LIRE A HAUTE VOIX - ac-grenoble.fr · LIRE A HAUTE VOIX Les programmes CP Lire àhaute voixun texte...

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LIRE A HAUTE VOIXLIRE A HAUTE VOIX

QUAND ?QUAND ?

POURQUOI ?POURQUOI ?

COMMENT ?COMMENT ?

LIRE A HAUTE VOIXLIRE A HAUTE VOIXLes programmesLes programmes

CP Lire à haute voix un texte court dont les mots ontété étudiés, en articulant correctement et en respectantla ponctuation.

CE1 Participer à une lecture dialoguée : articulation correcte, fluidité, respect de la ponctuation, intonation appropriée.

CE2 Lire à haute voix avec fluidité et de manière expressive un extrait de texte, après préparation.

CM1 Lire à haute voix avec fluidité et de manière expressive un texte d’une dizaine de lignes, après préparation.

CM2 Lire à haute voix avec fluidité et de manière expressive un texte de plus de dix lignes, après préparation.

Ne plus opposer deux modes de lecture (silencieuse ou à voix haute) mais bien les associer dans le sens où ils visent des objectifs différents et complémentaires :

La lecture silencieuse vise avant tout la compréhension.

La lecture à voix haute permet de travaillerl’expression et la communication et montre la compréhension.

Programmer des temps spécifiques d'entraînement

- Dès le CP, les élèves s’entraînent à déchiffrer et à écrire seulsdes mots déjà connus. L’articulation entre lecture et écriture estindispensable à cet apprentissage. Cet entraînement conduitprogressivement l’élève à lire d’une manière plus aisée et plusrapide (déchiffrage, identification de la signification).

- Au CE1, des textes plus longs et plus variés, comportant des phrases plus complexes, sont progressivement proposés auxélèves

- Au cycle 3, la lecture continue à faire l’objet d’un apprentissagesystématique : automatisation de la reconnaissance des mots,lecture aisée de mots irréguliers et rares, augmentation de la rapidité et de l’efficacité de la lecture silencieuse ;

Lire tout le temps- Des consignes, des énoncés, des synthèses, des travaux

personnels …

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QUAND ?QUAND ?

POURQUOI ?POURQUOI ?

COMMENT ?COMMENT ?

La lecture à haute voix pour La lecture à haute voix pour communiquer,communiquer,

améliorer sa dictionaméliorer sa diction� Lire à autrui un texte qu’il ne connaît pas

pour :

� lui faire partager une émotion

� lui donner une information

� provoquer une réaction

� Nécessite une écoute attentive

La lecture à haute voixLa lecture à haute voix pour pour montrer sa compréhension montrer sa compréhension

du textedu texte

� Il faut savoir lire pour déclamer un texte, faire passer des sentiments (c'est-à-dire sa façon de concevoir le texte)… Mais

� Cela suppose un choix des textes à lire en fonction des compétences de l’élève pour ne pas le mettre en difficulté

La lecture à haute voix ne La lecture à haute voix ne permet pas de vérifier des permet pas de vérifier des

compétences de lecteur expertcompétences de lecteur expert

� Ne permet pas de vérifier la compréhension fine d’un texte(son implicite, sa cohérence …)

� La compréhension dépend fortement- des compétences de décodage- de la vitesse avec laquelle celle-ci est réalisée- de la fluidité avec laquelle le lecteur se

déplace dans un texte

La lecture à haute voix pour La lecture à haute voix pour repérer les difficultés en repérer les difficultés en

lecture et remédierlecture et remédier

� Les erreurs détectées permettent une remédiation de la langue que la lecture silencieuse ne permet pas (prononciation, déchiffrage, hésitation) et une imprégnation de la langue (structures, tournures)

http://www.ien-landivisiau.ac-rennes.fr/ressources/Lire%20voix%20haute%20%20cycle%203.htm

La lecture à haute voix pour La lecture à haute voix pour renforcer la personnalité de renforcer la personnalité de l'élève, vaincre sa timiditél'élève, vaincre sa timidité

� Permet de mettre en œuvre : � des projets d’expression� des mises en scène théâtrales� des lectures spectacles� des présentations d’exposés …

LIRE A HAUTE VOIXLIRE A HAUTE VOIX

QUAND ?QUAND ?

POURQUOI ?POURQUOI ?

COMMENT ?COMMENT ?

La lecture à haute voix La lecture à haute voix s'apprends'apprend

� Elle demande un entraînement spécifique (cf programmes : textes préparés)

� Des activités programmées en classe aident à l’amélioration de la diction

� On ne lit pas devant un public de façon innée

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Des outilsDes outils

Fluence Fluence

CP/CE CP/CE –– CE/CM et CM/6èmeCE/CM et CM/6ème

• Michel ZormanMédecin de santé publique, Cogni-SciencesLaboratoire des Sciences de l’Education,Université P. Mendès France, Grenoble

• Martine PourchetConseillère pédagogique

• Guillemette Pougetet Christine LequetteMédecins de l’Éducation nationale, Cogni-sciences

La "fluence" en La "fluence" en quelques motsquelques mots

La lecture "fluente" est

"une lecture précise, assez rapide, réalisée sans effort et avec une prosodie adaptée qui permet de centrer son attention sur la compréhension"

Wolf et Katzir-Cohen 2001

La "fluence" en La "fluence" en quelques motsquelques mots

���� Capacité à lire avec aisance, rapidement, sans erreurs, avec une intonation adaptéeCompétence qui permet de lire sans effort, favorisant ainsi l’accès à la compréhension

���� Les travaux de recherche les plus récents ont montré que la compréhension en lecture dépendait fortement de l'identification précise des mots, de la vitesse de lecture ainsi que de la fluiditéavec laquelle le lecteur se déplace dans un texte

La "fluence" en La "fluence" en quelques motsquelques mots

Une compétence pas toujours acquise au C3� En CM, 30% des élèves ont une fluence de lecture limitée dont (15%) sont très peu "fluents"ce qui entrave leur compréhension des textes

. Le niveau de fluence peut être évalué par le nombre de Mots Correctement Lus par Minute MCLM. 3 éléments pour évaluer le MCLM : le nombre de mots lus par l’élève, le temps de lecture et le nombre d’erreurs de lecture

La "fluence" en La "fluence" en quelques motsquelques mots

Fluence et compréhensionEn faire l’expérience

Un adulte lecteur expert sur un texte documentaire ou littéraire ne posant pas de problème de compréhension, lit à voix haute MCLM = 200 Mots Correctement Lus / Minute

Dans le texte suivant, par un artifice on a réduit la fluence de lecture - MCLM = 70-80 (niveau CE2)

_ans un p_ys tr_versé du _ud au n_rd par le Ni_, sillo_né de _anaux,

p_rsemé de ma_ais et rec_uvert par l'inon_ation _uatre m_is par _n,

l'e_u es_ à la _ois o_stacle et mo_en de com_unication. « _aire

t_averser le fl_uve à cel_i qui n'a pas de bat_au » cons_itue une

oblig_tion _orale ; se d_placer en ba_que pa_aît si nat_rel que l'on croi

que le _oleil se d_place de cette ma_ière dans le cie_.

Des _ateaux, il y en a de t_utes so_tes. Pour les mar_is et les eau_

peu _rofondes, une n_celle faite de ti_es de pap_rus liée_ _uffit ; on la

p_opulse et on la diri_ge à l'aid_ d'une _affe ; dans c_rtaines, on pe_t

mêm_ _ransporter un v_au. Pour na_iguer sur le _il, on u_ilise des

em_arcations de boi_. Les _argaisons l_urdes et vo_umineuses, par

exe_ple un obél_sque, circu_ent dans de _arges c_alands que l'on ha_e

ou que l'on rem_rque fau_e d'y pouv_ir place_ un _réement ou des

r_meurs, l'es_ace éta_t enti_rement occup_ par la _harge. S_non, les

ba_eaux son_ pro_ulsés à la voil_ ou à la _ame. Le c_urant fa_ilite la

des_ente du _il. On le r_monte gr_ce au ven_ qui _ouffle g_néralement

du no_d au _ud. Le _il, m_lgré sa cr_e, se nav_gue, somm_ _oute,

a_sément, mais ré_erve quelques mau_aises surp_ises, tels les _ancs

de s_ble qui ch_ngent d'emp_acement d'une anné_ sur l‘_utre.

Dans un pays traversé du sud au nord par le Nil, sillonné de canaux,

parsemé de marais et recouvert par l'inondation quatre mois par an,

l'eau est à la fois obstacle et moyen de communication. « Faire traverser

le fleuve à celui qui n'a pas de bateau » constitue une obligation morale ;

se déplacer en barque paraît si naturel que l'on croit que le soleil se

déplace de cette manière dans le ciel.

Des bateaux, il y en a de toutes sortes. Pour les marais et les eaux peu

profondes, une nacelle faite de tiges de papyrus liées suffit ; on la

propulse et on la dirige à l'aide d'une gaffe, dans certaines, on peut

même transporter un veau. Pour naviguer sur le Nil, on utilise des

embarcations de bois. Les cargaisons lourdes et volumineuses, par

exemple un obélisque, circulent dans de larges chalands que l'on haie

ou que l'on remorque faute d'y pouvoir placer un gréement ou des

rameurs, l'espace étant entièrement occupé par la charge. Sinon, les

bateaux sont propulsés à la voile ou à la rame. Le courant facilite la

descente du Nil. On le remonte grâce au vent qui souffle généralement

du nord au sud. Le Nil, malgré sa crue, se navigue, somme toute,

aisément, mais réserve quelques mauvaises surprises, tels les bancs de

sable qui changent d'emplacement d'une année sur l'autre.

Une compétence améliorée principalement grâce à la pratique régulière de la lecture guidée et suivie à haute voixAu cycle 2- Pour tous les élèves, pour les élèves les plus en difficulté (aide personnalisée)

Au cycle 3 : aide aux enfants en difficulté- En priorité pour les élèves les plus en difficulté(aide personnalisée)

La "fluence" en La "fluence" en quelques motsquelques mots

Programmation des séances

� Déterminer les élèves à entraîner après avoir évalué leur niveau de fluence en lecture, puis constituer des groupes de 2 à 4 enfants (textes étalonnés)

� Programmer les séances sur une durée de 8 à 16 semaines, avec 3 séances (30 mn) par semaine

� Choisir un texte dont le niveau de langage est adapté aux capacités des élèves parmi les textes proposés (Textes variés / différents types d’écrits : littéraires/documentaires/journalistiques)

Les séancesLes séances

Travailler la compréhension

� Lors de la découverte d’un texte, une première lecture est faite par l’enseignant (pour cet outil / pas forcément pour toute lecture - découverte)

� Expliquer ensuite les mots qui pourraient faire obstacle à la compréhension (expliciter le sens des mots dans leur contexte)

� Ne pas consacrer trop de temps au travail de la compréhension

Les séancesLes séances

Lectures individuelles à haute voix

� Afin de ne pas trop solliciter les capacités de concentration des jeunes lecteurs, chaque enfant lit le texte proposé trois fois par séance

� Pour favoriser l’implication des élèves pendant les lectures, présenter clairement les tâches qui sont demandées en début de séance

� Il est également important d’expliquer aux élèves l’intérêt de l’utilisation du chronomètre. C’est une façon objective de mesurer les progrès

Les séancesLes séances

Explicitation des erreurs

� A l’issue de chaque lecture, revenir avec l’élève sur les mots qui lui ont posé problème…

� Lorsque la lecture deviendra suffisamment fluente (à partir de 80 mots par minute), demander à l’élève de tenir compte des points et des virgules et d’essayer de mettre l’intonation

� Il est important d’expliciter le regroupement syntaxique de certains mots ou expressions, auquel certains élèves ne procèdent pas spontanément

Les séancesLes séances

Observation des progrès

� Au fur et à mesure des séances, l’observation des scores va permettre à chaque élève de prendre conscience de ses progrès

� Le suivi des élèves est individualisé. Il s’effectue par report des scores obtenus lors des différentes lectures sur les feuilles de suivi

� Certains textes sont plus difficiles que d’autres et la fluence peut ne pas progresser entre 2 textes, voire même diminuer pour les textes difficiles

Prolongements possibles

• Lectures théâtralisées

Dialogues avec deux ou plusieurs personnages et des répliques suffisamment longues

• Lectures personnelles

Conseiller aux enfants entraînés de lire chez eux, sur divers supports adaptés à leurs capacités : articles de journaux, revues spécialisées dans leurs centres d’intérêt, livres divers…

Prolongements possiblesProlongements possibles

D'autres outilsD'autres outils

Jeux de lecture

CP – CE1 Aide personnaliséeSite de Grenoble 5

http://www.ac-grenoble.fr/ien.grenoble5/spip.php?article302

Programmations / Progressions lecture

Site de Grenoble 5http://www.ac-grenoble.fr/ien.grenoble5/spip.php?rubrique171

140 jeux pour lire vite Yak Rivais140 jeux pour lire vite Yak Rivais

Retz 1990Retz 1990

140 exercices jeux pour les objectifs suivants :- assurer les points de fixation- améliorer l'identification des mots- ouvrir plus largement l'anticipation- renforcer la confiance en soi du lecteur pour éviter les retours en arrière

ARTHURBrigitte Chevalier - Nathan/Retz

Bien lire à l'écoleBrigitte Chevalier – Nathan

Lecture orale et compréhension écrite(Volume V) – JP Lefort – Les Editions Buissonnières

Ateliers lecture sur Internethttp://www.etab.ac-caen.fr/ecauge/pedag/JeanChristophe/

AnimLectureHauteVoix/LectureHauteVoix.htm

50 fiches de lecture rapide

de niveau progressif à télécharger

MERCIPour la lecture "fluente"

de ce diaporama

Références pour ce diaporama

• http://www.ien-landivisiau.ac-rennes.fr/ressources/Lire%20voix%20haute%20%20cycle%203.htm

• http://www.etab.ac-caen.fr/ecauge/pedag/JeanChristophe/AnimLectureHauteVoix/LectureHauteVoix.htm

•• Fluence du CP au CM2 Fluence du CP au CM2 –– Michel Michel ZormanZorman -- Les Les ÉÉd. de La Cigaled. de La Cigale•• 140 jeux pour lire vite 140 jeux pour lire vite -- Yak Rivais Yak Rivais -- Retz 1990Retz 1990•• ARTHUR et ARTHUR et BienBien lire lire àà l'l'éécolecole -- Brigitte Chevalier Brigitte Chevalier –– NathanNathan•• Lecture Lecture oraleorale et et comprcomprééhensionhension éécritecrite (Volume V) (Volume V) –– JP JP LefortLefort ––

Les Editions Les Editions BuissonniBuissonnièèresres•• Circonscription de Grenoble 2, Dominique Simon Circonscription de Grenoble 2, Dominique Simon RuazRuaz, CPC, CPC