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LES RENCONTRES REGIONALES DE L’AMENAGEMENT 2018
15 novembre 2018
Ré-enchanter les espaces publicsd’un cœur de ville attractif
Avec quelle stratégie de frugalité heureuse ?
Investir les espaces publicspour attirer et retenir
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"Il faut arrêter le marteau qui mutile la face du pays. Une loi suffirait. Qu'on la fasse. Quels que soient les droits de la propriété, la destruction d'un édifice historique et monumental ne doit pas être permise à d'ignobles spéculateurs que leur intérêt imbécile aveugle sur leur honneur ; misérables hommes, et si imbéciles qu'ils ne comprennent pas qu'ils sont des barbares ! Il y a deux choses dans un édifice : son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde, à vous, à moi, à
nous tous. Donc, le détruire, c'est dépasser son droit."
Victor Hugo, "Guerre aux démolisseurs", Revue des deux mondes, 1° mars 1832.
COMMENT DETRUIRE AU XIXEME?
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La révolution passée, il fallait rénover les bâtiments. Même s'ils n'avaient subi aucun dommage volontaire, l'édifice resta plusieurs années sans entretien, comme la cathédrale. Les prix de la rénovation furent fixés à 26 786 livres. Les marguilliers suggérèrent au maire de détruire Saint-Jean pour en vendre les matériaux. L'église fut donc mise à la disposition de l'évêque, qui, malgré une vive protestation de Soissons, et de plusieurs personnalités politiques, ordonna la destruction du bâtiment excepté les tours. Le 10 juin 1809, le maçon Valot et le charpentier Delacroix disposèrent de toute l'église pour 3 000 francs. Les vitraux et les ferrements ont été vendus en 1807. Des maisons de Soissons furent construites avec les pierres de Saint-Jean. Celles-ci se vendant mal, la destruction fut arrêtée après une vingtaine d'années.
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ET COMMENT POURSUIVRE AU XXIEME?
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Les anciens silos agricole
Bords de rivières - La reconquête des berges del'Aisne a pour vocation à relier les deux partiesdu centre historique de Soissons, de part etd'autre de la rivière.
ET COMMENT POURSUIVRE AU XXIEME?
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Et MALGRE UN PROJET…
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LA PERTE DE MÉMOIRE : LA REALITE D’AUJOURDHUI
Programme des Berges des Trois Roys
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Composer avec le patrimoine accélérateur d’excellence
Du quartier Gouraudau projet de territoire de Soissons
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LE PARC GOURAUD
Un face à face
FAIRE AUTREMENT
REQUALIFICATION DU SITE DE LACASERNE GOURAUD - SOISSONS
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la caserne Gouraud
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Après un passé militaire etdéfensif de plusieurs siècles et ledépart du 67ème régimentd’infanterie, le site de la caserneGouraud retourne au domainecivil.
La Communauté d’ Agglomérationdu Soissonnais lance en 2002 unconcours pour sélectionner leconcepteur du réaménagement dela caserne Gouraud.
RECONVERSION D’UNE FRICHE MILITAIRE
Premières esquisses – Cab. WILMOTTE - 2002
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L’objectif du projet visait à maîtriser la cohérence urbainedans le temps.
Le dessin d’une trame architecturale forte, basée sur laréutilisation des bâtiments existant, permet de créer unecohérence dans laquelle les différents intervenantss’insèrent.
Histoire d’un projet économique“La fermeture d’une caserne peut être une chance pour le territoire »
Un projet fondé sur une analyse des transformations économiques→ Un parc tertiaire
Un projet urbain→ Un morceau de ville et non du zonage d’emploi. La question de la voiture
Un projet architectural→ La qualité comme moteur d’attractivité pour LE TERRITOIRE
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COHERENCE DU PROJET ARCHITECTURAL
Pavillon d’entrée et ancienne prison, état initial.
Croquis cab.WILMOTTE
Pavillons réaménagés Cab. ARVAL
L’Agglomération commande une mission de coordination architecturale au cabinet WILMOTTE.
Cette mission permet d’assurer une cohérence architecturale à toutes les opérations réaliséesdans le moule d‘un règlement architectural.
Elle garantit l’unité urbaine au travers des pentes de toitures, des matériaux, des modénatures defaçades imposées dans une procédure de conseil et de validation des projets.
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La trame urbaine s’appuie surl’existant de la caserne pour laréintégrer à la ville tout entransformant l’espace.
L’esplanade engazonnée réunitautour d’un espace majeur lesfaçades des bâtiments decasernement, transformés enbureaux.
Cette esplanade dégage desvues sur l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes.
Canaux et pelouses servent dedéversoir d’orage.
Ils préservent les réseauxexistants sous chaussées desvoies limitrophes des dégâts derupture et d’engorgementqu’occasionnerait une surcharge.
L’ESPLANADE EN VIS A VIS DE L’ABBAYE SAINT-JEAN-DES-VIGNES
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UN CENTRE TERTIAIRE : des bureaux autour de l’esplanade
ARCH. BADUEL & MONMARSON - ARCH. POULTON –120 entreprises
800 emplois
Une pépinière et une couveuse
Un hôtel d’entreprises
Un espace de coworking
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ET ACCOMPAGNER COMPRIS POUR LES ELEMENTS MINEURS / EX :LE STATIONNEMENT
Parking “Les Yeux Verts”Inauguration : 20 nov 2009
CITE DE LA MUSIQUE
ET DE LA DANSEInauguration : 7 février 2015
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LA MEMOIRE INDUSTRIELLE
LE PARC DES ENTREPOTSAncienne usine jacob Delafon
FRICHE JACOB DELAFON
La Friche JACOB DELAFON avant réaménagement
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ZAC DES ENTREPOTSArchitecte : Antoine Daudré Vignier
Réaménagement
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Après réaménagement
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LA MEMOIRE INDUSTRIELLE 2
LE PARC BSL Ancienne usine de chaudronnerie
architecte Cite Architecture
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Parc BSL 1er bâtiment reconverti
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LES AUTRES FRICHES AUTOUR DE LA GARE
DONT LA FRICHE FOCAST/BAXI
LA MEMOIRE INDUSTRIELLE 3
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Le PROJET de GARE
Le dossier est lié à l’amélioration souhaitée des liaisons avec le pôle de ROISSY etPARIS. Il comporte un enjeu urbain d’importance.
C’est un projet
- d’ambition communautaire- global : transport, économie, tertiaire, habitat, équipement public- de transformation de la vie urbaine- de reconversion de 30 hectares de friches industrielles
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150 ans après, les friches autour de la gare
SNCF
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La façade urbaine de la GARE reconversion de la friche de la SERNAM et création d’un Pôle Multimodal
La construction d’un pôle d’échanges au droit de la gare qui voit enmoyenne journalière le passage de 1730 voyageurs, favorisant ainsil’intermodalité entre tous les transports collectifs, modes doux,covoiturage, véhicules particuliers, taxis, auto partage... Un parkinglongue durée de 250 places (hors places sur voirie) pouvant dans letemps passer à 400 places
Le traitement des espaces publics dont en premier lieu la Place de laGare
La construction d’un minimum de 61 500 m² de plancher sur 41 000m² de terrain
Un programme de 59 logements pour étudiants et jeunestravailleurs sur la commune de Belleu (Foyer Rémois)
Une tête de pont (macro lot) au droit de la Gare d’environ 7 000 m² deplancher (hôtel/bureaux/commerces/logements)
L’intégration de l’ancien site Wolber dans ce morceau de ville àreconstruire
CREATION D’UNE SALLE MULTIFONCTIONde type ARENA sur les friches Baxi / Focast
L’ensemble FOCAST BAXI constitue la plus grande friche industrielle duterritoire (78 280 m² de terrain pour 50 173 m² bâtis environ). Le projetcomprend des jauges :
Pour le spectacle : 2.500/3.000 spectateurs assis (4.500m²) et5.000 debout (560 places en gradins fixes)
Pour le sport : 3.000 spectateurs assis, pour du handball par exemple
Pour les foires et salons : 220 à 250 stands de 3x3 m
environ 600 places de parking sur le site
programmes complémentaires envisagés : dojo pour la commune de Villeneuve-Saint-Germain, création d’un espace théâtre…
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Friche FOCAST/BAXI
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Friche FOCAST24.000 m2
Friche BAXI31.000 m2
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ET COMMENT SAUVER LE PATRIMOINE ANCIEN ex/ Le Logis des Evêques
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