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LES MOTS DU PRESIDENT DE L’EPP
Le Gouvernement a mis à jour l’institutionnalisation du Plan d’Action pour le développement rural (PADR) à travers le décret n° 2006-278 du 25 Avril 2006. Il a été précisé que le PADR est un cadre permettant de concevoir, définir et orienter les stratégies et les programmes de développement rural à Madagascar et le Programme National de Développement Rural (PNDR) comme le document référentiel de base à tous les programmes et projets de développement rural.
L’année 2006 fut marquée par la mise à disposition de l’ensemble des acteurs du Madagascar Action Plan (MAP), lequel est un plan d’action visant un saut qualitatif et définissant la feuille de route et les actions prioritaires de 2007 à 2012 en vue d’obtenir une croissance économique rapide contribuant à la réduction de la pauvreté et permettant au pays de tirer avantage de la mondialisation.
L’EPP/ PADR, en appui aux GTDR, s’est attelé à la régionalisation du PNDR en procédant à la mise à jour des Programmes Régionaux de Développement Rural (PRDR) au niveau des 22 régions.
Le PRDR actuellement disponible, constitue des documents de références pour les intervenants régionaux. Leur conception a suivi une démarche largement participative et une approche régionale des cinq orientations du PNDR .Traduisant les spécificités régionales, le document apporte plus de précision quant à la mise en oeuvre du PRD dans leur optique sur le Développement Rural. De plus, fortement inspiré des réalités socio-économiques locales et régionales, le PRDR constitue un document de mise en œuvre du MAP.
Le GTDR, étant une plate-forme de concertation, de suivi, et d’harmonisation des interventions en matière de développement rural au niveau régional dispose par ce document un instrument de mobilisation des parties prenantes (les cinq collèges des GTDR), un outils de coordination des interventions selon les principes recommandés par la Déclaration de Paris (initiatives AAH) et les valeurs, engagements et défis mis en relief dans le cadre du MAP.
Comme l’autorité régionale est le maître d’ouvrage du développement régional, les Chefs de Régions disposent donc à travers les GTDR et les PRDR des outils de pilotage et de coordination des actions de développement rural, gage des initiatives de réforme transformationnelle recommandées par Monsieur le Président de République selon l’esprit du MAP.
Le Président de l’EPP/PADR
RAKOTOARY Jean Chrysostome
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LES MOTS DU CHEF DE REGION ET DU PRESIDENT DE GTDR IHOROMBE
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SOMMAIRE
Le mot du président epp/padr 1
Le mot du chef de la région ihorombe 2
Le mot du président du gtdr ihorombe 3
Sommaire 4-10
Résume exécutif 11-12
1 – INTRODUCTION 13
11- Présentation de la région 14-15
12- Plan du document 16-18
2 - LE PROGRAMME REGIONAL DE DEVELOPPEMENT RURAL
21 - RAPPEL DES VISIONS DU MONDE RURAL 20-21
211 - Vision Madagascar Naturellement 22
212 - Les bénéfices visés par le MAP 23-24
213 - Vision du PNDR (Vision du monde rural) 25-26
214 - Vision du PRD Ihorombe 27
215 - Vision régionale sur le secteur de développement rural 27
216 - Vision régionale par filière porteuse (tableau) 28
22- LES PRINCIPAUX DEFIS/ENJEUX REGIONAUX ET LES REPONSES
ACTUELLES
221- Les défis et enjeux régionaux 29-32
222- Les réponses régionales actuelles 33-34
223- Les objectifs de développement rural régional 35-36
224- L’approche « filière » 37
225- L'étude des filières 38
3 - LE PLAN D’ACTION 39-79
4 - LA SPATIALISATION DU PRDR 80-8/2
5 - MISE EN ŒUVRE DU PRDR
51 - Principe de mise en oeuvre 84-85
52 - Structure de mise en œuvre 86
6-SUIVI-EVALUATION DU PRDR
61- L’introduction sur le concept de suivi / évaluation 88
62- Les objectifs du suivi et évaluation du PRDR 89
63- Les résultats attendus du système de suivi évaluation du PRDR 89
64- Le tableau des indicateurs du PRDR 90-94
65 -Rôles des acteurs par rapport au SSE du PRDR 95-97
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LES ANNEXES Page N°
ANNEXE I - DEMARCHE DE MISE À JOUR DU PRDR
11- Les principes adoptés lors de la démarche de mise à jour 99
12- Les Contextes justifiant la mise à jour du PRDR (préparé par l’EPP PADR) 100
13- les différentes étapes méthodologiques 101-102
ANNEXE 2 - LE CADRAGE DU PRDR (préparé par l’EPP)
21- Cadre juridique et institutionnel. 104
Extrait du Décret N°2003-905 105
Extrait du Décret N° 16527/2003 105
Extrait du Décret N°2006-278 106-107
22- Les documents de cadrage internationaux : LE PRDR et les OMD
108
DECLARATION DE PARIS 109
DECLARATION DE MAPUTO 111
23- Les documents de cadrage nationaux : Vision Madagascar Naturellement,
11
Vision Durban 112
MAP 112
Extrait du PGE 2006 112
Le PNDR : les orientations et les axes stratégiques 113
24- Le document de cadrage régional : PRD 114
ANNEXE 3 - MONOGRAPHIE REGIONALE
31 - Localisation géographique et subdivision administrative (districts, communes) 116
32- Milieu physique : Relief, climat (pluviométrie, températures), hydrographie, sol et végétation
118-122
33 -Démographie : situation actuelle, dynamique et projection 123-124
34 -Economie
Secteur I : Agriculture, élevage (et les infrastructures correspondantes) 125
Secteur II : industrie, artisanat et autres activités de transformation 128
Secteur III : commerce, transport et services 138-139
3.5 Infrastructures
Voies de communication, télécommunication (Téléphone, radio et TV, …), et infrastructures agricoles
145
Villages ayant accès à l’électrification rurale et disposant de l’eau potable
Cartes des pistes intercommunales et des routes selon la catégorisation de leurs états
6
36 - Les acteurs du développement
Services étatiques : déconcentrés/décentralisés 148
Organismes d’appui techniques et financiers
Société civile : ONG, organisations paysannes, plate-forme, …
Opérateurs économiques: vendeurs et/ou fabricants des matériels/équipements agricoles, intrants, …
Projets/Programmes et autres investisseurs économiques
ANNEXE 4 - L’ANALYSE DU DIAGNOSTIC REGIONAL (SEPO : Succès–Echecs–Potentialités–Obstacles)
41 - Analyse SEPO par secteur de développement rural (économie, infrastructures…)
151
42 - Analyse SEPO Par orientation du PNDR
421- Gouvernance, 151
422 -Facteurs de production 152
423- Sécurité alimentaire, production et transformation 153
424- Protection de l’environnement et gestion durable des ressources naturelles 154
425- Développement des marchés et promotion de l’approche filière 157
Analyse SEPO par filière porteuse priorisée par filière
426- Les tableaux des activités par filière porteuse selon la matrice «Filière et Vision régionale de la filière indiquée »
158-174
ANNEXE 5 - LES CAPITALISATIONS DES EXPERIENCES PA SSEES
ANNEXE 6 - ANALYSE SPATIALE DE L’EXISTANT
61 - Analyse spatiale de l’existant sur la gouvernance 175
62 - Analyse spatiale de l’existant sur les facteurs de production 176
63 - Analyse spatiale de l’existant sur les ressources naturelles et de l’environnement
178
64 - Analyse spatiale de l’existant sur les marchés et la promotion des filières 179
65 - Analyse spatiale par filière porteuse priorisée 180
66 - Liste des filières porteuses identifiées par district 181
ANNEXE 7 LES 14 CRITERES DE DEVELOPPEMENT DURABLE 182
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SSIIGGLLEESS EETT AACCRROONNYYMMEESS AGOA African Growth and Opportunity Act ACORS Appui aux Communes et Organisations Ruraux du Sud ANGAP Association Nationale de Gestion des Aires Protegées ANDEA Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement AUE Association des Usagers de l’Eau BVPI Bassins Versants – Périmètres Irrigués CAC Centre d’Appui aux Communes CCD Conseil Communal de Développement CIOV Comité Interministériel d’Orientation et de Validation Cir DR Circonscription du Développement Rural CNS Conseil National de Secours COBA Communautés de Base (VOI) COI Commission de l’Océan Indien COMESA Common Market of East ad southern Africa CSA Centres de Services Agricoles CSB Centre de Santé de Base CTD Collectivité Territoriale Décentralisée DDR Direction du Développement Rural DRDR Direction Régionale du Développement Rural DSRP Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté EPP/PADR Equipe Permanente de Pilotage du plan d’action pour la développement Rural
FAO Food and Agriculture Organisation FDL Fonds de Développement Local FER Fonds d’Entretien Routier FID Fonds d’Intervention pour le Développement FOFIFA Centre National de la Recherche Appliquée au Développement Rural FRAM Fikambanan’ny Ray Aman-drenin’ny Mpianatra GCV Grenier Commun Villageois GTC Groupes Thématiques Centraux GTDR Groupe de Travail de Développement Rural HIMO Haute Intensité de Main d’œuvre IEC Information- Education- Communication IMF Institut de Micro Finances LPDR Lettre de politique de développement Rizicole LP2D Lettre de Politique pour la Décentralisation et la Déconcentration LPDR Lettre de Politique de Développement Rural MAEP Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche MCA Millennium Challenge Account MEEF Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts MICDSP Ministère de l’Industrie, du Commerce et du Développement du Secteur Privé
NTIC Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ODOC Opération Domaniale Concertée OMC Organisation Mondiale du Commerce ONG Organisation Non Gouvernementale ONN Office National de Nutrition ONUDI Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel OP Organisation Paysanne PADR Plan d’Action du Développement Rural
8
PASA Programme d’Appui à la Sécurité Alimentaire PCD Plan Communal de Développement PE3 Programme Environnemental 3 PEV Programme Elargi de Vaccination PGE Politique Générale de l’Etat PIB Produit Intérieur Brut PIP Programme d’Investissement Public PME Petites et Moyennes Entreprises PNC Programme de Nutrition Communautaire PNDR Programme National du Développement Rural PNF Programme National Foncier PNS Programme de Nutrition Scolaire PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement PPP ou 3P Partenariat Public Privé PRD Plan Régional de Développement PRDR Plan Régional de Développement Rural PSDR Programme de Soutien au Développement Rural PTMR Programme de Transport en Milieu Rural RIP Routes d’Intérêt Provincial ROR Réseau des Observatoires Ruraux SADC Southern Africa Development Community SAP Système d’Alerte Précoce SIRSA Système d’Information Rurale et de Sécurité Alimentaire SNMF Stratégie Nationale de Micro Finance STD Service Technique Déconcentré UPDR Unité de Politique de Développement Rural UADEL/ACORS Unité d’Appui au Développement Local VOI Vondron’Olona Ifotony (COBA)
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LISTE DES TABLEAUX
NUMERO INTITULE DU TABLEAU
Tableau N°01 Division administrative Région Ihoromb e en 2005
Tableau N°02 Relief et climat de la Région
Tableau N°04 Données Environnementales de la Région en 2005
Tableau N°05 Répartition spatiale de la Région en 2 005
Tableau N°06 Production Rizicole de la Région en 20 05
Tableau N°07 Production animale de la Région en 200 5
Tableau N°08 Commercialisation des bovins de la Rég ion en 2005
Tableau N°09 Nombre de barrages construits par Dist rict
Tableau N°10 Les communications
Tableau N°11 Etat du Réseau routier de la Région en 2005
Tableau N°12 Les intervenants et leurs domaines d’i nterventions
Tableau N°13 Données sur les étendues des terres ex ploitables
Tableau N°14 Infrastructures audiovisuelles
Tableau N°15 Analyse SEPO par orientation du PNDR
Tableau N°16 Activité par filière porteuse
Tableau N°17 Analyse spatiale de l’existant
Tableau N°18 Liste des filières porteuses régionale s.
LISTE DES GRAPHIQUES (voir PRD)
NUMERO INTITULE DU GRAPHIQUE
Graphique N°01 Les types des terrains cultivables
Graphique N°02 Mode de faire valoir des terres
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LISTE DES CARTES
N° 1 Localisation de la Région Ihorormbe
N° 2
Zonage géo économique de la région
N° 3 Spatialisation des marché du bovidé à améliorer
N° 4 Spatialisation d’amélioration des pâturages /reboisement
N° 5 Situation des barrages
N° 6 Pierre précieuse
N° 7 Aménagement des terrain cultivable
N°8 Spatialisation des culture des manioc
N°9-23 Spatialisation des filières et les activités
N°10 La limitrophe d’Ihorombe
N° 11 Spatialisation du district et ommune
N° 12 Paysage et relief
N° 13 Thermique
N°14 Hydrographie
N°15 Pédologies
N°16 Les principaux Eco touristiques
N°17 Infrastructure routière
N°18 Nombre de population par District
N°19 Infrastructure des communication
N°20 Analyse de bonne gouvernances
N°21 Analyse Spatiale des facteurs des productions
N°22 Analyse des marché
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Résumé Exécutif La mise en place de la structure régionale après les GTDRs les a renforcé
dans leur lutte contre la pauvreté en milieu rural. Le GTDR assure la régionalisation du
processus PADR et devient ainsi un instrument efficace de mise en oeuvre du
développement de la Région.
Les outils de référence régionale, tels le PCD, le PRDR, le PRD…contenant des
programmes de développement à chaque niveau de la structure administrative, facilitent
aux différents partenaires le choix du domaine de leurs interventions selon leur vocation
propre, dans le secteur du développement rural.
Donc la réussite des différents partenaires implantés dans la région fait appel au
processus PADR pour confirmer leur mission de réduction de la pauvreté en l’espace de
10 ans, soit passer du taux actuel de 80% de la population rurale à 40%, et ce à travers
un développement rapide et durable par le biais d’une approche participative afin de
dégager les priorités dans les actions à mener et faciliter ainsi la mise en œuvre des
mesures, programmes, projets spécifiques.
D’où la nécessité de la mise à jour du PRDR, afin de décortiquer les Axes stratégiques
prévus dans le PRD. Ceci aide à l’harmonisation des actions d’interventions compte tenu
des contextes actuels au niveau international, national et régional.
L’objet du présent document est de présenter les références régionales, d’indiquer les
objectifs du plan 2007- 2012, les politiques de mises en œuvre pour les atteindre et
traitent en particulier les questions auxquelles des réponses rapides doivent être
apportées dans le futur immédiat, ainsi que le système de suivi/évaluation (Indicateurs…)
La sécurité alimentaire est le gage d’une transformation réussie du système de production actuel en un système orienté vers le marché aussi bien intérieur (relation ville/campagne) qu’extérieur pour tirer profit des accords et conventions.
Les prix des produits sont déficitaires dus à l’absence de logistique adéquate (infrastructures routières, de marché, de stockage et de transformation) entraînant ainsi l’effritement du revenu des paysans.
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Les problèmes ont aussi trait à l’accès aux capitaux surtout en matière de finances
rurales, fonciers, matériels et intrants.
Après avoir fait l’inventaire des produits et des activités potentielles par l’approche
participative et des filières, quarante (40) programmes sur les soixante (60) contenus
dans le PNDR ont été retenus pour la Région Ihorombe
Le PRDR est donc un outils, non seulement d’identification de la nature et des modes
opératoires des interventions suivant les orientations politiques du gouvernement, mais
aussi de réalisation des objectifs dans le cadre du PNDR et PRD.
Le PRDR en tant que déclinaison du PNDR au niveau régional doit tenir compte de :
- la vision nationale du monde rural à l’horizon de 2020,
- la vision régionale, selon leurs spécificités, qui se propose l’atteinte de
l’augmentation de la production de 50% en 5 ans.
Pour la Région Ihorombe la vision retenue est la promotion de la production Agricole,
notamment le marketing de l’élevage bovine, et de l’éco tourisme ; tenant compte de la
sécurité rurale et la préservation de l’environnement.
Figurent en annexe, les analyses selon les 5 orientations du PNDR et des filières porteuses après avoir présenté les monographies.
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1 - INTRODUCTION
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1.1 - PRESENTATION DE LA REGION
La Région IHOROMBE est située dans le centre sud de Madagascar, dans
la Province de Fianarantsoa, carrefour des trois Routes Nationales reliant les quatre
Régions du Sud malgache : la RN 13 pour l’Anosy, la RN 7 pour la Haute Matsiatra et le
Sud Ouest et la RN 27 pour le Sud Est.
Elle est composée de trois (3) Districts et vingt-six (26) communes et s’étend sur une
superficie de 26 930 Km2. La ville d’IHOSY, la seule Commune Urbaine de la Région, est
son Chef lieu.
La morphologie générale de l’IHOROMBE fait apparaître trois secteurs bien distincts
(Est, Ouest et Sud), différenciés du point de vue paysages, micro- climats et réseaux
hydrographiques.
C’est la Région la moins peuplée de Madagascar, 178.000 habitants, avec une densité
qui tourne autour de 6,5 hab/km². La taille moyenne des ménages est comprise entre 4 à
5 personnes.
La population, à majorité rurale est à vocation agro-pastorale favorisée par la présence
de vastes terrains fertiles cultivables. Le système d’exploitation privilégié est la pratique
de vaste pâturage pour l’élevage de bovins et de l’agriculture à superficie extensible. Ce
système d’exploitation a contribué à l’éloignement (en moyenne les villages sont distants
de 70 km) et l’instabilité des zones d’habitats de la population et ne facilite guère le
zonage pour une organisation administrative.
Au niveau de l’encadrement social :
- La scolarisation y est particulièrement faible avec des ratio enseignant/élèves de
1/38 au niveau des EF1C, 1/16 au niveau des CEG et 1/7 au niveau du Lycée.
- La situation sanitaire n’est pas meilleure. Les principales causes de morbidité de la
région sont dues au paludisme, à la diarrhée, à l’infection respiratoire aiguë.
- La Région IHOROMBE est faiblement desservie en éléctricité. L’implantation de la
JIRAMA s’effectue uniquement au niveau des chefs lieux des Districts.
- Du point de vue approvisionnement en eau potable, on remarque que la plupart
des localités de la Région ne possèdent pas de bornes fontaines.
- Le christianisme est assez répandu dans la Région.
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- Le service de sécurité est composé de la Gendarmerie, de la Police et de
l’Armée. Actuellement un EMMO Région IHOROMBE existe et est opérationnel. Il
serait souhaitable, vue l’insuffisance des moyens et l’étendue du territoire, à ce que
la sécurité soit soutenue par des Comités de vigilance locales.
Au niveau des équipements et infrastructures :
- Deux types de marchés se rencontrent dans la région : le marché de produits
locaux, et le marché de bétail.
- L’effet d’enclavement est durement ressenti par les populations de l’IHOROMBE
en raison de la dégradation de ses infrastructures routières. Seule la RN 7, qui
traverse l’IHOROMBE d’est en ouest et reliant Antananarivo et Toliara, est en bon
état du fait des efforts réalisés dans la réhabilitation de cet axe. Par contre, les
deux autres routes nationales, la RN 27 (IHOSY- Farafangana) et la RN 13
(IHOSY- Fort-Dauphin) sont dans un état lamentable si bien que cela pénalise
fortement les activités de transport causant d’énormes préjudices à l’économie de
la Région en général.
- Le taux de couverture de la Région en infrastructures de communication est faible
et reste concentré au niveau du seul district d’IHOSY.
- La forte potentialité éco touristique de l’IHOROMBE, fortement handicapée par la
quasi-inexistence de voies de communication, nécessiterait plus d’infrastructures
d’accueil et une meilleure professionnalisation des opérateurs pour être pleinement
exploitée.
L’économie de l’IHOROMBE repose essentiellement sur le monde rural avec comme
activités dominantes :
- la riziculture, les cultures vivrières (manioc), les cultures industrielles (canne à
sucre, arachide, tabac…).
- l’élevage des zébus (215 568 têtes), des porcs et des volailles,
Mais d’autres activités se développement aussi, tel l’exploitation minière et l’écotourisme
grâce à l’existence de fortes potentialités naturelles telles que:
- les sites touristiques et réserves naturelles (Parc national de l’Isalo, le Corridor du
sud, le Pic d’Ivohibe…)
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- les variétés de paysages (district d’Ivohibe en oriental avec une altitude de
2.060m, le plateau d’Ihorombe dans le district d’Ihosy avec une altitude de 300 à
600m en occidental et le district d’Iakora en méridional avec un paysage alterné)
- les gisements miniers importants marqués par le saphir…
Carte 01 : La circonscription administrative de la région IHOROMBE par District
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Toliara
Mahajanga
Antananarivo
Toamasina
Fianarantsoa
Antsiranana
5025
kilomètres
0
IAKORA
IHOSYIVOHIBE
Ihosy
Sakalalina
Ankily
Irina
Begogo
Maropaika
IvongoIvohibe
Antambohobe
AnalavokaSoamatasy Analaliry
ZazafotsyMahasoa
Ranohira
Satrokala
Menamaty Iloto
Antsoha
Iakora
Ilakaka
AmbatolahyAndiolava
Ranotsara Avaratra
Sahambano
AmbiaAntolohomiady
1. 2- PLAN DU DOCUMENT :
Le présent ouvrage est subdivisé en six parties :
La première partie présente d’une manière introductive la monographie simplifiée
de la région, illustrée par une cartographie de la subdivision administrative relative aux
districts qui la composent.
Conformément à la logique d’une démarche de planification stratégique, la
deuxième partie fait état des référentiels nationaux et régionaux en matière basés sur : la
Vision Madagascar Naturellement définies par Monsieur le Président de la République,
les Visions du monde rural formulées dans le cadre du PNDR et les Visions régionales
fixées lors de l’élaboration du PRD. Par ailleurs les acteurs régionaux pendant la mis à
jour de ce PRDR ont formulé une vision régionale du secteur de développement rural et
des visions régionales pour chaque filière porteuse prioritaire. Fruit d’un exercice de
17
déclinaison régionale et sectorielle de la ‘’Vision Madagascar Naturellement’’ ces
différents cascades de vision ont été définies pour être cohérentes entre elles.
Aussi, les principaux enjeux régionaux de développement, les réponses
régionales actuelles pour y faire face, ainsi que les objectifs globaux et spécifiques de
développement régional figurent également dans cette deuxième partie. Un des principes
adoptés lors de la conception de cet ouvrage est l’importance accordée à l’approche
filière, le document développe donc toujours dans sa deuxième partie un essai de
définition de ce qu’on entend par filière porteuse, le rappel de la démarche d’identification
des ces filières porteuses régionales basées sur un processus remontant et une large
consultation à la base ; les critères de priorisation des ces filières porteuses y sont aussi
présentées.
La troisième partie traite le plan d’action global avec les cinq (5) orientations
définies dans le PNDR, les quinze (15) Axes stratégiques correspondantes ainsi que les
Programmes retenus car répondant aux spécificités régionales par les acteurs régionaux.
Le plan d’action reprend une à une les Programmes retenus par la Région avec les
résultats attendus correspondant ainsi que les activités identifiés et priorisés pour la mise
en œuvre de chaque Programme .Ces activités ont fait l’objet d’une analyse spatiale
permettant d’apprécier les différentes conditions de viabilité des actions et de leurs
impacts dans une optique de pérennisation et conformément aux principes de
développement harmonieux et durable .Les échéances pour la réalisation de chaque
activités ainsi que les indicateurs permettant de vérifier leur achèvement ont été précisé
suivi d’un établissement d’une charte de responsabilité classant les acteurs de mise en
œuvre suivant les types de missions qu’ils devraient assumer ( pilotage, rôle d’appui
,exécution ou rôle opérationnel)
Comme le document se veut être aussi un outil de coordination et d’harmonisation
des interventions dans le secteur de développement rural, il a été développé dans la
quatrième partie, l’importance de l’analyse et l’approche spéciale de chaque activité qui a
abouti à l’élaboration des cartographies présentant la superposition des informations sur
la monographie, la localisation des principales activités et les filières. L’exercice a permis
en outre de mettre en relief une vue d’ensemble des ressources et des actions de la
région dégageant ainsi les différentes pôles de développement et mettant en évidence la
stratégie spatiale régionale adoptée.
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Les précisions concernant la mise en œuvre de ce PRDR a été apporté dans sa
cinquième partie avec les principes et les structures qui y sont impliqués. Les rôles et
attributions des entités membres des cinq collèges des GTDRs y sont donc développés.
La sixième partie du document est consacrée au chapitre concernant le suivi
évaluation du PRDR, les rôles des différents acteurs par rapport au système de suivi
évaluation y sont précisés. Aussi les tableaux des indicateurs relatifs à chaque élément
du cadre logique du PRDR y sont présentés.
Les Annexes
Comme l’ouvrage se veut être un document de travail centré sur la mise en œuvre
du PRDR, l’on a préféré envoyé dans la partie annexe la démarche de mise à jour du
PRDR avec les principes adoptés, les contextes justifiant cette mise à jour ainsi que les
différentes étapes méthodologiques et le cadrage du document. La grande partie des
éléments de la monographie régionale et les résultats de l’analyse diagnostique et
spatiale de la Région suivant l’outil SEPO (Succès–Echecs–Potentialités–Obstacles) sur
chaque Orientation du PNDR et sur chaque filière porteuses priorisées sont aussi
développés dans cette partie annexe.
Au delà de l’analyse, les visions par filière et les activités identifiées et à réaliser ,
les échéances pour sa réalisation, les acteurs qui y sont impliqués pour atteindre cette
vision ont été apportés également dans ce chapitre des annexes. Quelques éléments de
la capitalisation des expériences passées de la Région et quelques cadrages par rapport
aux 14 principes de développement durable y figurent également.
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2 - LE PROGRAMME REGIONAL DE DEVELOPPEMENT RURAL
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OBJET DU PRDR
Le PRDR mis à jour est :
Une étape importante dans la mise en œuvre du PNDR et du MAP.
Le PRDR actuellement mis à jour relève d’une importance particulière pour le Processus
PADR ; recommandé par la Politique générale de l’Etat en 2006, c’est une grande étape
dans la mise en œuvre du PNDR. Les dernières évolutions majeures des contextes
nationaux (instauration des 22 régions, mise à jour du Processus PADR et élaboration du
PNDR, élaboration du MAP) et internationaux (mondialisation, OMD, intégration
régionale, Déclaration de Paris, Déclaration de Maputo) justifient cette nécessité de
mettre à jour les derniers PRDR élaborés à partir de l’année 1999 alors que Madagascar
était encore subdivisé administrativement en 20 régions.
Fortement inspiré des spécificités régionales
Fruit d’une démarche de régionalisation des cinq (5) orientations et des vingt deux (22)
axes stratégiques du PNDR croisés avec les réalités socio-économiques locorégionales
et d’une approche largement participative et remontante impliquant l’ensemble des
acteurs régionaux à différents niveaux (commune, district, région) le PRDR actuellement
disponible met en valeur et en exergue les spécificités régionales en terme de
potentialités, d’opportunités et de contraintes.
Outils pour la promotion de la bonne gouvernance et de la croissance économique
En effet, ce document est élaboré de manière à contribuer à la promotion de la bonne
gouvernance à travers l’amélioration, dans une optique de responsabilisation des acteurs,
du cadre institutionnel et de l’environnement juridique du secteur de développement rural
tout en favorisant leurs accès aux facteurs de production. Construit sur la base d’une
démarche qui a permis aux acteurs régionaux de s’initier au développement de
l’approche filière, le PRDR développe les stratégies visant l’organisation et la promotion
des filières porteuses régionales. L’ouvrage constitue ainsi un outil permettant de
contribuer d’une manière substantielle à la croissance économique et à la sécurité
alimentaire.
21
Gage d’une bonne articulation entre le développement rural et l’objectif de protection de l’environnement (importance de l’appr oche spatiale)
La démarche d’élaboration de ce document était aussi une occasion pour les acteurs
régionaux d’approfondir l’approche spatiale des activités identifiées dans le cadre de
chaque Programme et axes stratégiques, cet exercice a mis en évidence la nécessité de
faire valoir les principes visant la bonne articulation entre les actions de promotion de la
croissance économique et de la sécurité alimentaire avec les activités relevant de la
protection de l’environnement, la conservation des biodiversités et la gestion durable des
ressources naturelles conformément à la vision Durban .
Outils de mobilisation des acteurs et d’harmonisati on des interventions
Traduisant en terme plus opérationnel les esprits et les principes développés dans le
cadre des différents documents de cadrage régionaux (PRD), nationaux (PNDR, MAP) et
les Objectifs du Millénaire, le PRDR est un document de planification du développement
rural au niveau régional. L’ouvrage destiné pour être un outil de mobilisation, de
coordination et de d’harmonisation des interventions des parties prenantes (les cinq
collèges des GTDRs et les bailleur de fonds) a été conçu et élaboré sur certains
principes visant l’appropriation et la responsabilisation des acteurs régionaux et
l’alignement des partenaires techniques et financiers conformément à l’initiative AAH
(Déclaration de Paris) et les valeurs directrices, les engagements et les défis définis dans
le cadre du Madagascar Action Plan.
Instruments de Pilotage et de coordination du dével oppement rural à disposition de l’Autorité Régionale
Les GTDR, étant des plates- formes de concertation, de suivi, et d’harmonisation des
interventions en matière de développement rural au niveau régional selon le dispositif
institutionnalisant le Processus PADR, jouent un rôle de pilotage dans le cadre de la
mobilisation des acteurs pour la mise en œuvre du PRDR. Comme l’Autorité régionale est
le maître d’ouvrage du Développement régional, les GTDRs dans l’exercice de ce rôle de
pilotage sont responsables devant les Chefs de Région qui disposent donc à travers les
22
GTDRs et ce PRDR des instruments de coordination des actions de développement rural
régional.
21- RAPPEL DES VISIONS DU MONDE RURAL 211- Vision Madagascar Naturellement
Le Président de République de Madagascar, engagé par une volonté politique, a tracé une vision pour Madagascar et ses Régions en ces termes.
« Madagascar deviendra une nation prospère. Nous aurons une économie à forte croissance et participerons avec succès à la concurrence sur le marché international.
Notre environnement sera respecté, protégé et utilisé d’une manière responsable pour
promouvoir notre développement. Notre croissance économique sera basée sur nos
ressources naturelles uniques et sur la transformation de nos produits naturels. Le peuple
Malagasy, tant en milieu rural qu’urbain, sera en bonne santé et aura accès à une
éducation de qualité. Nos citoyens seront des participants actifs au processus de
développement et bénéficieront de leur travail dans les secteurs de l’agriculture, de
l’industrie et des prestations de services
En tant que nation, nous respecterons et valoriserons la multitude de cultures et de
traditions de tout le peuple de Madagascar. Nous serons fiers de nos paysans, serons
unis dans la solidarité nationale et travaillerons ensemble pour atteindre nos objectifs »
Cette vision est déclinée en termes d’objectifs :
Objectifs de base
- Réduction de la pauvreté à 50% en 2015
- Etat de droit et une société bien gouvernée
- Sécurisation humaine et matérielle et protection sociale élargie
- Protection de l’environnement
Objectifs économiques généraux
-Taux de croissance de 8 à 10 %
- Taux d’investissement de 20 %
-Ouverture de l’économie malgache
- Participation du secteur privé de 12 à 14 % au taux
d’investissement
- Passage d’une économie de subsistance à une économie
de marché
23
- Prolongement de I’économie rurale vers l’économie industrielle: agro-industrielle alimentaire et autres (pharmaceutique, cosmétique, textile, transformation des produits miniers) et I’économie de services (tourisme, crédit agricole, etc.…)
- Augmentation des exportations
- Prolongement de la chaîne des valeurs.
Objectifs économiques spécifiques
- Augmentation de la production agricole (riz, manioc, ..)
de100 % en 5ans et 200% en 10 ans ;
- Augmentation des exportations de zébus.
- Développement de la production agro-industrielle
alimentaire (transformation des arachides…..)
de 50% en 5 ans et de 150% en 10 ans
- L’augmentation de la production de pierres transformées (précieuses et non précieuses)
de 50% en 5 ans et de 200 % en 10 ans
- L’augmentation du nombre annuel de touristes: de 160.000 en 2003 à 400.000 en 5 ans
et à 800.000 en 10 ans
212- Les bénéfices visés par le MAP
Pour le peuple malagasy,
Le MAP renforcera l’optimisme
Pour l’administration Publique Malagasy,
Le MAP indiquera la direction aux services publics
Pour les investisseurs nationaux et les entreprises locales,
Les investisseurs privés seront confiants d’un changement qui va s’opérer
Pour les investisseurs étrangers,
Les investisseurs internationaux s’intéresseront aux opportunités économiques
à Madagascar
Pour les Partenaires de développement
Les Partenaires de développement renforceront leur considération de Madagascar
comme un pays utilisant à bon escient les ressources pour effectuer un saut qualitatif
24
Le MAP crée du capital pour la nation
Capital humain
La fourniture de service de santé, un appui nutritionnel,
l’éducation et le renforcement des compétences
pour que chaque individu soit économiquement
et socialement productif.
Capital en infrastructure
Les routes, l’électricité, l’eau et l’assainissement,
les ports et les aéroports et les systèmes
de télécommunications qui sont incontournables
pour répondre aux besoins du monde des affaires,
du gouvernement et de la population en général.
Capital secteur privé
Les équipements, les installations, les transports,
les procédures, les stratégies et les cadres légaux
nécessaires au monde des affaires pour qu’ils
soient compétitifs dans le cadre de la mondialisation de l’économie.
Capital nature
Les terres arables, les sols sains, les forêts, les biodiversités et les écosystèmes qui fonctionnent bien pour offrir les services environnementaux nécessaires au développement du pays
Capital en leadership
Le leadership et la capacité managériale pour promouvoir le changement et faciliter l’émergence et la maintenance de tous les autres types de capital.
Capital en savoir
Le savoir, fait scientifique et technologique qui augmente la productivité dans le monde des affaires et au sein du gouvernement et qui encourage les pratiques créatives et compétitives
Capital Institutionnel Public
25
La bonne gouvernance et le soutien de la fonction publique à la nation qui est requis pour mettre en œuvre la politique du gouvernement et qui offrent des services de qualité à la population de manière opportune, efficace et effective.
Les Grands Objectifs du MAP
Les stratégies et projets dans le MAP visent une réduction effective de la pauvreté et une amélioration tangible de la qualité de vie des malagasy.
213- VISION DU MONDE RURAL PAR LE PNDR
Perspectives 2020
La « Vision Madagascar Naturellement » donne, à l’horizon 2020, une image
d’un pays à vocation agricole, doté d’une économie de marché basée sur l’agro-industrie
diversifiée satisfaisant l’alimentaire et le non alimentaire, tournée vers l’exportation et
l’économie de services (tourisme, crédit agricole, etc..).
- Les paysages, les villes et les villages seront florissants.
- La nature est protégée et valorisée par l’homme.
- La population vit et travaille en paix dans des conditions de bien-être humain. Le
pays est reconnu dans le monde pour ses produits naturels et sa biodiversité.
- L’homme, acteur principal, est au centre de toutes les décisions.
- Le développement rural est incontournable.
- La diminution du clivage ville/monde rural sera une réalité.
Ces perspectives se traduisent par la réduction de la pauvreté à 50%, le
relèvement du niveau d’instruction de la population, l’amélioration de la santé dont
l’impact sera l’amélioration de la capacité de production de chaque individu et enfin, la
réduction sinon la suppression du fossé qui sépare les villes et les campagnes.
L’environnement de la production sera amélioré par la mise en place d’un label
A.O.C basé sur les normes et les qualités définies par les services du conditionnement
et/ou celles demandées par les clients et l’accélération de l’enregistrement des terrains
agricoles.
Le Plan comprend des objectifs spécifiques pour générer, encourager et soutenir
l'émergence d'un grand nombre de producteurs et d’individus ayant un esprit
26
d'entreprenariat et tournés vers le marché, dans l'ensemble des régions rurales de
Madagascar, ainsi que la création d’un environnement favorable comprenant:
- Des associations et coopératives volontaristes, sérieuses, durables ;
- Des structures gouvernementales légères, efficaces et orientées vers le service, vouées
à travailler pour le développement communautaire et à alléger les procédures
administratives;
- Des communautés de gens riches en informations, disponibles à apprendre et à
échanger les expériences ;
- Des réseaux de communautés qui créent des opportunités économiques les uns pour
les autres et qui développent encore davantage un sens d'interdépendance et de
cohésion régionale voire nationale.
Ces visions complètent celles exprimées dans le cadre du processus PADR.
LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DU PNDR
La « Vision Madagascar Naturellement » définit les objectifs économiques
précisés par le PNDR. Ces objectifs sont :
• au plan social, une pauvreté réduite de 50%, un niveau d’instruction
relevé, une santé améliorée.
• au niveau infrastructurel, la mise en place de silos communaux et
régionaux, de marchés centraux, d’agro-cities, de pôles de
développement, de terminaux portuaires et aéroportuaires spécifiques
(entrepôts frigorifiques) et de zones franches spécifiques. Les réseaux
hydro agricoles seront réhabilités.
• en ce qui concerne l’environnement de la production, une labellisation de
la production, une flexibilité du système de transaction de crédit aux
conditions locales de production, l’accès au capital et aux facteurs de
production facilité.
• une fiscalité incitative et modulable pour tous les secteurs, une sécurité
rurale, l’articulation des acteurs en groupe d’intérêts et de conseils.
• concernant le cadre de vie, la réduction voire la suppression du fossé
ville – campagne, la régénération des ressources naturelles.
27
• Quantitativement, ces objectifs seront traduits par une augmentation de
la production agricole de 200%, des exportations agricoles de 150 %
214- Vision du PRD
« En 201O, l’IHOROMBE est le premier grenier à riz du Grand Sud malgache.
Le riz retenu comme « design stratégique » constitue la locomotive de développement
régional.
La position de carrefour lui sera déterminante pour son développement dans le
domaine économique pour bénéficier de l’économie d’échelle et des avantages
comparatifs entre les Régions voisines.
L’IHOROMBE est une zone d’embouche et de naisserie et une destination éco
touristique inégalable au niveau des îles de l’Océan indien.»
215 - Vision Régionale sur le secteur de développem ent rural
Pour la réalisation de tel défi on envisage:
- Le désenclavement physique et socio
culturel des zones à forte potentialité pour
la mise en place des Infrastructures de
production et de transformation ;
- La promotion d’une croissance économique
en matière d’agriculture et d’élevage intégrant
le marché tout en préservant l’environnement.
- L’instauration d’une politique d’administration
de proximité et de bonne gouvernance du secteur
de développement rural.
28
216-Vision régionales par filières porteuses
Filières
Visions
Bovines
Ihorombe devient fournisseur de bovidés sur le marché intérieur et
extérieur dans 5 ans
Tourismes
Ihorombe est destination écotourisme .Augmentation des
nombres de tourismes à 50 000 l’an2012
Manioc
Grenier du manioc .Augmentation à 50%/an les productions
Pierres Précieuses
Rendre formelle et au norme l’exploitation minier en gardant la
valeur précieuse naturelle d’Ihorombe.
Arachides
Production destinée au marché de l’industrie
Maïs
Production procurer la transformation pour provende rie et la
consommation des zones sud
Riz
Ihorombe est un grenier de la zone sud de Madagascar
29
22 - LES PRINCIPAUX DEFIS / ENJEUX REGIONAUX ET LES REPONSES REGIONALES ACTUELLES
221- DÉFI OU ENJEUX RÉGIONAUX
a) Défis et enjeux liés à la bonne gouvernance.
L’amélioration du cadre institutionnel et des structures d’accueil du Développement Rural eu égard à la nécessité d’instaurer des systèmes de partenariat entre les différents acteurs reposent sur :
- L’effectivité des services des responsables du Développement Rural par District et des Conseillers Agricoles par commune
- L’opérationnalisation du service foncier et du « guichet foncier » dans les communes à haut litige foncier
- L’amélioration des qualité et efficacité des services sociaux
- La prise de conscience de tous citoyens à contribuer à l’amélioration des recettes fiscales et parafiscales
- La fonctionnalisation des structures de mise en œuvre du PRD/MAP
- La permanence des activités d’appui/coordination des GTDR, TT,… aux mouvements associatifs : OP, OPA, ONG, Groupements, coopératives, IFM, …
- La disponibilité de programmes IEC/CCC visant l’intégration verticale des actions des différentes structures de concertation pour le développement rural et les médiatisations des mandats et statuts de chaque entité,
- La mise en place d’une structure de centralisation des données sectorielles et de leur traitement,
- La mise en place des centres d’information et de documentation économique et commerciale,
- L’instauration des CSA par district et des autres services de proximité d’appui aux producteurs.
La mise en place d’un environnement juridique et réglementaire favorable au Développement Rural consiste à :
- La disponibilité et à la connaissance des textes régissant les rôles et les attributions de toutes les catégories d’acteurs du développement rural
- L’acquisition de comportement de transparence vis-à-vis des offres de marchés publics et des procédures y afférentes
- L’engagement de tous les responsables du développement rural au processus de la lutte contre la corruption.
30
b) Défis liés aux facteurs de production
La connaissance et la maîtrise des mécanismes d’organisation, de gestion et de développement des infrastructures assurent :
- L’entretien systématique des infrastructures agricoles : barrage, PPI,…
- Le caractère permanent de prise de responsabilité des AUE
- La disponibilité des infrastructures de stockage et de conditionnement
L’adoption des systèmes de financement du monde rural accessibles techniquement et psychologiquement par les opérateurs ruraux constitue une garantie à :
- L’opérationnalisation de système de micro-crédit adapté aux besoins des producteurs ruraux,
- La reconnaissance des « interfaces d’information et de garantie » entre les institutions bancaires et financières les unions ou fédérations des mouvements associatif et coopératif.
- La disponibilité de divers produits offerts par les banques primaires
La mise en relation permanente des unités artisanales de production de matériels et équipements ruraux avec les centres de recherche et de formation reconnus en la matière permettra :
- La création de centre de formation en conception/création de matériels et outillages agricoles au niveau des communes
- La mise en relation les groupements de ces producteurs d’équipement avec les bailleurs de fonds potentiels,
Toutefois, la continuation du programme d’électrification dans les localités à fortes potentialités démo-économiques (seuil de rentabilité) constitue un processus d’amélioration des forces productives.
c) Défis liés à la sécurité alimentaire, à la production, et aux transformations des produits agricoles
L’amélioration de la productivité agricole est basée sur :
- La diffusion et la médiatisation des résultats de la recherche,
- La mise en place de parcelle test et parcelle de démonstration,
- L’identification de Zone d'Investissement Agricole Intensive
- L’introduction progressive de processus de transformation des produits au niveau des ZIA,
- La décentralisation de la chambre de commerce, de l’industrie, de l’artisanat et de la chambre de métiers,
- L’institutionnalisation des OPs et le renforcement des capacités des parties prenantes dans les communes concernées par la projet BVPI,
- L’entretien et la pérennisation des infrastructures.
Le développement des filières porteuses suppose:
31
- L’information et l’orientation des producteurs vers les filières porteuses (IEC/CCC)
- L’incitation des producteurs à s’organiser de manière associative et professionnelle : coopérative, ONG, Union, fédération,… afin de faciliter les interventions des organismes d’appui et d’encadrement,
- L’éducation nutritionnelle basée sur les produits disponibles et les possibilités d’amélioration des habitudes alimentaires,
- L’ I E C intensive en matière de nutrition et utilisation rationnelle des aliments disponibles.
La circulation des produits, gage des systèmes d’approvisionnement alimentaire stables est assurée par :
- La réhabilitation des RIP
- La réhabilitation des pistes rurales,
- La mise en place de la structure locale de gestion de droit de péages et barrage de pluie.
- Enfin pour mieux se préparer aux urgences il s’avère nécessaire d’implanter la structure chargée de la METEO et des systèmes d’informations ruraux y afférentes.
d) Les défis/enjeux liés à la gestion durable des ressources naturelles et conservation de la biodiversité
La gestion durable de l’écosystème et de la biodiversité est possible grâce à :
- La réalisation de programme de communication sociale (IEC/CCC) en matière de Normes adaptées à l’écotourisme,
- La capacité des opérateurs touristiques à répondre aux besoins spécifiques de la clientèle,
- La disponibilité des supports et des brochures publicitaires sur les sites touristiques mentionnées dans le PRD.
La gestion durable des eaux et du sol fait recours à :
- la maîtrise du développement des options des cahiers de charge de VOI vers la conservation des sites,
- la poursuite des transferts de gestion des aires protégées aux VOI,
- l’application de SCV (sous couverture végétale),
- l’application des DINA,
- la mise en place des structures de suivi des DINA.
La gestion durable des ressources forestières se rapporte à :
- l’identification de Zone de reboisement,
- la mise en place de réserve Foncière pour le Reboisement (RFR),
- la formation des pépiniéristes privés par commune,
- la réalisation du zonage forestier,
32
- la mise en place de système d’informations sur l’offre et la demande des huiles essentielles,
- l’introduction de la culture du Zatropha
- La mise en compatibilité des investissements ruraux avec l’environnement est garanti par :
- L’effectivité d’un programme de communication IEC/CCC visant la mise en compatibilité des investissements (et surtout rural) avec la préservation et la protection de l’Environnement: (Projection film, Débat et discussion, Brochures et supports publicitaires)
- L’intégration des mesures de préservation et de protection de l’environnement dans tous les programmes/projets de développement
e) Défis liés à la promotion des filières et le développement des marchés
La meilleure articulation des structures de production et de commercialisation, ainsi que l’intensification du Partenariat Public Privé (3P) seront garanties par :
- La création des plates formes par filière porteuse,
- La mise en place des organisations professionnelles agricoles par filière,
- La mise en place du centre régional d’informations virtuelles reliant les plates formes par filière,
- La définition du label régional,
- La formation les producteurs/ transformateurs sur le marketing, la qualité et le conditionnement des produits.
Enfin l’entrée des opérateurs en aval sur le marché sera facilitée par l’organisation des foires locale, régionale et inter régionale par filière porteuse ou toute filière confondue.
33
222- LES REPONSES REGIONALES ACTUELLES
La synthèse des initiatives régionales actuelles se présente de la manière suivante :
a) La mise en oeuvre de l’approche RRI :
L’opération EKA (carte d’identité Nationale et copie) ont été réalisé pour les 25 communes rurales.
b) La mise en place du CAC ou Centre d’Appui aux Communes Pilotes
Ce centre est destiné à appuyer les communes au renforcement de leurs capacités en matière de gestion, d’élaboration et de montage de projet d’investissement. Les communes bénéficiaires sont limitées au nombre de 15 au départ avec l’appui financier de l’inter coopération Suisse.
c)e partenariat avec le PSDR :
Le PSDR a pour objet la réduction de la pauvreté en milieu rural en soutenant des activités génératrices de revenu, tout en préservant les ressources naturelles sur place.
La démarche pour l’augmentation de la production se matérialise par l’amélioration des techniques de production et des matériels agricoles des petits exploitants agricoles. Le PSDR cherche surtout à promouvoir et développer les mouvements associatifs des producteurs et l’union des associations en matière de recherche de débouchés.
La stratégie générale du projet est l’augmentation de la production rizicole par l’aménagement des périmètres irrigués et l’extension des superficies cultivables, la promotion des filières spécifiques pour chaque région, ainsi que la production tournée vers le marché interne et à l’exportation.
Petite infrastructure agricole :
- Aménagement des périmètres irrigués, canaux d’irrigation, construction de magasin de stockage, unité de transformation de produits,
Projet agricole :
- Agriculture, élevage, pêches résolvant l’insuffisance de production riziculture,
Projet d’artisanat :
Renforcement de capacité des OPs ayant bénéficié de financement
d)Partenariat avec l’ Acords
Objectifs :
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- Améliorer le bien être socio économique de la population rurale à travers les actions de réduction de la pauvreté,
- Renforcer les capacités d’organisation paysanne, autorité locale, programme de développement et les opérateurs économiques,
- Promouvoir les mobilisations sociales et la solidarité pour une forte participation des femmes, des jeunes, et des plus vulnérables dans le processus de prioritaire des actions de développement,
- Promouvoir la gestion durable et viable de l’environnement par les communautés rurales,
Stratégie générale :
La stratégie d’intervention du programme se focalise sur six domaines thématiques :
- Amélioration des revenus ruraux
- Gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement
- Gestion des risques liés à la sécurité alimentaire
- Accès aux services sociaux de base
- Information et communication rurale
- Gouvernance locale
Le Plan Triennal des Activités des 16 communes ruraux ont été bénéficiés de financement du programme ACORDS
e)Partenariat avec le projet :
Objectifs : accroître les capacités socio organisationnelles, financières et techniques des FRAM dans une perspective de responsabilisation et d’autogestion d’activités visant la sécurité alimentaire ;
- Initier et diffuser par le biais de l’école et de l’enfant des techniques de production respectueuses de l’environnement pour contribuer à une sécurité alimentaire durable ;
- Améliorer l’accès des communautés à l’eau potable et à la sécurisation foncière pour optimiser les facteurs de production.
Stratégie générale : contribuer au renforcement de la cohésion sociale du monde rural en soutenant et consolidant des associations de parents d’élèves (FRAM) et leurs Unions autour d’un programme éducatif de sécurité alimentaire durable.
f)Les actions du FERT :
Objectifs : Professionnalisation des paysans
Stratégie générale: professionnalisation des paysans et des coopératives en les intégrant à la vie « d’entreprise »
Activités : des vulgarisations techniques basées sur des formations théorique et pratique en agriculture : riz irrigué (SRI/SRA), riz pluvial,
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manioc, haricot, maïs (semi direct et sous couverture végétale), fruits et légumes ont été réalisées.
Le FERT intervient dans les quatre communes ruraux :Zazafotsy, Ranotsara Nord, Sakakalina, Ambatolahy
g)Les actions du TIAVO
Objectifs :
Le financement du monde rural constitue une condition incontournable de la lutte contre la pauvreté. Il s’agit donc de :
- Cultiver l’optique «épargne et crédit» dans une économie orientée vers le marché
Stratégie générale :
Offre de service de crédit et mobilisation de l’épargne
Activités :
- Offre de crédit : 12 mois sur 12 (crédit agricole, LVM, crédit de collecte, GCV, crédit de construction, …)
- Collecte d’épargne
La période de mobilisation de l’épargne coïncide aux mois d’Avril, Mai et Juin. En effet, cette période correspond à la préparation de la campagne e collecte agricole où l’on a un besoin pressant de financement. La pratique de GCV constitue un rempart contre le niveau trop bas des prix spéculateurs à la période de récolte.
Localités d’intervention :
CUIhosy, CR Ankily,
223- LES OBJECTIFS DU DEVELOPPEMENT RURAL REGIONAL
Objectif global :
Contribution à la réduction de la pauvreté par l’as surance de la sécurité alimentaire
Les objectifs spécifiques :
Comme objectifs spécifiques on se fixe de :
-Désenclaver les zones productives et potentiellement productives ;
-Améliorer les services et les infrastructures de production et de transformation ;
Intensifier les activités agricole et d’élevage ;
-Préserver les ressources naturelles.
36
224- L’approche filière
Le défi de réduction de la pauvreté comporte une importante
dimension économique, ainsi le PRDR accorde une importance particulière
à la contribution du développement rural à la croissance économique. Le
présent document est donc construit sur la base des filières porteuses
régionales prioritaires. La démarche de son élaboration ainsi que le
processus de sa mise en oeuvre comporte donc pour les parties prenantes
un aspect d’apprentissage commun ou d’approfondissement de l’approche
filière
Essai de définition d’une filière :
on peut présenter diverses définitions
Définition 1
Définition 2
Ainsi les fournisseurs d’intrants, engrais, semences, ou matériel, font
partie de la filière. De même les acteurs qui concourent à la production, le
producteur, mais aussi la main d’œuvre et les fournisseurs de services font
partie d’une filière. Enfin le secteur en aval, de la collecte primaire jusqu’au
consommateur final, en passant par les transporteurs, les fournisseurs
d’emballage et les transporteurs fon partie de la filière.
L’approche filière est donc une approche qui considère en tout
premier lieu les besoins du marché, et en fonction de ces données et
Une filière est un ensemble d’acteurs ou de système d’acteurs
directement impliqués à tous les niveaux d’élaboration des produits,
depuis la production, jusqu’à la consommation en passant par des
étapes intermédiaires ; et de leurs relations d’échange de produits, de
valeurs économiques et d’informations ( rôle important du marché).
Une filière est un système centré sur la production d’un bien ou d’un
service basé sur une séquence d’opérations ou de fonctions techniques
reposant sur la coordination de plusieurs acteurs et des processus qui
concernent ce produit ; tout ce qui procède à la production jusqu’à son
utilisateur final.
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informations, décline les caractéristiques des fonctions que les acteurs de
la filière doivent mettre en oeuvre.
Ces actions peuvent être :
- La recherche de clients pour des produits agricoles
- L’étude de marché pour maîtriser l’offre et la demande
- La contractualisation avec les acheteurs
- L’adaptation des qualités produites aux demandes du marché
- L’adaptation de l’offre, en terme de volume, de présentation, de distribution et d’approche du marché
- L’intégration de nouvelles fonctions par les producteurs : groupage, transport, parage, calibrage,…
- L’amélioration de l’accès aux intrants qui permettront d’adapter la production à la demande du marché (accès ou production de semences adaptées, accès aux engrais et produits de traitement phytosanitaire)
- L’accès ou développement des sources d’information permettant de suivre l’évolution du marché
- L’ouverture à de nouveaux marchés (à titre d’exemples : niche melons de Noël, produits biologiques, etc.)
- La professionnalisation des acteurs assurant les fonctions intermédiaires (amélioration des emballages, ou des conditions de transport, agréage des produits, mise en place des cahiers de charge, amélioration des conditions de transformation)
- L’appui à la mise en marché des produits transformés (conserves de produits, farines, etc.)
L’analyse Filière
L'analyse économique par filière concerne l'analyse de
l'organisation, à la fois sur un plan linéaire que complémentaire du
système économique d'un produit ou d'un groupe de produits. Il s’agit
donc de l'analyse de la succession d'actions menées par des acteurs
pour produire, transformer, vendre et consommer un produit. Ce
produit peut être indifféremment agricole, industriel, artistique,
informatique, etc. Ces actions, menées successivement,
parallèlement ou complémentairement, peuvent se découper en
grands ensembles ou systèmes comme la production, la
transformation, la commercialisation et la consommation. Chacun de
ces ensembles englobe une série d'actions plus ou moins
importantes qui permettent de passer d'un ensemble à l'autre, dans
38
une suite logique d'interventions; on parle ainsi d'actions situées à
l'amont ou à l'aval de la filière. Ces ensembles peuvent, eux-mêmes,
se décomposer en sous-ensembles
225- L'étude de filière
L'étude de filière permet de connaître d'une manière approfondie les tenants et les aboutissants de tout l'environnement d'un produit. Elle permet de mettre en évidence:
- les points forts et les points faibles du système et, à partir de là, d'établir précisément les politiques et les actions à mener pour renforcer les aspects positifs et faire disparaître les contraintes;
- les acteurs qui interviennent d'une manière directe ou indirecte dans le système;
- les synergies, les effets externes, les relations de coopération et/ou d'influence ainsi que les noeuds stratégiques dont la maîtrise assure la domination par certains agents;
- les goulets d'étranglement et les liaisons intersectorielles;
- le degré de concurrence et de transparence des différents niveaux d'échanges;
- la progression des coûts action par action afin de déterminer la formation du prix final. A partir de là, elle permet une analyse comptable du système et un calcul de la rentabilité. C'est un outil de bilan financier global et/ou partiel d'un produit.
- L'étude de filière n'est pas uniquement économique, au sens strict du mot, ou comptable; elle est aussi géographique, politique, sociologique. Beaucoup de facteurs interviennent sur la vie d'un produit, de sa phase initiale (conception production) à sa phase terminale (consommation).
- Rappel de la démarche d’identification des filières porteuses au niveau des Districts (NB les listes des filières porteuses identifiées par District seront présentés dans la partie Annexe)
- Les critères de priorisation des filières porteuses
L'étude de filière est une analyse très précise de tout un système généré
par un produit. C'est une étude exhaustive de tous ceux qui interviennent
dans la filière, de leur environnement, des actions qui sont menées et des
mécanismes qui ont abouti à de telles actions.
39
1 - ORIENTATION : PROMOUVOIR LA BONNE GOUVERNANCE D ANS LE SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL 11-Axe stratégique : Amélioration du cadre institutionnel et de structure d’accueil du DR eu égard à la nécessité de la collaboration et de la responsabilisation des acteurs et au besoin de promouvoir les systèmes de partenariat. 111-Programme : Renforcer le programme de déconcentration et de décentralisation Résultat attendu : Les services adéquats aux besoins de la Région sont mis en place.
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Eché-ance
Implanter le Service des Domaines
District IHOSY Région PNF OP Commune PNF
Service des Domaines mis en place
2007
Implanter les Guichets fonciers IVOHIBE, IAKORA, RANOHIRA, RANOTSARA NORD, AMBATOLAHY
Région GTDR
PNF MAEP
OP Commune PNF
Nombre de Guichets fonciers mis en place
2007 -
2012
Implanter l’Office régionale du Tourisme
District IHOSY Région
Bailleurs P/P MTTP
Opérateurs touristiques Région
Office régionale du tourisme ms en place
2007
Implanter la Chambre des métiers District IHOSY Région Bailleurs P/P MIC
Région
Chambre des métiers mis en place
2008
Implanter la Chambre de commerce District IHOSY Région Bailleurs P/P MIC
Opérateurs économiques Région
Chambre de commerce mis en place
2009
41
112-Programme : Consolider les plates-formes de concertation et les structures d’appui au niveau régional Résultat attendu : Les interventions au sein de la Région sont harmonisées et coordonnées
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Eché-ance
Redynamiser le Tranoben’ny Tantsaha
Région GTDR District Région
Bailleurs P/P
GTDR, TT Nombre d’antennes TT mises en place 2007
Mettre en place les plates formes régionales pour chaque filière porteuse (Bovines, riz, manioc, tourisme, maïs, arachide, pierres précieuses)
IVOHIBE IAKORA IHOSY
GTDR et TT,…
Bailleurs de fonds P/P
GTDR et TT OP Région
Nombre de plates formes mises en place
2007 - 2008
Structurer les secteurs de développement en Commissions régionales : Environnement, Infrastructure, Sécurité rurale, Marché, Fiscalité.
IHOSY Région GTDR TT
Région GTDR TT
Région CRD GTDR
Nombre de Commissions mises en place
2007
42
113-Programme : Mettre en place des systèmes d’information économique fiable Résultat attendu : Les informations relatives à l’économie d’Ihorombe sont disponibles
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Eché-ance
Etendre les zones d’interventions de SIRSA
RANOHIRA SATROKALA ANKILY ANTSOHA IRINA TOLOHOMIADY ANDIOLAVA
Région GTDR
EPP/PADR CAC FAO UNICEF
SIRSA CAC Communes
Nombre de zones d’intervention du SIRSA
2007
Etendre les zones d’intervention de ROR
22 Communes rurales
GTDR Région
CAC Région
ROR MTPC
Nombre de zones d’intervention de ROR
2007 - 2008
Promotion des Radios locales Districts IAKORA et IVOHIBE CR RANOHIRA
Région Bailleurs Commune Districts Région MTPC
Nombre de radios implantées
2008 – 2009
Mise en place d’un système d’information rurale régional
IHOSY GTDR Région
Région Bailleurs
GTDR Partenaires
Système d’information mis en place
2007 - 2008
43
114-Programme : Renforcer les services de proximité et d’appui aux producteurs agricoles Résultat attendu : Les organismes de proximité sont installés
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs Echéance
Implantation du CSA
IHOSY IAKORA IVOHIBE RANOHIRA AMBATOLAHY
DRDR GTDR
UE FAO P/P
DRDR OP Communes
Nombre de CSA implantés
2007 - 2009
Implanter les guichets fonciers communaux
IHOSY IAKORA IVOHIBE RANOHIRA
GTDR Région
PNF DRDR Région Communes PNF
Nombre de guichets fonciers implantés
2007 - 2009
Implantation des institutions de micro finances adéquats
SAKALALINA ZAZAFOTSY SAHAMBANO IAKORA IVOHIBE AMBATOLAHY ANALAVOKA RANOTSARA NORD RANOHIRA
Région GTDR
Bailleurs P/P
Commune TIAVO OP TT
Nombre de micro finances implantés
2007 – 2009
Implanter BAM IHOSY RANOHIRA
GTDR Commune Région
Région OE MIEM
MIEM OE Région
Nombre de BAM installés
2007
44
12-Axe stratégique : Mise en place d’un environnement juridique et réglementaire favorable au Développement Rural
121-Programme : Mettre en adéquation et actualiser les cadres réglementaires
Résultat attendu : Les cadres réglementaires adéquats aux besoins de la Région sont mis en place et adoptés
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs Echéance
Recenser les dispositions et textes régissant le secteur de développement rural FIANARANTSOA
ANTANANARIVO
Région P/P
Bailleurs P/P
Région DRDR GTDR Communes P/P
Nombre de texte Actualisé
2007 -
2012
Organiser et mettre en oeuvre une campagne de sensibilisation pour diffusion et application des textes en vigueur
25 Communes rurales Région P/P GTDR TT
Région Bailleurs P/P
Région DRDR GTDR Communes P/P
Nombre de Communes sensibilisées Nombre de textes et réglementations médiatisés
2007 - 2012
Adopter et homologuer les DINA et Textes avec les lois et règlement en cohérence avec les spécificités régionales
25 Communes rurales Région GTDR
Région GTDR TT Bailleurs
Région P/P GTDR Communes Min Justice
Nombre de DINA adoptés
2007 - 2008
Organiser des concertations régionales concernant les cadres réglementaires dans le secteur de développement rural
Région Région GTDR TT
Région Bailleurs P/P
Région DRDR GTDR Communes P/P
Nombre de thèmes de concertations réalisés
2007 -
2012
Suivre l’application des DINA
Région Région GTDR
Bailleurs P/P MDAT MINDEF SPSP
Communes GTDR Région
Niveau du taux d’application des DINA
2007 -
2012
45
122-Programme : Elaborer le Code rural
Résultat attendu : La population connaît les textes et réglementation en vigueur
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs Echéance
Mettre en oeuvre une campagne de diffusion et d’application des textes en vigueur 25 Communes rurales
Région GTDR DRDR
P/P Bailleurs
Région Communes DRDR GTDR
Nombre de Communes sensibilisées Nombre de textes et règlements médiatisés
2007 -
2012
46
2 - ORIENTATION : FACILITER L’ACCES AU CAPITAL ET A UX FACTEURS DE PRODUCTION 21- Axe Stratégique : Facilitation de l’accès des producteurs et investisseurs à la terre 211-Programme : Mettre en oeuvre le PNF
Résultat attendu : La population connaît les textes, les réglementations en vigueur et les procédures d’acquisition des titres fonciers
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Mettre en oeuvre une campagne de sensibilisation pour la diffusion et application des réglementations et textes en vigueur au Service des Domaines et fonciers
Les Chefs lieux de District Région GTDR
PNF Association FERT Bailleurs
PNF DRDR Communes MIEM
Nombre de Communes sensibilisées
2007 -
2012
Organiser des formations à l’attention des acteurs locaux et des agents du service fonciers en matière de réglementation foncière et domaniale
25 Communes rurales Région GTDR
DRDR Ass ; FERT UADEL CAC
GTDR OP Communes
Nombre de formations dispensées Nombre d’agents formés
2007 -
2012
Suivi et évaluation de formation des acteurs locaux en législation foncière
25 Communes rurales Région GTDR
DRDR Ass ; FERT UADEL CAC
GTDR Région
Nombre de rapports établis 2007
- 2012
47
Résultat attendu : Les producteurs ont accès aux titres fonciers
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Appuyer la mise en place des guichets fonciers
IHOSY Région GTDR
Région DRDR Communes CAC UADEL PNF
Nombre de guichets fonciers implantés
2008 - 2012
Actualiser les bases de données sur la disponibilité des terrains présumés domaniaux
IHOSY IAKORA IVOHIBE
Région Commune
PNF DRDR Région Communes
Bases de données actualisées
2007 – 2008
Mettre en œuvre des opérations d’immatriculation collective
IHOSY RANOHIRA RANOTSARA NORD AMBATOLAHY ILAKAKA
DRDR Commune District
DRDR
DRDR Communes Ass. FERT
Nombre de cadastres délivrés
2007 -
2012
Appuyer les OP à la demande des immatriculations collectives
25 Communes rurales GTDR TT Région
DRDR Bailleurs Ass ; FERT CAC UADEL PNF
DRDR GTDR TT ONG
Nombre d’immatriculations opérées 2007
- 2012
Etablissement des titres fonciers IHOSY RANOHIRA RANOTSARA NORD AMBATTOLAHY ILAKAKA
GTDR Région
Ass. FERT UADEL CAC PNF
DRDR Communes
Nombre de titres fonciers délivrés
2007 -
2012
Suivi de la mise en œuvre du PNF 25 Communes rurales GTDR Région
PNF Ass. FERT UADEL CAC PNF
Région PNF CAC
Rapports de suave despoilers
2007 -
2012
48
22-Axe Stratégique : Développement des mécanismes d’organisation, de gestion et de développement des infrastructures
221-Programme : Réhabiliter les infrastructures rurales Résultat attendu : Les infrastructures de production et d’exploitations rurales sont multipliées et améliorées
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Rechercher des partenaires techniques et financiers
25 Communes rurales GTDR Région
GTDR Région DRDR Partenaires
GTDR OP Région DRDR
Nombre de demandes financées
2007 -
2015
Construire et réhabiliter des tueries et boucheries
IAKORA IVOHIBE RANOHIRA ILAKAKA RANOTSARA NORD
Région Commune GTDR OP
Communes Région Partenaires
Région Communes
Nombre de tueries et boucheries réhabilitées et construites
2007 -
2015
Construction et réhabilitation de couloirs de vaccination
25 Communes rurales Région Commune GTDR OP
DRDR GTDR Communes Région Partenaires
Région DRDR Communes OP
Nombre de couloirs construits et réhabilités
2007 -
2015
Construire et réhabiliter des pistes et routes
25 Communes rurales Région Commune GTDR
DRDR GTDR Communes Région Partenaires
Région Communes MTPT
Longueur de pistes et routes réhabilitées et construites
2007 -
2015
Construire et réhabiliter des décortiqueriez
SATROKALA RANOTSARA NORD AMBATOLAHY ZAZAFOTSY IVOHIBE IAKORA RANOHIRA SAKALALINA
Région Commune GTDR OP
DRDR GTDR Communes Région Partenaires
Région DRDR Communes OP
Nombre de décortiqueriez construits et réhabilités
2007 -
2015
49
Résultat attendu : Les superficies irriguées sont augmentées et aménagées
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Identifier des terrains cultivables et aménageables selon leurs types et leur importance
25 Communes rurales GTDR
Région Partenaires UADEL WWF ANGAP PNN/ONN
DRDR GTDR Communes PNN/ONN
Les surfaces et types de terrains aménageables
2007 -
2008
Elaboration du Schéma régional d’aménagement agricole
25 Communes rurales Commune GTDR OP
DRDR GTDR Communes Région Partenaires
Région GTDR DRDR Communes OP Partenaires
Schéma d’aménagement élaboré
2007
- 2008
Rechercher des partenaires techniques et financiers
25 Communes rurales Région DRDR GTDR
Région DRDR GTDR OP
Région Communes OP GTDR
Nombre de demandes financées
2007 -
2012
Construire et réhabiliter des barrages 25 Communes rurales Région Commune GTDR OP
DRDR GTDR Région Bailleurs
Région Communes OP DRDR
Nombre de barrages construits et réhabilités
2007 -
2012
50
222-Programme : Développer des mécanismes durables de financement et de gestion des infrastructures Résultat attendu : La stratégie régionale en infrastructures rurales est élaborée
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Elaborer la stratégie régionale de gestion des infrastructures et les mécanismes de financement ainsi que le cadre réglementaire de financement
IHOSY Région Région Partenaires
Communes Région GTDR
Stratégie régionale des infrastructures élaborée
2007
Créer un Comité Régional des Infrastructures rurales
IHOSY Région UADEL CAC Ass FERT GTZ
Region Communes GTDR
Comité des infrastructures rurales mis en place 2007
Résultat attendu : Les partenaires de financement du Comité régional des Infrastructures rurales sont identifiés
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Rechercher le financement pour le Comité régional des Infrastructures rurales
25 Communes rurales Région GTDR TT
Région Région GTDR
Volume de financement obtenu
2007 -
2012
Appliquer les mécanismes adoptés tels que ristourne, droit de péage…
25 Communes rurales Commune Circonscription fiscale Région CAC UADEL
OP Communes
Volume des recettes fiscales des Communes
2007 -
2012
Suivi et évaluation des procédures des mécanismes de financement
25 Communes rurales Région GTDR
Région GTDR
Partenaires OP GTDR
Rapports reçus
2007 -
2012
51
23-Axe Stratégique : Développement et pérennisation du financement du monde rural
231-Programme : Mettre en œuvre la stratégie régionale de micro finance Résultat attendu : La stratégie régionale de micro finance est élaborée
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Identifier les zones potentielles en épargne et crédit
25 Communes rurales GTDR Commune
Bailleurs Région
TIAVO Partenaires PNUD Ass. FERT Région
Nombre de zones potentielles identifiées
2007 -
2008
Elaborer les stratégies régionales de micro finance
25 Communes rurales GTDR Région
Bailleurs TIAVO GTDR Ass. FERT PNUD Communes Région
Stratégie de micro finance régionale élaborée 2007
- 2008
Mettre en œuvre les stratégies régionales de micro finance
25 Communes rurales Région
Bailleurs Partenaires
TIAVO Ass. FERT Communes Région
Nombre de médiatisations effectuées
2007 -
2008
52
Résultat attendu : Les producteurs ont accès à des crédits agricoles adaptés aux réalités régionales
Acteurs de mise en œuvre
Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Indicateurs Echéance
Implanter les micro finances
AMBATOLAHY RANOHIRA RANOTSARA NORD ZAZAFOTSY SAKALALINA IAKORA IVOHIBE
GTDR TIAVO Commune
GTDR Région Partenaires
TIAVO Partenaires PNUD Communes Région
Nombre des caisses TIAVO implantées
2007 -
2008
Faciliter l’installation des organismes de crédit de proximité
25 Communes rurales GTDR Commune
GTDR Région
TIAVO GTDR Commune Région
Nombre de Communes sensibilisées
2007 -
2008
Appuyer l’accès des producteurs aux crédits agricoles
AMBATOLAHY RANOHIRA RANOTSARA NORD ZAZAFOTSY SAKALALINA IAKORA IVOHIBE
GTDR Commune
CAC UADEL Ass. FERT TIAVO
TIAVO GTDR TT Communes
Nombre de producteurs bénéficiaires de crédits
2007 -
2012
53
24-Axe Stratégique : Facilitation de l’accès à l’amélioration du matériel et de l’équipement
241-Programme : Entreprendre la formation des artisans ruraux Résultat attendu : Les artisans sont encadrés et formés
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Identifier et développer des thèmes de formation adéquats aux besoins immédiats des paysans sur l’amélioration des matériels et équipement
25 Communes rurales GTDR TT Commune
Région Partenaires
GTDR TT PNUD Ass. FERT
Listes des thèmes de formation correspondant aux besoins établie
2007 -
2012
Mettre en œuvre le Plan de formation établi
25 Communes rurales GTDR TT Commune
Région
GTDR TT PNUD Ass. FERT
Nombre de producteurs formés
2007 -
2012
Revaloriser la formation pratique 25 Communes rurales GTDR TT Commune
Région PNUD Ass. FERT
GTDR TT PNUD Ass. FERT DRDR
Nombre de formations valorisées
2007 -
2008
Appuyer et faciliter la création d’organisations des artisans
25 Communes rurales GTDR TT Commune
Région PNUD Ass. FERT
GTDR TT PNUD Ass. FERT DRDR
Nombre d’OP crées
2007 -
2012
54
242 -Programme : Développer un programme d’accès aux équipements en amont et en aval
Résultat attendu : Un programme d’accès aux équipements est élaboré et mis en oeuvre
Acteurs de mise en œuvre
Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Indicateurs Echéance
Mettre en place des centres de distribution/ achat d’équipement et matériels adaptés par le 3P
IHOSY IVOHIBE IAKORA
DRDR GTDR
FAO Ass. FERT Autres bailleurs
GTDR ONG Communes OP
Nombre de centrales d’achat mises en place
2007 -
2012
Relancer la mécanisation agricole 25 Communes rurales DRDR GTDR
Bailleurs OE OP CSA ONG
Nombre de matériels distribués
2007 - 2012
55
25-Axe Stratégique : Promotion de l’électricité rurale
251-Programme : Accélérer la mise en œuvre d’un programme d’électrification rurale Résultat attendu : La planification régionale d’électrification rurale est établie
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Identifier les zones potentielles de sources d’électrification (Hydraulique, éolienne, solaire…)
25 Communes rurales GTDR ADER
Bailleurs P/P
MIEM Région ADER GTDR
Listes des zones potentilles avec classifications établies
2007 -
2008
Analyser les priorités des besoins en électrification et élaborer le plan régional d’électrification rurale
Chefs de districts District GTDR Région
Bailleurs P/P
MIEM Région ADER GTDR Communes
La planification régionale d’électrification rurale est établie
2008
Rechercher les financements pour la mise en œuvre de la planification régionale d’électrification
25 Communes rurales Région GTDR
Bailleurs P/P
MIEM Région GTDR Communes
Nombre de financements obtenus
2008 -
2012
56
3- ORIENTATION : AMELIORER LA SECURITE ALIMENTAIRE 31- Axe stratégique : Amélioration de la productivité agricole
311-Programme : Assurer la diffusion des technologies appropriées, dont la mécanisation
Résultat attendu Les nouvelles techniques sont adoptées et appropriées
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Appuyer techniquement les producteurs , éleveurs et pêcheurs pour l’adoption et l’appropriation de nouvelles technologies
25 Communes rurales GTDR TT
DRDR Région CSA
DRDR ONG
Nombre de producteurs, éleveurs et pêcheurs encadrés
2007 - 2012
Contrôler les maladies animales et culturales
25 Communes rurales GTDR TT Région
Ass. FERT DELSO
DRDR CSA OP
Nombres de sites contrôlés
2007 - 2012
312-Programme : Mettre en oeuvre le Programme National des Bassins Versants/ Périmètres Irriguées ( PNBVPI )
Résultat attendu : Le Programme Régional des BVPI est mis en œuvre ; Les zones agricoles aménageables sont identifiées et aménagées
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Elaborer et mettre en oeuvre un PRBVPI
25 Communes rurales GTDR TT
Bailleurs P/P
Région Communes GTDR
Document de programme de BVPI élaboré
2007 2009
Réaliser des campagnes de formation et de sensibilisation des OP/AUE sur la protection des Bassins versants
25 Communes rurales Région Communes
Bailleurs P/P
DRDR GTDR Communes
Nombre des AUE/OP formées
2007 - 2012
Rechercher les financements pour mise en œuvre du PRBVPI
25 Communes rurales Région Communes GTDR, TT
Région Communes GTDR, TT
DRDR Partenaires Communes
Volume de financement obtenu
2007 - 2012
57
32- Axe stratégique : Diversification de la production et de l’alimentation
321-Programme : Développer les filières et valoriser les produits
Résultat attendu : Les filières porteuses sont développées et les produits sont valorisés et compétitifs
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Réaliser les études des filières Région Région GTDR DRDR TT
DRDR Région Partenaires
Partenaires Région
Nombre de filières structurées
2007 - 2012
Identifier les intervenants/ acteurs dans les différentes filières
25 Communes rurales et autres GTDR OP
GTDR Région Partenaires
GTDR TT Région Partenaires
Listes des intervenants établies
2007 - 2012
Vulgariser les produits à haute valeur marchande et les filières
25 Communes rurales GTDR Région
Région TT Partenaires GTDR
Partenaires OP GTDR TT
2007 - 2012
Organiser des manifestations économiques par an par Commune
25 Communes rurales GTDR Région
Région GTDR DRDR
Communes Partenaires
Nombre de foires réalisées
2007 - 2012
Organiser des voyages d’échange Madagascar GTDR Districts
Région Partenaires GTDR
Région Partenaires Communes
Nombre de voyages réalisés
2007 - 2012
58
322-Programme : Promouvoir la diversification des produits
Résultat attendu : Les activités génératrices de revenus sont développées
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Identifier les spéculations potentielles 25 Communes rurales Région
P/P Bailleurs
Partenaires OP Communes
Nombre de spéculations potentielles identifiées
2007 - 2008
Valoriser à grande échelle les expériences paysannes sur les nouvelles spéculations
25 Communes rurales GTDR Région
TT Partenaires
OP Communes ONG
Nombre de spéculations potentielles valorisées
2007 - 2008
Promouvoir le genre par la création du marché des produits à cycle court, tels que FMA avec Tiavo
25 Communes rurales GTDR Région
PNUD TIAVO
TIAVO OP Communes ONG
Nombre de FMA crées Nombre de marchés à cycle court promus
2007 - 2012
Promouvoir l’exploitation des produits à cycle court
25 Communes rurales GTDR Région
Bailleurs OE P/P
OE OP ONG Communes
Nombre de variétés de produits mises sur le marché
2007 - 2012
59
323-Programme : Promouvoir le changement des habitudes alimentaires
Résultat attendu : D’autres habitudes alimentaires sont adoptées par la population
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Identifier, aménager et valoriser les produits de cueillettes existants
IVONGO IVOHIBE ANTAMBOHOBE MAROPAIKA MENAMATY ILOTO ANALAVOKO ANALALIRY IAKORA BEGOGO
GTDR Région Communes
ONN/ SECALINE ONE SIRSA
IPIGRI ONN SECALINE SIRSA Communes ROR
Nombre de variétés de produits de cueillettes valorisés
2007 - 2012
Implanter l’ONN/ SECALINE dans chaque Fokontany
25 Communes rurales GTDR Région
ONN DRSP CAC SIRSA DRSPF DREN
ONN SECALINE PNUD UNICEF Communes
Nombre de sites SECALINE implantés
2007 - 2012
Organiser des séances de formation et éducation nutritionnelles
25 Communes rurales DRSPF DREN Région
CAC ONN SIRSA CRS
SECALINE PNUD ONN Communes
Nombre de personnes formées
2007 - 2012
Promouvoir la culture maraîchère 25 Communes rurales ROR SIRSA SECALINE CRS
DRDR ROR
DRDR Ass. FERT Partenaires CRS
Volume et variété de cultures maraîchères produits
2007 - 2012
60
33-Axe stratégique : Stabilité et permanence des approvisionnements alimentaires
331-Programme : Poursuivre et améliorer le Programme de transport en milieu rural
Résultat attendu : Des zones productrices sont désenclavées
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Renforcer les capacités des Autorités locales sur le contrôle et la politique locale de transport
25 Communes rurales Region GTDR CAC
Ass. FERT CAC UADEL CCPREAS FID MTTP
Communes Districts ONG
Nombre de thèmes de formation réalisés Nombre de personnes formées
2007 - 2012
Promouvoir les charrettes pneumatiques
25 Communes rurales Region GTDR
Ass. FERT CAC UADEL CCPREAS FID MTTP
OE OP Communes ONG
Nombre de charrettes pneumatiques vendues
2007 - 2012
Relier les zones enclavées aux Chefs lieux de Districts par l’ouverture de pistes rurales
ANTAMBOHOBE IVONGO MENAMATY ILOTO IVOHIBE BEGOGO IAKORA
Region GTDR
Ass. FERT CAC UADEL CCPREAS FID MTTP
Communes Région OP
Nombre de Communes désenclavées Longueur de pistes et routes construites
2007 - 2012
61
332-Programme : Développer et gérer de façon intégrée les infrastructures de transport rural et les infrastructures de stockage, silo
Résultat attendu : Les infrastructures d’exploitation rurales sont opérationnelles : routes, silo…
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs Echéa
nce
Réhabiliter et construire des routes et pistes
25 Communes rurales Région GTDR
Ass. FERT CAC UADEL CCPREAS FID SOFABA
MTP Communes Districts
Longueur de pistes et routes construites et réhabilitées
2007 - 2012
Appuyer les OP et Autorités locales à construire des silo/ magasins de stockage
25 Communes rurales Région GTDR
Ass. FERT UADEL CCPREAS FID
CAC UADEL GTDR ONG TIAVO
Nombre de silo mis en place
2007 - 2012
62
333-Programme : Désenclaver effectivement l’ensemble du territoire de la Région
Résultat attendu : Les zones enclavées sont reliées avec l’ensemble du territoire de la Région
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs Echéa
nce
Réhabiliter et construire des routes pour les zones enclavées
MENAMATY ILOTO ANTAMBOHOBE MAROPAIKA IVONGO BEGOGO
Région GTDR
Ass. FERT CAC UADEL CCPREAS FID MTP FERT
ONG OP Communes Longueur de pistes et routes
construites et réhabilitées Nombre de Communes désenclavées
2007 - 2010
Doter les Communes enclavées de BLU pour leur communication
MENAMATY ILOTO IVONGO BEGOGO
Région GTDR
MPTC CAC ACORDS Bailleurs
Région Communes OE
Nombre de Communes dotées de BLU
2007 - 2012
Doter les Communes enclavées de moyens de transport fluvial pour l’acheminement des biens et des personnes
BEGOGO IAKORA
Région GTDR
MPTC CAC ACORDS
Région Communes OE Nombre de canots distribués
2007 - 2012
Rechercher le financement pour la réalisation des dotations de moyens de transport fluvial et de BLU pour les Communes enclavées
ANTAMBOHOBE IVONGO MENAMATY ILOTO MAROPAIKA BEGOGO IAKORA
Région GTDR CAC
MPTC CAC ACORDS MTTP
Région Communes
Volume de financement obtenu
2007 - 2012
63
34-Axe Stratégique : Préparation aux urgences
341-Programme : Consolider et développer les systèmes d'alerte et de surveillance des catastrophes
Résultat attendu : Le système d’alerte précoce est opérationnel dans la Région Ihorombe
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Créer la structure régionale du BNGRC
25 Communes rurales Région GTDR
SIRSA CAC UADEL CARITS ONN
Région GTDR Communes Districts
BRGRC installé
2007
Promouvoir le mécanisme de consolidation et de collaboration des différents systèmes d’information au niveau de la Région : SIRSA, ROR, ODR, SIC
25 Communes rurales Région GTDR
CAC UADEL SIRSA
GTDR SIRSA Région ROR SIC ODR
Nombre de decisions prises
2007 - 2012
Résultat attendu : Les systèmes d’information existants sont opérationnels
Acteurs de mise en œuvre
Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Indicateurs Echéance
Développer le système de communication rapide adéquat : BLU, téléphone
25 Communes rurales Région GTDR
CAC Bailleurs
SIRSA ROR
Nombre de Communes ayant des BLU et téléphones
2007 -
2008
Appuyer les Autorités locales à gérer et exploiter le système d’information
IHOSY IAKORA IVOHIBE
Région GTDR
CAC UADEL Bailleurs
Région Districts Communes
Nombre de thèmes de formation réalisés
2007 - 2012
Mettre en œuvre les procédures du mécanisme de système d’information
25 Communes rurales Région GTDR
ONN Région Districts Communes
Nombre des interventions réalisées
2007 - 2012
64
35-Axe Stratégique : Transformation des produits
351-Programme : Appuyer les acteurs locaux à développer des formules de coopératives de production et/ou de transformation
Résultat attendu : Les coopératives des producteurs dans la Région Ihorombe sont opérationnelles
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Promouvoir et formaliser les OP en coopératives
25 Communes rurales Région GTDR TT
Région GTDR TT
Ass. FERT DRDR GTDR OE TT
Nombre d’associations formelles
2007 - 2012
Encadrer et appuyer l’OP dans sa mutation en coopérative
25 Communes rurales Région GTDR TT
Ass. FERT PNUD
Ass. FERT GTDR TT SOFABA
Nombre de coopératives mises en place
2007 - 2012
Appuyer l’accès au crédit des structures coopératives
25 Communes rurales Région GTDR TT
GTDR TT Ass. FERT Partenaires
Ass. FERT GTDR TT
Nombre des coopératives bénéficiaires de crédit
2007 - 2012
65
4. ORIENTATION : VALORISER LES RESSOURCES NATURELLS ET PRESERVER LES FACTEURS NATURELLES DE PRODUCTION 41-Axe stratégique : Gestion durable de l’écosystème et de la biodiversité
411-Programme : Mettre en place et développer le système des aires protégées
Résultat attendu : Les aires protégées sont améliorées et multipliées
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Intégrer les Aires protégées dans le schéma d’aménagement régional
25 Communes rurales Région GTDR TT
Région Communes GTDR
GTDR TT Région CIREEF ANGAP WWF GTZ Communes
Schéma d’aménagement élaboré
2007 -
2008
412-Programme : Développer des programmes d’écotourisme
Résultat attendu : Le tourisme écologique est très développé
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Identifier et inventorier les sites touristiques dans la Région
25 Communes rurales Région GTDR
MTTP ANGAP WWF GTZ
Communes ONG ANGAP WWF GTZ
Listes des sites touristiques établies
2007 -
2008
Identifier les zones d’investissement éco touristique de la Région
IVONGO IVOHIBE ANTAMBOHOBE IAKORA RANOHIRA ZAZAFOTSY
Région GTDR
MTTP ANGAP WWF GTZ
Communes ANGAP WWF GTZ
Zones d’investissement éco touristique identifiés
2007 -
2008
66
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Elaborer la politique régionale du tourisme
IHOSY Région MTTP GTDR
Région Districts MTTP GTDR
Région ANGAP WWF GTZ Communes Agences de voyage MTTP MEEF ONG Associations
Politique régionale en matière de tourisme élaborée
2007
Sensibiliser les Autorités et la population sur les avantages et le bénéfice de la promotion du tourisme
25 Communes rurales Région GTDR
Région Districts
Communes GTDR Districts
Nombre de Communes sensibilisées
2007 - 2012
Organiser des festivités culturelles pour promouvoir l’éco tourisme
IVOHIBE RANOHIRA IAKORA IHOSY
Région GTDR
ANGAP WWF GTZ Agences de voyage OE MTTP MEEF
ANGAP WWF GTZ Agences de voyage OE ONG Communes
Nombre de festivités culturelles organisées
2007 - 2012
Promouvoir le marketing des produits touristiques
IVONGO ZAZAFOTSY IAKORA IVOHIBE ANTAMBOHOBE RANOHIRA ANALALIRY
Région GTDR
ANGAP WWF GTZ MTTP MEEF
Région Communes Agences de voyage ONG OE
Nombre de touristes venus
2007 - 2012
67
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Mettre en place des Centres de formation en hôtellerie et tourisme
IHOSY RANOHIRA
Région GTDR
ANGAP WWF GTZ Agences de voyages
Région MTTP Communes ONG
Centres de formation opérationnels
2008
Instaurer l’Office régional du tourisme
IHOSY Région GTDR
ANGAP WWF GTZ Agences de voyages
Région Communes MTTP MEEF ONG Associations
Office régional du tourisme instauré
2007 - 2008
Aménager et développer les circuits touristiques de :
- ANDRANONJANAHARY - GROTTE DE
CALCAIRE IVOHIBE - PARADISA DE
ZAZAFOTSY - KALAMBATRITRA - SITE DE SOAVA
MADIOLANITRA
IVONGO IVOHIBE ANTAMBOHOBE IAKORA RANOHIRA ZAZAFOTSY ANALALIRY
Région Districts Communes GTDR
ANGAP WWF GTZ Agences de voyage MTTP
Région Communes MEEF ONG Associations
Nombre de sites touristiques aménagés et opérationnels
2007 - 2012
68
42-Axe stratégique : Gestion durable des eaux et du sol
421-Programme : Mettre en œuvre les programmes de gestion des bassins versants et des périmètres irrigués
Résultat attendu : L’exploitation des BVPI est maîtrisée et la production augmentée
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Elaborer le Programme Régional
des BVPI (PRBVPI)
25 Communes rurales GTDR Région Communes
P/P Bailleurs
DRDR GTDR OP Communes Région
Document du PRBVPI disponible
2007 - 2008
Mettre en œuvre le PRBVPI 25 Communes rurales GTDR Région Communes
DRDR Bailleurs
OP Communes Région
Nombre de barrages réhabilités Les Superficies d’application du PRBVPI
2007 - 2012
Mettre en place et mettre en œuvre
un Système de Suivi et Evaluation
(SSE) du PRBVPI
25 Communes rurales GTDR
Bailleurs
DRDR GTDR OP Communes Région
Rapport SSE du PRBVPI
2007 - 2010
69
422-Programme : Lutter contre les feux de végétation
Résultat attendu : Le Statut régional de feux est élaboré et adopté
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Elaboration du Statut régional des feux
Région GTDR Région
WWF ANGAP GTZ SOFABA CIREEF
GTDR Communes Région CIREEF
Document Statut régional des feux élaboré et disponible
2007
Mise en place de la structure de suivi et mise en œuvre du Statut des feux
25 Communes rurales GTDR Région
WWF ANGAP GTZ SOFABA CIREEF
GTDR CIREEF OP Région Communes
Nombre de structures crées
2007 - 2008
Vulgariser le Statut régional 25 Communes rurales GTDR Région
WWF ANGAP GTZ SOFABA CIREEF
GTDR CIREEF OP Communes
Nombre de médiatisations effectuées
2007 -
2012
70
43-Axe stratégique : Gestion durable des ressources forestières
431-Programme : Promouvoir le reboisement
Résultat attendu : Superficies reboisées augmentées
Acteurs de mise en œuvre
Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Indicateurs Echéance
Mettre en place un système de motivation aux reboisements (Décoration et dotation de moyens aux personnes ou Communes méritantes…)
IHOSY GTDR Région
Région Communes CIREEF SOFABA Ass. FERT UADEL
Région Communes CIREEF
OP OE
Système de motivation élaboré et appliqué Nombre de personnes et Communes primées Superficies reboisées
2007 -
2012
Accroître le nombre de pépinières de reboisement
Région
CIREEF Région
SOFABA CIREEF WWF ANGAP GTZ
Communes population WWF ANGAP GTZ
Nombre de sites à pépinières
2007 - 2012
Création de Brigades forestiers Création de Comités de gestion et de suivi des feux
IVOHIBE IAKORA ANTAMBOHOBE
GTDR TT Région
CIREEF WWF ANGAP GTZ
Communes population WWF ANGAP GTZ
Nombre de Brigades et de Comités crées Nombre de personnes VOI impliquées
2007 - 2008
71
432-Programme : Réaliser le zonage forestier
Résultat attendu : Le zonage forestier de la Région est réalisé
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Mettre en place les Commissions de zonage forestier
IHOSY
Région GTDR
Région Communes CIREEF
Région Communes CIREEF
Commissions mises en place
2007
Elaborer les schémas de zonages forestiers régionaux
Région Région GTDR
Région CIREEF WWF ANGAP GTZ
Région Communes CIREEF
Schémas d’aménagement forestier régional élaboré
2007
Réaliser l’aménagement forestier dans la Région
Région GTDR TT Région
CIREEF WWF ANGAP GTZ
Communes OP Nombre de zones
forestières aménagées
2007 -
2008
Renforcer le transfert de gestion des ressources forestières naturelles
IVONGO KALAMBATRITRA IVOHIBE
Région GTDR
CIREEF WWF ANGAP GTZ
Communes OP WWF ANGAP
Nombre de VOI bénéficiaires
2007
72
44-Axe stratégique : Gestion durable des espaces ruraux
441-Programme : Développer des schémas d’aménagement et de développement durable à différent niveau du territoire
Résultat attendu : Les exploitations sauvages et illicites des ressources naturelles sont réduites
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Définir le Terme de référence régional d’aménagement des espaces ruraux
25 Communes rurales
Région GTDR TT
CIREEF ONG DRDR ANGAP GTZ WWF ROR
Région GTDR Communes TT CIREEF DRDR
Le TDR d’aménagement régional élaboré
2007 - 2008
Evaluer les opportunités de restauration écologique
25 Communes rurales
Région
CIREEF DRDR ANGAP GTZ WWF
ONG ANGAP WWF GTZ Communes
Les opportunités de restauration sont identifiées
2007 - 2010
Identifier les vocations écologiques, les objectifs, le mode de gestion et outils de conservation appropriés
25 Communes rurales
Région
CIREEF DRDR ANGAP GTZ WWF
CIREEF DRDR ANGAP GTZ WWF
Les vocations écologiques et les outils de conservation sont identifiés
2007 - 2010
73
45-Axe stratégique : Mise en compatibilité des investissements ruraux avec l’environnement
451-Programme : Développer les mesures environnementales dans les P/P en référence au Cahier de charge environnemental du PADR
Résultat attendu : La population est informée sur la politique de l’Etat et prend acte de la protection de l’environnement
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Procéder de manière participative à l’évaluation des EIE
25 Communes rurales
Région GTDR TT
Région GTDR TT
Région GTDR TT
Nombre de réunions réalisées
2007 - 2012
452-Programme : Promouvoir l’intégration de la dimension environnementale dans les politiques, les P/P de développement rural
Résultat attendu : Valoriser les produits des biomasses
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Elaborer les Statuts régionaux et locaux des éco systèmes et des biodiversités
Région
Région CIREEF
CIREEF WWF ANGAP GTZ Programme CARBONE
Région GTDR Communes OP Statut régional élaboré
2007
Promotion des biomasses 25 Communes rur&les Région GTDR
CIREEF WWF ANGAP GTZ
Nombre des OE en production de biomasses
2007 - 2012
74
453-Programme : Assurer la gestion des plaintes et doléances environnementales en milieu rural territoire
Résultat attendu : Les Collectivités décentralisées sont responsables effectifs de la gestion des ressources naturelles
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Définir les rôles et responsabilités des Autorités locales dans la mise en œuvre du Statut régional de l’environnement
25 Communes rurales
Région GTDR
ANGAP GTZ UADEL WWF MEEF
Région GTDR Communes
Rôles et responsabilités des Autorités sont définies
2007
Elaborer les Statuts régionaux de : - Gestion des pâturages - Gestion des feux de brousses
25 Communes rurales
Région OP GTDR
ANGAP GTZ UADEL WWF MEEF
Région GTDR Communes VOI/VNA Eleveurs
Statut des pâturages élaboré
2007
Créer les Comités de Suivi et Evaluation des Stratégies régionales de l’environnement
25 Communes rurales
Région GTDR
ANGAP GTZ UADEL WWF MEEF
Communes VOI/VNA Eleveurs
Nombre de Comités de gestion des pâturages mis en place
2007 - 2008
75
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Organiser les campagnes de vulgarisation des textes en vigueur
25 Communes rurales
Région GTDR
ANGAP GTZ UADEL WWF MEEF
Région GTDR TT CIREEF
Nombre de médiatisations faites
2007 - 2012
Organiser et participer aux manifestations environnementales
25 Communes rurales
Région GTDR
ANGAP GTZ UADEL WWF MEEF
MEEF GTDR Communes
Nombre de manifestations organisées
2007 - 2012
Organiser des voyages d’échange Madagascar
Région GTDR
ANGAP GTZ UADEL WWF MEEF
MEEF Partenaires GTDR
Nombre de voyages réalisés
2007 - 2012
76
5- ORIENTATION : DEVELOPPER LES MARCHES ET ORGANISE R LES FILIERES 51-Axe stratégique : Intensifier le Partenariat Public Privé (3P) pour mieux articuler les réseaux des acteurs ruraux
511-Programme : Mettre en place et développer les structures professionnelles et interprofessionnelles par filière
Résultat attendu : Les structures d’appui sont implantées
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Favoriser l’articulation des réseaux d’acteurs par les manifestations économiques et l’organisation des voyages d’échange
25 Communes rurales
Région GTDR TT
Bailleurs P/P DRDR MTTP
Région Districts Communes OE OP GTDR
Nombre de manifestations réalisées Nombre de voyages d’échange réalisés
2007 -
2012
Mettre en place les Chambres de Commerce et des Métiers
IHOSY Région GTDR
Région DRDR
MEC MAEP Districts
Chambres de Commerces et Métiers installées
2008 - 2009
52-Axe stratégique : Entrée des opérateurs en aval sur le marché
521-Programme : Favoriser l’entrée des OE en aval sur le marché par la mise en place de forum économique local
Résultat attendu : Un mécanisme incitatif est mis en place
Acteurs de mise en œuvre
Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Indicateurs Echéance
Construire des Magasins de stockage
25 Communes rurales
Région GTDR TT
Bailleurs Ass. FERT TIAVO
Communes Région
Nombre de Magasins construits
2007 -
2012 Encourager les Autorités locales à définir des politiques fiscales incitatives (Système de plafonnement de ristourne, primes pour les méritants)
25 Communes rurales
Région GTDR TT
Centre fiscal Communes Région
Nombre de mesures fiscales locales adoptées
2007 -
2012
77
522-Programme : Professionnaliser le monde rural et rehausser le niveau d’éducation
Résultat attendu : L’encadrement aux nouvelles techniques est renforcé
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Elaborer la stratégie régionale de professionnalisation des producteurs
25 Communes rurales
Région GTDR
CRS PNUD Ass. FERT TIAVO CAC, CSA DRDR
Région GTDR Communes OE OP
Stratégie régionale élaborée
2007 -
2008
Renforcer les capacités des collèges agricoles en gestion d’exploitation
25 Communes rurales
Région GTDR
CRS PNUD Ass. FERT TIAVO CAC, CSA DRDR
Région GTDR Communes OE OP
Nombre de collèges formés Nombre de formations réalisées
2007 -
2012
Créer un Centre de Formation Agricole
IHOSY Région GTDR
CRS PNUD Ass. FERT TIAVO CAC, CSA DRDR
Région GTDR Communes OE OP
Centre de Formation Agricole opérationnel
2008
Soutenir l’action Qualité initiée par les OP, TT et CSA
25 Communes rurales
Région GTDR
CRS PNUD Ass. FERT TIAVO CAC, CSA DRDR
Région GTDR Communes OE OP
Liste des types d’actions de soutien réalisées par CSA
2007 -
2012
Accompagner les producteurs par la prise des mesures adéquates
25 Communes rurales
Région GTDR
CRS PNUD Ass. FERT TIAVO CAC, CSA DRDR
Région GTDR Communes OE OP
Nombre et types d’accompagnement réalisés
2007 -
2012
78
53-Axe stratégique : Diversification et développement des exportations
531-Programme : Identifier et développer par anticipation les filières porteuses
Résultat attendu : La politique régionale de promotion des filières est définie
Acteurs de mise en œuvre
Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Indicateurs Echéance
Diffuser les informations économiques
25 Communes rurales
Région GTDR TT
CRS PNUD Ass. FERT TIAVO CAC DRDR CSA
Région GTDR Communes OE OP
Nombre de diffusion et de campagnes faites
2007 -
2012
Réaliser les études des filières
25 Communes rurales
Région GTDR TT
CRS PNUD Ass. FERT TIAVO CAC DRDR CSA
Région GTDR Communes OE OP
Résultat des études des filières disponibles
2007 -
2008
Procéder à l’étude des marchés régionaux, nationaux et internationaux.
- Région GTDR TT
CRS PNUD Ass. FERT TIAVO CAC DRDR CSA
Région GTDR Communes OE OP
Résultats de l’étude disponibles
2007 -
2008
79
54-Axe stratégique : Marketing ett Communication 541-Programme : Elaborer et mettre en œuvre une stratégie marketing et de communication adéquate pour le développement des filières proteuses
Résultat attendu : Les systèmes d’information existants sont opérationnels
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Elaborer les banques de données sur les filières et produits régionaux
25 Communes rurales
Région GTDR
Bailleurs P/P
Région Communes GTDR OP DRDR
Banque de données disponibles
2007 -
2008
Structurer les plates-formes des filières porteuses
25 Communes rurales
Région GTDR
Bailleurs P/P
Région Communes GTDR OP DRDR
Nombre de plates-formes crées
2007 -
2008
Promouvoir la sécurité par l’implantation des postes avancés de la ZP - DAS
Région GTDR
Bailleurs P/P
Région MINDEF MSP
Nombre de postes ; brigades et DAS implantés
2007 -
2012
80
552-Programme : Promouvoir la qualité
Résultat attendu : Le taux d’appropriation des nouvelles techniques d’élevage et d’agriculture s
Acteurs de mise en œuvre Activités Localisation
Pilotage Appui Exécution Indicateurs
Echéance
Mettre en place un mécanisme permettant de multiplier les Techniciens agricoles
25 Communes rurales
Région GTDR DRDR
DRDR Bailleurs
Communes DRDR CSA
Nombre de Techniciens opérationnels
2007 -
2012
Vulgariser les variétés performantes de semences et boutures de manioc, adaptées aux changements climatiques
25 Communes rurales
Région GTDR DRDR
Bailleurs Ass. FERT DRDR
Communes DRDR CSA OP OE
Nombres de variétés vulgarisées Superficies cultivées
2007 -
2012
Mettre en place les Services de contrôle sanitaire et phytosanitaire au niveau des Districts et Région
IHOSY IAKORA IVOHIBE
Région GTDR DRDR
DRDR Bailleurs DELSO
Communes DRDR CSA
Nombre de Services de contrôle sanitaire et phytosanitaire implantés
2008 -
2012
Améliorer les races 25 Communes rurales
Région GTDR DRDR
DRDR Bailleurs DELSO
Communes DRDR CSA OP OE
Nombre de têtes améliorées (Petits élevages, bovins, porcins)
2007 -
2012
4 - LA SPATIALISATION DU PRDR
82
La spatialisation des activités permet d’apprécier les différentes conditions de viabilité des actions et de leurs impacts dans une optique de pérennisation et conformément aux principes de développement harmonieux et durable de la Région.
SPATIALISATION Carte 02 : Zonage géo économique de la région
83
Carte n° 03
84
Carte n° 4 Spatialisation d’amélioration des pâturages /reboisement
85
Carte n° 5
86
Carte 6
87
Carte 07 SPATIALISATION DES AMENAGEMENT DES TERRAIN CULTIVABLE
88
89
Stratégie spatiale de la région en matière de déve loppement rural Désenclavement physique et socio culturelle de l’ensemble de la région par la réhabilitation
des axes de desserte économique, la réhabilitation des RIP, l’amélioration et la mise en place
des logistiques de stockage et de conditionnement et l’électrification rurale.
Coordination des activités de développement des filières au niveau de trois pôles de
développement en vue d’atteindre un fort taux de croissance économique basée sur une
économie rurale d’offre en matière d’agriculture et d’élevage tout en préservant
l’environnement.
Carte Carte Carte Carte 00009999: STRATEGIE SPATIALE DE LA REGION EN MATIERE DE : STRATEGIE SPATIALE DE LA REGION EN MATIERE DE : STRATEGIE SPATIALE DE LA REGION EN MATIERE DE : STRATEGIE SPATIALE DE LA REGION EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT RURALDEVELOPPEMENT RURALDEVELOPPEMENT RURALDEVELOPPEMENT RURAL
90
5 – MISE EN ŒUVRE DU PRDR
91
51- PRINCIPE DE MISE EN ŒUVRE
Les principes directeurs. Le PRDR est un outil opérationnel résultant de la régionalisation (déclinaison
régionale) des référentiels nationaux
Un document qui prend en compte les référentiels nationaux et internationaux en matière de vision (Vision Madagascar Naturellement, Vision PRD, Vision Durban)
L’ouvrage traduit en termes opérationnels les référentiels nationaux (les lettres de politique, les politiques sectorielles, les plans et programmes de différents secteurs et particulièrement le PNDR)
La mise en œuvre du PRDR se fera évidemment avec l’état d’esprit recommandé par le MAP. Il s’agit en d’autres termes d’un document intégrant le MAP
Le PRDR précise et opérationnalise les orientations et les stratégies de développement rural régional fixée dans le PRD
Le PRDR, un référentiel régional et un outil de travail :
- Document de base mettant en valeur et en exergue les spécificités régionales, en terme de potentialités, de ressources, de filières, etc.
- Outil de mobilisation et de participation des acteurs : organisations paysannes, opérateurs économiques, projets et programmes de développement, organisations non gouvernementales, services techniques déconcentrés des Ministères, Elus communaux et Parlementaires
- Outil de coordination et d’harmonisation des interventions : cohérence avec les plans régionaux et les programmes sectoriels, ainsi qu’avec tous les documents nationaux et régionaux de référence
Le PRDR, un cadre régional permettant de contribuer à la maîtrise progressive de la sécurité alimentaire et de la croissance économique :
- Contribution à la sécurité alimentaire : couverture quantitative et qualitative, de plus en plus satisfaisante, des besoins alimentaires fondamentaux, au sein de la région, et au sein de chaque commune
- Contribution à l’amélioration du taux de croissance économique : réponse de plus en plus positive, face aux impératifs de globalisation et d’intégration économique par l’ouverture au marché des autres régions environnantes, et surtout de l’ouverture progressive vers les marchés d’exportation (Iles indocéaniques, Etats d’Afrique australe et orientale, Asie, Europe, etc.)
92
Le PRDR, un instrument de développement durable, non seulement sur le plan économique, mais aussi et surtout sur le plan environnemental et social
- Vecteur de durabilité environnementale : contribution positive et significative à la gestion des ressources naturelles
- Vecteur d’équité : prise en compte et non marginalisation des groupes vulnérables
- Vecteur de bonne gouvernance : zéro corruption, qualité de services, efficacité et compétitivité collective régionale
52 - Structure de mise en œuvre Les Rôles du GTDR dans le cadre de mise en œuvre du PRDR
Organisation et Animation des concertations région ales
Le GTDR, en tant que plate-forme régionale organise également des concertations régionales sur des thématiques ou les enjeux de développement rural régional, il assure la participation des acteurs aux discussions engagées dans le processus de prise des décisions sur les grands défis de la région, cette structure constitue ainsi une espace d’échange d’informations et de réflexions sur la thématiques de développement rural régional
Suivi de l’opérationnalisation des référentiels
Le GTDR dans le cadre de mise en oeuvre suit la conformité des planifications régionales et locales ainsi que les démarches de mise en oeuvre par rapport aux principes définis dans les documents de références nationaux
Pilotage du suivi et d’harmonisation de toutes les interventions
Tenant compte du dispositif institutionnalisant le processus PADR et définissant les rôles et attributions de l’EPP/PADR et le GTDR (décret n° 2006-278 du 25 Avril 2006.) Le GTDR joue un rôle de pilotage du suivi et d’harmonisation des interventions des acteurs régionaux dans le secteurs de développement rural et le PRDR en est un outil ;Ainsi le GTDR ne joue pas un rôle opérationnel dans la mise en oeuvre du PRDR ,Par ce rôle de suivi le Secrétariat Technique du GTDR contribue donc à alimenter le système d’information de l’EPP/PADR en apportant d’une manière régulière des informations relatives aux différents Programmes de mise en oeuvre du PNDR/PRDR et à l’évolution du contexte de monde rural régional en général
Le GTDR est responsable devant le Chef de Région q ui est le maître d’ouvrage du développement Régional
L’Autorité régionale est le Maître d’ouvrage du Développement régional y compris le développement rural .Le chef de Région dispose donc à travers le GTDR un instrument de pilotage, de suivi et d’harmonisation des actions de Développement rural, le Bureau Permanent de GTDR est donc responsable devant le Chef de Région et l’EPP/PADR dans la réalisation de ses rôles et attributions.
Le GTDR développe le partenariat ou la collaborat ion entre les acteurs dans le cadre de la mise en oeuvre du PRDR
93
Le GTDR met en oeuvre une méthodologie de travail ou des outils permettant de favoriser la mise en relation des acteurs du développement rural dans l’optique de développer les relations de collaboration, voire de partenariat entre les acteurs (5 Collèges) impliqués dans le secteur en vue de générer des effets multiplicateurs et de maximiser les impacts pérennes
Les rôles de chaque collège de GTDR dans la mise en oeuvre du PRDR
Rôles de chaque collège
Tableau N° 004
Les principaux acteurs de PRDR Les Rôles de chaque collège dans le Cadre de SSE PRDR
La Région (autorités)
-Suivi de l’application des cadres juridiques et institutionnels et collecte des données de comparaison résultats attendus avec les résultats atteints
-Prise des décisions de compensation
Le GTDR (BP et ST)
-Suivi des interventions et remplissage des fiches d’évaluation
-Mise à jour du tableau de pilotage (base de données)
-Analyse des écarts et communication des résultats d’évaluation auprès des collèges
Les opérateurs économiques
-Réaliser des sessions d’évaluation par filière (niveau de chaque plate-forme)
-Dégager les recommandations nécessaires
-Communiquer les rapports d’évaluation auprès du BP/ST du GTDR
Les Programmes/Projets
-communiquer les recommandations issues des séances d’évaluation auprès du BT/ST du GTDR
-fournir à temps utile les informations et les données nécessaires à la mise à jour du tableau de bord
Les Organisations paysannes
-remplissage des fiches d’évaluation et acheminement régulier auprès ST/GTDR
-Organisation de sessions d’évaluation par plate-forme et acheminement des recommandations auprès ST/GTDR
94
6 - SUIVI-EVALUATION DU PRDR
95
61- INTRODUCTION SUR LE CONCEPT DE SUIVI / EVALU ATION
On rappelle ici les principes de base régissant le concept de suivi-évaluation.
D’abord, le suivi consiste en un outil et des procédures conduisant à rassembler les informations sur le programme, son environnement et les bénéficiaires. Le suivi est un moyen de contrôle, de gestion par la connaissance approfondie et la critique des modalités de mise en œuvre du programme. Le suivi sert alors de tremplin à l’évaluation lorsque l’accumulation de la non-conformité des résultats obtenus avec ce qui était attendu est susceptible de remettre en cause non seulement la mise en œuvre des activités mais aussi le bien-fondé des objectifs et résultats recherchés et donc la pertinence des choix (qu’il s’agisse de mesures réglementaires ou de décision d’investissements).
L’évaluation par contre, consiste à mettre en œuvre une méthode conduisant à porter un jugement sur le programme.
Lorsqu’on dit qu’un dispositif « intègre les différents outils de collecte », on est dans le registre du suivi ; lorsqu’on précise qu’il doit « contribuer à l’aide à la décision dans le domaine de la conception et de la mise en œuvre des actions de développement rural », on se place sur le registre de l’évaluation.
Le système de suivi-évaluation proposé pour le PRDR intègre les deux dimensions précédemment spécifiées.
62- Les OBJECTIFS DU SUIVI ET EVALUATION DU PRDR
Les PRDR, expression de la déclinaison du PNDR au niveau des Régions ont pour vocation de concrétiser l’ensemble des directives en matière de stratégie de développement exposée dans le PNDR, mais en tenant compte des spécificités locales, qui se présentent dans ce cas, comme des potentialités à mettre en valeur ou à développer.
Au même titre que le PNDR, les actions menées dans le cadre des PRDR doivent faire l’objet d’un suivi-évaluation en vue de mesurer la réalisation des actions par rapport aux objectifs, et l’efficacité de la stratégie adoptée pour la réduction de la pauvreté au niveau régional à travers l’analyse des résultats sur les différents acteurs du développement rural et des impacts des programmes définis sur le niveau de bien être de la population.
63- LES RESULTATS ATTENDUS DU SYSTEME DE SUIVI EVAL UATION DU PRDR
Le SSE du PRDR doit aboutir, au sein des GTDR, à la création d’un mécanisme permettant de rassembler les informations destinées à :
- L’actualisation de l’ensemble des indicateurs retenus ;
- L’analyse de l’évolution de la mise en œuvre de chaque programme ;
- Cerner les problèmes potentiels qui risquent de nuire à la bonne exécution des programmes ;
96
- Et à l’opérationnalisation d’une structure ou commission en charge d’effectuer l’analyse des résultats ainsi obtenus, en vue de proposer soit des réajustements, soit des réorientations en cas de besoin.
64- LE TABLEAU DES INDICATEURS DU PRDR
Indicateurs par rapport aux axes stratégiques
Tableau N° 005
ORIENTATION AXES STRATEGIQUES INDICATEURS
1-1- Amélioration du cadre institutionnel et de structure d’accueil du DR eu égard à la nécessité d’instaurer des systèmes de partenariat entre les différents acteurs.
-moyens humain et technique disponibles auprès des collectivités
-centres d’appui et d’information/formation implantés
1- Promouvoir la Bonne Gouvernance dans le
secteur du développement Rural.
1-2 - Mise en place d’un environnement juridique et réglementaire favorable au DR
-large diffusion des textes législatifs : affiches, programme radiodiffusé, brochures accessibles aux usagers
2-1 Introduction de mécanisme d’organisation, de gestion et de développement des infrastructures
-Création et réhabilitation des infrastructures rurales réalisées
2-Faciliter l'accès au capital et aux facteurs
de production 22- Développement et pérennisation du financement du monde rural
-le taux de pénétration des institutions passe de 3 à 6%
-d’autres services financiers sont offerts par les banques primaires
- utilisation des techniques rentables améliorée
31- Amélioration de la productivité agricole
-nombres des résultats de recherche diffusés (brochure accessible, vitrines)
-nombre de sessions d’échange et de formation augmentées
32- Baser l’économie rurale sur le développement des filières porteuses
-nombre de plate-forme des OPA de filière mise en place par rapport aux filières porteuses
3- Améliorer la sécurité alimentaire et
augmenter la production et la transformation
agricole
33-Assurer la circulation des produits afin d’assurer des systèmes
-proportion des communes accessibles durant toute l’année
97
d’approvisionnement alimentaire stables
-proportion des communes disposant au moins d’un magasin de stockage communautaire
34- Préparation aux urgences
-possibilité de communication sur les systèmes d’alerte et d’informations
ORIENTATION
AXES STRATEGIQUES
INDICATEURS
41- Gestion durable de l’écosystème et de la biodiversité
-revenus monétaires dégagés de l’exploitation rationnelle de l’écotourisme et de la biodiversité
-nombre programmes IEC élaborés et diffusés
42- Gestion durable des eaux et du sol
- surface des feux de brousse diminué
43- Gestion durable des ressources forestières
-accroissement rapide de la superficie reboisée par le système RFR
-nombre des variétés de plantes à huiles essentielles introduites dans le reboisement
4-Valoriser les ressources naturelles et préserver les facteurs naturels de production
44- Mise en compatibilité des investissements ruraux avec l’environnement
-nombre d’exploitation intégrant le volet « environnement » dans leur projet
5-1 Intensifier le Partenariat Public Prive (3P) pour mieux articuler les structures de production/commercialisation des acteurs du développement rural.
-nombre de plate-forme publique privée de filière mise en place
5- Développer les marchés et organiser les
filières
5-2 Entrée des opérateurs en aval dans le marché
-nombre des manifestations économiques et commerciales réalisées par District
Indicateurs par programmes
Orientation Programmes INDICATEURS
Promouvoir la Bonne Gouvernance dans le
secteur du développement Rural.
111- Poursuivre les réformes de l'administration publique de proximité
-Nombre de personnel technique additif, opérationnel, dans le secteur de développement rural
-Pourcentage de l’augmentation de recette fiscal
98
112 Consolider les plates-formes de concertation au niveau régional
-nombre de plate-forme de concertation et de décision opérationnelle
113 Mettre en place des réseaux de système d'information économique fiable et accessible et des CSA/ABC
-nombre de service interface mis en place par District (genre CSA)
114 Actualiser et vulgariser le cadre réglementaire des services publics
-nombre de supports IEC élaborés
-proportion des communes ayant reçu des séances de vulgarisation
Orientation Programmes INDICATEURS
111- Poursuivre les réformes de l'administration publique de proximité
-Nombre de personnel technique additif, opérationnel, dans le secteur de développement rural
-Pourcentage de l’augmentation de recette fiscal
112 Consolider les plates-formes de concertation au niveau régional
-nombre de plate-forme de concertation et de décision opérationnelle
113 Mettre en place des réseaux de système d'information économique fiable et accessible et des CSA/ABC
-nombre de service interface mis en place par District (genre CSA)
Promouvoir la Bonne Gouvernance dans le
secteur du développement Rural.
114 Actualiser et vulgariser le cadre réglementaire des services publics
-nombre de supports IEC élaborés
-proportion des communes ayant reçu des séances de vulgarisation
211 : Réhabiliter / créer les infrastructures rurales
-Nombre des nouvelles infrastructures productives mise en place ou réhabilité
-% tage de l’augmentation de surface cultivable
221- Mise en œuvre de la stratégie nationale des finances rurales et notamment les IFM
% tage de l’augmentation du taux d’accès des producteurs aux finances rurales par rapport à la situation de départ.
222- Faire participer les banques primaires au financement du développement rural
Nombre des paysans ayant accès aux nouveaux produits des banques primaires
223 - Entreprendre la formation des artisans ruraux et production des équipements
Nombre des artisans ruraux ayant bénéficié de formation ou stage en matière de production des matériels agricole et d’équipement ruraux
2-Faciliter l'accès au capital et aux facteurs
de production
224- Accélérer la mise en œuvre de l'électrification rurale
Nombre des communes/Village ayant accès aux électrifications rurales.
99
Orientation Programmes INDICATEURS
111- Poursuivre les réformes de l'administration publique de proximité
-Nombre de personnel technique additif, opérationnel, dans le secteur de développement rural
-Pourcentage de l’augmentation de recette fiscal
112 Consolider les plates-formes de concertation au niveau régional
-nombre de plate-forme de concertation et de décision opérationnelle
113 Mettre en place des réseaux de système d'information économique fiable et accessible et des CSA/ABC
-nombre de service interface mis en place par District (genre CSA)
Promouvoir la Bonne Gouvernance dans le
secteur du développement Rural.
114 Actualiser et vulgariser le cadre réglementaire des services publics
-nombre de supports IEC élaborés
-proportion des communes ayant reçu des séances de vulgarisation
211 : Réhabiliter / créer les infrastructures rurales
-Nombre des nouvelles infrastructures productives mise en place ou réhabilité
-% tage de l’augmentation de surface cultivable
221- Mise en œuvre de la stratégie nationale des finances rurales et notamment les IFM
% tage de l’augmentation du taux d’accès des producteurs aux finances rurales par rapport à la situation de départ.
222- Faire participer les banques primaires au financement du développement rural
Nombre des paysans ayant accès aux nouveaux produits des banques primaires
223 - Entreprendre la formation des artisans ruraux et production des équipements
Nombre des artisans ruraux ayant bénéficié de formation ou stage en matière de production des matériels agricole et d’équipement ruraux
2-Faciliter l'accès au capital et aux facteurs
de production
224- Accélérer la mise en œuvre de l'électrification rurale
Nombre des communes/Village ayant accès aux électrifications rurales.
3- Améliorer la sécurité
Une convention de partenariat entre la région, le GTDR et les centres de
100
311- Renforcer la recherche agricole
recherches FOFIFA signé et mise en œuvre
312- Assurer la diffusion des technologies de la mécanisation et de la modernisation notamment au niveau de Pôle Intégré de Croissance et Zone d’Investissement Agricole Intensive
Ferme école mise en place et opérationnelle dans la région.
313- Mettre en œuvre le Programme National Bassin Versant et Périmètre Irrigué.
-Augmentation de la productivité moyenne du riz irrigué par rapport à la situation de départ
-Augmentation de superficie sous système de gestion durable
-Nombre d’OP producteur active et enregistré avec le CSA
-Augmentation de surface reboisée
321-Programme : Promouvoir l’adoption des filières porteuses
Nombre des acteurs de la filière ayant bénéficié d’appui accompagnement pour adopter la logique des marchés
322-Programme : Amélioration de la nutrition par le changement des habitudes alimentaires
-nombre de brochures élaborées
-nombre de programme IEC diffusés
331- Poursuivre et améliorer le Programme de transport en milieu rural
-Proportion de commune dans la région et bénéficient des services de transporteurs
332- Assurer la gestion locale des infrastructures de transport rural
-nombre d’association de bénéficiaires mis en place pour l’entretien et la pérennisation
alimentaire et augmenter la production
et la transformation agricole
341- Consolider et développer les systèmes d'alerte et de surveillance des catastrophes
-Système d’information météo et de surveillance de catastrophe opérationnel
411- Développer des programmes d'écotourisme
Nombres des visiteurs des labels écotouristiques.
421- Gestion durable de la biodiversité -nombre de transfert de gestion effectué
422- Mettre en œuvre les programmes de gestion des bassins versants et des périmètres irrigués
-surface d’application de SCV
423- Lutter contre les feux de végétation -Réduction de la surface incendiée
431- Promouvoir le reboisement
- nombre de surface reboisé
- nombre de plants réalisés
-nombre de centre de pépinières par commune
432- Réaliser le zonage forestier
-carte de zone forestière éditée
4- Valoriser les ressources naturelles et préserver les facteurs naturels de production
433- Valoriser les ressources forestières non ligneuses les filières des huiles essentielles
-nombre de variétés de ressources forestières non ligneuses les filières des huiles essentielles introduites
101
434- Promouvoir les énergies renouvelables
Augmentation de la superficie cultivée Nombre de pieds par district
441- Promouvoir l'intégration de la dimension environnementale dans les politiques, programmes et projets
-proportion des programmes/projets intégrant les mesures environnementales
511 Mettre en place et développer les structures professionnelles et interprofessionnelles par filière
Augmentation de nombre de plateforme de filière opérationnelle dans la Région
5- Développer les marchés et organiser les
filières 521 Appuyer l’organisation des forum économique et autres manifestations commerciales
-Nombre de manifestations économiques et commerciales réalisées par District
65- ROLES DES ACTEURS PAR RAPPORT AU SSE DU PRDR
Chacun des cinq collèges des GTDR apportent activement leurs contributions en ce qui le concerne, au dispositif de suivi et évaluation des PRDR.
Le collège des élus :
Les régions sont les maîtres d’œuvre du développement régional et forment une des dimensions majeures du développement. Les orientations majeures et les grands principes de développement de chaque région doivent intégrer le PNDR. Les régions, constituant le niveau de coordination le plus élevé, concentrent les principales informations sur les interventions et les investissements territoriaux, position qui permet d’assurer l’articulation des projets locaux avec les programmes nationaux. La mobilisation de ces informations par les GTDR peut contribuer à l’alimentation périodique des dispositifs de suivi des PRDR.
Les communes par contre, disposent d’une certaine maîtrise des réalités sur le terrain. Leur contribution peut se montrer sous forme de rapport sur les réalisations locales, ou d’autres informations permettant d’effectuer des recoupements. Par ailleurs, sur la base du référentiel régional et du Programme Régional de Développement Rural, les Communes qui composent la Région élaborent leur plan de développement, mettant ainsi en exergue leurs priorités. Elles participent aussi à la fourniture des informations nécessaires à la mise à jour périodique des indicateurs des PRDR.
Au delà de ces rôles de mise à disposition d’informations pour le dispositif, le collège des élus peuvent également apporter leur aide quant à la révision à mi-parcours des objectifs en fonction de la réalité rencontrées sur le plan local.
Le Bureau Permanent des GTDR:
Ce collège, assisté par son Secrétariat Technique, assure l’opérationnalisation du dispositif de suivi et évaluation du PRDR. Il propose le type et le format des rapports qui seront soumis aux différentes entités responsables de la mise en œuvre des programmes prévus dans le PRDR, en vue de recueillir les informations sur les réalisations.
Respectant la logique d’intervention de chaque entité, le GTDR va surtout se focaliser sur les informations propres aux différents résultats attendus de chaque programme figurant dans le PRDR. C’est pour cette raison que la spécification de ces résultats attendus de chaque programme doit être faite de manière précise. De même, le choix des indicateurs associés aux programmes ou aux actions est crucial et doit toujours respecter le critère de mesurabilité.
Le GTDR est enfin le principal responsable de la consignation finale et de l’introduction des données recueillies dans le dispositif prévu à cet effet, dans le but de respecter une fréquence de publication, d’au moins annuelle, de l’état d’évolution des différents programmes des PRDR.
Les opérateurs économiques (OE)
102
Le PNDR prévoit une plus grande implication des opérateurs économiques dans le processus de développement rural. En effet, la politique de désengagement de l’Etat conduit nécessairement à la prise en main du secteur productif par des entités de secteur privé. Ainsi, les OE contribuent au développement rural que ce soit de manière directe à travers les PME/PMI, ou indirectement par la gestion d’unités industrielles situées en amont et ou en aval de la production y compris l’encadrement et les services tels que les transports, les collectes et le conditionnement et le stockage, la transformation, la commercialisation, le financement ...
A ce titre, les opérateurs économiques constituent des élément-clés dans le dispositif de suivi et surtout d’évaluation des PRDR, dans la mesure où les changements réels perçus au niveau du développement du monde rural se répercutent de façon plus ou moins directe sur leurs activités. Leurs perceptions de la situation peuvent grandement être utile à la réorientation des actions.
Les organisations paysannes (OP)
Le collège des OP, incluant les associations paysannes, les coopératives et les groupes d’intérêts économiques et Tranoben’ny Tantsaha, regroupe les principaux acteurs du développement rural au niveau régional. Ces acteurs jouissent d’une meilleure position pour expriment les contraintes rencontrées dans leurs activités ainsi que les voies et moyens qu’elles jugent efficaces pour les lever. Leurs interventions permettent d’apporter plus de réalisme dans la concrétisation des actions identifiées dans le cadre du PRDR, et dont ils sont les principaux bénéficiaires.
Ce collège participe à la définition des éléments nécessaires au dispositif de suivi et d’évaluation des actions engagées dans les PRDR et à l’application des directives y afférentes. Autrement dit, ce collège participe à la fois à la conception de système de suivi et évaluation, et à la fourniture des informations nécessaires à sa mise à jour.
Les ONG et les Projets et Programmes
Les ONG interviennent comme des prestataires de service en participant à la constitution des bases de données sur la région, à l’animation des consultations participatives des communautés et à l’encadrement technique et commercial des bénéficiaires. Les Projets et Programmes par contre s’attellent à la mise en œuvre d’actions de développement intéressant le monde rural.
Généralement pourvus de compétences, ces deux collèges peuvent jouer un rôle capital dans l’appui à l’opérationnalisation du dispositif de suivi et évaluation du PRDR. Etant membres du GTDR, ils peuvent valoriser leurs expériences en matière de réalisation sur le terrain dès la conception et la définition des indicateurs de suivi, et fournir par la suite les informations utiles au dispositif.
Le tableau suivant montre un résumé de l’ensemble des tâches requises pour l’opérationnalisation du SSE du PNDR.
Tableau 006 : Tâches par rapport au SSE du PRDR
Tâches par rapport au SSE du PRDR
Les collèges du GTDR Conception du SSE
Administration et gestion des mis à jour du système
Fourniture
des données
Analyse des résultats
Région et autorités locales X X X
GTDR : Bureau permanent et ST X X X
103
Opérateurs économiques X X
Le Projet/Programme X X X
Organisations paysannes X X X
ONG et associations X X
OBSERVATIONS
ANNEXE 1
104
DEMARCHE DE MISE A JOUR DU PRDR 11- Les principes adoptes lors de la démarche de m éthodologie
Pour accomplir la mission confiée au GTDR dans le cadre de la mise en œuvre de processus PADR , tous les acteurs de développement quelque soit leur collège ont participé activement à l’actualisation du PRDR.
Les cinq collèges ont été présents tout au long du processus : les Autorités régionales et les Elus, les Services Techniques Déconcentrés le Secteur Privé ou les Opérateurs Economiques la Société Civile ou les ONG et Projets / Programmes et enfin les Organisations Paysannes.
Les concertations ont été basées sur l'union et la combinaison des documents sur les activités des différents intervenants, les PRD et les différentes lettres ou autres documents d'orientation des politiques de l'Etat, ainsi que les 5 orientations, les 22 axes stratégiques et les 60 Programmes décrits dans le PNDR, compte tenu de la vocation agro pastorale de la population d’lhorombe.
Cette démarche a débouché sur les listes des 5 Orientations, 22 Axes Stratégiques et 40 Programmes retenus pour la Région IHOROMBE car répondant à la matrice spécificités / opportunités / contraintes régionales.
Durant le processus de concertation, les participants ont tenu à la bonne articulation et la cohérence entre le développement rural à vocation agro pastorale et les préoccupations environnementales selon les 14 critères de développement durable.
L’approche filière a été adoptée pour dégager les 9 filières porteuses retenues lors des différentes analyses diagnostiques menées lors des débats.
L’approche spatiale a également été adoptée et a permis la subdivision de la région en trois sous- régions distinctes :
105
- Zone N°1 ou l’exploitation bovine connaît une fo rte prépondérance avec un double défi d’amélioration des techniques d’exploitation et d’intensification des actions de promotion.
- Zone N°2 marqué par les activités intenses d’ag riculture, appelées à composer dans une large mesure le tissu économique de la Région.
- Zone N°3 destinée à la promotion et l’intensifica tion des exploitations à cycle court. La possibilité d’une facilité d’échanges d’information et monétaire fait également de cette zone un espace « sandwich de transactions » entre les deux autres zones.
12 - Contexte justifiant la mise à jour du PRDR
Le développement des échanges mondiaux, et en particulier des échanges
commerciaux, va se généraliser de plus en plus. Et Madagascar ne pourrait en aucun
cas se soustraire à cette dynamique de globalisation économique, à l’échelle planétaire.
Les démarches d’intégration économique, effectuées à l’échelle régionale, avec les Iles
indocéaniques d’une part, et au sein de l’Afrique australe et orientale d’autre part,
auxquelles Madagascar adhère, grâce à des traités internationaux, vont générer des
demandes et des incitations diverses, qui constitueront autant d’opportunités et de
nouveaux défis.
De façon générale, l’adhésion de Madagascar parmi les pays de la SADC, du
COMESA, de la COI, dans le cadre des échanges commerciaux entre pays membres,
permet de le faire bénéficier des nombreuses opportunités relatives au libre échange, à
la franchise douanière, et à la libre circulation des produits, des services, des
personnes et des capitaux, pour les années à venir. Le développement des exportations
vers ces pays va de plus en plus influer sur le système politique, et surtout sur le
système productif interne, en entraînant des changements de plus en plus importants
dans les tissus de production agricole, agro-industriel et en apportant des réajustements
institutionnels divers. A terme cette politique aura un impact substantiel à l’optique de la
croissance économique.
La mise à disposition des acteurs de différents nouveaux documents nationaux
de référence comme l’adoption récente de certains nombres des Lettres des Politiques,
Le Besoin de coordination des nouveaux Programmes nationaux (FID, PNF-PNSA-
PN2D, AD2M, MCA, ACORDs) autres Programmes sectorielles
L’adoption du Madagascar Action Plan justifie également la mise à jour du PRDR,
le MAP tout en recommandant aux acteurs de faire valoir et d’adopter un nouvel état
d’esprit et d’approche développe aussi des contenus programmatiques qui se croisent
avec les axes stratégiques du PNDR
106
Contextes nationaux actuels de décentralisation et de déconcentration
La mise en place et l’opérationnalisation des 22 Régions et les rôles en tant que
pilier de développement attribués aux Communes est une grande étape dans le
processus de décentralisation et de déconcentration administrative .Ce nouveau
contexte apparaît comme l’une des grandes nécessités pour apporter des réponses
locales et régionales appropriées aux incitations économiques et commerciales
nationales et internationales. Le renforcement des capacités techniques, financières,
institutionnelles et politiques de la Région, en tant que Collectivité territoriale
décentralisée de coordination stratégique du développement local, ainsi que celui des
Communes, en tant que Collectivité d’ancrage local des activités de développement, va
dans ce sens.
13 - Les différentes étapes méthodologiques
ETAPES
INPUTS
DEMARCHE
METHODOLO
GIQUE
OUTPUT
COLLECTE DES DONNEES
Document de référence
Monographie
PRD
Ancien PRDR
PCD
Document sur le programme/projet
- Analyses
documentaires
- Réunion avec les
P/P, services
techniques,
autorités locales
Capitalisation des
expériences
ANALYSE DES CONTRAINTES ET OPPORTUNITES AVEC LES SERVICES TECHNIQUE ET PARTENAIRES LOCAUX
Les grands axes stratégies
des différents documents
collectés
Réunion avec les
P/P, service
technique,
autorités locales
Opportunités et
menaces
ANALYSE DES
SPECIFITES DE
CHAQUE DISTRICT
DANS LE CADRE DU
PNDR ET L’ANALYSE
SEPO AVEC LES P/P ET
LES SERVICES
TECHNIQUES
Monographie
PRD
Opportunités/menaces
Atout/contraintes
Réunion avec les
P/P, service
technique,
autorités locales
Spécificités de la région
Priorités
Atout
Contraintes
Identification des objectifs quantifiés avec les services technique et la Région
IDENTIFICATION DES Groupe Programme/
107
PROGRAMMES EN
RELATION AVEC LE
CADRE PNDR
PNDR
Déclinaison régionale du PNDR
Priorités
Participative
Les membres de
collèges par
district
PNDR/ Priorités
Identification des
zones et localisation
par groupe de
programme
SPACIALISATION
PRDR ET REDACTION
Groupe de programme retenus /localisation
Référentiels cartographiques
Réunion à
plusieurs reprise
des membres du
comité de
rédaction et du
secrétariat
technique
PRDR DRAFT
ANNEXE 2
108
LE CADRAGE DU PRDR 21- Cadre juridique et institutionnel.
Le Plan d’action pour le développement rural (PADR) constitue le cadre général
de mise en œuvre de la politique développement rural à Madagascar. La démarche
PADR a été institutionnalisée par décret n° 99-022 du 20 janvier 1999. Ce décret définit
le cadre organisationnel du PADR qui se compose du : (i) Comité Interministériel
d’Orientation et de validation (CIOV), (ii) de l’Equipe Permanente de Pilotage (EPP), (iii)
des Groupes thématiques centraux (GTC) et des Groupes de Travail pour le
Développement Rural (GTDR), ainsi que de leur mission et attribution respective.
Le PADR est un processus permettant l’élaboration d’un cadre de conception, de
définition et d’orientation des stratégies et des programmes de développement rural à
Madagascar. Le document issu de ce processus a été retenu comme Plan d’action
nationale servant de référentiel à tous les projets et programmes de développement
rural.
Encadré 1 : Extrait du Décret N°2003-905
Portant modification du Décret n°99 022 du 20 janvi er 1999 portant
institutionnalisation du processus d’élaboration du PADR : extrait…
Article 3 :
Les organes responsables du processus d’élaboration du PADR sont :
- Le Comité Interministériel d’Orientation et de Validation
109
- L’équipe Permanente de Pilotage (EPP) assistée d’un Secrétariat
Permanent (SP)
- Les Groupes Régionaux de Travail pour le Développement Rural (GTDR)
…
Encadré 2 : Extrait du Décret N° 16527/2003
Fixant les missions, les attributions, les compétences et le fonctionnement des
Groupes de Travail pour le Développement Rural Régional. Extrait
Article1 :
Dans le cadre de la définition des actions à mener au titre de la mise en œuvre
du Plan d’Action pour le Développement Rural, qui constituent le référentiel national, il
est créé des groupes de travail ci-après dénommés « Groupe de Travail de
Développement Rural » (GTDR), pour développer le référentiel régional de
développement rural et de s’assurer son intégration dans les stratégies de développer
des Régions.
Article 2 :
Le GTDR est une structure de concertation et de réflexion entre les parties
prenantes sur les problématiques de développement rural d’une (des) régions(s)
déterminées.
Article 3 :
Le GTDR est chargé, notamment de :
- Elaborer et actualiser les orientations principales, les mesures et les
actions prioritaires, ainsi que les activités immédiates concernant le
développement rural de la (des) régions concernées, lesquelles ont trait
aux reformes institutionnelles, aux cadres législatif et réglementaire et aux
programmes et projet ;
- Identifier les contraintes et les opportunités de développement rural de la
région.
- Elaborer et actualiser le référentiel régional,
- Analyser les indicateurs de développement régional et les actions
engagées dans le cadre de la mise en œuvre du PADR dans la (les)
régions(s).
110
Article 4 :
Dans la réalisation de sa mission, le GTDR est appelé à :
- Faire l’inventaire des projets et programmes relatifs au développement
rural en exécution dans la (les) région(s).
- Inventorier les besoins de la région traduits en terme de développement
rural et d’en faire une priorisation dans le cadre du Programme Régional
du développement Rural.
- Vérifier la conformité des plans de développement des communes par
rapport au PRDR.
…
- Participer à toutes les missions d’identification, de préparation, de suivi,
d’évaluation des projets et programmes intervenant dans le cadre de la
mise en œuvre du PRDR
- Etablir un système de suivi et d’évaluation du PRDR.
Encadrés N°3 - Extrait du Décret N°2006-278 Portant institutionnalisation du processus
d’élaboration du Plan d’Action pour le Développement Rural (PADR) et du Programme
National de Développement Rural (PNDR)
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT
DECRETE
Article premier :
Le Plan d’Action pour le Développement Rural, ci-après désigné PADR, est un cadre
permettant de concevoir, définir et orienter les stratégies et les programmes de développement
rural à Madagascar. L e Programme National de Développement Rural (PNDR) est le document
référentiel de base à tous les programmes et projets de développement rural.
Article 2 :
Le Plan d’Action pour le Développement Rural, ou PADR est un processus participatif
d’élaboration, de planification et de priorisation des actions à mener pour le développement
rural. Il vise la mise en œuvre , le suivi et l’évaluation des mesures, programmes et projets
spécifiques, initiés par les structures administratives, avec la participation du secteur privé, des
groupements associatifs paysans et diverses organisations non gouvernementales.
111
Article 3 :
Les organes responsables du processus PADR et du pilotage de la mise en ouvre du
PNDR sont :
- Le Comité Interministériel d’Orientation et de Validation (CIOV)
- L’Equipe Permanente de Pilotage (EPP) assisté d’un Secrétaire Permanent (SP)
- Les Groupes Régionaux de Travail de Développement Rural (GTDR).
Article 5 :
L’Equipe Permanente de Pilotage est constitué par un représentant du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement, les secrétaires généraux des départements ministériels énumérés à
l’Article 4 ci-dessus, de deux représentants des Chefs de Régions, des responsables
d’organismes ou programmes oeuvrant pour le développement rural ainsi que de processus
choisies en raison de leur compétence particulière.
L’Equipe Permanente de Pilotage a pour mission le pilotage, la coordination et le suivi de
la mise en œuvre du Plan d’Action pour le Développement Rural et du Programme National de
Développement Rural ou PNDR.
Les membres de l’Equipe Permanente de Pilotage sont nommés par arrêté du Premier
Ministre. Leurs fonctions ne sont pas rémunérées.
Article 8 :
Dans le cadre des actions à mener au titre du Plan d’Action pour le Développement
Rural, l’Equipe Permanente de Pilotage met en place au niveau central, en tant que de besoin
des groupes de travail et de réflexion dénommés respectivement « Groupes Thématiques
Centraux » (GTC) et au niveau régional des « Groupes Régional de Travail pour le
Développement Rural » (GTDR), dont le mode de fonctionnement et les attributions sont définis
par arrêté interministériel.
L’Equipe Permanente de Pilotage peut également s’appuyer sur des organes existants.
Article 9 :
Les dépenses occasionnées par les travaux de l’Equipe Permanente de Pilotage, des
Groupes Thématiques Centraux et des Groupes de Travail de Développement Rural ou GTDR
sont supportées par les crédits alloués au Plan d’Action pour le Développement Rural ou PADR.
22- Les documents de cadrage internationaux
LE PRDR et les OMD
L’adoption des objectifs du Millénaire pour le Développement tirés de la
Déclaration du Millénaire des Nations Unies est une date dans l’histoire de l’humanité,
les dirigeants de la planète, à travers ce document se sont engagés à s’attaquer sur
tous les fronts aux problèmes de la paix, de la sécurité et du développement, des doits
de l’homme et des libertés fondamentales .Ce huit objectifs du Millénaire pour le
112
développement ont galvanisé les bonnes volontés qui se soucient de répondre aux
besoins des êtres humains les plus pauvres, ces objectifs ont la particularité d’être axés
sur l’homme , ils ont des délais précis(2015) et ils sont quantifiables
Le PRDR se veut être un instrument d’opérationnalisation de l’OMD en ce qui
concerne les objectifs qui visent l’élimination de l’extrême pauvreté et la faim, la
préservation et la promotion d’un environnement durable et la mise en place d’un
partenariat mondial pour le développement
Extrait du Rapport 2005 sur la mise en œuvre des objectifs de Millénaire pour le
Développement
Objectif 1 : Eliminer l’extrême pauvreté et la faim
Le taux de pauvreté est en baisse dans le monde, en Asie surtout. Mais des millions de
personnes ont sombré dans la misère en Afrique subsaharienne, région ou les pauvres sont de
plus en plus pauvre
La lutte contre la faim a aussi fait des progrès, mais la lenteur du développement agricole
combiné à l’accroissement démographique s’est traduite par des reculs dans certaines régions
.Depuis 1990n des millions de personnes se sont ajoutés aux affamés de l’Afrique
subsaharienne et de l4asie du Sud, ou la moitiés des enfants de moins de 5 ans sont mal
nourris
Objectif 7 : Assurer un environnement durable
La plupart des pays ont souscrits aux principes du développement durable, mais cela n’a pas
permis, d’avancer suffisamment pour inverser la tendance et l’épuisement des ressources
naturelles. Pour atteindre cet objectif, il faudra être plus attentif à la condition des pauvres,
dont la subsistance quotidienne est souvent directement liés aux ressources du milieu, et
porter la coopération mondiale à un niveau sans précédent. L’action entreprise pour empêcher
l’appauvrissement de la couche d’ozone monte qu’il est possible de progresser
L’eau potable est devenue plus accessible, mais la moitié des populations du monde en
développement n’ont toujours pas de toilettes ni d’autres équipements sanitaires de base. Prés
d’un milliard de personnes vivent dans des bidonvilles parce que l’accroissement de la
population urbaine va plus vite que l’aménagement des logements et la création d’emplois
productifs
Objectif 8 : Mettre en place un partenariat mondia l pour le développement
La déclaration de Millénaire est un pacte social mondial : les pays en développement feront
davantage pour leur propre avancement et les pays développés leur fourniront de l’aide,
113
allégeront leur dette et leur offriront de meilleurs perspectives commerciales. Des progrès
réalisés sur chacun de ces plans produisent déjà des résultats, mais les Pays développés
restent en déca des seuils qu’ils étaient eux même fixés. Eu égard aux objectifs, le surcroît
d’effort d’aide et d’allégement de la dette doit s’accompagner de nouvelles ouvertures
commerciales, d’une accélération des transferts de technologies de l’amélioration des
perspectives d’emploi offertes aux cohortes de plus en plus nombreuses jeunes du monde en
développement
DECLARATION DE PARIS
Extrait de la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide
Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide
La Déclaration de Paris, entérinée le 2 mars 2005, est un accord international
auquel une centaine de ministres, de responsables d’organismes d’aide et d’autres
hauts fonctionnaires ont adhéré et engagé leurs pays et organismes à continuer à
augmenter les efforts d’harmonisation, alignement et gestion axées sur les résultats
avec des actions et indicateurs à suivre.
Trois raisons de penser que la Déclaration de Paris est de nature à
renforcer l’impact de l’aide
1) La Déclaration de Paris va au delà des accords p récédents
Moins encore que des principes généraux, la Déclaration de Paris elle définit au
contraire un plan d’action concret visant à améliorer la qualité de l’aide et son impact sur
le développement. Les 56 engagements de partenariat énoncés dans la Déclaration
s’articulent autour de cinq grands principes: appropriation, alignement, harmonisation,
gestion axée sur les résultats, et responsabilité mutuelle.
2) Douze indicateurs doivent permettre de mesurer l es progrès accomplis dans
l'obtention de résultats
12 indicateurs de l’efficacité de l’aide ont été convenus à Paris afin de suivre et
114
d’encourager les avancées par rapport aux grands engagements de partenariat. Des
objectifs cibles pour l’année 2010 ont été fixés pour 11 de ces indicateurs et ont pour
objet de promouvoir des progrès à l’échelle mondiale dans les pays et organismes qui
ont souscrit à la Déclaration de Paris.
3) La Déclaration de Paris renforce les mécanismes de responsabilité mutuelle
La Déclaration de Paris promeut un modèle de partenariat propre à améliorer la
transparence et le contrôle des ressources en faveur du développement. Elle souligne
que, pour que l’aide devienne véritablement efficace, il faut mettre en place, à différents
niveaux, des mécanismes de responsabilisation plus solides et plus équilibrés. Au
niveau international, la Déclaration de Paris constitue un instrument dans le cadre
duquel les donneurs et les bénéficiaires de l’aide sont tenus pour mutuellement
responsables, le respect des engagements pris devant être l’objet d’un suivi public. Au
niveau national, la Déclaration de Paris encourage les donneurs et les pays partenaires
à évaluer conjointement en faisant le meilleur usage des dispositifs locaux existants.
À l’heure actuelle, les exigences en matière de reddition de comptes sont plus sévères
pour les pays en développement que pour les donneurs, mais l’aide est plus efficace
lorsque les pays partenaires exercent une souveraineté ferme et effective sur leurs
politiques et stratégies de développement. L’appropriation est donc le principe
fondamental sur lequel s’appuie la Déclaration de Paris.
Chapitre 3 du revue de l'OCDE sur le développement: Coopération pour le
développement Rapport 2005 intitulée "Efficacité de l’aide : Trois bonnes raisons de
penser que la déclaration de Paris aura des effets positifs" explique en détail les 3
raisons.
DECLARATION DE MAPUTO
La déclaration de Maputo recommande aux pays ACP de consacrer au moins 10
% de budget national aux action de Développement rural
23- Les documents de cadrage nationaux
Vision Madagascar Naturellement,
Les filières porteuses choisies lors des différentes concertations régionales de se
rapprochent approximativement des groupes de produits et des branches d’activités
préconisés dans le cadre de « Madagascar Vision Naturellement ». Entre autres on a
priorisé la production rizicole, la promotion des produits d’exportation alimentaire et non
115
alimentaire, la promotion du tourisme et naturellement l’intégration de la dimension
environnementale dans tous les programmes et projets.
Vision Durban
Pour répondre à un souci d’intégration régionale, on avait mis en exergue la
participation à la consolidation d’un système de partenariat mutuel avec les pays
adhérents au mouvement de synergie interrégionale.
Vision MAP
Madagascar sera une économie émergente avec une compétitivité maximale
vers 2020.
Notre environnement sera protégé et sera utilisé d’une façon sage et responsable
pour promouvoir notre développement. Notre croissance sera basée sur nos ressources
naturelles uniques et sur la transformation de nos produits naturels.
Le peuple malgache, tant en milieu rural qu’urbain, sera en bonne santé et bien
éduqué. Ils seront des participants actifs au processus de développement et travailleront
avec une forte productivité dans l’agriculture, l’industrie, et les prestations de services.
En tant que Nation, nous allons honorer la multitude de cultures et de traditions
de tout le peuple de Madagascar. Nous serons fiers de notre pays et seront unis dans la
solidarité nationale.
Extrait du PGE 2006
La PGE est incontournable du fait que toutes les mesures préconisées dans le
PRDR de la région IHOROMBE sont analysées conformément aux principes généraux
de la PGE tant au niveaux des objectifs qu’au niveau des résultats attendus.
Le PNDR : les Orientation et les Axes Stratégiques
Les orientations Les axes stratégiques
1-1- Amélioration du cadre institutionnel et des structures d'accueil du développement rural eu égard à la nécessité de la collaboration et de la responsabilisation des acteurs et au besoin de promouvoir les système de partenariat
1- Rendre le cadre
institutionnel efficace
2- Mise en place d'un environnement juridique et réglementaire favorable au développement rural
116
2-1-Facilitation l'accès des producteurs et investisseurs à la terre
2-2- Introduction des mécanismes d'organisation, de gestion et de développement des infrastructures
2-3-Développement et pérennisation du financement du monde rural
2-4 Facilitation de l'accès à l'amélioration du matériel et de l'équipement
2- Faciliter l'accès au
capital et aux facteurs
de production
2-5-Promotion de l'électrification rurale
Les orientations
Les axes stratégiques
3-1-Amélioration de la productivité agricole
3-2-Diversification de la production et de
l'alimentation
3-3- Assurance d'une stabilité et d'une permanence
des approvisionnements alimentaires
3-4-Préparation aux urgences
3-5-Transformation des produits
3- Améliorer la sécurité
alimentaire et augmenter la
production et la
transformation agricole
3-6 Amélioration de la visibilité des enjeux des
coopératives
4-1-Gestion durable des écosystèmes et de la
biodiversité
4-2.Gestion durable des eaux et des sols
4-3- Gestion durable des ressources forestières
4-4-Gestion durable des espaces ruraux
4- Valoriser les ressources
naturelles et préserver les
facteurs naturels de
production
4.5 Mise en compatibilité des investissements ruraux
avec l'environnement
5- Développer les marchés 5-1-Partenariat Public Prive - articulation des réseaux
117
d'acteurs ruraux
5.2 Entrée des opérateurs en aval dans le marché
5-3-Diversification et développement des productions et
exportations
5-4-Marketing et communications
et organiser les filières
5-5-Elaboration et mise en place des normes et labels
24- Le document de cadrage régional
PRD
Il a été souligné à maintes reprises que le PRDR, en tant que « programme »,
constitue l’outil de mise en œuvre de la PRD dans sa dimension rurale. On rappelle
toutefois que le Plan Régional de Développement n’a tracé dans son ensemble que les
orientations et les politiques du développement régional.
118
ANNEXE 3
119
MONOGRAPHIE REGIONALE
31- Localisation géographique et Subdivision admin istrative :
La Région IHOROMBE est située dans le centre sud de Madagascar, entre les latitudes 21°61
et 23°10 Sud et les longitudes 44°98 et 46°62 Est.
Elle fait partie de la Province de Fianarantsoa
Mais ce qui la singularise c’est sa situation en tant que « région carrefour ». Elle est, en effet, en liaison directe avec quatre Régions (voir FIG. 6) :
- La Haute-Matsiatra,
- l’Atsimo-Atsinanana,
- l’Anosy et
- l’Atsimo-Andrefana.
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Toliara
Mahajanga
Antananarivo
Toamasi
Fianarantso
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Antsiranana
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502 50
R É G IO NA TS IM O
A TS IN A N A N A
R É G IO NH A U TE M A TS IA TR A
R É G IO NA N O S Y
R É G IO NA TS IM O
A N D R E FA N A
R É G I O N D ' I H O R O M B E
B enen itra
IH O S Y
FIA N A R A N TS O AFIA N A R A N TS O AFIA N A R A N TS O AF IA N A R A N TS O AF IA N A R A N TS O AFIA N A R A N T S O AFIA N A R A N T S O AFIA N A R A N T S O AF IA N A R A N TS O A
Ia ko ra
R anoh ira
B etrok a
Ivoh ibe
R anom ena
Von d rozo
K arianga
Ifan irea
Ik ongoA m bala vao
120
IHOROMBE s’étend sur une superficie de 26 930 Km², répartie sur trois (3) Districts et vingt-
six (26) communes. La ville d’IHOSY est son Chef lieu.(TABLEAU 4 et FIG 7)
TABLEAU 4 : SITUATION ADMINISTRATIVE DE LA RÉGION IHOROMBE
DISTRICTS RÉGION
DÉNOMINATION SUPERFICIE
COMMUNES
(Nombre)
IHOSY 18 372 19
IVOHIBE 4 300 4
IHOROMBE
IAKORA 4 258 3
TOTAL 3 26 930 26
(Source : Diagnostic des Districts, 2005)
FIG. 5 : LOCALISATION GEOGRAPHIQUE D’IHOROMBE
121
32- Milieu physique : Relief, climat (pluviométrie, températures), hydrographie, sol et végétation, zonage agro socio écologique.
RELIEF
A cheval entre deux domaines géomorphologiques bien distincts (socle et sédimentaire), la Région IHOROMBE est l’archétype de la transition entre les Hautes terres centrales et le versant occidental de Madagascar.
Comme héritage géologique, on retrouve le système Androyen qui recouvre une grande partie
de la Région. Il est formé d’une mince couche de néogene lacustre s’étendant du Nord au Sud
sous forme de roches granitiques et migmatiques des Tampoketsa ; d’où ses richesses en
sous-sol.
On remarque aussi une imposante présence d’alluvions et de sables qui se rétrécissent au fur
et à mesure que l’on monte vers le nord.
Si les roches décrites ci-dessus sont essentiellement cristallines, la partie centrale et
occidentale de la Région est formée de terrains plutôt sédimentaires.
122
On y retrouve trois types paysages (carte11) :
− Le secteur oriental (District d’IVOHIBE) fait partie du seuil de Ranomafana.
L’agencement du relief se fait du Nord au Sud par la montagne d’IVOHIBE (Pic
d’IVOHIBE) qui culmine à 2 060 m d’altitude au Nord –Est et une vaste plaine dans
le moyen Ouest et le Sud.
− Le secteur occidental (District d’IHOSY) est dominé par le plateau de l’Horombe, qui
s’étend de l’est vers l’ouest, sous forme de paysages de plaines dont l’altitude varie
de 300 à 600 m jusqu’au Massif de l’Isalo qui est à plus de 1 000 m.
− Le secteur méridional (District d’IAKORA), est dominé par le paysage des plateaux
alternés de dépressions et plaines alluvionnaires d’altitude allant de 800 à 900 m.
CLIMAT
En tant que zone de transition, IHOROMBE bénéficie à la fois d’un climat tropical d’altitude,
dans la partie Est, et d’un climat tropical sub-humide, dans la partie Ouest et Sud-Ouest.
La plus basse température (13°5’C) est enregistrée dans la partie nord de la Région. Et au fur
et à mesure que l'on descend vers le sud, elle augmente progressivement et peut atteindre
jusqu’à 20°C.
Le même phénomène apparaît également quand on évolue de l'est vers l'ouest avec des
gradients thermiques qui oscillent respectivement de 5° (de 16° à 21°C) à 9°C (de 16° à
123
25°C). A noter que le gradient thermique est moins élevé du nord vers le sud que de l’est vers
l’ouest.
Carte12
Pour la Région d’IHOROMBE, la période pluvieuse commence vers mi-octobre avec un
maximum aux mois de décembre ou janvier. Ensuite, la pluviométrie décroît pour tendre aux
valeurs minimales voire nulles à partir d’avril ou mai.
La période sèche s’étend du mois de mai à octobre. Toutefois, on enregistre des précipitations
sous forme de crachin ; ce qui est très utiles pour la régénération des pâturages.
Les pluies tombent souvent sous forme d’orages violents qui entraînent un fort ruissellement,
une érosion importante et des crues.
Depuis quelques années, ces phénomènes rendent de plus en plus difficile la mise en valeur
agricole des vallées du fait de l’ensablement des rizières dans les secteurs qui ne disposent
pas d’infrastructures hydrauliques.
Carte 13
124
HYDROLOGIE :
L’IHOROMBE est parsemée d’un réseau hydrographique dense qui se répartit presque
équitablement entre les trois Districts (carte 14 : Hydrographie
125
− Au niveau du District d’IHOSY, les complexes de Maloto/Ilagnana (avec Ilakaky,
Ihazofotsy, Sakavatony, Andranombilahy, Mavoita, Benahy), de Menamaty (avec
Vatambe et Manambaroa), de Malio et d’IHOSY.
− Au niveau du District d’IVOHIBE apparaît le complexe de Manampatra (avec Iatara
et Sahatsamy).
− Au niveau du District d’IAKORA se dégage les complexes d’Ionaivo (avec
Menakiaky, Manambolo, etc.) et de Menarahaky (avec Sahambagno, Ranomena et
Fandramana).
Ces cours d’eau, en majeure partie pérennes, représentent un atout non négligeable en vue
de l’intensification de la riziculture par l’installation de micro-hydrauliques villageois.
SOLS ET VEGETATIONS
Dans sa partie orientale, IHOROMBE se distingue par l’existence des sols ferrugineux
tropicaux et quelques îlots d’associations de sols ferralitiques rouges. Mais c’est le domaine
sédimentaire qui prédomine car il recouvre une grande partie du territoire régional. Il s’étend
sur de la série Karoo. La tectonique cassante a formé les Massifs ruiniformes de l’Isalo.
Le sous-sol de ce bassin sédimentaire est formé de couches de matériaux sableux et de galets
remaniés à plusieurs reprises dans les temps géologiques, emmagasinant les eaux pluviales
infiltrées. De ce fait, les nappes phréatiques affleurent alors dans les points bas, formant des
mouillères ou des sources qui constituent à la fois des points de ravitaillement en eau des
villageois, des lieux d’abreuvement pour le bétail et parfois permettant l’irrigation de petits
périmètres rizicoles.
Ce terrain sédimentaire est le domaine privilégié des « sables roux », carencés en phosphore
et surtout en azote, très fragiles et qui se dégradent facilement s’ils sont cultivés sans
précautions1. La mise en valeur de ces sols, qui recouvrent l’essentiel des surfaces de
l’Ihorombe, n’est donc pas sans poser de problèmes.
Carte 15 Pédologie
126
33- DEMOGRAPHIE ET POPULATION
La Région IHOROMBE est la moins peuplée de Madagascar, et qui fait qu’elle peut encore
recevoir des migrants. La densité moyenne tourne autour de 6,5 hab/km². La taille moyenne
des ménages est comprise entre 4 à 5 personnes. La population rurale est la plus
représentative.
L’ethnie dominante de la Région est le Bara, autochtones tompontany. Toutefois, les migrants
Betsileo et Antaisaka y sont aussi présents. On note également une faible proportion de
Merina, d’Antandroy et d’Antemoro.
Cette population, en dehors de sa faible densité, est inégalement répartie à travers le territoire
régional.
127
TABLEAU 9 : REPARTITION SPATIALE DE LA POPULATION
DISTRICT Superficie (km²) Population résidente
%
des populations
Densité (hab/km²)
IHOSY 18.372 123487 61 4,4
IVOHIBE 4.258 37903 21 6,1
IAKORA 4.300 44076 18 5,3
REGION 26 930 205 466 100 6.5
(Source : DIRA Fianarantsoa en 1998)
Les familles des premiers migrants se sont définitivement installées dans la Région même si
certaines d’entres elles ramènent encore les dépouilles mortelles des parents à leur région
d’origine. Seules les populations des zones enclavées, par crainte des raids de « malaso »,
sont contraintes de s’installer dans des localités protégées (chef lieu de District et commune).
Aucun renseignement chiffré n’est malheureusement disponible.
Les migrations à l’intérieur de l’Ihorombe peuvent être de divers types selon leur origine, leur
durée et leur destination : pour cause de transhumance, par obligation suite aux famines, pour
raison de travail ou d’insécurité, et pour des nouvelles terres rizicoles.
Elles peuvent être de quelques mois seulement jusqu’à des dizaines d’années. Elles peuvent
s’opérer dans une même circonscription administrative ou vers d’autres localités plus
éloignées.
La désorganisation foncière due à la colonisation anarchique des terres a provoqué une
situation de conflit. Le développement agricole s’effectue dans une confusion totale : aucun
pouvoir n’est vraiment reconnu (traditionnel ou étatique) et chacun tente de tirer le maximum
de profit d’une situation de non droit où le fait accompli tiennent lieu de titre foncier.
On voit se dessiner ainsi le scénario classique d’une société pastorale marginalisée, perdant le
contrôle de son espace et son pouvoir sur les hommes face à des groupes sociaux intégrés à
l’économie de marché, pratiquant une agriculture expansionniste et ne reconnaissant plus la
légitimité des règles traditionnelles.
34- ECONOMIE :
L’économie de l’Ihorombe repose essentiellement sur le monde rural sous-tendu par un
système de production agro-pastoral de type traditionnel.
128
SECTEUR AGRICOLE
AGRICULTURE
D’une façon générale, le pourcentage de la superficie cultivée par rapport à la superficie
cultivable varie d'une campagne à l’autre, ce qui pourrait donner des chiffres loin de la réalité.
Le tableau suivant présente la situation des surfaces cultivables et cultivées.
TABLEAU 21: SUPERFICIE AGRICOLE EN 2001 (en ha)
DISTRICTS Superficie cultivable Superficie cultivée Pourcentage de superficie cultivée
IHOSY 66 237 51 684 78 ,02
IVOHIBE 62 859 36 464 58,00
IAKORA 22 095 15 640 70,78
REGION 151 191 103 788 59
(Source : Service Statistique Agricole/DPEE-Min.Agri)
Quant à la répartition des surfaces cultivées par types de cultures, la riziculture est de loin
l’activité dominante (voir TABLEAU et FIG.).
TABLEAU 22 : REPARTITION DES SURFACES CULTIVEES PAR TYPES DE CULTURE
(ha)
DISTRICT Surface totale
en vivrier Riz Manioc Maïs
Patate
douce
Haricot Divers
IHOSY 13 220 9 250 2 750 210 370 250 395
IVOHIBE 7 335 5 380 1 050 155 115 530 105
IAKORA 7 150 6 410 260 140 30 260 110
REGION 27 705 21 040 4 060 505 515 1 040 610
(Source : Service Statistique Agricole /DPEE/Min.Agri)
Ainsi, 75% des surfaces cultivées (voir FIG.) sont occupés par le riz qui est devenu la base de
l’alimentation des populations.
D’une valeur marchande bien supérieure aux autres cultures vivrières (manioc, maïs, patates
douces, etc.), il constitue un moyen efficace pour acquérir des zébus.
Le riz est cultivé dans les zones inondables des cours d’eau pérennes ou des dépressions.
L’irrigation traditionnelle se fait à l’aide de petits canaux de dérivation construit par les
villageois à partir du lit de la rivière ou d’une source.
129
Comme l’aspect du fond des vallées et dépressions est loin d’être uniforme, les rizières
forment une mosaïque avec les zones marécageuses occupées par les Phragmites bararata.
Quelques périmètres irrigués ayant fait l’objet d’un aménagement (construction de canal, de
barrage) existent. Mais ils représentent de faibles surfaces.
Il existe trois saisons de culture de riz dans l’IHOROMBE. Elle varie légèrement en fonction du
climat du secteur considéré.
Le tableau, qui suit, indique, d’une façon globale, le déroulement du calendrier.
TABLEAU 23 : LES DIFFERENTES SAISONS RIZICOLES DE L’IHOROMBE
Types de riz 2 Semis en
pépinière
Repiquage Récolte
Aloha Juillet Août-Septembre Octobre-
Novembre
Tsivalatao Septembre-
Octobre
Octobre-
Novembre
Janvier-Février
Tsipala Décembre-
Janvier
Janvier-Février Mai et début Juin
Comme les saisons se chevauchent légèrement et que la maîtrise de l’eau n’est pas
suffisante, très peu de terres portent deux cultures de riz dans l’année. Le riz tsivalatao est
essentiellement cultivé dans les villages des éleveurs Bara. Par contre, dans les villages des
migrants ou pluriethniques, le riz tsipala occupe des très grandes surfaces.
Les travaux rizicoles se résument à la confection des pépinières et au semis, à la réfection des
canaux et diguettes, à la mise en eau des parcelles à piétiner, au piétinage et enfin au
repiquage. Le sarclage est rarement pratiqué.
Pour les travaux les plus longs, piétinage, repiquage, récolte et battage, l’entraide est
pratiquée lorsque la force familiale ne suffit pas.
Le tableau ci- après montre l’évolution de production en riz de 1999 à 2001.
130
TABLEAU 24 : EVOLUTION DE LA PRODUCTION DE RIZ DE 1996 à 2001 (en t)
DISTRICT 1996 1997 1998 1999 2001
IHOSY 19 265 13 435 14 280 15 080 16100
IVOHIBE 11 910 10 955 9 725 10 250 7300
IAKORA 9 130 7 930 7 440 7 725 9600
REGION 40 305 32 320 31 445 33 055 33000
(Source : Service de la Statistique Agricole (DPEE/Min.Agri)
Les données récentes n’étant pas disponibles pour une approche régionale, il s’ensuit que la
production de riz, pendant la période allant de 1996 à 2001, a tendance à fluctuer en fonction
de divers facteurs dont principalement les caprices pluviométriques et l’insécurité rurale.
Par ailleurs, les données suivantes mettent en évidence les besoins de la population régionale
en riz.
TABLEAU 25 : NIVEAU D’AUTOSUFFISANCE EN RIZ (1999)
DISTRICT Population 1999 (1)
Besoin en riz (t) (2)
Production en riz (t) (3)
Excédent Déficit (t)
IHOSY 99 497 13 862 9 093 - 4769
IVOHIBE 32 007 4 459 4 658 + 199
IAKORA 27 991 3 900 6 182 + 2 282
REGION 159 495 22 221 19 933 - 2 288
(Source : Enquêtes de l’UPDR/FAO/99)
On remarque que la production en riz ne couvre pas les besoins de la population pour
l’ensemble de la Région (-2 282). Cette situation est surtout critique pour le District d’IHOSY (-
4 769). Par contre, IVOHIBE et IAKORA connaissent des excédents respectifs de +199 et +2
282 t.
A côté du riz, le manioc est la deuxième culture vivrière qui occupe 15% des superficies
cultivées.
TABLEAU 26: CAMPAGNE DE MANIOC EN 2000-2001
SUPERFICIE PRODUCTION RENDEMENT (t/ha) DISTRICT
1999 2000 2001 1999 2000 2001 1999 2000 2001
IHOSY 8320 2940 2770 124800 29400 20850 10,4 9.3 0.74
IVOHIBE 2793 1681 1060 8213 15330 7800 2,9 9.3 7.35
IAKORA 2123 1770 220 31845 14160 2010 10,5 9.3 9.31
REGION 13 236 6 391 4 050 164 858 58 890 30 660 7,9 9,3 5,8
131
(Source : CIRAGRI IHOSY 2001)
Le tableau ci-dessus fait apparaître l’évolution de la production et du rendement du manioc
durant la période 1999-2000-2001. On voit que les rendements se détériorent d’une année à
l’autre en raison de l’insuffisance de précipitations.
Source de revenu pour les paysans, le manioc n’exige pas de dépenses d’amendement et de
fertilisation.
Le prix au producteur varie d’une saison à l’autre et d’un District à l’autre. On remarque ainsi
que pendant la période de soudure, de janvier à mai le prix devient plus élevé pour diminuer
en période de récolte. Le prix à la consommation n’est pas disponible.
Le café (type Arabica) constitue la culture de rente par excellence de l’IHOROMBE.
Seulement, les superficies consacrées à cette activité connaissent une stagnation dans
l’ensemble de la Région. De même que l’évolution des rendements reste très différenciée
selon les Districts avec près de 0,5 t/ha pour IAKORA, soit le double du rendement moyen
pour la Région.
La canne à sucre est la seule culture industrielle existante dans la Région IHOROMBE. Les
données sur le rendement sont non disponibles. La production est surtout destinée à la
consommation locale et aussi comme intrants dans des petites unités de fabrication artisanale
de liqueur.
Les oranges, mandarines et mangues sont cultivées surtout dans le secteur oriental de la
Région.
Malgré un circuit de commercialisation de plus en plus développé, avec le développement
spectaculaire de la bourgade d’Andohan’Ilakaky, la production agricole est destinée à
l’autoconsommation en raison des difficultés d’acheminement de la production..
L’agriculture rencontre un certain nombre de problèmes qui constituent des facteurs de
blocage :
- les phénomènes d’érosion entraînant l’ensablement des canaux d’irrigation et des
rizières,
- la faiblesse de l’approvisionnement en matériels agricoles et en intrants,
- l’insuffisance des voies de communication et de desserte,
132
- et enfin l’insécurité.
En tout cas, si les activités agricoles de l’Ihorombe paraissent peu productives, il ne faut pas
perdre de vue qu’elles permettent la coexistence de deux activités, agriculture et élevage, dans
une Région aux conditions climatiques et biogéographiques de transition.
La complémentarité agriculture-élevage et l’exploitation variée des niches écologiques sont
les caractéristiques du système de production local qui doivent absolument être consolidées
et promues pour un développement durable.
ELEVAGE
Avec la riziculture, les activités d’élevage sont parmi les bases de l’économie rurale de
l’Ihorombe. Il s’agit de l’élevage bovin, de l’élevage porcin et de l’élevage des volailles.
Outre la riziculture, l’élevage extensif des zébus constitue une activité essentielle de
l’Ihorombe.
Le zébu Bos indicus est un animal allochtone et rustique, introduit par l’homme à partir de
l’Afrique il y a environ plus de 1 000 ans. Son nom aomby est dérivé du swahili ngombe. Il est
peu précoce et n’atteint son développement complet que vers six ou huit ans. Le poids maxima
en extensif se situe entre 250-400 kg.
Les rendements en viande sont bons (de 46 à 53 %), mais pas suffisants pour contrebalancer
le faible poids, le caractère tardif et la mauvaise capacité d’engraissement de l’animal.
La fécondité des femelles est positive car elle peut dépasser les 65 % du nombre des
reproductrices. En revanche, les aptitudes laitières sont médiocres, 150 à 250 litres de lait en
six mois dans le système extensif.
Cette description scientifique des faits concorde avec les comportements pastoraux des
éleveurs qui conservent beaucoup d’animaux adultes (surtout des castrés). Ceci semble être
une logique antiéconomique, mais s’explique par la plus forte valeur de ceux-ci.
L’effectif des zébus de la Région IHOROMBE est estimé à 215 568 (année 2005), soit 1,04
zébus/habitant. Ce faible pourcentage résulte de l’impact des vols sur le cheptel régional, alors
que du côté d’Ankazoabo, il est encore de l’ordre de 3 zébu/hab.
Le District d’IHOSY constitue la principale zone d’élevage de la Région avec un total de
153 978 zébus.
133
TABLEAU 27 : REPARTITION DE L’EFFECTIF DES ZEBUS PAR DISTRICT
REGION DISTRICT NOMBRE DE CHEPTEL
IHOSY 153 978
IVOHIBE 35 361
IHOROMBE
IAKORA 26 229
TOTAL 215 568
(Source : DRDR IHOROMBE, année 2005)
Trois types de troupeaux constituent le cheptel régional :
- Les petits troupeaux de quelques dizaines de têtes.
- Les troupeaux moyens dont l’effectif tourne autour de 100 têtes.
- Les gros troupeaux de 200 à 500 animaux, dont certains dépassent même les 1 000 têtes.
Avec l’intensité des vols, les troupeaux moyens ont tendance à disparaître. Les gros troupeaux des mpagnarivo, bénéficiant d’une protection efficace grâce à leurs réseaux de clientèle, semblent être préservés du fléau.
Par contre, 6 Communes Rurales renferment 47% du cheptel total. Il s’agit de secteurs enclavés renfermant d’immenses pâturages.
TABLEAU 28 : LES COMMUNES RICHES EN BŒUFS DE L’IHOROMBE
DISTRICT COMMUNE NOMBRE DE CHEPTEL
SATROKALA 20 250
MAHASOA 13 900
ANALAVOKA 10 000
IHOSY
SOAMATASY 30 941
IVOHIBE IVOHIBE 20 789
IAKORA RANOTSARA-NORD 18 794
TOTAL 114 674 (47%)
(Source : DRDR IHOROMBE, année 2005)
La propriété des animaux est individuelle, mais le troupeau regroupe les animaux de plusieurs
personnes apparentées.
134
Il y a en fait trois niveaux de propriétaire pour un même troupeau :
Le propriétaire apparent est l’homme que l’on dit propriétaire du troupeau. C’est l’aîné, ou le plus puissant des copropriétaires, ou celui qui a intérêt à se mettre en avant car il n’a rien à se reprocher des autorités.
Les propriétaires réels sont tous ceux dont les bœufs composent ce troupeau. Ils sont reconnus comme propriétaires. Chacun sait quelles bêtes leurs appartiennent.
Les propriétaires fictifs sont ceux qui sont inscrits dans les « cahiers de bovidés » destinés à l’administration. Ce sont les femmes et les générations inférieures qui jouent ce rôle afin que les propriétaires réels apparaissent pauvres. Cette habitude date de l’impôt des zébus, aboli en 1972, mais que les éleveurs croient toujours en vigueur.
Un important troupeau peut être divisé en sous-ensembles affectés à des espaces différents :
Quelques bêtes, bœufs de charrettes, animaux affaiblis, boroka, ou destinés à la vente sont gardés en permanence aux alentours du village.
Le gros du troupeau reste en permanence dans les pâturages, tanin’aomby, surveillés par les bouviers qui se relaient dans des campements.
Une autre partie du troupeau peut même être laissée à l’état sauvage, le plus souvent dans un pâturage comprenant une forêt où les bœufs peuvent se cacher.
Les bœufs ensauvagés ne sont pas perdus pour le propriétaire. Chacun sait à qui ils appartiennent. Le propriétaire peut les récupérer grâce au service d’un spécialiste, mpanao donaky.
L’éleveur intervient peu dans la conduite de la reproduction. Son action se limite à la castration des mâles et au choix des taureaux qu’il veut garder comme reproducteur.
La situation sanitaire des bovins à Madagascar est assez particulière car la plupart des maladies d’Afrique y sont absentes, comme la peste bovine, trypanosomiase, la fièvre aphteuse. En revanche, les parasites internes, la tuberculose et les charbons bactérien et symptomatique sont courants et occasionnent de pertes, surtout sur les jeunes et les animaux affaiblis par la saison sèche.
Pour l’IHOROMBE la maladie qui semble occasionner le plus de dégâts est la fasciolose ou douve linta.
Les éleveurs doivent faire face à l’insuffisance des moyens techniques de santé animale.
L’exploitation du troupeau est avant tout cérémonielle (bœufs sacrifiés ou offerts lors des funérailles ou circoncision).
De telle exploitation ne produit pas directement des biens matériels (hormis la viande
consommée pendant les cérémonies) mais convertit le produit de l’élevage, grâce au système
de don et contre don de bétail, en pouvoir social et même, à partir d’un certain niveau, en
pouvoir politique.
135
Ce pouvoir augmente la force de production de celui qui le détient grâce au réseau d’alliés qui
se forme cérémonie après cérémonie. Ces « clients » contribuent directement ou indirectement
à la production de leur « patron » à travers leur participation aux travaux agricoles, leur appui
dans les conflits, ou leur vigilance contre les vols de bœufs.
La vente d’animaux n’est pas aussi rare qu’on le répète. En revanche, il est exact que les
décisions des éleveurs n’obéissent généralement pas à une logique marchande.
Tout d’abord, l’objectif de l’éleveur n’est pas la vente, mais l’exploitation cérémonielle du
cheptel. Cette logique se révèle dans ses préférences pour certains types d’animaux. Ses
critères d’appréciation sont la couleur de la robe, la forme des cornes, et non la production
bouchère ou laitière, ni la fécondité.
En outre, l’éleveur privilégie l’accumulation des mâles castrés plutôt que la production de
nombreux veaux qui pourraient être vendus, bien que la Région se prête bien à l’élevage
naisseur. Enfin, la commercialisation des animaux est rarement déterminée par l’état du
marché.
Pour permettre à la Région IHOROMBE de se spécialiser dans la naisserie et l’embouche, il
faudrait que les opérateurs (vendeurs et intermédiaires) aient intérêt à suivre les logiques
internes des éleveurs plutôt que celles du marché. Les contraintes internes de l’éleveur
(clientélisme) sont plus fortes que celles de l’Etat/Fanjakà (obligation de vendre sur le marché
ou de payer des taxes).
La chasse et la capture des bœufs sauvages sont des pratiques ancestrales dans
l’IHOROMBE, surtout auprès des groupes Bara. Elles sont toujours liées à la nécessité de
sacrifier des bœufs pour une cérémonie ou de se procurer de l’argent en vendant des
animaux. La technique utilisée est le donaky qui est une procédure longue, relativement chère
et risquée.
L’aptitude laitière du zébu malgache est faible. La vache a un tempérament ombrageux et ne
donne son lait qu’à son veau (6 litres en 12 jours). Il en résulte que la traite est peu pratiquée
dans la Région. Pour pouvoir procéder à la traite, les veaux sont séparés des mères la nuit,
placés dans un petit parc accolé ou inclus dans le parc des adultes. Le lait ainsi obtenu est
partagé entre le bouvier du jour et le (les) propriétaires du troupeau.
La commercialisation du lait se déroule dans le centre urbain d’IHOSY ou dans le chefs lieux
des Commune Rurales qui bordent la RN 7 ou d’autres axes de communication.
136
L’élevage bovin produit un travail indispensable à l’activité agricole. Le piétinage des rizières
par les zébus est une pratique commune à Madagascar, comme dans beaucoup de pays de
l’Asie (Indonésie, Cambodge, Inde, etc.).
Dans l’IHOROMBE, elle prend une importance considérable car en raison de la présence de
troupeaux, tout de même importants, aucune alternative n’a été développé : les petits matériels
agricoles (charrue, herse) sont encore très rares.
Si la culture attelée est encore rare dans l’IHOROMBE, l’utilisation de charrettes à bœufs est
courante et constitue une importante contribution de l’élevage à l’activité agricole. Les
charrettes sont utilisées pour rapporter les récoltes au village et pour aller vendre les produits
au marché.
Les zébus sont donc un outil de travail indispensable dans le système de culture de la Région.
Leur rareté se répercute directement sur la superficie cultivée en riz.
Les familles qui n’ont pas ou pas assez de bœufs pour le piétinage doivent attendre qu’on leur
en prête, ce qui retarde leur calendrier et limite les surfaces exploitées.
Les pauvres ont donc peu de chance de s’enrichir, alors que les richards en bœufs ou
mpagnarivo sont celles qui récoltent les plus grandes quantités de riz.
L’acquisition d’un troupeau provient en général de l’héritage, tout du moins pour les grands et
moyens éleveurs. L’héritage est transmis du vivant du père, pour éviter les conflits. Les bêtes
restent généralement dans le troupeau du père mais chacun gère individuellement ses
animaux.
L’accroissement naturel est assez faible, de l’ordre de 1% par an.
Devant de tel taux d’accroissement, même s’ils ne sont cités par les éleveurs, les vols de
bœufs constituent depuis toujours un moyen de se procurer rapidement de zébus. Car ni la
vente des surplus agricoles ni le salariat ne permettent aux éleveurs de former d’importants
troupeaux.
Dans le contexte actuel de concurrence, chaque région doit savoir quels sont ses atouts. Avec
presque la totalité de sa superficie couverte de savanes et prairies herbeuses ainsi qu’une
tradition d’élevage, IHOROMBE pourrait devenir une grande région d’élevage.
137
Evidemment, la difficulté d’améliorer l’élevage extensif est réelle en raison des vols de bœufs
qui restent la contrainte majeure, mais aussi à cause de la nécessité de connaître le
fonctionnement des sociétés pastorales pour proposer des solutions adaptées.
Au lieu d’invoquer l’inertie des éleveurs et de les laisser se marginaliser de plus en plus dans
un système parallèle à l’Etat et à l’économie de marché, il faut reconnaître la capacité des
sociétés d’éleveurs à devenir des acteurs du développement.
Les politiques d’élevage peuvent réussir, même en système extensif, si elles tiennent compte
du fonctionnement des sociétés auxquelles elles s’adressent.
Deux autres types d’élevage prédominent dans l’IHOROMBE : l’élevage porcin et l’élevage des
volailles.
TABLEAU 29 : REPARTITION PAR DISTRCIT DES PETITS ELEVAGES
DISTRICT SPECULATION NOMBRE DE CHEPTEL
IHOSY 1 920
IVOHIBE 934
IAKORA
PORCINE
300
TOTAL 3 154
IHOSY 189 500
IVOHIBE 190 000
IAKORA
VOLAILLES
4 000
TOTAL 383 500
(Source : DRDR IHOROMBE, année 2005)
L’élevage porcin est répandu sur tout le territoire régional avec toutefois une certaine
concentration dans le District d’IHOSY dont les débouchés sont assurés par les nombreux
restaurants et gargotes qui longent la RN 7.
Le système d’élevage semi-intensif y est pratiqué. Les animaux sont généralement parqués de
façon permanente et les produits de l’agriculture (surtout manioc) servent à leur alimentation.
138
Comme avec l’élevage bovin, l’encadrement sanitaire est insuffisant.
Avec un total de 383 500 volailles (année 2005), les Districts d’IHOSY et d’IVOHIBE viennent en tête puisqu’ils renferment 99% des effectifs de la Région. La race locale est la plus répandue. Mais de gros et petits éleveurs s’adonnent de plus en plus à l’élevage des poules pondeuses, des poulets de chair, des canards, etc. Pour le moment, l’élevage reste de type familial.
SECTEUR INDUSTRIE, ARTISANAT ET AUTRES TRANSFORMAT IONS
Ils sont en général constitués par les rizeries et les huileries pour l’industrie et par les
sculptures et les vanneries pour l’artisanat.
La carte géologique met en évidence l’existence d’un potentiel minier non négligeable. Les
principales ressources du sous-sol sont enfouies dans le système Androyen. Il s’agit de :
phlogopie grenat d’Ankaditany, quartz piézoélectrique dans le District d’IHOSY, graphite dans
Le District d’IVOHIBE.
Trois sites de l’IHOROMBE constituent la destination très prisée des touristes aussi bien
nationaux qu’étrangers.
TABLEAU 30 : LES PRINCIPAUX SITES ECOTOURISTIQUES DE L’IHOROMBE
DISTRICT Localisation et caractéristiques des sites
IHOSY
Isalo/Ranohira. Parc national, l’un des hauts lieux écotouristiques malgaches. La visite se déroule à travers les grès ruiniforme. L’érosion a créé un monde fantastique dans le cadre d’une végétation inhabituelle.
IVOHIBE Pic d’IVOHIBE. Réserve spéciale.
IAKORA Kalambatritra. Réserve naturelle.
Carte 16 : LOCALISATION DES PRINCIPAUX SITES ECOTOURISTIQUES DE L’IHOROMBE (Source : ACORDS, Atelier de démarrage du programme, septembre 2004)
139
Ces sites génèrent de revenus aux riverains et constitue un atout considérable.
Malheureusement la majorité d’entre eux sont très peu connus. Il serait temps à ce que
l’identification de ces lieux soit effectuée par les différentes entités concernées (Direction
Régionale du Tourisme, Communes, etc.) pour renforcer de tels atouts.
Le développement de l’écotourisme peut avoir des impacts positifs non négligeables pour la
croissance économique de l’IHOROMBE :
D’abord, et avant tout, il permettrait une utilisation appropriée et une protection assurée des
ressources naturelles.
Ensuite, il pourrait avoir des effets sur les stratégies de développement. En effet, si le tourisme
marche bien, ses retombées pourraient financer des activités de développement.
Enfin, il contribuerait indéniablement à renforcer la distribution des revenus, la création
d’emploi, etc.
Le tourisme de la nature pourrait constituer la formule valable pour exploiter les potentiels,
moyennant un minimum d’aménagement et d’organisation de la part des professionnels
désireux de s’y investir.
SECTEUR COMMERCE, TRANSPORT ET SERVICES
Une autre contrainte de développement apparaît dans l’IHOROMBE et repose sur l’impuissance des acteurs à exploiter d’une manière optimum les atouts existants.
Insuffisance de l'effectif et faiblesse de la capacité d’organisation des associations et des ONG partenaires des groupements de paysans. De ce fait, aucune initiative ou force crédible de proposition de développement n’est possible. En plus, aucun centre de formation professionnelle ou agricole n'existe dans la Région.
Malgré la présence du Service d’agriculture dans les Chefs lieux de Districts, aucun dispositif d'encadrement technique continu des agriculteurs n’est opérationnel actuellement.
L'insuffisance des points de ventes des produits vétérinaires et le coût exorbitant des vaccins favorisent la prolifération immédiate des maladies (dont douve du foie et besoroka).
Il est également à souligner que l'effectif du personnel ou d'organisation d'appui technique et d'élevage n'est guère suffisant. Les exigences de constitution de dossiers pour le financement
140
de petits projets s'avèrent être hors de portée des éleveurs. Les points d'eau commencent à s’amenuiser partout à cause des feux de brousse.
L’enclavement très marqué de nombreuses Communes Rurales du District d’IHOSY (Antsoha, Menamaty-Iloto, Satrokala, Ilakaky, Mahasoa, Irina, Tolohomiady, Sakalaly, Soamatasy, Analaliry, Sahambagno, Analavoka), du District d’IVOHIBE (Maropaika, Tambohobe et Ivongo) et du District d’IAKORA (Begogo), réduit sensiblement le potentiel productif de l’IHOROMBE ; d’autant que l’insécurité y règne en permanence. Cela se répercute évidement sur le bon fonctionnement des infrastructures éducatives et sanitaires qui y existent. Cette difficulté d’accès accule bon nombre d’agro-éleveurs à une économie d’autosubsistance.
La complexité des situations foncières, dominées par le système de métayage et du clientélisme du richard mpagnarivo (voir tendances et enjeux régionaux), entrave tout effort d’investissement et de stabilité. A cela s’ajoutent les litiges fonciers qui s’exercent le plus souvent sur l’occupation des pâturages abandonnés, créant des tensions permanentes entre migrants et autochtones.
Seule l’institution financière mutualiste TIAVO a répondu présent dans l’IHOROMBE, et cela de façon très timide puisque des localités comme IVOHIBE et IAKORA n’en connaissent pas l’existence. Cette faible pénétration d’organismes de financement réduit donc toute volonté d’investissement.
Mais l’une des grandes menaces qui guette l’IHOROMBE, sans une politique efficace de protection de l’environnement, se rapporte à son couvert végétal, grignoté d’année en année par les passages répétés des feux de brousse et de pâturage.
En effet, la précarité des conditions de vie en milieu rural a conduit les familles de certains
secteurs à modifier l’utilisation de la forêt (forêt pour la survie, forêt pâturage, etc.) en
s’adonnant, par l’intermédiaire des feux, à des exploitations de façon anarchique et illicite sans
considérations de la durabilité de leur pratique.
Lorsque le mobile - faire pousser de l’herbe pour les zébus - persiste, étant donné le caractère
extensif et traditionnel des pratiques pastorales, la prohibition ne peut que conduire à une
escalade de moyens mis en œuvre pour arriver au résultat escompté. L’interdiction sur les feux
de brousse et le contrôle sur les feux de pâturage sont difficiles à mettre en œuvre quand
l’identification des fautifs est problématique, quand les moyens humains et financiers sont
insuffisants, et quand les coupables n’ont d’autres alternatives que d’enfreindre la loi.
Toutes ces conditions sont réunies dans le cas des feux de brousse et de pâturages de la
Région IHOROMBE. Les résultats en sont que les ressources ne parviennent plus à satisfaire
les besoins de la population et tendent même à disparaître. Et surtout qu’avec un déboisement
irréfléchi, l’érosion, sous forme de « sakasaka », s’accélère et provoque inexorablement
l’alluvionnement des cours d’eau et l’ensablement des rizières. Ce qui est grave pour
l’économie régionale.
141
Vu l’impossibilité d’imposer l’interdiction, il semble que seule la négociation entre
l’administration et les ruraux, pour que les agro-éleveurs participent au contrôle des feux,
puissent avoir des résultats positifs. Jusqu’à présent, l’implication des villageois dans la lutte
contre les feux sauvages est un échec. Il convient, à partir de réunions ou d’ateliers
participatifs d’en rechercher les causes.
A côté des feux de brousse et de pâturage apparaît un autre fléau, devenu phénomène de
société à Madagascar. Il s’agit des vols de bœufs qui évoluent vers le grand banditisme et
s’intégrant à des réseaux clandestins de commercialisation.
Dans l’IHOROMBE, ni la vente des surplus agricoles, ni le salariat ne permettent pour les
villageois de former d’importants troupeaux. Aussi, les éleveurs qui n’ont pas hérité de cheptel
important n’ont donc qu’une solution s’ils veulent devenir riches et respectés : acquérir des
bœufs par les vols. Quant à ceux qui possèdent déjà un troupeau conséquent, ils doivent les
protéger, donc s’associer d’une façon ou d’une autre avec les voleurs (recel, appui moral ou
financier, etc.).
Les vols de bœuf ont donc un rôle ambigu dans l’économie régionale. Ils sont intégrés, depuis
toujours, dans le système d’élevage local et déterminent de beaucoup leurs caractéristiques :
mode de gardiennage, contrôle foncier pastoral, droit coutumier, alliances, etc. Tous ces
aspects originaux des cultures pastorales des groupes éleveurs (Bara, Sakalava, Mahafale ou
Tandroy) sont liés aux vols. Or, ce phénomène est devenu le symptôme de changement de
société, et leur dérive vers le banditisme tend à la déstabiliser davantage. Le vol est donc à la
fois un élément qui structure la société des éleveurs et un élément destructeur. Plutôt que de
proposée une éradication illusoire, par des opérations coup de poings, qui n’ont rien produit de
positif, le mieux serait de sortir une stratégie inter régionale participative, en privilégiant les
nombreux acquis.
Les marchés sont définis comme les lieux où s’effectue l’échange des produits de des activités
agricole, industrielle et artisanale. Le système d’échanges est lié à la disposition des
infrastructures de transports et routières. Cela suggère la nécessité de les améliorer, de les
multiplier et de les entretenir.
Les marchés assurent donc la fonction de collecte et de redistribution des produits de l’élevage
et de l’agriculture destinés à la consommation locale et à la commercialisation intérieure.
Certains marchés sont d’importance en fonction de leur accessibilité ou de leur rôle
économique.
142
Deux types de marchés se rencontrent dans la région : le marché de produits locaux, et le
marché de bétail.
Carte n°17. MARCHES DES ¨RODUITS LOCAUX ET BOVIDES
Les marchés de bétail les plus importants se trouvent dans les Districts d’IHOSY. Le circuit se
déroule comme suit : les boeufs collectés sur les marchés de l’IHOROMBE transitent par le
marché d’Ambositra pour être évacués soit vers la Côte Est (25 %), soit vers Antsirabe et
Antananarivo (70 %).
Le marché local n’est pas très développé. Il s’agit de marchés hebdomadaires des produits
agricoles et de petits élevages, d’artisanat, des PPN, des tissus, des matériels agricoles, etc.
Pour soutenir les avantages réciproques que devront avoir les différents acteurs dans les
marchés, il faut multiplier les infrastructures de marché (installation de places de marché au
niveau de chaque commune, développement du réseau de communications routier et
téléphonique) pour que tous les acteurs (producteurs, consommateurs et opérateurs
143
économiques) soient satisfaits et régulièrement informés de la situation sur les marchés
(quantités, qualités, prix, etc.).
L’effet d’enclavement est durement ressenti par les populations de l’IHOROMBE en raison de
la dégradation de ses infrastructures routières.
Seule la RN 7, qui traverse l’IHOROMBE d’est en ouest et reliant Antananarivo et Toliara, est
en bon état du fait des efforts réalisés dans la réhabilitation de cet axe.
Par contre, les deux autres routes nationales, la RN 27 (IHOSY- Farafangana) et la RN 13
(IHOSY- Fort-Dauphin) sont dans un état lamentable si bien que cela pénalise fortement les
activités de transport.
Aussi, le renchérissement du coût d’exploitation des véhicules ainsi que la coupure saisonnière
de certains tronçons ont emmené les opérateurs à abandonner cette partie de Madagascar.
Outre ces trois routes nationales, on dénombre aussi des routes d’intérêt provincial (RIP), des
chemins d’intérêt provincial (CIP) ou des pistes rurales en terre à praticabilité saisonnière.
Carte
Carte 18 : LES INFRASTRUCTURES ROUTIERES DANS L’IHOROMBE
(Source : ACORDS, Atelier de démarrage du programme, septembre 2004)
IrinaIrinaIrinaIrinaIrinaIrinaIrinaIrinaIrina
RanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohira
AndiolavaAndiolavaAndiolavaAndiolavaAndiolavaAndiolavaAndiolavaAndiolavaAndiolava
AmbatolahyAmbatolahyAmbatolahyAmbatolahyAmbatolahyAmbatolahyAmbatolahyAmbatolahyAmbatolahyRanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohiraRanohira
AnalaliryAnalaliryAnalaliryAnalaliryAnalaliryAnalaliryAnalaliryAnalaliryAnalaliry
SoamatasySoamatasySoamatasySoamatasySoamatasySoamatasySoamatasySoamatasySoamatasy
SahambanoSahambanoSahambanoSahambanoSahambanoSahambanoSahambanoSahambanoSahambano
AmbiaAmbiaAmbiaAmbiaAmbiaAmbiaAmbiaAmbiaAmbiaAnkilyAnkilyAnkilyAnkilyAnkilyAnkilyAnkilyAnkilyAnkily
SatrokalaSatrokalaSatrokalaSatrokalaSatrokalaSatrokalaSatrokalaSatrokalaSatrokala
IlakakaIlakakaIlakakaIlakakaIlakakaIlakakaIlakakaIlakakaIlakaka
AntambohobeAntambohobeAntambohobeAntambohobeAntambohobeAntambohobeAntambohobeAntambohobeAntambohobe
IvongoIvongoIvongoIvongoIvongoIvongoIvongoIvongoIvongo
IvohibeIvohibeIvohibeIvohibeIvohibeIvohibeIvohibeIvohibeIvohibe
MaropaikaMaropaikaMaropaikaMaropaikaMaropaikaMaropaikaMaropaikaMaropaikaMaropaika
IakoraIakoraIakoraIakoraIakoraIakoraIakoraIakoraIakora
Ranotsara AvaratraRanotsara AvaratraRanotsara AvaratraRanotsara AvaratraRanotsara AvaratraRanotsara AvaratraRanotsara AvaratraRanotsara AvaratraRanotsara Avaratra
AnalavokaAnalavokaAnalavokaAnalavokaAnalavokaAnalavokaAnalavokaAnalavokaAnalavoka
SakalalinaSakalalinaSakalalinaSakalalinaSakalalinaSakalalinaSakalalinaSakalalinaSakalalina
ZazafotsyZazafotsyZazafotsyZazafotsyZazafotsyZazafotsyZazafotsyZazafotsyZazafotsyMahasoaMahasoaMahasoaMahasoaMahasoaMahasoaMahasoaMahasoaMahasoa
AntsohaAntsohaAntsohaAntsohaAntsohaAntsohaAntsohaAntsohaAntsoha
Menamaty IlotoMenamaty IlotoMenamaty IlotoMenamaty IlotoMenamaty IlotoMenamaty IlotoMenamaty IlotoMenamaty IlotoMenamaty Iloto
IhosyIhosyIhosyIhosyIhosyIhosyIhosyIhosyIhosy
BegogoBegogoBegogoBegogoBegogoBegogoBegogoBegogoBegogo
Le réseau routier
Route bitumée
Les routesRoute NationaleRoute Provinciale
Légende
Chef lieu de région
Chef lieu de commune
Autre route
Autres localités
Délimitation de la région d'Ihorombe
Piste ou chemin
Délimitation de Fivondronana
Commune enclavéeCommune enclavée
Accès difficileAccès difficile
Accès difficile en période de pluieAccès difficile en période de pluie
144
La région d’Ihorombe dispose d’un Parc National de destination touristique de renommée mondiale à Isalo, de 02 Réserves Spéciales, de 06 Forêts Classées et de 32 Terrains de Reboisements
Tableau n°08 : Données Environnementales de la Régi on d’Ihorombe en 2005
STATUT SITES SUPERFICIE (Ha) DISTRICT Parc National Isalo/Ranohira 81540 Ihosy Réserves spéciales Kalambatritra
Pic d’Ivohibe Sakanambo Analamanara
28255 3453 9600 11530
Iakora Ivohibe Iakora Iakora
Forêts Classées Ivohibe Nord- Est I Ivohibe Nord- Est II Ivongo Est Maropaika Sud 06 Terrains de reboisement 16 Terrains de reboisement 10 Terrains de reboisement
20730 9220 8700 2070 28 98
Ivohibe Ivohibe Ivohibe Ivohibe Iakora Ihosy
Reboisement 300 Ivohibe
Station Forestière Angodongodona 335 Ivohibe
Système d’Aires Protégées à Madagascar (SAPM)
Corridor entre Parc National Andringitra et Réserve Spéciale Pic d’Ivohibe
600 Ivohibe
Sources : Circonscription des Eaux et Forêts
La couverture spatiale en infrastructures éducatives est relativement faible, surtout pour le
second cycle (CEG et LYCEE).
TABLEAU 16 : COUVERTURE SPATIALE EN INFRASTRUCTURES EDUCATIVES
DISTRICT EF1C CEG LYCEE
IHOSY 263 5 1
IVOHIBE 38 2 0
IAKORA 98 2 0
145
REGION 399 9 1
(Source : ACORDS, Atelier de démarrage du programme, septembre 2004)
L’éducation régionale rencontre des problèmes de fermeture d’établissements (40 % des
EF1C) dus surtout à l’insécurité rurale.
On note aussi l’insuffisance de mobiliers scolaires et de matériels didactiques.
A l’instar de la situation en infrastructures éducatives, le taux de couverture en formations
sanitaires est faible et inégalement réparti sur le territoire régional.
TABLEAU 17 : POSSESSION D’UNE FORMATION SANITAIRE
Pourcentage de Communes
Ne possédant aucun 4.0
Possédant un à quatre 92.0
Possédant plus de quatre 4.0
Total 100.0
(Source : INSTAT/Recensement au niveau des Communes 2003)
Beaucoup de CSB encore en fonctionnement manque cruellement de médicaments.
Le taux de couverture de la Région en infrastructures de communication est faible.
Au niveau des Postes et Télécommunications, la Région IHOROMBE dispose de quelques
bureaux permanents et de services de téléphone.
A côté de la RNM, relevant du secteur public et que les populations de l’IHOROMBE peuvent
capter, quelques radios privées y sont fonctionnelles :
− à IHOSY (AVEC, REMA, JUPITER, REVEIL et RFI),
− et à Andohan’Ilakaky (JUPITER, MAHERY LAHY).
La TVM est difficilement captable en raison de la vétusté des matériels.
Des BLU existent mais ne recouvrent pas entièrement la Région. On en dénombre au niveau
des Districts, des Travaux Publics, de la Gendarmerie Nationale, de l’Armée, de la Police
Nationale, des services de santé, du WWF d’IVOHIBE, etc.
En plus de ces informations audiovisuelles, la ville d’IHOSY dispose d’un point de vente de
journaux qui permet aux populations d’accéder, certes avec un décalage d’une journée, aux
146
informations des grands quotidiens de la Capitale : Midi Madagasikara, Express de
Madagascar, La Gazette de la Grande Ile, Gazetiko, etc.
L’insuffisance en moyens de communication, publics ou privés, accentue davantage les
difficultés de mise en réseau des trois Districts. Le Chef-lieu de la Région en est relativement
pourvu surtout avec l’installation du mobile Orange.
Il faudrait envisager la mise en place d’une infrastructure en communication adéquate, pour
pallier en partie à l’enclavement régional.
Le secteur écotouristique est une forte potentialité pour la Région étant donné que le nombre
des visiteurs ne cesse de s’accroître (doublement en cinq ans). Les aires protégées à comme
le Parc National d’Isalo attirent les touristes.
Le tableau ci-dessous montre la capacité d’accueil des hôtels et son évolution en 1990 à 2000
dans le District d’IHOSY.
TABLEAU 19 : CAPACITE D’ACCUEIL EN TOURISTES DE LA REGION IHOROMBE
Capacité d’accueil DISTRICT
1990 2000
IHOSY 58 64
Ranohira 94 104
Ensemble de la Région 152 168
Carte19 : SITUATION SPATIALE DES INFRASTRUCTURES DE COMMUNICATION (Source : ACORDS, Atelier de démarrage du programme, septembre 2004)
147
(Source : Direction Inter-Régionale du tourisme 200)
Le potentiel écotouristique de l’IHOROMBE nécessiterait plus d’infrastructures d’accueil et une
meilleure professionnalisation des opérateurs pour être pleinement exploité.
Dans chaque lieu ou site touristique, on a des établissements d’hébergement et de
restauration dont la répartition par sous-préfecture et par grade est donnée par le tableau
ci-dessous :
TABLEAU 20 : REPARTITION DES INFRASTRUCTURES HOTELIERES
Grade en 1995 : Etoile E, Ravinala R, Non classé NC
HOTEL RESTAURANT Sous-préfecture
3 E 2 E 1 E 3 R 2 R 1 R NC Tot 3 E 2 E 1 E 3 R 2 R 1 R NC Tot
IHOSY et Ranohira
1 - - - - - 6 7 1 - - - - - 3 4
REGION 1 6 7 1 3 4
(Source : équipe EAM/RIDE, 2000)
La Région IHOROMBE est faiblement desservie en éléctricité.
L’implantation de la JIRAMA s’effectue uniquement au niveau des chefs lieux des Districts.
Quelques privés ont eu l’initiative de doter certains bourgs en groupes éléctrogènes, tel le cas
d’Andohan’Ilakaky.
Du point de vue approvisionnement en eau potable, on remarque que la plupart des localités
de la Région ne possèdent pas de bornes fontaines.
TABLEAU 14 : REPARTITION DES SOURCES D’APPROVISIONNEMENT EN EAU
POTABLE
DISTRICT Bornes fontaines Branchements particuliers
IHOSY 31 263
IVOHIBE 0 59
IAKORA 0 0
TOTAL 31 322
(Source : Secteur eau et assainissement juillet 2001)
148
L’approvisionnement en eau potable demeure un problème crucial. Les populations ont
recours aux eaux des sources, des rivières, des cours d’eau, parfois même des canaux
d’irrigation ; ce qui provoque immanquablement la propagation de maladies diarrhéiques.
LES ACTEURS DU DEVELOPPEMENT
Services étatiques : déconcentrés/décentralisés
La région d’Ihorombe est orpheline parce que les services étatiques d’appui au développement
rural sont très limités :
Au niveau du MAEP, les Service d’élevage, d’agriculture, des Génie Rurales et de la Pêche
existent ; mais Le service des domaines et Topographique est absent
Au niveau de secteur commercial, aucun service étatique n’a été installé dans la région
Au niveau de secteur tertiaire, l’absence du Service du tourisme régionale freine l’exploitation
des richesses touristiques d’Ihorombe
Organisation d’appui technique et financier
L’insuffisance d’institution financière, de quelque catégorie que ce soit, a bloqué l’évolution de
l’esprit d’entreprendre des populations. Actuellement,deux partenaires financiers se sont
implantés au niveau de la Région : la Mutuelle de crédit TIAVO et la BOA.
Sociétés civiles
La constitution des organisations paysannes est à faible vitesse à cause de la lourdeur des
procédures de formalisation d’une part et de l’insuffisance de la communication d’autre part. Le
GTDR est la plate-forme qui prédomine.
Opérateurs économiques
Les opérateurs économiques oeuvrant dans le domaine de développement rural sont
encore en phase de démarrage au niveau de la Région. Actuellement, il n’y a que trois OE
pour les intrants agricoles, et deux pour les matériels et équipement agricoles.
Projets/programme et autres investisseurs économiques
149
Tableau 12 Liste des interventions des différents partenaires Intervenants interventions FID Construction des écoles, CSB, Barrage, Piste,
couloir de vaccination Appui à l’élaboration des PCD
PSDR Construction des infrastructures rurales, Promotion en AGR Appui à l’élaboration des PCD
PNUD Renforcement des capacités des jeunes ASSOCIATION FERT Appuis à la sécurisation foncière
Formation des paysans SOFABA Amélioration de l’accès aux services sociaux :
santé, enseignement Amélioration de l’accès aux productions agricoles et élevages Protection de l’environnement
MEIM : projet de 700 forages
Construction de 350 forages
MCDI Planning familial Catholique relief services Lutte contre le SIDA, appuis pour le
développement des paysans dans tout domaines
ACCORDS Appui aux communes ANGAP Protection et conservation de l’environnement WWF Protection et conservation de l’environnement DELSO Appui technique et financier sur l’élevage et
santé animale CLLS Lutte contre le SIDA UNICEF GTZ
Facilitation de l’accès pour avoir des Copie et CNI Protection de l’environnement Appui aux communes
ANNEXE 4
151
ANALYSE DIAGNOSTIC REGIONALE 4.1 Analyses SEPO par orientation du PNDR
4.1.1 RENDRE LE CADRE INSTITUTIONNEL DU SECTEUR PLU S EFFICACE
Faiblesses
Forces Opportunités Menaces
• Sous administration la décentralisation et déconcentration non effectives • Faible encadrement des organisations paysannes • Lourdeur de procédure de formalisation des associations • Insuffisance de synergie d ‘action entre les institutions • Insuffisance de système d’information économique fiable • Persistance des conflits
• Le respect des us et Coutumes • Persistance de structure anarchique LONAKY • Emergence des associations paysannes • Existence des : GTDR, Tranoben’ny Tantsaha
• Existence de DINA • Existence des ONG et organisme d’appui oeuvrant pour le développement rural • Existence de direction de développement rural
• In considération des autres services • AUE inefficace • Non application des textes régissant la privatisation Absence des textes Réglementaires • Non homologation du Cadre Juridique local (application DINA en discordance avec les coordinations des actions des interventions)
152
4.1.2 FACILITER L’ACCES AU CAPITAL ET AUX FACTEURS DE PRODUCTION
Faiblesses Forces
Menaces Opportunités
• Insuffisance de techniciens de service publique performants • Faible encadrement des organisations paysannes • Insuffisance de système d’information économique fiable • Persistance des conflits • Analphabétisme
• le respect des us et coutumes • persistance de structure anarchique LONAKY
• Réduction du taux d’investissements
- en infrastructures rurales (barrages, couloir de vaccination, Piste ruraux, abattoir, GCV, sentier) - des opérateurs économiques en matières agricoles - des formations des Agriculteurs, des artisans - Insuffisance de la mise en œuvre de micro finances
• Insuffisance des Opérateurs économiques en matériels agricoles
• Capacités des artisans limitées : Compétences, moyens financiers, matériels…
• Absence de suivi évaluation des actions menées
• Existence des partenaires techniques et financières
• Existence des
institutions financières
• Existence de
la structure du DRDR
• Existence des
AUE
153
4.1.3 AMELIORER LA SECURITE ALIMENTAIRE ET AUGMENTE R LA PRODUCTION ET LA TRANSFORMATION AGRICOLES
Faiblesses Forces
Faiblesses forces
Produits des cueillettes • Consommation sauvage des produits des cueillettes
• Pas d’encadrement technique à l’utilisation des produits des cueillettes
• Produits valorisés pendant les périodes de soudure
Aquacole • Exploitation sauvage des ressources halieutiques
• Non respect des textes Réglementaires
• Insuffisance des encadreurs
• Existence des variétés des espèces de ressources halieutiques
Agriculture/ Elevage • Technique traditionnelle d’exploitation Agricole
• Agriculture de substance Elevage de complaisance • Peu d’exploitation des potentialités en agriculture et élevage • Insécurité : foncière, rurale
• Faible quantité et qualité des productions
• Insuffisance de promotion des cultures maraîchères et des cultures fruitières
• Insuffisance des Pépinières
• Non exploitation commerciale de la production de la culture fruitière • Absence de diversification type d’élevage
• Vaste zone cultivable fertile et favorable l’élevage à cycle court (à pâturage) • Climats favorables à certaines cultures élevages • Abondances en Hydrographies (Fleuves, lacs, des rivières)
• Existence des matières premières (aliment) • Espace vital suffisant • Etendu des couvertures fourragères, pâturages
Minier • Ignorance de texte en vigueur régissant l’exploitation minière • Absence des moyens sophistiqués • Absence des techniciens de mines
• Sous sol riche en pierres précieuses et autres • Sites accessibles • Main d’œuvre abondante
154
4.1.4 VALORISER LES RESSOURCES NATURELLES ET PRESERVER LES FACTEURS NATURELS DE PRODUCTION
Faiblesses Forces Menaces Opportunités
• Enclavement marqué des Communes rurales : - district Ihosy : Antsoha, Menamaty, Iloto - district Iakora : Begogo - district Ivohibe : Ivongo, Antambohobe • Main d’œuvre non qualifiée • Analphabétisme
• Potentialité en sites éco Touristiques • Présence des aires projets : Isalo, Pic Ivohibe Ikalambatritra, • Riche en flores et faunes endémiques • Autre formations forestières : Antsoha, • Corridor du sud, Analamanara, Menamaty Iloto, Agnalakiriho • Sous-sol ayant Pierres Précieuses, Pierres semi- précieuses, Pierres industrielles • Ressources humaines en main d’œuvre abondante • Potentialité en hydrographies et ressources halieutiques : Ionaivo, Ihosy, Lagnana Menarahaka, zoamandao, Menamaty • Existences des lacs
• Zone de diversité Climatologique
• Localisation géologique hautes terres/versant Est/ zones sud
• Dégradation de l’environnement due : - Feux debrousse, - Exploitation sauvage et illicite des ressources naturelles - Exploitation illicite et sauvage des produits forestiers (charbon et bois d’œuvre) • Exploitation non réglementaire des produits aquacoles • Exploitation sauvage des produits miniers • Risque forte d’érosion • Ensablement des bas Fonds • Persistance de la Sécheresse, Tarissement des sources des oxygènes
• Présence de nombreux partenaires techniques et financiers
155
Faiblesses Forces Menaces Opportunités
Aquacole • Sécheresse
• Dégradation des ressources aquacoles
Agriculture/Elevage • Dégradation de l’environnement
• Réduction des productions agricoles sur les marchés
• Réduction du taux de Scolarisation
• Disparition de l’esprit d’entreprendre des populations
• Insécurité alimentaire
• Cataclysme naturel (vivrières)
• Calendrier cultural non Respecter
• Diminution des ressources des revenus familiaux
• Production non Concurrentielle
• Diminution des Productions
• Négligence de produits
• Insécurités rurales
• Conduite d’élevage Traditionnelle : - Insuffisance des agents techniques et vétérinaires
- absence d’amélioration des races bovines
- faibles des encadrements techniques en élevages bovins
- Maladie non contrôlées
- Absence des associations des éleveurs
• Existence des marché et Débouchés
• Existence de DRDR • Existence des partenaires techniques et financiers • Marché extérieur • Pas de malades contagieuses chimiques • Existence de partenaires techniques et financiers publiques et privés • Nombre de cheptel considérable (bovin) • Climat favorable à certains élevages • Existence des ONG et organisme d’appui oeuvrant pour le développement rural • Existence des routes RNS, RIP, RN • Existence des marchés et débouchés
• Produits de cueillettes • Disparition des variétés des produits de cueillettes Minier • Dégradation de l’environnement • Recrudescence des actes des banditismes • Augmentation des maladies transmissibles • Migration • Insécurités rurales
• Existence des divers Produits • Marché extérieur • Existences de marchés et débouchés
156
Faiblesses Forces Menaces Opportunités • Insuffisance des infrastructures : Couloirs des vaccinations
- Absence de marché respectant la norme
• Faible application et vulgarisation des textes et règlement en vigueur :
- Insécurités rurales - Abattage illicite des vaches - Feux de brousse - Opérateur non formel
• Présence des vastes terrains pour le pâturage et climat favorable
• Activité
dominante et motivante des populations
• Créer une
solidarité en cas de vol de bœuf pendant la poursuite des voleurs
• Dégradation de l’environnement
• Dégradation des
qualités de l’alimentation dues aux feux de brousses
• Elargissement des
périodes des sécheresses
• Dégradation des
productivités bovines
• Dégénérescence des qualités bovines dues à l’absence d’amélioration des races bovines
• Diminution du capital
bovin
• Recrudescence d’actes de Malaso (vol de bœuf)
• Présence des partenaires technique et financiers
• Présence
des marchés au niveau régional et interégional
157
4.1.5 DEVELOPPER LES MARCHES ET ORGANISER LES FILIERES
Faiblesses Forces Menaces Opportunités - Absence de marché respectant la norme - Insécurités rurales Opérateur non formel Absence de politique de promotion des filières régionale
• Activitédominante
et motivante des populations
• Dégradation de l’environnement
• Elargissement
des périodes des sécheresses
• Dégradation des
productivités bovines
• Dégénérescence
des qualités bovines dues à l’absence d’amélioration des races bovines
• Diminution du
capital bovin
• Recrudescence d’actes de Malaso (vol de bœuf)
• Présence des partenaires technique et financiers
• Présence des marchés au niveau régional et interégional
158
ANALYSE SEPO DES FILIERES PORTEUSES 1 - RIZ
Faiblesses Forces Menaces Opportunités
• Insécurités rurales • Absence de plate forme de filière riz • Insuffisances d’encadrement technique en culture du riz et gestion d’exploitation • Incapacité des AUE en gestion de l’eau et association • Méconnaissance des avantages reçus par l’encadrement technique • Faible associations des cultivateurs • Insuffisances terrains aménagés • Ensablement des rizières canaux d’irrigations • Faible capacité en production • Absence des titres fonciers
• Présence des vaste terrain fertile, cultivable et climat favorable • Activité dominante et motivant des populations • Abondance en main d’œuvre • Abondance de ressource en eau pour irrigation
• Ensablement des terrains et cultivable dû aux feux de brousses • Elargissement des périodes des sécheresses. • Diminution des productions du riz
• Présence des partenaires techniques et financiers • Présence des marchés au niveau régional et interrégional
2.ARACHIDE
Faiblesses Forces Menaces Opportunités • Insécurités rurales • Insuffisances des agents techniques en culture • Feux de brousses • Faible capacité en production • Absence des titres • Difficulté à l’accès au matériels et intrant agricoles • Insuffisance des semences adéquate aux climats • Technique traditionnelle • Prix des productions en bas • Absence de politique de promotion de filière • Absence de politique d’aménagement des terrains pour d’arachide
• Présence des vaste terrain fertile, cultivable et climat favorable
• Ensablement des terrains et cultivable dû aux feux de brousses • Elargissement des périodes des sécheresses.
• Présence des partenaires techniques et financiers • Présence des marchés au niveau régional et interrégional
159
3 MAIS
Faiblesses Forces Menaces Opportunités • Insuffisances des agents techniques en culture
• Présence des vaste terrain fertile, cultivable et climat
• Ensablement des terrains et cultivable dû aux feux de brousse
• Présence des partenaires techniques et financiers
4-MANIOC Faiblesses Forces Menaces Opportunités
� Insécurités rurales � Insuffisances des
agents techniques en culture de manioc
� Faible association des cultivateurs
� Feux de brousses � Absence de titre � Difficulté à l’accès
au matériels et intrant agricoles
� Faible amélioration des boutures
� Technique traditionnelle
� Prix des productions en bas
� Absence de politique de promotion de filière
� Absence de politique d’aménagement des terrais pour culture des maniocs
� Présence des vaste terrain fertile, cultivable et climat favorable � Activité dominante et motivant des populations
� Ensablement des terrains et cultivable du aux feux de brousses � Réduction es productions dues aux changements des climats � Elargissement des périodes des sècheresses
� Présence des partenaires technique et financiers � Présence des
marchés au niveau régional et intérrégional
160
5-PIERRE PRECIEUSES
Faiblesses Forces Menaces Opportunité � Insécurités rurales � Insuffisances de agents
encadreurs � Faible associations des
exploitations � Absence des titres � Difficulté à l’accès aux
matériels d’exploitation sophistiqués
� Prix des productions en bas
� Absence de politique de structuration de filières
� Faible application et diffusion des textes en vigueur concernant l’exploitation minière
� Présence de gisements miniers important
� Dégradation del’environnement � Augmentation
des conflits � Recrudescenc
e des actes des banditismes
� Présence des partenaires techniques et financiers
� Présence des marchés au niveau régional et international
6- FILIERE BOVINE
Faiblesses Forces Menaces Opportunité � Insécurités rurales � Insuffisances de agents
encadreurs Absence des titres pour les pâturages Faible capacité en gestion de production :
- non maîtrise de circuits commerciaux des bovidés
- absence d’études de marché
� absence de politique Régionale de promotion de filière bovin
� Feux de brousses � Culture traditionnelle, us
et coutume
� Activité dominante et motivant des populations
� Dégradation del’environnement � Elargissement des périodes des sècheresses
� Présence des partenaires techniques et financiers
� Présence des marchés au niveau régional et international
161
Les tableaux des activités par filières porteuses Filière : Bovine Vision régionale : Région d’Ihorombe naisse rie d’embouche
Acteurs de mise en oeuvre Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Echéance
� Organisation des associations des éleveurs des bœufs
25CR Région GTDR, TT
DRDR, Partenaires
Eleveurs, TT, GTDR
2007 au 2012
� Construction des abreuvoirs, couloir des vaccinations
25CR Région GTDR, TT
DRDR, Partenaires 700 forages
Communes, Eleveurs
2007 au 2012
� Implantation des OMS (sécurité) : instauration des DINA pour le vol des bœufs et le pâturages
25CR Région GTDR, TT
Région Justice , ZP, Armé, Sécurité Publique
Région commune Eleveurs, Vétérinaires GTDR
2007 au 2008
� Amélioration des races 25CR Région GTDR, TT
DRDR, DELSO Partenaires
OP, Eleveur Vétérinaire, partenaire
2007 au 2012
� Implantation des centrales d’achat des produits phytosanitaires
Ihosy, Ranohira, Satrokala, Ambatolahy, Ivohibe, Iakora
Région GTDR, TT
DRDR , DELSO Partenaires
Commune, Région opérateurs
2007 au 2010
162
Acteurs de mise en oeuvre Activités Localisation pilotage Appui Exécution
Echéance
Organisation des gestions et amélioration des pâturages
Ranohira Ranotsara Nord Antambohobe Satrokala Soamatasy Ivohibe Iakora Ambatolahy, Analavoka Sakalalina
Région GTDR, TT
CIREEF, DRDR
Commune éleveurs, Fokontany, partenaires, CIREEF, ANGAP, WWF
2007 au 2010
Organisation des comités des feux Ranohira Ranotsara Nord Antambohobe Satrokala Soamatasy Ivohibe Iakora Ambatolahy, Analavoka Sakalalina
Région GTDR, TT
CIREEF, DRDR, GTDR? CSA
Association des éleveurs Fokontany, Commune , CIREEF WWF, ANGAP
2007 au 2008
� Organisation des opérateurs en marchand de bestiaux
Ambatolahy, Satrokala, Ihosy, Ivohibe, Iakora
Région GTDR, TT
CSA, region, GTR
Opérateurs Economique, Partenaire, GTDR, TT, CSA
2007
� Création de carte d’éleveurs 25CR Région GTDR, TT
CSA, GTDR, Commune
Opérateurs Economique, partenaire, GTDR, TT, CSA
2007
� Etudes de marchés Madagascar Région GTDR, TT
GTDR, CSA, opérateurs
GTDR, CSA, opérateurs
2007 au 2008
� Implantation des usines des transformations des produits venants des boeufs
Ihosy Région GTDR, TT
GTDR, CSA, opérateurs
Secteur privé, Bailleurs, Filohan’ny fokontany, maire, Mpihary
2012
163
Acteurs de mise en oeuvre Activités Localisation pilotage Appui Exécution
Echéance
� Organisation des gestions et amélioration des pâturages
Ranohira Ranotsara Nord Antambohobe Satrokala Soamatasy Ivohibe Iakora Ambatolahy, Analavoka Sakalalina
Région GTDR, TT
CIREEF, DRDR
Commune éleveurs, fokontany, partenaires, ANGAP , WWF
2007 au 2010
� Organisation des comités des feux
Ranohira Ranotsara Nord Antambohobe Satrokala Soamatasy Ivohibe Iakora Ambatolahy, Analavoka Sakalalina
Région GTDR, TT
CIREEF, DRDR, CSA
Association des éleveurs, Fokontany Commune, CIREF, ANGAP
2007 au 2008
164
Filière : riz Vision régionale : Augmentation des productions à 50%/an pour qu’elle devienne grenier du riz su sud de Madagascar
Acteurs de mise en oeuvre Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Echéance
� Organisation de plates forme de 25CR concertation du riz
25CR Région GTDR, TT
Partenaires Région
GTDR, Région, TT, Agriculteurs
2007
� Organisation GPS : Groupement des Paysans semences
DRDR Région GTDR, TT
Partenaires Région
Commune TT, Agricultueurs
2008
� Augmentation des superficies cultivées
25CR Région GTDR, TT
Partenaires Région
TT, Agricultueurs
2007-2012
� Construction des barrages 25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune TT, Agricultueurs
2007-2012
� Opération matériels agricoles (Charrue,
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
GTDR, Région, TT, Agriculteurs
2007-2012
� Implantation des crédit mutuelle Ranohira Ranotsara Nord Zazafotsy Sakalalina Ivohibe Iakora Ambatolahy
CSA , région, DRDR Partenaires
TIAVO Commune OP
2007-2012
165
Acteurs de mise en oeuvre Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Echéance
� Centrale d’achat Intrants Agricoles
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
TIAVO Commune OP
2007-2012
� Construction desSILO, GSV 25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
ONG (PNUD, SOFABA, FERT)
2007-2012
� Operation cadastral 25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune FERT
2007-2012
� Protection ny sahan-driaka 25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune ONG Tranoben’ny
2007-2012
� Promotion des reboisements 25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Tantsaha Opérateurs
2007-2012
� Recherché des débouchés 25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune Secteur privé Bailleurs, Filohan’ny
2007-2012
� Organisation des vitrines 25CR Région GTDR, TT
DRDR Partenaires
FERT CSA )
2007-2012
166
Filière 3 : Arachide Vision régionale : production destinées pour la transformation
Acteurs de mise en oeuvre Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Echéance
� Organisation de groupement des agriculteurs d’arachide
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune TIAVO ONG (PNUD, SOFABA
2007-2012
� Amélioration et promotion des techniques des cultures d’arachides
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune TIAVO Région, Forces, ONG (PNUD, SOFABA
2007-2012
� Rapprochement des IFM au niveau commune
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
IFM 2007-2012
� Implantation des CSA et centre de formation, et information
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
O P , CIREEF, ONG, Commune
2007-2012
� Promotion des titres fonciers 25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Domaine et TOPO Commune
2007-2012
� Promotion des productions des petits matériels
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune TIAVO Région, ONG (PNUD, SOFABA, FERT
2007-2012
� Facilitation des prêts aux crédits 25CR Région CSA Domaine 2007-2012
167
agricoles GTDR, TT
, région, DRDR Partenaires
Communes
� Promotion des PME, PMI de transformation des arachides (provenderie, huilerie)
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
ONG, Tranoben’ny tantsaha, opérateurs
2007-2012
� Sensibilisation de lutte contre de feux de brousse
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
ONG, Tranoben’ny tantsaha, opérateurs
2007-2012
� Amélioration des capacités techniques des producteurs
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
ONG, Tranoben’ny tantsaha, opérateurs
2007-2012
� Promotion des productions des petits matériels
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune TIAVO Région, DRDR, ONG (PNUD, SOFABA, FERT
2007-2012
� Facilitation des prêts aux crédits agricoles
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune TIAVO Région, DRDR, ONG (PNUD, SOFABA, FERT
2007-2012
� Promotion des PME, PMI de transformation des arachides (provenderie, huilerie)
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
ONG, Tranoben’ny tantsaha, opérateurs
2007-2012
� Sensibilisation de lutte contre de feux de brousse
Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR
Secteur privé Bailleurs, Filohan’ny
2007-2012
168
Partenaires fokontny Maire, Mpihary
� Amélioration des capacités techniques des producteurs
25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Secteur privé Bailleurs, Filohan’ny fokontny Maire, Mpihary
2007-2012
� Implantation des Micro finances 25CR Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Secteur privé Bailleurs, Filohan’ny fokontny Maire, Mpihary
2007-2012
� Recherche de débouchée Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Secteur privé Bailleurs, Filohan’ny Maire, OP
2007-2012
169
Filière 4 : Manioc Vision régionale : Augmentation des productions à 50%/an
Acteurs de mise en oeuvre Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Echéance
� Organisation des groupements des agriculteurs de manioc
Zone 1, 2 Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Commune 2007-2008
� Amélioration et promotion des techniques des cultures
Zone 1, 2 Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
District Commune, Paysans
2007-200-
� Implantation des CSA et centre de formation, et information
Ihosy – Ranohira
Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Organisation Paysanne CIREEF ONG association
2007-2008
� Promotion des titres fonciers
Zone 1, 2, 3 Région GTDR, TT
CSA région, DRDR Partenaires
Domaine et TOPO commune
2007 au 2012
� Vulgarisation des matériels et techniques modernes
Zone 1, 2, 3 Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
2007 au 2012
� Facilitation des prêt ou crédit agricole
Zone 1, 2, 3 Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
2007 au 2012
� Promotion des PME, PMI de
Zone 1 Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
ONG 2009 au 2012
170
Acteurs de mise en oeuvre Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Echéance
Transformation des manioc : provende rie
GTDR, commune Tranoben’ny Tantsaha, opérateurs
• formations en nutrition Zone 1, 2, 3 Région GTDR, Commune
CSA, SECALINE/ONN, DRSPF
Secteur privé, Bailleurs, Président Fokontany, Maire, agriculteur
2007 au 2012
• organisation des concours Zone 1, 2, 3 , Région, GTDR TT,
CSA, Région, DRDR
Région, TT, Partenaires , Commune
2007 au 2012
• sensibilisation de lutte contre de feux de brousse
Zone 1, 2, 3 GTDR, Région,
Région, CSA, GTDR, CIREEF
Région, TT, GTDR, Commune, CIREEF, Partenaires
2007 au 2012
• amélioration des capacités techniques des producteurs
Zone 1, 2, 3 Région GTDR, TT,
Région, ,DRDR CSA GTDR, Commune
DRDR, GTDR, , OP Partenaires
2007
• Promotion des titres fonciers Andiolava, Ambatolahy, Mahasoa
GTDR, TT, Région
CSA, GTDR, Domaine et TOPO commune
2007 au 2012
• Facilitation des prêt ou crédit agricoles
Andiolava, Ambatolahy, Mahasoa
GTDR, Région, TT
CSA Domaine, communes TIAVO
2007 au 2012
• Promotion des PME, PMI de transformation des
Zone 1 TT, GTDR
CSA ONG, Commune,
2007 au 2012
171
manioc : provende rie Opérateurs • Vulgarisation des semences améliorés et adéquates
Ambatolahy, Mahasoa Andiolava,
TT, GTDR, Région
CSA, DRDR ONG, TT, Opérateurs, GTDR,
2007 au 2012
• Formation en nutrition Zone 1, 2, 3 GTDR, Région
CSA, SECALINE/ONN, DRSPF Bailleurs
Commune Secteur privé, Président fokontany, Maire, agriculteur
2007 au 2012
• Organisation des concours Andiolava, Ambatolahy, Mahasoa
GTDR, TT, Région
CSA, Région, TT, Partenaires Commune
2007 au 2012
• Sensibilisation de lutte contre de feux de brousse
Zone 1, 2, 3 GTDR, Région, CIREE Commune
CSA, Région, Commune
Région, TT, GTDR, Commune ,CIREEF, Partenaires
2007 au 2012
172
Filière : Pierre Précieuse Vision régionale : Exploitation minières aux normes et réglementaires contribue aux développements sans oubliant en gardant la valeur naturelle d’Ihorombe
Acteurs de mise en oeuvre Activités Localisation Pilotage Appui Exécution
Echéance
� Organisation du groupement des exploitants
Ranohira, Ilakaka, Ranotsara Nord, Zazafotsy, Ivohibe
Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Région, MIEM
2007-2008
� Promotion des titres fonciers Ranohira, Ilakaka, Ranotsara Nord, Zazafotsy, Ivohibe
Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Domaine et TOPO
2007 au 2012
� Sensibilisation et vulgarisation et application de lois des textes et règlements en vigueur
Ranohira, Ilakaka, Ranotsara Nord, Zazafotsy, Ivohibe
Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
ONG Opérateurs, GTDR, MIEM, Exploitants, Forces, Communes
2007 au 2012
� Formations en protection de l’environnement
Ranohira, Ilakaka, Ranotsara Nord
Région GTDR, TT
CSA , région, DRDR Partenaires
Secteur privé, Bailleurs, fokontany, maire, CIREEF, ANGAP, GTDR
2007 au 2012
173
Filière : Maïs Vision régionale : production procurera les besoins en alimentation et exploitation (provenderie ou autre) Activité Localisation Acteurs de mise en oeuvre échéance Pilotage Appui Exécution • organisation du groupement des agriculteurs maïs
Andiolava, Ambatolahy, Mahasoa
Région, GTDR, TT,
CSA, , DRDR
DRDR GTDR, Commune
2007-2008
• amélioration et promotion des technique et matériels des cultures
Andiolava, Ambatolahy, Mahasoa
GTDR, TT, Région
CSA, TIAVO, FERT DRDR PNUD SOFABA
Commune district ONG
2007-2009
• Promotion des productions des petits matériels
Andiolava, Ambatolahy, Mahasoa
GTDR, TT, Région
CSA, GTDR, DRDR
Commune TIAVO ONG (PNUD, SOFABA, FERT
2007-2012
• Facilitation des prêt ou crédit agricoles
Andiolava, Ambatolahy, Mahasoa
Région, GTDR CSA, Commune
Domaine commune
2007-2012
• Promotion des PME, PMI de transformation des arachides(provenderie, huilerie)
Andiolava, Ambatolahy, Mahasoa
Région, GTDR CSA, Commune
ONG, Tranoben’ny Tantsaha, Opérateurs
2007-2012
• Sensibilisation de lutte contre de feux de brousse
Andiolava, Ambatolahy, Mahasoa
Région, GTDR CSA, Commune
Secteur privé, Bailleurs filohan’ny fokontany, Maire Mpihary
2007-2012
174
Filière : Tourismes Vision régionale : Augmentation de nombre de tourisme 50 000 en l’an 2012 Activité Localisation Acteurs de mise en oeuvre Pilotage Appui Exécution
échéance
• Elaboration des Ranohira stratégies régionales de filières tourisme
Ranohira GTDR, Région ANGAP Région, Partenaires
Commune GTDR Région, OE ONG, ANGAP, WWF
2007-2008
Sensibilisation des opérateurs
Madagascar GTDR, Région Partenaires Région, Commune GTDR ONG,
2007-2008
Facilitation d’installation des opérateurs
Ranohira GTDR, Région Région, Partenaires
Commune 2007-2009
Création de centre de formation
Ihosy GTDR, Région Région, Partenaires
OE MTTP, ONG, Association, ANGAP
2007-2008
Réhabilitation de la piste d’accès
Ihosy- Ivohobe- Iakora- Ivongo
GTDR, Région Domaine et TOPO, DRTTP WWF,
Commune ONG,
2007-2012
175
• Sensibilisation des villages
Ihosy taloha, Iakora, Ivohibe (grotte d’Ambararata, site de Soava, Madiolanitra- Andranonjanahary (voir PRD)
GTDR, Région, Commune,
GTZ, ANGAP, Partenaires CSA, PNUD, Communes, WWF, ANGAP, GTZ SOFABA,
Communes, Forces ONG
2007 au 2012
• Identification des sites
Corriodu Sud, Ikalambatritra Pic d’IVOHIBE, Agnalamanara
GTDR, Région, WWF, ANGAP, GTZ Partenaires
Communes, WWF, ANGAP, GTZ ONG
2007 au 2012
• Elaboration d’un plan de développement touristique régional
Districts, Ihosy, Tanà,
GTDR, Région, WWF, ANGAP, GTZ Partenaires
Communes , WWF, ANGAP, GTZ, DRTTP, ONG
2007 au 2012
• Valorisation des ressources
Corriodu Sud, Picd’Ivohibe Ikalambatritra, Isalo
GTDR, Région, WWF, ANGAP, GTZ Partenaires
GTDR, Communes, ONG
2007-2012
• Marketing des sites (nouveaux et anciens)
Agnalakoriho GTDR, Région,
WWF, ANGAP, GTZ DRTTP, Partenaires
GTDR, Région, Communes WWF, ANGAP, GTZ, ONG
2007 au 2012
Sensibilisation des autorités locales/régionales et décideurs
Zone 1, 2, 3 GTDR, Région WWF, ANGAP, GTZ, Partenaires
GTDR, Région, WWF, ANGAP, GTZ, ONG
2007 au 2012
Mise en place de l’Office Régional de Tourisme Ihorombe
Ihosy GTDR, Région WWF, ANGAP, GTZ DRTTP Partenaires
GTDR, Région, Commune, ONG,
2007 au 2012
ANNEXE 5
177
LES CAPITALISATIONS DES EXPERIENCES PASSEES L’élaboration du PRD , l’actualisation des 22 PDCs font par la capitalisation de la mise en
œuvre de l’ancien PRDR .
L’intervention du PROGRAMME ACORDS dans les 14 communes font parti aussi de
l’ancien PRDR qui devient un outil pour augmenter les infrastructures sociaux et
économiques d’une part, d’autres part renforcer les capacités des ressources humaines des
communes dans le cadre de gestion et administration communales
La mise en place des systèmes d’information :SIRSA pour les 13 communes , ROR pour les
communes d’Ankily , Ranotsara Nord, Maropaika sont dû du PRDR.
A partir de l’Atlas 2005 élaboré par le SIRSA on a souligné l’importance d’aménagement
des terrain cultivable pour le maraîcher pour diminuer le périodes de soudure.
Identification des besoins des appuis aux paysans par ce document fait appel aux différent
partenaires à apporter leurs apports tels que Association FERT ,dans les quatre
communes :Ranotsara Nord, Zazafotsy ,Sakalalina , Ambatolahy.
178
ANNEXE 6 :
179
ANALYSE SPATIALE DE L’EXISTANT 6.1 Analyse spatiale de l’existant sur la gouvernance Carte20 Spatialisation des bonne gouvernance
6.2 Analyse spatiale de l’existant sur les facteurs de production Tableau n°14 : Emplacement parcelle pour les terrains cultivables Plaine basse Vallée Plateau Colline Gradin Baiboho 9625 3398 7451 377 1885 2088 38,8% 13,7% 30,0% 1,5% 7,6% 8,4%
baiboho 8%
gradin 8%
colline 2%
plateau 30%
vallée14%
plaine basse38%
plaine basse
vallée
plateau
colline
gradin
baiboho
Tableau n° 013: Mode de faire valoir de terre Avec titre Sans titre Fermage Métayage Gratuite Total
825 23979 119 195 1018 26136 3,2% 91,7% 0,5% 0,7% 3,9% 100,0%
180
sans t itre91%
fermage1%
gratuite4% avec t itre
3%
métayage1%
avec t itre
sans t itre
fermage
métayage
gratuite
CARTE N°21 :Analyse spatiale des facteur de production En partant l’inventaire de ressource pastorales d’Ihorombe, on observe deux types de terrain :
terrain cultivable et terrain pour pâturage. La variabilité de l’emplacement des terrains
cultivables : baiboho, plaine, plateau, vallée est une opportunité pour la région dans le but
d’appliquer divers culture. Il est nécessaire donc de contextualité la politique d’aménagement
des terrains cultivables en comptant sur leur potentialité, leur utilisation, leur estimation et
leur valeur. Le faible taux d’immatriculation des terrains traduit l’absence de leurs terrains
pour les producteurs, éleveur. C’est pourquoi que les partenaires n’investissent pas dans la
région
181
6.4 Analyse spatiale de l’existant sur les marchés et la promotion des filières Tableau n°13 : liste des filières porteuses des trois districts Ihosy Iakora Ivohibe Filières Bœuf
Riz Touriste Manioc Pierre précieuse Poisson Arachide Maïs Canard/Poulet Haricot Porc Taro Tomate
Riz Bœuf Artisanat Manioc Arachide Haricot Tourisme Pierre précieuse Porc Canard/Poulet Miel Poisson Taro
Riz Bœuf Miel Haricot Manioc Arachide Canne à sucre Porc Canard/Poulet Tourisme Pierre précieuse Taro
Carte 22 spatialisation des marchés On a constaté que le marché pour les bovidés tient une grande place pour la région d’Ihorombe.C’est la raison d’être que ce produit est le produits principaux Tableau n°14 : zonage par produits
182
Les communes qui ont des marchés des bovidés qui durent douze mois sur douze sont Ambatolahy, Satrokala, Ilakaka, Ranotsara Nord, Iakora, Ivohibe, Andiolava, Soamatasy et pour les tourismes sont : Ivongo, Analaliry, Ivohibe, Ranohira, Iakora. Analyse spatiale par filières porteuses priorisées Les trois ordres des filières dans les trois districts d’Ihorombe nous permettent de catégoriser en deux couches des filières en fonction de leur cycle de production : le cycle court, le moyen et long cycle :
� Les filières principales porteuses suivant le critère de choix Riz, Bœuf, Manioc, Touriste, Pierre précieuse, Arachide, Maïs. � Les filières secondaires : L’élevage à cycle court, l’agriculture légumineuse : Canard/Poulet, Haricot, Apiculture, Porcine, Taro, Canne à sucre.
District Canard/Poulet Haricot Apiculture Porcine Taro Canne à sucre
Ihosy Soamatasy, Ambatolahy, Ankily, Irina, Tolohomiady, Zazafotsy, Mahasoa, Sahambano
Soamatasy Andiolava Ambatolahy Sakalalina
Andiolava Sakakalina Ankily
Analaliry Soamatasy Ambatolahy Analavoka Ilakaka
Sahambano Ambatolahy Analaliry Tolohomiady
Iakora Ranotsara Nord, Iakora
Iakora, Begogo Ranotsara Nord
Begogo Ranotsara Iakora
Ivohibe Ivohibe Ivongo, Ivohibe, Antambohobe
Ivongo, Ivohibe
Antambohobe Ivohibe
Ivongo Ivohibe
183
: Carte n°23 : Filières porteuses régionales On peut segmenter la région en fonction de la nature des problèmes rencontrés par les populations, en fonction des portes feuille d’activité, et en fonction des portes feuille des produits. A partir de ces critères, on a quatre groupes d’activités et douze groupes de produits pour la région d’Ihorombe. L’intersection de ceux groupes nous amène à segmenter en trois zones la région d’Ihorombe caractérisés par leurs produits et leurs sources.