en stéréo », par les interactions entre praticiens (terrain) et celles entre décideurs (stratégie).
• et ces différents canaux peuvent se fortifier ou s’inhiber mutuellement ! Cf le schéma de JRL
• C ’est le poids du facteur humain et les aléas dûs au(x) changement(s) de personnes.
• Avec les pouvoirs publics il faut tenir compte du ’fonctionnement en silos’ cloisonnés.
Charte de la S.F.ECharte de la S.F.E7 principes d’évaluation des politiques publiques7 principes d’évaluation des politiques publiques
• Pluralité (3 logiques : citoyens, sciences et décideurs)
• Indépendance ou distanciation (conflits d’intérêt)
• Compétence (actualisation régulière et veille)
• Respect des personnes (droits, intégrité, sécurité)
• Transparence (règles de diffusion préalables)
• Opportunité (citoyenne, technique et pédagogique)
• Responsabilité (organisation préalable)
Quelques idéesQuelques idées
pour la route...pour la route...
Une illustration de la relation (dialogique)employeurs - producteurs
dans les SCOP : pour un/e même
salarié/e sociétaire, deux fonctions
complémentaires et opposées à la fois.
Le principe de légitimité pluriellepour mieux agir ensemble
Le principe de légitimité pluriellepour mieux agir ensemble
Chacun a le droit de cité,
mais nul ne peut se prendre à lui tout seul pour la Cité :
Chacun a le droit de cité,
mais nul ne peut se prendre à lui tout seul pour la Cité :
- Le Medef et le CEGES
- Les employeurs et les travailleurs
- les élus politiques et les techniciens
- les élus et les associations
- Les experts et les citoyens
- etc.
- Le Medef et le CEGES
- Les employeurs et les travailleurs
- les élus politiques et les techniciens
- les élus et les associations
- Les experts et les citoyens
- etc.
Tous ont à construire ensemble l’ intérêt commun dans un contexte précis.Tous ont à construire ensemble l’ intérêt commun dans un contexte précis.
Relire Jean Monnetses Mémoires sont un formidable guide pour l’action commune
Relire Jean Monnetses Mémoires sont un formidable guide pour l’action commune
« Le meilleur moyen (pour la modernisation de la France) n’était-il pas d’associer toutes les forces du pays à la recherche de cet intérêt général dont personne n’avait la recette en propre, mais dont chacun détenait une partie ? » p. 280
« Le meilleur moyen (pour la modernisation de la France) n’était-il pas d’associer toutes les forces du pays à la recherche de cet intérêt général dont personne n’avait la recette en propre, mais dont chacun détenait une partie ? » p. 280
On ne naît pas coopérateur, on le devient.
Elle n’est pas un long fleuve tranquille.
Elle est la cause et la conséquence du mieux vivre ensemble, à travers-La maîtrise d’usage à développer-La co-construction de l’intérêt général en contexte-Des Chartes d’engagements réciproques entre partenaires.
La coopération s’apprend, a besoin d’outils.
• Dans la pensée binaire, tout est noir ou blanc. Cela engendre la compétition : si je gagne, tu perds.Elle engendre des catastrophes.
• Dans la pensée binaire, tout est noir ou blanc. Cela engendre la compétition : si je gagne, tu perds.Elle engendre des catastrophes.
Rencontres MCX - Futuroscope - novembre 1998 - Pour une ingénierie des actions collectives.
• La coopération et le partenariat ont besoin d'une pensée plus complexe, « en couleurs », ouverte,une pensée qu'ils nourrissent en retour :-je donne, tu donnes et nous créons-personne n’est réductible à une étiquette- toute personne est en devenir... imprévisible.
• La coopération et le partenariat ont besoin d'une pensée plus complexe, « en couleurs », ouverte,une pensée qu'ils nourrissent en retour :-je donne, tu donnes et nous créons-personne n’est réductible à une étiquette- toute personne est en devenir... imprévisible.
Un des enjeux du partenariatUn des enjeux du partenariat
Merci de votre attentionMerci de votre attention
place aux échanges.place aux échanges.