Connaissances théoriques partie1

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UNINE Psychologie de l’éducation Gilles Fleury

ContenuPsychologie de l’éducation.....................................................................................................................1

Les concepts clés................................................................................................................................1

Apprentissages scolaires................................................................................................................1

La lecture obligatoire..........................................................................................................................2

Les compétences scolaires.............................................................................................................2

Psychologie de l’éducation

Les concepts clés

Apprentissages scolairesConception spécifique de la psychologie de l’éducation :

Parcours spécifique : Peut-on parler de théories universelles de psychologie ou l’éducation et doit-on parler de comment les apprentissages se mettent en marchent. Il existe donc deux façon de faire de la psychologie.

Psychologie universelle de l’homme ?Piaget (expliquer d’une façon générale les processus de développement de l’être humain et cela participe forcément à l’apprentissage, car selon lui, on se développe avec l’apprentissage. Il y a un développement qui est inné mais qui se développe par l’expérience – articulation de principes innés avec l’expérience) – Bruner (Un processus universel des êtres humains situer dans la culture – participer à une vie collective « culture » par la narration) – Vygotski (Les apprentissages provoquent le développement, l’expérience sociale est ce qui permet aux êtres humains de se développer.)

Elaboration de connaissances de manière autonome.

Ces théories mettent de côté que le fait que l’apprentissage provient de l’imitation (Behaviorisme : on est convaincu qu’il suffit de trouver la méthode d’imitation parfaite afin de pouvoir apprendre. Méthode du modèle, l’adulte, l’enseignant est le modèle.).

Bruner se rend compte qu’à la base de la communication entre être humain il existe de formes (cadres de la vie quotidienne) de communication. C’est pourquoi maintenant les langues étrangères s’apprennent par façon de communiquer et de parler dans des cadres de vie.

Psychologie des apprentissages scolaires ?L’idée de produire des théories universelles est une utopie.

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On développe les techniques d’apprentissage d’une langue étrangère, des mathématiques... On se focalise sur des processus spécifiques.

Exemple : la lecture obligatoire (on se base sur des apprentissages scolaires spécifiques). Mais attention, on ne peut comprendre ces focalisations uniquement si on se base sur les théories plus larges (universelles) qui existent déjà.

La lecture obligatoireLes apprentissages scolaires sont complexes. (Voir PWP)

Les compétences scolaires

Des éléments moteurs (concerne les mouvements)- Tenir un crayon (le tenir d’une certaine manière pour assurer la gestion de l’acte d’écrire,

finesse, précision…).

Élément procédurauxApplications, par exemple la division, la soustraction, l’addition…

Élément conceptuelsIdée et représentation que transmettent les compétences scolaires.

Élément métacognitifCognitif (capacité d’élaborer et de traité des informations), métacognitif (processus dit de contrôle de l’information)

Exemple : capacité d’appliquer une compétence cognitive à toutes les situations du même type = processus de généralisation. On comprend la règle de la multiplication, on a un contrôle générale de la multiplication, on peut alors résoudre toutes les multiplications.

Éléments représentationnels Croyances épistémiques et motivationnelles

Sartre (PWP) – description du processus d’apprentissage de la lecture. La représentation est par exemple savoir que peut nous apporter un livre.

Ex. Le grand-père est un peu pédagogue, il va choisir un livre chez un particulier (non à la coop) et il cherche la motivation de l’enfant dans une situation qui lui est compréhensible et opérationnelle.

Ex. Le mot cérémonie (détruit la théorie behavioriste) définit un cadre sociale, cela requiert des compétences cognitives et des compétences sociales. L’acte d’appropriation insiste sur le fait que le jeune doit s’investir, le jeune a des compétences sociales car il sait que quand il reçoit un livre il doit le flairer.

Ex. Qu’entend Sartre par « […] à la bonne page […] », je travaille avec un autre qui n’est pas là (dialogisme – dialogue avec l’autre généralisé), j’ouvre à la bonne page avec ma mère cependant le jeune ne maitrise pas la technique de lecture.

Ex. Comment faire pour faire sortir des mots de ce livre, car on ne comprend pas les signes qu’il contient. D’abord on le traite comme une poupée et ensuite on le bat dans un sens d’extorquer

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l’histoire du livre. Une fois que tout a été tenté, on va vers la personne qui va pouvoir nous aider, ici, la mère.

Le 03.05.2012

Théorie de Piaget : ConstructivismeGuide d’interaction et de développement normal et atypique.

La théorie de Piaget est-elle viable et éthique. Le rapport entre le développement et l’apprentissage, selon Piaget c’est un rapport de subordination entre le développement et l’apprentissage. On ne peut alors pas apprendre n’importe quoi à n’importe qui, c’est-à-dire que l’on doit attendre un certain type de développement cognitif pour apprendre le dénombrement et la suite des nombres par exemple (un enfant de 3 ans ne peut pas y arriver).

L’état de développement cognitif permet de développer certains types d’apprentissages mais pas tous.

Est-ce qu’aujourd’hui cela est-il encore valable ?

2 types de suite à la théorie de Piaget :

a) Cognitivisme [Courant qui est né dans les années 50 et qui prétend expliquer le fonctionnement de l’esprit humain et son développement en utilisant comme métaphore de base l’élaboration de l’information – cerveau = ordinateur qui récolte des informations et qui élabore des réponses par rapport informations auxquelles il fait face.]Esprit – agit de manière logique et élabore des réponses afin de répondre à l’information.

Succès de l’informatique : les machines étaient capables de récolter des informations et de donner des réponses de manière extrêmement rapide. -> Essai de simulation de l’esprit humain à travers les machines informatique donc comprendre l’esprit humain.

b) Les approches historico-culturelles [

Quelles critiques à la théorie de Piaget ?

Valable Non – valableL’équilibrationL’adaptation de l’être au milieu (= L’intelligence). L’intelligence et la forme de la meilleure adaptation de l’être humain à son milieu.Piaget refuse les explications empiristes telles que l’organisation cognitive émane de l’organisation de l’environnement et peut dès lors se ramer à une succession d’apprentissages ou d’acquisition. [= EMPIRISISME]Watson avait déclaré : « Donnez-moi 12 enfants et j’en ferai ce que vous en voulez. (des

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mécréants, des intellectuels,…) ».

Cette intelligence n’est, selon Piaget, pas inscrites dans le patrimoine génétique de l’individu. Cela se met en place selon un agenda dicté par la maturation neuronale. [=INNEISME]

Les trois mécanismes d’équilibration :1) Assimilation des objets et/ou des

observations venant de l’environnement à des schèmes pratiques et/ou conceptuels, ceux-ci étant contraints de s’accommoder.[Permet de créer des connexions neuronales qui vont faciliter l’utilisation de réponses « directes » à l’environnement (=intelligence). Les nouveaux schèmes s’apprennent par expérience.]

2) Transformation de deux sous-systèmes cognitifs de sorte à le rendre compatible.[Nous sommes confronté à la réalité et nous avons différents systèmes pour acquérir des données (voir, toucher, sentir, se représenter…). Ex. Des enfants qui parlent bien nous semblent plus intelligent, c’est un traitement de l’information.][Mise en équilibre des différents domaines de pensées et de connaissances.]

3) Coordination de différents sous-systèmes cognitifs par rapport à une conception d’ensemble.[Fabrication de conception physique (du monde) et parfois ces représentation du monde ne correspondent pas à la réalité (les humains se font des idées sur la physique et sur la chimie qui se développent dans la réalité souvent fausse). La coordination des sous-système permet de réajuster son idée par rapport à la réalité]

Il y a une volonté progressive de se coordonner.

Les stades de développement de l’enfant[Variabilité intra-individuelle] : il y a trop de variabilité pour pouvoir justifier l’existence des stades propres à tout enfant.Attention : tentative de systématiser les stades du développement.

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Les apprentissages semblent influencer le développement !

C’est ce que l’on va retenir de la théorie de Piaget. Piaget disait, pour apprendre, il faut attendre le développement, c’est les étapes du développement qui amène l’apprentissage. Cependant, on peut remarquer que par Vygostki que les apprentissages semblent influencer le développement [dans le domaine de l’éducation]. Vygostki dit que l’enseignant peut solliciter le développement par l’apprentissage, cela à condition que cet apprentissage se situe dans la zone d’apprentissage proximal.

La mémoire

La capacité de garder les souvenirs du passé, la mémoire se développe de multiples manières.

Deux types d’étude de la mémoire :

- Cognitiviste : distinction entre la mémoire à court terme et celle à long terme. La mémoire à court terme a été conceptualisée comme étant la mémoire essentielle qui permet de conceptualiser et de réaliser une tâche [-> La mémoire du travail].La mémoire de travail serait un système de schéma qui rend disponible les informations qui nous permettent d’activer les connaissances et les informations nécessaires à développer la résolution d’un problème ou d’une tâche.La mémoire de travail serait impliquée dans toutes activités humaines, de traitement de l’information, et d’utilisation de capacité pour répondre à un problème.L’intelligence serait alors la capacité de maintenir la mémoire de travail [-> inverse de distrait – manque d’attention]. Il existe donc des personnes ayant des troubles de la mémoire du travail, qui ne peuvent donc pas maintenir leur attention sur un travail donné.L’étayage : Le maintien de l’attention et de l’orientation dans l’éttayage (Bruner), le moins compétent doit suivre le plus compétent.

Hypothèse pédagogique générale : la mobilisation de traitement en parallèle de plusieurs informations est susceptible de favoriser le développement et le renforcement de stratégies cognitives. A condition que : La complexité de la tâche n’excède les capacités du sujet et que l’enseignant assure l’étayage de la démarche (stratégie qui permet de stimuler la mémoire de travail) de l’enfant en s’attachant à maintenir son orientation sur la tâche.

- Ici le contenu (épisodique, procédurale, encyclopédique…) est important. La mémoire fonctionne selon les contenus qui sont à retenir. Par exemple dans la mémoire épisodique sont retenu sous forme d’épisode, les contenus de notre vie. La mémoire autobiographique est la mémoire qui permet d’évoquer notre vie (comme revoir le film de toute notre vie).

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Chapitre 3 : La motivationLa motivation est une étiquette critique difficile à comprendre et abstraite et qui ne correspond pas toujours à l’objet de la recherche.

Motivation : Intention d’apprendre

C’est un ensemble d’actions et de comportements : un état de dynamique.

Voir PWP : DEFINITION – Il existe plusieurs définitions de motivation : La motivation est au service de l’intention d’apprendre de l’élève. Elle se traduit par un état psychologique à vouloir s’approprier un contenu d’apprentissage donné.

Nuances : théorie de la personnalité, les contextes sociaux…

Est-ce qu’on a le droit de dire qu’une personne peut ne pas être motivée ? Non, on peut situer la motivation à un certain degré, de plus l’intérêt et l’intention d’apprendre peut cibler certain sujet d’investissement.

Comment expliquer une situation de classe où l’on peut repérer facilement des élèves comme l’on peut considérer comme assidu où comme tête en l’air.

- Certains élèves ont des motivations différenciées d’une discipline à l’autre – l’engagement en dépend. Il existe aussi l’engagement et l’investissement pour un cours dont le professeur est intéressant.

La perspective : Ce que je pense pouvoir faire en m’engageant dans une action, qu’elle est l’attente et la réponse que je peux apporter au réseau social qui est en attente.

Théorie d’Albert BanduraDevenu connu en 1961 : inaugure un courant marquant de la psychologie – la théorie sociocognitive.

S’intéresse d’abord au behaviorisme (stimulus, milieu et comportement de l’être humain – notre comportement est déterminé par des évènements externes (stimulus – réaction)). La théorie est que l’être humain peut être modelé, que dans une société on peut en faire ce que l’on souhaite. On peut le vérifier lors des grandes guerre du XXème siècles et de l’influence des grands leaders. Cependant cette théorie behavioriste reste très pessimiste.

Dans les années soixante, on se pose alors la question suivante : Comment la violence humaine se propage entre les individus ? Cette question suite aux grandes violences vues et remarquées lors de la dernière guerre mondiale.

La théorie socio-cognitivismeLa « Bobo Doll » : expérience avec une assistance frappant une poupée en plastique (bouée) [Cela passe à la TV et l’enfant regarde la TV], une fois dans la salle avec le même objet, l’enfant reproduit les actions de l’assistante avec une violence assez incroyable [on remarque alors que la violence se transmet très facilement]. Question suivante, combien d’enfant on l’occasion de voir de la violence,

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de plus cette dernière est facilement incorporée par les enfants – c’est ce que l’on peut appeler l’influence sociale.

Le livre le plus connu : l’auto-efficacité.

Le behaviorisme se combine avec le cognitivisme – les êtres humains sont des élaborateurs d’informations. Le social est médiatisé par le cognitif de la personne.

Qu’est-ce que la théorie socio-cognitivisme ?

Comment l’être humain peut arriver à une vision d’inefficacité dans un domaine d’apprentissage ?

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Ineraction de manière causale entre les pensées et les actions : il existe une relation entre la pensée et l'action : j'ai pensé interrompre le cours et je le fais ou non.

Actions et comportements

qu'il émet

Exemple : la famille, le système scolaireLa famille respecte les règles d'une société bien données (règles implicites et explicite).Règles qui oriente les actions des participants : pour passer de la pensée abstraite à l'action - je n'ai pas envie de faire des mathématiques - qu'est-ce que je peux faire?

Nature du système social

Ce que l'individu pense, veut et ressent.Pensée, désirs, sensations et perceptions

Caractéristiques individuelles

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Le fait de déclarer de ne pas être capable ne correspond pas à l’incapacité de réalisé la tâche. Le système émotionnel s’installe dans un cycle négatif – sans essayer de comprendre et de se confronter à la réalité (essayer de réaliser un exercice) on se braque sur le fait que l’on ne peut pas y arriver. On a alors plus de plaisir à réaliser la tâche, donc on ne voit plus d’émotion positive à réaliser l’action, donc on ne veut plus s’y confronter. On peut dire que la théorie est très liée à la capacité de l’individu de se projeter dans le futur (état abstrait qui n’est pas la réalité, c’est un calcul qui va se baser sur ce qui va se dérouler dans le futur).

Pourquoi une relation entre l’action et la pensée ? Dès que l’enfant entre dans le système d’action il reçoit des feedbacks de la réalité : exemple – dévisser un bocal. Contact face à la réalité.

Exemple pour expliquer la nature sociale de la théorie socioconstructivisme :

Est-ce Sartre est motivé à apprendre à lire dans l’extrait ou il reçoit un livre de la part de son grand-père. Sartre est motivé à lire, il le dit. Il met des actions en marche pour réaliser le but final qui est de lire. Cependant, ses actions et ses comportement (sentir le livre, le toucher, l’ouvrir) lui donne un feedback négatif. Il n’arrive tout simplement pas à lire. Comment va-t-il pouvoir ? Il se réfère alors à son système social (mère – système familial qui est riche de choses à lire). La motivation renaît car il vit dans un système social qui l’oriente dans le sens de poursuivre son action.

On peut alors dire que certain contexte socioculturels influence plus les apprentissages que d’autres, par exemple les enfants de parents enseignants sont les plus représentés sur les bancs d’université.

On attribue l’intelligence et la motivation (intention à apprendre) comme une caractéristique individuelle, cependant ce n’est pas le cas. Il existe donc un problème éthique – souhaitons nous que les individus deviennent des consommateurs ou des êtres humains. Le pouvoir de l’éducation est très fort et l’on peut guider cela à travers les différents modèles politiques.

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