Daniel Hourdé, l'exposition à la Galerie Pierre Bergé, Bruxelles 2008

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Catalogue de l'exposition à la Galerie Pierre Bergé, Bruxelles. 2008. Catalogue from exhibition at the Pierre Bergé Galerie, Bruxelles. 2008. design by Woytek Mazurek

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SCULPTURES

Le corps humain est le fondement de la sculpture de Daniel Hourdé.Ses bronzes s’inscrivent dans la grande tradition humaniste de la sculpture. Celle des Grecs anciens, qui introduisent lacontorsion de lamélancolia, et précèdent dans cette ;guration tourmentée, les artistesmaniéristes, dont l’ambiguïté vitaleest l’expression par laquelle ils donnent vie à la sensualité organique du corps humain. Le corps, Hourdé le célèbre dans saliberté existentielle enracinée dans une société déstabilisée, à la recherche de ses repères.Mimant le créateur par son gesteaudacieux qui donne vie à la matière inerte, le sculpteur interroge le corps depuis la nuit des temps. Revendiqué dans sacorporéité, ou simplement allusif, le corps dit son rapport à l’iconoclastie en rappelant le fort pouvoir de l’image. Face àcelui-ci, Daniel Hourdé ose sa réponse. Son choix d’une humanité en déshérence, enracinée dans un réalisme anatomiquemarqué des stigmates du temps, lui fait occuper une place singulière dans le monde de la sculpture contemporaine.Praticien rompu aumétier dumodelage, il travaille la cire, renouant avec une pratique chère aux artistes de la Renaissance.Malléable, la cire s’o:re aux pressions des doigts qui impriment dans lamatière le travail de l’érosion charnelle. Il y a urgencedu geste qui sacri;e la plénitude de la forme et l’harmonie classique sur l’autel de la vérité. L’expressionnisme de ses nusmasculins est celui des écorchés, de Ligier Richier et de Germain Pilon lorsqu’il représente les gisants d’Henri II et deCatherine deMedicis. Corps raviné, exsangue, tordu, dont lesmuscles se vrillent. Corps habité, pour reprendre Baudelairede beauté mystérieuse et abstraite dans cette maigre carcasse, à qui la chair sert d’habit, avant d’être arraché et de rejoindreune danse macabre toujours d’actualité. Corps en métamorphoses pour les mythes (Narcisse, Athéna, leMinotaure), d’ununivers, comme le pensait Héraclite, gouvernépar la foudre. Précisément,Coupde foudrebascule dans le vide,maintenudansun équilibre précaire.Audiable l’ombre, leDestin est pressé, Après lui leDéluge, Aïe, Aïe, Aïe,mettent en scène des êtres vouésà la fatalité, dont l’incongruité inattendue surgit d’un accessoire banal qui oblitère brutalement la narration. Lamythologies’ouvre à l’imaginaire. Ange déchu en survie, secoué par une exubérance vitale dans un ultime sursaut de révolte et dudésir d’exister, ses personnages sontmasqués, ou arborent déjà le crâne de lamort dans sa solitude acceptée. Regard lucided’un mémorialiste qui porte sur lui-même et ses semblables un regard lucide teinté d’humour. Face au modèle qui pose,Daniel Hourdémodèle avec véhémence ce labyrinthe corporel, en écrit les lignes dans la justesse de leurs rapports, attentifà la tension d’une courbe, à l’interruption d’un rythmequi ponctue une surface, accentuant une proportion, qui va suggérerl’élan formel auquel s’identi;e la vie. Fougueux,mais jamais improvisé, son geste, précis, dissèque, creuse, faisant saillir lesveines, les tendons, dans un tissu corporel sur un squelette dont on énumère les os. Simultanément, le dessin s’estnaturellement imposé. Dans un épanchement graphique ardent, les corps chutent sur la feuille, saisis dans cet instantincontrôlable où pensée et geste fusionnent. Daniel Hourdé met en abyme la réalité invisible, devenue signi;ante.Sa sculpture donne à voir et à toucher. La sève circule dans ces corps dont lamétamorphose ;nale est donnée par la fonte.La ciselure puis la patine réveillent la vie des formes qui frémissent sous le jeu subtil de la lumière, L’alchimie du feu exorcise

le temps en donnant l’éternité à ces corps rongés.

Visionnaire, Daniel Hourdé rejoint les plus grands classiques par l’universalité de son art intemporel et sa quête d’in;ni.

Lydia HarambourgHistorienne Critique d’art • Correspondant de l’Institut

L’HUMANITÉ DÉPOUILLÉE DE DANIEL HOURDÉ

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LE DÉSARROI DE NARCISSE • 2002 • BRONZE • 140 X 100 CM

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LE MASSACRE D’ATHÉNA • 2007 • BRONZE ARGENTÉ, IMPACTS D’ARME À FEU • 220 X 290 CM

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COUP DE FOUDRE • 2004 • BRONZE • 180 X 170 CM

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AHLALA • 1995 • BRONZE • 280 X 290 CM

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ET MOI • 2003 • BRONZE • 100 X 200 CM

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LE MINOTAURE S’EMMELE • 2008 • BRONZE • 70 X 80 CM

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LE DESTIN EST PRESSÉ • 1999 • BRONZE • 127 X 100 CM

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MINOTAURE • 1991 • BRONZE • 114 X 148 CM

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CHUT CHUT CHER DANIEL • 2001 • BRONZE • 173 X 50 CM

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AU DIABLE L’OMBRE • 2001 • BRONZE • 210 X 310 CM

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MAUDIT CADDIE • 2006 • BRONZE • 290 X 170 CM

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APRÈS LUI LE DÉLUGE • 1999 • BRONZE • 126 X 130 CM

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COLIN MAILLARD • 2008 • BRONZE • 265 X 150 X 120 CM

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COLIN MAILLARD (DÉTAIL) • 2008 • BRONZE • 265 X 150 X 120 CM

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VAS-T’EN, VAS-T’EN, MON DOUX SATAN • 2006 • BRONZE, PELUCHE • 287 X 210 CM

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POLEMICKEY I • 2005 • BRONZE • 147 X 70 CM

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CHUT, CHUT • 2007 • BRONZE • 79 X 45 CM

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POLEMICKEY II • 2007 • BRONZE • 73 X 60 CM

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AÏE, AÏE, AÏE • 2005 • BRONZE • 200 X 180 X 80 CM

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FUSAIN • 2008 • 130 X 152 CM

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FUSAIN • 1997 • 180 X 120 CM

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FUSAIN • 1999 • 126 X 122 CM

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FUSAIN • 2008 • 130 X 175 CM

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FUSAIN • 2008 • 210 X 144 CM

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FUSAIN • 2000 • 150 X 90 CM FUSAIN • 2005 • 127 X 170 CM >

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FUSAIN • 2002 • 180 X 146 CM

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FUSAIN • 2007 • 179 X 150 CM

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< FUSAIN • 1999 • 195 X 120 CM FUSAIN • 1999 • 145 X 146 CM

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DANIEL HOURDÉ

Né en 1947 à Boulogne Billancourt. Vit et travaille à Paris1967 Ecole des Beaux arts de Grenoble / Atelier Jean-Marie Pirot1971-72 Ecole National des Beaux Arts de Paris / Atelier Yankel

EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélec tion)

2008 Pierre Bergé & Associés, Bruxelles2007 Galerie Larock-Granoff, salon du collectionneur, Paris

Hotel Le Lutétia, Paris2006 Exposition dans la ville, Montélimar

Place Salvador Allende, BagnoletPlace Saint -Sulpice, Paris« La Passion », Collégiale Saint-Pierre, Aire-sur –la-Lys

2005 « L’Ascension », Eglise Saint-Sulpice, Paris.Sculpture à l’honneur, Cour d’honneur de la Préfecture, Versailles

2004 « La passion du Christ », Galerie Larock Granoff, Paris.« La passion du Christ », Eglise Saint-Sulpice, Paris.

2002 Galerie Larock Granoff, Paris.1998 Galerie Larock Granoff, Paris.1994 Galerie Jean Briance, Paris.1993 Galerie Charles Sablon, Paris.1992 Galerie Charles Sablon, Paris.1991 Galerie Jean-Pierre Harter, Paris.1991 Galerie Alain de Monbrison, Paris.1985 Galerie Jean-Claude Riedel, Paris.1980 Musée de Villefranche sur Saône

EXPOSITIONS COLLEC TIVES (sélec tion)

2007 1ère Biennale de sculpture, Yerre« Taille Humaine », Artsénat 2006, Jardin du Sénat, ParisParcours sculpture - Artparis, Grand Palais, Paris(Arman, César, D.Buren, M.Ernst, R.Hains, K.Haring, D.Hourdé,P.Ramette, P.Raynaud…)

2005 « Le lendemain du Kaos »,Daniel Hourdé & Amahiguéré Dolo, African Muse Gallery, Paris

1993 « Parcours d’un mécène» Collection Mourtala Diop(J.Chamberlain, J.Dubuffet, L.Cane , César, Hains, A.Jacquet, A.Kirili …)

SALONS

2008 ART PARIS, Galerie Larock-Granoff, Paris2007 ART PARIS, Galerie Nathalie Seroussi, Paris

ART PARIS, Galerie Larock-Granoff, Paris2006 ART PARIS, Galerie Larock-Granoff, Paris2005 FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris2004 FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris

Salon du Carousel, Galerie Philippe Sinseux, Paris2003 Pavillon des Arts, Genève, Suisse2002 FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris2001 Louvre des Antiquaires, Paris

F.IAC, Galerie Larock Granoff, ParisSalon de Mars, Galerie Larock Granoff, Genève

2000 Salon de Mars, Galerie Larock Granoff, Genève1999 FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris1998 FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris1997 FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris

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Daniel Hourdé’s sculpture is all about thehuman body.His bronzes belong to the great humanisttradition, that of the ancient Greeks, whointroduced the contortions of melancoliainto their sculpture. Their tormented rep-resentations foreshadow the Manneristmovement whose vital ambiguity is thelife-giving expression its artists bring totheorganic sensuality of thehumanbody.The body, whose existential freedomHourdé celebrates as rooted in a lost,destabilized society in search of points ofreference. Imitating the Creator’s bold

gesture of breathing life into inertmatter, the sculptor has been questioning the body since time immemorial. Reclaiming its corporality orsimply allusive, the body states its relationship to iconoclasm in recalling the immense power of image. Towhich Daniel Hourdé dares reply.In choosing a disinherited humanity, rooted in an anatomical realismmarked by the stigmata of time, he Hlls a singular space in theworld ofcontemporary sculpture. With his hands as his preferred tool, he works his models in wax, the medium dear to artists of the Renaissance.Wax lends its malleability to express the erosion of the Iesh, as imprinted by the sculptor. The gesture is urgent, sacriHcing fullness of formand classical harmony on the altar of truth. The expressionism of his male nudes recalls the tormented bodies of Ligier Richier and GermainPilon’s recumbent statuesofHenri II andCatherineofMedicis.Thebody furrowed, bloodless, twisted,withmuscles coiled.Thebody inhabited,to quote Baudelaire,with themysterious, intangible beauty of this thin carcass, with -esh to clothe it before being torn away to join amacabredance, still topical today. The body in metamorphosis (Narcissus, Athena, the Minotaur), for the myth of a universe governed by lightning,as expressed byHeraclitos. Precisely. Coupde foudre on the verge of tottering into the void, retained by an impossible equilibrium.Audiablel’ombre, le Destin est pressé, Après lui le Déluge, Aïe, Aïe, Aïe present scenes of beings condemned to fatal destinies, with the incongruoussurprise of an ordinary accessory brutally interrupting the story. Myth gives way to imagination. Fallen angels whose days are numbered,stirred by a vital exuberance, a Hnal surge of revolt and the desire to exist, his characters are masked or reveal premature skulls in theiraccepted solitude. All through the eye of a mémorialiste who looks upon himself and others with a lucidity tinged with humour. Facing his

model, Daniel Hourdé sculpts the bodilylabyrinth with a vehemence, tracing theexact interaction of its lines, attentive tothe tension of an arc, the interruptedrhythm that punctuates a surface, accen-tuating a proportion, which will suggestthe élan of life. Fiery, but never impro-vised, his gesture is precise: dissecting,furrowing… elevating veins and tendonsfroma corporal fabric that clothes a framewhose every bone can be numbered. Andthe sketch naturally imposes itself. In anardent graphic outpour, bodies fall uponthe page, captured in that uncontrollableinstant of thought and gesture in fusion.Daniel Hourdé shapes invisible reality.In his hands it becomes a signifier.His sculpture is to be seen and touched.Strength and vigour circulate in thesebodies whose final metamorphosis iscast in bronze. Chiselling and burnishingawaken the life dormant in their forms,vibrating in the play of light. Firing exor-cises time: conferring eternity upon theseworn andweathered bodies.

The universal quality of his timeless art,and his quest for the infinite identifyDaniel Hourdé as a visionary. He rejoinsthe great classics.

HUMANITY BARED - DANIEL HOURDÉ

Lydia Harambourg - Art Historian and Critic - Correspondent for l'Institut de France - ( English translation by Judith Banon )

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DESSINS

PHOTOS : M arie Cler inN icolas Roux dit BuissonPedro S oares

TEX TE : Lydia Harambourg

VERSION ANGL AISE : Judith Banon

MODÈLES : Louis Le Cabel lecJacques CoudercDenis O ’haraJean-M arc M ontalto

F O N D E R I E ( C I R E P E R D u E ) : Landowsk i fondeur

GR APHIC DESIGN : Woytek M azurek / Point Commun

IMPRESSION : DE JA GLMC

Catalogue réal isé à l ’occasion de l ’exposit ionchez Pierre B ergé & Associés à Bruxel les

© 2008, Daniel Hourde

D A N I E L H O u R D é • 37 R u E G A L A N D E • 75005 PA R I S • T é L . 33 ( 0 ) 1 46 34 21 06 • D A N I E L . H O u R D E @ H OT M A I L . F R