Empathie,

Systématisation,

et Neurones Miroirs

chez les personnes avec TSA(trouble du spectre autistique)

Cédrine JarlierPsychologue et Psychothérapeute5 Rue Roland Garros – 63670 Le Cendre

Cabinet, institution, domicile

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Plan

� Neurones miroirs

� Empathie

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� Systématisation

� Prise en charge

Les Neurones Miroirs

Des alliés de l’interaction sociale

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Définition

Les neurones miroirs entrent en action dans :

� L’apprentissage

� L’imitation

La sociabilisation� La sociabilisation

� L’empathie

Les neurones miroir nous permettent de « vivre au diapason des autres », « d’entrer en résonnance avec le monde qui

nous entoure. »

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Définition

Les Neurones Miroirs� S’activent dès qu'un individu effectue une action mais aussi

lorsqu'il observe l'un des ses congénères réaliser une action identique. Ces neurones imitent en quelque sorte l'action des neurones du sujet observéneurones du sujet observé

� Les neurones miroirs sont définis par deux propriétés :� leur caractère « miroir » : le fait qu'ils réagissent aussi bien aux actions

de soi que d'autrui� leur sélectivité : chaque neurone ne répond qu'à un seul type d'action,

mais ne répond pas (ou peu) quand il s'agit d'un autre geste. Par exemple, un neurone sensible à un mouvement de préhension de la main ne réagira pas si l'individu effectue un autre geste (comme une extension des doigts) ou si cet autre geste est effectué par un autre individu.

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Recherche

� 1990 : Giacomo Rizzolatti,

� Cortex prémoteur ventral du singe macaque et partie rostrale du lobule pariétal inférieur.

� Egalement trouvé chez certains oiseaux : activés à la fois lors � Egalement trouvé chez certains oiseaux : activés à la fois lors du chant et lorsque l'animal écoute un congénère chantant.

� Chez l'Homme, il existe depuis avril 2010 une preuve directe de l'existence de neurones miroirs : TEP : observations de certaines régions du cortex cérébral (notamment autour de l'aire de Broca et au niveau du cortex pariétal inférieur) : activation à la fois quand l'individu produit une action et lorsqu'il observe un autre individu exécuter une action plus ou moins similaire. 6

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Intérêts des Neurones Miroirs

� Corréler les mouvements observés à nos propres mouvements et en reconnaitre la signification

� Comprendre des actions accomplies par les autres, sans raisonnement, basé sur les compétences motrices

� Partager des émotions

� Rendre instantanées les relations sociales et affectives

� Sans neurones miroirs : représentation sensorielle, figuration picturale uniquement (moins rapide)

� Ils permettent de développer une attitude positive, car de notre humeur dépend celle des autres.

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TSA et Neurones Miroirs

� Plusieurs études montrent un déficit significatif des neurones miroirs chez les personnes TSA

� Lien de causalité controversé

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� Lien de causalité controversé

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Illustration

Tirer la langue Ouvrir la bouche

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Illustration : émotions et ressentis

physiques

Le dégoût La douleur

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Illustration : Ressentir sans même que le

sens concerné ne soit activé

L’acidité…on compatit, on ressent l’acidité sur nos papilles

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Film – La découverte des neurones miroirs

Hugo Théorêthttps://www.youtube.com/watch?v=iZ1P7NjY4hA

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Vidéo : Vilayanur Ramachandran :

Les Neurones qui ont fabriqué la civilisation

� https://www.ted.com/talks/vs_ramachandran_the_neurons_that_shaped_civilization?language=fr

� Passionnant, visualisez l’exposé de ce grand

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� Passionnant, visualisez l’exposé de ce grand neuroscientifique concernant la plasticité cérébrale : il pousse un peu plus loin les conséquences et applications concernant la découverte des neurones miroirs

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Application

« pratique » : Imiter

l’autre pour le

séduire

Travaux de Nicolas Guéguen, 2009 :

� Nous avons demandé à des jeunes femmes âgées de 24 à 30 ans d’imiter le � Nous avons demandé à des jeunes femmes âgées de 24 à 30 ans d’imiter le comportement et les propos des hommes rencontrés durant des séances de speed-dating. Elles devaient tantôt reproduire les gestes de leur interlocuteur avec un certain décalage temporel, tantôt répéter certains propos et les reprendre

� À la fin de la séance, on a demandé aux hommes de donner le nom des trois jeunes femmes avec lesquelles ils estimaient qu’un bon contact avait eu lieu. On leur demandait également de désigner la jeune femme qui les attirait le plus.

� Les jeunes femmes qui les avaient imités ont été jugées plus favorablement par les hommes, notamment quand l’imitation combinait gestes et propos.

� Bref, c’est un peu comme si nous étions séduits par nous-même…14

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L’ Empathie

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Définitions

� Empathie = capacité à se mettre à la place des autres, à partager et à comprendre les émotions des autres en les ressentant soi-même.

� Emotion = réponse de l’organisme se caractérisant par un ensemble de réponses physiologiques, comportementales et cognitives.

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(Luminet et al., 2013)

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Les 3 composantes de l’empathie

Réponse émotionnelle

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Distinction soi-autrui

Régulation de l’émotion

(Luminet et al., 2013)

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Les 3 composantes de l’empathie

Réponse émotionnelle

2 natures :

• Identique

Distinction soi-autrui

Connaissance de la source de l’émotion

Régulation émotionnelle

Régulation émotionnelle = ensemble des processus • Identique

• Différente mais adaptée

Se situe entre :

• « Absence de réponse »

• « Réponse trop intense »

source de l’émotion

• Source inconsciente = contagion émotionnelle

Prise de perspective

• Inhibition du biais égocentrique

• Décodage de l’état mentale d’autrui

= ensemble des processus (affectifs et cognitifs) mis en

œuvre pour modifier ses réponses émotionnelles

spontanées.

Absence de régulation ou ou utilisation de processus

moins adaptés (ex : suppression de l’expérience

émotionnelle) ⇒ détresse ++ et gêne cpt prosociaux

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Le traitement des émotions

Facteurs entrant en jeu :

� L’intentionnalité

Automatique Contrôlé

� L’intentionnalité

� La conscience

� La contrôlabilité

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Traitement des émotions

Traitement automatique (simple, inconscient)

Traitement contrôlé (complexe, conscient)

Intentionnel NON OUI

Conscient NON OUI

Contrôlable NON OUI

Ressources attentionnelles nécessaires

Peu Beaucoup

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Le traitement des émotions

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2 types d’empathies complémentaires

Empathie Miroir Empathie Reconstructive

Source de la réponse Perception d’indices émotionnels

Simulation de la situation émotionnelle de l’autre

Processus de traitement Faiblement automatique (moins que “contagion émotionnelle”)Perception → imitation visuo-motrice (via neurones miroirs)

ContrôléSimulation (s’imagine vivre la l’émotion) → induit prise de perspective expérientiellemotrice (via neurones miroirs) perspective expérientielle

Différenciation soi-autrui Faible Élevée

Réponses - Expé émotionnelle limitée, de base (ex : tristesse)- Compréhension limitée de l’état mental d’autrui

- Expé émotionnelle riche, complexe (ex : tristesse + colère + frustratrion)- Compréhension approfondie de l’état mental d’autrui

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Rôles de l’empathie

� Épistémologique :� Prédire plus vite et plus précisément les besoins et

comportements des autres

� Évaluer les éléments de l’environnement

Social :

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� Social :� Un des éléments à l’origine des comportements pro sociaux

(altruisme, coopération, etc.)

� Facilite la communication et les relations interpersonnelles

(De Vignemont & Singer, 2006)

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Facteurs modérateurs de l’empathie

� Le stimulus émotionnel� Les relations entre les 2 individus � Le contexte� Les expériences passées � Les caractéristiques de l’observateur

La personnalité� La personnalité� L’existence de pathologies� Le sexe

� Activation de zones cérébrales différentes lors d’une tâche de décodage d’états mentaux

� Hormones : testostérone et ocytocine� Tendance à la systématisation chez les hommes vs empathie chez les

femmes (Baron-Cohen)

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Continuum empathie – systématisationBaron-Cohen

Empathie

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EmpathieSystématisation

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La systématisation

Systématiser: Réduire quelque chose en système, l’organiser en un système

Système: Assemblage d’éléments formant un ensemble régi par des lois. Classification méthodique (Larousse).

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Systématisation : La Recherche

� Des chercheurs ont mis en évidence le fait que les personnes TSA sont gouvernées par le besoin de contrôler leur environnement.

� Pour certains, il s’agirait du besoin d’immuabilité.

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� Pour certains, il s’agirait du besoin d’immuabilité.

� Ces personnes diminueraient leurs angoisses en ritualisant leur quotidien, leur environnement.

� Mode de compréhension de l’environnement basé sur l’analyse méthodique.

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Un modèle explicatif

� Baron-Cohen (2009) met en évidence 2 axes principaux réduisant le spectre autistique: ce sont les notions de « empathising » et de « systemising ».

� « Empathising » : terme emprunté à Daniel Dennet(philosophe) qui renvoie à l’empathie cognitive(philosophe) qui renvoie à l’empathie cognitive

� Réfère à la reconnaissance d’états mentaux chez autrui, qu’ils soient liés à l’émotion ou non

� « Systemising » renvoie à « systématique », « méthodique », qui met en évidence la notion d’analyse et de construction conceptuelle pour comprendre et prédire les évènements.

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� À l’inverse de « l’empathising », Baron-Cohen a montré que l’autisme s’accompagne de meilleures performances dans l’analyse et la compréhension de systèmes.

� « Ce goût pour la systémisation renvoie à la capacité d’analyser et construire des systèmes, afin de comprendre et prédire le comportement des évènements « non-agentiques », (Baron-Cohen, 2005).

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Les systèmes

� Les systèmes sont tout autour de nous dans notre environnement et tombent dans au moins 6 classes (Baron-Cohen)

⇒ Les systèmes techniques (machines, outils)

⇒ Les systèmes naturels (phénomènes biologiques et géographiques)⇒ Les systèmes naturels (phénomènes biologiques et géographiques)

⇒ Les systèmes abstraits (mathématiques, informatique)

⇒ Les systèmes sociaux (entreprise, championnat de football)

⇒ Les systèmes moteurs (technique de jonglerie)

⇒ Les systèmes organisables (collection de timbres)

� Nous donnons du sens à ces systèmes par des règles et régularités sous-jacentes (et non en terme d’états mentaux)

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En résumé

� La théorie du modèle « Systemising- Empathising » tend à montrer que dans les TSA, un déficit sur un axe (empathie) s’accompagne d’un « excès » sur l’autre axe (systémisation)

Le système devant eux est la seule chose qui compte pour � Le système devant eux est la seule chose qui compte pour donner du sens à l’environnement : ils essaient de voir les faits et comprendre les règles sous-jacentes

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Modèle « empathie – systématisation »une explication du fonctionnement autistique

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� Baron-Cohen et collaborateurs ont également identifié des différences liées au sexe sur l’empathie

⇒ Empathie = Femmes > Hommes

⇒ Systémisation = Hommes > Femmes

� TSA : un cas extrême du « profil masculin » typique (Asperger, 1944).

� Selon eux, cette théorie EMB (Extreme Male Brain) est une extension de la théorie E-S

=> 2 dimensions (E= empathie et S= systémisation) dans laquelle des différences inter-individuelles sont observéesindividuelles sont observées

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5 « types » de cerveaux différents

� Type « E » (E>S) : individus où l’empathie est plus élevée que la systémisation

� Type « S » (S>E) : individus où la systémisation est plus élevée que l’empathie

� Type « B » (S=E) : individus ou la systémisation est équivalente à l’empathie

� Type « extrême E » (E>>S) : individus dont les capacités d’empathie sont surdéveloppées, alors que celles de systémisation seraient sous-développées.

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� Type « extrême S » (S>>E) : individus dont les capacités de systémisation sont surdéveloppées, tandis que celles d’empathie sont sous-développées.

=> TSA : 65 % ont un cerveau « type extrême S » (Goldenfeld, Baron-Cohen, & Wheelwright 2005)

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Quelques arguments

� 1) Empathie : test du « faux pas » (Baron-Cohen et al., 1999) :

� Femmes > Hommes

� TSA < contrôle

� 2) Contacts visuels:

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� 2) Contacts visuels:

� Femmes > Hommes (Lutchmaya, Baron-Cohen, et Raggett, 2002),

� enfants TSA < enfants non atteints (Swettenham et al, 1998).

� 3) Systémisation : tâches de rotations mentales (Kimura, 1999 ; Baron-Cohen et al., 2003) :� Hommes > femmes

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Intérêts de la systématisation

� La théorie E-S (« Empathising-Systemising ») de Baron-Cohen a l’avantage de relever les faiblesses ET les forces des personnes atteintes de TSA

� Avoir un « systemising » supérieur est une richesse et une � Avoir un « systemising » supérieur est une richesse et une qualité sociale adaptative, même si cela a des conséquences et un retentissement sur le quotidien des personnes atteintes de TSA.

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En résumé

Neurones miroirs

• Miroirs• ReconstructiveEmpathie

Systématisation

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Interventions et Prises en ChargeSur quels facteurs on pourrait jouer pour améliorer cette compétence

?Déficit neurones miroirs � pas de traitement automatique � il va

falloir apprendre !Pour cela, on peut : � Travailler sur la reconnaissance et la compréhension des émotions

� « Apprendre aux enfants autistes à comprendre la pensée des autres », Baron-Cohen & al, 2010Baron-Cohen & al, 2010

� Psychoéducation, groupes d’habileté sociale� Scénarios Sociaux � Adapter la communication et l’environnement à la personne TSA

afin de les rendre explicites (TEACCH, PECS) � Les hormones → Ocytocine (Ben Ari, 2014) ?http://www.inserm.fr/espace-journalistes/autisme-l-hormone-de-l-

accouchement-controlerait-l-expression-du-syndrome-chez-l-animal

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Bibliographie- Baron-Cohen (2002). The extreme male brain theory of autism. Trends in Cognitive Sciences, 6, 248-254.

- Baron-Cohen, S., & Hammer, J. (1997a). Is autism an extreme form of the male brain? Advances in InfancyResearch, 11, 193-217

- Baron-Cohen (2004). The essential difference: Male and Female brains and the truth about autism. Penguin Books.

- Baron-Cohen, S. (2009). Autism: The Empathizing-Systemizing (E-S) Theory. The year in Congnitive Neuroscience: N.Y. Acad. Science 1156, 68-80.

- Baron-Cohen, S., Wheelwright, S., Lawson, J., Griffin, R., Ashwin, C., Billington, J., & Chakrabarti, B. (2005). Empathizing and systemizing in autism spectrum conditions. Handbook of autism and pervasive developmentaldisorders, 1-22.

- Ben-Ari, Y., Lemmonier, E., Nouchine, H. (2015). Traiter l’autisme ? Au delà des gènes et de la psychanalyse. Paris : De Boeck.

- De Vignemont, F., & Singer, T. (2006). The empathic brain: how, when and why?. Trends in Cognitive Science, 10(10), 435-441.

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(10), 435-441.

- Kimura, D. (1992). Sex differences in the brain. Scientific American, September, 119-125

- Luminet, O., et al. (2013). Psychologie des émotions. Nouvelles perspectives pour la gocnitions, la personnalité et la santé. Paris : De Boeck.

- Samson, A. (2012). The influence of empathizing and systemizing on humor processing: Theory of Mind and humor. Humor, 25, 75-98.

- Wakabayashi, A., Baron-Cohen, S., Wheelwright, S., Goldenfeld, N., Delaney, J., Fine, D., Smith, R., & Weil, L. (2006). Development of short forms of the Empathy quotient and the Systemizing quotient. Personality and individual differences, 41, 929-940

- Les neurones miroirs, de Giacomo Rizzolatti et Corrado Sinigaglia, Éditions Odile Jacob, traduit par MarilèneRaiola, Paris 2007.

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