MARIJO PRÉSENTE

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MARIJO PRÉSENTE. NICE SE SOUVIENT. Pour la plupart d’entre nous, évoquer Nice c’est voir en pensée cette Riviera pleine de charme entre mer et montagnes, sa splendide Baie des Anges bordée par la célèbre Promenade des Anglais et le non moins célèbre hôtel Négresco … - PowerPoint PPT Presentation

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MARIJO

PRÉSENTE

NICE SE

SOUVIENT

Pour la plupart d’entre nous, évoquer Nice c’est voir en pensée cette Riviera pleine de charme entre mer et montagnes, sa splendide Baie des Anges bordée par la célèbre Promenade des Anglais et le non moins célèbre hôtel Négresco…

En général, les Niçois n’évoquent que rarement les tristes souvenirs engendrés par l’occupation étrangère. Après la défaite de 1940, la présence germano-italienne se manifesta par les commissions d’armistice. Du 11 novembre 1942 au 8 septembre 1943 ce furent les Italiens qui investirent les lieux jusqu'à la signature de l’armistice entre ce pays et les Forces alliées. Alors, les Allemands envahirent la ville à leur tour…

La baie des Anges

La Promenade des Anglais et, à gauche, le Négresco.

Dès le débarquement en Normandie, le 6 août 1944, les espoirs de libération se firent sentir mais c’est le 15 août que la fièvre s’empara de la population avec le débarquement allié sur la côte méditerranéenne entre le Dramont et la Croix Valmer. De nombreuses grèves éclatèrent le 17 août. Ce jour-là, alors que les alliés arrivaient sur le Var, le Comité insurrectionnel prit la décision de déclencher un soulèvement général dès le lendemain, malgré le nombre restreint de combattants et d’armes. Le 28 août, dès 6 heures du matin, les combats éclatèrent un peu partout dans la ville avec barricades, lancement de grenades sur des véhicules allemands ce qui permit de récupérer des armes, etc. Avec les menaces faites par le Général allemand Nickelman à l’effet de bombarder la ville et de la mettre à feu et à sang, la volonté des insurgés redoubla. Ainsi, après avoir fait sauter le port de Nice et canonné les blockhaus dufront de mer, les forces allemandes furent contraintes de se replier, vers 19 heures , en mitraillant un peu partout au passage. Les libérateurs purent alors défiler dans Nice en liesse.

Une Association regroupe des personnes qui se sont

faites un devoir de mémoire. En recréant

l’atmosphère des journées de libération, elles participent à des

commémorations à travers la région. Cette année,

Nice a emboîté le pas sous l’impulsion de son Député-maire, monsieur Jacques

Peyrat. La cérémonie commence devant le

magnifique monument aux morts qui se dresse près

du port.Ici, un participant arbore fièrement le brassard des FFI, les Forces Françaises

de l’Intérieur.

Les porte-drapeaux des différentes associations d’anciens combattants ou de forces armées , s’installent devant le monument avant que les représentants officiels viennent y déposer les gerbes aux couleurs de la nation.

Tandis que les officiels saluent, la fanfare fait éclater les notes, toujours si émouvantes en pareilles circonstances, de la Marseillaise et du Chant des Partisans qui fait irrésistiblement évoquer le courage et le dévouement des membres de la Résistance française.

Puis le Préfet décerne une médaille du courage avant que se mette en marche le cortège évoquant celui du 28 août 1944.

Avec leurs brassards, tandem et remorque, ils représentent la population impliquée dans la

Résistance.

Des représentants américains participent à cette célébration. Ce sont le Colonel Stoy et son épouse, ex-Capitaine et Présidente de l’amicale du Troisième corps d’armée. Il est fait remarquer qu’ils portent la fourragère de la Croix de guerre française qui fut conférée à leur régiment après la guerre de 14-18…

Madame la Consul du Canada à Nice, est également présente.

Le Député-maire prononce le discours de circonstance en évoquant pour les visiteurs ce que les Américains représentaient pour la jeunesse d’alors avec les distributions de chewing-gum et de cigarettes…

Monsieur le Député-maire Jacques Peyrat et les représentants américains.

La mode féminine de 1944! Monsieur Peyrat a d’ailleurs évoqué les petits chapeaux et les chaussures à talons compensés en liège…

Nous retrouvons la gare pour le retour…

Musique : Chant des PartisansParoles de Maurice Druon et Joseph KesselMélodie de Anna Marly

Documentation prise sur le site de la Mairie de Nice et sur Wikipédia

Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Septembre 2007

AU REVOIR