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DOSSIER

MMPRÉVENTION

Fairerimersantéet productivité

36

ParFlorenceDuflot

n France,

<? contrairementauxEtats-Unis

,

la culturedela préventionsanté

estencorepeudéveloppée etle

manque d

'

informationsmédicalisées criant

.

» Leconstat d

' EricDemolli

,

directeurtechniquede l

' activitésanté/ prévoyance

deMercer,

estsansappel . Lesentreprises françaises sont à

la

traînesur le sujet.Pourtant

,

toutes lesétudesle

prouvent ,

il

y

a uneréelleattentedessalariés

.Eneffet

,

lesFrançaismontrentunintérêtgrandissantpour lescampagnesdepréventionproposées dans

le

cadrede leurcontrat d

'

assurance

complémentairesanté . 390/

0

,

dans l

' étudedeDeloitte2011,

lesconsidèrentaprès le tierspayant

et le réseaudesoinscommeunservicefondamental . Mais

la

visibilitésurcetypedeserviceestinsuffisante . Ainsi

,

55%%dessondés ignorent s'

ils enbénéficientpar le biaisdeleurcouverture

d

' assurancecomplémentaire.C' estdire si lesassureursdoiventfairedeseffortsenmatièredecommunication et d

'

image .

Surtoutque lespopulationslesplusjeunes ( générations X

et Y

)

apparaissent commeétant lesmoinspréoccupées.Parailleurs

,

l

'

enquête" santéen

entreprise2011 "

,

réaliséeparMalakoffMédéric

,

révèledela

partdessalariésunedemandecroissante d

'

accompagnementparleurentrepriseenmatièredepréventionsanté

. Ilsaime

« Lapreventionprimaireestle seul

niveauvéritablement préventifpuisqu' on s' attaqueauxcausesenamont . »

PASCALRONZON

Apicii

raient, parordre d

'

importance ,

faireplus d

' exercicephysique ,

mieuxentretenir leursanté,

biendormir et maîtriser leuralimentation

,

êtremieuxdépistéssurlesmaladiesgravesoulesfacteursderisques . Lecloisonnemententresphèresprivée et

professionnelledevenant moinsétanche

,

l

' actiondel

'

entreprisesurcechampde la préventions' imposenaturellement . Lescontraintesdetemps et

la

difficulté à concilier la préventionsantéaveclescontraintesdeviepersonnelle et professionnelleamplifientcemouvement.

Lesentreprises ,

deleurcôté,

ontà résoudreunedoubleéquation :

contenirleurscoûtsenmatièredesanté

et bienprotéger leurscollaborateurs

,

toutenfavorisantunequalitédevieautravail

.

Lesnouvelles exigencesréglementaires

,

socialeset économiques

(

documentuniquedesrisquesprofessionnels ,

luttecontrelestroublesmusculo-squelettiqueset lesrisquespsychosociaux ,

planseniors, pénibilitéau

travail...) changentprofondément

leursbesoins et leurdonnent des

obligationsdeprévention.Maispour l

' heure,

il existeun

ACTESDEPRÉVENTION LESPLUSCOURANTS

Lesmédecinesdouces sontdeplusenplussouventproposées dans lescouverturescollectives . Source : Profideo

,

l

'

analyse aétémenéeauprèsde69contrats

(

et 444formules)

encoursdecommercialisation.

Lesemployeurs investissentle champde

la préventionsantéafinderéduirelesarrêtsdetravail et améliorer le

bienêtredessalariés .Assureurset courtiers

s' engouffrentdanscettebrècheenproposantunebatterie d

' outils et deservices.

granddécalageentrelesattentesdessalariés et lesprogrammesproposés . Comme le révèle

le

premierbaromètre d

' Axaprévention sur la santéenentreprise ,

ceux-ciselimitent à l

'

apprentissagedespremierssecoursou

à

la vaccinationgrippale . Difficiledanscesconditionsdecombattre

le stressou d

' améliorer l

' étatdesantédessalariés...

LESPME,

NOUVELLECIBLE

Néanmoins,

lesDRHrevoientprogressivement leurspositionsà mesureque le coûtdurisqueaugmente . EricDemollirappelle ,

dansla dernièreéditionde

RéhaltoNews, que « la réformedes

retraites induituneaugmentationde10

à 20%%delacharge d

'

indemnisation desarrêtsdetravail».

Dequoiinterpeller lesassureurscommelesentreprises enquêtepermanente demaîtrisebudgétaire . Maispasseulement . Lesacteurspublics s' enpréoccupentégalement .

L

'Assurancemaladie,

quiconsacre7 %%desonbudget

à la préventionsanté, pointait

en2010unehaussedesjournées perduessurtroistypesdesinistres

: accidentsdetrajet ,

detravail et maladiesprofessionnelles . L

'

organisme public a

également constaté uneaugmenta

LaTribunede l

' assurance / / avril2012 / / n' 168

N° et date de parution : 168 - 01/04/2012Diffusion : 10000Périodicité : MensuelTribunedel_ass_168_36_46.pdfSite Web : http://www.tribune-assurance.fr/

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DOSSIER

38

>> fionsignificativedesabsences,

notammentdecourtedurée,

quellesquesoient lescatégoriessocioprofessionnelles.Or

,

lesarrêtsdetravailgénèrentdescoûtsimportantspour lesentreprises .

« Leurdégradationpeutsetraduireparuneaugmentationsensiblede la primeprévoyance »

,

soutientChristianMainguy ,

directeur généraldeRéhalto

(

sociétédeconseilenRH

, spécialiséedans le

développementdubien-êtreautravail)

,

danssadernière lettre . D

'

aprèsle rapportdegestion2010de

la brancheAT/

MP, risques

professionnels,

le nombredejournées perdues indemnisées tousrisquesconfondus

( AT-trajet ,

MP)

a étéde54millions,

contre52

,7

millionsen2009,

soitunehaussede 2 %% . Lemontanttotaldesindemnités journalières s' estélevé à 2

,5

MdEuro contre 2 ,38MdEuro

en2009(

+ 4 %%)

.A noter

égalementque le nombredebénéficiaires tousrisquesconfondus

s' élève à 915166contre900313en2009

(

+ 2 %%).

Face à ceschiffresimpressionnants

,

lesentreprisessetournentplusvolontiersversleursassureurs santécollectivepourobtenirdesconseils et disposerdeservicesdeprévention et dedé

"AROLESDECOURTIERS

ÉRICDEMOLLIarec : Leurtechnique de l

'

activitésanté /

prévoyance deMercer

« Fairede la pédagogieauprèsdesDRH »

« Nousavonsdéveloppé uneméthode demesuredesrisquespsychosociaux et desoutils d

'

analyse.Nousavonsagrégé lesinformations sur la santé

et

l

'

absenceautravail et effectuons desbenchmarksparsecteuréconomique .Nousfaisonsde la pédagogie

auprès desDRHet lessensibilisons à la prévention ,

carils

nesontpasencore à l

'

aiseencommunication

sociale .Nousdevonspasser d

'

uneapproche

opportuniste de la prévention à uneapproche plusindustrielle .

Lapréventionsantépermettraaux

entreprises d

'

optimiser leursressourceshumaines . »

pistageainsique d

' outilsdediagnostic . Dans la chaînedesoins

,

auxcôtésdesorganismescomplémentairessanté

,

desprofessionnels desantéet despouvoirspublics ,

lesassureurs, groupesde

protectionsociale et mutuellesontdoncbel

et bienuneplace à

tenir . Depuisdeux àtroisans

,

la plupartdesacteursinterrogésobserventunemontéeenpuissancede la prévention santéautraversdesappels d

' offres.Réservéeauparavantauxgrandscomptes ,

elle s' ouvredésormaisauxPMEde50salariés et plusquiontuncomité d

'

entreprise.Danscesstructures

,

lesassureursont le plussouvent pourinterlocuteurs

le patron et le DRH; pour

lesgrandscomptes ,

il s' agitduresponsable desachatsouduresponsabledesrémunérationset avantages sociaux

(

compensation andbenefitmanager )

. Quelsquesoient lesinterlocuteurs

,

le

posteprévention santé tend à

devenirunpostedécisifaumêmetitreque le dentaireou l

'

optique.Il estainsirenégociétouslesansdanslescontrats

.

LegroupeApicilévoqueuncahierdeschargesauquel il a répondu :

y figuraitunremboursementplusélevépour

l

' assuré s'il respectait la visite

annuellechezsondentiste . De

OLIVIERJONCKHEEREauecteu

pi evoyancesaniecollectivechezAonHewitt

« Formerlespartenairessociaux »

l

' avisdeDominiqueLambert,

actuaire, responsabledu

programme d

' assurance,

directioncommercialeApicil ,

le mêmeprincipepourraitêtreétendu à

l

'

optique.

DUDETARTRAGEANNUEL

AUDÉPISTAGEDUCANCER

Laplupartdesassureurset

groupesdeprotectionsocialeproposentdans leurscontratscollectifssantédesservicesgratuits depréventionenligne ,

l

' accèsà

dessites/ espaces

préventionet plusieursprestations

jugéesprioritairesparrapportauxobjectifs desantépublic .

MalakoffMédéric, parexemple ,

inclutdanssagamme"

Pepsproactive

"

,

l

' ostéodensitométrie,

unforfaitsevragetabagique.. . Plusoriginal ,

lesentreprisespeuvent

« Ungros travaildeformation techniquedes

partenaires sociauxaucontexteactuel,

auxenjeux et

auxrèglesdebasedoitêtreentrepris ,Il estpossible

deconsommermieuxà moindrecoût . Pourcela

,

il

fauttravaillersurl

'

historique de la consommation

médicale de l

'

entrepriseparsite, parcollège et par

région et travailleravecdesréseauxdesoins. Le

pilotagedans le temps ,

la qualitédescontrats etla

reconstructiondesgarantiesavecde la prévention ,

enfonctionde la réalitédela consommationanalysée ,

fontpartiedenosmissions .»

« En14ans d

'

expérience ,

nousavonsaccompagnépsychologiquementplusde10000personnesdansleurretourà l

'

emploiaprèsunarrêtdelonguedurée.

ALAINBOUELLATRéhalto

choisirdans le programme" Cube

santéentreprise"

(

boîte à outils)

,

l

' undestroisthèmesproposés :

le tabac,

l

' activitéphysiqueoul

'

équilibrealimentaire.Depuisdeuxans

,

le groupeApicila élargisesprestationsprévention danssescontratscollectifs.Sonoffrestandardcomporte ,

dansle

cadrede la réformedel

' Assurancemaladie,

unprogramme depréventionsanté

,

descampagnesdedépistage et

devaccination . Lebonusprévention prendencharge à

100%%le

détartrageannuelet le

dépistage de l

'

hépatite B

,

lesbilansdesantéavecdesniveauxplusoumoinsélevés et le dépistagenotammentdecertainscancers et

maladiescardiovasculaires . Cesoffressurmesureenglobentdes

prestationsdemédecinedouce( chiropractie , homéopathie ,

étiopathie , acupuncture ,

nutritionniste...).

PascalRonzon, responsabledu

réseaucommercial et expertiseschezApicil ,

estimeque «la

prévention primaireest le seulniveauvéritablement préventif puisqu' on

s' attaqueauxcausesenamont.Lesentreprises nepeuventpasexclurepourautantlesdeuxautresniveaux

,

secondaire( enrayer le

trouble)

et tertiaire(

éviter la

dégradation de la maladiedéclarée

)

, qui s' intéressentauxconséquences auxquelles il fautfaireface ( curatif)

»

.LesDRH

,

selonlui

, portentencorepeu d

'

attentionà

la préventionprimaire.Ilsdonnent la priorité à

la luttecontre l

' absentéisme,

lesaddictions autabacou à l

' alcool,

lesaccidents dutravail et lesrisques

LaTribunede l

' assurance / / avril2012 / / 11' 168

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psychosociaux . AvispartagéparPatriciaDelaux

,

directricesantéet prévoyancecollectiveschezAxaentreprises ,

et SylvainMerlus

,

directeurassurancescollectivesGroupama .

Cedernierindiqueque si

,

enmatièredeprévention ,

le surmesureestdemise

,

onretrouvecependanteninclusiondans

l

' offrestandarddel

' assureur le remboursement devaccinsnonprisenchargepar la

Sécuritésociale,

le coachingnutritionnel et le remboursementdessubstitutsnicotiniques . Dans

sescontratssantécollectifs,

Axainclut lesvaccins

,

le dépistageducancerducolde l

' utérus(

test

HPV)

,

l

' ostéodensitométrie et unforfaitmédecinedouce.

COACHING POURMANAGERS

Lapréventionestparallèlementdeplusenplusintégréedanslescontratsdeprévoyance

collective . Bienpensée ,

elle a

unimpactnonnégligeable .La

plupartdesassureurssesontengagéssur le terrainde l

' aideauretour à l

'

emploiaprèsunelongueabsence

,

et ducontrôledesarrêtsdetravail . Danscette

logique ,

le groupeApicil ,

Groupama etAxaontnouéun

partenariatavecRéhalto(

ex-Solareh).

Ceprestatairedeservice,

référent dans ledomaine

,

intervientpour le comptedesorganismesdeprévoyance à troisniveaux.Premierniveau

,

le plusancien :

l

' aide et l

'

accompagnement

psychologique auretour à l

'

emploidesalariésquiétaientenarrêtdetravaildelonguedurée

.« Ce

serviceapportéestconfidentiel ,

et

le salariéestvolontaire, précise

MainBouellat,

directeurcommercialdeRéhalto . En14ans

d

'

expérience ,

nousavons

accompagné plusde10000personnes . »

Ledeuxièmeniveau, qui

correspond à la prévention le plusenamontpossible ,

consiste à

aiderlessalariésendétresse

psychologique etlimiterdece

fait l

' absentéisme . Réhalto

proposeunsoutienpsychologiqueaccessible24h

/

24,

ducoachingpourlesmanagers et uneaide

à la gestiondecrisesuite à unévénementdans l

'

entreprise ,

grâce àunréseaude1500

intervenants .Enfin

,

troisièmeniveau,

le plusrécent,

Réhaltoréalisedesdiagnosticssurlesrisquespsychosociaux .

« Surunmarchétenduoùlesrisquespsychosociauxautravaildessalariéscroissent

,

nousobservonsuneréelleprisedeconsciencedesentreprisesenfaveurde la prévention ,

setraduisant parunemontéeenchargedes

demandesdeservices »

, souligneMainBouellat.Au-delàde l

' inclusion d

' actesde »

SiaciSaint-Honorémisesurl

'

ingénieriesociale« Dansunenvironnement économique

complexe ,

la performance ducapitalhumain

devientencoredavantageunecomposante

essentiellede laréussite desentreprises . Aussi ,

lesthèmesdebien-être et desantéautravail

n' ont jamaiseuautant d

'

échos »

,

observe

ThierryVacher,

directeurexécutifprévoyance ,

santé . retraitedeSiaciSaint-Honoré(

S2H).

Raisonpour laquellececourtier ,a la

fois

conseil et gestionnaire ,

créeunestructure

dédiée àl

'

ingénierie sociale L

'

équipedequatrecollaborateurs

,dirigéeparSolennQueau ,

estaccompagnéepardesergonomes ,

des

médecinsexperts.. ,«

Nousrépondonsainsi

auxenjeuxdesentreprises ,

enanalysant leurs

donnéeset enimaginant lesplansd

'

actionquileurpermettront dedéfiniravecexactitude et

pertinence la bonneséquenceentrepréventionet

action, gagedeperformance économique . »

Enfin .S2Hcomptecapitalisersursonexpertise

enmatièrederetraite.

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>>

DOSSIER

préventiondansleurscontratssanté et prévoyancecollectives

,

lesassureurspeuventapporterd

' autresservices à leursentreprises clientes . Même

si

,

commele révèle l

'

enquête Deloitte2011,

ils souffrent d

' undéficitdecrédibilitéencequiconcerne la

diffusiond

' informationsmédicales .A

ce jour ,

ils sontencorepeunombreux à avoirinvesticettevoie.Quelques-uns ontcependantprisde l

'

avance.Danslesgroupesdeprotectionsociale

,

MalakoffMédéricparexemple ,

a misenplaceunedémarche deprogrès . « Nouspensonsqualitativement la santé

,

c' est-à-diremieuxprendresoinplutôtque toujoursoffrirplus »

,

indiqueIsabelleHébert,

directricestratégiemarketing ,

santéprévoyance . Sadémarchedepréventionreposesuruneapprochecollectivevisant à diminuerlesfacteursderisques liés à l

' envi

Lespôlesactionsocialedes IP

,quisontunedeleursspécificités ,

sontaussitrèsactifsenmatièredepréventionsanté.

ronnement physique ousocialdetravail

, prolongéepardesdémarches individuellesagissantsurlescomportements et

lesrisquespersonnels . LegroupeApicil ,

lui, parlededynamique

aubénéficedetouslesintervenants . Pourlesentreprises ,

l

'

intérêtsetrouvedans la réductionde l

' absentéisme,

la maîtrisedescotisations

,

l

' améliorationde la

compétitivité ,

ainsique le

renforcementdudialoguesocial . Lessalariés

,

deleurcôté, peuvent

préserver leurétatdesanté . C' esttout l

'

enjeuduprogrammequ' il

bâti " Masanté, je

m'enoccupe"

,

testécetteannéesurcinqsociétés clientes

( grandscomptes )

adhérentesensantécollective.« Notreobjectifest

d

'

industrialiser le process à grandeéchelleen2013

,

mentionnedesoncôtéMarie-EveSaintCiergeLovy ,

directricemarketing Apicil.

40

Noussouhaitons étendrele

programmeauxPMEdans le cadred

'

appels d

'

offressurmesure et

le déployerauprèsdessalariésdesTPE

/

PME.

» AG2Rsepositionnequant à luicommeunacteurmajeurdanslesaccordsdebranchesanté . Il seprononceenfaveurde

la préventiondèslorsqu'elleestanalysable ,

mesurable et qu'ellesetraduitparunbienfaitimmédiatdesassurés.« Nouspréférons unepréventionefficace et cibléesurdesprofessions à risquesdéterminés

,

plutôtqu'unepréventiongénériquediffuse »

, souligneJean-FrançoisRopelewski ,

directeurmarketingd

' AG2RLaMondiale . Designificativesexpériences ontainsiétéconduites sur la populationdesboulangers et descoiffeurs.Lespôlesactionsocialedes IP

,

quisontunedeleursspécificités ,

sontaussitrèsactifsenmatièredepréventionsanté

. CeluidugroupeApicil a

, parexemple ,

participéaufinancementd

' un

programmecompletsurlesmaladiescardiovasculaires réaliséparunedesesgrandesentreprises clientes

.Enoutre

,

sonbus" destinationprévention

" vaà la

rencontredessalariés et proposedescampagnesdedépistagedesmaladies

,

notamment descancers

. Il sensibilise,

viadesbornesinteractives et panneaux d

'

informations,

auxtroublesvisuelsliés à l

'

âge ,

auxtroublesde la

mémoire,

auxconduitesaddictives

.

L

' actionsociale d

' AG2R la

Mondialeprendenchargelesbilanssantédesplusde50ans.

COMMENTMESURER LESEFFETS?

Lesassureursnesontpasenreste . Axa a faitdepuisdenombreuses annéesde la préventionsantéunenjeustratégique . Il

travailledansle domaineavec

le réseauItelis, quiréalisedes

auditsdesanté .L

' assureuraidesesentreprisesclientes à monterdesprogrammesdepréventionet

, pour lesbranchesprofessionnelles

,

à sensibiliser leursmanagerspardesjournéesdeformation.

PRATI"UES D

' ENTREPRISE

Nutergia ,

la santédans l

' assiette

Les140collaborateurs

deNutergia ,

dont la

plupartontentre35 et 45ans

,

bénéficient, depuis

2006,

d

'

uncontratuniforme famille

,

souscritauprèsdeMalakoffMédéric.Il comporteunvoletprévention ,

et

proposenotammentl

'

accès à desmédecines naturelles

( ostéopathie ,

microkinésie...).

Spécialisédans la recherche et le développementdecomplémentsalimentaires,

le

laboratoireNutergia a utilisé"

Mesuremanagementsanté"

,

outildediagnostic et depilotagede la santédeMalakoffMédéric . Ainsi

,

en2010,

lescollaborateurs ontréponduà unquestionnaire anonymeconcernantleur environnement detravail

,

leurmodedevie et leursattentesenmatièredeprévention . Lesrésultatsontfaitressortirunebonne

dynamique dedéveloppementprofessionnel et uneimplicationde la direction . Quelquespoints devigilanceonttoutefoisétépointésparlessalariés

.« Il

s' enestsuivi la créationd

'

uncomitéde travail enliendirectavec le CHSCT et descollaborateurs représentantdifférents services »

, indiqueFannyNavarrete,

assistanteRH.

Dansunpremier tempsuneconférence a étéorganisée ,

enoctobre2011,

surl

'

équilibrealimentaire .

Sonbut : apprendre à constituerune"

assiettevitalité-santé"

.Cetteinitiative

a rencontréuncertainsuccèset serareconduiterégulièrement .

D

'

autresprojetssontà l

'

étude : formation à l

'

éco-conduite,

miseenplace d

'

unatelierpratiquedecuisine

diététique et miseà dispositiondefruits et légumeslocaux . Pourluttercontre le stress et

améliorer l

'

efficacitépersonnelle , Nutergiaexamine la faisabilité decoursdesophrologie /

relaxation .L

'

entreprise n'a pasencoremesuré l

'

impactdecesactionsdepréventionsurle bien-êtredesescollaborateurs

,

maiscomptebienpoursuivreseseffortsen la matière.F.D.

Mais la préventionsanté et

prévoyance n'a d

' intérêtpour lesentreprises que si

ellespeuventenmesurerleseffets

. Lesgrandscomptes , quiontunepratiqueancienne

, disposentbienentendu d

' indicateursdesuivi.LesINdeCE

, comptes-rendusdeCHSCT et lesbilanssociauxleur.ermettentdecomparer

l

' évolutiondansle tempsdeleur

tauxd

' absentéisme,

d

' accidentsdutravail et d

' arrêtsmaladie . Lerapportannuelde la médecinedutravailcontribueaussi

à leurfournir'desinformations.Lesindicateursdesanté

,

auxquels s' ajouteunnouvelindicateurdebien-êtreautravail

(

IBET)

onttouteleurplace

auxcôtésdesindicateursdegestion . MaisselonMarie-EveSaintCiergeLovy,

« l

'

impactdes

dispositifsestrarementexpriméen termes d

'

efficacité économique.Etablirunbilan S

/

P n'

a quepeudesens

,

carl

' améliorationéventuelleduniveaudesantéest impossibleà mettreenévidence . Lessalariésbougent et lesentreprisesclientes

peuventchanger d

' assureur.Les

donnéesmédicalessontparailleurs confidentielles »

. Mêmesi

la source d

' économierestedifficile à mesurer

,

la préventionsantédemeureunaxe d

'

améliorationde la productivitéavantd

' êtreunesourcedefidélisationet dedifférenciation sur le plansocial

. ?

LaTribunede l

'

assurance / / avril2012 / / n168

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