L’eczéma chez le cheval islandais : paramètres génétiques

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L’eczéma chez le cheval islandais : paramètres génétiques. Terpend-Ordassière Charlotte Thirion Anne-Cécile 2ème doctorat. Introduction. Hypersensibilité du cheval islandais aux piqûres d’insectes - PowerPoint PPT Presentation

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L’eczéma chez le cheval islandais :

paramètres génétiques

Terpend-Ordassière Charlotte

Thirion Anne-Cécile

2ème doctorat

Introduction

• Hypersensibilité du cheval islandais aux piqûres d’insectes

• Démangeaisons principalement au niveau de la crinière et de la queue pouvant entraîner l’apparition de plaies ouvertes.

• En cause : une réaction allergique aux protéines salivaires du culicoïde

• Rôle prépondérant de l’exportation dans l’apparition de l’hypersensibilité.

• Prédisposition également présente chez le poney Shetland et le Fjord

Objectif

• Cette étude suédoise a pour but principal d’établir une carte des différents gènes impliqués dans l’apparition de l’eczéma chez le cheval.

• Pour se faire, elle s’appuie sur la prédisposition des Islandais à cette allergie.

Matériels

• Questionnaire se basant sur des chevaux Islandais uniquement nés en Suède regroupant les informations suivantes :

- identité des chevaux - année et lieu de naissance - situation géographique actuelle - localisation et sévérité de l’allergie - époque de l’année à laquelle les symptômes sont apparus - autres signes d’allergie et informations sur les signes

cliniques éventuels de la mère

• Le degré de sévérité de l’allergie a été classé comme suit :

1. Sain

2. Léger eczéma

3. Eczéma modéré

4. Eczéma sévère

• Le questionnaire a été envoyé par mail aux propriétaires de 3261 descendants de 33 étalons.

• Critères de sélection des étalons : avoir eu plus de 50 descendants entre 1991-2001

• Au final seuls 825 questionnaires ont pu être exploités.

Méthodes

• Les données sont analysées via la modélisation statistique linéaire d’Henderson :

y = âge + localisation + animal + effet

aléatoire résiduel

• y = observation des signes cliniques d’eczéma chez le cheval

• Âge et localisation : effets fixes• e = résiduelle qui englobe tout ce que le modèle

ne peut expliquer• Animal = effet génétique aléatoire (valeur

génétique additive)

D’autre part, l’héritabilité (h2) a également été utilisée :

S2a = variance génotypique additive

S2p = variance phénotypique = S2a + S2e

h2 = S2a/S2p

Pour exclure l’influence de la valeur génétique des parents, le modèle paternel a ensuite été utilisé :

y = âge + localisation + 0.5*animal + effet aléatoire résiduel

Résultats obtenus

• Sur les 825 chevaux, 8% ont de l’eczéma.

• L’allergie se déclare en moyenne à l’âge 4,8 ans.

• Contrairement à d’autres études antérieurs, aucune relation significative n’a été établie entre l’âge des chevaux et le degré de sévérité de l’allergie.

• En réalité, le nombre de fois où l’animal a été exposé au facteur de risque prévaut sur son âge.

• Le facteur de risque étant le nombre de saisons passées à pâturer.

• Les chevaux situés dans le sud ouest de la Suède présentent les symptômes les plus sévères.

• Les données nous montrent que les chevaux affectés ont plus souvent une mère atteinte que les chevaux sains.

• Ceci peut refléter la part génétique de la maladie mais aussi le fait que les mères et leur progéniture partagent au moins une partie de leur vie le même environnement.

• L’héritabilité de la sévérité de l’allergie est estimée à 26%.

• Cette valeur est similaire quelque soit le modèle génétique utilisé.

Conclusions

• La prévalence de 8% de cette allergie sur les chevaux Islandais confirme qu’il ne s’agit pas d’un problème négligeable.

• L’importante héritabilité de cette maladie nous laisse à penser que des progrès sur le plan génétique restent à faire.

Remarques

• Pertes d’informations• Le fait d’avoir eu recours aux éleveurs a permis de

récolter des informations sur le long terme, complètes et précises

• L’environnement joue également un rôle puisqu’en placant des chevaux dans des conditions climatiques favorables et en prenant des mesures préventives, des chevaux affectés peuvent ne pas présenter de signes cliniques.

Limites à l’interpétation de l’héritabilité :

- les islandais constituent une petite population, la consanguinité est donc possible. Ceci pourrait favoriser le développement de cette allergie chez ces derniers.

- les conditions d’environnement changeant avec le temps, il est nécessaire de faire des contrôles réguliers pour obtenir une variance environnementale constante.

Aspects pratiques

• Traitements préventifs :

- mettre les chevaux en pâture la journée mais pas le matin ni le soir qui sont des périodes propices aux culicoïdes

- mettre une couverture

• Exemple de traitement curatif : - Butox 7,5% 1 dose de 30mL sur le dos 1 fois/mois

- Tritec 14 150mL/CV à répartir sur le corps si peu de mouches : tous les 10-15 jr

si bcp de mouches : tous les 5 jours - AVS14 : pommade à appliquer sur les démangeaisons

• D’un point de vue génétique, on pourrait écarter les chevaux atteints de la reproduction

Bibliographie

• Cours de génétique quantitative de 1er doctorat de Mme Detilleux

• GRANDINSON et al. (2006) Genetic parameters for allergic eczema in icelandic horses

• http://www.ulg.ac.be/fmv/quant/cheval.doc• http://www.equide.fr/index.php?htm=cmal&Id=9• http://www.veterinaria.ch/fr/tierhalter/

nutztierepferde/butox.html