Lire/Écrire au CPStage de circonscription – Janvier/Février 2019

IEN TOUL

EJ/KR

Article consacré au guide ‘Pour enseigner la lecture et l’écriture’. Voir notamment la synthèse en ‘images’ proposée par

N. Leblanc (CPD Maîtrise de la langue).

Méthodes, manuels & supports de lecture

Grille d’analyse des manuels de lecture

Grille d’analyse des manuels de lecture

La plateforme ANAGRAPH

Plateforme ANAGRAPH : Quels usages ?

Le travail du déchiffrage et de la fluenceLes citations de ce document sont extraites du guide :

‘Pour enseigner la lecture et l’écriture au CP’.

Définition• « Savoir lire suppose que l’identification des mots par le décodage soit

suffisamment automatisée pour permettre d’accéder à la compréhension :c’est ce qu’on appelle la fluidité ou la fluence de lecture ».

La fluence en lecture : condition nécessaire à la compréhension

« La fluidité de la lecture en contexte indique une automatisation dudécodage qui libère des ressources cognitives pour la compréhension ».

« Les chercheurs nous apprennent que la fluence est un prédicteur direct de labonne compréhension en lecture (les élèves qui obtiennent les résultats lesplus faibles ont également les résultats les plus faibles en compréhension) ».

La fluence en lecture : condition non suffisante à la compréhension

« On ne peut pas mettre en avant le cas des élèves qui déchiffrent sans comprendre pour réduire la portée de l’automatisation du déchiffrage ».

• « Dans un premier temps, il s’agit de faire travailler les élèves à partir d’unelecture de texte à haute voix par le professeur ».

• « Dès qu’ils sont en mesure de le faire, les élèves sont amenés à découvrirde façon autonome des textes qu’ils peuvent lire. Ces textes sontdéchiffrables ».

« Des scénarios pédagogiques construits concourent à la construction d’un enseignement explicite, structuré, de la compréhension ».

Évaluations de début CE1

Quel objectif en fin de CP ?• « A la fin du CP, le nombre de mots correctement lus en 1 minute à partir d’un

texte, donc en contexte, ou isolés, doit atteindre au moins 50 ».

Du temps pour apprendre

Les chercheurs « montrent que les élèves fragiles ne bénéficient pas du tempsnécessaire dont ils ont besoin pour apprendre à bien lire, puisque pour eux cetemps ne serait que de 20 heures sur l’année ».

20 heures annuelles pendant lesquelles l’élève serait réellement engagé surl’apprentissage du code = 7 minutes quotidiennes.

« Le dédoublement des classes de CP, qui permet d’accroître pour chacun letemps de lecture à haute voix nécessaire à l’apprentissage du code et audéchiffrage fluide et précis, est une réponse à cette question ».

Entrainer et évaluer la fluence

La fluence « se développe par un entraînement à la lecture à haute voix àpartir de mots isolés puis de textes préparés ».

Le travail de la compréhension

Le travail de l’écriture