La sécurité au laboratoire

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la sécurite au laboratoir de bio chimie ;)

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Cours Théorique

Troisième Année SACQA

2010-11

La Sécurité au Laboratoire

SUP’AGRO

Prof. A. Tantaoui El Araki

2

Objectifs du module

• Prendre conscience de la nécessité d'intégrer le

« réflexe sécurité » dans les pratiques

quotidiennes, tant sur le plan individuel que sur le

plan collectif;

• Avoir des données sur les bonnes pratiques de

laboratoire, sur les moyens de communication;

• Acquérir un « comportement qualité » dans le

domaine de la prévention et mieux s'organiser au

laboratoire.

3

Modalités

• Présentation Générale (par l’enseignant);

• Discussion encouragée;

• Exposés (par les étudiants)

- Sujets individuels (6 sujets)

- Note = contrôle

• Examen.

4

Plan Général

• I- Généralités

• II- Règles générales de sécurité

- La prévention

- L’intervention

• III- Dangers spécifiques

- Dangers chimiques

- Dangers biologiques (microbiologiques)

- Radioactivité

• IV- Norme OHSAS 18001

5

I- Généralités

• I.1- Introduction

• I.2- Définitions

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I.1- Introduction

• Le travail en laboratoire requiert:

– Des opérations et des montages délicats;

– La manipulation de produits dangereux

(toxiques, inflammables, explosifs…).

• L'exécution de ces travaux peut être à

l'origine d'accidents ou d'intoxications

graves.

7

I.1- Introduction (suite)

Le personnel de laboratoire devrait:

– Connaître et appliquer rigoureusement les

règlements de sécurité;

– Etre au courant des implications et des risques

associés à la manipulation;

– Etre capable d'intervenir efficacement en cas

d'accident.

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I.1- Introduction (suite)

Toute personne qui travaille dans un

laboratoire, qui ne tient pas compte des

règles de sécurité:

- court un risque très élevé

- dont les conséquences peuvent être

catastrophiques pour elle-même et ses

collègues

- sa responsabilité est très engagée.

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I.1- Introduction (suite)

• La sécurité au laboratoire n'est pas uniquement une question de moyens.

• Beaucoup de problèmes peuvent se résoudre de façon peu coûteuse par:

- l'acquisition des bonnes pratiques de travail;

- une formation bonne connaissance de l'outil de travail.

• Penser « sécurité » c'est réfléchir avant d'agir = faire preuve de bon sens

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I.2- Définitions

• Laboratoire: local pourvu d’installations et

d’équipements nécessaires à des

manipulations et des expériences dans le

cadre de:

- recherches scientifiques;

- d’analyses médicales ou de matériaux

divers (aliments);

- de tests techniques;

- d’enseignement scientifique et technique.

11

I.2- Définitions (suite)

• Sécurité : absence de danger, confiance et tranquillité résultant de cette absence de danger.

Synonymes (linguistiques): fiabilité, sérénité, sûreté, tranquillité.

En laboratoire, ne pas confondre sécurité et sûreté

12

II- Règles générales de sécurité

• II.1- La prévention

• II.2- L’intervention

13

II.1- La prévention

C’est la première démarche

élémentaire

de sécurité.

14

I.1- La prévention (suite)

Prévenir les accidents, c'est, d’abord : - avoir une bonne connaissance du travail à effectuer;

- respecter l'affichage de sécurité;

- avoir un bon comportement au laboratoire;

- assurer une protection personnelle efficace;

- étiqueter, entreposer et éliminer correctement les produits.

15

II.1.1- Connaissance du travail à

effectuer

Avant de commencer un travail, il faut rechercher le maximum d'informations sur :

- les produits utilisés;

- le matériel employé;

- les techniques adoptées;

- les réactions chimiques (ou autres transformations éventuelles) mises en œuvre.

16

II.1.2- Affichage de sécurité

• Chacun doit connaître l'emplacement et le mode de fonctionnement:

- des extincteurs;

- du disjoncteur général;

- des sorties d'urgence;

- des dispositifs d'alarmes (si existants).

17

II.1.2- Affichage de sécurité (suite)

Il est aussi essentiel de connaître l'emplacement et le mode de fonctionnement :

- de la douche d'urgence;

- des bains oculaires;

- de la couverture ignifugée;

- de la trousse de premiers soins.

18

II.1.3- Protection personnelle

• Protection oculaire

Porter des lunettes de sécurité en cas de

nécessité.

Les verres de contact sont à éviter : des

vapeurs organiques ou corrosives peuvent

les endommager de façon irréversible ou

s'infiltrer sous la lentille..

19

II.1.3- Protection personnelle (suite)

• Blouse

La blouse doit être :

- en tissu de COTON résistant;

- équipée de boutons pression de préférence,

ce qui permet de l’enlever rapidement si

nécessaire ;

- assez longue pour protéger les jambes.

20

II.1.3- Protection personnelle (suite)

• Chaussures:

Il est préférable de porter des

chaussures qui

recouvrent entièrement les pieds

21

II.1.3- Protection personnelle (suite)

• Gants

Le port de gants en latex peut être recommandé ou indispensable pour certaines manipulations : - Celles de produits corrosifs ;

- Celles de produits très toxiques par voie cutanée.

NB: Le port des gants est strictement interdit pour les manipulations nécessitant l’utilisation:

- d’un bec Bünsen,

- d’une plaque chauffante ou

- d’un bain d’huile.

22

II.1.3- Protection personnelle (suite)

• Remarque:

Certaines activités exigent une protection

personnelle renforcée

Exemple: combinaisons à pression positive des

laboratoires de niveau maximum de

confinement.

23

• Attention: intégrer les diapos suivantes de

24 à 56 dans la partie « protection

personnelle »

24

Introduction

Les travaux en laboratoire exposent les personnes qui y sont

employées à une vaste gamme de risques et de dangers.

Vu la nature complexe et extrêmement variable de ces travaux

il est nécessaire de se protéger .

25

Définition de l’Equipement de protection

individuel

L’appellation " EPI " s'applique à tout dispositif ou moyen destiné à être porté ou tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ainsi que sa sécurité.

Les directives EPI touchent les équipements de protection à usage professionnel, sportif ou de loisirs.

26

1-Protection de la tête

Le couvre-tête évite la contamination des cheveux par des aérosols

27

2-Protection du corps

• Vêtements contre les risques mécaniques,

chimiques, microbiologiques, d’électricité

statique, de chaleur, de feu, de coupure, de

froid, de rayonnement ionisant et de la

contamination radioactive.

28

Blouse en coton

Blouse en coton et non en polyester

Equipée de boutons pression de préférence

29

Blouse impérmeable

Blouse de type chirurgical réutilisable une ouverture à l’arrière et s’attache à l’aide des lacets.

Imperméable pour protéger l’utilisateur en cas de déversement.

30

Blouse résistante aux produits

chimiques

31

Tenue contre les agents infectieux

Ce type de vêtements empêche les agents infectieux d’atteindre la peau et prévient également de leur propagation vers d’autre personnes

32

Vêtements anti acide et anti- feu

combinaison de protection anti-feu, anti-acide, antistatique. Convient pour tous types de métiers où il faut manipuler des produits chimiques liquides. La combinaison possède des poches, un col à fermeture par pression.

33

Tablier de protection contre les

rayons X

34

Scaphandre de protection biologique

35

• Le scaphandre est lié à des prises à air dont le

renouvellement est totalement indépendant de

l'atmosphère du laboratoire.

36

Laboratoire P4

La dénomination P4 fait référence à des micro-organismes pathogènes faisant encourir des risques mortels au personnel qui les manipule.

Le laboratoire P4 répond au double impératif de préserver les chercheurs contre tous les risques d'infections et d'assurer une protection totale de l'environnement.

37

Scaphandre de protection chimique

38

1 -Protection des mains

• Gants contre les risques mécaniques,

chimiques, microbiologiques, d'électricité

statique, de chaleur et de feu, de coupure, de

froid, de rayonnement ionisant et la

contamination radioactive.

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Gants en latex

Le port de gants en latex peut être recommandé ou indispensable selon les manipulations

40

Gants isolants

Portés lorsqu’une personne manipule des tiges et boites de congélation dans un

congélateur à -80°C ou dans l’azote liquide.

41

Gants de protection en latex et nitrile

Le personnel dans le NC3 doit enfiler une paire de gants protecteurs en latex et nitrile pour

éviter la contamination des mains par du matériel infectieux

42

2-Protection des pieds

• définit les chaussures, bottes et surbottes

contre les chocs, l’écrasement, la

perforation, le glissement et les projections

de métal en fusion.

43

Chaussures de sécurité

antidérapante

Rôle: protection des sols glissants avec de l'huile, l'eau ou autres liquides

44

Protège chaussures

Exemple: Le personnel entrant dans le NC3 doit obligatoirement mettre des protèges

chaussures avant d’y pénétrer

45

Surbottes résistantes aux produits chimiques

Surbottes étanches aux particules. Protection contre les acides organiques et les bases, Elastique en haut et lacets de serrage. Résistantes aux produits chimiques Semelles antidérapantes

46

1-Protection du visage

• projections de produits

chimiques

L ’écran facial consiste en un écran protecteur de plastique protégeant le visage

entier

47

2-Protection oculaire( des yeux) Les Lunettes de sécurité

• Il convient de se protéger les yeux en portant des lunettes de sécurité dans les laboratoires, les salles de distillation où des risques de projection ou d’explosion sont possibles pour éviter les projections oculaires.

48

3-Protection de l'ouïe

• Equipements visant à atténuer les effets du bruit ambiant sur l'être humain, limitant ainsi les risques de lésions de l'audition.

• Types : les bouchons d'oreilles, les casques antibruit, les protections équipées (standard ou sur mesure), adaptées à l'industrie grâce à des filtres étudiés.

49

Bouchon anti-bruit

Bouchon anti-bruit très compact et fabriqué en silicone souple ce qui améliore le confort de

port. se place entièrement dans la conque de l’oreille.

50

Casque anti-bruit

51

Protection des voies respiratoires

Les manipulations présentant des risques d’exposition par inhalation d'aérosols provenant d’échantillons potentiellement contaminés par des agents biologiques, ou de gaz ou vapeurs chimiques dangereuses, entraînant des pathologies respiratoires doivent s'effectuer prioritairement sous PSM.

52

Masque facial

Pour certaines manipulations avec du matériel infectieux concentré et /ou pouvant

générer beaucoup d’aérosols Les manipulations ou le port du masque est requis

sont les purifications virales sur gradient

Nécessaire dans le cas d’un déversement

53

Masque respiratoire filtrant

Utilisé en combinaison avec une cagoule pour l’évacuation d’urgence en cas d’incendie ou de catastrophe chimique.

54

Masque avec filtre HEPA

Porte 2 filtres biologiques, Utilisés en cas de déversement important du matériel infectieux

à l’intérieur du NC3

55

Conclusion

• Le choix des vêtements doit reposer sur une évaluation précise des risques prenant en compte tous les paramètres pertinents.

• Critères: la nature du produit chimique ,sa concentration ,sa température ,la durée et le mode d’exposition ,les parties du corps à protéger,les conditions climatiques, l’intensité du travail….

56

Tous pour le respect des

Règles de sécurité

57

Combinaisons à

pression positive

58

II.1.4- Étiquetage

• Les flacons et récipients contenant des

produits chimiques doivent être clairement

étiquetés pour faciliter leur identification.

• Pour les produits préparés que l'on souhaite

conserver, indiquer:

- la date de préparation;

- le nom du produit, la concentration, etc.;

- le nom du préparateur.

59

II.1.5- Protection de l’environ-

nement et élimination des déchets

- Ne pas jeter la verrerie cassée dans la poubelle.

- L'élimination des produits chimiques doit être

soigneusement planifiée.

- De petites quantités de substances solubles dans

l'eau et peu toxiques peuvent être éliminées par

l'égout de l'évier, en faisant circuler l'eau.

- Pour recueillir les autres types de déchets

chimiques, on doit disposer de récipients résistants

(plastique ou métal) pour les entreposer avant de les

éliminer.

60

II.1.5- Protection de l’environnement et élimination

des déchets

• Il est souvent possible de neutraliser un

produit toxique par une transformation

appropriée (traitement chimique) pour

pouvoir l'éliminer par l'égout de l'évier:

• 1. solution de pH compris entre 0 et 6: par

solution de soude .

• 2. solution de pH compris entre 8 et 14: par

solution d’acide chlorhydrique.

61

II.1.6- Travail solitaire

• Ne jamais travailler seul au laboratoire;

• Les plaques électriques ou chauffe-ballons

(enveloppes chauffantes) et les réfrigérants

ne doivent pas être laissés en marche en

l’absence du personnel du laboratoire.

62

II.1.7- Comportement au laboratoire

• Il faut être attentif et éviter tout

comportement irréfléchi ou précipité;

• Il faut avoir une connaissance suffisante

du travail réalisé par ses voisins et être

conscient des dangers qu'il peut présenter

63

II.1.7- Comportement au laboratoire (suite)

• Les accidents de laboratoire sont fréquemment

provoqués par l'exécution trop rapide des

opérations

• Le laborantin doit donc :

- adopter une approche méthodique, prudente et

soignée;

- se concentrer sur ce qu'il est en train de faire;

- ne pas se laisser distraire;

- ne jamais croire que les accidents n'arrivent qu'aux

autres.

64

II.1.7- Comportement au laboratoire (suite)

• Eviter de courir, de se presser inutilement et de se

bousculer;

• Ne jamais préparer, consommer ou conserver la

nourriture et les boissons dans le laboratoire ;

• Ne jamais fumer au laboratoire;

• Garder les allées libres: ne pas laisser traîner des

objets par terre (morceaux de verre, bouchons)

• On doit assécher immédiatement les endroits

mouillés.

65

II.1.7- Comportement au laboratoire (suite)

Pipeter à la bouche tout produit chimique ou culture

microbienne; utiliser par exemple les propipettes;

déverser à l’évier des produits biologiques ou

radioactifs ou chimiques inflammables, toxiques ou

explosifs;

manipuler un produit inflammable à proximité

d’une flamme ou d’un point chaud;

manipuler sans lunettes de protection, sans blouse

et sans gants adaptés (selon les produits : latex,

nitrile, vinyle, etc.).

Toujours éviter de:

66

II.2- L’intervention

Malgré le respect des mesures préventives, il

peut arriver que des produits soient

renversés sur le sol ou projetés sur des

personnes. Les risques de feu, d'explosion

ou d'intoxication peuvent alors augmenter,

selon la nature des produits.

Quelle marche à suivre alors?

67

II.2.1- Renversement

• Si contamination du sol ou de la table de travail

par un produit peu toxique ou peu volatil: nettoyer

avec du papier absorbant ;

• pour les acides, neutraliser préalablement avec

une solution d'hydrogénocarbonate de sodium.

• N’oublier pas le port des gants de protection

pendant le nettoyage ;

• L'espace affecté doit être rincé à l'eau, puis séché.

A- Cas de faible gravité

68

II.2.1- Renversement (suite)

• Lorsque la substance répandue est volatile,

inflammable ou toxique et que la quantité

renversée est importante, on doit:

- Eteindre les brûleurs;

- Couper le courant des appareils électriques;

- Appeler du personnel compétent pour le

nettoyage.

B- Cas de gravité élevée

69

II.2.2- Projection sur une personne

• En cas de contact de produits chimiques

avec une grande partie du corps: utiliser immédiatement la douche de sécurité et retirer aussitôt que possible les vêtements contaminés.

• Rincer pendant au moins 15 minutes à l’eau froide

• Consulter un médecin.

70

II.2.2- Projection sur une personne (suite)

• En cas de projections dans les yeux:

- laver immédiatement l'œil avec de l'eau

pendant au moins 15 minutes à l'aide du

bain oculaire ou d'un dispositif conçu pour

cet usage;

- Pour le lavage, on doit tenir l’œil ouvert, le

faire rouler constamment en rinçant

abondamment la muqueuse des paupières;

- Toujours œil touché en bas.

71

II.2.3- Marche à suivre en cas

d'accident

• En cas d'accident grave penser à protéger la

victime;

• S'il persiste un risque (électrocution,

incendie, asphyxie), tenter d'éliminer le

danger (interruption du courant électrique,

utilisation de l'extincteur);

• Consulter un médecin.

72

III- Dangers spécifiques

III.1- Dangers des produits chimiques

III.2- Dangers biologiques (microbiologiques)

III.3- Radioactivité

73

III.1- Dangers des produits

chimiques

• III.1.1- Feu

• III.1.2- Explosion et réactivité

• III.1.3- Intoxication, brûlure, irritation

• III.1.4- Tableau des dangers chimiques

• III.1.5- Identification des risques

74

III.1.1- Feu

Certains produits chimiques présentent un risque

d'incendie à cause de leur inflammabilité et de leur

volatilité;

Eviter toute proximité du feu ou de matériaux à haute

température (plaques chauffantes);

La consigne de ne pas fumer doit être strictement

observée

75

III.1.2- Explosion et réactivité

Certaines substances peuvent exploser en raison de

leur extrême sensibilité ou réagir brutalement avec

d'autres substances;

Les garder loin du feu et des hautes températures;

Eviter les chocs;

Eviter de fumer..

76

III.1.3- Intoxication, brûlure, irritation

77

III.1.3- Intoxication, brûlure, irritation(suite)

Certains produits chimiques présentent un risque

d'intoxication, de brûlure ou d'irritation, soit par action

immédiate, soit après une exposition prolongée ou

répétée.

On parle de:

Toxicité aiguë

Toxicité chronique

78

III.1.3- Intoxication, brûlure, irritation(suite)

A- Toxicité aiguë, due à l’exposition soudaine ou à court terme (ex. : manipulation incorrecte)

Exemples:

Inhalation de vapeurs acides en concentrations élevées: graves brûlures à la bouche et aux voies respiratoires;

Contact de la peau avec des quantités importantes de certains solvants organiques: étourdissements, nausées;

Inhalation de poussières: irritation des voies respiratoires, assèchement de la gorge, toux.

79

III.1.3- Intoxication, brûlure, irritation(suite)

B- Toxicité chronique, due à une exposition répétée sur une longue période.

Exemples :

Inhalation de certaines vapeurs acides en concentrations qui ne causent pas de toxicité aiguë, sur une longue période : perte de l'émail dentaire, d’où importantes caries;

Inhalation et absorption par la peau de certains solvants organiques en concentrations qui ne causent pas de toxicité aiguë, sur une longue période: dommages aux tissus nerveux.

80

III.1.4- Tableau des dangers

chimiques

Énumère, pour chaque type de danger:

- Les règles de sécurité à respecter pour

l’éviter;

- Les gestes de première urgence en cas

d’accident.

À afficher dans un endroit accessible

Voir tableau des

dangers chimiques

81

III.1.5- Identification des risques

• III.1.5.1- Fiche de données de sécurité

(FDS)

• III.1.5.2- Pictogrammes

• III.1.5.3- Etiquetage codé:

- Lettre R + chiffre (type de risque)

- Lettre S + chiffre (conseil de prudence)

82

III.1.5.1- Fiche de données de

sécurité (FDS)

o Vise à renseigner les utilisateurs d’une substance ou

d’une préparation sur:

- ses données physico-chimiques, toxicologiques et

écotoxicologiques;

- ses données de sécurité ,

o Pour un usage correct de la substance;

o Pour prendre mesures nécessaires (protection de la

santé et de l'environnement, sécurité au travail).

83

III.1.5.2- Pictogrammes

• Les pictogrammes sont des symboles conventionnels qui:

- signifient un risque déterminé;

- appellent à des précautions particulières

• Leur signification doit être bien connue des personnes qui travaillent dans les laboratoires concernés

Voir tableau des

pictogrammes

84

III.1.5.3- Etiquetage codé

La Communauté Européenne a prescrit un

système d'étiquetage codé comportant:

- la lettre R suivie d'un indice numérique

correspondant à un risque donné;

- la lettre S suivie d’un indice numérique se

rapportant aux conseils de prudence

correspondants Voir tableaux des phrases

R & des Phrases S

85

III.2- Dangers biologiques

• Introduction

• III.2.1- Bonnes Pratiques Microbiologiques

• III.2.2- Différents niveaux de risques

• III.2.3- ESB (Enceintes de Sécurité

Biologique)

• III.2.4- Identification du danger biologique

86

Introduction

• La manipulation de microbes dangereux ou de prélèvements pouvant en contenir expose à des risques très importants (sécurité biologique);

• La sûreté biologique concerne la criminalité liée aux produits biologiques.

Exemple: détournement de microorganismes pathogènes ou de toxines microbiennes pour les utiliser comme armes biologiques (crime isolé ou acte terroriste)

Mesures spécifiques draconiennes

87

III.2.1- Bonnes Pratiques

Microbiologiques (BPM)

• III.2.1.1- Généralités

• III.2.1.2- Mesures microbiologiques

• III.2.1.3- Mesures de protection

• III.2.1.3- Mesures d’urgence

88

III.2.1.1- Généralités

• En général, les objectifs des BPM sont :

- La prévention de la contamination d’employés

de laboratoire et de l’environnement;

- La prévention de la contamination des

échantillons et des moyens de travail (matériel

stérile, milieux de culture)

89

• Les BPM sont un code de pratiques de base

qui devraient s’appliquer à tous les types de

travaux portant sur des micro-organismes,

quel que soit leur niveau de confinement

(niveau de risque; voir § III.2.2).

III.2.1.1- Généralités (suite)

90

III.2.1.1- Généralités (suite)

• Pour entreprendre une manipulation portant

sur des micro-organismes, le personnel doit:

- être conscient des dangers potentiels;

- avoir une bonne connaissance des

caractéristiques des agents manipulés;

- être formé et compétent dans les pratiques

et les techniques requises pour manipuler en

toute sécurité.

91

III.2.1.2- Mesures microbiologiques

• Se laver les mains avant et après les

expériences ou la manipulation

d’organismes et à tout moment si un cas de

contamination est soupçonné;

• Employer les précautions universelles lors

de l’utilisation d’agents pathogènes à

transmission hématogène.

92

III.2.1.2- Mesures microbiologiques (suite)

• Désinfecter :

- Les surfaces de travail avec un désinfectant

adéquat avant et après toute manipulation

d’organismes;

- Les matériaux qui ont été en contact avec

l’organisme.

93

III.2.1.2- Mesures microbiologiques (suite)

• Nettoyer les déversements immédiatement selon

les protocoles établis et désinfecter la zone

correctement.

• Garder le dessus de table libre.

• Réduire les déplacements et les mouvements non

essentiels autour de la zone de travail (courants

d’air qui transportent des contaminants dans la

zone de travail).

94

III.2.1.2- Mesures microbiologiques (suite)

• Tout travail avec une matière infectieuse devrait

être fait dans une zone spécifique, et la matière ne

devrait pas être transportée dans le laboratoire ou à

l’extérieur de celui-ci à moins d’être dans un

contenant hermétiquement fermé;

• Réduire la production d’aérosols; si la production

d’aérosols est inévitable, les activités devraient

être effectuées dans une enceinte de sécurité

biologique (ESB).

95

III.2.1.2- Mesures microbiologiques (suite)

• Utiliser une technique aseptique appropriée pour le transfert et la manipulation des micro-organismes et des instruments;

• Garder les objets stériles et non stériles séparément;

• Réduire l’exposition à l’air extérieur (c.-à-d., garder les contenants stériles ouverts le moins longtemps possible).

96

III.2.1.2- Mesures microbiologiques (suite)

– Éviter le contact avec des surfaces et des articles

non stériles (c.-à-d., ne jamais mettre les

couvercles/bouchons sur une surface de travail,

poser les couvercles dans une position

d’ouverture vers le bas).

– Tenir les contenants ouverts en angle dans la

mesure du possible pour empêcher les

contaminants de tomber à l’intérieur.

– Disposer convenablement des déchets selon leur

type (verre et plastique, déchets biomédicaux,

chimiques ou radioactifs).

97

III.2.1.3- Mesures de protection

• Porter de l’équipement de protection

individuelle (chaussures fermées, protection

pour les yeux, blouse de laboratoire, gants).

• Les cheveux longs doivent être attachés en

arrière.

• Utiliser des dispositifs de pipetage

appropriés.

98

III.2.1.3- Mesures de protection (suite)

• Il est interdit de boire, de manger, de mâcher de la gomme, d’appliquer des produits de beauté ou un baume à lèvres et de manipuler des verres de contact au laboratoire;

• Éviter de toucher le visage, les yeux et les autres voies d’exposition directes;

• Toute plaie ouverte doit être évaluée, et la protection appropriée doit être portée pour éviter la contamination accidentelle ou le travail doit être repoussé jusqu’à la guérison de la plaie.

99

III.2.1.4- Mesures d’urgence

• Signaler tous les incidents/accidents

immédiatement.

• Obtenir des soins médicaux immédiatement

si nécessaire (c.-à-d., en cas d’exposition

accidentelle).

100

III.2.1.4- Mesures d’urgence (suite)

• Tout le personnel du laboratoire doit savoir

où se trouve l’équipement d’urgence

(stations de lavage pour les yeux, trousses

de premiers soins, extincteurs, etc.) et savoir

comment l’utiliser.

• Suivre les protocoles établis en cas

d’urgence (c.-à-d., déversement, incendie,

panne d’électricité, etc.).

101

• III.2.2.1- Classification des

microorganismes par groupes de risques

• III.2.2.2- Classification des laboratoires

• III.2.2.3- Rapport groupes de risque / niveau

de sécurité biologique

• III.2.2.4- Normes applicables aux différents

niveaux de risques

III.2.2- Différents niveaux de risques

102

III.2.2.1- Classification des

microorganismes par groupes de

risques

• Groupe de risque 1 (risque faible ou nul

pour les individus ou la collectivité):

microorganisme qui, selon toute probabilité,

ne peut causer de maladie humaine ou

animale.

103

III.2.2.1- Classification des microorganismes par

groupes de risques (suite)

• Groupe de risque 2 (risque modéré pour les

individus, faible pour la collectivité):

- microorganisme pathogène capable de provoquer

une maladie humaine ou animale, mais

- ne présente vraisemblablement pas un sérieux

danger pour le personnel de laboratoire, la

collectivité, le bétail ou l’environnement;

- une exposition en laboratoire est susceptible

d’entrainer une infection grave, mais qui peut être

traitée ou prévenue efficacement;

- le risque de propagation de l’infection est limité.

104

III.2.2.1- Classification des microorganismes par

groupes de risques (suite)

• Groupe de risque 3 (risque important pour

les individus, faible pour la collectivité):

- microorganisme pathogène qui cause

habituellement une grave maladie humaine

ou animale, mais

- qui ne se transmet généralement pas d’un

individu à l’autre;

- Il existe un traitement et des mesures

préventives efficaces.

105

III.2.2.1- Classification des microorganismes par

groupes de risques

• Groupe de risque 4 (risque important pour les

individus comme pour la collectivité):

- microorganisme pathogène qui cause

habituellement une grave maladie humaine ou

animale;

- peut se transmettre facilement d’un individu à

l’autre, soit directement soit indirectement;

- Il n’existe généralement ni traitement ni mesures

préventives efficaces.

106

III.2.2.2- Classification des

laboratoires

• Laboratoire de base-sécurité biologique niveau 1

• Laboratoire de base-sécurité biologique niveau 2

• Laboratoire de confinement-sécurité biologique niveau 3

• Laboratoire de confinement à haute sécurité-sécurité biologique niveau 4

107

III.2.2.3- Rapport groupe de

risque/niveau de sécurité biologique

Groupe de

risque

Niveau de

sécurité

Type de labo Pratiques

de labo

Appareillage

de sécurité

1 de base-niv.

sécu. biol. 1

Enseignement

de base

BTM Aucun,

paillasse sans

protection

2 de base-niv.

sécu. biol. 2

Service de

santé

primaire, labo

d’analyses ou

de recherche

BTM,

vêtements

protecteurs,

logo de

risque

biologique

Paillasse sans

protection,

ESB contre

risques

d’aérosols

BTM: Bonnes Techniques Microbiologiques ESB: Enceinte de Sécurité Biologique

108

III.2.2.3- Rapport groupe de risque/niveau de

sécurité biologique (suite)

Groupe

de

risque

Niveau

de

sécurité

Type de

labo

Pratiques de labo Appareillage de

sécurité

3 de conf.-

niv. sécu.

biol. 3

Diagnostic

spécialisé,

recherche

cf niv. 2 + vêtements

spéciaux, accès

réglementé et flux d’air

dirigé

ESB ou autres

moyens de confin.

primaire pour

l’ensemble des

activités

4 de conf.

haute

sécu-niv.

sécu. biol.

4

Manipulat.

de germes

pathogènes

dangereux

cf niv. 3 + sas à air à

l’entrée, douche à la

sortie et élimination

spécifique des déchets

ESB classe III ou

combinaisons

pressurisées utilisées

avec une ESB classe

II, autoclave à 2

portes formant sas

mural, air filtré

ESB: Enceinte de Sécurité Biologique

109

III.2.2.4- Normes applicables aux

différents niveaux de sécurité Niveau de sécurité

1 2 3 4

Isolement du laboratoire 1 non non oui oui

Salle étanche pour décontamination non non oui oui

Ventilation: circulation vers l’intérieur non S oui oui

Système de ventilation régulé non S oui oui

Filtre HEPA sur la sortie d’air non non O/N2 oui

S: souhaitable

O/N: oui ou non

1: isolement environnemental et fonctionnel par rapport aux points de passage

2: selon la situation de la sortie d’air

110

III.2.2.4- Normes applicables aux différents niveaux

de sécurité (suite)

Niveau de sécurité

1 2 3 4

Double porte d’entrée non non oui oui

Sas à air non non non oui

Sas à air avec douche non non non oui

Vestibule non non oui -

Vestibule avec douche non non O/N3 non

3: selon les agents microbiens qui sont manipulés

111

III.2.2.4- Normes applicables aux différents niveaux

de sécurité (suite)

Niveau de sécurité

1 2 3 4

Traitement des effluents non non O/N3 oui

Autoclave sur place non S oui oui

Autoclave dans une salle du laboratoire non non S oui

Autoclave à 2 portes formant sas non non S oui

Enceinte de sécurité biologique (ESB) non S oui oui

Système de surveillance de la sécurité du

personnel4

non non S oui

4: exemples: fenêtre, télévision en circuit fermé, émetteur-récepteur.

112

III.2.3- ESB (Enceinte de Sécurité

Biologique)

• Les ESB utilisées en association avec de

bonnes pratiques de laboratoire sont une

méthode de confinement primaire efficace,

adaptée à la manipulation d'agents pathogènes.

• Classes d’ESB :

- Classe I

- Classe II, types A1, A2, B1 & B2

- Classe III

113

III.2.3.1- ESB classe I

• Air aspiré vers l'intérieur de l'enceinte sans

être recyclé, et renvoyé dans l'atmosphère

après être passé par un filtre HEPA.

• Les ESB de classe I protègent le

manipulateur contre la contamination (le

produit), mais non la matière manipulée

dans l'enceinte.

114

III.2.3.1- ESB classe I

ESB-Classe I (Le port de gant est optionnel)

115

Filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air)

- Filtres pour

stérilisation de l’air

- Matériau : fibres de verre (0,5 à 2 µm)

- Taux de rétention 85 (H10) à 99,995% (H14)

cadre matériau

filtrant

séparateur

aluminium

116

III.2.3.1- ESB classe I (suite)

ESB-Classe I (complète avec l'assemblage interne d'un moteur/souffleuse.

L'air est évacué dans l'atmosphère après être passé par un filtre HEPA. Le

port de gant est optionnel)

117

III.2.3.2- ESB classe II

• Les ESB de classe II protègent le manipulateur, le

produit et l'environnement;

• Adaptées au travail avec des microorganismes

manipulés dans des laboratoires de niveaux 2, 3

et 4;

• 4 types d'enceintes de classe II (A1, A2, B1 et

B2), fonction de leur construction, de la vitesse et

de la direction des flux d'air ainsi que des

systèmes d'évacuation d'air.

118

III.2.3.2- ESB classe II (suite)

ESB-Classe II, Type A1 (L'air de la pièce peut être recyclé ou évacué à

l'extérieur du bâtiment par un raccordement "à bague".)

119

III.2.3.2- ESB classe II (suite)

ESB-Classe II, Type A2 (L'air de la pièce peut être recyclé ou évacué à

l'extérieur du bâtiment par un raccordement "à bague".)

120

III.2.3.2- ESB classe II (suite)

ESB-Classe II, Type B1

(Conduit réservé rigide.)

121

III.2.3.2- ESB classe II (suite)

ESB-Classe II, Type B2 (Conduit réservé rigide.)

122

III.2.3.3- ESB classe III

• Les ESB de classe III sont totalement fermées et étanches aux gaz. L'arrivée et l'évacuation d'air passent par des filtres HEPA;

• Travail au moyen de longs gants fermés et fixés au panneau de l'enceinte;

• L'enceinte est maintenue en dépression à au moins 120 Pa (0,5 pouce colonne d'eau), et la ventilation se fait par un système réservé d'évacuation vers l'extérieur;

• Protection de l’opérateur et du produit pour manipuler des agents pathogènes de groupe de risque 4;

• Remplacent les combinaisons à pression positive des laboratoires de niveau maximum de confinement.

123

III.2.3.3- ESB classe III (suite)

ESB-Classe III (Conduit réservé rigide.)

124

125

III.2.4- Identification du danger

biologique

Pictogramme signalant l'ensemble des risques biologiques

126

III.2.4- Identification du danger biologique (suite)

• Ce pictogramme doit être présent :

- à l'entrée d'un laboratoire de microbiologie ou de

biologie;

- sur les conteneurs destinés à recevoir les déchets

(boîtes de Petri en plastique, pipettes Pasteur, tubes à

hémolyse, etc.) ou des produits biologiques

(prélèvements, sang, etc.).

• Il signifie la contamination probable par un agent

biologique de nature connue ou non (bactéries,

protozoaires, virus, prions, etc.).

127

III.2.4- Identification du danger biologique (suite)

• À la vue de ce symbole, respecter les règles

d'asepsie, se laver les mains à l'eau et au savon

après les manipulations;

• En cas d'accident (déversement sur la paillasse,

coupure avec un matériel contaminé, etc.) laver et

désinfecter la plaie et/ou le plan de travail;

• Protéger les plaies par un pansement et des gants

en latex ou en vinyle;

• Tenir le carnet de vaccination à jour.

128

III.3- Radioactivité

• Émission de radiations dangereuses dans:

- Cabinets de radiologie médicale;

- Centrales nucléaires;

- Laboratoires de recherche sur les substances

radioactives (applications agricoles, agro-

alimentaires, médicales, énergétiques, etc.)

- Etc.

129

III.3- Radioactivité (suite)

• Locaux spécialement conçus;

• Règles de sécurité strictes;

• Personnel formé aux règles spécifiques de

sécurité;

• Suivi rigoureux de la radioactivité reçue par

les membres du personnel

130

III.3- Radioactivité (suite)

Stylo dosimètre:

lecture instantanée

Badge dosimètre

photographique

Mesure de la

radioactivité reçue

par le personnel

131

III.3- Radioactivité (suite)

Pictogramme identifiant les risques liés à

la radioactivité

132

III.3- Radioactivité (suite)

• Pictogramme présent dans tous les centres de

radiologie ainsi que chez les médecins possédant

un équipement de radiologie. Il doit être visible à

l'entrée de chaque pièce possédant un équipement

dont le rayonnement présente un danger, que ce

soit pour une exposition à court ou à long terme.

133

IV- Norme OHSAS 18001

• IV.1- Introduction

• IV.2- Exigences générales

• IV.3- Politique SST (Santé & Sécurité au Travail)

• IV.4- Planification

• IV.5- Mise en œuvre et fonctionnement

• IV.6- Vérification

• IV.7- Revue de direction

134

IV.1- Introduction

• Référentiel « Occupational Health and

Safety Assessment Series » 18001, v. 2007:

système de management (SM) de la santé et

de la sécurité au travail (SST);

• Norme BS (British Standards); mais

appliquée à l’échelle mondiale;

• Certification obtenue si exigences de la

norme satisfaites.

135

IV.2- Exigences générales

• Établir, documenter, mettre en œuvre, tenir

à jour et améliorer le SM de la SST

conformément aux exigences de l’OHSAS;

• Déterminer la manière dont on satisfera

pleinement ces exigences;

• Établir et documenter le champ

d’application du SM de la SST

136

IV.3- Politique SST

• Définir la politique SST, qui doit:

- Être appropriée (nature & étendue des risques)

- Inclure un engagement envers la prévention des

préjudices personnels et l’amélioration continue

- Inclure un engagement à se conformer au moins

aux exigences légales

- Fournir un cadre visant à déterminer et à revoir

les objectifs de SST

137

IV.3- Politique SST (suite)

• La politique SST doit aussi être:

- Documentée, mise en œuvre et tenue à jour

- Diffusée (personnes informées de leurs

obligations individuelles)

- Mise à la disposition de toutes les parties

intéressées

- Revue régulièrement (maintenir pertinence

et caractère approprié à l’organisme)

138

IV.4- Planification

• IV.4.1- Identification des dangers et évaluation

des risques et mesures de contrôle

• IV.4.2- Exigences légales et autres

• IV.4.3- Objectifs et programmes

139

IV.4.1- Identification des dangers et

évaluation des risques et mesures de

contrôle

• Établir, mettre en œuvre et tenir à jour des

procédures pour:

- Identifier les dangers et évaluer les risques;

- Mettre en œuvre les mesures de contrôle

nécessaires

140

IV.4.1.1-Procédures d’identification des

dangers et d’évaluation des risques

• Doivent prendre en compte:

- Les activités (de routine et ponctuelles);

- Les activités de toutes personnes concernées (même les visiteurs);

- Les facteurs humains (compétences, comportements, etc.);

- Les dangers d’origine externe au lieu de travail, mais pouvant nuire à la santé et la sécurité au sein du lieu de travail

141

IV.4.1.1- Procédures d’identification des dangers et

d’évaluation des risques (suite)

• Doivent prendre en compte:

- Les dangers créés au voisinage du lieu de

travail par des activités professionnelles sous

le contrôle de l’organisme;

- Les infrastructures, équipements et matériaux;

- Les modifications ou propositions de

modifications apportées à l’organisme, ses

activités, matériaux, etc.

142

IV.4.1.1- Procédures d’identification des dangers et

d’évaluation des risques (suite)

• Doivent prendre en compte:

- Les modifications apportées au SM de SST

(même temporaires);

- Toute obligation légale applicable se

rapportant à l’évaluation des risques et à la

mise en œuvre des contrôles nécessaires;

- La conception d’espaces de travail, processus,

installations, équipement, procédures

d’exploitation et organisation du travail

143

IV.4.1.2- Mesures de contrôle

• Les mesures de contrôle découlent des évaluations faites

• Veiller à réduire les risques selon la hiérarchie suivante:

- élimination;

- substitution;

- contrôles d’hygiène;

- signalisation/avertissements et/ou contrôles administratifs

- équipement de protection individuelle

144

IV.4.2- Exigences légales et autres

• Identifier et accéder aux exigences légales et

autres en matière de SST;

• Les prendre en compte dans le SM de SST;

• Tenir à jour ces informations;

• Les communiquer au personnel et aux autres

parties pertinentes;

145

IV.4.3- Objectifs et programmes

• Caractéristiques d’un objectif:

T

R

A

S

M

Simple, Spécifique

Mesurable

Accord (choisi en …)

Réaliste

Temps (défini

dans le …)

146

IV.4.3- Objectifs et programmes (suite)

• L’organisme doit

- Désigner les responsables et autorités chargés

d’atteindre les objectifs aux niveaux et

fonctions pertinentes du laboratoire;

- Fixer les moyens et le calendrier en vertu

desquels les objectifs devront être atteints

147

IV.5- Mise en œuvre et fonctionnement

• IV.5.1- Ressources, rôles, responsabilités;

• IV.5.2- Compétences, formation;

• IV.5.3- Communication, participation;

• IV.5.4- Documentation;

• IV.5.5- Contrôle des opérations;

• IV.5.6- Prévention des situations d’urgence et

capacité de réagir.

148

IV.5.1- Ressources, rôles,

responsabilités, obligation de rendre

compte et autorités

• Responsabilité SST et SM de la SST: direction

• La direction doit faire preuve d’engagement en:

- Garantissant la disponibilité des ressources

(humaines, infrastructures, techniques, finances)

- Définissant les rôles et responsabilités (à

documenter et communiquer)

- Désigner un (des) membre(s) de la direction

responsable(s) de la SST (à communiquer)

149

IV.5.2- Compétences, formation et

sensibilisation

• Vérifier compétences des personnes si tâches ont impact sur la SST;

• Assurer les formations nécessaires et évaluer leur efficacité;

• Sensibiliser les personnes:

- Aux relations de leurs tâches avec la SST;

- À leurs rôles et responsabilités dans le SM de SST;

- Aux possibles conséquences des écarts

150

IV.5.3- Communication,

participation et consultation

• Communication

Dans le cadre du SM de SST, procédures pour:

- La communication interne entre les divers

niveaux;

- La communication avec tout visiteur;

- La réception, documentation et réponse aux

communications pertinentes des parties

intéressées externes.

151

IV.5.3- Communication, participation et consultation

(suite)

• Participation des collaborateurs par leur

implication:

- Dans l’identification des dangers, l’évaluation

des risques et la détermination des mesures de

contrôle;

- Toute enquête en cas d’incident;

- L’élaboration et la révision des politiques SST

Aussi par leur représentation pour les questions

de SST

152

IV.5.3- Communication, participation et consultation

(suite)

• Consultation des sous-traitants en cas de

modification affectant leur santé et sécurité

au travail

• Consultation de toute partie intéressée

externe sur des questions de SST

153

IV.5.4- Documentation

• La documentation doit inclure, notamment:

- La politique et les objectifs SST;

- Une description du champ d’application du

SM de SST;

- Une description des principaux éléments du

SM de SST et leurs interactions;

• Les documents doivent être contrôlés (cf.

maîtrise des documents dans ISO 9001)

154

IV.5.5- Contrôle des opérations

• L’organisme doit déterminer les opérations

et activités associées à des dangers identifiés

lorsque la mise en œuvre de mesures de

contrôle est nécessaire pour gérer le (les)

risque(s) pour la SST;

• Cela doit inclure la gestion des

modifications.

155

IV.5.6- Prévention des situations

d’urgence et capacité de réagir

• Établir, mettre en œuvre et tenir à jour des

procédures pour:

- Identifier les situations d’urgence

potentielles;

- Répondre à ces situations d’urgence.

• Tester régulièrement ces procédures en

impliquant les parties intéressées pertinentes

156

IV.6- Vérification

• IV.6.1- Mesure et surveillance de

performance

• IV.6.2- Evaluation de conformité

• IV.6.3- Recherche d’incidents, non-

conformité, actions correctives et préventives

• IV.6.4- Maîtrise des enregistrements

• IV.6.5- Audit interne

157

IV.6.1- Mesure et surveillance de

performance

• Établir, mettre en œuvre et tenir à jour des

procédures pour surveiller et évaluer

régulièrement la performance du SST;

• Si équipements nécessaires, procédures

d’étalonnage et de maintenance exigées et

enregistrements de ces activités

158

IV.6.2- Evaluation de conformité

• Procédures pour évaluer périodiquement la

conformité aux exigences légales;

• Procédure pour évaluer conformité aux

autres exigences (incluse aux procédures

précédentes ou à part)

159

IV.6.3- Recherche d’incidents, non-

conformité, actions correctives et

préventives

• Recherche d’incidents; procédures pour:

- Déterminer tout facteur pouvant causer un incident;

- Identifier la nécessité d’une action corrective;

- Identifier les opportunités pour une action préventive;

- Identifier les opportunités pour une amélioration continue

160

IV.6.3- Recherche d’incidents, non-conformité,

actions correctives et préventives (suite)

• Non-conformité, actions correctives et actions

préventives;

Procédures nécessaires pour :

- Traiter toute non-conformité (NC) réelle ou

potentielle;

- Prendre toute action corrective (AC) ou action

préventive (AP) nécessaire.

161

IV.6.3- Recherche d’incidents, non-conformité,

actions correctives et préventives (suite)

• Non-conformité, actions correctives et actions

préventives; procédures doivent permettre de:

- Identifier et corriger toute non-conformité;

- Analyser toute NC, déterminer ses causes et

prendre les mesures pour éviter sa réapparition;

- Évaluer la nécessité d’actions pour prévenir

toute NC et mettre en œuvre les actions

appropriées pour éviter sa réapparition;

- Revoir l’efficacité des AC et des AP

162

IV.6.4- Maîtrise des enregistrements

• Établir et tenir à jour des enregistrements

pour apporter la preuve de la conformité

aux exigences du SM de SST et au

référentiel OHSAS;

• Les enregistrements doivent être lisibles et

rester lisibles et identifiables et permettre de

retrouver les activités concernées

163

IV.6.5- Audit interne

• Réaliser des audits internes du SM de SST à

intervalles planifiés, notamment pour déterminer si le système:

- Est conforme aux dispositions convenues pour le SM de SST, y compris les exigences du référentiel OHSAS;

- A été convenablement mis en œuvre et tenu à jour;

- Répond efficacement à la politique et objectifs fixés.

164

IV.7- Revue de Direction (RDD)

• La direction doit réexaminer le SM de SST à

intervalles planifiés pour garantir la continuité

de son applicabilité, son adéquation et son

efficacité;

• Réexaminer = évaluer les opportunités

d’amélioration et la nécessité d’apporter des

modifications au SM de SST, y compris

politique et objectifs SST;

• Conserver enregistrements de RDD

165

Conclusion

• La meilleure protection est garantie par:

- la manipulation correcte des produits;

- un travail exécuté selon les prescriptions;

- l’ordre, la propreté et l’hygiène au niveau du poste de travail.

166

LA SECURITE AU LABORATOIRE

est une

AFFAIRE DE BON SENS

et c’est

L’AFFAIRE DE TOUS

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172

173

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• Etude sur le virus ebola en laboratoire

haute sécurité P4, ELISA sous hotte.

Fort Detrick, Maryland, Etats-Unis

© IRD/Jean-Jacques Lemasson.

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Exposés « sécurité au laboratoire »

Sujet Intitulé Étudiant(e)

1 L’affichage de sécurité Rachdi R.

2 Le bon comportement Sawadogo R.

3 Protection personnelle Elmokhtari I.

4 L’étiquetage de sécurité Samra H.

5 Elimination des déchets Yettifti G. Z.

6 L’intervention en cas

d’accident

Aghaï H.