Post on 16-Sep-2018
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Le linge et les déchets dans les établissements
de santé
Partie 2 : Le traitement des
textiles en blanchisserie
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
2.1 Les missions
Produire du linge sensuellement et micro-biologiquement propre ;
Livrer à chaque service les types de textiles et les quantités nécessaires à son activité spécifique ;
Assurer la sécurité sanitaire de la prestation linge dans toute son étendue
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
2.1 Les contraintes
Le temps : Doit être le plus court possible entre la réception du linge sale et la livraison du linge propre.
L’espace : L’ensemble des moyens permettant de traiter le linge est intégré dans un espace défini et une conformation réfléchie des locaux.
L’énergie : La dépense énergétique nécessaire au traitement du linge qu’elle soit humaine ou matérielle doit être minimisée.
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Impact des contraintes sur l’organisation (principes de base)
- Principe de la marche en avant ;
- Séparation absolue linge sale – linge propre ;
- Distinction précise de chaque zone et des locaux annexes ;
- Production de plain-pied
- Isolation thermique et phonique + ventilation de chaque zone ;
- Procédés les plus automatisés possibles (les plus standardisés) ;
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Impact des contraintes sur l’organisation (principes de base)
Toutes les blanchisseries hospitalières sont
constituées de:
-Un secteur lavage (zone sale);
-Un secteur finition (zone propre)
-Un secteur distribution (zone propre)
-Un secteur de services (vêtements)
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Les activités du secteur lavage
Le lavage est l’opération la plus importante de
tout le processus de traitement du linge. Son
efficacité influence autant les facteurs de santé
publique que les performances économiques
Réception du linge sale :
Tri du linge sale:
Lavage et décontamination :
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
La réception du linge sale
Dans la mesure du possible, il est nécessaire de standardiser les catégories de linge. En général, le linge en provenance des services de soins est pré-trié dans des sacs de couleurs différentes. Dès leurs réceptions, ils sont stockés par couleur.
Le linge des résidents doit être identifié distinctement.
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
LE BON LINGE DANS LE BON SAC
LE TRI DU LINGE AU CENTRE HOSPITALIER DE MULHOUSE
FILET
Sac rouge : Linge opératoire
Sac blanc : Draps et alèses
Sac beige : Taies,chemises malades, Éponges, Torchons
Sac bleu : Couvertures, Édredons, Couvre-lits, Brassières
Sac gris : Langes
Sac brun : Vêtements de travail du personnel
Sac vert : Serpillettes
SACS
Sac transparent : Linge infecté
Sac rayé vert et blanc : Linge de patients psychiatrie
Sac rayé orange blanc : Linge de patients MMPA et
MAS
Filet orange : Réparation vêtements de travail
PENSEZ A VIDER VOS POCHES
Contrôlez la fermeture des filets afin qu’ils ne s’ouvrent
pas durant le lavage. Leur contenu serait alors perdu.
Ne laisser aucun objet dans le linge. Pensez à protéger le personnel de blanchisserie.
4103 : Médiateur distribution
6056 : Achats Blanchisserie
5859 : Magasin vêtements
E-mail : DSET-REGULATION-BLANCHISSERIE
FAX 6639
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Le Tri du linge (c’est l’opération la plus délicate du traitement car les agents sont
directement en contact avec les éléments pathogènes du linge sale)
Séparer les articles
par type de fibres ; Séparer les articles
par couleur ;
Retirer du linge tout objet étranger ;
Classer par
catégorie d’articles ;
Identifier et différencier les salissures ;
Pourquoi trier le linge sale :
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Lavage et décontamination
Les salissures :
Un linge peu porté, donc peu souillé, ne nécessite qu’un lavage court, tandis
que des torchons de cuisine, très gras auront besoin d’un traitement plus
conséquent. Le tri par salissure revêt une grande importance, car de son
efficacité dépendra la quantité de linge à relaver.
Les paramètres de base du lavage :
La température : Il est plus facile de dégraisser à l’eau chaude ;
L’action mécanique : Il est nécessaire de « frotter » les textiles pour les
détacher ;
L’action chimique : L’emploi de produits chimiques facilite le nettoyage ;
Le temps : La durée de l’opération dépend de l’utilisation de détergents ;
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Les différentes phases Mouillage : Éliminer les souillures (sels, poussières, matières solubles) à froid
et à l’eau froide douce.
Premier lavage : Éliminer les souillures coagulables, déconcentrer les souillures grasses à l’eau froide douce 40
C avec montée en température progressive en
milieu alcalin (pH 10).
Deuxième lavage : Éliminer les souillures grasses, décrocher toutes les salissures encore présentes à l’eau chaude douce à 85
C en milieu alcalin (pH 10
à 12). Rinçage à chaud : Déconcentre le bain en détergent, évacuer les salissures,
eau douce à 60
C de température.
Javellisation : Décolorer les taches encore présentes, améliorer le blanc du linge. L’opération se réalise à l’eau froide dure 40
C en milieu alcalin (pH 9) avec
une concentration de 0.08 à 0.15
chlorés.
Neutralisation : Neutraliser les alcalins (détergents) et le chlore à l’eau froide dure avec 6 à 12cc de bisulfite et 6 à 12 cc d’acide acétique. Le pH final sera de 6.5.
Rinçage final : Équilibrer la solution aqueuse présente dans les fibresnà l’eau froide douce adjonction d’assouplissant, de bactéricide, d’antistatique.
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Les machines de lavage : les laveuses
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Les machines de lavage: les tunnels
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
LE TUNNEL DE LAVAGE
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Essorage
Extraction du maximum d’eau contenue dans le linge. De son
efficacité dépendent les opérations de finition (séchage, repassage, pliage du linge).
Essorage centrifuge : C’est la force centrifuge qui définira la qualité de l’opération. Cette force est fonction du diamètre du tambour, de la masse de linge à essorer et de la vitesse de rotation, ainsi que du temps d’essorage (2 à 4 minutes).
Essorage par pression : La particularité de ce matériel réside dans sa rapidité de travail. Le temps de travail de ces machines varie de 1.5 à 3 minutes. Le linge humide est placé dans un cylindre à fond perforé et un piston à membrane vient presser le linge. La pression est maintenue quelques secondes puis le piston et le cylindre remontent et la galette obtenue est évacuée.
En sortie d’essorage, le linge ne doit pas posséder un taux d’humidité supérieur à 50%.
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
La finition du linge plat
Le matériel de séchage repassage du linge plat se décompose en deux groupes : Le grand plat pour les draps et les alèses ;
Le petit plat pour les taies, les torchons, les serviettes de table
Dans tous les cas, on utilise les sécheuses repasseuses à cuvette.
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
La finition du linge plat
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
La finition du linge en forme
Le linge en forme comprend l’ensemble des
articles d’habillement.
Pour donner au linge son aspect initial, il est nécessaire de combiner :
La durée ;
La chaleur : impossibilité de défroisser sans chaleur;
L’humidité : permet d’assouplir les fibres;
L’action mécanique : permet l’application homogène et soutenue des paramètres précédents;
La nature des fibres : Les qualités de finitions dépendent du type de fibres à traiter.
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
La finition du linge en forme
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
La distribution
Le linge nominatif : Ce linge est spécifique à une personne voire à un service. Il est précisément identifié (étiquette, code à barres) et doit être retourné impérativement à son détenteur (linge des résidents, vêtements de travail du personnel).
Le linge banalisé : Ce linge est commun à plusieurs unités voire à toutes les unités de soins. C’est le cas en général du linge hôtelier (draps, alèses, taies, serviettes). Ce linge fait partie de l’hébergement des patients. Il est fondamental pour la bonne marche du service de soins.
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
La distribution
Il est nécessaire de procéder, en collaboration avec le cadre de santé et/ou le référent linge au recensement précis des besoins exprimés par une fiche de dotation. Cette dernière doit comprendre : L’identité du responsable ou du correspondant ;
Le planning des livraisons ;
Le recensement des articles nécessaires ;
Les quantités à livrer selon le planning prédéfini.
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
La dotation
Système de base de la blanchisserie
Sur ce système repose la production (obtenir des besoins de production par type de linge pour le lavage et la finition).
Insuffisante pour réaliser, à elle seule, un système fiable.
Il est nécessaire de surévaluer la dotation de 10% à 15% afin de se prémunir contre des changements rapides.
Le personnel de santé, peu familier avec la gestion des stocks, a tendance à sur stocker le linge.
Il est nécessaire de réaliser au moins une fois par semaine un inventaire afin de moduler les encours.
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
CONCLUSION
Nécessité de collaboration étroite dans
la définition des articles avec l’hygiène
hospitalière.
Nécessité de collaboration étroite dans
la définition des besoins avec les
unités de soins pour :
« Une qualité de production
irréprochable, un service sans aléas »
Stéphane MONTES DEPULP 30/09/08
Exemple de blanchisserie