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TRÉSORS !exposition bibliothèque Part-Dieudu 20 mai au 23 août 2014
bibliothèquemunicipalede Lyonwww.bm-lyon.fr
dossier de presse
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Exposition programmée dans le cadre de Ça va être possible, unensemble de manifestations proposées dans toutes les bibliothèquesde Lyon, de mai à août 2014, à l’occasion de le tenue à Lyon, du 80e
congrès mondial des bibliothèques.
En effet, du 16 au 22 août 2014, la Ville de Lyon accueille le 80e congrèsmondial des bibliothèques et de l’information, organisé par l’IFLA(Fédération internationale des associations de bibliothécaires et desbibliothèques) ayant pour thématique :« Bibliothèques, Citoyenneté, Société : une confluence vers la connaissance ».
Lyon, carrefour économique et culturel européen, a été retenue enraison du dynamisme de ses bibliothèques, pour son potentieluniversitaire et pour sa capacité d'accueil. En écho à cet événement, la Bibliothèque municipale de Lyon met enplace un programme d’action culturelle riche et varié, pour partagerles valeurs portées par le congrès avec l’ensemble de la populationlyonnaise.
Pendant plus de quatre mois, les bibliothèques du réseau multiplientles manifestations pour affirmer leur place au cœur de la ville : celled’un lieu citoyen de découverte et de partage, à la confluencedes cultures et des savoirs. Cet événement de program -mation intitulé Ça va être possible…à la bibliothèqueregroupe de nombreux rendez-vous, dont l’expositionTrésors !, exposition de documents remarquables, pré -cieux, insolites issus des collections de la Bibliothèquemunicipale de Lyon.
Trésors !Les collections de la Bibliothèque municipale de Lyon reflètentplusieurs siècles de rencontres, débats, réflexions, oppositions etréconciliations. Les trois millions de documents ayant progressive -ment convergé vers le silo de conservation racontent d’innombrableshistoires qui sont notre histoire.
Lyon est à la croisée des échanges européens depuis l’Antiquité. Sescollections sont telles un fleuve aux affluents aussi nombreux qu’inat -tendus, ayant patiemment charrié bien des trésors dont la Biblio -thèque municipale est aujourd’hui gardienne : manuscrits, cartes,imprimés rarissimes, somptueuses reliures, gravures, photographies,et même d’improbables objets…
Pour cette exposition, la Bibliothèque puise dans ses coffres et vousinvite à venir contempler quelques pépites choisies parmi ses plusbelles pièces. Parlant plusieurs langues, provenant des horizons lesplus variés, elles ont patiemment traversé siècles et frontières pourconfluer jusqu’à nous.
LE PETIT CHAPERON ROUGE FAIT SON APPARITION, LES ENFANTS ET LESPARENTS SONT INVITÉS À DÉCOUVIR UNE SÉLECTION DE LIVRES, D’APPLISET DE JEUX AUTOUR DE CE CONTE TRADITIONNNEL...MAIS ATTENTION AU LOUP QUI RÔDE DANS LA FORÊT !
Inauguration de l’exposition : mardi 3 juin à 18h30 en présence deGeorges Képénékian, Premier-adjoint au Maire de Lyon, délégué à laCulture, aux Grands Événements et aux Droits des citoyens
Parcours dans l’expositionParle-t-on de l’intérêt artistique, scientifique, de la valeur marchande,ou simplement de l’émotion au contact d’un document ou d’unecollection ? Ces critères, souvent liés, sont le fil de cette sélection. Cette exposition veut faire honneur à la diversité des époques, thèmeset supports abrités au sein de la Bibliothèque municipale de Lyon.Issues de ses coffres (du grec θήκη / thêkê d’où vient « bibliothèque »,le coffre des livres) entrouverts pour l’occasion, les 83 pièces présen -tées proviennent toutes de sa vaste collection constituée de plus detrois millions de documents. Tout choix est subjectif : sans chercherà établir un tableau complet de l’ensemble des collections patrimo -niales de la BmL, chaque trésor s’offre au regard du visiteur venu d’iciou d’ailleurs, et laisse deviner l’ensemble.
Qu’elles apparaissent modestes ou prestigieuses, qu’elles nous tou -chent fortement ou peu, ces pièces sont emblématiques du foisonne -ment et de l’éclectisme des œuvres de toute forme et de toute langueconservées et communiquées à Lyon, certaines depuis plus d’unmillénaire, d’autres depuis quelques mois seulement. Elles révèlentégalement la variété des voies d’acquisition : hasard de l’histoire,conviction d’un décideur, passion d’un collectionneur, conseil d’unutilisateur ou perspicacité d’un bibliothécaire.
Chaque pièce vient ainsi enrichir de sa singularité l’ensemble descollections : la partie et le tout s’apportent l’une l’autre un éclairagenouveau, faisant au final de la Bibliothèque elle-même un trésor partagé.
Informations pratiquesExposition du 20 mai au 23 aout 2014
à la bibliothèque de la Part Dieu,
30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e
entrée Cuirassiers / côté Centre commercial
entrée Vivier-Merle / côté Gare Part-Dieu
Entrée libre
Horaires d’ouverture :
du 20 mai au 28 juin
ouverture du mardi au vendredi de 10h à 19h
le samedi de 10h à 18h
du 30 juin au 16 août
ouverture du lundi au vendredi de 13h à 19h
du 14 au 20 juillet
fermeture
du 19 au 23 août
ouverture du mardi au vendredi de 10h à 19h
le samedi de 10h à 18h
VISITES COMMENTÉES DE L’EXPOSITION :
• Visites guidées par le Fonds ancien
tous les mercredis à 15h
• Visites sur demande pour groupes :
contact / bm@bm-lyon.fr
• Visites « Premiers pas » par le Service des Publics :
en juin : les jeudis à 16h30 et les samedis à 15h
en juillet et en août : les jeudis à 16h30 ;
durée 30 min (RDV au Point Rencontre)
• Visites bilingues français/LSF :
mercredi 18 juin à 15h / mercredi 9 juillet à 15h
- Exposition bilingue français/anglais
- Accessible pour les enfants
- Zone de station repos durant l’exposition
- Accessibilité handicap
Direction scientifique
Pierre Guinard, conservateur général,
directeur adjoint à la Bibliothèque,
assisté de Yann Kergunteuil,
bibliothécaire BmL, Collection jésuite des Fontaines
Retrouvez l’exposition sur
http://www.bm-lyon.fr/expo/14/tresors/
(en français et en anglais)
MASH-UP : LE PATRIMOINE, ÇA SE REMIXE !
Ateliers numériques de détournement d’images.
Sur inscription. Durée : 2h
Tous publics à partir de 7 ans.
bibliothèque Part-Dieu / vendredi 6 juin à 16h
médiathèque de Vaise / samedi 7 juin à 10h
médiathèque de Vaise / mercredi 11 juin à 14h
bibliothèque du 4e / mercredi 11 juin à 15h
Manuscrits et trésors uniquesTout semble opposer ce livre d’heures du XVIe siècle, commande
somptueusement enluminée d’un roi pour une reine, et cette
pauvre lettre écrite de prison sur du mauvais papier par un
écrivain à l’époque inconnu…
Et pourtant, le Livre d’heures de Marie d’Angleterre comme la
lettre de Jean Genet, tous deux réalisés à la main, sont chacun
à leur façon un témoin unique, révélateur de leur auteur, de leur
entourage, de leur temps, reflets d’un art ou d’une œuvre
achevée, ou en cours d’élaboration.
Au fil des siècles, le manuscrit a changé de statut. Durant
l’Antiquité et le Moyen Âge, principal vecteur écrit de transmis -
sion de la pensée, il reste coûteux. La gamme est cependant
large entre manuscrit courant et manuscrit d’apparat, dont la
conservation est le plus souvent mieux assurée. Et pourtant,
d’un manuscrit sans doute complet du texte biblique, il ne nous
reste plus que les premiers livres, avec le Pentateuque lyonnais
du VIe siècle. De même, le manuscrit du De Laudibus Sanctae
Crucis de Raban Maur, dont l’originalité et l’ingéniosité firent
déjà au IXe siècle l’admiration de tous, avait perdu quelques
tableaux lorsqu’il entra au XVIIIe siècle dans les collections
lyonnaises. Le Décret de Gratien bolonais du XIVe siècle a en
revanche conservé la surabondante variété de ses enluminures !
L’apparition de l’imprimerie sur caractères mobiles en Europe
vers 1450, dont témoigne ici un cahier de la Bible de Gutenberg,
devait renouveler la place prise par le manuscrit. Tout en
restant d’usage courant jusqu'à nos jours, il exerce à partir du
XVIIIe siècle un attrait sur les collectionneurs qui s'intéressent
aux écrits d’artistes, écrivains et savants.
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Les fondsscientifiquesautour du corpshumain et du vivantAnatomie, craniométrie, homéopathie… La BmL recèle dans ses
fonds des documents éclectiques qui sont le témoignage des
multiples facettes de la recherche médicale, des thérapies et
des théories « scientifiques » développées au fil des siècles.
La découverte du corps croise parfois l’art, tente de percer
derrière cette enveloppe l’esprit et les frontières entre vie et
mort. Ces explorations scientifiques ne connaissent pas de
frontières : des travaux de l’humaniste européen Vésale à la
naissance de l’homéopathie, thérapeutique allemande qui
essaime en Italie et en France au gré de ses passeurs.
Lyon est un carrefour pour la diffusion de l’homéopathie, de la
sériciculture ou de l’anthropologie criminelle, discipline dont le
médecin légiste Alexandre Lacassagne (1843-1924) fut l’un des
maîtres ; ceci explique l’importance de ces fonds à la Biblio -
thèque. La volonté de conservation et de diffusion a guidé leur
arrivée, par le biais de dons des auteurs eux-mêmes ou de la
générosité de ceux qui ont souhaité garder vivantes ces décou -
vertes. Comme le souligne Lacassagne dans la préface au
catalogue de son fonds, donner ses livres « n'est-ce pas conti -
nuer sa vie dans l'esprit des autres ? ».
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Ici et ailleurs, au gré deséchangesAcquisitions, dons généreux, dépôt… les pièces exposées ici
sont venues enrichir les collections assemblées entre Saône
et Rhône au cours des cinq derniers siècles de la longue
histoire de Lyon. En différentes langues, elles racontent les
idées et passions ayant motivé leur conservation, mais aussi
la fascination exercée par l'ailleurs, les voyages lointains et
l'Orient mystérieux.
Certains de ces documents, venus du « bout du monde » au
gré des échanges intellectuels et commerciaux, portent les
marques d'itinéraires parfois périlleux, bravant censure et
destructions. Ils sont le reflet d'influences croisées au point de
rencontre des civilisations. Leur contenu, aux confins des
religions et des grands courants de pensée, témoigne de
l'humanisme renaissant comme des terribles conflits des
siècles passés.
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Une histoiremouvementée(collection jésuite des Fontaines, collections chinoises)
Depuis le XVIe siècle, les collections patrimoniales de la BmL ont
patiemment rejoint les magasins de conservation pour consti -
tuer des ressources dont ces pièces remarquables ne sont que
la partie émergée. Les acquisitions initiales des pères jésuites,
dons (Villeroy, Charavay…), legs (Mestre, Charvin…), confisca -
tions révolutionnaires, dépôts (fonds Chomarat, Collection des
Fontaines…) ou échanges, sont autant d’affluents ayant
convergé jusqu’à nous, et désormais protégés dans l’écrin du
Silo.
Localisée de 1527 à 1911 au Collège de la Trinité (actuel lycée
Ampère Bourse), la Bibliothèque a connu une histoire pour le
moins mouvementée : expulsion des jésuites en 1762, réquisi -
tion par la Ville, création en 1831 d’une seconde bibliothèque
(Palais des Arts) en définitive réunie avec la bibliothèque
principale au sein du palais Saint-Jean (Vieux Lyon), déména -
gement colossal à la Part-Dieu inaugurée en 1972, naissance
des bibliothèques de quartiers… Et que dire des dangers
multiples guettant toute entreprise de conservation ? Il a fallu
braver les incendies (1644, 1793), les inondations (1840, 1856),
les secousses sociales et politiques, sans compter les aléas
climatiques, pour offrir aujourd’hui à tous l’accès à ce trésor
de Bibliothèque, devenue première bibliothèque municipale du
pays. Derrière le calme apparent, la vie d’une bibliothèque n’est
pas un fleuve si tranquille…
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Le fonds dela Guerre 14-18« La nouvelle Bibliothèque comprend les publications de tout
ordre et de toute provenance, relative à la guerre […]. Ce fonds
déjà très considérable, formera plus tard un énorme dossier
où seront conservées de façon durable, les preuves irréfutables
de notre droit et le souvenir de nos luttes et de nos sacrifices
pour la victoire des idées d’humanité et de justice. Les
historiens à venir ne pourront se dispenser de recourir à ce
fonds, où se trouveront côte à côte les témoignages les plus
divers, rassemblés dans un esprit de parfaite impartialité ».
Dans cette note destinée à être publiée dans les journaux en
1915, le Maire de Lyon, Édouard Herriot ne cache pas son ambi -
tion. Il impulse la création d’une bibliothèque de guerre
rassemblant toutes les publications relatives au conflit. Le
projet s’est concrétisé dès avril 1915, par la mise en place d’une
commission chargée de la création d’un « fonds relatif à la
guerre de 1914-1915 ». Emmanuel Levy, professeur à la faculté
de droit de Lyon et Richard Cantinelli, bibliothécaire en chef de
la ville de Lyon sont chargés de cette tâche. La diversité de ces
sources d’approvisionnement (dons, achats, échanges,
contrôle postal…) donne au fonds de la guerre ce caractère
international, revendiqué par Édouard Herriot.
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L’art et la matièreJouer avec le papier, l’encre, la plaque de métal, l’acide, le
verre… User matières et techniques pour faire naître l’obscu -
rité ou jaillir la lumière... Tordre et sculpter les corps pour
qu’apparaisse une réalité autre… Des artistes créent ainsi,
mordant ou griffant le cuivre, couvrant l’espace ou laissant le
blanc dominer, mettant en scène image et texte.
Au XVIe siècle, Jean Duvet met toute sa virtuosité d’orfèvre
buriniste au service d’une Apocalypse aux foisonnantes plan -
ches d’une densité extrême. Début XXe, Marcel Roux traduit à
l’eau-forte et par le dessin des scènes d’une noirceur déses -
pérée. Dans l’entre-deux-guerres, André Kertesz crée les
Distorsions : se servant d’un miroir déformant pour photogra -
phier le corps féminin, il lui donne des apparences nouvelles ;
dans ses Transmutations, Brassaï mêle photographie et gra -
vure, sublimant le corps en instrument de musique ou en fruit.
Louise Bourgeois exprime pour sa part une élégante et sobre
profondeur dans les planches aux gris raffinés de The Puritan,
alors que Sam Francis confronte couleurs vibrantes et intensité
du vide, et que Denis Roche invite littérature et photographie à
créer une œuvre unique.
Utilisant le plâtre, le plomb ou l’étain pour matérialiser leur
pensée, d’autres enfin se sont ingéniés à imaginer des livres
aux matériaux et contours inédits.
Ces artistes et leurs œuvres interpellent, appellent, invitent le
public, accueillant les contraintes du support, avec et contre
la matière, pour l’art.
Bibliophiliecontemporaineet livresd’artistes La Bibliothèque de Lyon possède une collection de bibliophilie
moderne et contemporaine, marquée par la présence d’ouvra -
ges prestigieux (Francis Ponge et Jean Fautrier, René Char et
Alberto Giacometti…) aux côtés d’ouvrages signés par les
acteurs importants de la région : Louis Calaferte, Charles Juliet,
éditions Fata Morgana, La Sétérée, Grames…
Le livre illustré conçu comme le fruit d’une collaboration entre
un écrivain et un artiste prend naissance en 1875 et se
développe au long du XXe siècle. Il est généralement édité avec
des moyens luxueux : gravure originale, typographie au plomb…
Chaque exemplaire est justifié et signé.
L’ouverture de l’Artothèque en 1996 a affirmé la
présence de l’art contemporain dans le fonds de
bibliophilie. Des livres illustrés par des artistes
français et internationaux ont rejoint cette
collection : Louise Bourgeois, Sam Francis, Claude
Viallat, Daniel Buren, Kiki Smith… sur des textes
d’auteurs contem porains : Pierre Guyotat, Jean
Claude Lebensztejn, Jacques Roubaud…
Au milieu des années 1990, la réserve de
bibliophilie de la BmL s’est ouverte à un nouveau
genre esthétique : le livre d’artiste (artists’ book).
À Lyon, des livres d’artistes contemporains
forment une collection complémentaire aux livres
illustrés. Ce fonds représente les pionniers du
livre d’artiste (Dieter Rot, Ed Ruscha, Christian
Boltanski, mouvements Fluxus et conceptuel)
mais s’attache aussi à suivre les générations
nouvelles.
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Collectionsphotographiques Les collections photographiques de la Bibliothèque municipale
de Lyon proviennent en grande partie du fonds de l’ancienne
Fondation Nationale de la Photographie, association dissoute
en 1994. Les artistes représentés permettent de parcourir
l’histoire de la photographie depuis un siècle ; une place impor -
tante étant occupée par les photographes humanistes
français. La spécificité de ces collections ainsi que la rareté de
certains procédés appuient la dimension historique du fonds.
D’autre part une politique d’acquisition dynamique permet de
renforcer les courants artistiques majeurs et témoigne de
démarches plus contemporaines. On peut citer parmi plusieurs
centaines de photographes : les Frères Lumière, Félix Nadar,
Izis, August Sander, Edouard Boubat, Willy Ronis, Robert
Doisneau, Gisèle Freund, Marc Riboud, Martine Franck, William
Klein, James Nachtwey, Raymond Depardon, Martin Parr…
S’intéressant au corps, les œuvres exposées ici attestent avec
cohérence des questionnements et recherches esthétiques
d'André Kertesz, Brassaï, Pierre Molinier et Denis Roche.
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Orfèvres de l’imageDe remarquables collections d’arts graphiques se sont
constituées au fil des siècles dans les bibliothèques lyonnaises,
du Collège de la Trinité au Palais des Arts, pour être enfin
réunies et encore enrichies au cours des XXe et XXIe siècles.
D’une provenance diversifiée, entre les collections particulières
et les confiscations révolutionnaires, le fonds d’estampes et
de dessins est souvent complémentaire des autres collections
(livres illustrés, albums, manuscrits), révélant un apport
documentaire pour l’histoire locale (fonds Coste) ainsi qu’une
forte qualité artistique, représentative de différentes écoles
européennes. Dans les nombreuses estampes en feuille, on
retrouve des auteurs de renom tels Raimondi, Dürer, Callot,
Rembrandt, Audran, Mellan, Piranesi, Boissieu, Appian, Daumier…
Quant aux affiches, il s’agit d’une collection née grâce au don
de M. Legendre, un amateur lyonnais, en 1908. Elle permet
d’explorer toute la richesse de ce champ d’expression et de
communication, de la publicité au spectacle, de la propagande
à la souscription.
Les couleurs vives de la chromolithographie habillent les
œuvres des plus grands maîtres du genre (Chéret, Grasset,
Cappiello…), parmi lesquels Toulouse-Lautrec et Charles
Tichon, auteurs des deux affiches présentées dans l’exposition.
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L’art de la reliureEnveloppe matérielle du livre, la reliure se développe conjoin -
tement à son apparition sous la forme que nous lui connaissons
aujourd’hui, celle du codex. Si elle n’est initialement qu’un
moyen d’en protéger les feuillets vulnérables aux agressions
extérieures (chocs, déchirures…), elle finit par constituer un
objet de curiosité où peuvent s’expriment les sensibilités
esthétiques de l’artisan relieur comme du propriétaire de
l’ouvrage. La reliure est dès lors indissociable de l’amour des
livres, et les bibliophiles fortunés ne regardent pas à la dépense
pour offrir à leurs ouvrages les écrins qu’ils méritent.
La BmL conserve des reliures d’époques différentes, du XVIe au
XXe siècle, exceptionnelles par le choix des matériaux de
couvrure, la qualité de leur exécution, et leur provenance
souvent prestigieuse. L’artisan se fait ici artiste, et il est
difficile de dissocier la confection de « l’habit du livre » de sa
décoration, tant l’importance de cette dernière paraît évidente.
C’est au doreur que revient la délicate tâche de finaliser
l’aspect extérieur de la reliure au moyen de fers à dorer gravés
et fondus pour l’occasion.
Parmi les trésors de la Bibliothèque se cache une remarquable
collection d’environ 1 250 de ces instruments, nés de la main
d’illustres graveurs parisiens de la fin du XIXe siècle, et acquise
en 1985 auprès de M. Ramain, descendant de quatre généra -
tions de relieurs-doreurs lyonnais.
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Musique ! Le fonds musical de la Bibliothèque comprend des manuscrits
et éditions anciennes de partitions qui ont pu servir de support
à des enregistrements, mais il comprend surtout un grand
nombre de disques.
La plus grande partie du fonds de 12 000 78 tours et de 100 000
microsillons de la Bibliothèque vient de la radio publique
lyonnaise qui a émis de 1922 à 1991 sous différents noms, de
Lyon PTT à Radio France Lyon. Ce fonds a été déposé par France
3 Rhône-Alpes Auvergne qui l’a récupéré en 1991 à la fermeture
de la radio.
On y trouve des témoignages de l’arrivée en France de courants
musicaux d’outre-atlantique, de l’évolution de la production
phonographique avec l’évolution des techniques mais
également de la vie d’une radio à ces époques.
L’autre fonds de conservation de documents sonores de la
Bibliothèque est constitué par la mémoire de la production
musicale de Lyon. Il comprend environ 5 000 disques compacts
et microsillons, ainsi que des fichiers informatiques ; tout est
systématiquement numérisé pour la conservation et dans la
perspective d’une diffusion dans Numelyo. Ce fonds musical
lyonnais et métropolitain grandit très vite.
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Fonds image : le petitchaperon rouge(applications, jeux…)
Le fonds « livres d’illustration » rassemble plus de 10 000
albums d'images pour enfants édités depuis une cinquantaine
d'années, ainsi que quelques albums plus anciens. Elle s'aug -
mente régulièrement des acquisitions choisies dans les
nouveautés de l'édition et de dons de livres anciens.
Ces livres d'images, témoins de la production et de l'évolution
de l'édition pour enfants, gardent trace des courants graphi -
ques et narratifs de l'image de ce demi-siècle et permettent,
à travers les histoires et les illustrations ainsi réunies, une
formidable observation de l'enfance, de la vie familiale et de
l'éducation au fil du temps.
Ce fonds met en lumière les premiers albums d'auteurs
devenus célèbres, des ouvrages originaux par leur style ou leur
mise en page, ceux dont l'aspect d'avant-garde devient courant
quelques années plus tard, des albums de maisons d'édition
disparues. Les albums des « maîtres » de l'image ainsi que
ceux des illustrateurs de la région Rhône-Alpes y ont bien
évidemment leur place. Enfin, des albums thématiques (Petit
Chaperon rouge, Fables et Abécédaires) et livres animés y sont
conservés.
Pour l’exposition, le Département jeunesse met en avant des
trésors du Fonds image, autour du Petit Chaperon rouge. À
travers différentes illustrations et citations, nous vous invitons
à replonger dans l’univers de ce conte. Cette sélection s’ac -
compagne d’applications, jeux et marionnettes…
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Ça va êtrepossible... à labibliothèqueCélébrer la bibliothèque dans sa diversité, comme une plaque
tournante où le savoir se partage et s’échange sous toutes ses
formes, et où tous les possibles peuvent s’écrire ensemble :
tel est le pari de cet événement, qui se déploie de mai à
septembre sur l’ensemble du réseau de la Bibliothèque
municipale de Lyon.
Miroir du passé, chambre d’écho du présent, forum au coeur de
la cité pour réfléchir au monde qui vient, la bibliothèque
d’aujourd’hui est un espace de rencontre et de découverte, un
lieu pluriel et ouvert à tous pour que le partage des connais -
sances et des points de vue perdure.
En août, la ville accueille le congrès mondial des biblio -
thèques ; une chance unique pour tous les biblio thécaires
et professionnels de l’information du territoire, qui
pourront avoir accès aux réflexions internationales les
plus avancées et les plus variées. Une chance unique
également pour la Bibliothèque municipale de Lyon de
partager cet événement avec l’ensemble du public
lyonnais, et de mettre en avant les valeurs qui fondent
son action au quotidien.
Ainsi pendant plus de 4 mois, les bibliothèques de
Lyon multiplient les manifestations pour affirmer
leur place au coeur de la Ville : celle d’un lieu
citoyen de découverte et de partage, à la
confluence de toutes les cultures et de tous les
savoirs.
Expositions, invitations d’artistes, ateliers,
conférences, balades urbaines, jeux, nuit à la biblio -
thèque… Une programmation résolument plurielle et ludique
pour partager les savoirs et voir la Bibliothèque sous un jour
nouveau !
Programme complet sur
www.bm-lyon.fr/ca_va_etre_possible
ÇA VA ÊTRE
POSSIBLE... À LA BIBLIOTHÈQUE
BM arrondissements
BM Part-Dieu
Bibliobus
MAI AOÛT
2014
bibliothèque
municipale
de Lyon
www.bm-lyon.fr
exposition Trésors !
braderie de livres
regards d'artistes
invitations culturelles
des nuits dans
les bibliothèques
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Le congrès de l’Ifla à lyonDu 16 au 22 août 2014, la Ville de Lyon accueille le 80e congrès
mondial des bibliothèques et de l’information, organisé par
l’IFLA (Fédération internationale des associations de biblio -
thécaires et des bibliothèques).
Plus de 3 500 professionnels provenant de plus de 120 pays
convergeront alors vers notre ville pour échanger sur les
tendances mondiales, les nouveaux modèles et se projeter
dans l’avenir afin que la lecture et les savoirs s’inscrivent
toujours davantage au coeur de la vie des citoyens.
Le thème du congrès, « Bibliothèques, Citoyenneté, Société :
une confluence vers la connaissance », s’inspire de l’histoire
de Lyon et positionne la bibliothèque comme un acteur majeur
du partage des connaissances, en même temps qu’il affirme
la ville dans son rôle de métropole des savoirs.