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Philippe Reulet Expert référent SDQPV environnementFlorence Gérault – Expert référent SDQPV résidus

Les résidus de pesticides : LMR, échantillons, laboratoires

et résultats d’analyseLes contaminations sur fruits et

légumes

Formation rectorat 30 / 01 / 13

Rappel :Danger, exposition, risque

Danger

Nature et

Toxicité intrinsèque

de la substance / du produit

Exposition

Consommation alimentaire, teneurs en

résidus

Danger Exposition

RISQUE

Risque = Danger x Exposition

Études Tox

CLASSEMENT TOXICOLOGIQUE

MOLECULE

Risque DangerDanger≠≠≠≠

Préconis

ation

Exposition

Études Bio

4

Est-ce que le produit est efficace?

Y a-t-il un risque pour le consommateur?

Y a-t-il un risque pour le travailleur?

Y a-t-il un risque pour l’environnement?

Au niveau des Produits de Protection des Plantes (PPP)

5

Exemples de mesures de gestion• Gestion des risques pour l’opérateur:

– Port de protections spécifiques

– Délais de ré-entrée

– …

• Gestion des risques pour le consommateur:

– Délais avant récolte

– Intervalle entre les applications

– …

• Gestion des risques pour l’environnement:

– Intervalle entre les applications

– Zones tampon

– …

Partie A : LMR, Résidus et sécurité du consommateur

1-Identifier les résidus de pesticides dans les denrées alimentaires.

-Métabolisme-Définition du résidus

2-Définir les limites maximales en résidu (LMR)-Essais résidus-Calcul des LMR, STMR, HR

3-Évaluer le risque pour les consommateurs-modèles de consommation -crédit toxicologique

Consommateur

Produits transformésProduits animaux

Produits végétaux

Cultures de rotation

1-Identifier les résidus de pesticides dansles denrées alimentaires

MÉTABOLISME CHEZ LES VEGETAUX

Que devient la substance active dans le végétal ?

DEVENIR DE LA SUBSTANCE ACTIVE DANS LES VÉGÉTAUX

Phénomène complexe

• Absorption (feuilles – fruits – racines)• Distribution dans la plante (xylème – phloème –

évaporation)• Dégradation sur et dans la plante (conversion –

photolyse - hydrolyse – oxydation – réduction -conjugaison)

⇒métabolites libres – conjugués – liés –produits « naturels »

MÉTABOLISME DANS LES VÉGÉTAUX

• Identifier le devenir de la substance active et les composants principaux du résidu total final

• Préciser la distribution des résidus dans les différentes parties de la plante

• Estimer les teneurs des composants principaux

• Définir l’expression du résidu

APPENDIX A : METABOLISM AND DISTRIBUTION IN PLANTS

• Essais au laboratoire, en chambre climatique, sous serre ou au champ

• Utilisation de molécules marquées (14C, 35S, 32P,…)

• Marquage de façon à suivre aussi loin que possible les voies de dégradation

METABOLISME DANS LES VEGETAUX

CHOIX DES CULTURES TESTS

• Cultures concernées

• Si domaine d’application large, essais avec au moins 3 types de culture parmi :

• Cultures racine

• Légumes feuilles

• Fruits

• Céréales

• Graines protéagineuses et oléagineuses

ETUDES DE MÉTABOLISME

• Respecter :– Les techniques d’application prévues (foliaire,

sol,…pré-émergence, post-émergence,..)

– Les stades d’application du traitement

– Le nombre d’applications défini

– Les délais avant récolte

• Choisir :– Des doses /ha appropriées pour permettre une

identification aisée des métabolites (3X – 10X)

PHASE ANALYTIQUE

Objectifs :- Extraction- Caractérisation- Identification

Techniques analytiques identification des résidus :

• TLC + autoradiographie / radio scanners • GC et LC + MS compteur à scintillation• MS• NMR …

POURSUITE DES INVESTIGATIONS

si parties comestibles avec :

radioactivité récupérée totale > 10 %> 0.01 mg eq/kg (alimentation humaine)

ou > 0.05 mg eq/kg (alimentation animale)

POURSUITE DES INVESTIGATIONS

� Caractériser les fractions et les composés individuels > 0.01 mg eq/kg et retrouvés dans les fractions :– Organosolubles– Hydrosolubles – Non extractibles (y compris après

traitement acide, basique ou enzymatique)

�Caractériser et identifier tous les composés individuellement > 0.05 mg eq/kg ou > 10 % TRR

⇒⇒⇒⇒ C’est dans ces études de métabolisme avec des produits radiomarqués que l’extraction des composés est validéeCette information est déterminante pour développer une méthode d’analyse efficace.Les taux de récupérations calculés en faisant un ajout de substance au laboratoire juste avant analyse de l’échantillon ne permettent pas de valider l’extraction de « vrais résidus » résultant d’une application en conditions réelles de traitement

VALIDATION DE L’EXTRACTION

EXAMEN CRITIQUE DES RÉSULTATS

Prise en compte de :

• La pertinence des résultats en fonction des usages proposés

• La signification toxicologique des métabolites

• La biodisponibilité des résidus

PROPOSITION D’UNE DÉFINITION DU RÉSIDU

3 considérations fondamentales pour l’inclusion d’un composé dans la

définition du résidu :

• Toxicité de base• Présence en quantité significative• Existence d’une méthode d’analyse, si

possible non spécifique, pour son contrôle en routine

EXPRESSIONS DU RÉSIDU ENVISAGEABLES

• En tant que composé parental

• En tant que métabolite unique

• En tant que composé parental + métabolite(s) séparément

RÉSIDU = COMPOSÉ PARENTAL

• En l’absence de métabolite→→→→ cuivre

• En présence de métabolites sans signification toxicologique→→→→ prosulfocarbe

• Lorsque des métabolites sont présents àdes niveaux significatifs et que la technique analytique mesure le résidu total en un seul composé→→→→ Hydrazine maléïque ���� libre et conjugué exprimé en

Hydrazine maléïque

RÉSIDU = COMPOSÉ PARENTAL

• Lorsque les composés du résidu total peuvent être exprimés de manière additive en composé parental avec, éventuellement, prise en compte du poids moléculaire des métabolites Methiocarbe ���� y compris sulfoxyde et sulfone exprimés en methiocarbe

Endosulfan ���� somme des isomères alpha, beta et sulfate exprimée en endosulfan

RÉSIDU = MÉTABOLITE UNIQUE

• Lorsque le parent est entièrement transformé ou métabolisé en une autre entité chimiqueManèbe, Mancozèbe ���� Sulfure de carbone

• Lorsque les métabolites toxicologiquement pertinents sont présents à des niveaux significatifs et analysables en tant qu’un seul métaboliteBenomyl ���� Carbendazime

Attention : le carbendazime est aussi le métabolite du thiophanate méthyl. Deux LMR séparées sont établies pour tout usage du thiophanate : une en parent et une en métabolite

RÉSIDU = MÉTABOLITE UNIQUE

• Lorsque les composés du résidu total peuvent être exprimés de manière additive en un métabolite avec, éventuellement, prise en compte des poids moléculaires

Isoproturon ���� somme de isoproturon et des métabolites contenant le groupe 4-isopropyl aniline, exprimée en 4-isopropyl aniline

Attention : ce type de définition implique la mise en œuvre d’une méthode spécifique

RÉSIDU = PARENT + MÉTABOLITES

• Lorsque les composés du résidu total ont des profils toxicologiques différents, sont présents en quantités significatives et sont dosés séparément

Benfuracarbe ���� somme de benfuracarbe + carbofuran + hydroxycarbofuran

nb: dans ce cas, les métabolites sont une autre substance active (carbofuran) et son métabolite (hydroxycarbofuran), ce dernier étant le composant essentiel du résidu total

CONTRÔLE ET EVALUATION DE RISQUE

Possibilité d’avoir 2 définitions du résidu différentes :

• une pour la surveillance et le contrôle

• une pour l’évaluation du risque consommateur

EXEMPLES DE DÉFINITIONS DIFFÉRENTES

Ethephon + HEPA = facteur de conversion de 2Ethephon

Sintofen + SC 3095Sintofen

Evaluation du risqueSurveillance

DÉFINITIONS DU RÉSIDU (suite)

Les définitions de l’expression du résidu issues de l’étude de métabolisme plante doivent également prendre en compte :

• L’évolution des composés dans le sol

• L’impact des procédés de transformation éventuelset leurs conséquences sur la nature des métabolites et leur teneur

EVOLUTION DES COMPOSÉS DANS LE SOL

EVOLUTION DES COMPOSÉS DANS LE SOL

• Devenir et comportement de la substance active dans le sol = environnement

• Rémanence par rapport aux cultures suivantes (traitables ou non avec la même substance active) ?

• Apparition de nouveaux métabolites ?

⇒⇒⇒⇒ Impact des pratiques agricoles sur la nature (définition ?) et le niveau de résidus = études de rotations culturales

florence.gerault:

Ex : iprodione/35DCA

florence.gerault:

Ex : iprodione/35DCA

DÉMARCHE EN 5 ÉTAPES

1. Persistance dans le sol (données environnement)

2. Estimation théorique des résidus dans les cultures suivantes à la récolte

3. Estimation du facteur de transfert sol / plante

4. Tests sur modèles

5. Essai au champ

ETUDES CONFINÉES OU ESSAIS AU CHAMP

C. Feuilles (laitue)

C. Racine (carotte)

Céréale (blé)

C. Feuilles (laitue)vieillissement

C. Racine (carotte)

Céréale (blé)

C. Feuilles (laitue)

C. Racine (carotte)

Céréale (blé)

Application, 14C, nX

3ème plantation (360 j)

1ère plantation (30 j)

2ème plantation (150 j)

IMPACT DES PROCÉDÉS DE TRANSFORMATION

• Effets sur la nature des résidus – Déterminer si formation de produits de

dégradation ou de réaction ⇒⇒⇒⇒ revoir définition + évaluation séparée des risques ? (ex : ETU pour les dithio)

• Effets sur les concentrations de résidus– Déterminer la distribution quantitative des

résidus dans les produits dérivés ⇒⇒⇒⇒ estimer des facteurs de transfert

– Permettre une estimation plus réaliste de l’ingestion de résidus

Etudes Plantes Animaux Process Rotation

1 - Métabolisme«QUALITATIF»

Métabolisme

Plantes(5 groupes)

Métabolisme

chèvre/poule

Hydrolyse

balance masse

Cultures

Suivantes/

de rotation

Définition résidudans la plante

Produitsanimaux

Produitstransformés

Culturessuivantes

2 - Essais«QUANTITATIF»

Essais

résidus

Etude

d’alimentation

Etude de

transfert

Etude de

rotation

PropositionsLMRplante

LMRanimaux

Facteur detransfert

LMR cult.suivantes

3 - Risqueconsommateur Les LMR proposées conduisent:

- à un AJMT/AJEI < DJA

- à un ACTEI < ARfD

Bilan de la procédure d’évaluation d’un dossier résidu

2-Définir les LMR

• LMR dans les produits végétaux

• (LMR dans les produits d’origine animale)

LMR dans les produits végétaux

Quelle quantité de résidus dans les plantes?

• Identification des facteurs influençant la quantité de résidus

• Identification des conditions à respecter pour que les résultats soient représentatifs

=> Comment définir une LMR ?

Objectifs

Les facteurs influençant la quantité de résidus

• application : dose, nombre, …

• climat : précipitation, localisation géographique

• variété

• formulation…

1 - Définir la Bonne Pratique Agricole (BPA) critique

• Délai Avant Récolte minimal (DAR)• Dose maximale• Nombre d’applications maximal• Intervalle entre traitements minimal• Type de formulation• Stade d’application maximal• …

Pour des résultats représentatifs

Récolte

D1D1Ou D2

D2Ou D3

Les 3 applicationsLes doses les plus fortesLes intervalles les plus courts

DAR

Pour des résultats représentatifs

2 – Variable climatique

- Zones de culture�Plein champ:

�Zone Nord Europe�Zone Sud Europe

����Sous abri (serre, tunnel,…)

- Saisons

Pour des résultats représentatifs

Zone Centre

Zone NordZones

d’homologation(Zones administratives)

Zones climatiques

(Essais résidus)

Zone Nord

Zone Sud

Reconnaissance mutuelle

Zone Sud Europe

Zone Nord Europe

Aspect quantitatif (combien faut-il d’essais ?)

Culture majeure

- consommation >7.5 g/pers/jET - surface cultivée >20 000 ha et/ou

- production > 400 000 T/an

Ou - surface cultivée >20 000 ha ET- production > 400 000 T/an

SINON :

Culture mineure

Pour des résultats représentatifs

Aspect quantitatif

Culture majeure 8 essais/zoneCulture mineure 4 essais/zone ou

6 pour 2 zones

Culture sous abri 8 essais

Post récolte 4 essais

Pour des résultats représentatifs

Extrapolations possibles :

8 essais oranges →(Ou 8 oranges et pamplemousses) + 8 mandarines et/ou citrons

Carotte →→→→ Salsifis, Navet, Radis…

Tomate →→→→ Aubergine

Laitue, épinard →→→→ Fines herbes

Maïs →→→→ Sorgho, millet, canne à sucre

Agrumes

Pour des résultats représentatifs

2-Variable climatique

- Zones de culture

- Saisons

Pour des résultats représentatifs

Saison 2

Pour des résultats représentatifs

Saison 1

Nouveau : pour les cultures mineuresEssais possibles sur 1 saison

3-Aspect « qualité »

- Essais conduits sous BPL (Bonnes Pratique de Laboratoire) :

- identification des déviations et leur impact sur le niveau de résidu

- suivi des protocoles

- Méthodes d’analyse validées et reproductibles

Pour des résultats représentatifs

Calcul de LMR : Cas pratique

50

Résidu (mg/kg) = Parent + M 1 Essai 1 <0,02 Essai 2 0,08Essai 3 0,13Essai 4 0,17Essai 5 0,25 Essai 6 0,33Essai 7 0,35Essai 8 0,47Essai 9 0,70

Définition du résidu

Calcul d’une LMR : exemple

Essai 1 0,02 (<0,02)Essai 2 0,08Essai 3 0,13Essai 4 0,17Essai 5 0,25 (médiane: MREC/STMR)Essai 6 0,33Essai 7 0,35Essai 8 0,47Essai 9 0,70 (résidu maximum: HR)

moyenne 0,28écart type 0,21 (e.t./s.d.)

Méthode 1(paramétrique)

Calcul d’une LMR : exemple

Rmax = 0,28 + (k x 0,21) = 0,92 (P=95%)

Essai 1 <0,02Essai 2 0,08Essai 3 0,13Essai 4 0,17Essai 5 0,25Essai 6 0,33Essai 7 0,35 rang 7Essai 8 0,47 rang 8Essai 9 0,70

Test des rangs: R(0.75)

Valeur au 75ème percentile

n = 9 rang0.75 = 7,5

Méthode 2(non-paramétrique)

R(0,75) = 0,41

R(ber) = 2R(0.75)

R(ber) = 0,82

Calcul d’une LMR : exemple

Essai 1 <0,02Essai 2 0,08Essai 3 0,13Essai 4 0,17Essai 5 0,25Essai 6 0,33Essai 7 0,35Essai 8 0,47Essai 9 0,70

HR

LMR 0.9 mg/kgLes LMR peuvent prendre les valeurs suivantes (mg/kg) :

Calcul d’une LMR : exemple

Rmax = 0,92

Méthode 1

R(ber) = 0,82

Méthode 2

0.01 0.015 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 mg/kg

0.1 0.15 0.2 0. 3 0. 4 0. 5 0. 6 0. 7 0. 8 0. 9 mg/kg

1 1.5 2 3 4 5 6 7 8 9 mg/kg

10 15 20 30 40 50 60 70 80 90 mg/kg

100 150 200 … mg/kg

Cas des denrées transformées

• LMR calculée sur la denrée brute

• LMR produit transformé =

LMR produit brut x F transformation

Cas des cultures de rotations

Métabolisme végétal

Métabolisme dans le sol DT90>100j ?Métabolites ?

LMR sur la

culture ?

Cas des cultures de rotations

Exemple : iprodione sur radis : →→→→ Pas d’usage autorisé en France

MAIS :→→→→ Une LMR de 0.3 mg/kgEn effet, les études de rotation culturale indiquent

des niveaux de résidus dans les radis suivantsune culture traitée de l'ordre de 0.1 mg/kg jusqu'à4 mois après le traitement

⇒Une production de radis avec des résidus d’iprodione< 0.3 mg/kg est conforme,et n’atteste pas d’un mésusage

LMR: Conclusions

Un intitulé « ambigu » : Limite Maximale……

=> Suppose une donnée «absolue »

Alors qu’elle est définie pour une BPA établie:- une dose - un nombre d’applications - un DAR

Elle peut évoluer en fonction des usages revendiqués

Elle peut être associée à une pratique plus critique que la BPA française (LMR UE)

=> Suppose une donnée « limite » pour un aliment donné. Au delà : DANGER pour le consommateur

Alors que La LMR est un seuil agronomiquepermettant à un producteur, respectant les bonnes pratiques agricoles de délivrer des denrées conformes.

Un intitulé « ambigu » : Limite Maximale……

Elle doit évidemment être sure pour le consommateur. Elle est donc confrontée aux données de consommation et aux valeurs toxicologiques de référence en vigueur.

Elle est un outil « transparent » :

pour la protection du consommateur et

les échanges internationaux

Un intitulé « ambigu » : Limite Maximale……

Etudes Plantes Animaux Process Rotation

1 - Métabolisme«QUALITATIF»

Métabolisme

Plantes(5 groupes)

Métabolisme

chèvre/poule

Hydrolyse

balance masse

Cultures

Suivantes/

de rotation

Définition résidudans la plante

Produitsanimaux

Produitstransformés

Culturessuivantes

2 - Essais«QUANTITATIF»

Essais

résidus

Etude

d’alimentation

Etude de

transfert

Etude de

rotation

PropositionsLMRplante

LMRanimaux

Facteur detransfert

LMR cult.suivantes

3 - Risqueconsommateur Les LMR proposées conduisent:

- à un AJMT/AJEI < DJA

- à un ACTEI < ARfD

Bilan de la procédure d’évaluation d’un dossier résidu

Evaluation du Risque pour le Consommateur

Démarche générale

• Niveaux de contamination des denrées végétales et animales

• Niveaux de consommation des denrées contaminées

• Calcul de l’exposition du consommateur

• Confrontation aux valeurs toxicologiques de référence => décision

1 - Risque à long terme (Chronique)

2 - Risque à court terme (Aigu)

Référence toxicologique

DJA (mg/kg p.c./j)

(Dose Journalière Acceptable)DJA = quantité maximum de s.a. qui peut être quotidiennement ingérée par le

consommateur, pendant toute sa vie, sans effet pour la santé.

(DJA = DSE / FS)DSE: Dose Sans Effet (études animaux long terme)FS: Facteur de Sécurité >100 (10 x10)

1 – Risque long terme (chronique)

AJMT (mg/kg pc/j)

(Apport Journalier Maximum Théorique)

Σ(Conso. Journalièrea x LMRa)

Poids Corporel

1 – Risque long terme (chronique) – première approche

Consommation de pommes (échantillon de 1000 individus)

0

100

200

300

400

500

600

0 200 400 600 800 1000Nombre d'individus

g/pers/j

149 g

67

Consommation moyenne (ensemble des consommateurs)

Consommation moyenne 28,5 g

1 – Risque long terme (chronique)

68

FAO/OMS - 13 régimes (par groupes de pays)- Consommation moyenne (Établie en fonction de la

production et des échanges) - Adulte 60 kg (55 Asie)

France - Niveaux de consommation établis par l’Afssa (panel SECODIP, 1997)

- Deux 1er contributeurs au Percentile 97,5 et autres produits à la valeur moyenne.

- Adulte (60 kg), nourrisson (8,8 kg) bambin (10,6 kg)

UK - Deux 1er contributeurs au Percentile 97,5 et autres produits à la valeur moyenne.

- Adulte (76 kg), nourrisson (8,7 kg) bambin (14,5 kg), 4 groupe enfant (4-18 ans), Végétarien, 3ème age

EFSA -compilation de l’ensemble des modèles européens

1 – Risque long terme (chronique)

69

26 modèles U.E. “chronic”:

• 2 for infants

• 3 bambin

• 4 enfants

• 7 adultes/general population

• 1 végétarien

• 5 population générale

4 modèle FAO (populationgénérale):

•3 clusters

•1 général U.E.

Modèles inclus dans la base EFSA

70

Diversité des régimes alimentaires européens

160 g/jour 82 g/jour 29 g/jour

1.8 g/jour

5.4 g/jour

7.3 g/jour

7.9 g/jour

AJMT < DJA

Critère de décision

1 – Risque long terme (chronique) – première approche

ProduitsConso. LMR Apport %

AJMT(g/pers/j) (mg/kg) (mg/j)AbricotPêchePruneRaisin de tableFraiseTomateLaitueCéréales

3,88,52,06,55,4

100,75,50,5

2,02,02,02,05,05,0

10,00,5

0,0080,0170,0040,0130,0270,5040,0550,105

0,71,50,31,12,3

43,14,79,0

AbâtsViandesLaits

3,556,7

160,7

0,50,150,02

0,0020,0090,003

0,10,90,3

VinsEau

423,01000,0

1,00,0001

0,4230,000

36,20,0

Apport (mg/personne/) : 1,169 100%(adulte 60 kg) AJMT (mg/kg p.c./j) : 0,020

% DJA (0,01 mg/kg p.c./j) : 195%

1 – Risque long terme (chronique) – première approche

si AJMT > DJA

AJEI(Apport Journalier Estimatif International)

(ou AJEN)

Σ(Conso.a x MRECa x FTa)

Poids Corporel

=> Nécessité d’affiner l’exposition du consommateur :

1 – Risque long terme (chronique) – approche affinée

Détermination de la MREC

Essai 1 <0,02Essai 2 0,08Essai 3 0,13Essai 4 0,17Essai 5 0,25 (médiane:MREC/STMR)Essai 6 0,33Essai 7 0,35Essai 8 0,47Essai 9 0,70 (résidu maximum: HR)

moyenne 0,28écart type 0,21 (e.t./s.d.)

1 – Risque long terme (chronique) – approche affinée

EssaisRaisin Teneur vins rouges (mg/kg)

Facteur

Transfert(parent)

(parent) (405862) totala

Essai 1Essai 2Essai 3Essai 4Essai 5

0,260,210,150,120,11

<0,02<0,02<0,02<0,020,022

0,0750,0950,0680,0770,092

0,1040,1260,0970,1070,125

0,400,600,650,901,14

0,74

a: Résidu total exprimé en équiv. parent = parent + 1,12 x MET1

Définition du résidu: - parent (produit brut)

- parent + MET1 (produit transformé)

1 – Risque long terme (chronique) – approche affinée

Produits Conso. MREC x FT Apport %AJMT

(g/pers/j) (mg/kg) (mg/j)AbricotPêchePruneRaisin (table)FraiseTomateLaitueCéréales

3,88,52,06,55,4

100,737,00,5

0,320,420,600,512,101,963,200,05

0,0010,0040,0010,0030,0110,1970,0550,105

0,30,90,30,32,951,330,82,7

AbâtsViandesLaits

3,556,7

160,7

0,100,040,01

0,0000,0010,005

0,10,60,’

VinsEau

423,01000,0

0,210,0001

0,0340,000

8,70,0

Apport (mg/personne/j) : 0,197 100%(adulte 60kg) AJEN (mg/kg p.c./j) : 0,006

% DJA (0,01 mg/kg p.c./j): 64%

1 – Risque long terme (chronique) – approche affinée

Et si AJEI > DJA ?

- Proposer évaluations + détaillées ?- Modifier les pratiques agricoles ( DAR)- Supprimer certains usages- Refus de l’usage

1 – Risque long terme (chronique) – approche affinée

1 – Risque long terme (chronique)

Modèle PRIMO de L’EFSA : compilation de l’ensemble des modèles européens :

< 100% de la DJA

1 - Risque à long terme (Chronique)

2 - Risque à court terme (Aigu)

2 – Risque court terme (aigu)

Ne concerne que les molécules dont l’effet toxique se manifesterapidement, dès la première

ingestion

(quantité qu’il convient de ne pas dépasser en 24h)

(Organochlorés, organophosphorés, carbamates, pyréthrines…)

Référence toxicologique

ARfD (mg/kg p.c./j)

(Dose Référence Aiguë)ARfD = quantité maximum de s.a. qui peut être ingérée par le consommateur pendant une courte période (au cours d'un repas ou d'un jour, dans la nourriture ou l'eau de boisson),

sans effet pour sa santé.

(ARfD = DSECT / FS)DSE: Dose Sans Effet (études animaux court terme)FS: Facteur de Sécurité >100 (10 x 10)

2 – Risque court terme (aigu)

ACTEI (mg/kg pc/j)

(Apport Court Terme International)

1. Consommation au 97.5 percentile2. Facteur de variabilité (ν) =>

hétérogénéitéa) Fruits et légumes de petite taille (unité <25g)

b) Fruits et légumes de grande taille

2 – Risque court terme (aigu)

ACTEI < ARfD

Critère de décision

2 – Risque court terme (aigu)

Consommation au Percentile 97,5 (Seuls consommateurs)

Consommation de pommes (échantillon de 1000 individus)

0

100

200

300

400

500

600

0 200 400 600 800 1000Nombre d'individus

g/pers/j

30 %non-consommateur

464 g

149 g

P97.5 sur l'ensembledes consommateurs

983ème Consommateur(P97.5 = 683ème consommateur sur 700)

700 consommateurs

2 – Risque court terme (aigu)

Modèle inclus dans la base EFSA

18 régimes pour le calcul du Risque aigu:

• 8 enfants

• 10 adultes

1

2 – Risque court terme (aigu)

2 – Risque court terme (aigu)

87

Lot de cerises analysé

1,0 mg/kg

a) Fruits/Légumes de petite taille (unité <25g)

Portion consommée

���� Facteur de variabilité non nécessaire

1,0 mg/kg

2 – Risque court terme (aigu)

C97.5 x HR

Poids Corporel

a) Fruits/Légumes de petite taille (unité <25g)

C97.5 =Consommation au percentile 97,5 pour les seuls consommateursHR = Résidu maximum observé dans les essais résidus

2 – Risque court terme (aigu)

89

Lot de pommes contrôlé

1,0 mg/kg

b) Fruits/Légumes de grande taille (unité >25g)

Portion consommée

5,0 à 7,0 mg/kg

���� Facteurs de variabilité de 3, 5 ou 7

2 – Risque court terme (aigu)

90

ACTEI =

b) Fruits/Légumes de grande taille (unité >25g)

U = Poids de l’unité

C97.5 = Consommation au percentile 97,5 des seuls consommateurs

HR = Résidu maximum observé dans les essais résidus

V = Facteur de variabilité (3, 5, 7 ou 10)

(U x HR x V) + (C97,5 - U) x HR

Poids Corporel

2 – Risque court terme (aigu)

(U x HR x V)

+ (C97,5 - U) x HR

Poids Corporel

91

ACTEI =

1er fruit consommé

Autres fruits consommés

b) Fruits/Légumes de grande taille (unité >25g)

2 – Risque court terme (aigu)

Plus haut niveau de résidu (HR)

Essai 1 <0,02Essai 2 0,08Essai 3 0,13Essai 4 0,17Essai 5 0,25 (médiane: MREC/STMR)Essai 6 0,33Essai 7 0,35Essai 8 0,47Essai 9 0,70 (résidu maximum: HR)

moyenne 0,28écart type 0,21 (e.t./s.d.)

2 – Risque court terme (aigu)

93

Produits HR

(mg/kg)

U

(kg)

C97.5

(kg)

V%ARfD

Abricot

Pêche

Prune

Raisin de table

Vin

Fraises

Tomate

Laitue

Céréales

1,52

1,75

1,80

1,51

1,12a

4,20

3,82

6,80

0,41

0,039

0,110

0,055

0,500

-

-

0,085

0,558

-

0,142

0,272

0,225

0,300

1,106

0,200

0,283

0,150

0,459

7

7

7

5

1

1

7

5

1

8%

22%

13%

33%

16%

11%

40%

67%

4%

Calcul ACTEI (Modèle UK)ARfD 0,10 mg/kg Adulte 76 kg

a: MREC raisin x FT vin (1,51 x 0,74 = 1,12 mg/kg)

2 – Risque court terme (aigu)

2 – Risque court terme (aigu)

Modèle PRIMo

EU PESTICIDES DATA BASE :

http://ec.europa.eu/sanco_pesticides/public/index.cfm

→→→→ Infos sur les substances (inscription, DJA et ARfD)→→→→ LMR en vigueur et en cours d’adoption

EFSA, modèle PRIMO pour l’évaluation du risque consommateur :

http://www.efsa.europa.eu/en/mrls/docs/calculationacutechronic_2.xls

Outils internet

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Niveaux de contamination des

denrées végétales et animales

Niveaux de consommation des

denrées contaminées

Calcul de l’exposition du consommateur

Confrontation aux valeurs toxicologiques de référence = VTR

Chronique :AJMT ou AJE Aïgue : ARfD=> décision

Risque consommateur : Démarche générale

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160 g/jour 82 g/jour 29 g/jour

1.8 g/jour 7.3 g/jour

5.4 g/jour 7.9 g/jour

Diversité des régimes alimentaires européens

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Plans de surveillance et de contrôle mis en œuvre par la DGAL

Objectifs :

-Maintien d’une pression de contrôle sur les produits sensibles

-Recueil de données pour l’évaluation du risque consommateurs

-Mise en œuvre de programme nouveau d’évaluation de la situation sanitaire

-Évaluation de la qualité de la production nationaleoutil de prévention des risques

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Plans de surveillance et de contrôle mis en œuvre par la DGAL

Résultats 2011

800 prélèvements prévus toutes régions ( 41 en Aquitaine ) portant sur près de 270 molécules

Cultures ciblées ; légumes (431 échantillons), fruits (280 échantillons)

190 000 résultats ( couple substances active/culture ) obtenus

10% des échantillons non conformes résultat supérieur à la LMRDiméthoate/cerises,clomazone/carottes, lambda cyalothrine/ananas,carbendazime/pois

47% Supérieurs à la Limite de Quantification35% inférieurs à la Limite de Détection7% détectés non quantifié

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ECOPHYTO

- Réduction de l’utilisation

- Retrait des substances dangereuses

RISQUE Opérateur

+ +RISQUE

EnvironnementRISQUE

Consommateur

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•Axe 1: Évaluer les progrès en matière de diminution de l'usage des pesticides

•Axe 2: Recenser et généraliser les systèmes agricoles et les moyens connus permettant de réduire l'utilisation des pesticides en mobilisant l'ensemble des partenaires de la recherche, du développement et du conseil

•Axe 3: Innover dans la conception et la mise au point des itinéraires techniques et des systèmes de cultures économes en pesticides

•Axe 4: Former à la réduction et sécuriser de l'utilisation des pesticides

•Axe 5: Renforcer les réseaux de surveillance des bio-agresseurs et des effets non intentionnels de l’utilisation des pesticides

•Axe 6: Prendre en compte les spécificités des DOM

•Axe 7: Réduire et sécuriser l'usage des produits phytopharmaceutiques en zone non agricole

•Axe 8: Organiser le suivi national du plan et sa déclinaison territoriale et communiquer sur la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques

•Axe 9: Renforcer la sécurité des utilisateurs

Le plan Ecophyto,Une déclinaison en 9 axes

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Les outilsCalculette en ligne pour l'IFTPortail de la protection intégrée : EcophytoPICPlate-forme contributive « produisons autrement »

Diffusion de références techniquesGuides techniques (Grandes Cultures, viti)Re-conception d'itinéraires techniques bas intrants

Promotions de nouvelles solutionsCréation variétaleProduits de bio-controles (MSM, formations, BSV)...

Axe 2 : Diffuser outils, méthodes,

solutions alternatives

Partie B : ECHANTILLONS

1 - Produits et parties auxquels s’appliquent les LMR

2 - conservation et expédition

3 -Problèmes rencontrés

Annexe 5 de la méthode d’inspection (extrait) :

L’objectif global de toute activité d’échantillonnage est d’obtenir un échantillon représentatif,convenant àl’utilisation envisagée

=> Recherche de dépassement de LMR : les prélèvements interviennent impérativement à la récolte.

=> Les prélèvements sont conformes aux exigences du règlement 396/2005 et de la directive 2002/63

1 - Produits et parties auxquels s’appliquent les LMR

Il fixe depuis septembre 2008 les LMR dans les produits végétaux au niveau UE

Il comporte 7 annexes :

•Annexe I : Liste des produits végétaux et animaux

•Annexe II : LMR harmonisées existantes

•Annexe III : LMR provisoires des s.a. dont l’inscription à l’annexe I de la directive 91/414 est encore en cours

•Annexe IV : substances ne nécessitant pas de LMR

•Annexe V : LQ applicables par défaut (0.01 mg/kg...)

•Annexe VI : Facteurs de transfert (produits transformés)

•Annexe VII : Dérogation fumigation

Le règlement 396/2005

Le règlement 396/2005

(…) Les LMR

• L’annexe 1 du règlement 396/2005 (règlement 2010/600)Comporte près de 400 denrées végétales et animales destinées à l’alimentation humaine et animale

• Les LMR listées aux annexes 2 et 3 s’appliquent au produit non transformé (raisin de cuve, graines oléagineuses…) et pas nécessairement aux seules parties consommées(melon entier)

• Pour chaque denrée, il es précisé si la LMR s’applique :

→→→→ au produit frais ou séché,→→→→ au produit entier ou à une partie du produit

Annexe I du règlement 2005/396 (règlement 2010/600)

Règlement 2010/600

Les prélèvements pour le contrôle officiel des LMR suivent la directive 2002/63Les poids et éventuellement le nombre d’unités minimumPour constituer l’échantillon de laboratoire sont précisésL’objectif est d’obtenir un échantillon représentatif d’un lot :

directive 2002/63

« L'échantillon doit être envoyé au laboratoire dès que possible. Toute détérioration en cours de transport doit être évitée, par exemple, les échantillons frais doivent être conservés au frais et les échantillons congelés doivent rester congelés. » directive 2002/63

La directive renvoie également aux lignes directrices :

«Procédures de contrôle de la qualité pour l'analyse des résidus de pesticides. Document SANCO/3103/2000 » en précisant que « les amendements peuvent être consultés sur le site Internet de la Commission »

VERSION ACTUELLE : SANCO/10684/2009

2 - conservation et expédition

SANCO 10684/2009

2 - conservation et expédition

Les LMR sont fixées en prenant en compte des échantillons congelés sous 24 h après récolte.Seule la stabilité au stockage des résidus dans les végétaux en

froid négatif est connue.

Des échantillons arrivant en mauvais état au laboratoire peuvent être refusés ; le résultat d’analyse n’ayant aucune validité, ni scientifique ni réglementaire.

2 - conservation et expédition

Problèmes relevés en contrôle concernant les échantillons

• Prélèvement et envoi de végétaux non préparés (radis avec des fanes, cerises avec des queues, fraises avec corolles)

• Envoi d’échantillons « fragiles » (salades et fraises) àtempérature ambiante : arrivés liquides

• Délais d’envoi d’échantillons trop long (compromettant les suites possibles)

• Pb de précision sur les matrices prélevées pour le laboratoire ou sous GEUDI, comparaison à la LMR impossible

• Pb d’identification/note de service, incohérences entre bordereau d’envoi, étiquette et/ou échantillon ou utilisation d’anciennes versions incomplètes, délai de saisie sous GEUDI

• Transmission des plannings aux laboratoires par les régions non réalisée

3 -Problèmes rencontrés

Partie C : laboratoires en charge du contrôle et analyses de résidus

PLAN

1- Organisation des laboratoires

2- Agrément, accréditation, cahier des charges

3- Choix des laboratoires dans les PS/PC

4- méthodes et problèmes analytiques

5- Non conformités : critères

Dans le cadre du règlement CE 882/2004 relatif aux contrôles officiels dans l’alimentation :

Organisation des labos pour le contrôle des résidus de pesticides selon 4 domaines de compétence :

Méthodes multirésidus dans les céréales,Méthodes multirésidus dans les fruits et légumes,Méthodes multirésidus dans les produits animauxMéthodes monorésidus

1- Organisation des laboratoires

Pour chaque domaine : un EURL (laboratoire communautaire de référence) est désigné

Son objectif est d’améliorer la qualité, la précision et la comparabilité des résultats des contrôlesIl est la tête du réseau UE de labos officiels dans son domaine

Dans chaque état membre un laboratoire national de Référence est également désigné par domaine

Au niveau français, cette organisation répond également au Décret du 4/01/2006 qui définit le rôle et les obligations des Laboratoires nationaux de référence et des laboratoires agréés dans le cadre de la réalisation des analyses officielles

→→→→ Les LNR animent le réseau et réalisent des analyses notamment de confirmation, apportent leur expertise à la SDQPV Depuis 2011 : les LNR pilotent l’intégration du réseau aux essais Inter laboratoires UELes méthodes ne sont pas imposées par le LNR

Le décret est complété par l’arrêté du 19/12/2007qui fixe les procédures d’agrément et précise les obligations des laboratoires agréés

Depuis 2009, le Ministère en charge de l’Agriculture dispose donc d’un réseau de laboratoires agréés pour le contrôle des résidus de pesticides dans les végétaux seuls habilités, avec les LNR, à réaliser les analyses de contrôle officiel

Le réseau des LNR :

SCL de Montpellier LNR pour les fruits et légumes en multirésidus, SCL de Massy LNR pour les céréales en multirésidus

le réseau a été complété en 2010 avec la désignationD’un LNR méthode monorésidus :le LSA (de l’ANSES) déjà LNR sur matrices animales

L’agrément des labos repose sur :

• L’impartialité et l’indépendance,• Les compétences des personnels, le matériel •l’accréditation COFRAC dans le champ de l’agrément• la participation à des essais inter laboratoiresEt Dans la mesure où les méthodes ne sont pas imposées

Dans le domaine des résidus de pesticides :

• Le respect des lignes directrices UE en contrôle des résidus (SANCO 2009/10684)→ Réponses très hétérogènes et non satisfaisantessur ce dernier point

2- Agrément, accréditation, cahier des charges

Un cahier des charges a donc été élaboré (SDQPV avec avisDes LNR) et doit être signé par les laboratoires en charge des contrôles.

Les points « sensibles » étant :La préparation des échantillons (en totalité et en préservant les résidus), le respect des définitions de résidus, la validation des analyses journalières par des taux de récupération ad hoc, les confirmations des non conformités, les délais par défaut (<21j)

Sont précisés l’expression des résultats, la prise en compte de l’incertitude et les formats de rapports

De plus, les laboratoires sont sélectionnés chaque annéeen fonction :

→ → → → De leur mise en œuvre du cahier des charges l’année Précédente et,

→→→→ Du programme de contrôle et de surveillance :• recouvrement entre les listes de substances analyséesPar les laboratoires sur les cultures retenues et lesSubstances actives sélectionnées comme prioritairesPar cultures,• respect des définitions de résidus et/ou mise en œuvre Des méthodes spécifiques si requises

3- Choix des laboratoires dans les PS/PC

liste pommier Substance active prioritairesPlan de Contrôle 09

retrait d’usage pommier Acéphateretrait d’usage pommier Amitrazeretrait d’usage pommier Azinphos-methylretrait d’usage pommier Carbarylretrait d’usage pommier carbendazimeNon conformitéDGCCRF chlorprophamretrait d’usage pommier diazinonretrait d’usage pommier dicofolretrait d’usage pommier Diethionretrait d’usage pommier Endosulfanretrait d’usage pommier fenarimolretrait d’usage pommier fenitrothionretrait d’usage pommier Fenthionretrait d’usage pommier fluquinconazoleretrait d’usage pommier Formothionretrait d’usage pommier Heptenophosretrait d’usage pommier hexaconazoleNon conformité SDQPV imidacloprideNon conformité SDQPV iprodioneretrait d’usage pommier malathionretrait d’usage pommier métamidophosretrait d’usage pommier Méthidathionretrait d’usage pommier Ométhoateretrait d’usage pommier Parathion-ethylretrait d’usage pommier Parathion-méthyleretrait d’usage pommier phosalone

Révision d’AMM phosmetretrait d’usage pommier PhosphamidonNon conformité UE 07 propargiteretrait d’usage pommier roténoneNon conformité SDQPV spiroxamineRévision d’AMM tau fluvalinateretrait d’usage pommier Tolyfluanideretrait d’usage pommier Triazamateretrait d’usage pommier Trifluralineretrait d’usage pommier Vamidothion

SELECTION DES LABORATOIRES taux recouvrement (% de substances analysées) li

ste

po

mm

e

LDA66 97LD72 19Capinov 97Cereco 89LDA22 32IDAC 65GIRPA 84FYTOLAB 95scl 34 81scl 33 76scl 91 73scl 67 41

Recouvrement > 90% :

Méthodes d’analyses :

Les méthodes d’analyses ne sont pas imposées par les LNR (analytes et matrices trop nombreux),elles doivent suivre des critères de performance et deValidation contrôlés lors de l’accréditation,Une méthode se détache cependant, développée par L’ EURL et normalisée depuis 2009, la « Quechers »qui tend à devenir universelle…

QuEChERS veut dire, Rapide, Facile, Bon marché, Efficace, et Sure…d’où son succès!Méthode « miniaturisée »développée en 2003 et dont le champ d’application est constamment élargi

4- méthodes et problèmes analytiques

La sensibilité des méthodes n’est plus un problème majeur en analyses de résidus de pesticides, sauf exceptions :

• molécules très toxiques et/ou interdites,(ex : LMR<0.01)

• matrices « difficiles » (épices, infusions, houblon…)

• Méthodes spécifiques anciennes, ex dithiocarbamates dosés en CS2 par colorimétrie

•…

Les problèmes analytiques rencontrés sont plutôt :

- Le non respect de la définition du résidu et des conditionsd’extraction lié aux méthodes multirésidus :

→→→→ Substance et ses métabolites devant être dégradés en un résidu final (urées substituées, amitraze, vinchlozoline….)

→Substances nécessitant une extraction acide :ex : chlorothalonil,

Cette substance est un défi à toutes les étapes de l’analyse(préparation, purification, détection et quantification) et secomporte différemment selon les matrices

- Les problèmes de spécificité et/ou de quantification :

Les analyses se font de plus en plus directement en spectrométrie de masse couplée à la chromatographieGazeuse et surtout liquide (GC/MS/MS et LC/MS/MS)Cette dernière est très sensible mais la réponse de l’appareil est très dépendante de la matrice végétale présente dans l’extrait final⇒La quantification est critique :une « gamme matrice » est requise⇒La confirmation des résultats doit être effectuée avec un taux de récupération dans la matrice pertinente

Problèmes avec les laboratoires relevant du non respect du cahier des charges : → préparation d’échantillons non conforme au règlement LMR ou aux lignes directrices (demande aux SRAL de préparation d’échantillons injustifiées, décongélation, broyage à température ambiante de matrice fragile…)

→respect des délais (justification technique discutable)d’analyse et de conservation des échantillons

→ Confirmation non-systématique d’une non-conformité, (effectuée sur réclamation à réception des résultats)

→ modification en cours de plan de la liste des molécules analysées sans information, ensemble des analyses demandées non réalisé (dithiocarbamates)

Précisions sur les non conformités :

• Pour conclure à une non conformité vis à vis de la LMR pour une substance autorisée sur la culture :

→ Le résultat doit être confirmé par une 2ème extraction (ce doit être explicite sur le rapport),

→ La non conformité tient compte de l’incertitude élargie par défaut de 50% au bénéfice du producteur Ex : un résultat moyen de 0.6 mg/kg pour une LMR de 0.5 n’est pas une NC : 0.6 – l’incertitude par défaut = 0.3 < 0.5

5- Non conformités : critères

• Pour conclure à une non conformité vis à vis de l’usage sans dépassement de LMR :

→ Détection d’une substance non autorisée sur la culture

→ Le résultat doit être confirmé également,

→La conclusion tient compte d’autres causes possibles (ex : rotation…) toujours en lien avec le contexte de l’inspection d’où l’importance des éléments relevés sur le terrain (parcelle et son environnement, précédent cultural, ensemble des traitements, …)

Quelques illustrations d’interprétation de résultats

en contrôle intrant en guise deconclusion

Oxadixyl, rémanence ?Substance retirée depuis le 31/12/2003, En 2008 :• Détection sur salades d’oxadixyl à des teneurs de

0.037mg/kg et 0.022mg/kgInterprétation : rémanence importante dans le sol et

absorbtion par les salades couverte par des LMR « laitues et similaires à 0.1 » (sinon 0.01* sauf tubercules à 0.05)

• Détection sur haricots d’une teneur de 0.15 mg/kg Teneur élevée correspondant à un traitement (aveu de l’agriculteur)

Nb : pb également rencontré dans les interprétations de résultats de la dgccrf

Carbendazime, utilisation d’une substance retirée?En 2010, 43 détections (5 cerises, 2 fraises, 6 laitues, 4 pêches, 21 pois, 4 pommes et 1 tomate) ; la teneur résiduelle en carbendazime provenant dans la majorité des cas de l’application du thiophanate méthyl se dégradant en carbendazimeAttention : sur certaines laitues, mise en évidence de

mésusage d’un PPP retiré car détection simultanée de la substance associée dans la préparation (diéthofencarbe) Pois : pas de mésusage avéré de la préparation à base de thiophanate mais des dépassement de LMR en carbendazime, même constat pour Unilet⇒Proposition de modification des conditions de l’AMM(DAR plus long, une seule application)

Teneur naturelle?

exemple des dithiocarbamatesla teneur naturelle en soufre de certaines culturespeut induire une détection de CS2 à l’analyse. En 2010,

un poireau bio présentait une teneur de 0.1mg/kg(respect de la LMR et pas de mésusage associé)

Mépiquat chlorure dans la luzerne déshydratée :La luzerne, même bio…., fabrique du mépiquat chlorure Lors de sa déshydratation….C’est l’hypothèse finale duPS luzerne (enquête, examen de la méthode et analysesAux différents stades de production)

transfert par contact?

en 2010, 6 pomme de terre présentent des traces d’OPP,des kiwis présentent des traces de procymidone à hauteur de 20ppb provenant des palox (confirmation par analyse du bois des palox – teneur à plus de 36ppm). La procymidone, quand elleest appliquée, laisse des résidus supérieurs (LMR de 5 mg/kg

sur les kiwis d’après le Reg.(EC) N°149/2008)

« contaminations croisées » dans les grains au siloCas du pyrimiphos méthyl dans les plan de surveillancecéréales et graines oléagineuses :Projet de LMR en cours pour gérer cette situation MAIS, làencore, les niveaux sont différents entre contamination associée aux bonnes pratiques de stockage et mésusage pas application

Rémanence du traitement de plant?

Exemple du flutolanil sur pomme de terre en 2010 :Substance non autorisée sur tubercules, uniquement surPlants de pomme de terreTeneurs résiduelles à hauteur de 10ppb sur 7 échantillons /44.D’après les données de la monographie ses teneurs peuvent provenir du traitement des plants.

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