DANS LA REGION -...

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Fête da la Saint-Pierre.Ainsi que nous l'avons dit, hier, la fête

•de la Saint-Pierre a été, très animée.A. l i heures, un vermouth d'honneur était

-offert sous la tente du bal, où l'on dansa de2 heures à 6 heures, et de 8 heures à minuit.

A 5 heures, ont eu Heu les grandes coursesà l'aviron, dont voici les résultats :

6 rameurs. — Ier, Albert-Antoinette ; 2e,Sans-Pareil ; 30, Quatrc-Frères.

4 rameurs. — 1er, Germain Francis ; 2e,Trois-Sœurs ; 3e, Georges-Reine ; 4e, Zéphir.

2 rameurs. — 1er, Suquetan ; 2e, Républi-cain ; 3e, Etienne-Félix.

1 rameur. — icr, Malabar ; 2e, Mignonne.Aujourd'hui, vendredi, grand concours de

boules ferrées : icr prix, 50 fr. et la moi-tié des mises ; 2e prix, l'autre moitié desmises.

A 3 heures, jeux divers.Demain samedi, à 9 heures du matin, con-

cours de quadrette et de manille.A 3 heures de l'après-midi, concours de

chant, — Bal.Dimanche, grande course à la voile ; à 2

heures, grand bal ; à 4 heures du soir, grandejoute au quai St-Picrrc.

Contraventions.Une contravention a été relevée, à minuit

35, contre le propriétaire de la Maison Do-rée, pour avoir laissé chanter dans son éta-blissement, sans autorisation.

Blessé en travaillant.Hier, le nom nu- Tomnrclli Auguste, ma-

nœuvre, a été contusionné, par chute dansla cage d'un escalier.

L'incapacité de travail sera <U: 30 à 35jours en viron.

ETAT-CIVIL du Ier Août 1912.Naissances. — Néant.Mariages. — Néant.Décès. — Terniras luilatic, veuve Damnas,

93 ans, chemin d'isola Relia.Chabert Mark-, veuve T.ombart, 71 ans,

route de l'Yéjus.Dellavalle riiilippc I lermnnn, 3 ans, bou-

levard du Cannel.

AVISGroupe Action cl F.ina»ci(m(ion. — Ven-

dredi 2 août, à 8 h. \'-, du soir, au local habi-tuel, causerie hebdomadaire.

Ordre du jour: Les Ouvriers ; l.s Syndi-cats; les Anarchistes, par le c;un;n;uk' An-saldi.

Football-Club de Cannes. — Tous les na-geurs du F. C. C. (water-polo), de Trû et 2e

équipes, sont priés de se trouver aujourd'hui,vendredi, et demain samedi, à l'cntrainc-ïïicnt. Présence indispensable.

Fête des Fleurs. — Les membres de laFête des Fleurs sont priés d'assister à la réu-nion générale, qui aura lieu vendredi, à 8 h. '..du soir, au Bar lleiaud.

Ordre du jour : Règlement des comptes.

Fctc de la Saint-Sauveur. -— Les jeunesgens et hommes m;n ié\ luisant ou désirantfaire partie de la lèi<\ sont priés d'assister àla réunion ce soir, à S h. 1., au Café de laHaute-Vienne.

DANS LA REGIONMOU GINS

Dimanche dentier, dans le sulon du Caféde la Paix, a eu lien un banque! intime <\i:sept conseillers municipaux, qui ont ce lieappréciable qualité de vouloir rompre avecles gens qui, pendant ces dernières années,ont administré la Commune avec inertie etincapacité.

Autour d'une table dressée d'une façonimpm-al.k-, !.•- rr,nvivr., firnil hmiiicur aumenu de M. ( l.-sl, qui, une |.,i- d< piits a MIfaire appré< 1er le.;, réelles v. ssources de sestalents culinaires.

Nous n'oublierons pas, non plus, de signa-ler l'aimable attention de AI. Alcmand, hor-ticulteur, (pii, gracieusement avait décoréla table d'un énorme bompict.

Pendant tout, le rcp;is n'a cessé de régnerla plus franche gaieté et la plus parfaite cor-dialité.

Et lorsqu'au dessert, M. Abril, adjoint,qui présidait, a demandé à ses collègues, entenues pleins d'à propos de s'unir et de segroup'T rnemv rl;iv.ml:ig(\ c'eM par une ap-probatinn générale et p;ir des applaudisse-ments répétés qu'on répondit aux parolesénergiques de notre dévoué adjoint.

Après une manifestai ion telle nous nepouvons plus do,it<-r de l'uni-,n ri de la so-lidarité de nos se[>l n-piv^-nuni -,, ,|Ui vonttravailler ensemble pour le bien de Moulins

LE CANNKTA la Mairie. — La Commission des tra-

vaux publics est convoquée pour dimancheprochain, à N hemvs ' i du matin.

Les membres se icndront au quartier desHa il les Va II<T;; lies pour étudier sur placela délimitation des lerritoiies dr ta villede Cannes et de la commune, ainsi que lestravaux à effectuer à une conduite rue deCannes, quartier des Danis.

Outils de cambrioleurs. — Des outil-; decambrioleurs ont été trouvés dans la bastidede la propriété Sasso, au quartier du Bos-quet.

A ce propos, disons que, mardi, dans lasoirée, trois malandrins, qui avaient été arrê-tes dans cet 11 • propriété et conduits à la Mai-rie, lurent lemis en liberté.

VALLAURISObsèques. — Hier soir, à 5 heures, ont eu

lieu les obsèques de M. Théophile Massicr,dont nous avons annoncé le décès.

Le deuil était conduit par le fils du défunt,M. Raoul Massier, juge au Tribunal de Sois-sons, et par de nombreux parents. Une af-flucncc considérable suivait le cortège qui,après un service religieux qui eut lieu à laparoisse,se rendit au cimetière,où l'inhuma-tion eut lieu dans un caveau de famille.

Nous renouvelons aux parents si cruelle-ment éprouvés nos plus vifs regrets.

Fête de Saint-Sauveur1. — Les membresdu Comité de la fête de Saint-Sauveur sontinvités à assister à la réunion qui aura lieuce soir au Café de la Renaissance.

M. Poincaré à NancyLa visite que le président du conseil, ac-

compagné de M. Lebrun, ministre des colo-nies, vient de faire à Nancy, a donné lieuà des manifestations d'ordre différent, maisempreintes les unes et les autres d'une signi-fication précise.

Avec la clarté et la précision qui caracté-risent son beau talent, avec la simplicitéinhérente au milieu « familial » dans lequelil se trouvait, M. Poincaré a exprimé lesidées qu'il se fait de la politique et de l'artde gouverner. Il a résumé en quelques traitsnets l'image du régime républicain tel que leconçoivent les populations lorraines : sou-veraineté nationale, liberté de conscience, re-

gouvernement qui gouverne sous le contrôledes Chambres, qui prend ses responsabilités,qui « n'incline pas ses résolutions au souffledu vent, qui passe, qui remplit courageuse-ment devant l'opiniun et devant le Parle-ment son rôle de conseiller, de guide et d'é-claireiim.

En une visite à la caserne Sainte-Cathe-rine,OÙ il accomplit jadis MUI service militai-re, M. Poincaré a trouvé, dans l'évocation deses souvenirs personnels, des accents d'unpati ioti-nu au • i ardent que sobre et réservé.

Ce sentiment, a pus eorps eu uni* applica- jlion précise au banquet qui a terminé la sé-rie des iétes.

Le président du conseil, on le sait, va quit-

u traiter, cmnine l'a <!U le ministre des colo-nies, avec les dirigeants de la nation amie,et alliée les graves questions communes dontà cette heure se préoccupent les diplomaties

M. Ali icd Mézières, l'éminent académicienqui rei-ré^enh- avec lar t d'autorité le dépar-tement di- .Mrui llie-et-Mo.-.ellc au Sénat, s'estfail, ,i'.u la jii\énile et vibrante éloquencede ses quatre-vingt-six ans, l'interprète des-sentiments de l'auditoire à l'égard du fils dela Lorraine « qui va représenter si dignementla nation en Russie», et c'est dans le plusgrand enthousiasme que les convives ont buau succès des efforts que va tenter M. Poin-caré, au nom <\c la T'IMU. c républii aine, pourle bien <\u pay.-- et jinur la paix du monde.

.Ministre des Ailaires étrangères, chargéd'une responsabilité spéciale, M. Poincaré,dans sa réponse, n'a fait aucune allusion à cevoynge ; mai- il s'est montré très ému del ' i l K L l l e l U .

C'est en léalité de la terre lorraine qu'ilemportera le viatique réconfortant pour sapatriotique mission, et, comme le lui a ditM. Lebrun, -.quand demain il se trouveradans le silence et le recueillement de la viede bord du vaisseau de guerre qui l'emporte-ra vers des rivages amis ; quand, perdu dansle vaste océan, il entendra monter vers luile bruit des flots venant battre les flancs dunavire, l'écho lointain des acclamations lor-raines sera pour lui comme la grande voixde la patrie, lui portant le salut et les encou-ragements du pays ».

La loi des Retraiteset les Mairies

L a t o i i\--< i v i l a i t e - , e s t l ' u n e d e s l o i s s o c i a -

l e s q u i ii i!< ni1!-'- ' -..<• ' l - i i i l i e r l e p l u 1 ; d e t r a v a i l

a u x [ l u n d i 1 - . Àh'-itK1 d a n - . l ' s p l u s p e t i t e s c o m -

i i H i n . .-, i'1 - ••! . i c i . i i i c * d e n u i i i i c o u i d e c e f a i t

un supplément de besogne important. Il futun temps pas encore très éloigné où les ha-bitants d'une commune n'avaient pas à venirà l'ilûtel de Ville que pour les grands actesde leur vie pour obtenir un permis de chasse ;aujourd'hui, c'est bien eliMin-i'1 H, l'autrejour, dans la Somme. M. KIMU disait unexact tableau de ces pn ,••.:•••• . . >::• idérablesde la besogne munieip.di-. ( • \U- h.'so^ne estacceptée ailcKi'ciiinH, mais un jour viendra,.si on n 'arrê te pa-. le (lot montant des pape-rasseries et des fi n-malih's adminis t ra t ives ,

sera : celui du rempla-irs par des secrétaireslamentation considéra-inctionnaires et un ac-w-.. 11 faudrait, dans[i'i .1 H •! l ' i c i n é c e s s a i r e ,

: i. LI i< 1< -1 a u x m a i r e s d e s

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buti. i r taut ququi concerne la loi de..-> rclrailes, au inuinsen certains départements. Quelques assujet-tis à la loi ont retourné leurs cartes annuelles

apposé quelques timbres nu-it sans qu'aucun timbre mixteut éîé apposé. Sur la demande

aprulemnal

de lapatro:

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é f i r t u•ut

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aie que lesi qu'il n'a-Mir patron.

qu

patron en demeure d'apposer leseprésentant le montant de sa coti-

é d f ip et,dresser procès-verbal de son refus».; 2° ence qui concerne l'ouvrier qui n'a pas présentésa carte, «d'imiter le patron à apposer sui-tes cartes les timbres leprésentant le montant

de ses cotisations patronales». Or, les préfec-tures font jouer ici aux maires un rôle qui neleur incombe pas. La loi de 1910 n'a nulle-ment chargé les maires de faire rentrer les co-tisations. Sur le premier cas (refus du pa-tron) ; c'est à l'ouvrier de poursuivre direc-tement, s'il le juge utile, ou au parquet lui-même à agir. En aucun cas le maire ne peutexercer les fonctions du ministère public.Sur le second, du moment où l'ouvrier n'apas présenté sa carte le jour de la paye, envertu des arrêts de la Cour de cassation, lepatron n'est nullement responsable : il pour-rait môme refuser sur l'injonction du mairede verser rétroactivement les cotisationspatronales antérieures à la dernière paye. Làencore le maire n'a aucune qualité pour agirpar lui-même. Les préfectures, qui ont émisla double prétention que nous venons derappeler, doivent y renoncer car rien dansla loi ne leur permet d'y persévérer.

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Causerie Agricole et ViticoleLe sucre dans l'alimentation du bétail. -,— La

vente des œufs français en Angleterre.Le sucre a été longtemps considéré comme

un simple condiment risquant d'abîmer l'es-tomac et d'augmenter la soif.

Il constitue, au contraire, un aliment detout premier ordre qui n'exerce aucune ac-tion fâcheuse sur les fonctions digestives.

Le surce est, par excellence, l'ailmcnt desmuscles, le grand producteur d'énergie et dechaleur. Loin de nuire à la digestion, il aug-mente la digestibilité des principes essentielsdes aliments et favorise leur assimilation.

C'est d'ailleurs un usage rationnel et logi-que qui a, depuis longtemps, fait figurer à lafin de nos repas les plats sucrés, les confitures.Ces desserts, riches en sucre, ne flattent passeulement notre goût, ils aident notre esto-mac et notre organisme tout entier à tirerle meilleur parti des aliments préalablementingurgités.

Chez les animaux, les effets du sucre nesont pas moins utiles et marqués.

Les clievaux qui reçoivent des alimentssucrés supportent mieux les rudes fatiguesqu'on leur inlligc durant la période des grandstravaux.

Kn nuire, employé à raison de 1 à 2 kilo-grammes par jour et par tête, le sucre se subs-titue partiellement à l'avoine et en facilitel'utilisation dans les années où la qualité desgrains laisse à désirer. Donné aux vaches lai-tières, il augmente la sécrétion du lait et laproduction du beurre. Il favorise lu formationde la graisse et peutêtredistribuôconcurrem-ment avec les tourteaux et les grains dansl'engraissement des bovidés et des moutons.Ajouté au liiii écrémé dans la proportion de30 à 40 grammes par litre:, il convient trèsbien à l'alimentation des veaux de boucherieet permet d'établir des rations très écono-miques.

Les effets stimulants du sucre en rendent,l'emploi avantageux pour combattre la pous-se : il > Mil . i J M . • inihicnee très heureuse dansla MIIMI un il.-. \wu niiv^ et pendant les pé-riod.-. d v.ilesrcnn- des maladies inter-nes grave».

Une loi ayant dégrevé les sucres destinésà l'alimentation d\i bétail, tous les cultiva-teurs ont intérêt à utiliser le sucre dénaturémis à leur dispoMiion à des prix avantageux.Les tourteaux dénaturants, employés dansla proportion de 20 %, augmentent encore lavaleur de la ration en lui apportant cettequantité de matières a/utéi-s.

Le sucre démilmé a une odeur et une sa-veur agréables. Tous les animaux l'acceptentfacilement et s'en montrent ensuite friands.Les doses de rations journalières varient de1 à 3 kilogs. pour le cheval, ou 1 à 4 kilogs.pour les bovidés, de 300 à 500 grammes pourles moutons et les porcs.

Ces rations sont suffisantes, mais on pour-rait, sans inconvénient, les augmenter.

Notre exportation d'œufs en Angleterrene cesse de diminuer depuis plusieurs années.En moins de quinze ans les ventes des Danoisaux Anglais mil passé de 10 ;L .JO millions defiancs ; pendant •:>• temps 1rs nôtres se sontabaissées de 2S à o millions.

Ce fait est d'autant plus regrettable quece sont surtout les œufs français qui sontappréciés en Angleterre, et particulièrementnos ceufs a coquille rousse auxquels on prêtedes qualités exceptionnellement nutritiveset dont les cours sont beaucoup pins élevésque ceux des reufs à coquille blanche.

Nous avions donc toute facilité pour tenir .la première place sur le marché, mais, commele disait M. Jean Perrier, attaché commer-cial, nous n'avons pas su profiter de cettesorte de «monopole naturel» et nous noussommes laissé supplanter par des gens moinsfavorisé- que .mu,,

C'est que malgré les conseils maintes foisrépétés ries gens, compétents, nous n'appor-tons pas le soin désirable au triage et à l'em-ballage des œufs que nous expédions en An-gleterre.

Le même reproche justifié nous a étéadressé pour nos expéditions de fruits et nousne modifions que trop lentement ce fâcheuxétat de choses.

D'autre part les Danois ont organisé leursventes. Près de 400 coopératives fonction-nent dans ce pays centralis:mt les œufs, lesmirant, les triant, à l'aide d'appareils clas-sant automatiquement par date de ponte etpar dimensions plus de 50.000 ceufs chaquejour.

Kn outre, des caisses perfectionnées rédui-sent la casse au minimum.

Pour lutter et reconquérir au prix d'unpelii elfori la |>l.io- qui nous appartint jadis,, | M 1 ! f l L l l l d ' u n p e u d ' . d t e u l l M l ! r i d e b o i l I l C

volonté.Il nniis taudrail suivre l'exemple de coo-

pération iiuellii'ente des Danois et d'un au-ire côté multiplier l'élevage des poules don-'nant des "'uts roux : féverolles eochindii-noises, orpington, etc..

Mais il nous faudrait surtout rompre avecnos habitudes routinières, non seulement

d'achat et de revente, mais aussi de produc-tion.

A l'heure présente, non seulement nousne vendons presque plus rien à l'Angleterre,mais nous ne suffisons pas à alimenter le mar-ché français. Chaque année nous importonspour 35 à 37 millions de francs d'œufs étran-gers, parce qu'ils offrent plus de garanties defraîcheur que les nôtres, étant plus soigneu-sement triés et mirés.

Ce travail consciencieux et régulier nepeut que rarement être accompli chez lesparticuliers ou les revendeurs qui ont toutintérêt à écouler leur marchandise quellequ'elle soit. Seule, la coopérative peut mo-difier cela en exerçant un contrôle sévère surtous les ceufs qu'elle a charge d'amasser, detrier et de réexpédier après vérification.

La vente en commun peut seule nous per-mettre de lutter sur les marchés étrangerset de nous défendre sur le marché français.Ce qui s'applique aux œufs s'applique égale-ment aux fruits et aux vins. Il faut que nosagriculteurs, que nos éleveurs, que nos vi-gnerons oublient les petites rancunes, lespetites jalousies individuelles ou régionalesqui les divisaient jusqu'à ce jour et qu'ils mé-ditent cette vieille et véridique devise :« L'union fait la force », adoptée par la Bel-gique, nation qui nous donne aussi de bonset salutaires exemples.

M.-F. MANCEAU.

Pour éviterles chutes d'aéroplanes

Dans un article remarquable, où il recher-che la solution à apporter à l'angoissant pro-blème, de la sécurité en aéroplane, le généralde Lacroix, ancien généralissmie, révèle cefait de la plus grave importance :

« A la suite de nombreuses expériences, lesofficiers du laboratoire aéronautique mili-taire ont mis en évidence un fait qu'il n'étaitpas possible de prévoir, et que les aviateurseux-mêmes ne pouvaient constater ni mêmesoupçonner au cours de leurs vols. Ce fait estle suivant : dans certaines conditions de forceet de direction du vent, de vitesse et d'incli-naison de l'appareil, le gouvernail de profon-deur doit être manœuvré en sens inverse,ce qui revient à dire que pour monter il fautle mettre à la descente.

Les circonstances atmosphériques créentainsi deux points critiques, où le maniementdu gouvernail doit changer de sens, et le pi-lote est dans l'impossibilité absolue de jugersi son appareil va se trouver dans une de cesdeux conditions critiques. C'est là sans douteque gît la cause d'accidents qui sont restésjusqu'à ce jour inexplicables.

» Est-il possible, ajoute le général de La-croix, de remédier à cet état de choses dan-gereux ? Oui, et c'est encore un résultat desremarquables travaux du laboratoire ; lesollicKTs qui les ont dirigés ont reconnu quedes stabilisateurs automatiques, qu'ils n'a-vaient ni inventés, ni construits, ni même ins-pirés, faisaient toujours lourtionuer le gou-vernail dans le sens convenable.

» L'emploi de stabilisateurs automatiquesest donc le progrès qu'il s'agit maintenant deréaliser.

') I -es aviateurs expérimentés marquentune certaine répugnance à se confier à un ap-pareil automatique. Ils ont une pratique quenous n>- possédons pas. Qu'il nous soit permisd'emetire. l'avis que lorsqu'ils connaîtrontles travaux du laboratoire, qu'ils saurontqu'il ne s'agit pas de théories savantes maisd'expériences soigneusement vérifiées, ilsse laisseront convaincre. Un stabilisateur au-tomatique ne les empêchera pas-de conduirenormalement leur appareil comme ils l'en-tendront ; il ne S<T\ ira qu'à prévenir des ac-cidents auxquels leur habileté, si grandesoit-elle, ne leur permet pas de parer.»

UIBLIOGRAPUÏE

L'Aêrophilc, revue techniqutc epratiqueedes locomotions aériennes {20e année), 35,rue François-l''f, Paris. — Directeur: Geor-ges Besancon.

A lire dans VAêrophile du ior août, l'articled'Alexandre Sée > La Ouestion de sécurité»et celui de P. James . lîois ou métal», danslequel l'auteur étudie les avantages et lesinconvénients du bois et du métal dans laconstruction des aéroplanes ; la descriptiondes biplans Aslra C et C M, par Henri Mu-guet, et du môme, l'article « Pour les coursesfutures » ; la note du capitaine Sacconcy surune méthode d'évaluation précise de la hau-teur d'un aéroplane au moyen de photogra-phies prises à bord, le compte rendu des éli-minatoires françaises de la Coupe Gordon-hennett d'aviation. îles épreuves de l'Aéro-Ciple Michelin, des nouveaux records d'a-viation par pilote seul à bord ou avec un pas-sager, de la Course Juvisy-Amiens-Juvisyet du récent meeting de Juvisy, des voyagesde dirigeables, diverses notes techniques oud'information.

AVIS DE MESSE

BULLETIN FINANCIE1

Une messe de sortie do deuil sera dite leMercredi 7 Août, à 9 heures du mutin, enl'Eglise Notre-Dame des Pins, pour le reposde l'âme de

Monsieur François PORRE

WwmmmAVIS DE MESSE

La famille ISNARD avise ses amis e.tconnaissances que la messe de sortie de deuilde leur rr^ictté

Marius ISNARDaura lieu le lundi 5 août, à 0 heures du matin,en l'Eglise Notre-Dame de Bon-Voyage.

Ce 3r Juillet 1912.La liquidation, comme tout le faisait pré-

voir, est très aisée. Les engagements sont desplus restreints en raison de l'attitude dumarché tous ces temps-ci, et d'autre part,les reports sont peu élevés vers 2 % % auParquet et 4 %, % en Coulisse.

Malgré cela on reste lourd dans presquetous les groupes sons l'impression laissée parla tenue de notre Rente qui débute au-des-sous de 92. La clôture n'amène que peu d'a-mélioration.

A noter toutefois la reprise de l'Extérieurede 93.45 et 93-75. du Serbe à 87.05 et du Riovers 2.000, les autres compartiments conser-vant leurs positions de la veille.

Au comptant, l'Industrielle Foncière, ac-tions libérées de moitié s'inscrit en fermetéà 603. Les obligations nettes d'impôts se trai-tent, les 4 % à 472 les 4 y2 % à 507.

En coulisse, on est hésitant, à des coursvoisins de ceux de la séance précédente. Apeu près seule la Maltzof est poussée s'avan-çant de 960 à 985 ; la Hartmann par contreest calme à 895 et Toula doit se tasser à 983en clôture. Mines d'or et de diamants calmeset cuprifères plutôt lourdes malgré la reprisedu Rio.

Au comptant, notons la fermeté de l'obligation 6 % de la Société Générale Immobi-lière de Sao Paulo à 495. L'avance de l'obli-gation 5 % du Port de Rio de Jcaniro à 405et la bonne tenue de l'obligation 4 ]/z % dela Société Hydro Electrique des Basses-Py-rénées à 449 fr.

A la Bourse de Lille, les actions de la.Compagnie de Vcndin-lcz-Béthune ont té-moigné, toute la semaine, de bonnes tendan-ces et d'une fermeté aux environs de 125 fr.

Nous avons précédemment indiqué que lesconditions manifestement favorables danslesquelles cette Société va commencer sonexploitation lui assurent un prix de revientbon marché.

D'après les ingénieurs, ce prix de revientsera tel que la Compagnie pourra travailleravec un bénéfice de 5 fr. à la tonne. Le béné-fice annuel sera donc de 1 million de francspuisque l'extraction prévue est de 200.000tonnes par an et si l'on tient compte que lecapital est de 3.500.000 fr. seulement, onconstate que la Compagnie pourra distribuerà chaque action un dividende de 20 fr. touten faisant une belle part aux amortissementsLes actions Vendin-Iez-Béthune sont doncappelées à être rémunérée* largement et r a -pidement.

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