Http:// O. ERNST Stratégies en Imagerie Pathologie digestive.

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O. ERNST

Stratégies en Imagerie

Pathologie digestive

Le but du certificat :Intégrer les demandes d'examens d'imagerie (radiologique) dans la stratégie diagnostique et thérapeutique

Comprendre ce que peuvent apporter les examens et leurs limites

Ne pas rester à la radiologie du XXème siècle

=> Enseignement basé en partie sur des dossiers

Mis sur le site internet

- Jeudi 23 février 2012 9 heures  : Présentation générale Digestif Professeur ERNST

- Jeudi 23 février 2012 14 heures  : NeuroradiologieProfesseur PRUVO (CCA)

- Jeudi 15 mars 2012 9 heures  : NeuroradiologieProfesseur LECLERC (CCA)

- Jeudi 15 mars 2012 14 heures  : UrinaireProfesseur LEMAITRE

- Jeudi 22 mars 2012 9 heures  : VasculaireProfesseur REMY (Docteur DEHAENE)

- Jeudi 22 mars 2012 14 heures  : Thoracique Professeur REMY (Docteur FAIVRE)

- Jeudi 29 mars 2012 9 heures  : Ostéo-articulaireProfesseur COTTEN (CCA)

Examen

Écrit, sous forme de dossiers (3?)

Correction avec grille

Sauf session < 10 étudiants (DCEM4)

Oral 1 dossier

Dossier 1

Vous êtes de garde aux urgences pour la cinquième fois ce mois-ci.Arrive une patiente Mme Z. accompagnée de sa fille. Cette femme de 67 ans, retraitée depuis 10 ans, vous explique que son état s’altère de jour en jour. Elle a perdu 15 kg en 2 mois, Son poids est maintenant de 42 Kg pour 1m68.A l’interrogatoire, elle se plaint d’asthénie, de diarrhée et de douleurs abdominales.Sa fille s’est décidée à accompagner sa mère à l’hôpital car sa mère est jaune depuis une semaine.

1) Quelle est votre hypothèse diagnostique principale?

2) Quel est votre bilan?

• 1) Probable tumeur (adénocarcinome) de la tête du pancréas

• Quelles autres étiologies ???.

• 2) Bilan clinique:• Ictère nu• Recherche d’un terrain et de facteurs de

risque: PCC, tabac, hérédité• Recherche de complications: métastases,

recherche déficit neurologique, recherche de douleurs abdominales, etc.

• Bilan paraclinique• Biologie: BHC, bilirubine totale et

conjuguée, Ca 19-9, NFS plaquette, glycémie, lipase, iono, urée , créat

• Imagerie: échographie abdominale car ictère

• Décrivez les anomalies

ÉCHOGRAPHIE ABDOMINALE

1

2

3

ÉCHOGRAPHIE ABDOMINALE

Ictère obstructif => scanner (obligatoire)

TDM ABDOMINALE (tps portal)

TDM ABDOMINALE

TDM ABDOMINALE

10

Masse tête pancréas

Masse de la tête du pancréas => probable adénocarcinome

• 6) Vous annoncez à votre patiente son diagnostic.

Précisez le déroulement de cette consultation.

• Dans le calme• En prenant son temps• Chambre seule ou bureau• Avec empathie• Le moins possible un vendredi• Après confirmation anato-pathologique• Après RCP• Annonce de la maladie, information de la patiente• Adaptée à la patiente, possibilité de dérogation à l’annonce de la maladie• Annonce du schéma thérapeutique ou palliatif• Accompagnement du patient • Réponse aux questions• Proposer soutien psychologique• Proposer de revenir si nécessaire

Dossier 2

Mr B., 72 ans, se présente aux urgences pour douleurs abdominales diffuses évoluant depuis environ 48 heures.« Ça fait déjà presque deux mois que j’ai mal au ventre, vous dit-il, mais là ce n’est plus supportable ». A l’interrogatoire, vous apprenez qu’il présente un arrêt des matières et des gaz depuis la veille.

Il a perdu 4 kilos en 2 mois. Ses antécédents sont marqués par une hypertension artérielle, un diabète de type II.

A l’examen vous retrouvez des douleurs abdominales diffuses, un ventre distendu météorisé. Le TR ne retrouve pas de fécalome ni de masse mais montre du sang sur le doigtier.TA: 135/95 mmHg, pouls = 105 bpm. Dextro = 1.1 g /l, T° = 37.9°C Absence de marbrures. Discret pli cutané

Biologie: Hb = 9.5 g / dL VGM =70 fl, 11500 leucocytes/mm3 dont 8000 PNN, CRP =25mg/L 1°/ Quel est votre diagnostic? Quel en est le mécanisme selon vous, et quelle est votre première hypothèse diagnostic? Sur quels arguments?

•1°/ Quel est votre diagnostic? Quel en est le mécanisme selon vous, et quelle est votre première hypothèse diagnostic? Sur quels arguments?

•Occlusion

•Arrêt matières gaz + douleur / déshydratation

•Depuis 2 mois => chronique => tumeur colique ??? (sang)

Vous apprenez par la famille que Mr B. présente des rectorragies depuis plusieurs mois mais que celui-ci ne voulait pas être pris en charge.

2°/ Quel examen aurait du être proposé à Mr B.? Quels en sont les modalités principales?

Vous apprenez par la famille que Mr B. présente des rectorragies depuis plusieurs mois mais que celui-ci ne voulait pas être pris en charge.

2°/ Quel examen aurait du être proposé à Mr B.? Quels en sont les modalités principales?

Coloscopie

PréparationAnesthésieHémostase (antécédents, traitement)

3°) Aujourd'hui, quelle imagerie réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ?

Quelle imagerie réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ?

ASP

2 possibilités

- Niveaux hydroaériques => occlusion => scanner pour étudier localisation et cause

- Normal => pas de diagnostic => scanner

==> faut-il l'ASP ?????

NON

Quelle est votre interprétation?

Masse en FID

Distension d'anses grêles

=> K Caecum

4°/ Que recherchez-vous également sur cet examen ?

4°/ Que recherchez-vous également sur cet examen ?

Complications de l'occlusionIschémie / péritonite / perforation

Bilan d'extension Thorax + abdomen pelvisAdénopathies foie péritoine poumons

5°) Interprétez ces images/ Quelles sont les conséquences ?

Nodules hépatiques hypovascularisés => probables métastases

Mauvais pronostic

6°) Quels sont les principes du traitement ?

Principes du traitement :

1 traiter occlusionAspiration / antalgiques ........stomie

2 Traiter la tumeur Chimiothérapie / Colectomie droite / +- résection chirurgicale des métastases dans un second temps

Réunion de concertation pluridisciplinaire

Dossier 3

• Melle M. 21 ans

• Appendicectomie à l’âge de 20 ans

• ATCD familiaux: maladie de Crohn chez son frère

• Traitement : aucun

Histoire de la maladie

• Douleur brutale en fosse iliaque droite, avec fièvre à 38.7°C.

• Taille=1.65m, poids actuel= 48kgs

• À l’interrogatoire, on retrouve la notion d’une perte pondérale de 4 kgs en 2 mois, ainsi que l’apparition de troubles du transit à type de diarrhée glaireuse depuis 3 mois.

À l’arrivée aux Urgences…

• Examen clinique: défense en fosse iliaque droite, transit conservé, pas de vomissement

• Biologie: bandelette urinaire négative, leucocytes 17500/mm3, CRP= 200mg/L, bilan hépatique et pancréatique normal.

1°) Quel examen d’imagerie proposez-vous?

2°) Quelles contre-indications avez-vous recherchées avant de demander cet examen?

3°) Formulez la demande que vous allez adresser au radiologue.

1°) Quel examen d’imagerie proposez-vous?

Une échographie de la FID mais antécédent d'appendicectomie

=> Probablement insuffisante =>

Un scanner abdomino - pelvien avec injection de produit de contraste iodé

2°) Quelles contre-indications avez-vous recherchées avant de demander

cet examen?

• Allergie à « l’iode » (en fait aux produits de contraste iodés)

• Grossesse en cours suspectée : βHCG

• Insuffisance rénale: dosage urée et créatinine sanguines

• Arrêt des Antidiabétiques oraux type biguanides 48 h après l’injection de produit de contraste

3°) Formulez la demande que vous allez adresser au

radiologue.

3°) Formulez la demande que vous allez adresser au

radiologue.• Demande de TDM abdomino-pelvien à la

recherche d’argument en faveur d’une maladie de Crohn et d’une collection intra-abdominale ou d'une autre pathologie

• ATCD personnel d’appendicectomie et de maladie de Crohn dans la famille

• Perte pondérale et diarrhée depuis 3 mois• Défense en FID, fièvre et syndrome

inflammatoire biologique• Absence de contre-indication à l’injection, pas

de grossesse suspectée

4°) Interprétez l’iconographie suivante, centrée sur la

dernière anse intestinale.

Cliché 1

Cliché 2

Clichés 3 et 4

4°) Interprétez l’iconographie suivante.

• Cliché 1: scanner sans injection, avec épaississement de la dernière anse iléale.

• Cliché 2: scanner avec injection, rehaussement de la paroi de la dernière anse intestinale.

• Clichés 3 et 4: scanner avec injection, collection hydroaérique, située dans le pelvis, en fosse iliaque droite, évoquant un abcès.

Suite de l’observation de Melle M.• Finalement, la patiente est opérée après

refroidissement par nutrition parentérale et antibiothérapie: elle bénéficie d’une iléocolectomie droite avec remise en continuité en un temps.

• Sur la pièce anatomo-pathologique, on met en évidence plusieurs granulomes épithélioïdes giganto-cellulaires, sans nécrose caséeuse.

5°) Quel est votre diagnostic nosologique? Justifiez votre réponse.

5°) Quel est votre diagnostic nosologique? Justifiez votre réponse.

• Il s’agit d’une maladie de Crohn (granulomes).

• Absence de nécrose caséeuse (diagnostic différentiel avec une tuberculose iléo-caecale)

• Contexte clinique: diarrhée glaireuse, perte pondérale

• TDM: iléite terminale

• ATCD de maladie de Crohn chez son frère

Suite de l’observation de Melle M.• 4 ans plus tard, Melle M vient vous voir en

consultation: elle signale l’apparition de douleurs en fosse iliaque droite, post-prandiales, soulagées par l’émission de gaz et de selles. L’état général est conservé.

• L’examen clinique met en évidence des borborygmes en fosse iliaque droite.

• Absence de syndrome inflammatoire.

6°) Quelle complication suspectez-vous? Quel examen allez-vous proposer pour étayer votre diagnostic?

7°) Quels signes radiologiques recherchez-vous?

8°) Si Melle M. vous apprenait qu’elle était enceinte, quel autre examen pourriez-vous lui proposer?

6°) Quelle complication suspectez-vous? Quels examens pouvez-vous

proposer pour étayer votre diagnostic?

• On suspecte un syndrome de Koenig.

• On peut demander un entéroscanner ou mieux une enteroIRM.

7°) Quels signes radiologiques recherchez-vous?

• Sténose de l’anastomose iléo-colique, avec chambre de dilatation du grêle en amont.

8°) Si Melle M. vous apprenait qu’elle était enceinte,

quel autre examen pourriez-vous lui proposer ?

• Une entéro-IRM: acquisition IRM après ingestion de mannitol (ou autre produit hyperosmolaire)

Synthèses

Tumeurs du foie

La base du raisonnement radiologique :

HypervasculairesHépatocarcinome / HNF / adénome(métas rein, tumeurs endocrines)

HypovasculairesMétastases

Femme 39 ans

Antécédent = 0Douleurs abdominales atypiques

Échographie : angiome typiqueimage hyperéchogène - homogène< 4 cmpas de cancer connu ou d ’hépatopathie chronique

CDAT : Rien

• Échographie abdominale (ou pelvienne): 56,70 €

IRM : Angiomes +++Hypo T1, Hyper T2 liquidien, rehaussement tardifet ou en motte

IRM :Ce qu ’il ne fallait pas faire !

• IRM : 269 € (variable) + contraste 67 €

Femme 39 ans

Antécédent = 0Douleurs abdominales atypiques

Échographie : découverte d'un nodule hépatique qui ne ressemble pas à un angiome

CDATBio hépatique , AFP

Scanner ou IRM ?

Sans injection 20 s = artériel

80 s = portal 5 mn = tardif

Tumeur hypervasculaire => méta peu probable

T1 Sans injection T1 30 secondes après inj

T1 2 mn après inj T1 tadif (5mn)

Lésion iso T1 => Hépatocytaire Hypervascularisée + hile centra

= Hyperplasie Nodulaire Focaletumeur bénigne

Patient cirrhotique

Sans inj artériel veineux

scanner

CHC (hépatocarcinome) = hypervascularisé

Hépatocarcinome en imagerie

Diagnostic en imagerie si :

1 Patient cirrhotique

2 Tumeur > 1 cm

3 Tumeur visible sur 1 imagerie scanner ou IRM

Hypervascularisée (= hyper en phase artérielle)

Avec wash out (= hypo en phase portale ou tardive)

AFP (> 200) n'est plus un critère

Autres cas biopsie

{

Hépatocarcinome en imagerie

1 Patient cirrhotique2 Tumeur < 1 cm

=> suivi

Surveillance Systématique Patient Cirrhotique

HOMME 60 ans Cancer du rectum antécédent = 0

Bilan d’extension :

Rien ?

Échographie ? (56 €) sensibilité 45 % (foie)

Scanner ?107 € (variable) + contraste 60 €Sensibilité 75 % (foie)

Échographie + scanner ? (165 €) = scanner seul

IRM ? 269 € (variable) + contraste 67 €= mieux que le scanner ???

TEP ? Foie = scanner

En pratique :

scanner + + +

Sans injection Phase artérielle

Phase portale

Métastases = hypovascularisation

Comparez avec le CHC hypervascularisé

Arguments en faveur de métastases

1 Lésion hypovascularisée

2 Antécédent de tumeur maligne

3 Apparition de la ou des lésion(s)

4 IRM : hypointensité T1 (toujours)

HOMME 65 ans

Ictère Antécédents = 0

Échographie en 1ère intention : dilatation des voies biliaires intrahépatiques et de la VBP sus pancréatique +++

Étude du pancréas Recherche de Métastases hépatiques Ascite / Carcinose péritonéale

Interprétation : Ictère obstructif car dilatationObstacle siégeant au niveau du pancréasProbable tumeurExamen suivant : scanner

Atteinte veineuse

Dilatation des voies biliaires 5Masse ou adénocarcinome ou cancer ou tumeur 5du pancréas 5

Que rechercher en scanner ?

1 Le diagnostic de tumeur

Masse ( tumeur ) du pancréas, Hypovasculaire ++++++Dilatation bicanalaire (Voies biliaires Wirsung) +++

Atrophie du parenchyme pancréatique d’amont

2 Les contre-indications opératoires

Métastases Envahissement vasculaire (artériel et ou veineux) Adénopathies

ICTÈRE

1 Biologie (transaminases) + échographieIctère obstructif : transa < 10 N et dilatation des voies biliaires en écho

2 Etiologies ictère obstructif :Tumeur : 75 % (K pancréas+++, cholangiocarcinome…)Calculs VBP : 25 %

3 Si tumeur probable (Âge > 60, pas de douleurs, AEG, pas fièvre)Scanner (diagnostic + extension) puis Échoendoscopie

4 Si doute diagnostic IRM (ou scanner)EtÉchoendoscopie

DOULEURS ABDOMINALES AIGUESDOULEURS ABDOMINALES AIGUES

TECHNIQUES:TECHNIQUES:

A-Radiographies standards : ASP (abdomen sans préparation)

couché de facedebout de face pneumopéritoine, Niveaux Hydro AériquesCoupoles (debout)

B-Echographie 

Abdominale ou pelvienne*sus-pubienne ou endocavitaire*sonde haute (superficiel) ou basse fréquence (profondeur)*réplétion vésicale ou vésiculaire

C-Scanner sans et/ou avec injection de produit de contraste

Problèmes : Irradiation Injection d’iode (allergie, fonction rénale)

ATTENTION : enfants, femmes jeunes

A quoi sert l'ASP en pathologie digestive en 2012

• A rien (ou presque)...

Pour y répondre :Que voyons nous à l'ASPAir => intérêt occlusions / pneumopéritoineCalcifications : intérêt très restreint (calcul biliaire rarement calcifié)Tissus mous

Donc ASP intérêtRecherche de pneumopéritoine (perforation) mais scanner plus sensibleRecherche d'occlusion mais scanner plus sensible et plus performant.

Et en pédiatrie ????

1-douleur de l’HCD

Clinique et biologie +++Apyrexie : colique hépatiqueFébrile : angiocholite, cholécystite aiguë

a)ASP : examen inutile aujourd’hui b)Échographie abdominale : la vésicule biliaire ++++ : *paroi : épaisseur *calcul (formation hyperéchogène avec cône d’ombre postérieur)

écho> TDMÉtude des voies biliaires : dilatation des VBIH et de la VBP +++++, calcul VBP mauvais

Étude hépatique : taille, échostructure, parenchyme homogène ou lésion focale (ex:métastase…) TDM>écho

Calcul vésiculaire : échographie seulementCholécystite aiguë, angiocholite: écho et TDM si nécessaire

Cholécystite aiguë

Douleur hypochondre droit en urgence

Échographie excellent pour la vésicule moyen pour la voie biliaire principale

Si échographie insuffisante : scanner

2-douleur épigastrique : 2-douleur épigastrique :

brutale : ULCÈRE (perforé) gastrique ou duodénal URGENCE

a)ASP : *face debout : recherche un pneumopéritoine*Coupoles

Ne détecte pas les pneumopéritoines de faible abondance, debout parfois impossible à réaliser

b)Echographie : inutile

c)TDM : 1ère intention +++ si doute : sans injection : pneumopéritoine (même minime), épanchement

intrapéritonéal localisé ou non Injection à discuter

PANCRÉAS (biologie+++) : PANCRÉATITE AIGUË +++, tumeur

a)Échographie : peu performante sur le pancréas surtout si pancréatite (iléus)

b)TDM : *sans injection : calcification, calcul*Avec injection : dilatation du Wirsung, coulées de nécrose, tumeur, voies

biliaires

TDM>écho Au mieux à J3 (48 - 72 H)

PANCRÉATITE AIGUË ET IMAGERIE

Pourquoi réaliser une imagerie ?

- Diagnostic.

- Étiologie (calcul)

- Pronostic extension

Diagnostic

L’imagerie (écho ou scanner) peut être normale…

Meilleure sensibilité de l’amylase et la lipase…

Consensus :Clinique compatible (douleur) + Lipase > 3 N

= Pancréatite (HAS 2009)

Imagerie diagnostique alors inutile

Intérêt du scanner en cas de symptomatologie atypique

Étiologie biliaire

Calcul VBP :Échographie : sensibilité ~ 30%Scanner : mauvaisScores clinico biologiques : 70%

Calcul vésiculaireANAES 2001 La présence ou l’absence d’un calcul vésiculaire est insuffisant pour présumer de l’étiologie biliaire ou non biliaire d’une pancréatite aiguë.

Score de Blamey

âge > 50 ans, sexe féminin, amylasémie > 13 N, ALAT > 2 N et PAL > 2,5 N.

La présence de 3 signes est hautement prédictive de pancréatite biliaire (efficacité diagnostique 70%).

RemarqueL’ANAES rappelle qu’une simple élévation à plus de 3 fois la normale des ALAT (TGP) à une valeur prédictive positive de 95% pour une étiologie biliaire.

Pronostic extension

Recherche des coulées de nécrose

Scanner réalisé au mieux à 48 72 H pour laisser le temps à la nécrose de s’installer

Doit être réalisé pour toute pancréatite…

Pancréatite stratégie des examens

Douleur compatible + biologie (lipase > 3N)Scanner à J2-3Échographie vésiculaire hors urgence pour indiquer une cholécystectomie en cas de pancréatite aiguë biliaire et calcul vésiculaire

Symptomatologie atypique n’évoquant pas une pancréatite :

abdomen aigu inexpliqué = scanner

J3SCORE DE BALTHAZAR :Grade A : pancréas normal (0 point)Grade B : élargissement du pancréas (1 point)Grade C : pancréas hétérogène avec densification de la graisse (2 points)Grade D : coulée péri-pancréatique unique (3 points)Grade E : coulées de nécrose multiples ou présence de bulles d’air

au sein d’une coulée (4 points)POURCENTAGE DE NÉCROSE :Pas de nécrose : 0 pointNécrose inférieure à 30 % du volume : 2 points Nécrose entre 30 et 50 % du volume : 4 pointsNécrose supérieure à 50 % du volume : 6 pointsSCORE SCANOGRAPHIQUE :0 à 3 : mortalité 3 %4 à 6 : mortalité 6 %7 à 10 : mortalité 17 %

Pancréatite aiguë stade D

Pancréatite aiguë stade E

PancréatiteRôle de l’échographie

Uniquement rechercher un calcul vésiculaireen cas de pancréatite biliaire pour une

éventuelle cholécystectomie

Cliché des coupoles diaphragmatique : pneumopéritoine

Perforation digestive

Pneumopéritoine

Normal

REMARQUES

Le scanner est plus performant que l ’ASP pour les petits pneumopéritoines

Pneumopéritoine sur perforation ulcère

Attention au réglage de la fenêtre

Il faut distinguer l'air de la graisse

3-douleur de la FID3-douleur de la FID

Syndrome appendiculaire, iléite (crohn…)

a)ASP : non

b)Échographie :

+++ visualisation de l’appendice, de la dernière anse iléale et du caecum

enfant HAS, sujet sans surcharge pondérale

appendice normal ≤ 6 mm, compressible

c)TDM :

avec injection : appendice, foyer infectieux (abcès), épaississement pariétal grêle ou colique, tumeur

Appendicite : quelle imagerie ?

Enfant : échographie ou rien

Adulte : selon les habitudes locales A Lille Echographie + scanner si nécessaire

Et l ’asp ? aucun intérêt (HAS2009 sur l'ASP)

4-douleur FIG

+ fièvre après 40 ans : sigmoïdite diverticulaire

TDM : avec injection recherche :

Infiltration de la graisse péri-sigmoïdienne +++ (obligatoire) Diverticule Epaississement paroi sigmoïde

Complications : abcès, pneumopéritoine...

HAS décembre 2006

Sigmoïdite aiguë diverticulaire

Diagnostic d’une sigmoïdite en urgence

Scanner

Attention, spécificité moyenne (# cancer).

Imagerie et maladie de crohn

1 Étude de l'intestin grêle, recherche de fistule- Le plus souvent entéroscanner- Mieux entéroIRM car non irradiant mais non disponible partout intérêt chez femme enceinte +++- Obsolète : transit du grêle

2 Recherche de complication aigues à type d'abcès : scanner

3 Étude du trajet des fistules périnéales : IRM

Entéroscanner Crohn typique :Épaississement pariétalLipomatose du mésenterHyperhémie du mésenter

+- dilatations anses grêles d'amont

Entéro IRM = pas d'irradiation

T1 T2

Sphincters

Releveurs

Périné normal Plan frontal

Fistule suprasphinctérienne

Scanner / femme enceinte / irradiation

Ne pas faire de scanner ou de radiographie standard, sauf impératif médical absolu.

2 cas : l'examen ne passe pas par l'utérus / l'examen passe par l'utérus

Remarque : irradiation naturelle 2,4 mSv/an

Cas 1 : l'examen ne passe par l'abdomen et le pelvis exemple scanner thoracique

Risque négligeable : irradiation inférieure à l'irradiation naturelle pendant la grossesse

Cas 2 : l'examen passe par l'abdomen et le pelvis

La femme enceinte

Pour des doses foetales inférieures à 100 mGy, il n'y a pas de justification à une interruption de grossesse :

Il n'y a pas de risque de malformation en dessous de 100 mGy

Annals of the ICRP, Volume 30, Number 1, January 2000

GROSSESSE ET SCANNER

En pratique 1 scanner même biphasique pelvien ne doit pas dépasser 100 mGy

Une IMG n’est donc pas indiquéeNe pas oublier - de calculer au mieux la dose (simulation sur fantôme sur le même appareil si nécessaire)- de discuter, rassurer et informer

Attention : un 2 phases peut exceptionnellement dépasser 100 mGy

GROSSESSE ET SCANNER

En dessous de 100 mGy

1 le risque de malformation n'est pas augmenté Attention, il n'est pas nul (2 à 3 %)

2 La probabilité de ne pas avoir de tumeur dans l'enfance diminue de 997,5/1000 à 991,6/1000 à 100 mGyde 997,5/1000 à 996,0/1000 à 25 mGy

=> Ne faire que les examens INDISPENSABLES

Comment est indiquée la dose de rayons X dans les comptes rendus ????

2 unités : Dose vraie de rayons X : Gray GyDose équivalente d'irradiation : Sievert Sv

En rayons X 1 Sv = irradiation corps entier par 1 Gy

Les appareils mesurent le Grays

En radiologie conventionnelle l'irradiation dépend de la surface explorée=> cGy X cm2 (produit dose surface)

En scanner l'irradiation dépend de la longueur=> mGy X cm (produit dose longueur)

Niveaux de références en radiologie conventionnelle

Niveaux de références en scanner

Dose efficace en scanner

Très facilement calculée

E = PDS x facteur de conversion

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