Post on 16-Apr-2017
Day Créations réflexives
Défilement manuel
Vous aimez lire les ouvrages portant sur l’histoire du monde et vous trouvez parfois plaisir à consulter les dictionnaires de citations (ceux en format papier comme ceux que l’on trouve sur le Web)? Vous suivez l’actualité et vous vous intéressez aux propos et discours de nos hommes et femmes politiques actuels? Alors il vous est impossible de ne pas avoir remarqué à quel point les harangues de nos politiciens et politiciennes d’aujourd’hui sont peu inspirantes. Sans doute parce que tous ces personnages au départ en panne de charisme sont eux-mêmes fort peu inspirés… Avec cette langue de bois qui les caractérise et qui n’a de cesse d’éviter les écueils du «politiquement incorrect», nos dirigeants actuels sont à des années-lumière des discours élevés, voire illuminés, que leurs prédécesseurs ont prononcés il n’y a pourtant pas si longtemps. Par exemple, il est peu probable – du moins espérons-le – que les banalités du premier ministre canadien Stephen Harper, que les éternelles «premières priorités» ou les «deux mains sur le volant» du premier ministre québécois Jean Charest, se retrouvent un jour dans des recueils de citations sérieux; mais dans des opuscules de citations humoristiques, peut-être. Carence de culture. Pauvreté de la pensée. Que nous sommes loin de l’éloquence , du charisme et de la profondeur de pensée de Churchill, De Gaulle, Malraux, Kennedy, Martin Luther King! Ce diaporama présente, en photos mais surtout en paroles, quelques-unes des réflexions inspirées et inspirantes d’un grand leader politique du 20e siècle :
le président américain Franklin Delano Roosevelt
Est-ce parce que le 20e siècle en fut un de terribles drames et violences, avec ses deux guerres mondiales, ses génocides et ses innombrables conflits, qu’il nous a donné en contrepartie de grands leaders capables d’inspirer et de rassembler les énergies des peuples qui leur avaient confié leur destinée? Parmi ces grands dirigeants historiques, Franklin Delano Roosevelt occupe une place unique, et ce pour diverses raisons. 1.La Constitution américaine le permettant alors, il fut le seul à être élu président des États-Unis à quatre reprises : 1932, 1936, 1940 et 1944.2.Il a exercé ses fonctions à l’époque où les États-Unis et le monde traversaient deux bouleversements majeurs : la grande dépression économique des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale.3.En 1921, alors qu’il n’avait que 39 ans, il fut atteint d’une maladie qui paralysa ses membres inférieurs. Dès lors, il fut contraint de se déplacer en public avec des attelles orthopédiques et une canne, et en privé en fauteuil roulant. Presque toutes ses photos durant la présidence le montrent contraint de s’appuyer sur le bras d’une tierce personne lorsque debout. Peut-être fallait-il un tel homme, si affecté dans son intégrité physique et de surcroît confronté aux défis politiques colossaux de son époque, pour léguer à la postérité quelques unes des profondes réflexions que présente le premier des deux volets de ce diaporama. R. Day
En paroles…En images…
Franklin Delano Roosevelt(1882 – 1945)Premièr
e partie
Fils unique, Franklin , âgé de 5 ans, est photographié avec sa mère Sara Ann Delano (1887).
Avec son père, à 12 ans (1895)
Il y a autant d’opinions qu’il y a d’experts.
Avec ses parents, James Roosevelt et Sara Ann Delano
Il faut bien du temps pour amener le passé jusqu’au présent.
Avec ses parents (1899)
Ça ne suffit pas de vouloir. Vous devez vous demander ce que vous allez faire pour obtenir ce que vous voulez.
Université Harvard (1904)
Les livres sont la lumière qui guide la civilisation.
Franklin et son épouse Anna Eleanor
Le couple Roosevelt, avec Anna et James (1908)
(1909)
Oak Island, Nouvelle-Écosse (1910)
Nous ne pouvons pas toujours bâtir le futur pour notre jeunesse, mais nous
pouvons former notre jeunesse pour le futur.
Secrétaire de la marine (1913) (1918)
(1919)
En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi.
Roosevelt et James M. Cox (1920)
Ne sous-estimez jamais
un homme qui se surestime.
(1920 ~ L’année précédant la terrible maladie qui allait le laisser à jamais handicapé physiquement)
Les hommes ne sont pas prisonniers de leur foi, mais seulement prisonniers de leurs idées.
(1927)
Nous devons considérer que les lois de l’économie ne sont pas créées par la nature. Elles émanent d’êtres humains.
1930
Jugez moi par les ennemis que je me suis fait.
(1931)
N’oubliez pas que j’ai découvert que plus de 90% de tous nos déficits nationaux, de 1921 à 1939, provenaient de dépenses pour les guerres passées, présentes et à venir.
Première campagne présidentielle (1932)
(1932)
Avec le président Hoover, le jour de l’inauguration (1933)
La seule limite à notre
épanouissement de
demain sera nos doutes
d’aujourd’hui. Avançons donc avec force et
confiance.
Discours d’inauguration (1933)
Voici mon principe :les taxes
doivent être imposées en fonction de
notre capacité de payer.
(1933)
Souvenons-nous que toute oppression, toute injustice, toute haine constituent une attaque contre la civilisation.
Avec sa mère (1933)
L’art n’est pas un trésor du passé ou une acquisition
venue d’ailleurs. L’art fait partie de la vie de tous les
peuples créatifs.
Hyde Park (1933)
(1933)
(1934)
(1934)
La démocratie ne peut être une réussite à moins que ceux qui expriment leur choix soient prêts à le faire consciencieusement. C’est pourquoi la véritable protection de la démocratie réside dans l’éducation.
Une nation qui détruit son sol s’autodétruit. Les forêts sont les poumons de notre pays, purifiant l’air et donnant une force rafraîchissante à notre peuple.
Un conservateur, c’est un homme avec deux jambes parfaites, mais qui n’a jamais appris à marcher par en avant.
Avec son chien bien-aimé Fala, un terrier écossais qui lui avait été offert en cadeau de Noël, en 1940. Eleanor Roosevelt a raconté que Fala n’avait jamais pu se faire à la mort de son maître. Fala a survécu 7 ans à Roosevelt et a été enterré à ses côtés, à Hyde Park.
(1937)
L’école est la dernière
dépense sur laquelle
l’Amérique devrait vouloir économiser.
(1940)
Je ne suis ni amer ci cynique, mais je souhaiterais qu’il y ait moins d’immaturité dans la pensée politique.
Je crois que dans chaque pays les
citoyens sont eux-mêmes plus
pacifiques et ouverts d’esprit
que leurs gouvernements.
Les caresses n’ont jamais transformé un tigre en chaton.
Si vous traitez le peuple correctement, il vous traitera correctement…90% du temps.
L’une des rares photographies de Rooseveltoù l’on voit bien l’importance de son handicap.
Les règles ne sont pas
nécessairement sacrées, mais les principes, eux, le
sont.
Le premier des droits de l’homme est celui de pouvoir manger à sa faim.
Les chutes futures des dictatures coûtent à l’humanité
bien plus que n’importe
quelle chute d’une
démocratie.
Le gouvernement exerce la responsabilité suprême du bien-être des citoyens. Si l’initiative privée ne parvient pas à donner du travail à tous ceux qui en cherchent et des secours aux malheureux, ceux qui souffrent sans être responsables de leur sort ont le droit de faire appel au gouvernement et de lui demander de l’aide. Un gouvernement digne de ce nom doit répondre convenablement à cette demande.
Roosevelt et Truman
Avec son chien Fala
Le bonheur repose sur la joie de l’accomplissementet l’émotion de l’effort créatif.
Citations DicocitationsEveneThe Quotations PageBrainy QuoteAndré Kaspi, Franklin Roosevelt, Paris, Fayard, 1988.
Traduction française R. Day
Photographies Internet
Musique Michel Pépé, «Les reflets du silence»(CD Présence de l’ange)
Conception R. DayMars 2010