Post on 24-Jul-2016
description
1
2
Table des matières
Éditorial Par Éric Fournier, rédacteur en chef
3
9 choses qu’une personne traumatisée crânienne ne veut pas entendre
Par Jade Pearson, intervenante sociale 4-5
Les pages détente de Jeff! Par Jean-François Leblanc
6-7
5 Astuces pour: maintenir ses acquis
Par Michèle Lavoie, stagiaire en techniques de travail social 8-9
Les humeurs de Marc
Par Marc Landry 10
Musique d’ici Par Jean-François Leblanc
11
Conseil Santé
Par Valérie Lavoie 12
Conseil Beauté
Par Valérie Lavoie 13
Agathe veut savoir
Par Agathe Fortin 14
Chronique inspiration: Un homme plus grand que nature
Par Éric Fournier 15
Des nouvelles de l’Association
Par l’équipe de Association Renaissance 16
3
Par Éric Fournier
Rédacteur en chef
En ayant rencontré plusieurs personnes
accidentées, que ce soit au niveau physique ou
craniocérébral, j’ai constaté que nous sommes tous
atteints de la même contagion… le jugement.
Bon an mal an, au cours de nombreuses sorties
publiques, j’ai eu à faire face à ce problème de
société dont presque tous les accidentés doivent se
contraindre. Combien de fois, au cours d'une seule
année, avez-vous été la victime de jugements
grossiers causés par votre inaptitude à travailler
ou votre fatigue intellectuelle plus élevée que la
normale? Plus de fois que vous ne pourriez fort
malheureusement vous souvenir, trouble de
mémoire ou pas.
Ce que les gens en général ignorent, c'est que ces
préjugés entraînent de nombreuses conséquences
sur chacun d'entre nous. La perte de confiance,
déjà très fragile pour grands nombres d'entre nous
est la première que je ciblerais. De tels
commentaires peuvent, selon moi, entraîner une
grande crainte de réalisations personnelles. Après
avoir recueilli des témoignage à ce sujet, j'ai même
appris que plusieurs accidentés amorçaient
souvent des projets, non pas pour leur satisfaction
personnelle, mais simplement pour recevoir
l'approbation et les félicitations de leurs familles ou
de leurs amis (es).
Si votre confiance, suite à un problème physique ou
psychologique, est fragile, n'oubliez pas qu'elle est
perdue d’abord face à vous-même. L'entourage
appuyant ou non vos efforts, donne un certain
poids dans la balance d'assurance personnelle,
mais c'est d'abord et avant tout par nous-mêmes
que les efforts de réalisation doivent venir pour
ainsi renchérir notre propre satisfaction intérieure.
Suite à cette prise de conscience, nous serons
d'avantage poussés à aller au-delà des préjugés et,
petit à petit, ils se mettront à glisser sur vous
comme sur le dos d’un canard.
Quoique l'on puisse en penser, le jugement des
autres fera toujours partie de nos vies. La seule
façon de les contrer, selon moi, est de leur
expliquer ce que vous vivez au quotidien et ce que
vous ressentez face aux nombreux jugements
portés par les autres à votre endroit. Une fois votre
situation expliquée il en sera plus facile pour tous et
chacun d'amener leur compréhension au-delà des
préjugés.
Pour terminer je vous inviterais de ne jamais
oublier que le mot jugement se termine par les
lettres m-e-n-t, qui sont étrangement les premières
lettres du mot mentir. Une fois les mensonges des
autres mis en oubli, la recherche de la vérité sur
vous en sera facilitée. Au cours d'une vie, le plus
difficile est de ne pas tomber sous le coup des
jugements infligés par la société. Demeurons nous-
mêmes et soyons notre propre inspiration !!
4
1. « Tu as l’air de bien aller. »
Les signes invisibles d'un TCC (problèmes de mémoire et de concentration, fatigue, insomnie, douleur chronique, dépression ou anxiété) sont parfois plus difficiles à vivre qu’un handicap visible. Des recherche démontrent que d'avoir une cicatrice sur la tête peut aider une personne vivant avec un TCC à se sentir validée et mieux comprise. Votre proche peut sembler bien aller, mais si on pense aux signes invisibles il peut au contraire se sentir très mal. Considérez ceci: un problème de mémoire peut être beaucoup plus invalidant que boiter.
2. « Peut-être que tu ne fais pas assez d’effort » ou « tu es paresseux ».
Paresseux n'est pas la même chose que l'apathie (manque d'intérêt, la motivation ou l'émotion). L'apathie est un trouble commun après une lésion cérébrale. L'apathie peut souvent découler de la manière de la réhabilitation, il est donc important de la reconnaître et de la traiter. Certains médicaments d'ordonnance peuvent être prescrits pour réduire l'apathie. Se fixer des objectifs très spécifiques pourrait également aider.
Méfiez-vous des problèmes qui ressemblent à de l'apathie. La dépression, la fatigue et la douleur chronique sont courants après une blessure au cerveau, et peuvent ressembler à (ou être combiné avec) l'apathie. Les effets secondaires de certains médicaments d'ordonnance peuvent aussi causer de
l'apathie. Essayez de découvrir la nature du problème, afin que vous puissiez avoir un traitement approprié.
3. « Tu es vraiment bougon! »
L'irritabilité est un des signes les plus courants d'un traumatisme crânien. Elle pourrait être le résultat direct de la lésion cérébrale, ou un effet secondaire de la dépression, de l'anxiété, de la douleur chronique, des troubles du sommeil ou de la fatigue. Pensez-y comme une mauvaise humeur biologique, ce n'est pas comme si votre proche peut prendre un peu d'air et revenir dans une meilleure humeur. Elle peut aller et venir sans raison.
Il est difficile de vivre avec quelqu'un qui est grincheux, déprimé ou en colère tout le temps. Certains médicaments d'ordonnance, suppléments, des changements dans le régime alimentaire, ou encore une thérapie qui met l'accent sur la capacité d'adaptation peuvent tous contribuer à réduire l'irritabilité.
4. « Combien de fois dois-je te le répéter? »
C'est frustrant de se répéter encore et encore, mais presque tout le monde ayant un TCC vivra avec des problèmes de mémoire. Au lieu de vous attarder sur le problème, essayer de trouver une solution. Rendez-lui la tâche plus facile en créant une routine. Installer un tableau de note dans la cuisine. N’oubliez pas que la communication n'est pas toujours verbale. «Je te l’ai déjà dit" est très facile à comprendre juste par l'expression du visage.
9 Choses à ne pas dire à quelqu'un ayant subi un traumatisme crânien
(Traduction du texte « 9 things NOT to say to someone with a brain injury » du site brainline.org)
Le traumatisme crânien est une source de confusion pour les gens qui n’en ont pas un. Il est tout à fait naturel de vouloir encourager, de dire ce qu’on pense ou d’offrir des conseils à un proche qui a un TCC
même si nous ne comprenons pas toujours ce qu’il vit. Et quand vous vous inquiétez pour un proche qui a un TCC, il est facile de s’épuiser et de dire les choses qui nous fâchent.
Voici quelques phrases que vous pourriez vous retrouver à dire qui ne sont certainement pas utiles :
5
5. « As-tu une idée de comment je fais tout pour toi? »
Votre proche sait probablement combien vous en faites, et se sent incroyablement coupable. Il est également possible que votre conjoint n'a aucune idée de ce que vous vivez, et ne comprends pas. Cela peut être dû à des problèmes de conscience, de mémoire, ou d'apathie. Vous n'avez pas besoin de décharger votre fardeau sur quelqu'un, laissez-le simplement être un bon ami ou un conseiller.
6. « Le problème, c’est tous les médicaments que tu prends. »
Les médicaments d'ordonnance peuvent causer toutes sortes d'effets secondaires tels que la lenteur, l'insomnie, des problèmes de mémoire, diverses manies, une dysfonction sexuelle, ou un gain de poids, pour n'en nommer que quelques-uns. Une personne ayant subi un traumatisme crânien est particulièrement sensible à ces effets. Si vous blâmez tout sur les effets des médicaments, deux choses peuvent se produire; vous pourriez encouragez votre conjoint d'arrêter de prendre prématurément un médicament important ou vous pourriez vous retrouver face à un véritable signe de lésion cérébrale.
C'est une bonne idée d'examiner régulièrement les médicaments sur ordonnance avec un médecin. Ne pas avoir peur de poser des questions sur des solutions de rechange qui pourraient réduire les effets secondaires. À un certain point dans la récupération, il pourrait très bien être le bon moment pour estomper un médicament. Mais, vous ne saurez pas cela sans un suivi régulier avec le médecin traitant.
7. « Je vais le faire à ta place. »
L'indépendance et le contrôle sont deux des choses les plus fréquemment perdues après une lésion cérébrale. Oui, il peut être plus facile de faire les choses à la place de votre proche. Mais, encourager votre famille à faire des choses par eux-mêmes aidera à augmenter leur estime de soi, leur confiance, et leur qualité de vie. Cela peut également aider le cerveau à récupérer plus
rapidement.
Ne laissez toutefois pas faire les tâches qui pourrait mettre votre proche à risque, comme la conduite automobile trop tôt ou la gestion des médicaments surtout quand il y a des problèmes de mémoire importants.
8. Prends sur toi, ça va bien aller.
C'est plus facile à dire qu'à faire pour beaucoup de gens, et encore plus difficile pour quelqu'un avec un TCC. Les pensées négatives répétitives s’appellent de la rumination, et il peut arriver très souvent après une lésion cérébrale. La rumination est généralement liée à la dépression ou l'anxiété, et ainsi de traiter ces problèmes peut aider à briser le cycle de la pensée négative.
En outre, si vous dites à quelqu'un d'arrêter de penser de façon négative, cette pensée sera simplement poussée plus loin dans l'esprit (littéralement, le cortex préfrontal). Au lieu de cela, trouver une tâche qui est particulièrement agréable pour votre bien-aimé. Il aidera à détourner l'attention de la pensée négative, et libérer des substances chimiques qui favorisent des pensées plus positives.
9. « Compte toi chanceux d'être en vie. »
Cela ressemble à la pensée positive, en regardant le bon côté des choses. Mais attention! Une personne avec une lésion cérébrale est six fois plus susceptible d'avoir des pensées suicidaires que quelqu'un sans une lésion cérébrale. Certains peuvent ne pas se sentir très chanceux d'être vivant. Au lieu de l'appeler "la chance", parler de la façon forte, persistante, ou la personne est héroïque pour passer à travers cette épreuve. Dites-leur qu'ils sont impressionnants!
6
Mon premier est un style de nage
Les chats aiment laper mon deuxième
Mon tout est un bijou
RÉPONSE: ___________________
JEU 1 :
RÉPONSE :_____________________ RÉPONSE :__________________ RÉPONSE :_________________
JEU 2 :
Mon premier est un mélange de terre et de pluie
Mon deuxième vient après fa
Mon tout ne perd jamais le nord
RÉPONSE : _____________________
JEU 3 :
Seuls les moustiques femelles piquent : ____________
Le palmier est un arbre : _________
Il est impossible d’éternuer les yeux ouverts : ________
Aux États-Unis, il n’y a pas d’étage numéro 13 dans les gratte-ciel : ________
L’ordinateur abîme les yeux : ___________
7
Récit succinct d’un fait piquant ACDEENOT A _ _ C _ _T _
Religieux de l’ordre de Saint-Benoit ABDEINNRR B _ _N _ _D _ _
Ras-le-bol CEEEEMNORTU E _ _E _ _E _ _N _
Panier suspendu à un ballon ACEELLN N _ _E _ _E
Scampi AEGILNNOSTU L _ _G_ _S _ _N _
Par Jean-François Leblanc
F I C H E M B E T E E T
U L I M O N O T S E V N
L L A N G O U S T I N E
G U T E A E A S E P I M
U S T T D C N T T R D E
R T R R J N E E T O R R
E R I A U E C L E C A U
R E B T G G D I L R N E
E M U S E R O R U E R O
D N E T E U T E O E E C
P R O B I T E T H R B E
C A M B O U I S E L I P
Broyés EILPS P I L E S
Honnêteté BEIOPRT P _ _B _ _E
Enfanter CEEOPRRR P _ _C _ _E _
Condensé EEMRSU R _ _U _ _
Contraceptifs EEILRSSTT S _ _R _ _E _ _
Gravité CEEGNRU U _ _E _ _E
Smoking ENOSTV V _ _T _ _
Ennuyée BEEEEMT E _ _E _ _E
Allonge DEENT E _ _N _
Donne CEFHI F_ _H_
Étinceler EFGLRRUU F _ _G _ _E _
Bâton de berger EEHLOTTU H _ _L _ _T _
Dessine EILLRSTU I _ _U _ _R _
Citron ILMNO L _ _O _
Attribuée ADEEGJU A _ _ U_ _ E
Assigné ABEIRTTU A _ _ R _ _U _
Huile noircie ABCIMOSU C _ _B _ _ I _
Mot de 5 lettres _____________________
Indice: Dessert
Le principe est simple! Il faut replacer les lettres dans le bon ordre et ensuite les trouver sur la grille.
Bonne chance!
LES RÉPONSES DES JEUX SONT À LA PAGE 14
8
5 ASTUCES POUR… Maintenir ses acquis
Par Michelle Lavoie
Stagiaire en techniques de travail social
On dit qu’on apprend tout au long de notre vie. Il en est encore plus vrai lorsque l’on
doit traverser des épreuves qui obligent à réapprendre ce qui était acquis auparavant.
Il est difficile de perdre ce qui était appris, mais il est tout aussi difficile de conserver
ses acquis. Voici quelques trucs les maintenir.
Pour tout apprentissage, il faut se
pratiquer. Que ce soit du piano, de
l’exercice physique ou des mots
croisés, si vous n’exercez pas vos
acquis régulièrement, ils finiront
par se perdre. Faites en un peu
tous les jours. Ainsi vous ne vous
épuiserez pas, et vous
maintiendrez ces compétences si
durement acquises.
Il est normal de vouloir conserver
son autonomie le plus longtemps
possible. L’environnement dans
lequel vous vivez joue un grand
rôle. Assurez-vous que votre
espace de vie vous permette de
continuer de pratiquer vos acquis
sans vous nuire. Adapter votre
environnement à votre situation,
ainsi le maintien deviendra plus
facile et plus sécuritaire.
La pratique : La clé ! Rendre l’espace de vie
sécuritaire et adéquat
9
Assurez-vous de vous entourez
des bonnes personnes
Il y a une grande partie du travail qui se
fait seul, mais avoir des personnes à vos
côtés qui se préoccupe de vous aide aussi
à rester motivé. Éloignez-vous des
personnes qui pourraient être néfastes
dans votre cheminement. Assurez-vous
que les personnes qui font parties de
votre vie vous épaulent lorsque vous en
avez besoin et vous soutiennent dans vos
démarches. Avoir une personne qui croit
en vous amènera une énergie positive et
propice au maintien des acquis.
Écoutez votre corps
Se pratiquer est la clé, mais il ne
faut pas oublier que le corps a
aussi ses limites. Il est important
d’écouter ce qu’il vous dit,
n’ignorez pas les signes de fatigue
ou la douleur. Gérer votre
énergie! Trop en demander à
votre corps peut s’avérer plus
nuisible que bénéfique. Lorsque
vous êtes fatigué, reposez-vous.
N’hésitez pas à demander de l’aide
Conserver son autonomie ne veut pas dire tout faire seul. N’ayez pas peur de demander de l’aide pour vos activités quotidiennes. Cela allègera votre tâche et vous permettra de vous concentrer sur ce que vous voulez maintenir. Si vous vous épuisez à vouloir tout faire par vous-même, il se peut que cela ait des effets négatifs et démotivants à la longue.
Allez-y au jour le jour. Faites en un peu tous les
jours et vous conserverez ce que vous avez
appris. N’ayez pas peur de poursuivre vos
activités selon vos capacités, cela vous donnera
confiance et sera motivant pour continuer votre
cheminement. Même si parfois le chemin est
long, sinueux et qu’il y a des obstacles, il ne faut
jamais abandonner. Le résultat n’en est que plus
gratifiant !
10
Les humeurs de Marc Par Marc Landry
Le sourire
Pourquoi a-t-on coutume de croire que l'on doit rire pour s'amuser ! Un
simple sourire peut parfois traduire un plaisir moins éclatant mais une
satisfaction plus nuancée. Le sourire est à l`amusement ce que le dessert
est à l`alimentation : Une gâterie agréable qui termine bien!
Le sourire peut parfois créer une ambiguïté : «Est-ce que ça leur plaît ou
est-ce que c’est pour rire de moi ?» Il témoigne aussi des goûts de chacun.
Dans un spectacle, les gens rient tous en même temps mais le sourire est
propre à chacun. Une personne peut sourire et son voisin grimacer sur le
même sujet. Surtout si le pied qu’on écrase est le sien...
Le sourire permet aux gens de s’ouvrir aux autres. En entrant dans une salle
remplie de gens souriants, nous pourrions être tenté de se demander si nous
avons quelque chose de coincé entre les dents. Une fois que nous sommes
sûrs que tout est en ordre, ces gens souriants nous donnent le goût de
prendre part à cette ambiance. Il ouvre la porte à la communication.
L’Abbé Pierre a dit : «Un sourire coûte moins cher que l’électricité mais
donne autant de lumière». J’ajouterais : Tant mieux s’il est une forme
d’énergie renouvelable.
Si le présent texte ne vous a pas stimulé à sourire, nous pourrions en
conclure qu’il n’était pas à la hauteur ou que votre humeur n’était pas
compatible. Nous espérons que vous aurez une meilleure réaction la
prochaine fois.
11
MUSIQUE D’ICI
Patrice Michaud—Le feu de chaque jour En 2008, Patrice Michaud déboule jusqu’au Festival en chanson de Petite-Vallée, qui se pointe comme une bénédiction. Il se donne à fond , doute et s’en fout pour finir par s’en sortir avec plus que moins : trois distinctions et l’envie de continuer. En 2009, il est nommé grand lauréat du Festival international de Granby. En 2012 de multiples distinctions dont 4 nominations et 2 Félix au Gala de l’ADISQ 2012. Il est conscient qu’il ne terminera jamais sa maîtrise en littérature, Patrice se concentre sur l’essentiel : écrire des chansons, le tout avec amour. Le titre de son dernier album est Le feu de chaque jour. C’est un style pop francophone. C’est de la belle musique tranquille, son disque est sortie le 4 février 2014. C’est sont deuxième disque en carrière. Le premier est aussi excellent que le deuxième.
Joseph Edgar—Gazebo Joseph Edgar est l’un des fers de lance de la nouvelle scène musicale
acadienne. Son univers, qu’il qualifie comme rock folk, ou comme chanson swamp, se nourrit de multiples influences. Artiste passionné qui occupe la scène avec une intensité peu commune, il a 5 albums à son actif, dont son dernier « Gazebo » qui est sortie le 28 janvier janvier. Pour moi c’est une belle découverte et son succès de l’album, espionne russe qui nous reste dans la tête. Un artiste a découvrir. Avec son petit accent acadien, Joseph Edgar nous offre un album qui, à mon avis, s’écoute en toute occasion.
Kandle — In Flames La fille de Neil Osborne, leader du groupe 54-40, peut compter sur un talent naturel d'auteure-compositrice. «J'ai deux styles d'écriture: je fais soit des chansons insolentes, soit des chansons très tristes», dit Kandle en citant les noms de Tom Waits et Nick Cave. Son folk-rock noir aux effluves blues convient bien au timbre vaporeux de sa voix, qui peut rappeler celui de Nancy Sinatra. Et Kandle compte sur des collaborations avec Coeur de pirate et Sam Roberts. Une anglophone qui est venue à Montréal pour faire de la musique, considérant la ville comme une belle ville pour les nouveaux artistes. Je trouve que son style de chanson se prête bien aux trames sonores des films de Quentin Tarantino.
Par Jean-François Leblanc
12
Conseil santé
Par Valérie Lavoie
Le Gingembre
Le gingembre peut avoir des bienfaits pour les femmes enceintes. Il peut aider à calmer les nausées
et les vomissements. Grâce au gingembre nous pouvons également guérir nos petits bobos tels que;
l'arthrose, l'arthrite, la fibromyalgie. Il est bon d’en consommer pour réduire l'inflammation. Utilisé
pour la digestion, il permet de soigner les maux de ventre, les flatulences, la gastrite ainsi que les
ulcères d'estomac. Il est très important de prendre un verre de gingembre infusé par exemple, quand
vous aller en bateau pour vous aider à combattre le mal de mer. Il a un effet positif, car il stimule la
libido. Si vous avez l'intention que cela fonctionne buvez un verre de jus d'ananas, de pomme ou de
carotte et ajouter 1 c. à thé de gingembre. Les bonbons confits au gingembre à éviter car, même s’ils
sont bons, contiennent trop de sucre.
En conclusion, cet racine crue peut être très bien être râpée pour inclure dans les recettes de gâteau,
muffins ou boisson chaude. Nous pouvons utiliser le gingembre en poudre pour obtenir une unité de
mesure plus précise. Je vous laisse avec une petite recette de biscuits au gingembre.
Donne 30 biscuits
2 2/3 tasse de farine
1 c. à thé de poudre à pâte
1/2 c. a thé de sel
1/4 tasse de beurre fondu
3/4 tasse de sucre
1 c. a soupe d'huile d'olive
1 zeste d'un citron + jus
2 oeufs
1 c. a soupe de gingembre frais
1/4 de tasse de sucre glacé
• Préchauffé le four a 375° F
• Commencer par mélanger la farine, le sucre, la levure et le sel dans un bol ou dans le robot.
• Ajouter le beurre fondu, l'huile d'olive, les jus et le zeste de citron.
• Ajouter les oeufs et le gingembre et bien mélanger.
• Si la pâte est trop collante ajouter un peu de farine.
• Faire de petites boules équivalent à une cuillère à café.
• Les rouler dans le sucre à glacé et aplatir.
• Les repartir sur une plaque allant au four recouverte de papier parchemin.
• Cuire au four pendant 10 minutes.
☆ À conserver dans un contenant hermétique.
13
Conseil beauté :
Pourquoi devriez-vous boire un verre d’eau citronnée le matin ?
Par Valérie Lavoie
C’est une excellente façon de commencer la journée. Voici les sept meilleures
raisons qui expliquent pourquoi.
1. Renforce votre système immunitaire : Comme le citron est riche en vitamine
C et en potassium, il peut aider à combattre un rhume. Le potassium, lui,
stimule les fonctions cérébrales et nerveuses. Il peut aussi aider à contrôler la
pression artérielle.
2. Équilibre le PH : Saviez-vous que le citron une fois digéré, joue le rôle d’un
aliment alcalin? Ceci est une bonne chose pour la santé. Il aide les personnes
ayant des troubles d’acidité gastrique.
3. Aide à la perte de poids : Le citron est riche en fibres de pectine. Pour de
meilleurs choix alimentaires, il est recommandé de partir du bon pied en le
consommant. Il aide au contrôle de nos envies de friandises durant la journée.
4. Facilite la digestion : Un verre d’eau chaude avec du citron sert à stimuler
l’estomac.
5. Aide à stimuler le système : Il favorise le bon fonctionnement du métabolisme
du corps.
6. L’avantage de ce fruit pour les hommes et les femmes est qu’il purge les
toxines du sang. Vous aurez une peau plus claire. Également, la vitamine
qu’on y retrouve aide à diminuer les rides.
7. En buvant chaque matin ce petit cocktail pendant un mois, vous aurez
certainement de l’énergie durant toute la journée (plus d’énergie) Le citron
joue un rôle sur les hormones. Il peut aider à améliorer le niveau de stress.
J'ai déjà expérimenté l’eau citronnée durant une semaine. Je peux dire qu'après
trois jours, je me réveillais plus vite, il est devenu un plus dans mon quotidien. À
vous maintenant de l’essayer!
Source: http://amelioretasante.com/eau-tiede-citronnee-chaque-matin-10-avantages/
14
Les 10, 11 et 12 septembre derniers, nous étions sept membres de l’Association à faire un voyage
en Estrie pour participer à l’événement estival du Regroupement des Associations de personnes
traumatisées craniocérébrales du Québec. Nous avons eu la chance de participer à différentes
conférences, un croisière et la conclusion de ce voyage fut la conférence de monsieur Yves Laroche.
Monsieur Laroche était un athlète olympique en ski acrobatique qui a subi, lui aussi, un traumatisme
crânien en pratiquant une activité qu’il aimait beaucoup: le parapente.
Quand il a eu son accident, il était entraîneur pour l’équipe canadienne de ski acrobatique. Il
pratiquait le parapente dans les Alpes françaises quand le vent s’est emballé dans sa voile et l’a propulsé
sur un rocher. Il a été ramené au Québec alors qu’il était encore dans le coma.
Ce qu’il a trouvé difficile, c’est lorsque le médecin lui a fait l’énumération de ce qu’il ne pourrait
plus faire. À force de motivation et de beaucoup de travail, il a réussi à retrouver son autonomie. À tel
point qu’il avait recommencé à entraîner des athlètes de l’équipe canadienne de ski acrobatique. Un
jour, la fédération lui a envoyé une lettre lui disant qu’à cause de son traumatisme crânien, il ne
« représentait plus l’image du sport ». Ouf! Heureusement, l’équipe japonaise lui a demandé de devenir
l’entraîneur en chef de leur équipe à l’occasion des Jeux Olympiques de Nagano.
Monsieur Laroche nous a encouragé à continuer à se prendre en mains et à nous accepter avec nos
forces et nos faiblesses. Il nous a dit d’enlever les mots « pas capable » et « je vais essayer » de notre
vocabulaire. Plutôt, il nous a fait remplacer par « je vais le faire au mieux de mes capacités ».
À la fin de sa conférence, nous avions l’occasion de lui poser des questions. Je lui ai demandé s’il
pratique encore certains sports, lui qui a été un athlète de haut niveau. Il a répondu qu’il fait encore du
ski. De plus, il est encore capable de faire un saut périlleux arrière! Tout le monde a applaudi à cette
réponse! Je lui ai également demandé comment il s’en sortait avec son équilibre. Il a répondu qu’il n’en a
plus vraiment. Il ne peut plus courir. Il travaille sur son équilibre tous les
jours. Monsieur Laroche peut maintenant monter un escalier avec un
verre d’eau mais c’est plus difficile de le faire pour descendre.
J’ai vécu un beau moment avec lui à la fin de la conférence quand
je suis allé le rencontrer. Ce que j’ai retenue et qui m’a émue est qu’il
s’accepte aujourd’hui tel qu’il est maintenant et il est capable d’en
parler avec des gens comme nous.
Je termine avec une phrase qu’il a dit et qui m’a beaucoup
encouragé. « Vous êtes tous et toutes les gagnants de votre propre
compétition! »
Par Agathe Fortin
15
Bonjour tout le monde!
Ma chronique s'efforcera de mesurer l'étendue du courage et de la force intérieure d’un
homme dont j'ai eu l'énorme privilège de rencontrer au cours d'une conférence par le
passé. J'ai choisi de vous parler d'un Polonais dont la grandeur d'âme a surpassée tout
ce dont j'ai été témoin dans ma vie, monsieur Martin Gray !
Né à Mietek Grayewski en Pologne le 27 avril 1922, cet homme défiera l'entendement.
Prisonnier des ghettos de Varsovie durant la deuxième guerre mondiale, l'ancien régime
nazis ne l’a pas épargné. Ayant réussi à s'échapper des camps d'extermination, il fût
recapturé par l'armée allemande qui le reconfinera en compagnie des captifs et ce sans
eau ni nourriture. Trois fois la mort est venue frapper à ses côtés. Les troupes nazis de
l'époque lui ont pris en premier lieu sa mère et ses frères qui, eux-mêmes prisonniers,
furent tués à l'intérieur des chambres à gaz situées près de son village Polonais. Comme un malheur ne vient
jamais seul, son père à été fusillé sous ses yeux par les autorités en poste.
Il a échappé aux camps de la mort après avoir acheté le silence de quelques soldats. Il s'installe avec sa
femme et ses enfants dans le sud de la France. Une nouvelle ombre mortelle s'abat sur lui lorsqu'un incendie
ravage sa demeure, emportant avec lui toute sa famille. En ayant été victime d'autant de noirceur au cours
de sa vie, il fini par se demander :"Suis-je un être maudit ?". Il parvint à déménager aux États-Unis et à se
remarier une nouvelle fois sans que la mort ne vienne noircir son destin. Martin Gray est aujourd'hui auteur
de 12 livres qui ont fracassé des records de ventes à travers le monde.
Après avoir assisté à une de ses conférence, je suis sorti tout simplement grandi! Je lui ai demandé avec
quelle force il avait continué d'avancer? Il m'a répondu tout simplement que chacun d'entre nous possède
une force semblable à la sienne, qu'ils en sont juste inconscients. Cette force se nomme la résilience.
Aujourd'hui récipiendaire de la médaille d'honneur du mérite européen. Cet emblème de courage est bien au
-delà de n’importe quel honneur que l'on pourrait lui dédier. Martin Gray est selon moi un héros dont chacun
de nous devrait s’inspirer. Je vous laisse sur sa propre doctrine: « Protéger quelqu'un, c'est d'abord lui
apprendre à voir les dangers en lui, pour ensuite parvenir à les vaincre. »
Par Éric Fournier
Mot mystère caché :
Tarte
Devinettes 1 - Le tableau, 2 - Le silence 3 - un secret
Charade : 1 – boussole 2 – bracelet
Vrai ou faux
1 : vrai 2 : faux 3 : vrai 4 : vrai 5 : faux
Réponses des jeux des pages 6 et 7
16
« Bon courage et continuez tout effort de réhabilitation, la vie est trop importante et
surtout trop courte. »
Jacques Tanguay, Vice-président et directeur général Ameublements Tanguay