MARIJO PRESENTE cité deVauban Briançon Description héraldique des grandes armes de Briançon : «...

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MARIJOPRESENTE

cité deVauban

Brianço

n

Description héraldique des grandes armes de Briançon :

« D ’azur à une porte de ville crénelée d’argent sommée de trois tourelles du même, le tout maçonné et ajouré de sable et ouvert du champ. »

Commune des Hautes-Alpes, à proximité de la frontière italienne par le col du Mont-Genèvre, Briançon est juchée sur un piton rocheux, à 1326 mètres d’altitude ce qui en fait la plus haute ville d’Europe. Elle fut point de défense depuis toujours, aménagée par les Celtes et les Romains. Toujours active au Moyen-âge, elle servit aussi à Lesdiguières, chef des Huguenots du Dauphiné et 100 ans plus tard permit de résister aux Barbets, des protestants belliqueux…C’est à Vauban que la ville haute doit son aspect actuel. A la

demande du roi Louis XIV, dès 1692, le brillant ingénieur conçut un système de défense montagnard utilisant au maximum ce piton rocheux en complétant les aménagements intra-muraux par un ensemble construit sur les différents promontoires de la commune. Ainsi sept ouvrages parfaitement entretenus font partie de la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Tel que déjà mentionné, c’est en 1692 que Vauban vient à Briançon pour la première fois et commence à élaborer les plans de l’ensemble de l’enceinte urbaine et des aménagements intra-muraux qui commencèrent en 1700 pour assurer la protection contre les incursions fréquentes du Duc de Savoie. L’ensemble des constructions se poursuivront même après la mort de leur concepteur.

La porte de Pignerol est composée de deux

portes à pont-levis à bascule et d’une herse avec un corps de garde

construit en demi-lune.

Les anciens magasins

La porte Dauphine

Une échauguette qui permettait aux

guetteurs de se mettre à l’abri et de

se réchauffer…

On aperçoit le clocher de la Collégiale Notre-Dame selon le projet de Vauban. Pendant sa construction, l’architecte disparut en emportant les plans… Commencée en 1703, elle fut terminée en 1717 mais consacrée en 1726. Ce n’est qu’en 1746 qu’elle sera élevée au rang de collégiale.Ses deux clochers élégants sont construits en pierre taillée, percés de deux étages de doubles baies, surmontés d’un dôme carré qui supporte un lanternon.

Une place charmante devant la collégiale à l’élégante façade.

Ce cadran solaire sur la tour de

gauche est considéré l’un

des plus beaux des Alpes…

… Tandis que sur la tour de droite, c’est un horloge

qui fait pendant!

Comme la façade, l’intérieur est résolument baroque.

Devant la collégiale, ce lion de pierre est un vestige d’une église précédente.

Rue du Temple

La maison des Templiers abrita d’abord la commanderie des Chevaliers du Temple. A la dissolution de l’ordre, en 1323, à l’instigation de Philipe Le Bel, le premier des « Rois maudits », elle passa aux Hospitaliers de Saint-Jean. La maison actuelle a été construite au XVIe siècle mais a continué à porter le même nom. Elle abrite l’Office du Tourisme.

La maison des Templiers

Inscriptions et décorations sur la façade de la maison des Templiers.

« Cherchez et vous trouverez »

« Entrez à la petite porte »

La Grand-rue ou Grande Gargouille est encore alimentée en eau par un canal central qui récupérait les eaux pluviales et servait à lutter contre les incendies… Maintenant il n’y a guère que les enfants pour l’utiliser. C’est la rue active par excellence avec de nombreuses boutiques d’artisanat et des restaurants. Il existe aussi une autre rue semblable, plus étroite et plus calme, la rue du Cdt Carlham dite la Petite Gargouille.

Petite et grande gargouille

La vieille ville renferme aussi quelques jolies fontaines. Ici, la fontaine Persans.

Fontaine François Ier qui fut financée par ce monarque. Elle possède quatre becs pour l’écoulement de l’eau, en

forme de têtes de béliers.

Par le haut, la principale porte d’entrée à la cité est celle de Pignerol. Vers le bas, on y pénètre par la porte

d’Embrun, ci-dessus.

Des maisons hautes et colorées

surplombent les murs d’enceinte

et la porte d’Embrun…

Vue sur la ville basse à partir des remparts.

Le fort des Trois Têtes, l’une des fortifications inscrites au

Patrimoine de l’UNESCO domine la ville. Il a remplacé

à partir de 1721 un camp retranché jugé de première

importance par Vauban, pour la défense de la ville.

Le pont d’Asfeld, classé lui aussi, conçu par Vauban mais dont les travaux furent dirigés par le Marquis d’Asfeld, allie prouesse

et esthétique pour assurer la liaison entre la ville et les fortifications sur l’autre rive de la Durance. Son arche de 40

mètres s’élève à 46 mètres au-dessus de la rivière.

Les autres ouvrages inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, imaginés par Vauban et contribuant à rendre la ville imprenable ne peuvent être montrés ici.

Ce sont le fort des Salettes, le fort Dauphin qui assurait le croisement des feux avec le précédent, le fort de Randouillet placé de telle façon à empêcher une attaque venant des crêtes et la communication Y, passage couvert qui assurait la communication entre le fort des Trois-Têtes et celui de Randouillet construit sur trois plate-formes.

Tout cet ensemble permet de comprendre le génie d’adaptation à la topographie des lieux dont faisait montre le célèbre ingénieur de Louis XIV.

Musique : Richard Wagner _ Lohengrin (Prélude – Acte III)

Documentation : guide vert Michelin et site de l’Office du tourisme

Photos-vignettes : Office du Tourisme

Photos lorsque non identifiées, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Juillet 2009

marijo855@gmail.com

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