Post on 03-Apr-2015
Le Koweït, un marché à ne pas négliger
23 octobre 2012
Superficie : 17 820 km2 (littoral: 195 km)Population totale : 3.44 Mio
Population active Koweitienne : env. 360,000 dont 85% dans le secteur public
PLAN
1. Les attraits du marché koweitien2. Situation économique et financière du Koweït3. Relations économiques bilatérales et place de la France 4. Projets structurants au Koweït pouvant intéresser les entreprises /opportunités5. Environnement des affaires
1. LES ATTRAITS DU MARCHE KOWEÏTIEN
• Marché riche, concentré et dont la croissance est assurée• Marché ouvert, fortement dépendant des importations et donc familier
des produits occidentaux• Idée de chasse gardée US ou anglo-saxonne à nuancer (sauf pétrole et
sécurité) • Bonne image française• Puissance financière active à l’international
1. SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU KOWEÏT
• Une économie de rente fondamentalement solide grâce à un secteur des hydrocarbures significatif et à la reprise des cours du pétrole
• Une économie sur fond de démocratie qui a empêché les révoltes du Printemps arabe de trouver prises grâce à des mesures sociales immédiates de redistribution de la manne pétrolière
• Une croissance de nouveau à la hausse depuis 2010 après une récession sévère en 2009, la plus marquée des pays du CCG
• La crise aura finalement été de courte durée même si le secteur financier est encore convalescent
Comparatif des grands indicateurs des pays du Golfe
Contribution des hydrocarbures au PIB en valeur (%)
2008 2009 2010 20110.00%
10.00%
20.00%
30.00%
40.00%
50.00%
60.00%
70.00%
Arabie saoudite Bahreïn EAU Koweït Qatar Oman CCEAG
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 (e)
2012 (p)
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
Production moyenne de pétrole koweitien (Mb/j)
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 (e)
2012 (p)
0
20
40
60
80
100
120
Prix moyen du baril koweitien ($)
2008 2009 2010 2011
-20.00%
-10.00%
0.00%
10.00%
20.00%
30.00%
40.00%
Arabie saoudite
Bahreïn
EAU
Koweït
Qatar
Oman
CCEAG
Solde budgétaire (% PIB)
Arabie saoudite Oman Bahreïn EAU Koweït Qatar CCEAG 0
20,000
40,000
60,000
80,000
100,000
120,000
Revenu per capita PIB/hab ($)
Croissance (% PIB)
2008 2009 2010 2011 2012 (p)
-10.00%
-5.00%
0.00%
5.00%
10.00%
15.00%
20.00%
25.00%
Arabie saoudite Oman Bahreïn EAU Koweït Qatar CCEAG
PIB nominal (Mds $)
2008 2009 2010 2011 2012 (p)0
100
200
300
400
500
600
700
Arabie saoudite Oman Bahreïn EAU Koweït Qatar
Inflation moyenne (%)
2008 2009 2010 2011
-10.00%
-5.00%
0.00%
5.00%
10.00%
15.00%
20.00%
Arabie saoudite Bahreïn EAU Koweït Qatar Oman CCEAG
3. RELATIONS ÉCONOMIQUES BILATÉRALES
• Repli de la valeur globale des échanges commerciaux franco-koweitiens mais une balance commerciale excédentaire en faveur de la France
• Exportations françaises vers le Koweït également en léger repli hors aéronautique
• Importations françaises depuis le Koweït en chute libre
Echanges commerciaux
Comparatif des exportations françaises dans les autres pays du CCG
aéronautique et spatial compris
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 0
500,000
1,000,000
1,500,000
2,000,000
2,500,000
3,000,000
3,500,000
Hors aéronautique et spatial
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 0
500,000
1,000,000
1,500,000
2,000,000
2,500,000
3,000,000
3,500,000
4,000,000
4,500,000
ArabieBahreïnEAUKoweitOmanQatar
Comparaison des exportations au Koweït des autres pays (MUSD)
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 20100
500
1000
1500
2000
2500
3000
Etats-UnisAllemagneJaponArabie SChineItalieRoyaume UniIndeEAUCorée SFrance
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 20100
5000
10000
15000
20000
25000
Total des importations du Koweit
Parts de marché des autres pays
2000 2005 2010 20110
2
4
6
8
10
12
14
AllemagneFranceGrande-Bretagne Italie JaponÉtats-UnisChineCorée Inde Turquie
Nombre d’entreprises françaises exportatrices
Arabie Saoudite
Bahreïn Émirats Arabes Unis
Koweït Oman Qatar Irak Iran Yémen0
1,000
2,000
3,000
4,000
5,000
6,000
7,000
2000200520102011
Les Investissements• Stocks d’IDE français au Koweït (77 M€ en 2011) - et plus largement au
Moyen-Orient - considérés encore comme faibles en raison : • Investissements en France des Etats du CCG encore très modestes (sauf
Qatar) mais non négligeables pour Koweït (Invest.publics-privés évalués à 12 Mrds $)
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010-500
0
500
1,000
1,500
2,000
2,500
3,000
3,500
4,000
4,500
Arabie saoudite
Bahreïn
EAU
Koweït
Qatar
Oman
CCEAG
Investissement Direct Etranger 2008 2009 2010
Stocks d'IDE (millions USD) 874 6.301 6.514
Présence française (forces et faiblesses)• Implantations au sens strict très faibles : 16 filiales (contre 79 Arabie, 250
Qatar, 309 Dubaï) • Bonne représentation des grandes enseignes dans les secteurs des biens
de consommation et des services au travers des agents/distributeurs ou des franchises
• Présence des grands groupes encore timide avec suivi du pays depuis base régionale : pas une réponse efficace et durable à approche/suivi marché koweitien
4. PROJETS STRUCTURANTS AU KOWEÏT POUVANT INTÉRESSER LES ENTREPRISES /OPPORTUNITÉS
Le plan de développement du Koweït• Volonté réformatrice de l’Émir en matière de diversification
économique et d’investissements de son pays aujourd'hui plus forte que résistances liées au poids des habitudes/bureaucratie, et à la force d’opposition quasi constante du Parlement
• Lancement récent des grands projets attendus dans le cadre du plan quadriennal de développement (127 milliards de dollars sur les années 2010-2014) dans le cadre de "Kuwait vision 2035" lancé par l'Emir témoigne de cette nouvelle dynamique : – 387 projets du ministère des travaux publics en cours d’exécution (7 Mds €)– Lancement de 413 nouveaux projets du ministère des travaux publics (11
Mds €)
4. ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES
• Freins traditionnels à l’investissement direct étranger (IDE) encore très importants
• Mais nombre de dispositions prises récemment pour attirer l’investissement étranger, notamment en provenance d’Occident
• Réactivation programme de compensations offset depuis 2006• Accord bilatéral de 1989 d’encouragement et de protection réciproque
des investissements (définition extensive des investissements couverts)• Convention bilatérale de non double imposition
Cadre juridique de l’investissement
Bonnes pratiques des relations d’affaires• Problèmes récurrents bien identifiés : • Solutions partielles• Des procédures, des pesanteurs et de nombreux acteurs • Recommandations pratiques