Post on 15-Mar-2021
Mai 2017
N°159MAI 2017
La lettre de
librairiedialogues.fr
En mai, faisons ce qu’il nous plaît !
Transformons le café en théâtre grâce à Bernard Lotti et Luigi Pirandello, ou en agora grâce aux nombreuses rencontres où il sera question de nature, d’écologie, de littéra-ture, de notre société également. Discutons, débattons... et lisons, sans relâche, pour apprendre, pour comprendre, pour découvrir, pour rêver.
Au plaisir de vous retrouver à la librairie.
Pour moi tout est lié, si j’écris c’est parce que j’ai fait du théâtre. C’est la parole, c’est le verbe «parler» qui m’a fait écrire. C’est de lire les autres et de me les accaparer pour les dire. »
Philippe Torreton
Édi to
Dialogues littérairesSur Tébéo, dans notre émission Dialogues littéraires, retrouvez :
Les interviews de Julia Kerninon, Yvon Le Men et François-Henri Désérable.
Les conseils de lectures « spécial lycéens » des libraires.
Rencontres de mai
Les rencontres au café
Autres événements
Les conseils des libraires
Nouveauté aux éditions Dialogues
2423
0416
28
03Expositions de mai
2118 Les dédicaces
de mai
Hors nos murs
Lettre de Dialogues Mai 2017
Du mardi 2 mai au vendredi 5 mai I 18hSamedi 6 mai I 19h
THÉÂTRELe Théâtre de l’Instant : Luigi Pirandello, Monde de Papier
Vendredi 5 maiÀ partir de 16 h
DÉDICACE - BDFanny MontgermontBleu pétrole – Éd. Bamboo
Mercredi 10 maiDe 11 h à 17 h
Présentation de livres scolaires
18h
Laurent Le GallRetour sur un scrutin
Jeudi 11 mai I 18h
NATUREGilles ClémentToujours la vie invente. Carte blanche à un paysagiste-jardinier Éd. Locus Solus
Vendredi 12 mai I 18h
PSYCHANALYSEPhilippe LacadéeLa vraie vie à l’école Éd. Michèle
Lundi 15 mai I 18h
Répétitions publiques au café de la librairie Dans le cadre de Livresse de lire
Mardi 16 mai I 18h
LITTÉRATUREJean-Louis CoatrieuxAlejo Carpentier. De la Bretagne à Cuba Éd. Apogée
Jeudi 18 mai I 18h
THÉÂTREYves Leroyiô, André Malartre Éd. Le Vistemboir
Vendredi 19 mai I 18h
Répétitions publiques au café de la librairie Dans le cadre de Livresse de lire
Samedi 20 maiDe 10 h à 11 h 30
ATELIER D’ÉCRITURE AU CAFÉ
De 10 h 30 à 11 h 30
JEUNESSEIl était une fois…Lecture à haute voix (3-6 ans)
Mardi 23 mai I 18h
LITTÉRATUREJulia KerninonUne activité respectable Éd. Rouergue
Mercredi 24 mai I 18h
NATUREFrancis HalléAtlas de botanique poétique – Éd. Arthaud
Samedi 27 mai De 14h à 17h
DÉDICACE - HUMOURLolywoodLa Bible de l’homme Éd. 404
Mardi 30 mai I 18h
CAFÉ PHILOVéronique BrièreL’Animal : ni homme, ni objet, quel statut philosophique ?
Mercredi 31 mai I 18h
BRETAGNEHervé Bellec, Olivier Cousin, Arnaud Le GouëfflecNouvelles de Bretagne Éd. Magellan & Cie
Jeudi 1er juinÀ partir de 16h30
DÉDICACE - BDJose Luis MunueraZorglub. Tome 1, La fille du Z – Éd. Dupuis
18h
Serge MarquisLe jour où je me suis aimé pour de vrai – Éd. La Martinière
Vendredi 2 juin I 18h
POLARHervé Le CorrePrendre les loups pour des chiens – Éd. Rivages
3
Événements en mai
SOCIÉTÉ
LITTÉRATURE
Lettre de Dialogues Mai 20174
MONDE DE PAPIERLuigi Pirandello
Du mardi 2 mai au vendredi 5 mai I 18 hSamedi 6 mai I 19 h
É VÉ NEME NT T H É ÂT R E
Représentation théâtrale : 5 euros. Vente des billets sur place avant chaque représentation.
Infos pratiques
Le Théâtre de l’Instantprésente
Depuis bien des années (mais c’est comme si c’était de-puis hier), au service de mon art est une petite servante à l’esprit très éveillé, et néanmoins toujours neuve dans le métier.
Elle s’appelle Imagination.
Si, un peu taquine et farceuse comme elle est, elle prend plaisir à s’habiller de noir, personne ne songera à nier que ce soit souvent avec excentricité, et personne ne vou-dra croire qu’elle fait toujours tout sérieusement et d’une même manière. Elle fourre une main dans sa poche, en tire un bonnet de fou, se le plante sur la tête, rouge comme une crête de coq, et s’enfuit. Aujourd’hui ici, demain là-bas. Et elle s’amuse à m’amener chez moi, pour que j’en tire des nouvelles et des romans et des pièces de théâtre, les gens les plus mécontents du monde, des hommes, des femmes, des jeunes engagés dans des événements étranges d’où ils ne trouvent plus aucun moyen de sortir, contrariés dans leurs projets, trompés dans leurs espé-rances et à qui, en somme, il est souvent vraiment pénible d’avoir affaire.
Luigi Pirandello Préface à Six personnages en quête d’auteur
Nouvelles complètes Éd. Quarto Gallimard
Lettre de DialoguesMai 2017 Mai 20175
LE GALLLaurent
Mercredi 10 mai I 18 h
RE NC ONTRE S O C I É T É
Retour sur un scrutin
Laurent Le Gall est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Brest. Spé-cialiste de la politisation des campagnes françaises au XIXe siècle et de l’histoire du suffrage universel dans la France contemporaine, il est l’auteur de L’Électeur en campagnes dans le Finistère. Une Seconde République de Bas-Bretons (éd. Les Indes savantes). Il vient de publier A voté (éd. Anamosa).
Laurent Le Gall, historien spécialiste des pratiques électorales, reviendra sur la dernière élection et s’in-téressera à ce que signifie, au fond, l’acte de voter, ce geste devenu routinier. De la campagne de Valé-ry Giscard d’Estaing sous l’œil de Raymond Depar-don aux tribulations d’un maire dans le viseur d’Éric Rohmer, des agents élec-toraux de la Troisième Ré-publique au porte-à-porte
lillois de Martine Aubry, des bulletins nuls à la ré-cente prise en compte du vote blanc, de la première expérience « suffragière » des femmes au sortir de la Seconde Guerre mondiale à la délimitation de la com-munauté civique, c’est tout un pan des façons de faire société qui se donne à entendre entre « cens ca-ché » et « jardin des délices démocratiques ».
BIBLIOGRAPHIE
L’Électeur en campagnes dans le Finistère. Une Seconde République de Bas-Bretons Éd. Les Indes savantes
Lettre de Dialogues Mai 20176
CLÉMENTGilles
Gilles Clément est jardinier, paysagiste, ingénieur-horticole et écrivain. On lui doit des réalisations célèbres : le parc André- Citroën, les jardins du Musée du Quai Branly, les jardins du château de Blois…
Depuis trente ans, Gilles Clément a largement re-mis en cause notre rela-tion de domination face à la nature, prônant la coo-pération et l’observation, conduisant le jardinier à « observer plus et jardi-ner moins » pour garantir la sauvegarde de notre
planète. Toujours la vie in-vente est un livre qui nous introduit au cœur de sa pensée visionnaire, fondée sur une écologie huma-niste et déclinée autour des concepts : Jardin Pla-nétaire, Jardin en Mouve-ment et Tiers-Paysage.
Toujours la vie invente. Carte blanche à un paysagiste-jardinier Éd. Locus Solus
Jeudi 11 mai I 18 h
RE NC ONTRE N AT U R E
BIBLIOGRAPHIE
Manifeste du tiers paysage Éd. du Commun
Un grand jardin Éd. Cambourakis
Des jardins et des hommes – Éd. Bayard
Domaine de Trévarez I Du 13 mai au 15 octobre
www.cdp29.fr
L’exposition Toujours la vie invente présente les fondamentaux de la pensée de Gilles Clément : la conscience écologique, base d’une nécessaire réécriture du jardin, les
voyages, sources de comparaison des systèmes de vie et de pensée, l’enseignement, obligation de transmission et de pédagogie. La visite se poursuit dans l’ancien potager
du Domaine avec un jardin créé pour l’occasion par Gilles Clément : un labyrinthe de gauras abritant un abécédaire, 26 lettres associées à un mot et une définition.
Lettre de DialoguesMai 2017 Mai 20177
LACADÉEPhilippe
Philippe Lacadée, psychiatre et psychana-lyste à Bordeaux, est membre de l’École de la Cause Freudienne et de l’Association Mondiale de Psychanalyse. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Michèle et aux éditions Cécile Defaut.
« J’ai deux écoles de la vie : l’école des études, pour soi-même, et l’école de la vraie vie », explique un élève à sa professeure. Pour lui, la vraie vie, c’est le jeu de la vie. Mais pas à l’école. Tant d’élèves, tant de professeurs, pensent que « la vraie vie est ail-leurs ! ». L’école doit in-venter aujourd’hui les lieux et les liens pour rendre les élèves plus présents, plus attentifs au savoir vi-vant que les enseignants leur transmettent, plus responsables devant la vie qu’ils ont à construire. Comment faire classe afin que les élèves s’y sentent accueillis dans leurs dires et consentent, peu à peu,
à abandonner cette posi-tion de repli sur soi pour s’ouvrir à la vie de l’esprit ? Soutenir ce pari exige de savoir dire “oui” au su-jet qui s’exprime tout en disant “non” à ce qui le déborde, à ce qui peut le pousser à des extrêmes, voire jusqu’au refus sco-laire.
Au cours de la rencontre, Philippe Lacadée nous dira également quelques mots de son dernier ou-vrage, François Augérias, L’Homme solitaire et la voie du Réel (éd. Michèle), de la même veine clinique que Robert Walser, le pro-meneur ironique (éd. Cé-cile Defaut) qui lui a valu le prix Œdipe en 2011.
La vraie vie à l’école – Éd. Michèle
Vendredi 12 mai I 18 h
BIBLIOGRAPHIE
Vie éprise de parole – Éd. Michèle
Robert Walser, le promeneur ironique Éd. Cécile Defaut
Le malentendu de l’enfant : que nous disent les enfants et les adolescents d’aujourd’hui ? Éd. Michèle
L’éveil et l’exil Éd. Cécile Defaut
RE NC ONTRE P S Y C H A N A LY S E
Lettre de Dialogues Mai 20178
COATRIEUXJean-Louis
Jean-Louis Coatrieux est l’auteur d’essais, de romans, de nouvelles et de recueils de poésie édités par Apogée, La Part Commune et Riveneuve.
Alejo Carpentier, journa-liste, chroniqueur de radio, musicologue et surtout écrivain de renommée mondiale, récipiendaire de prix prestigieux (Alfonso Reyes, Cino del Duca, Cervantes, Médicis étran-ger), probable prix Nobel de littérature si la mort ne l’avait pas emporté trop tôt, Alejo Carpentier, donc, a toujours revendiqué son ascendance bretonne, celle de ces marins à la tête de vaisseaux armés pour la guerre et de ces
explorateurs acharnés à découvrir le monde. Qu’en est-il vraiment pour celui qui s’est entêté à mêler réel et merveilleux dans ses livres ? Lui, le Cubain, se-rait-il breton par le sang et par la terre ? C’est à cette enquête que cet ouvrage est consacré. Elle nous emmène des Caraïbes à l’Amérique dite latine et jusqu’en Finistère, chez ses parents proches ou lointains, avec ses amours et ses amis d’un instant ou de toujours.
Alejo Carpentier. De la Bretagne à Cuba Éd. Apogée
Mardi 16 mai I 18 h
RE NC ONTRE L I T T É R AT U R E
BIBLIOGRAPHIE
Xiaoling. Nouvelles de Chine Éd. Apogée
Qui de nous deux sera l’autre ? Éd. La Part Commune
Là où la rivière se repose Éd. La Part Commune
Quand le corps fait défaut Éd. Riveneuve
Lettre de DialoguesMai 2017 Mai 20179
iô, André Malartre Éd. Le Vistemboir
LEROYYves
Ancien adjoint de direction du Quartz (1993-2000), Yves Leroy est le fondateur de la Maison du Théâtre à Brest qu’il dirigea jusqu’en décembre 2013. Il travaille actuellement à la mise en place de la Licence Arts de l’UBO, en partenariat avec les écoles d’art de Brest, une formation innovante fondée sur l’alternance entre la pratique de l’art et sa théorie.Après Mai 68, à Caen, il avait été l’élève, puis le comédien d’André Malartre qui fut l’un de ses initiateurs artistiques et poétiques.
Vingt ans après la dis-parition de cet “homme remarquable” que fut An-dré Malartre (1921-1995), Yves Leroy a entrepris de reconstituer son Parcours artistique et de réunir son Anthologie poétique. iô, André Malartre se pré-sente sous la forme d’un coffret de deux livres édi-tés par Le Vistemboir, le Parcours d’un côté, l’An-thologie de l’autre.
Poète, homme de théâtre et transmetteur d’art, An-dré Malartre appartient à cette génération née dans
les ruines de la Première Guerre mondiale qui vé-cut sa jeunesse dans les atrocités de la Seconde. La Libération fut pour ces jeunes gens un appel irré-sistible à l’affirmation de la vie. Dans les années 50, André Malartre fon-da la revue “iô”, un cri de joie qui allait devenir l’une des revues les plus importantes de la Jeune Poésie, puis en 1957, nommé Instructeur d’Art dramatique pour l’Acadé-mie de Caen, il devint l’un des pionniers de l’action culturelle en France.
Jeudi 18 mai I 18 h
BIBLIOGRAPHIE
Je suis tombé sur la tête Éd. Cloître
RE NC ONTRE T H É ÂT R E
Lettre de Dialogues Mai 201710
RE NC ONTRE L I T T É R AT U R E
KERNINONJulia
Née en 1987, Julia Kerninon a publié deux romans aux éditions du Rouergue : Buvard (2014), distingué notamment par le prix Françoise Sagan et le prix René Fallet, et Le Dernier Amour d’Attila Kiss (2016, bourse de la fondation Lagardère), qui a reçu le prix de la Closerie des Lilas.
Une activité respectable Éd. Rouergue
Mardi 23 mai I 18 h
BIBLIOGRAPHIE
Buvard Éd. Rouergue
Le dernier amour d’Attila Kiss Éd. Rouergue
« Nous avions beaucoup, beaucoup de chance, me disait ma mère, parce que nous avions les livres et que dans les livres les phrases étaient éternelles, noires sur blanc, solides, crédibles, et elles nous livraient le monde entier, lavé de ses scories, sans temps mort, un cours d’eau pur et bondissant, un monde dans lequel nous pouvions nous échapper chaque fois que le monde réel cessait d’être intéres-sant. Et cette leçon-là était une grande leçon aussi, pour quelqu’un qui voulait devenir écrivain. »
Élevée par des parents dévoreurs de livres, Julia Kerninon reçut à cinq ans en cadeau une machine à écrire. Lire et écrire furent d’emblée données comme des activités respectables et hautement désirables. Dans une langue vive et imagée, cette jeune femme de trente ans, déjà prix Françoise Sagan pour son premier roman, Buvard, et prix de la Closerie des Li-las pour son deuxième, Le dernier amour d’Attila Kiss, rend un hommage vibrant à la littérature.
Lettre de DialoguesMai 2017 Mai 201711
RE NC ONTRE N AT U R E
HALLÉFrancis
Mercredi 24 mai I 18 h
Docteur en biologie et en botanique, Francis Hallé est spécialiste en écologie des forêts tropicales humides et en architecture des arbres. Fervent défenseur des forêts primaires, il a collaboré avec Luc Jacquet pour le film Il était une forêt (2013) sur les dernières grandes forêts du monde et les dangers qui les guettent.
Les végétaux sont exu-bérants et le célèbre botaniste Francis Hallé s’est toujours émerveillé de leurs capacités hors norme. Dans cet Atlas de botanique poétique, il célèbre les exploits des plantes les plus bizarres : le Schizolobium parahiba qui pousse plus vite que son ombre ou l’Amor-phophallus titanum, cette plante dotée d’une seule feuille mais dont l’inflores-cence atteint des propor-tions gigantesques…
Bizarres, les plantes sont parfois extraordinaires…
Saviez-vous qu’une herbe appelée Codariocalyx mo-torius danse lorsqu’elle perçoit du bruit et que les palétuviers marchent ?
Cet atlas illustré par les croquis de Francis Hal-lé recense les plantes les plus étonnantes croisées par le botaniste au cours de ses nombreuses expé-ditions.
Mythes et légendes ne sont pas oubliés, alors méfiez-vous du figuier étrangleur et laissez-vous séduire par la plante qui siffle.
Atlas de botanique poétique Éd. Arthaud
BIBLIOGRAPHIE
Plaidoyer pour la forêt tropicale Éd. Actes Sud
Il était une forêt Éd. Actes Sud
Éloge de la plante Éd. Seuil
Rencontre organisée dans le cadre du projet « Hallé en forêt », qui s’articule autour des travaux et de la venue à Brest du biolo-giste et botaniste Francis Hallé, et coordonné par les étudiants
du Master Management du Spectacle Vivant.
Infos pratiques
Lettre de Dialogues Mai 201712
RE NC ONTRE C A F É P H I L O
Mardi 30 mai I 18 h
CAFÉ PHILO
BRIÈREVéronique
Véronique Brière est professeur de Philosophie depuis une quinzaine d’années dans l’Enseignement secondaire et à l’Université. Titulaire d’un Doctorat de Philosophie An-cienne consacré à Aristote, elle a enseigné dans diverses Universités (Nice-Sophia An-tipolis, Reims, Paris Ouest Nanterre) et travaille depuis quelques années plus particu-lièrement en Philosophie de l’Art et en Esthétique, avec des étudiants d’Arts Plastiques et futurs professeurs à l’Université de Saint Denis-Paris 8.
L’homme a depuis longtemps construit la définition de son humanité par différence et en opposition à la figure de l’animal : appartenant comme lui au règne du vivant, et de la Nature, l’homme est cependant celui qui s’est arraché à ce mode d’existence et a prétendu justifier sa domination, son
utilisation, de la nature et de l’animal. L’animal représente en un sens l’origine de l’homme, censément dépassée par la civilisation qui travaille
contre la bestialité à refouler et qui a façonné l’humanité par la raison, le langage, la vie sociale, la morale ; se penser comme un humain, c’est se différencier de cet autre animal que l’on n’est pas. Mais l’animal tend à être aussi une figure de l’altérité absolue, ravalée au rang de moyen – sans être véritablement un objet, il ne saurait être une personne : l’animal tend ainsi
à englober finalement l’ensemble des vivants contre lesquels l’homme et la culture autorisent explicitement la violence, la mise à mort, la consommation.
L’animal est-il absolument étranger à l’espace de nos responsabilités éthiques ? Sans effacer les frontières de l’humanité et de l’animalité, peut-
on repenser leur fonctionnement et les partages qui en découlent ?
L’Animal : ni homme, ni objet, quel statut philosophique ?
animé par
Lettre de DialoguesMai 2017 Mai 201713
RE NC ONTRE B R E T A G N E
Nouvelles de Bretagne Éd. Magellan & Cie
Mercredi 31 mai I 18 h
« Le Gonidec était un pe-tit homme chauve et rond et, sous le nez, il portait une moustache, petite feutrine sans âge qui lui donnait des airs de flic des brigades du tigre. Il travaillait à Brest, dans un bureau du port de com-merce et nous n’en di-rons pas plus, parce que franchement, la vie de bureau, et surtout cette vie de bureau-là, n’offre aucun intérêt. Il travail-lait dos à la mer, dans un bâtiment plein de sem-blables bureaux. Il était libre à cinq heures et fê-tait ça rituellement, d’une petite bière moussue prise au comptoir d’un bar du front de mer. Ç’au-rait dû être l’occasion de se faire des amis, mais Le Gonidec n’aimait pas les contacts humains. C’était un petit homme chauve, rond, et d’une timidité maladive. Au point qu’il
s’était contenté de cette petite vie sans relief, qu’il ne risquait jamais à frotter à celle des autres, sauf de loin, au bout de ce comp-toir, solidement arrimé à son verre. À cinq heures, le bistrot se remplissait : les travailleurs avaient cessé de travailler. Cha-cun tombait le masque, la cravate. Boniments, rires, éclats de voix. Pour accompagner la nuit qui tombe, rien de tel que l’al-cool. Le Gonidec buvait, mais sa bière ne descen-dait qu’à la lenteur d’un long sablier. Il s’abreuvait surtout d’autre chose, quelque chose qui le ré-jouissait en secret. Car tout le temps que du-rait l’apéritif, son visage s’éclairait d’un sourire, qui fronçait la moustache en feutrine…»
Une belle évocation du pays de Bretagne, par six de ses voix percutantes !
Hervé BELLEC Olivier COUSIN Arnaud LE GOUËFFLEC
BIBLIOGRAPHIE
HERVÉ BELLEC Je hais les dimanches Éd. Dialogues
Rester en rade Éd. Dialogues
ARNAUD LE GOUËFFLEC Soucoupes Éd. Glénat
La nuit Mac Orlan Éd. Sixto
OLIVIER COUSIN La hache de sable et autres poèmes Éd. La Part Commune
Lettre de Dialogues Mai 201714
MARQUISSerge
Jeudi 1er juin I 18 h
Médecin spécialiste en santé communau-taire et consultant dans le domaine de la santé mentale au travail, le Dr Serge Marquis donne des conférences qui attirent de nombreuses personnes et intervient réguliè-rement dans les médias. En 1995, il a mis sur pied sa propre entreprise de consulta-tion, T.O.R.T.U.E (Organisation pour Réduire les Tensions et l’Usure dans les Entreprises).
Le jour où je me suis aimé pour de vrai Éd. La Martinière
BIBLIOGRAPHIE
On est foutu, on pense trop !
RE NC ONTRE L I T T É R AT U R E
Passionnée par le can-cer du cerveau, Maryse s’accroche à son identité d’éminente neuropédiatre et cherche désespéré-ment la reconnaissance. Mais voilà que Charlot, ce fils singulier, cet enfant qui l’émerveille et l’exas-père à la fois, la plonge dans des questionne-ments inconfortables, la pousse dans ses derniers retranchements.
C’est que Charlot, 9 ans, est confronté à des ques-tions philosophiques et existentielles étonnantes :
Quel sens donner à sa vie lorsqu’on est atteint d’une maladie incurable ? Comment résister à l’inti-midation, la bêtise, la peur de l’autre ? Et surtout : qu’est-ce que l’ego, cette chose dont tout le monde semble souffrir ?
Pour l’accompagner dans cette quête, la mal-nom-mée Maryse Du Bonheur, sa mère, devra se déles-ter de son autosatisfac-tion, se dépouiller de ses certitudes et apprendre à « s’aimer pour de vrai ».
Comment se libérer de Pensouillard le hamster Éd. La Martinière
Mai 2017 Mai 201715
LE CORREHervé
Vendredi 2 juin I 18 h
Hervé Le Corre débute à la Série Noire avec trois romans remarqués, puis il publie chez Rivages L’Homme aux lèvres de saphir (Prix Mystère de la critique) qui le révèle à un large public. Les Cœurs déchiquetés (Grand Prix de Littérature policière) puis Après la guerre (Prix du Polar européen du Point) l’imposent comme un auteur de tout premier plan.
Prendre les loups pour des chiens Éd. Rivages
BIBLIOGRAPHIE
Les Cœurs déchiquetés Éd. Rivages
Du sable dans la bouche – Éd. Rivages
Après la guerre Éd. Rivages
Derniers retranchements Éd. Rivages
L’Homme aux lèvres de saphir Éd. Rivages
RE NC ONTRE P O L A R
Après avoir purgé cinq ans pour un braquage com-mis avec son frère Fabien, Franck sort de prison. Il est hébergé par les parents de Jessica, la compagne de Fabien. Le père ma-quille des voitures volées, la mère fait des heures de ménage dans une mai-son de retraite. Et puis il y a la petite Rachel, la fille de Jessica, qui ne mange presque rien et parle en-core moins. Qu’a-t-elle vu ou entendu dans cette
famille toxique où règnent la haine, le mensonge et le malheur ?
Dans une campagne écra-sée de chaleur, à la lisière d’une forêt angoissante, les passions vont s’exa-cerber. Entre la dange-reuse séduction de Jes-sica, l’absence prolongée de Fabien et les magouilles des deux vieux, Franck est comme un animal acculé par des loups affamés...
Lettre de Dialogues
Mai 2017Lettre de Dialogues 16
exp
sd
e m
ai
du
moi
s WOU-KIZaoAU CAFÉ
À la gloire de l’image et art poétique, par Roger Gaillois
Zao Wou-Ki et les poètes (éd. Albin Michel), de Dominique de Villepin.
À découvrir
Né en Chine en 1921, Wou-Ki s’installe à Paris en 1948. C’est un admirateur de Paul Cézanne, Henri Matisse, et Pa-blo Picasso. Il se lie d’amitié avec les tenants de l’abstrac-tion lyrique Hans Hartung, Pierre Soulages, Marie-Hélène Vieira da Silva. Il s’initie aux diverses techniques de l’es-tampe au contact de Johnny Friedlander, à la lithographie auprès de l’imprimeur Edmond Desjobert. En peignant, Zao Wou-Ki s’enveloppe des couleurs de la nature avec légèreté et magnificence.
En 1954, il abandonne la figuration pour des peintures qui tendent vers l’abstraction lyrique, et l’art gestuel, encres de Chine et calligraphies.
En 1977, il réalise 15 lithographies en couleurs imprimées dans l’atelier Bellini à Paris, et renoue ainsi avec la pratique de l’estampe en couleurs. Les estampes sont présentées au cours de cette exposition.
L’apport considérable de son œuvre lui a valu d’être considéré en Occi-dent, comme le plus cé-lèbre des peintres chinois contemporains, mais aussi comme l’un des ar-tistes les plus importants de notre temps.
Avec 15 lithographies de Zao Wou-Ki
Lettre de Dialogues Mai 201717Lettre de Dialogues Mai 201717
LA PLANTE QUI DANSE
Codariocalyx motorius (Houtt.) OhashiFA B A C E A E PA P I L I O N O I D E A E
—
Y U N N A N • C H I N E T R O P I C A L E • A S I E
66
MON PREMIER VOYAGE EN CHINE date de 1989. Le Cirad3 de Montpellier
m’avait demandé d’aller évaluer le jardin botanique de Xishuangbanna, qui se
trouve au sud du pays, tout près de la frontière avec le Laos. Ce jardin avait été créé
à l’époque de Mao et les Européens n’y avaient pas encore eu accès.
J’arrive dans ce jardin un dimanche matin et aussitôt, le directeur, Chen Jin, me demande :
« Connaissez-vous la plante qui danse ? » Il me guide alors jusqu’à des plantes en pots, de
petits arbustes qui ne paient vraiment pas de mine. Leurs feuilles, semblables à celles des
haricots, sont grises et malgré leurs jolies fleurs roses, ces arbustes sont d’allure tout à fait
quelconque, discrets et effacés. Autour de ces pots, des Chinois assis par terre tapent dans
leurs mains et poussent des cris. « Ils font danser la plante », m’explique Chen Jin. En effet,
les deux folioles latérales de chaque feuille bougent dès qu’il y a du bruit.
« Pourriez-vous chanter une chanson française pour voir si ça marche aussi ? » me
demandent alors les Chinois. Un chant de marin breton et… ça marche ! La plante
danse, au grand ravissement des spectateurs.
Avant mon départ, le Cirad m’avait prévenu : « Méfie-toi, les Chinois sont d’un natio-
nalisme sourcilleux, ils redoutent qu’on leur pique leurs graines. » Pourtant je louche
sur les fruits dont « les plantes qui dansent » sont couvertes, une profusion de petites
gousses grises, semblables à des haricots. Je finis par demander timidement si le
jardin accepterait de me donner quelques graines. Aussitôt, les Chinois se lèvent,
partent chercher un grand sac et m’aident à les cueillir.
J’ai tout rapporté en France où la plante pousse très bien en serre. C’est au jardin
botanique Les Cèdres de Saint-Jean-Cap-Ferrat que je l’ai fait germer en premier.
L’équipe scientifique du jardin se demandait si le mouvement de la plante n’était
3. Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.
LA PLUS GRANDEFLEUR DU MONDE
Rafflesia arnoldii R. Br.R A F F L E S I A C E A E
Bunga patma en Malaisie
S U M AT R A
30
NOUS MARCHONS dans la forêt de l’île de Sumatra, et nous sommes soudain submergés
par une odeur épouvantable qui évoque des latrines bouchées ou une grève d’éboueurs
en plein mois d’août. Cette odeur de charogne fait rire les botanistes et évoque pour
moi tant de souvenirs de la forêt d’Asie. Elle indique que nous sommes près d’une fleur
de Rafflesia, une plante parasite découverte en 1818 par le botaniste britannique Joseph
Arnold qui l’a nommée en hommage à Sir Thomas Raffles.
Pour la localiser, il faut « remonter » la piste de cette odeur pestilentielle. Et là, on ne
peut la rater : c’est la plus grande fleur du monde. Elle peut atteindre jusqu’à un mètre
de diamètre, trente centimètres de hauteur et pèse environ sept kilos. Rafflesia ne fait
décidément pas dans la discrétion : ses cinq larges pétales épais et coriaces, ainsi que sa
couronne d’étamines et de pistils, ont la couleur de la viande avariée. Avec une odeur
et une couleur pareilles, on se doute que les pollinisateurs de Rafflesia sont des mouches :
il y en a toujours un nuage au-dessus de la fleur.
De la plante, seule l’énorme fleur est visible ; la tige et les racines, elles, sont à l’intérieur de
la plante parasitée, la liane Tetrastigma qui appartient à la famille de la vigne (Vitaceae).
Même si la distance entre la liane et Rafflesia peut atteindre plusieurs mètres, les deux
plantes sont liées l’une à l’autre puisque c’est de la liane que cette plante parasite tire l’eau
et les nutriments dont elle a besoin.
En 2013, Rafflesia arnoldii a fait l’objet d’un petit scoop. Le jardin botanique de San Diego,
en Californie du Sud, a réussi à la faire fleurir en serre. Ils ont dû commencer par intro-
duire Tetrastigma dans la serre, puis attendre que la liane devienne suffisamment grosse
pour pouvoir porter la fleur de Rafflesia. Ils ont alors fait une incision dans les racines de
la liane et ont déposé des graines de Rafflesia à côté.
Rafflesia me pose une devinette. Comme il pleut énormément à Sumatra, comment se
fait-il que sa fleur en forme de cuvette ne soit pas remplie d’eau ?
EN VITRINE [ Passage Auguste Pavie ]
BOTANIQUE POÉTIQUE
Atlas de
Cette exposition regroupe une sélection de planches du livre Atlas de botanique poétique (éd. Arthaud).
Francis Hallé nous invite à un voyage illustré à la rencontre de plantes extraordinaires. Exubé-rantes, énigmatiques, dotées d’aptitudes surprenantes, les merveilles végétales présentées dans ce cabinet de curiosités inattendu plaident en faveur de la sauvegarde des forêts tro-picales aujourd’hui gravement menacées.
Francis Hallé sera présent pour
une rencontre à Dialogues le mercredi
24 mai, à 18h.
À noter
Lettre de Dialogues Mai 201718
DÉD ICAC E B A N D E D E S S I N É E
Les dessins animés qui ont bercé son enfance ont donné le goût du dessin et de la création à Fanny Montgermont. Suite à un bac F12 (arts appliqués) et un diplôme de graphisme, l’illustration devient son métier. Mais sa passion pour la création l’a très rapidement dirigée vers la bande dessinée. Après deux albums en solo, elle collabore avec le scénariste Alcante pour deux albums chez Aire Libre, puis avec Gwénola Morizur pour le titre Bleu Pétrole.
Bleu pétrole – Éd. Bamboo
Vendredi 5 mai I À partir de 16 h
BIBLIOGRAPHIE
Elle – Éd. Paquet
Clair-obscur dans la vallée de la lune Éd. Dupuis
Quelques jours ensemble Éd. Dupuis
16 mars 1978 : le su-pertanker Amoco Cadiz s’échoue sur des récifs situés en face de la com-mune de Portsall, dans le Finistère. En quelques jours, 220 000 tonnes de pétrole brut s’échappent de ses cuves, polluant 360 kilomètres de côte.
Il faut réagir très vite afin de limiter les dégâts que la marée noire a d’ores et déjà commencé à causer sur la faune et la flore. Léon, le maire, coordonne l’arrivée des premiers bé-
névoles venus débarras-ser les plages de leurs nappes de pétrole vis-queux. Il cherche déses-pérément de l’aide à tous les échelons de l’État. Par la suite, il concentre ses efforts sur l’aspect juridique du drame. Il en-gage un bras de fer avec la compagnie pétrolière américaine qui a affrété le navire. Un combat de Da-vid contre Goliath, qui le mène, quatorze ans plus tard, à un procès retentis-sant à Chicago, aux États-Unis.
MONTGERMONTFanny
Lettre de DialoguesMai 2017 Mai 201719
DÉD ICAC E H U M O U R
Manu, Ugo et Choopa sont tous trois comédiens sur Lolywood, une chaîne YouTube humoristique réunissant plus d’un million d’abonnés, et sur laquelle ils proposent un sketch tous les dimanches. La Bible de l’homme est leur premier ouvrage.
Depuis des générations, les hommes se trans-mettent un livre. Un ou-vrage secret, qui circule de main en main et où cha-cun ajoute ses astuces, ses conseils : La Bible de l’homme. Comment cho-per une nana en deux mi-nutes, comment sortir de
la friendzone, comment remettre un pote dans le droit chemin ? Tout ce que vous avez toujours vou-lu savoir vous sera enfin révélé, à travers un livre universel qui a traversé le temps pour arriver jusqu’à nous !
La Bible de l’homme Éd. 404
Samedi 27 mai I De 14 h à 17 h
LOLYWOOD
Lettre de Dialogues Mai 201720
DÉD ICAC E B A N D E D E S S I N É E
Né un 21 avril, tout comme le Journal de Spirou, Jose Luis Munuera s’imprègne de bande dessinée franco-belge humoristique dès l’enfance. Après des études aux Beaux-Arts de Grenade, c’est à Angoulême qu’il fait la connaissance de Joann Sfar avec qui il débute une série d’aventure aux éditions Delcourt. Le duo poursuit sa collaboration chez Dargaud, en imaginant l’enfance de Merlin l’enchanteur. Au début des années 2000, le tandem Morvan-Munuera s’impose comme l’un des plus prometteurs de la bande dessinée populaire.
Zorglub. Tome 1, La fille du Z Éd. Dupuis
Jeudi 1er juin I De 16 h 30 à 19 h 30
BIBLIOGRAPHIE
Les Campbell Éd. Dupuis
P’tit Boule & Bill Éd. Dargaud
Sortilèges Éd. Dargaud
Nävis – Éd. Delcourt
Spirou et Fantasio – Éd. Dupuis
Merlin – Éd. Dargaud
Zandra, 16 ans, sort d’une séance de cinéma avec son petit ami, André, lorsque des zorgbots leur tombent dessus et l’enlève... pour la ramener de force chez son père, Zorglub. La conversa-tion qui s’ensuit ne plaît guère à la jeune fille et ne tarde pas à s’envenimer. Jusqu’à ce que, en colère et par erreur, Zorglub déclenche un rayon laser qui transforme une ville entière en île.
Alors que le génial inventeur tente de se faire pardonner
auprès de son enfant et que le malheureux André échappe tant bien que mal aux robots tueurs pour retrouver Zandra, un politicien vexé de s’être vu refuser la vente d’un rayon “séparatiste” attaque la base avec des soldats ar-més. Et pour ne rien arran-ger, Zandra découvre la vérité sur ses origines, une vérité qu’elle aurait préféré ne pas avoir à entendre.
Rien ne va plus au pays du Z !
MUNUERAJose Luis
Lettre de Dialogues Mai 201721
Dans le cadre de Livresse de lire, événement à destination des lycéens, visant à leur faire découvrir la littérature contemporaine et rencontrer des auteurs, nous aurons le plaisir d’accueillir au café de la librairie les classes participant au projet cette année.
Le principe ? Tout au long de l’année, chacune des classes a étudié un ouvrage paru en poche sélectionné par les libraires de Dialogues. Tous ensemble et accompagnés par leur professeur de français, les élèves ont préparé une animation autour de l’ouvrage, pouvant se prêter à la scène, et d’une durée de 15 à 20 minutes. Avant de la présenter à l’auteur de l’ouvrage, qu’ils rencontreront le mardi 23 mai, ils nous proposent deux répétitions publiques au café de la librairie.
La première aura lieu le lundi 15 mai, à 18h, autour des ouvrages Évariste, de François-Henri Désérable, et Les rumeurs de Babel, d’Yvon Le Men.
La deuxième se déroulera le vendredi 19 mai, à 18h, et les élèves nous présenteront le livre Buvard, de Julia Kerninon. A
utre
s
évén
emen
tsMercredi 10 mai I De 11 h à 17 h
Présentation de livres scolaires
La réforme du collège se poursuit en cette année 2017. Venez rencontrer au café de la librairie les délégués pédagogiques des éditions Didier, Hatier, Hachette et Foucher. Ils auront le plaisir de vous présenter les nouveautés scolaires. La représentante du Kiosque Numérique de l’Éducation sera également présente pour répondre à vos questions sur l’outil numérique.
Lundi 15 mai - 18 h I Vendredi 19 mai - 18 h
LIVRESSE DE LIRE
Répétitions publiques au café de la librairie
Aut
res
év
énem
ents
Le 20 mai, nous convions les plus jeunes à une lecture à haute voix !
C’est en étant guidés par la voix d’Adeline que les petits (et leurs parents) se plonge-ront dans plusieurs histoires et découvri-ront de beaux albums !
Samedi 20 mai I De 10 h à 11 h 30
Atelier d’écriture au café de la librairie
C’est le printemps et on reprend la route autour de la table d’écriture du café de la librairie.
Que l’écriture vous soit familière ou non, que ce soit votre “première fois” ou pas, chacun est le bienvenu pour écrire et partager ses lignes.
Lignes de fuite ou de chemins de fer, lignes blanches, ou noires sur la feuille, Armelle Brusq* vous incitera à laisser courir votre plume du côté de la route, ou de la déroute...
Sur la page ou à la marge, ce sera comme vous voulez, le principe de l’atelier étant de se laisser porter là où le vent de l’instant vous mène.
À noter : l’accès à cet atelier est limité à 12 personnes. Son coût est de 7,50 euros par personne. Les inscriptions se font à la librairie, en caisse du bas.
Samedi 20 mai I De 10 h 30 à 11 h 30
JEUNESSE
Il était une fois…Lecture à haute voix pour les 3-6 ans
Événement gratuit 15 participants maximum. Inscription par téléphone (02 98 44 25 85) ou au rayon jeunesse de la librairie.
*Armelle Brusq est auteur de films documentaires, et certifiée par ALEPH à l’animation d’ateliers d’écriture.
Mai 2017Lettre de Dialogues Mai 201722
Les conseils des libraires
Lettre de Dialogues Mai 201723
Le conseil de la papeterie
Monsieur PapierOn ne s’en cache pas, à la papeterie on adore Monsieur Papier !
Mais qui est donc ce Monsieur ?, me direz-vous. Eh bien, ce sont deux dames, Lisa et Cécile. Le patron, c’est le papier.
Elles ont posé leur valise à la Pointe du Raz et nous ravissent avec leur cartes, carnets et tote bags. Suivant une ligne sobre, épurée, graphique ou ludique, elles piochent leur inspiration dans leur environnement : un atelier ouvert sur la mer.
Gaël.
Polar
Sonja DelzongleQuand la neige danse – Éd. Folio
« Rencontrée précédemment dans Dust, la profileuse Ha-nah Baxter vit avec son chat Bismarck dans un superbe loft à Brooklyn. Hanah pra-tique le kick-boxing et le yoga, aime le whisky latte et préfère
les filles. Baxter n’est pas son vrai patro-nyme... Si son efficience dans la profes-sion est reconnue, son arme de prédilec-tion peut surprendre : un pendule ! Mais la profileuse assume tout, ou presque : seul son passé (en Bretagne) la fragilise.
Dérogeant à son principe de ne pas mener d’enquête sur le sol américain, elle accepte de se rendre à Crystal Lake à la demande d’un père de famille dont la petite fille a dis-paru depuis un mois, ainsi que trois autres enfants. Dans une atmosphère hivernale oscillant entre grands froids et tempêtes de neige, l’intrigue s’avère machiavélique et son issue presque inimaginable. »
Annaïk.
Littérature en poche
Lorraine FouchetEntre ciel et Lou – Éd. Le Livre de Poche
« Feu l’espiègle Lou. Avant de s’éteindre, celle-ci a soi-gné sa “sortie” avec la com-plicité de son notaire : elle va faire une ultime blague aux siens, un coup pendable à Jo, veuf inconsolable, son
âme sœur, son “piroche”. Ce dernier, père défaillant lors de leurs jeunes an-nées, va devoir s’assurer du bonheur de ses enfants. Mais comment s’y prendre ? Il n’en sait rien : Lou ne lui a laissé au-cune clé, pas le moindre indice.
Roman polyphonique qui prend pour décor l’île de Groix, terre d’embruns et de franches amitiés, Entre ciel et Lou re-lève du “feel good book” dans la lignée de ceux de Barbara Constantine (Amélie sans mélo, Et puis Paulette...) plein de tendresse, d’amour et d’humour. »
Karine.
Lettre de Dialogues Mai 201724Lettre de Dialogues
Hrs
ns
mu
rsSamedi 13 mai
Dimanche 14 mai
Vendredi 12 mai
• 22 h ◗ Projection publique Chouans ! Présentation par Alexandra de Broca. Première partie de la série, épisodes 1 et 2. Entrée libre.
Samedi 13 mai I 10 h › 18 h
• Speed dating des auteurs Toute la journée, 15 minutes chacun.
• 11 h ◗ Inauguration de la Biennale Place de l’Église
• 14 h 30 ◗ Et maintenant… (débat après les présidentielles) Jean-François Kahn, Hervé Hamon, Hubert Coudurier, Loïk Le Floch-Prigent, Bérénice Levet
• 15 h ◗ L’Histoire et l’histoire... Olympia Alberti, Jean des Cars, Alexandra de Broca
• 15 h 30 ◗ Les Zazous Gérard de Cortanze raconte…
• 16 h 30 ◗ La vie après la vie Conférence de Patricia Darré
• 17 h 45 ◗ Lecture / spectacle d’après les Écrits d’Amour de Dominique Marny, avec Victor Guillemot
Le programme
n connaissait Locronan, clas-sé parmi les plus beaux vil-lages de France, cité d’accueil pour les peintres, sculpteurs,
cinéastes et autres artistes. Ne man-quaient à ce palmarès que les écrivains. Ce sera chose faite les 13 et 14 mai prochains pour la première Biennale du Livre sise sur la place emblématique de l’église qui fut entre autre le lieu de tour-nage de Chouans ! du regretté Philippe de Broca.
Alexandra de Broca, elle-même écrivain, donnera le coup d’envoi de ces deux
O
Lettre de DialoguesMai 2017 Mai 201725
• 19 h ◗ Dégustation littéraire de whisky avec Patrick Mahé
• 22 h ◗ Projection publique Chouans ! Présentation par Alexandra de Broca. Seconde partie de la série, épisodes 3 et 4. Entrée libre.
• 22 h 30 ◗ Une musique de Zazous Soirée jazz avec l’ensemble Dan Ar Jazz présenté par Gérard de Cortanze. Entrée : 3 euros.
Dimanche 14 mai I 10 h › 17 h
• Speed dating des auteurs Le matin, 15 minutes chacun
• 11h ◗ Y a-t-il une écriture ou un imaginaire de femmes ? Catherine École-Boivin, Marie Le Gall, Cookie Allez et Dominique Marny
• 14 h 30 ◗ Le polar dans tous ses états... Maud Tabachnik, Violette Cabesos, Christian Blanchard
• 15 h ◗ Concerto pour un roman Spectacle musical Arthur Guillemot
• 15 h 30 ◗ La Théorie du genre… Cookie Allez, Bérénice Levet
• 16 h ◗ Et la Bretagne dans tout ça…? Pascal Lamour, Daniel Cario, Hervé Bellec, Édouard Brasey, Jean-Michel Le Boulanger
jours du livre en fête et présentera la projection du film dans sa version longue. De grands noms du monde des lettres viendront se joindre à elle : Jean-François Kahn, Irène Frain, Alain Rémond, Jean-Louis Debré, Jean des Cars, Hervé Hamon, Eddy Harris, Dominique Marny, Hubert Coudurier, Catherine École-Boivin, Patricia Darré, Violette Cabesos, Nono, Hervé Bellec, Daniel Cario et bien d’autres.
Trente auteurs à rencontrer, écouter, et… lire pendant deux jours entièrement consa-crés au Verbe dans tous ses états ! De la
jeunesse et la BD à l’essai, de l’Histoire au polar, du roman au témoignage. Au pro-gramme, une dizaine de tables rondes, des conférences et des débats, ainsi que des lectures, une dégustation de whisky… littéraire, deux émissions sur France Bleu Breiz Izel en direct du salon et… quelques surprises en réserve !
Sans oublier pour chacun de ces auteurs, un exercice “obligatoire” mais convivial : présenter son dernier opus en moins de quinze minutes. La garantie de briser la glace et pour les lecteurs celle d’oser aller à la rencontre de la littérature…
BIENNALE DU LIVRE de Locronan
d’infos : biennaledulivre.fr
Plein tarif : 5 € Gratuit pour les moins de 16 ans
Lettre de Dialogues Mai 201726
Le rire, un sujet de réflexion philosophique ? C’est ce à quoi nous convie Yves Cusset mardi 16 mai lors d’un double événement dans l’amphithéâtre du lycée de l’Harteloire.
À la fois philosophe et humoriste, il sera l’invité à 17 h des Rencontres Philosophiques de Brest pour une in-tervention sur le thème "Pourquoi rions-nous ?" qui fera suite à une prestation des élèves de terminale L du lycée Saint-Sébastien de Landerneau.
Puis, à 19 h, toujours à l’Harteloire, il débattra avec le public de son dernier ouvrage, Rire (éd. Flammarion), dans le cadre d’une rencontre hors les murs organisée par la librairie Dialogues, avant de dédicacer son ouvrage.
Double événement à la fois drôle et sérieux destiné à nous convaincre que les philosophes, dit-il, ne peuvent être que des rigolos qui s’ignorent.
Hrs
ns
mu
rsMardi 16 mai I Lycée de l’Harteloire
Rencontre avec
CUSSETYves
• 17 h › 19 h ◗ Rencontre philosophique avec Yves Cusset.
• 19 h › 20h ◗ Conversation avec Yves Cusset autour de son ouvrage Rire (éd. Flammarion)
Mardi 16 et mercredi 17 mai20 h 30 I Quartz
Le livre d’Irène Frachon, Mediator (éd. Dialogues), vient d’être adap-té en pièce de théâtre par Pauline Bureau. Intitulée Mon cœur, elle sera jouée au Quartz les mardi 16 et mercredi 17 mai. Un événement à ne pas manquer !
d’infos : www.lequartz.com/ Mon-coeur.html 02 98 33 95 00
Tarif réduit (Carte ou Carte Plus) sur présentation de la Carte Dialogues aux caisses du Quartz pour l’achat d’une ou plusieurs places pour ce spectacle.
ÉVÉNEMENT GRATUIT
ET OUVERT À TOUS
Lettre de DialoguesMai 2017 Mai 201727
Mardi 23 mai I De 20 h à 22 hÉvénement organisé par Dialogues au Multiplexe Liberté
Rencontre avec
Depuis 2004, la librairie Dialogues organise Livresse de lire. Cet événement destiné aux lycéens brestois a pour objectif
de créer une rencontre, un échange, entre des auteurs et
de jeunes lecteurs. Cette année trois écrivains sont à l’honneur :
Julia Kerninon, François-Henri Désérable et Yvon Le Men.
Nous aurons le plaisir de les accueillir à Brest le mardi 23 mai, et à cette occasion, une grande soirée autour de la littérature, ouverte à tous, se tiendra au cinéma le Multiplexe Liberté, à partir de 20 h. Au programme : la découverte des projets autour des livres, préparés par les ly-céens tout au long de l’année. Mais aussi, plusieurs temps de débats animés par les élèves. La littérature, l’écriture et le métier d’écrire seront au cœur de ces échanges. Les auteurs nous révèleront également les livres qui ont changé le cours de leur vie.
Julia KERNINON François-Henri DÉSÉRABLE
Yvon LE MEN
ÉVÉNEMENT GRATUIT
ET OUVERT À TOUS
S U I V E Z - N O U S S U R
Création graphique : Marion Lemonnier ml.graphisme@gmail.com Crédits photos : Mélanie Morand, Didier Olivré, Philippe Matsas / Opale, Maude Chauvin, Chloé Vollmer, Catherine Hélie, Éric Legret, Astrid di Crollalanza.
Pour tout renseignement concernant la lettre de Dialogues : Laurence Bellon, Caroline Mucchielli, Charles Kermarec Librairie Dialogues I Parvis Marie-Paul Kermarec - 29 200 Brest I 02 98 44 32 01
www.librairiedialogues.fr • contact@librairiedialogues.fr
NOUVEAUTÉ
Enez Sun Carnet d’un géographe à l’île de Sein« Sein ne serait pas ce qu’elle est devenue aujourd’hui sans les digues qui l’enserrent dans un corset de granite, la transformant en un véritable nid minéral. [...] Elle est souvent peu visible du continent, car enveloppée d’une myriade de fils de lumière tissant une trame serrée au gré des dépressions qui la balayent ou des anticyclones qui l’écrasent. »
Louis Brigand est professeur de géographie à l’Universi-té de Bretagne Occidentale. Ses travaux actuels menés avec ses étudiants portent sur l’entrepreneuriat insulaire (programme ID-îles). Passionné par les îles, tout particu-lièrement celles du Ponant, il a publié de nombreux ar-ticles scientifiques. Il est l’auteur de l’incontournable Les îles du Ponant, aux regrettées éditions Palantines.
Didier-Marie Le Bihan s’est installé à l’île de Sein depuis près de 20 ans. C’est dans ce cadre qu’il développe dif-férentes approches artistiques autour de compositions en lien avec l’île.
Louis BRIGAND
Didier-Marie LE BIHAN