INF 2 - RÉSEAUX INFORMATIQUES -...

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INF 2 - RÉSEAUX INFORMATIQUES

Cours 0 – Présentation

Equipe pédagogique

• Moi (Luiz Angelo Steffenel) •  Maître de conférences à l'Université de Reims Champagne-

Ardenne •  Instructeur CISCO CCNA/CCNP •  Chercheur en Systèmes Distribués et Parallélisme

•  Contact •  Email : luiz-angelo.steffenel@univ-reims.fr •  Page web : http://urca.lsteffenel.fr

Organisation

!  16 créneaux de 3h répartis en 8 journées !  Cours, TD, TP (tout mélangé) !  Horaires : 9h-12h puis 14h-17h !  25/09, 21/10, 22/11, 4/12, 8/01, 15/01, 05/02, 12/02

!  Supports disponibles sur l’EPI

!  Evaluation !  6 ECTS !  Note finale

!  50% contrôle continu !  Interrogations écrites, participation, assiduité

!  50% examen final

Travaux pratiques • Capteur et analyseur de trafic Wireshark • Simulateurs de réseau

• Cisco Packet Tracer • Network Simulator NS-2

• Sur vos machines : • On vous donnera une image Linux sous VirtualBox

avec ces logiciels •  (ou vous l'installez sur votre machine, si vous avez un OS qui le

permet)

INF 2 - RÉSEAUX INFORMATIQUES

Cours 1 - Introduction

Objectives

• Discuter les bases de la communication réseau

• Comprendre certains éléments de la couche physique • Matériel •  Signaux • Codage

• Avoir un aperçu des modèles OSI et TCP/IP

Communication

• Besoin d’échange entre les individus

• Définition d’un système d’échange commun (protocole)

•  Langue commune •  Système de représentation

commun •  Règles d’échange

Communication à distance • Une fois établi un « protocole », il reste le problème de la distance

• Comment passer un message rapidement ? •  Lettre postale • Pigeon voyageur • Phares •  Signaux de fumée • 1792 : télégraphe à bras (Chappe) • 1843 : télégraphe (code Morse) • 1875 : téléphone (Bell et Gray) • 1895 : radio (Marconi)

Les Réseaux

●  Point de vue d'un simple utilisateur : –  un ensemble d'ordinateurs interconnectés

●  Que se passe-t-il à l'autre bout de la prise ?

●  Comment les machines communiquent entre-elles ?

●  Utilisent-elles toutes le même langage de communication ?

●  Quand on va sur internet, sur une page Web –  Comment se fait-il que tout le monde ait la même page

quand on utilise un navigateur Web et que l'on tape www.google.fr

–  Que peut-on trouver derrière cette adresse web ?

Les moyens de se connecter

●  Utilisateur final : se connecte généralement à un réseau

–  Avec un modem et une ligne téléphonique

–  Directement à un autre ordinateur avec un câble réseau

●  tous les câbles sont-ils équivalents ? –  À travers un réseau sans fil (WiFi, 3G)

–  ...

●  Mais avec toutes ces solutions, que faut-il faire pour que les informations puissent s'échanger / s'échanger sans faute / s'échanger vite ?

Les Supports Physiques des Communications

●  Avant de parler des réseaux informatiques, nous devons regarder un peu les différents supports physiques existants

●  Domaine plus orienté électronique/électricité, comprendre le support nous permet de comprendre les limitation des réseaux

–  Et aussi comment explorer ses caractéristiques à notre faveur

Câble Coaxial ●  Deux types les plus répandus :

–  50 ohms : transmission numérique (anciennes installations Ethernet 10 Mbit/s)

–  75 ohms : communication analogique et télévision par câble

●  Construction :

–  Gaine : protection du câble (caoutchouc, PVC ou téflon)

–  Blindage : partie métallique entourant le câble

–  Isolant : évite le contact entre l'âme et le blindage

–  Âme : brin de cuivre ou brins torsadés transportant les données

Câble Coaxial

●  Deux types

–  10base5 (Thicknet)

●  câble plus gros (12mm)

●  longueur d'un segment : 500 mètres

●  connexion avec une prise « vampire »

–  10base2 (Thinnet)

●  câble plus fin (6 mm)

●  segment jusqu'à 185 mètres

●  connexion type BNC

Les câbles réseau Câble coaxial

Le câble coaxial épais (thicknet)

Description

Les ordinateurs sont connectés à des transceivers reliés au câblecoaxial via une prise vampire

Les prises vampires percent le câble

Longueur max. de 500m, 100 connexions espacées de min. 2.5m

Tranceiver et prise vampire Topologie 10Base5

Câble coaxial

Transceiver

Prise vampire

Cyril Rabat (Licence 3 MI / Info0503) La couche physique 2010-2011 17 / 33

Câble à Paires Torsadées

●  Différentes normes EIA/UTA

–  Câble UTP (Unshielded Twisted Pairs) : non blindé

●  Peu coûteux ; bien supporté

●  Segments de 100 m

●  Exemples courants : Ethernet 100BaseTX (Fast Ethernet)

–  Câble STP (Shielded Twisted Pairs) : blindé (maille métallique)

Les Connecteurs RJ-45

●  Connecteur typique pour les câbles UTP/STP

●  Deux normes :

–  EIA/TIA 568A

–  EIA/TIA 568B

Les Connecteurs RJ-45

●  Câble droit (568A<->568A ou 568B<->568B)

–  Connexion entre deux dispositifs « différents »

●  PC et switch

●  PC et hub

●  Switch et routeur

●  Câble croisé (568A<->568B)

–  Connexion entre deux dispositifs « similaires »

●  PC et PC

●  PC et routeur

●  Switch et hub / switch et swith / hub et hub

●  Routeur et routeur

Les Câbles Optiques

●  Utilisation –  Liaison entre répartiteur (backbone), centraux

téléphoniques urbains et interurbains

–  Couplage de segments dans une ville, entre deux villes, entre les continents

●  Avantages –  Légèreté, immunité au bruit

–  Faible atténuation, sécurité (difficile à mettre sur écoute)

●  Inconvénients –  Peu pratique dans des réseaux locaux (installation

difficile)

–  Coût relativement élevé, relative fragilité

–  Distributeur central de la fibre optique

Types de Fibre

●  La fibre multimode

–  La fibre à saut d'indice (réfraction à angle droit)

●  Cœur et gaine optique en verre de différents indices de réfraction

–  La fibre à gradient d'indice (onde de forme sinusoïdale)

●  le cœur est constitué de couches de verre successives ayant des indices de réfraction proches

●  La fibre monomode

–  le cœur est si fin que le chemin de propagation des différents modes est pratiquement direct

Transmission de la Lumière

• Atténuation de la lumière qui traverse une fibre optique

Les Connecteurs

Les Transmissions Sans Fil

●  Plusieurs systèmes sont utilisés l'infrarouge, le rayon laser ou les ondes électromagnétiques. Ces techniques servent, le plus souvent à relier des bâtiments, des sites isolés ...

●  Bluetooth (PAN) – distances jusqu'à 10 m

●  WiFi (W-LAN) – distances jusqu'à 100 m

●  WiMAX – quelques kilomètres (5-20 km)

●  Réseaux cellulaires – GSM, UMTS, HSPDA (3G+)

●  Liaisons hertziennes

●  Satellites

Activité Pratique

• Recenser les différentes bandes de fréquence utilisées pour les systèmes de communication Wireless • WiFi, 3G, 4G, Bluetooth, etc.

• Faire une carte de ces fréquences •  Il faut citer les sources !

• À rendre par email pour le 4 octobre 2013 •  (1 page suffit)

Signaux

• Définition •  Signal : tension électrique, modèle d’impulsion

lumineuses ou onde électromagnétique modulée • permet l’acheminement

des données

Types de Signaux

• Analogiques • oscillant •  tension variant en fonction du

temps (sinusoïde) •  utilisé depuis le début en

communication

• Numériques •  signal “carré” •  front montant et descendant

Interférences

• Atténuation •  Perte de la force du signal (mesuré en dB) •  Toutes les fréquences contenues dans le signal ne

sont pas atténuées de la même façon • Valeur généralement connue pour un support et

une plage de fréquences

• Bruit •  Interférences dues à des signaux indésirables •  Bruit blanc : bruit d'agitation thermique permanent •  Bruit impulsif : bruit se présentant sous forme de

tensions perturbatrices de valeur élevée mais de durée brève

Interférences (suite)

• Distorsion de phase •  les fréquences contenues dans le signal ne

voyagent pas à la même vitesse 

• Latence •  Retard de transmission due à la vitesse de

transmission dans le milieu (latence ≠ débit)

• Collision •  Émission simultanée de deux hôtes sur le même

medium •  Peut être aussi le résultat d'une réflexion sur le

support

Les Distorsions d'un Signal

Caractérisation du signal de données

•  le support spectral du signal est la plage des fréquences qu'il utilise

•  notion de support spectral à n dB •  la largeur spectrale (ou largeur de bande) est la

largeur de ce support

f LB à 3 dB

Max/2

Max

0

F c

x f^( )

2

La numérisation

• Avantages du numérique sur l'analogique •  facilités de stockage, de traitement et de restitution •  intégration (multimédia)

" la tendance : traiter des données numériques et les véhiculer par un signal numérique (le tout numérique)

•  numérisation : transformation d�un message analogique en un message numérique •  processus en 3 étapes

•  échantillonnage •  quantification •  codage

L'étape d'échantillonnage

• consiste à prélever périodiquement la valeur du signal analogique •  transformation d'un signal à temps continu en un signal à

temps discret

•  Théorème d�échantillonnage de Shannon •  L�échantillonnage d'un signal de fréquence maximum fmax

est sans perte si la fréquence d'échantillonnage est : fe ≥ 2.fmax

•  Pas d'échantillonnage : Te = 1 / fe

Pas d’échantillonnage

Amplitude

temps

L'étape de quantification

• consiste à représenter un échantillon par une valeur numérique appartenant à une échelle de quantification •  introduit une erreur de quantification (d'autant plus

importante que le niveau de quantification est faible et que le pas de quantification est grand)

" utilisation d'échelles logarithmiques

" La quantification donne une suite de valeurs appartenant à un ensemble fini

!

00 01 10 11 Pas de

quantification

temps

L'étape de codage

• consiste à remplacer la suite d'échantillons quantifiés par une suite binaire •  s'il y a q = 2n niveaux de quantification, il faut n bits pour

coder toutes les valeurs possibles des échantillons quantifiés

!

00 11 01 11 01 temps

Transmission binaire

Exemple

•  codage MIC (Modulation par Impulsion et Codage) à 28 niveaux (256 niveaux)

•  application à la voix téléphonique •  support spectral de la voix téléphonique analogique : •  [300 Hz, 3400 Hz] •  échantillonnage correct (sans perte de qualité) au

moins à 2*3400 Hz, valeur "arrondie" par la normalisation à 8000 Hz, soit un échantillon prélevé toutes les 125 ms

•  échantillon codé sur 8 bits # il faut un débit de 64 kbit/s pour transférer de la voix numérique MIC

Débit binaire (Nyquist)

•  débit binaire (Db) : nombre maximum d'éléments binaires transmis par seconde •  Tb étant la durée d'un élément binaire, on a Db = 1/Tb bit/s

•  rapidité de modulation (Rs) : vitesse à laquelle les symboles se succèdent •  Ts étant la durée d�un symbole (et donc la durée d'un

élément de signal), on a Rs = 1/ Ts bauds •  selon le théorème d'échantillonage Rs >= 2 . Fmax

•  valence (V) : cardinal de l�alphabet des symboles •  r étant le nombre de bits codés par symbole, on a

V = 2r et donc r = log2 V

•  D = Rs . log2 V •  D = 2 . Fmax . log2 V

Capacité théorique d�un canal bruité

• Loi de Shannon • elle fournit le débit maximum auquel on peut

théoriquement transmettre sans erreur sur un canal à bande passante limitée et sujet à du bruit

• C = H . log2 (1 + S/N)

•  C est la capacité maximum théorique du support •  H est la largeur de la bande passante (en Hz) •  S/N est le rapport des puissances signal à bruit (sans unité)

•  S/N = 10 . log10 (PS/PN) •  S/N s'exprime en dB

La vitesse de Transmission

• Théorème de Shannon (canal avec bruit) • Nombre max de bit/s = H log2(1 + S/B)

•  Pour un canal à 3kHz et 30dB de bruit la limite est •  3000 x log2(1+1030/10) = 3000 x log21001 =

3000 x 9,9672 ≈ 29901,6 bits/s

• Théorème de Nyquist (canal sans bruit) • Débit binaire maximal = 2H log2V bits/s

•  Pour un canal à 3MHz et un signal binaire ça fait •  2 x 3000 x log22 = 6000 bits/s

Codage de Transmission

• Transmission en Bande de Base •  Émission de la suite de bits sur un support • Définition de valeurs électriques pour 0 et 1

• Selon la technologie et l’utilisation, différents types de codage sont employés • Minimisation des erreurs •  Synchronisation •  Independence de polarité

Codage Binaire

•  http://sitelec.org/cours/abati/flash/codage.htm

Types de Codage

• Tout ou rien (binaire) •  0 : courant nul •  1 : courant positif

• NRZ (Non Retour à Zéro)

•  0 : courant négatif •  1 : courant positif • Utilisation : port série RS-232

Types de Codage

• Bipolaire •  0 : courant nul •  1 : courant alternativement

positif et négatif •  Utilisé dans les lignes dédiées « T1 » (AMI)

• RZ (Retour à Zéro)

•  0 : pic (1/2 cycle) •  1 : pic (1/2 cycle) •  Le signal est inversé à chaque transition de symbole •  Utilisation : limiter les interférences entre les symboles

Types de Codage

• RZ-I • 0 : courant nul • 1 : pic (1/2 cycle) • Utilisé dans les transmissions optiques (IrDA)

• NRZ-I • 0 : garde l’état • 1 : transition au signal opposé • Utilisation : USB (! transition à 0 !)

Types de Codage

• Manchester • 0 : front « descendant » en milieu du cycle • 1 : front « montant » en milieu du cycle

• C’est un code « porteur de cycle » •  Inconvénients : fréquence des transitions • Utilisation : Ethernet (10 Mbps)

Types de Codage

• Manchester différentiel • 0 : transition dans le même sens du précédent • 1 : transition inversée

• Code insensible à la polarité des câbles • Utilisation : IEEE 802.5 (Token Ring)

Types de Codage

• Miller •  0 : transition en fin d’intervalle pour un 0 suivi d’un 0 •  1 : transition au milieu de l’intervalle •  Code avec conservation de l’horloge et

indépendance de la polarité

•  On peut le construire à partir du code Manchester en supprimant une transition sur deux

•  Utilisation : certaines cartes RFID

La Physique des Signaux

• Une transmission en bande de base n’est jamais « carrée » • Accumulation d’harmoniques (transformations

de Fourier) •  Les interférences peuvent compromettre le

signal

Transmission Modulée

• Problèmes avec la transmission numérique • Dégradation rapide su signal •  Interférence des parasites (harmoniques)

• Solution : conversion en signal sinusoïdal • Modulateur : bande de base $ signal sinusoïdal • Démodulateur : signal sinusoïdal $ bande de

base

Types de Modulation

• Modulation d’amplitude • Amplitude dépendante de l’information à

transférer (0 ou 1) •  Efficace si pas de perturbations extérieures

• Modulation de fréquence • Utilisation d’une fréquence plus élevée pour le 1 •  Solution efficace et prouvée (bande FM)

• Modulation de phase • Changement de phase du signal pour un 1 (phase

montante) et un 0 (phase descendante)

Modems

(a) signal binaire (b) modulation d’amplitude

(c) modulation de fréquence (d) Modulation de phase

Modems

(a) QPSK. (b) QAM-16. (c) QAM-64.

•  La combinaison des types de modulation permet les codages à plusieurs niveaux –  c-à-d., plus d’information par “signal” envoyé

•  1 baud = 1 modulation par seconde –  Signal binaire $ 1 baud = 1 bit/s (peu performant) –  Signal combiné $ 1 baud = plusieurs bits/s

Les modems sont-ils morts ? • Personne (ou presque) n'utilise plus les modems téléphoniques

• Mais l'ADSL n'est rien d'autre qu'une évolution…

Comment fonctionne l'ADSL

• Pendant longtemps les modems étaient limités à la bande passante « voix » • Un seul canal de 4 kHz

• Le câble téléphonique permet des fréquences au delà de 1MHz •  Le signal était bridé par les opérateurs afin de faire

le multiplexage fréquentiel des canaux

• Cependant, la numérisation des transmissions opérateur a « soulagé » ces lignes

Les Canaux ADSL

• L�ADSL permet l�utilisation de ces canaux supplémentaires tout en laissant le canal « voix » disponible

Les Canaux ADSL

• L�ADSL a un inconvénient •  Le débit varie selon l�atténuation du câble • De plus, il faut décompter le payload ATM (~10%)

Débit ADSL versus distance avec un câble UTP de catégorie 3

Résumé et Points Clés

• Le matériel n'est rien sans un codage approprié •  La transmission dépend de l'atténuation, du taux

d'erreur, de la synchro, etc.

• Les propriétés physiques influencent le débit maximal •  Théorème de Shannon

• Le codage influence le débit maximal •  Théorème de Nyquist

LES RÉSEAUX MODERNES

Communication - fonctions

●  La connexion physique (entre 2 utilisateurs directement ou indirectement)

●  L’émission (message que le système se charge de transmettre à un ou plusieurs destinataires)

●  La réception (message dont l’hôte est le destinataire)

●  L’acheminement des messages (sans erreur, sans perte, sans duplication et en temps utile)

●  L’optimisation des lignes (partage du support physique)

●  Le contrôle de flux et le stockage (message en transit avant son utilisation)

●  Le choix entre différentes méthodes de dialogue

●  La gestion et le contrôle de l’utilisation des fonctions réseaux

Communication - fonctions

●  La connexion physique (entre 2 utilisateurs directement ou indirectement)

●  L’émission (message que le système se charge de transmettre à un ou plusieurs destinataires)

●  La réception (message dont l’hôte est le destinataire)

●  L’acheminement des messages (sans erreur, sans perte, sans duplication et en temps utile)

●  L’optimisation des lignes (partage du support physique)

●  Le contrôle de flux et le stockage (message en transit avant son utilisation)

●  Le choix entre différentes méthodes de dialogue

●  La gestion et le contrôle de l’utilisation des fonctions réseaux

Comment communiquer avec tous ?

●  Années 1960-1970 : mélange des systèmes « propriétaires »

–  Systems Network Architecture (SNA) d'IBM (1974),

–  DECnet (réseau des mini-ordinateurs DEC),

–  Novell avec Netware, Apple avec AppleTalk, ...

●  Objectif : communiquer ensemble

●  Difficulté : protocoles de communications différents !

Organismes de normalisation

• UIT-T – Union Internationale des Télécommunications •  Composée d’opérateurs et d’industriels des télécommunications

•  ISO – International Standardization Organization •  Dépendant de l’ONU •  Composé de représentants nationaux (ANSI, AFNOR, DIN, etc)

•  IEEE – Institute of Electrical and Electronics Engineers •  Responsable pour certains standards tels que 802.3 (Ethernet),

802.11 (Wi-Fi), etc.

•  IETF – Internet Engineering Task Force •  Comité pour les standards Internet (les RFC’s) •  En général concerne uniquement la pile logiciel

Pourquoi Découper en Couches ?

●  Interopérabilité entre fabricants

–  Permettre à des matériels de plusieurs fabricants d'interagir au sein d'un même réseau (normes communes)

●  Facilité de compréhension

–  mieux décrire les fonctionnalités et spécifications des protocoles

●  Facilité de développement

–  Faciliter la modification des programmes et accélérer l'évolution des produits

●  Ingénierie modulaire

–  Possibilité d'implémenter des fonctions des couches supérieures pendant que d'autres développent pour des couches inférieures

Modèle OSI de ISO

• Open System Interconnection (1978) • Division des fonctionnalités • Description d’un réseau sous forme de couches

superposées • Description des interactions entre les couches

successives •  Réduction de l’étude à des parties « limitées »

•  Maintenance facilitée •  Développement simplifié

Un modèle en 7 couches

liaison de données

réseau

transport

session

présentation

application

physique

couch

es h

aute

s

gestio

n de l’a

pplicat

ion

couch

es b

asse

s

fonct

ions d

e tr

ansp

ort

La Couche Physique (OSI 1)

●  Gère le câblage

–  Le nombre de conducteurs

–  Le type d'isolation utilisé (ou non)

–  La topologie du réseau (bus, anneau, étoile, etc.)

●  Gère les connecteurs

–  la forme du connecteur aux extrémités du câble

●  Définit les caractéristiques électriques des équipements

●  Définit la façon dont un équipement signale un 0 ou un 1 binaire sur une ou plusieurs broches de transmission

–  codage des signaux

La Couche Liaison (OSI 2)

●  Définit les normes et les protocoles utilisés pour contrôler la transmission des données à travers un réseau physique

●  Les fonctions sont :

–  Arbitrage : le moment approprié pour utiliser le support de transmission physique ou média de transmission

–  Gestion de la liaison des données : s'assure que les données sont bien reçues et traitées par le ou les destinataires corrects

–  Détection d'erreur : Détermine si les données ont traversé avec succès le média de transmission

–  Identification des données encapsulées : identifier le service de la couche Réseau (OSI 3) à qui est adressé le message

La Couche Réseau (OSI 3) • Assure toutes les fonctionnalités de relais et d’amélioration de services entre les entités du réseau :

1.  L’adressage 2.  Le contrôle de flux 3.  La détection et correction d’erreurs non réglées

par la couche 2 4.  L’interconnexion de réseaux hétérogènes

(routage) • Exemples de protocoles de la couche 3

•  IP, CLNP (ClassLess Network Protocol – ISO), ICMP (protocole atypique, n’assure pas les services traditionnels de la couche 3)

La Couche Transport (OSI 4)

●  Correction des erreurs

–  Les protocoles de la couche transport essaient de corriger les erreurs survenues lors de la transmission, si possible

●  Mode connecté ou pas

–  Doit-on s'assurer que le destinataire est présent avant d'envoyer un message ?

●  Contrôle du flux

–  Contrôler le débit de transfert des données afin de ne pas saturer la machine destination

●  Segmentation des données d'application et ordonnancement

–  Certains segments de données dépassent la taille d'un message de la couche inférieure

–  Il faut les regrouper et réordonner

La couche Session (OSI 5)

●  Objectif –  Définir des règles d'établissement d'une communication

●  Qui doit parler ? Comment terminer une communication de façon correcte ?

–  Fournir aux entités de la couche présentation les moyens d’organiser et synchroniser les échanges de données

●  Rôles

–  Gestion de la synchronisation

–  Gestion des transactions

●  Fonctions assurées

–  Gestion de dialogues

–  Définition de points de reprise et mécanismes de retour arrière

La Couche Présentation (OSI 6)

●  Gérer la syntaxe et la sémantique des informations transportées

●  Assurer la représentation des données (format de données)

●  Syntaxes associées –  ASN.1 (ISO 8824) –  XML –  ASCII –  JPEG, etc

●  Autres fonctions –  Compression –  Chiffrement

La Couche Application (OSI 7)

●  Définir des protocoles de communication pour que l'application puisse communiquer avec les couches inférieures

●  Fournir tous les services utilisables par l’application :

–  le transfert d’informations, l’allocation de ressources

–  l’intégrité et la cohérence des données accédées

–  la synchronisation des applications coopérantes

●  Il ne faut pas confondre une application réseau et la couche application

–  Exemple : un navigateur web est une application qui utilise des services et protocoles de la couche 7

●  protocole de transport HTTP

●  Interface de communication socket

Interaction entre les Couches

●  Communication d'une application à une autre, via un réseau

Encapsulation

●  Principe :

–  chaque couche rajoute des informations aux données transmises par les couches supérieures

OSI dans le Monde Réel

●  Le modèle OSI est surtout une référence pour la création de services compatibles

●  OSI ne donne aucune spécification sur les protocoles et le matériel

●  Résultat pratique : aucun système actuel implémente OSI « à la lettre »

–  le modèle TCP/IP est le standard de facto pour l'Internet

●  OSI reste néanmoins LA RÉFÉRENCE pour l'étude des réseaux

–  La séparation des rôles facilite la compréhension

–  La conformité à OSI est un signe d'interopérabilité

Un autre modèle

• Modèle OSI • Modèle théorique • Conçu et approuvé avant d’être implémenté • Difficile à implémenter

• Modèle TCP/IP • Modèle issu du développement • Approche pragmatique

Le Modèle TCP (4 couches)

●  Modèle en 4 couches

●  Simplification des couches inférieures

●  Incorporation des couches Session et Présentation dans la couche Application

hôte réseau

Internet

Transport

Application

Architecture TCP/IP

Net1 Net2 Netn …

IP

UDP TCP

FTP HTTP DNS SMTP

graphe (simplifié) des protocoles TCP/IP

application

transport

réseau (internet)

hôte réseau

(host-to-network)

architecture à 4 niveaux

La couche Hôte-Réseau

• Dans le modèle TCP/IP, la couche Hôte-Réseau n’a pas un rôle précis ni une architecture définie • Vue « informaticien » : tout ce qui est câblage,

signal, etc ne nous concerne, ce sont des choses des ingénieurs électriques

• Définit juste la capacité d’un hôte à se connecter à un réseau et à envoyer des paquets IP

La couche Internet

• Rôles •  Permettre la diffusion et l’acheminement de

paquets à travers les réseaux •  i.e., adressage et routage

• Définition d’un format de paquet et du protocole IP

• Similaire à la couche Réseau de l’OSI • Astuce : Réseau = Internet

La couche Transport

• Rôles •  Permettre à des entités paires de soutenir une

« conversation » •  Similaire à la couche Transport OSI

•  Astuce : Transport = Transport

• Protocoles définis •  TCP • UDP

La couche Application

• Rôles •  « Héberger » les protocoles de haut niveau •  Similaire à la couche Application OSI •  Protocoles définis

•  telnet •  ssh •  SMTP •  DNS •  HTTP •  Etc.

Comparaison des Modèles

Résumé et Points Clés

• Le découpage permet de se concentrer sur les fonctionnalités et simplifier le développement

• Le modèle OSI est le plus "complet" mais c'est TCP/IP qui est utilisé actuellement

•  Il faut connaître l'équivalence entre les modèles • Astuces "réseau = internet", "transport=transport"