Post on 10-Sep-2018
DISSECTION DE L'AORTE :
Détection de l'artère d'Adamkiewicz
intégrée au bilan aortique en ARM 3T.
S. Véron-Piot, F. Bonnet, S. Rubin, G. Mac, S. Cardini, C. Marcus
REIMS
CHU REIMSCHU REIMS
PopulationPopulation4.1
Protocole IRM Protocole IRM –– Dissection aortiqueDissection aortique
Comment identifier l'AKA ?Comment identifier l'AKA ?
RRéésultatssultats
DiscussionDiscussion5.5.
4.3
4.2
4.4
IRM et Dissection aortiqueIRM et Dissection aortique
IRM versus angioscanner et artIRM versus angioscanner et artéériographie riographie
RRééfféérencesrences6.6.
IntroductionIntroduction1.1.
Rappels anatomiquesRappels anatomiques2.2.
IntIntéérêt de localiser lrêt de localiser l’’artartèère dre d’’AdamkiewiczAdamkiewicz3.3.
MatMatéériel et mriel et mééthodesthodes4.4.
Points importantsPoints importants
5.1
5.3
5.2
Une paraplUne parapléégie ou une parapargie ou une paraparéésie compliquent sie compliquent
1 1 àà 5 % des chirurgies 5 % des chirurgies
de lde l’’aorte thoracique descendante. aorte thoracique descendante. [1][1]
LL’’angioangio--IRM (ARM) est une mIRM (ARM) est une mééthode non invasive thode non invasive
qui permet lqui permet l’é’étude globale de ltude globale de l’’aorte thoracoaorte thoraco--abdominale et la abdominale et la
recherche de lrecherche de l’’artartèère dre d’’Adamkiewicz.Adamkiewicz.
Le repLe repéérage prrage prééopopéératoire de lratoire de l’’artartèère dre d’’Adamkiewicz permet Adamkiewicz permet
de diminuer lde diminuer l’’incidence des complications neurologiques incidence des complications neurologiques
postpost--opopéératoires.ratoires.
IntroductionIntroduction1.1.
Introduction.Introduction.
L'originalité de notre étude repose sur :
� Une population atteinte électivement de dissection aortique (et non d'anévrysme aortique).
� L'utilisation d'un champ magnétique à 3 Teslas.
� L'étude en un seul examen de l'ensemble de l'aorte thoraco-abdominale et de l'AKA.
Les artères superficielles médullaires sont systématisées en 3 syst3 systèèmes verticauxmes verticaux, anastomosés entre eux par un rrééseau horizontalseau horizontal péri médullaire :
Artère spinale antérieure : verticale, dans la fissure médiane ventrale
Artère spinale postérieure droite : longe le sillon collatéral postérieur droit
Artère spinale postérieure gauche.
Distribue les artérioles pénétrantes et assure la vascularisation des cordons de la substance blanche. Le réseau horizontal est fourni par les branches terminales des artères radiculo-médullaires.
Rappels anatomiques.Rappels anatomiques.2.2.
SystSystèèmes verticauxmes verticaux
RRééseau horizontalseau horizontal
LL’’ensemble du cordon mensemble du cordon méédullaire est alimentdullaire est alimentéé par :par :
une vingtaine d’artères
radiculo médullaires
postérieures :
6 ou 8 artères
radiculo médullaires
antérieures :
destinées à l’axe
spinal antspinal antéérieurrieurdestinées aux axes
postpostééro latro latéérauxraux
ArtArtèère d'Adamkiewiczre d'Adamkiewicz
Artère intercostale postérieure
Artère spinale antérieure(ASA)
Artère médullaire segmentaire antérieure
Artère lombaire
L1
SchSchééma de la ma de la vascularisationvascularisation
artartéérielle mrielle méédullairedullaire
Au niveau cervicalAu niveau cervical
En C1-C3 : En général, absence d’artère radiculo médullaire antérieure. Les afférences à l’axe spinal antérieur =
2 artères spinales naissant de la terminaison de chaque artère vertébrale.
En cervical moyen et bas :Axe spinal antérieur alimenté par 2 à 4 artères radiculo-médullaires antérieures naissant indifféremment à droite ou àgauche de l’artère vertébrale ou de l’artère cervicale profonde.La suppléance est souvent bonne dans cette région.Les accidents médullaires sont rares (occlusion athéroma-teuse ou thérapeutique de l’artère vertébrale).
La vascularisation de la moelle est assurée par les artères intercostales et lombaires issues par paire de la face dorsale de l’aorte.
On distingue 2 territoires :
1. Territoire dorsal sup1. Territoire dorsal supéérieur et moyenrieur et moyen
2. Territoire dorsal inf2. Territoire dorsal inféérieur et lombaire rieur et lombaire
Au niveau dorso lombaireAu niveau dorso lombaire
1. Territoire dorsal supérieur et moyen :
La pauvreté de la vascularisation explique la fragilité de ce territoire.
Une seule artère radiculo médullaire antérieure naît habituellement de la branche postérieure dorsospinale de la 4 ou 5ème artère intercostale, dans 80% des cas du côtégauche.
Les artères radiculo médullaires postérieures (4 à 9) naissent de la branche dorsospinale de l’artère intercostale.
Tronc commun fréquent naissant entre la 4ème ou 5ème
artère intercostale droite et l’artère bronchique du lobe
inférieur droit.
Dans certains cas, ce tronc peut fournir l’artère radiculo
médullaire antérieure du segment dorsal.
Risque de complications neurologiques
au décours de l’embolisation artérielle bronchique
lobaire inférieure droite.
Attention :
1.Territoire dorsal inférieur et lombaire :
Même disposition qu’au niveau dorsal supérieur, les artères intercostales et lombaires sont souvent plus volumineuses et les anastomoses plus développées, notamment en lombaire.
L’axe spinal antérieur reçoit le plus souvent une afférence unique : l’artère d’Adamkiewicz qui assure la majeure partie de la vascularisation de la moelle dorsale basse et du renflement lombaire.
Son origine est située : - entre D9 et L2 dans 80% des cas- à gauche dans 70% des cas
Lorsque son origine est située en-dessous de D12, il existe
une artère radiculomédullaire antérieure dorsale moyenne
naissant de la 7ème ou 8ème artère intercostale.
Les artères radiculomédullaires postérieures sont bien
développées, on en compte 4 à 8.
Deux artères sont constantes : les artères postérieures du
cône.
Elles naissent entre D12 et L3 et s’anastomosent avec la
terminaison de l’AKA pour former l’anse anastomotique du
cône.
Artère du renflement cervical
Artère spinale antérieure
Artère radiculo-médullaire thoracique
Artère du renflement lombaire =
Artère d’Adamkiewicz
SchSchééma de la ma de la vascularisationvascularisation
artartéérielle mrielle méédullairedullaire
A1
Diapositive 14
A1
FlécherAntoine; 09/09/2007
IntIntéérêt de localiser l'AKA.rêt de localiser l'AKA.3.3.
Pour diminuer le nombre de complications Pour diminuer le nombre de complications
neurologiques postneurologiques post--chirurgicales chirurgicales
en en éévitant lvitant l’’ischischéémie mmie méédullaire.dullaire.
Et ce grâce à une :
� Réimplantation sélective de l’artère intercostale ou lombaire donnant l'AKA. [1]
� Exclusion de l’origine de l’AKA hors de la zone du clampage. [2]
Pourquoi localiser l'AKA ?
On distingue 2 écoles quant à l'importance
du rôle de l'AKA :
Une seule artère, naissant
entre T8 et L2 amène le
flux sanguin à la partie
inférieure de la moelle,
compensant la discontinuité
de l'ASA.
L'ensemble du flux sanguin des artères intercostales et
lombaires permet la perfusion médullaire et non
1 seule artère.
Réimplantation sélective de l'AKA
Réimplantation de plusieurs artères intercostales et
lombaires
Selon Williams [3] :- 4,6 % des patients chez qui l’AKA est identifiée.- 9,6 % des patients chez qui elle n’est pas identifiée.
Selon Hyodoh [1] :- aucune complication lorsque l’AKA est identifiée.- 2 patients sur 8 quand l’AKA n’est pas identifiée.
Selon Kawaharada [4] :- 0 % quand l'AKA est identifiée en préopératoire (groupe 1)- 8 % si elle ne l'est pas (groupe 2)
(18% de dissection aortique dans le groupe 1 versus 54% dans le groupe 2)
FrFrééquence des complications neurologiques quence des complications neurologiques en cas de chirurgie sur dissection aortiqueen cas de chirurgie sur dissection aortique
Quel intQuel intéérêt de localiser l'AKA ?rêt de localiser l'AKA ?
Selon Kawaharada :
La réimplantation systématique de toutes les artères
costales et lombaires entre T8 et L1 allonge le temps
opératoire. De plus l'AKA est parfois située en dehors de
T8-L1 (T5-T7 dans 6.9 % des cas, en L2 : 2.9 % [5])
Mais la réduction du temps opératoire est discutée :
Hyodoh [1] constate la survenue de complications médullaires
lorsque l’AKA n’est pas localisée, sans diminution du temps
opératoire, ni du temps de clampage. Pour Kawaharada,
diminution du temps opératoire de 30 %. [4]
10Type I
5Type III
DissectionsDissections
Age
PatientsPatients
Nombre 15
Sexe 6 femmes / 9 hommes
42 - 81 Moyenne : 60,4
MatMatéériel et mriel et mééthodesthodes4.4.
PopulationPopulation4.14.1
Type I : Atteinte de l’aorte ascendante s’étendant ±
loin au-delà de l’aorte ascendante
Type II : Atteinte limitée à l’aorte ascendante
Type III : Orifice d’entrée en aval de l’artère
sous-clavière
Stanford Stanford
Type A : Atteinte de l’aorte ascendanteType B : Respect de l’aorte ascendante
De Bakey De Bakey
Classification des dissections aortiquesClassification des dissections aortiques
Type IIIIType AType A
Type IIIIIIType BType B
Type IIType AType A
PRÉPARATION du patient :� Recherche systématique de contre-indication à l'IRM [6]
� Voie veineuse 20 G� Antenne thoracique de surface
PARAMÈTRES :
� TR : 5,6 TE : 1,92� Angle de bascule FA : 30°� Acquisition elliptique centrique� Champ de vue FOV : 350 mm� Matrice : 512 x 512� Epaisseur de coupe : 0.5 mm� Nombre d'excitations Nex : 3
Protocole IRM Protocole IRM –– Dissection aortiqueDissection aortique4.24.2
INJECTION :
� 15 ml de Gadolinium à 1 ml/sec
� 20 ml de sérum physiologique à 1 ml/sec
� Antenne thoracique en réseau phasé
� Séquence 3D sagittale avec injection de gadolinium,
� Coupes placées pour couvrir le rachis dorsal, L1 et L2.
� Le repère anatomique utilisé pour localiser l’AKA est le départ du tronc coeliaque en T12.
� Certains utilisent L5 pour repérer L2 et situer ensuite L2en limite inférieure de champ [1].
� La première acquisition est lancée visuellement par fluoro-IRM, elle dure 1 minute 15 sec,
� La seconde acquisition est consécutive.
Etude de l'Etude de l'AKAAKA et de l'et de l'ASAASA
� Antenne thoraciqueen réseau phasé
� Séquence 3D sagittale : oblique dans le plan de la crosse aortique avec apnée de 18 sec
� Injection de 20 mL de produit de contraste, débit 2 ml/sec puis Injection de sérum physiologique 20 ml, débit 2 ml/sec
� Séquence THRIVE : T1 écho de gradient avec injection gadolinium, apnée 20 sec, axiale et frontale permettant les mesures des diamètres aortiques et des chenaux.
PARAMÈTRES : TR : miniTE : miniFA : 30°FOV : 400 mmMatrice : 512 x 512Ep. de coupe : 1.6 mmNex : 3
Etude de Etude de l'aorte thoraciquel'aorte thoracique ::
� Antenne corps
� Séquence THRIVE axiale : permet la mesure du diamètrede l'aorte abdominale, des artères iliaques primitives et externes.
� Séquence frontale : Etudie la limite inférieure de la dissection, l'extension de la dissection aux artères rénales,la perfusion rénale.
PARAMÈTRES :
TR : miniTE : miniFA : 30°FOV : 400 mmMatrice : 512 x 512Ep. de coupe : 1.5 mmNex : 3
Etude de Etude de l'aorte abdominale :l'aorte abdominale :
On utilise des reconstructions de type :
MPR : permet de bien visualiser les chenaux et le flap intimal.
MIP sur volume restreint : MPVR
Permet des reconstructions frontales et sagittales pour l'identification de l’ASA et de l’AKA.
Post traitement
MIPMIP sur volume restreint : MPVRsur volume restreint : MPVR
Les reconstructions sont effectuées sur les deux temps de la séquence. On utilise un plan frontal courbe, parallèle àla face antérieure de la moelle.
On cherche alors à localiser un vaisseau ascendant, relié àl'ASA, avec la forme caractéristique en épingle à cheveux.
Les reconstructions axiales confirment la présence d’un vaisseau à la face antérieure de la moelle, à proximité de
l’artère spinale antérieure.
Séquence axiale aorte thoracique THRIVE
Vrai chenal
Faux chenal
Thrombus
Séquence axiale aorte abdominale THRIVE
Vrai chenald'où part
l'artèremésentérique
supérieure
Faux chenal
Membrane dedissection
Reconstruction MIP de la crosse aortique
Vrai chenal
Faux chenal
� structure vasculaire rehaussée après Gadolinium,
� naissant d’une artère intercostale ou lombaire haute,
� trajet longitudinal en avant de la moelle épinière,
� morphologie en épingle à cheveux,
� en continuité avec l’ASA,
� avec diminution du signal au temps veineux
L’artère d’Adamkiewicz répond aux critères suivants :
Comment identifier l'AKA ?Comment identifier l'AKA ?4.34.3
La Grande Veine Radiculaire Antérieure répond aux critères suivants :
� trajet intra dural plus long
� calibre plus large
� origine plus caudale (T11-L1)
� intensité de signal à la phase plus tardive
de l’acquisition croissante ou stable [2]
Critères de différenciation entre l'AKA et la GRVA :
AKA localisée dans 8 cas sur 15, soit 53 %
LocalisationLocalisation de l'AKAde l'AKA
AKA latéralisée à Gauche dans 5 cas sur 8, soit 62.5 %
LatLatééralisation Gauche ralisation Gauche de l'AKAde l'AKA
1 recherche d'AKA non interprétable, en raison des mouvements du patient. Mais l’étude globale de l'aorte restait réalisable.
RRéésultatssultats4.44.4
53 %
62.5 %
Reconstructions coronales MPVR
AKA naissant en T10 droit ASA
AKA
Reconstructions coronales MPVR
ASA
ASA
AKA
Reconstructions coronales MPVR
Reconstructions axiales MPVR
Zone de réunionde l'ASA
et de l'AKA
AKA
ASA
Reconstruction MPVR
Artère intercostalepostérieure
AKA
ASA
Reconstruction MPVR coronale :
AKAnaissant en T12 droit
Aspect en épingle àcheveux typique
Notre étude Hyodoh Nijenhuis Kawaharada Jaspers Yamada Yoshioka
Nombre de patients 15 50 15 120 20 26 30
Pathologie 15 DA42 AA
8 DAMAV
spinaleAA 20 AA
15 AA
11 DA
10 DA
20 AA
Sexe 6 F / 9 H 12 F / 38 H 3 F / 12 H - 12 F / 8 H - 5 F / 25 H
Age 60.5 67.2 60 - 66 60.5 64
Localisation AKA (%) 53.3 84 100 83 100 69 67
Latéralisation gauche (%) 62.5 - 67 95 55 72 -
Niveau T11-T12 - - T9-T11 T8-L1 T8-L1 -
Double AKA (%) 0 8 0 11 - - -
GARV 0 - 13 sur 15 - 19 sur 20 0 sur 26 -
DA = Dissection Aortique l MAV = Malformation Artério Veineuse l AD = Anévrysme Disséqué l AA = Anévrysme Aorte Thoraco Abdominale
DiscussionDiscussion5.5.
[1] [8][7]
Localisation de lLocalisation de l’’AKA dans la littAKA dans la littéératurerature[10] [11][9]
Notre étude Hyodoh Nijenhuis Kawaharada Jaspers Yamada Yoshioka
FOV (mm) 350 200 500 200 520 - 240
RFOV (%) 60 - 35 - - - -
Matrice 512 x 512 256 x 128 456 x 512 256 x 128 205 x 256 - 384 x 512
Epaisseur de coupe (mm) 0.5 1.6 1.2 1.6 1.2 0.6 1
Nombre d’excitations 3 2 - 2 - - -
TR 5.6 5.9 5.9 mini 5.4 - 5.8 - 20
TE 1.92 2.4 1.9 mini 1.7 - 2.2
FA 30° 10 - 25° 30° 5 -10° 30° - 40°
Paramètres d’acquisition : revue de la littérature
0.20.30.30.20.30.2 -Concentration (mmol/kg)
--452045-15Volume (ml)
0.20.8 - 234341Débit (ml/sec)
20-2520252020Sérum physiologique (ml)
0.47 x 0.440.9 x 0.51.1 x 1.1
x 1.2-0.8 x 0.8-
0.68 x 0.68 x 0.50
Taille de Voxel (mm)
--38 - 55''22''-22''1' 15''Durée d’une acquisition
-225-52Nombre d'acquisition
---1' 50''-1' 50''2' 30''Durée totale
Notre étude Hyodoh Nijenhuis Kawaharada Jaspers Yamada Yoshioka
Produit de Contraste
ParamParamèètres dtres d’’acquisition (suite) et paramacquisition (suite) et paramèètres tres dd’’injection : revue de la littinjection : revue de la littéératurerature
IRM versus angioscanner et artIRM versus angioscanner et artéériographieriographie5.15.1
AngioIRM : ARMAngioIRM : ARM
AngioscannerAngioscanner
ArtArtéériographieriographie
Quel examen réaliser pour identifier l'AKA ?
Continuitéartérielle (%)
Forme épingle à cheveux (%)
ARMARM Hyodoh Nijenhuis2005
Nijenhuis2007 Yamada Yoshioka
2003Yoshioka
2006
Nombre de patients 50 11 60 26 30 30
Pathologie - AA AA - AA AA
Critères d'identification
de l'AKA
84 100 79 69 67 93
- - - - 57 80
Localisation (%) -75 : Gche91 : T8-L1
64 : Gche 100 : T8-L1
- - -
[14][11][10][13][1] [12]
IntIntéérêt de l'ARM pour identifier l'AKArêt de l'ARM pour identifier l'AKA
4 puis 6441644Nombre de barrettes
Continuitéartérielle (%)
Forme épingle à cheveux (%)
AngioscannerAngioscanner Nijenhuis2007
Yoshioka 2003
Yoshioka 2006
Takase Kudo Nojiri
Nombre de patients 60 30 30 70 19 27
Pathologie AA AA - - Hépatopathie13 AA14 DA
Critères d'identification
de l'AKA
71 80 83 90 68 100
- 50 60 29 - -
Localisation (%) - - - - 69 : Gche 90 : T8-L3
[17][16][15][14][13] [11] [17][16]
IntIntéérêt de l'angioscanner pour identifier l'AKArêt de l'angioscanner pour identifier l'AKA
-
43
131 AA
Complications
Forme d’épingle à cheveux (%)
ArtArtéériographieriographie Kieffer Williams
Nombre de patients 480 200
Pathologie 339 AA
87
6 dont2 paraplégies
[3][18]
IntIntéérêt de l'artrêt de l'artéériographie pour identifier l'AKAriographie pour identifier l'AKA
Artériographie :
L’artériographie est encore la méthode de référence d’exploration des artères intercostales. Elle comporte un risque pour le patient d’autant plus important qu’une dissection est présente.Williams exclut 26% des patients présentant une dissection aortique : la présence d’un thrombus mural, d’un trajet tortueux rendent l’examen trop dangereux.[13]
De plus les résultats en cas de dissection sont aléatoires :l'AKA ne peut être localisée que si elle nait du vrai chenal.
Angioscanner :
L’angioscanner et l’angioIRM permettent maintenant une exploration non invasive.
� les images sont de meilleure qualité
� la différence inter-observateur est moindre
� le contraste entre l’artère et les tissus voisins est meilleur.[2]
� La détection de l'AKA est plus fréquente
Comparativement à l'angioscanner,
L’ARM permet une meilleure localisation de l’AKA lorsque son origine part du faux chenal.
Le champ de vue du scanner est cependant plus large et étudie les collatérales aortiques.[3]
en ARM :en ARM :
En urgence le diagnostic de dissection repose sur :
l’échographie trans-oesophagienne et l’angioscanner.
L’IRM est rarement utilisée en urgence du fait de sa faible accessibilité.
L'IRM est utilisée en urgence en cas de doute diagnos-tique de l’échographie ou de l’angioscanner et dans les cas d’hématome disséquant (hypersignal T2 en croissant de l’aorte)
IRM et Dissection aortiqueIRM et Dissection aortique5.25.2
IRM et surveillance des dissections aortiques.
Les caractères non irradiant et non invasif de l’IRM en font un bon examen dans le suivi au long cours des dissections.
L’IRM est indiquée à 1, 3, 6 et 12 mois puis la surveillance est annuelle après l’intervention.
Après chirurgie de l’aorte ascendante il faut rechercher :- une ectasie des sinus de Valsalva- une extension de la dissection au cœur (si la portion
initiale n’a pas été traitée).
Les faux anévrysmes et les infections péri-prothétiques peuvent également compliquer les prothèses. Le faux chenal peut rester stable, se thromboser ou augmenter de taille.
Dans ce cas un traitement interventionnel est nécessaire.
Notre étude porte sur l’identification de l'AKA chez des patients présentant une dissection aortique.
La majorité des études sont réalisées sur des patients atteints d’anévrysmes aortiques.
Certains auteurs ne constatent pas de différence significative de détection de l’AKA entre les patients atteints d’anévrysme ou de dissection [1].
D’autres comme Yamada remarquent une difficulté à la localiser dans les dissections chroniques. La différence de vitesse des flux entre les 2 chenaux est en effet importante. Le flux dans le faux chenal est parfois très lent et l’acquisition est alors trop précoce.
Points importantsPoints importants5.35.3
Il est important de réaliser 2 acquisitions successives :
48% seulement des AKA sont localisées à la phase précoce [1].46% des AKA et GARV sont visualisées à la même phase, il est alors nécessaire d’observer la variation du signal de ces vaisseaux pour les différencier.
La détection de l’AKA dans les dissections aortiques est réalisée de manière non invasive par ARM. Le taux varie de 53% à 84% (voir 100% avec Nijenhuis et Jaspers).
Les potentiels évoqués moteurs chez les patients sans AKA localisée peuvent diminuer le nombre de complications médullaires.
L’IRM 3T permet une bonne résolution en contraste et une haute résolution spatiale, nécessaires pour détecter une artère de calibre infra-millimétrique.
Le champ de vue est restreint en IRM. Le nombre de coupes est limité par le temps d’acquisition. L’origine de l’AKA peut être située hors du champ de vue latéralement. [3]
Dans les études le taux d’artère d’Adamkiewicz double est compris entre 5 et 24 %, nous n’en observons aucune.
Ceci nous ramène à la difficulté de différencier AKA, GARV et double AKA.
� Une exploration globale de lexploration globale de l’’aorteaorte :
� Artère d’Adamkiewicz,
� Aorte thoracique et départ des troncs supra-aortiques,
� Aorte abdominale,
� Une éévaluation du retentissement viscvaluation du retentissement viscééral.ral.
La réalisation de ce protocole ARM, dans les
dissections aortiques, permet :
CONCLUSION CONCLUSION
[1] Usefulness of preoperative detection of artery of Adamkiewicz with dynamic contrast-enhanced MR angiography. H Hyodoh, N Kawaharada, M Tamakawa, K Hyodoh, J Fukada, K Hareyama. Radiology 2005; 236:1004-1009
[2] Comparison of magnetic resonance with computed tomography angiography for preoperative localization of the Adamkiewicz artery in thoracoabdominal aortic aneurysm patients. Nijenhuis RJ, Jacobs MJ, Jaspers K, Reinders M, van Engelshoven JM, Leiner T, Backes WH. J Vasc Surg. 2007 45:677-85.
[3] Preoperative selective intercostal angiography in patient undergoing thoracoabdominal aneurysm repair. Williams GM, Roseborough GS, Webb TH, Perler BA, Krosnick T. J Vasc Surg. 2004;39:314-21.
RRééfféérencesrences6.6.
[4] Thoracoabdominal or descending aortic aneuvrysm repair after preoperative demonstration of the Adamkiewicz artery by magneticresonance angiography. Kawaharada N, Morishita K, Fukada J, Yamada A, Muraki S, Hyodoh H, Abe T. Eur J Cardiothorac Surg 21 (2002) 970-974
[5] Does the Adamkiewicz artery originate from the larger segmental arteries ?Koshino T, Murakami K, Mawatari T, Abe T. Journal of thoracic cardiovascular surgery 1999;117:898-905
[6] Risque IRM : règles de sécurité, incidents et accidents. E de Kerviler, C de Bazelaire, O Mathieu, M Albiter, J Frija. J Radiol 2005; 86: 573-8
[7] MR angiography of the great anterior radiculomedullary artery (Adamkiewicz artery) validated by digital subtraction angiography.Nijenhuis RJ, Mull M, Wilmink JT, Thron AK, Backes WH. AJNR2006;27:1565-72.
[8] MRA localization of the artery of Adamkiewicz for the spinal cord blood supplyN Kawaharada, K Morishita, H Hyodoh, Y Fujisawa, J Fukada, Y Hachiro, Y Kurimoto, T Abe. Ann thorac Surg 2004;78:846-52
[9] Differentiation of spinal cord arteries and veins by time-resolved MR angiography. Jaspers K, Nijenhuis R, Backes W. J Magn ResonImaging 2007;26:31-40
[10] Preoperative demonstration of the Adamkiewicz artery by magnetic resonance angiography in patients with descending or thoracoabdominal aortic anevrysms.N Yamada, Y Okita, K Minatoya, O Tagusari, M Ando, M Takamya, S Kitamura.Eur J Cardiothorac Surg 18 (2000) 104-111
[11] MRA and CTA of the artery of Adamkiewicz : non invasive preoperative assessment of thoracoabdominal aortic aneurysm. Yoshika K, Niinuma H, Ohira A, Nasu K, Kawakami T, Sasaki M, Kawasoe K. Radiographics 2003; 23:1215-25
[12] Comparison of 0.5-M Gd-DTPA with 1.0-M gadobutrol for magnetic resonanceangiography of the supplying arteries of the spinal cord in thoracoabdominalaortic aneurysm patients. Nijenhuis R, Gerretsen S, Leiner T, Jacobs M, Van Engelshoven J, Backes W. J Magn Reson Imaging 2005;22:136-144
[13] MR angiography and neuromonitoring to assess spinal cord blood supply in thoracic and thoracoabdominal aortic aneurysm surgery. Nijenhuis RJ, Jacobs MJ, Schurink GW, Kessels AG, van Engelshoven JM, Backes WH. J Vasc Surg. 2007;45:71-7; discussion 77-8.
[14] MR angiography and CT angiography of the artery of Adamkiewicz: state ofthe art. Yoshioka K, Niinuma H, Ehara S, Nakajima T, Nakamura M, Kawazoe K.Radiographics. 2006;26:S63-73.
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