L'Autonomie

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Denis INARD2007

“La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses.”Platon « Cratyle »

Denis INARD

LIENS ETYMOLOGIQUES

Les mots de la langue française n'ont pas été créés au hasard pour désigner la multitude d'idées qu'ils représentent.

Aussi ils ne peuvent être entièrement compris si l’on s'arrête seulement à leur signification usuelle.

C’est le sens primitif, celui qui relève de l'étymologie qui en fait saisir la véritable portée.

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Denis INARD2007

AUTONOMIE

PAUSE ETYMOLOGIQUE

AUTONOMIE AUTO SOI-MÊMENOMOS

LOI

PAUSE ETYMOLOGIQUE

AUTONOMIE AUTO SOI-MÊMENOMOS

LOI

PAUSE ETYMOLOGIQUE

AUTONOMIE AUTO

SOI-MÊMENOMOS

LOI

Qui se régit par ses propres lois

Cela abouti à une première définition

A Rome, l’autonomie ne

s’auto-proclamait pas.. s’auto-proclamait pas..

C’était un droit donné par le pouvoir

politique.

De cela, on peut en conclure

que l’autonomie…

…s’inscrit dans un système …

…s’inscrit dans un système …

…s’inscrit dans un système…

d’interdépendance.

L’autonomie n’est pas l’indépendance pas plus que son

contraire n’est la dépendance.

L’autonomie n’est pas l’indépendance pas plus que son

contraire n’est la dépendance.

L’autonomie s’inscrit dans le respect de la loi humaine partagéehumaine partagée

L’autonomie n’est pas l’indépendance pas plus que son

contraire n’est la dépendance.

L’autonomie s’inscrit dans le respect de la loihumaine partagéehumaine partagée

L’autonomie s’inscrit dans le respect de la loihumaine partagéehumaine partagée

L’autonomie n’est pas l’indépendance pas plus que son

contraire n’est la dépendance.

L’autonomie s’inscrit dans le respect de la loihumaine partagéehumaine partagée

L’autonomie n’est pas l’indépendance pas plus que son

contraire n’est la dépendance.

L’autonomie s’inscrit dans le respect de la loihumaine partagéehumaine partagée

L’autonomie n’est pas l’indépendance pas plus que son

contraire n’est la dépendance.

LES 3 AXES

Autonomie

Axe allant de la dépendance à

l’indépendance.

Axe allant du respect de la loi à la liberté.

Axe allant des zones de pouvoirs respectives et propres au statut et à la

fonction de chacun

Ainsi l’autonomie se construit autour de trois axes

Autonomie

Axe allant de la dépendance à

l’indépendance.

Axe allant du respect de la loi à la liberté.

Axe allant des zones de pouvoirs respectives et propres au statut et à la

fonction de chacun

Ainsi l’autonomie se construit autour de trois axes

Autonomie

Axe allant de la dépendance à

l’indépendance.

Axe allant du respect de la loi à la liberté.

Axe allant des zones de pouvoirs respectives et propres au statut et à la

fonction de chacun

Ainsi l’autonomie se construit autour de trois axes

Autonomie

Axe allant de la dépendance à

l’indépendance.

Axe allant du respect de la loi à la liberté.

Axe allant des zones de pouvoirs respectives et propres au statut et à la

fonction de chacun

Ainsi l’autonomie se construit autour de trois axes

Voir intervention sur la REFERENCE

L’autonomie relève d’un lien à l’autre. Cela implique de n’être ni dépendant ni dans l’indépendance totale. L’indépendance c’est l’incapacité ou la non volonté de s’intégrer dans un lien de subordination.

Axe allant de la dépendance à l’indépendance,

L’autonomie relève d’un lien à l’autre. Cela implique de n’être ni dépendant ni dans l’indépendance totale. L’indépendance c’est l’incapacité ou la non volonté de s’intégrer dans un lien de subordination.

Axe allant de la dépendance à l’indépendance,

L’autonomie relève d’un lien à l’autre. Cela implique de n’être ni dépendant ni dans l’indépendance totale. L’indépendance c’est l’incapacité ou la non volonté de s’intégrer dans un lien de subordination.

Axe allant de la dépendance à l’indépendance,

Cette axe correspond à la connaissance de son « territoire » (nomos) et de ses règles de fonctionnement. La connaissance de son champ de compétence permet l’action ou l’agir de manière responsable. L’autonomie fait appel à la notion de responsabilité.

Axe allant du respect de la loi à la liberté.

Cette axe correspond à la connaissance de son « territoire » (nomos) et de ses règles de fonctionnement. La connaissance de son champ de compétence permet l’action ou l’agir de manière responsable. L’autonomie fait appel à la notion de responsabilité.

Axe allant du respect de la loi à la liberté.

Cette axe fait appel aux marges de manœuvre pouvant générer une forme de pouvoir : celui d’agir. Cette axe participe à la conscience de soi et à la responsabilité puisqu’il amène à faire des choix en tenant compte d’autrui. L’autonomie est associée à la notion de pouvoir et de responsabilité.

Axe allant des zones de pouvoirs respectives et propres

au statut et à la fonction de chacun.

Cette axe fait appel aux marges de manœuvre pouvant générer une forme de pouvoir : celui d’agir. Cette axe participe à la conscience de soi et à la responsabilité puisqu’il amène à faire des choix en tenant compte d’autrui. L’autonomie est associée à la notion de pouvoir et de responsabilité.

Axe allant des zones de pouvoirs respectives et propres

au statut et à la fonction de chacun.

D’après ces 3 axes, l’autonomie prend en compte la présence d’autrui, la loi ou les règles, et la conscience de soi.

Elle peut se présenter selon deux pôles : l’environnement (dont autrui fait partie) et soi-même. L’autonomie sur les trois axes est sa propre capacité à déterminer des règles de conduite en fonction de l’environnement, en vue d’une finalité connue et voulue.

D’après ces 3 axes, l’autonomie prend en compte la présence d’autrui, la loi ou les règles, et la conscience de soi.

Elle peut se présenter selon deux pôles :: l’environnement (dont autrui fait partie) et soi-même. L’autonomie sur les trois axes est sa propre capacité à déterminer des règles de conduite en fonction de l’environnement, en vue d’une finalité connue et voulue.

D’après ces 3 axes, l’autonomie prend en compte la présence d’autrui, la loi ou les règles, et la conscience de soi.

Elle peut se présenter selon deux pôles ::

• l’environnement (dont autrui fait partie)

• et soi-même.

L’autonomie sur les trois axes est sa propre capacité à déterminer des règles de conduite en fonction de l’environnement, en vue d’une finalité connue et voulue.

D’après ces 3 axes, l’autonomie prend en compte la présence d’autrui, la loi ou les règles, et la conscience de soi.

Elle peut se présenter selon deux pôles ::

• l’environnement (dont autrui fait partie)

• et soi-même.

L’autonomie sur les trois axes est sa propre capacité à déterminer des règles de conduite en fonction de l’environnement, en vue d’une finalité connue et voulue.

L’autonomie est sa propre capacité à déterminer des règles de conduite en fonction de l’environnement, en vue d’une finalité connue et voulue.

Cela amène une seconde définition

Pour Edgar MORIN l’autonomie est une capacité à agir avec réflexion et en pleine connaissance des enjeux personnels et sociaux des actions.

Cela suppose faire des choix, se situer, se donner des règles. Il est donc indispensable de se connaître et de se prendre en charge.

Quadrature N°30, Oct. Déc. 98 p 5-11

Pour Edgar MORIN l’autonomie est une capacité à agir avec réflexion et en pleine connaissance des enjeux personnels et sociaux des actions.

Cela suppose faire des choix, se situer, se donner des règles. Il est donc indispensable de se connaître et de se prendre en charge.

Quadrature N°30, Oct. Déc. 98 p 5-11Les choix sont différents en fonction de son niveau de

compétences.

Pour Edgar MORIN l’autonomie est une capacité à agir avec réflexion et en pleine connaissance des enjeux personnels et sociaux des actions.

Cela suppose faire des choix, se situer, se donner des règles. Il est donc indispensable de se connaître et de se prendre en charge.

Quadrature N°30, Oct. Déc. 98 p 5-11

Se donner des règles c’est déterminer les valeurs personnelles et professionnelles qui vont guider dans l’évaluation des risques de nos choix.

Pour Edgar MORIN l’autonomie est une capacité à agir avec réflexion et en pleine connaissance des enjeux personnels et sociaux des actions.

Cela suppose faire des choix, se situer, se donner des règles. Il est donc indispensable de se connaître et de se prendre en charge.

Quadrature N°30, Oct. Déc. 98 p 5-11

Etre cohérent avec ses valeurs en étant conscient du pourquoi on les respecte..

Ce processus est une succession de 4 étapes.

L’autonomie ne s’apprend pas.

Elle se construit selon une succession en d’étapes (SOIC).

L’autonomie ne s’apprend pas.

Elle se construit selon une succession d’étapes dite « processus SOIC » :

1 - Soumission2 - Opposition3 - Individualisme4 - Coopération

ETAPE 1 : LA LA SOUMISSION

La première étape est une étape de découverte.

C’est une période d’apprentissage ou l’apprenant n’assume pas de responsabilité, les connaissances sont insuffisantes pour prendre des décisions.

C’est une relation de soumission, de dépendance.

ETAPE 1 : LA LA SOUMISSION

La première étape est une étape de découverte.

C’est une période d’apprentissage ou l’apprenant n’assume pas de responsabilité, les connaissances sont insuffisantes pour prendre des décisions.

C’est une relation de soumission, de dépendance.

La deuxième étape est une relation d’opposition. Pendant cette phase, les connaissances commencent à être suffisantes pour oser passer à l’action soi-même.

L’apprenant souhaite se détacher de sa relation de soumission. C’est la contre dépendance.

L’OPPOSITION

A l’étape suivante, l’individualisme apparaît.

L’apprenant pense et agit par lui-même.

Il a confiance en ses compétences, qui existent vraiment.

Cette étape participe à la construction identitaire.

L’INDIVIDUALISME

A l’étape suivante, l’individualisme apparaît.

L’apprenant pense et agit par lui-même.

Il a confiance en ses compétences, qui existent vraiment.

Cette étape participe à la construction identitaire.

L’INDIVIDUALISME

La dernière étape est celle de la coopération.

C’est une phase d’interdépendance. Dans cette relation l’autre est considéré comme son égal, un pair.

Les compétences de chacun sont reconnues.

LA COOPERATION

La dernière étape est celle de la coopération.

C’est une phase d’interdépendance. Dans cette relation l’autre est considéré comme son égal, un pair.

Les compétences de chacun sont reconnues.

LA COOPERATION

La dernière étape est celle de la coopération.

C’est une phase d’interdépendance. Dans cette relation l’autre est considéré comme son égal, un pair.

Les compétences de chacun sont reconnues.

LA COOPERATION

L’AUTONOMIE DU SUJET ET LA RELATION EDUCATIVE