Post on 06-Mar-2016
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La lettre du groupe des élus écologistes et alternatifs au Conseil Municipal de
St Martin d’Hères : Elisabeth Letz, Pascal Metton, Marie Anne Dujet
elus.eqs-smh@laposte.net
ECOLOGIE ET
QUARTIERS SOLIDAIRES
Année 2010 - n° 4
Juin 2010
Pour finir l’année ensemble
RETROUVONS- NOUS
Mardi 6 juillet à 19 h pour un
pique-nique partagé Parc Jo Blanchon
autour de la fontaine Plan Local de l’Habitat Il s’agit d’un plan élaboré par La Métro pour répondre à la forte demande de loge-
ments, en particuliers sociaux, dans l’agglomération. Nous approuvons, évidemment,
cette démarche, et avons proposé des amendements à la délibération marquant l’accord
de la ville, sur des aspects importants pour nous.
Nous demandons que les logements soient construits avec de faibles charges d’énergie,
que des grands logements, vides depuis des années, puissent être mis en colocation étu-
diante, par exemple en partenariat avec l’AFEV, pour créer des liens entre étudiants et
habitants, mais tous nos collègues élus ont rejeté en bloc ces propositions.
Barre commerciale Chopin Cet espace sinistré risque de rester encore longtemps sous les yeux des habitants.
La ville a présenté un projet de logements sociaux, avec une petite surface de commer-
ces. Ce projet est censé faire la transition avec la salle Paul Bert, à l’abandon depuis
qu’elle a aussi brûlé et on se demande si elle sera réhabilitée un jour ou bien finira par
être démolie.
DEMOCRATIE deux occasions de vous faire entendre !
ENQUÊTE PUBLIQUE PROJET NEYRPIC
Avez-vous vu, dans le SMH men-
suel de juin, l’annonce de l’ouvertu-
re de l’enquête sur ce projet dans
lequel la ville engage plus de 10 MILLIONS D’EUROS ? Juste un avis administratif en dernière page !
Faut-il que nos élus aient peur de
l’expression des habitants, à moins
qu’ils soient si peu fiers de leur pro-
jet qu’ils n’osent pas en parler !
Tout habitant peut aller consulter le
dossier et donner son avis en Mairie
jusqu'a 1° juillet.
MATINEE DE LA PARTICIPATION
Organisée par La Métro, ouverte à
tous : samedi 19 juin, de 8h30 à
12h30, à Polytech, à côté de la mai-
rie de SMH
DES ELUS PS ? Fin 2009, la scission du groupe lors
de la création du Parti de Gauche
n’avait laissé au PS que 4 élus.
Après la démission de Mme Duber-
net, remplacée par une élue commu-
niste Mme Uvietta, le groupe PS ne
compte plus que trois élus.
UN CRIME A SMH Notre groupe tient à exprimer sa
compassion à la famille et aux pro-
ches de la victime de cet acte igno-
ble.
Nous pensons qu’il est urgent se
mettre au travail, élus, habitants et
professionnels, pour que cela ne se
reproduise pas, pour arriver à vivre
tous ensemble dans notre ville.
Conseil municipal du 29 mai
A St Martin d’Hères, comme ailleurs, beaucoup se plaignaient des jeunes qui font peur,
qui dégradent, qui trainent ou « tiennent les murs ». Et demandent aux autorités de les
en protéger, voire de les en débarrasser, au besoin avec l’aide de la police. Nos élus
répondent en accusant l’Etat de ne pas fournir suffisamment de policiers à St Martin
d’Hères.
Mais jusqu’où va-t-on aller dans l’escalade de la violence et de l’exclusion ?
Pourquoi nos élus "de gauche" s’engouffrent-ils si vite dans le discours sécuritaire qui
vise à exclure et à rejeter, à considérer l’autre comme une menace dès qu’il est un peu
différent de moi ?
Il n’est évidemment pas question d’accepter, encore moins de justifier, les agressions
contre les personnes, les actes dégradants ou destructeurs, non seulement des biens,
mais aussi de ceux qui les commettent. Mais ces actes ne sont ni plus nombreux, ni
plus graves qu’il y a 20 ans, d’après un sociologue, ils sont simplement beaucoup plus
vite judiciarisés. Et beaucoup plus médiatisés, ce qui abouti, dans un sondage récent, au
fait que 50 % des Français ont peur des jeunes !
Ces actes ne sont le fait, finalement que d’un tout petit nombre de jeunes, il serait utile
d’entendre et de chercher d’abord à comprendre ce qu’ils veulent exprimer : leur mal-
être, leur sentiment d’être rejeté, de n’avoir pas de place et aucune perspective d’en
avoir une dans notre société.
Sans oublier que c’est à nous, adultes, de vivre avec ces jeunes, comme avec l’ensem-
ble des jeunes de la ville, les valeurs que nous voudrions qu’ils reconnaissent, à com-
mencer par le respect et la confiance.
C’est à nous, adultes, de les regarder comme des êtres humains, en construction, plutôt
que de leur braquer des caméras dessus.
C’est à nous, adultes, et plus encore quand nous sommes élus, d’être attentifs aux ques-
tions, aux richesses, aux espoirs et aux projets que portent en eux tous les jeunes de St
Martin d’Hères et pour lesquels ils ont besoin de nous, comme nous avons besoin d’eux
car, quel avenir pourrait avoir une société qui exclue sa jeunesse ?
Et c’est à vous les jeunes de soigner l’image que les adultes ont de la jeunesse !
Montrez de quoi vous êtes capables, faites savoir ce que vous faites de bien !
Les jeunes : menace ou avenir ?
Les opérateurs de téléphonie mobile
continuent à déposer des déclarations de
travaux pour l’installation d’antennes, à
Saint Martin d’Hères. La première
demande date de décembre 1996 et la
dernière a été faite par la société SFR en
d éc emb re 2009 su r l e s i t e
d’EUROPLIAGE, le long de la rocade
sud, où existe déjà un pylône de 3
antennes, installé par la société Orange
depuis plus de 2 ans.
Les habitants de la résidence "Jules
Renard" gérée par le CNRO (Caisse
Nationale Retraite Ouvriers du BTP) et
située à moins de 100 m de ce pylône, se
sont plaints assez rapidement de certaines
p a t ho l o g i e s . C omme l e d i t
Raymonde, « je ne comprends pas, les
acouphènes disparaissent lorsque je vais
dormir chez ma fille », idem pour Lina au
sujet de ses maux de tête et Camille qui,
lorsqu’il se promène à proximité du
pylône, a comme un coup à la tête, lui qui
n’a jamais eu mal la tête. Albertine, elle,
c’est la déprime, lorsqu’elle est dans sa
salle à manger, elle sent comme une
lourdeur, comme un casque sur la tête.
Les associations nationales disent que
l’espérance de vie diminue de 2 ans à
habiter à coté d’une antenne de téléphonie
mobile.
En juin 2007, ces habitants ont participé à
une réunion publique qui n’a été qu’une
vitrine publicitaire pour Orange. Il n’y a
eu aucun débat. Pour les représentants de
la société, le fait d’habiter à côté d’une
antenne de téléphonie mobile ne
présentait aucun danger, aucune étude
n’en a prouvé la nocivité. Les élus ont
écouté mais ne sont pas intervenus.
Chacun est sorti de cette réunion,
persuadé qu’il avait raison. Et depuis, plus
rien !
En 2009, la commission des Affaires
économiques du Sénat a décidé, dans le
cadre de la loi Grenelle 2, d'interdire
l'usage des portables dans les écoles et
collèges. En 2010, un rapport
parlementaire souhaite éviter que les
enfants vivent à proximité des lignes à
haute tension à cause des champs
électromagnétique.
Certaines maisons sont baignées dans un
champ électromagnétique de l’ordre de
2,5V/m alors qu’une expérimentation est
en cours, et donc pas terminée, visant à le
limiter à 0,6 V/m.
Sur le deuxième pylône, une antenne sera
dirigée vers la résidence CNRO. Une
autre antenne sera dirigée vers le collège
Henri Wallon, situé à moins de 300 m.
Devons nous craindre pour la santé de ces
collégiens?
Dans la déclaration de travaux, déposée
en Mairie, le type d’antennes n’apparait
pas et la localisation de ce pylône est
erronée. Le panneau de chantier, lui, a été
placé dans une impasse, de manière à ce
que personne ne puisse le voir.
La mairie a voulu donner l’impression
qu’elle maitrisait le sujet en portant
l’affaire au niveau du tribunal
administratif, comme en 2001, tout en
sachant qu’elle serait déboutée :
aujourd’hui SFR peut donc installer le
pylône avec ses 3 antennes, l’affaire ayant
été réglée en moins de 4 mois.
Mais pouvons-nous espérer, comme à
Sassenage ou Eybens qui ont eu la même
démarche, que l’installation ne se fasse
pas ? Ou faut-il attendre que
l’expérimentation des 0,6 V/m, qui
permettrait à chacun de vivre
normalement à proximité d’antennes de
téléphonie mobile, aboutisse ?
Site : http://sam.smh.free.fr
Aujourd'hui, la plupart des villes s'efforcent de limiter l'usage de la voiture,
qui amène bruit, pollution et danger dans les quartiers d'habitation.
A côté des transports en commun, ce sont les modes doux, vélo et marche à
pied, qui nous permettront d'atteindre ce but. Mais pour cela, il faut arrêter
de mettre des obstacles sans cesse plus nombreux aux cheminements doux.
On voit en effet de plus en plus souvent des chemins se fermer : clôtures de
copropriétés, grillages, haies... des passages traditionnellement ouverts dis-
paraissent, forçant les vélos et les cycles à faire de grands détours même
pour atteindre des équipements voisins (écoles, crèches, maisons de quar-
tier...).
Pire : les seuls passages qui subsistent parfois sont les axes principaux, en
bordure de voirie, donc à proximité des dangers de la circulation. Ainsi, les
trajets deviennent plus dangereux, notamment pour les enfants allant en
classe.
Il est regrettable que des copropriétaires se sentent obligés de s'enfermer, et
la commune devrait décourager cette pratique par ses règles d'urbanisme.
Si cela ne suffit pas, elle devrait user de ses prérogatives pour préserver les
cheminements piétons et cycle, par exemple en rachetant un passage entre
deux propriétés, pour éviter la clôture intégrale d'une grande zone.
Les modes doux sont bénéfiques pour tous, pratiquants et riverains, alors
favorisons-les !
D'autres possibilités sont offertes aux communes pour cela : les zones 30, et
depuis tout récemment, les zones de rencontres, où les voitures sont tolé-
rées mais où la règle de la "priorité au plus faible" s'applique (piétons
d'abord, puis cycles, puis véhicules motorisés), dans tous les cas, avec une
vitesse limitée à 20 km/h. C'est ce genre d'équipements que nous aimerions
voir se répandre dans les quartiers, pour enfin avoir une ville apaisée.
Plus d’infos sur le site du groupe EQS :
www.smh-ecologie-solidarite.org
Notre adresse mel : elus.eqs-smh@laposte.net
Pour nous écrire : groupe EQS -Maison Communale
Antennes de téléphonie mobile : que se passe-t-il à St Martin d‘Hères ? par Jacques Gorini
PERSONNES HANDICAPEES Suivant enfin la loi de 2005, la ville va mettre
en place une commission d’accessibilité qui
doit élaborer le plan de mise en accessibilité
de la voirie et des espaces publics (PAVE). Ce
plan vise à faciliter les circulations piétonnes
et l’accès au stationnement pour les personnes
à mobilité réduite et les personnes handica-
pées. Les associations concernées, les com-
merçants peuvent participer à son élaboration.
Espérons que des travaux d’aménagement
s’ensuivent rapidement pour améliorer une ac-
cessibilité très problématique dans notre ville.
PARC Le parc Jo Blanchon a un coût total actuel de
7,7 M€, subventionné (état, région, département)
qui coûte 3.4 M€ à la ville et qui commence à vivre
avec les nouveaux habitants de la ZAC centre.
SPORT Les subventions aux clubs sportifs sont main-
tenant harmonisées en fonction de critères
bien définis. Il reste 4 clubs de foot que les
élus vont rencontrer pour les rapprocher.
MOSQUEE La ville accepte un projet de mosquée sans
places de parking, rue Edmond Rostand. C’est
un fait nouveau, prouvant que l’absence de
parking ne doit plus être un critère déterminant
pour interdire un projet d'urbanisme.
Préservons les cheminements piétons, par Guillaume Allègre BREVES