Chapitre 14 : Variables aléatoires à densité...Proposition (Caractérisation de la loi) Soient X...

Post on 28-Jun-2020

8 views 0 download

Transcript of Chapitre 14 : Variables aléatoires à densité...Proposition (Caractérisation de la loi) Soient X...

Chapitre 14 : Variables aléatoires à densité

Définition (Fonction de répartition)

Soit X une variable aléatoire. On définit sur R la fonction de

répartition de F , notée FX par :

Définition (Fonction de répartition)

Soit X une variable aléatoire. On définit sur R la fonction de

répartition de F , notée FX par :

∀x ∈ R, FX (x) = P (X ≤ x) .

Proposition (Propriétés des fonctions de répartition)

Soit X une variable aléatoire et soit FX sa fonction de répartition.

Alors,

Proposition (Propriétés des fonctions de répartition)

Soit X une variable aléatoire et soit FX sa fonction de répartition.

Alors,

• FX est croissante sur R ;

Proposition (Propriétés des fonctions de répartition)

Soit X une variable aléatoire et soit FX sa fonction de répartition.

Alors,

• FX est croissante sur R ;

• limx→−∞

FX (x) = 0 et limx→+∞

FX (x) = 1 ;

Proposition (Propriétés des fonctions de répartition)

Soit X une variable aléatoire et soit FX sa fonction de répartition.

Alors,

• FX est croissante sur R ;

• limx→−∞

FX (x) = 0 et limx→+∞

FX (x) = 1 ;

• FX est continue à droite en tout point de R et admet une limite

à gauche en tout point ;

Proposition (Propriétés des fonctions de répartition)

Soit X une variable aléatoire et soit FX sa fonction de répartition.

Alors,

• FX est croissante sur R ;

• limx→−∞

FX (x) = 0 et limx→+∞

FX (x) = 1 ;

• FX est continue à droite en tout point de R et admet une limite

à gauche en tout point ;

• pour tout x0 ∈ R, FX est continue en x0 si, et seulement si,

P (X = x0).

Proposition (Caractérisation de la loi)

Soient X et Y deux variables aléatoires. X et Y suivent la même

loi, si et seulement si, FX = FY .

Proposition (Caractérisation de la loi)

Soient X et Y deux variables aléatoires. X et Y suivent la même

loi, si et seulement si, FX = FY .

Définition (Variable aléatoire à densité)

Soit X une variable aléatoire et soit FX sa fonction de répartition.

On dit que X est une variable aléatoire à densité si FX est

continue sur R et de classe C 1 sur R, sauf éventuellement en un

nombre fini de points.

Définition (Densité)

Soit X une variable aléatoire à densité. On définit une densité fXde X par :

Définition (Densité)

Soit X une variable aléatoire à densité. On définit une densité fXde X par :

∀x ∈ R, fX (x) =

F ′X(x) si FX est dérivable en x

0 sinon.

Proposition (Lien entre la fonction de répartition et unedensité)

Soit X une variable aléatoire à densité dont on note FX la fonction

de répartition et fX une densité. Alors, pour tout x ∈ R, l’intégrale∫

x

−∞fX (t) dt converge et

Proposition (Lien entre la fonction de répartition et unedensité)

Soit X une variable aléatoire à densité dont on note FX la fonction

de répartition et fX une densité. Alors, pour tout x ∈ R, l’intégrale∫

x

−∞fX (t) dt converge et

∀x ∈ R, FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt.

Proposition (Proposition fondamentale des variables à densité)

Soit X une variable aléatoire réelle à densité dont on note fX une

densité et FX la fonction de répartition. Alors, pour tout

(a, b) ∈ R2 avec a < b, on a :

Proposition (Proposition fondamentale des variables à densité)

Soit X une variable aléatoire réelle à densité dont on note fX une

densité et FX la fonction de répartition. Alors, pour tout

(a, b) ∈ R2 avec a < b, on a :

P (a < (≤)X < (≤)b) = FX (b) − FX (a) =∫

b

a

fX (t) dt.

Exemple 3

1) On a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt.

Exemple 3

1) On a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt.

Premier cas : si x < −1. On a :

Exemple 3

1) On a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt.

Premier cas : si x < −1. On a :

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

x

−∞0dt = 0.

Exemple 3

1) On a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt.

Premier cas : si x < −1. On a :

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

x

−∞0dt = 0.

Deuxième cas : si x ∈ [−1, 0[. On a :

Exemple 3

1) On a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt.

Premier cas : si x < −1. On a :

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

x

−∞0dt = 0.

Deuxième cas : si x ∈ [−1, 0[. On a : D’après la relation deChasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

∫ −1

−∞f (t) dt +

x

−1

f (t) dt.

Or, f (t) = 0 pour tout t < −1, donc

∫ −1

−∞f (t) dt = 0.

Or, f (t) = 0 pour tout t < −1, donc

∫ −1

−∞f (t) dt = 0.

Et, pour tout t ∈ [−1, 0[, f (t) = 1 + t, donc

Or, f (t) = 0 pour tout t < −1, donc

∫ −1

−∞f (t) dt = 0.

Et, pour tout t ∈ [−1, 0[, f (t) = 1 + t, donc

x

−1

f (t) dt =∫

x

−1

(1 + t) dt

Or, f (t) = 0 pour tout t < −1, donc

∫ −1

−∞f (t) dt = 0.

Et, pour tout t ∈ [−1, 0[, f (t) = 1 + t, donc

x

−1

f (t) dt =∫

x

−1

(1 + t) dt

=

[

t +t2

2

]x

−1

Or, f (t) = 0 pour tout t < −1, donc

∫ −1

−∞f (t) dt = 0.

Et, pour tout t ∈ [−1, 0[, f (t) = 1 + t, donc

x

−1

f (t) dt =∫

x

−1

(1 + t) dt

=

[

t +t2

2

]x

−1

= x +x2

2−

(

−1 +(−1)2

2

)

Or, f (t) = 0 pour tout t < −1, donc

∫ −1

−∞f (t) dt = 0.

Et, pour tout t ∈ [−1, 0[, f (t) = 1 + t, donc

x

−1

f (t) dt =∫

x

−1

(1 + t) dt

=

[

t +t2

2

]x

−1

= x +x2

2−

(

−1 +(−1)2

2

)

= x +x2

2+

1

2.

Or, f (t) = 0 pour tout t < −1, donc

∫ −1

−∞f (t) dt = 0.

Et, pour tout t ∈ [−1, 0[, f (t) = 1 + t, donc

x

−1

f (t) dt =∫

x

−1

(1 + t) dt

=

[

t +t2

2

]x

−1

= x +x2

2−

(

−1 +(−1)2

2

)

= x +x2

2+

1

2.

Finalement, pour tout x ∈ [−1, 0[,

FX (x) = 0 + x +x2

2+

1

2= x +

x2

2+

1

2.

3 ème cas : si x ∈ [0, 1[.

3 ème cas : si x ∈ [0, 1[. D’après la relation de Chasles, on a

3 ème cas : si x ∈ [0, 1[. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

3 ème cas : si x ∈ [0, 1[. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,

∫ −1

−∞f (t) dt = 0.

3 ème cas : si x ∈ [0, 1[. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,

∫ −1

−∞f (t) dt = 0. De plus,

3 ème cas : si x ∈ [0, 1[. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,

∫ −1

−∞f (t) dt = 0. De plus,

0

−1

f (t) dt =∫

0

−1

(1 + t) dt

3 ème cas : si x ∈ [0, 1[. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,

∫ −1

−∞f (t) dt = 0. De plus,

0

−1

f (t) dt =∫

0

−1

(1 + t) dt

=

[

t +t2

2

]0

−1

3 ème cas : si x ∈ [0, 1[. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,

∫ −1

−∞f (t) dt = 0. De plus,

0

−1

f (t) dt =∫

0

−1

(1 + t) dt

=

[

t +t2

2

]0

−1

= 0 +02

2−

(

−1 +(−1)2

2

)

3 ème cas : si x ∈ [0, 1[. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt =

∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,

∫ −1

−∞f (t) dt = 0. De plus,

0

−1

f (t) dt =∫

0

−1

(1 + t) dt

=

[

t +t2

2

]0

−1

= 0 +02

2−

(

−1 +(−1)2

2

)

=1

2.

Et,

Et,

x

0

f (t) dt =∫

x

0

(1 − t) dt

Et,

x

0

f (t) dt =∫

x

0

(1 − t) dt

=

[

t −t2

2

]x

0

Et,

x

0

f (t) dt =∫

x

0

(1 − t) dt

=

[

t −t2

2

]x

0

= x −x2

2−

(

0 −02

2

)

Et,

x

0

f (t) dt =∫

x

0

(1 − t) dt

=

[

t −t2

2

]x

0

= x −x2

2−

(

0 −02

2

)

= x −x2

2.

Et,

x

0

f (t) dt =∫

x

0

(1 − t) dt

=

[

t −t2

2

]x

0

= x −x2

2−

(

0 −02

2

)

= x −x2

2.

Finalement, pour tout x ∈ [0, 1[, FX (x) = 0 +1

2+ x −

x2

2.

4 ème cas : si x ≥ 1. D’après la relation de Chasles, on a

4 ème cas : si x ≥ 1. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt

4 ème cas : si x ≥ 1. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt

=∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

1

0

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,∫ −1

−∞f (t) dt = 0,

et

4 ème cas : si x ≥ 1. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt

=∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

1

0

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,∫ −1

−∞f (t) dt = 0,

et∫

0

−1

f (t) dt =1

2.

4 ème cas : si x ≥ 1. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt

=∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

1

0

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,∫ −1

−∞f (t) dt = 0,

et∫

0

−1

f (t) dt =1

2.

De plus,∫

1

0

f (t) dt =∫

1

0

(1 + t) dt

4 ème cas : si x ≥ 1. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt

=∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

1

0

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,∫ −1

−∞f (t) dt = 0,

et∫

0

−1

f (t) dt =1

2.

De plus,∫

1

0

f (t) dt =∫

1

0

(1 + t) dt

=

[

t +t2

2

]1

0

4 ème cas : si x ≥ 1. D’après la relation de Chasles, on a

FX (x) =∫

x

−∞f (t) dt

=∫ −1

−∞f (t) dt +

0

−1

f (t) dt +∫

1

0

f (t) dt +∫

x

0

f (t) dt.

Or,∫ −1

−∞f (t) dt = 0,

et∫

0

−1

f (t) dt =1

2.

De plus,∫

1

0

f (t) dt =∫

1

0

(1 + t) dt

=

[

t +t2

2

]1

0

=1

2.

On a aussi

x

1

f (t) dt =∫

x

1

0dt = 0. Ainsi,

On a aussi

x

1

f (t) dt =∫

x

1

0dt = 0. Ainsi,

FX (x) = 0 +1

2+

1

2+ 0 = 1.

On a aussi

x

1

f (t) dt =∫

x

1

0dt = 0. Ainsi,

FX (x) = 0 +1

2+

1

2+ 0 = 1.

Pour résumer,

On a aussi

x

1

f (t) dt =∫

x

1

0dt = 0. Ainsi,

FX (x) = 0 +1

2+

1

2+ 0 = 1.

Pour résumer,

∀x ∈ R, FX (x) =

0 si x < −1

x +x2

2+

1

2si x ∈ [−1, 0[

1

2+ x −

x2

2si x ∈ [0, 1[

1 si x ≥ 1

.

2) a) On a :

2) a) On a :|X | < 2 ⇐⇒ −2 < X < 2.

Ainsi

2) a) On a :|X | < 2 ⇐⇒ −2 < X < 2.

Ainsi

P (|X | < 2) = P (−2 < X < 2) = FX (2) − FX (−2) .

2) a) On a :|X | < 2 ⇐⇒ −2 < X < 2.

Ainsi

P (|X | < 2) = P (−2 < X < 2) = FX (2) − FX (−2) .

Mais, FX (2) = 1 et FX (−2) = 0, d’où

2) a) On a :|X | < 2 ⇐⇒ −2 < X < 2.

Ainsi

P (|X | < 2) = P (−2 < X < 2) = FX (2) − FX (−2) .

Mais, FX (2) = 1 et FX (−2) = 0, d’où

P (|X | < 2) = 1 − 0 = 1.

2) a) On a :|X | < 2 ⇐⇒ −2 < X < 2.

Ainsi

P (|X | < 2) = P (−2 < X < 2) = FX (2) − FX (−2) .

Mais, FX (2) = 1 et FX (−2) = 0, d’où

P (|X | < 2) = 1 − 0 = 1.

b) On a :

2) a) On a :|X | < 2 ⇐⇒ −2 < X < 2.

Ainsi

P (|X | < 2) = P (−2 < X < 2) = FX (2) − FX (−2) .

Mais, FX (2) = 1 et FX (−2) = 0, d’où

P (|X | < 2) = 1 − 0 = 1.

b) On a :

P (X ≥ −3) = limx→+∞

FX (x) − FX (−3) = 1 − 0 = 1.

2) a) On a :|X | < 2 ⇐⇒ −2 < X < 2.

Ainsi

P (|X | < 2) = P (−2 < X < 2) = FX (2) − FX (−2) .

Mais, FX (2) = 1 et FX (−2) = 0, d’où

P (|X | < 2) = 1 − 0 = 1.

b) On a :

P (X ≥ −3) = limx→+∞

FX (x) − FX (−3) = 1 − 0 = 1.

BNe pas écrire FX (+∞) !

Proposition (Les densités caractérisent la loi)

Soient X et Y deux variables aléatoires à densité dont on note fXet fY des densités.

X et Y suivent la même loi, si et seulement si, les fonctions fX et

fY sont égales sauf en un nombre au plus fini de points.

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[.

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[,

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

FY (x) = P (Y ≤ x)

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

FY (x) = P (Y ≤ x)

= P (− ln (1 − U) ≤ x)

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

FY (x) = P (Y ≤ x)

= P (− ln (1 − U) ≤ x) par définition de Y

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

FY (x) = P (Y ≤ x)

= P (− ln (1 − U) ≤ x) par définition de Y

= P (ln (1 − U) ≥ −x)

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

FY (x) = P (Y ≤ x)

= P (− ln (1 − U) ≤ x) par définition de Y

= P (ln (1 − U) ≥ −x)

= P(

1 − U ≥ e−x)

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

FY (x) = P (Y ≤ x)

= P (− ln (1 − U) ≤ x) par définition de Y

= P (ln (1 − U) ≥ −x)

= P(

1 − U ≥ e−x)

car t 7−→ et est une bijection croissante

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

FY (x) = P (Y ≤ x)

= P (− ln (1 − U) ≤ x) par définition de Y

= P (ln (1 − U) ≥ −x)

= P(

1 − U ≥ e−x)

car t 7−→ et est une bijection croissante

= P(

U ≤ 1 − e−x)

de R sur R∗+

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

FY (x) = P (Y ≤ x)

= P (− ln (1 − U) ≤ x) par définition de Y

= P (ln (1 − U) ≥ −x)

= P(

1 − U ≥ e−x)

car t 7−→ et est une bijection croissante

= P(

U ≤ 1 − e−x)

de R sur R∗+

= FU

(

1 − e−x)

Exemple 41) Comme fU est non nulle sur [0, 1[, on en déduit queU (Ω) = [0, 1[. Comme U ∈ [0, 1[, 1 − U ∈ ]0, 1].

On en déduit que Y est bien définie et Y (Ω) = R+.

2) On rappelle que, par définition, FY (x) = P (Y ≤ x). CommeY (Ω) = R+, on a

∀x < 0, FY (x) = P (Y ≤ x) = 0.

Soit x ≥ 0. On a :

FY (x) = P (Y ≤ x)

= P (− ln (1 − U) ≤ x) par définition de Y

= P (ln (1 − U) ≥ −x)

= P(

1 − U ≥ e−x)

car t 7−→ et est une bijection croissante

= P(

U ≤ 1 − e−x)

de R sur R∗+

= FU

(

1 − e−x)

par définition de FU .

On remarque que, comme x ≥ 0, 1 − e−x ∈ ]0, 1]. D’après la

proposition 1.3, on a

On remarque que, comme x ≥ 0, 1 − e−x ∈ ]0, 1]. D’après la

proposition 1.3, on a

FU

(

1 − e−x)

=∫

1−e−x

−∞fU (t) dt.

On remarque que, comme x ≥ 0, 1 − e−x ∈ ]0, 1]. D’après la

proposition 1.3, on a

FU

(

1 − e−x)

=∫

1−e−x

−∞fU (t) dt.

On utilise la relation de Chasles, on écrit

On remarque que, comme x ≥ 0, 1 − e−x ∈ ]0, 1]. D’après la

proposition 1.3, on a

FU

(

1 − e−x)

=∫

1−e−x

−∞fU (t) dt.

On utilise la relation de Chasles, on écrit

FU (x) =∫

0

−∞fU (t) dt +

1−e−x

0

fU (t) dt

On remarque que, comme x ≥ 0, 1 − e−x ∈ ]0, 1]. D’après la

proposition 1.3, on a

FU

(

1 − e−x)

=∫

1−e−x

−∞fU (t) dt.

On utilise la relation de Chasles, on écrit

FU (x) =∫

0

−∞fU (t) dt +

1−e−x

0

fU (t) dt

=∫

0

−∞0dt +

1−e−x

0

1dt

On remarque que, comme x ≥ 0, 1 − e−x ∈ ]0, 1]. D’après la

proposition 1.3, on a

FU

(

1 − e−x)

=∫

1−e−x

−∞fU (t) dt.

On utilise la relation de Chasles, on écrit

FU (x) =∫

0

−∞fU (t) dt +

1−e−x

0

fU (t) dt

=∫

0

−∞0dt +

1−e−x

0

1dt par définition de fU

On remarque que, comme x ≥ 0, 1 − e−x ∈ ]0, 1]. D’après la

proposition 1.3, on a

FU

(

1 − e−x)

=∫

1−e−x

−∞fU (t) dt.

On utilise la relation de Chasles, on écrit

FU (x) =∫

0

−∞fU (t) dt +

1−e−x

0

fU (t) dt

=∫

0

−∞0dt +

1−e−x

0

1dt par définition de fU

= 0 + [t ]1−e−x

0

On remarque que, comme x ≥ 0, 1 − e−x ∈ ]0, 1]. D’après la

proposition 1.3, on a

FU

(

1 − e−x)

=∫

1−e−x

−∞fU (t) dt.

On utilise la relation de Chasles, on écrit

FU (x) =∫

0

−∞fU (t) dt +

1−e−x

0

fU (t) dt

=∫

0

−∞0dt +

1−e−x

0

1dt par définition de fU

= 0 + [t ]1−e−x

0

= 1 − e−x .

On remarque que, comme x ≥ 0, 1 − e−x ∈ ]0, 1]. D’après la

proposition 1.3, on a

FU

(

1 − e−x)

=∫

1−e−x

−∞fU (t) dt.

On utilise la relation de Chasles, on écrit

FU (x) =∫

0

−∞fU (t) dt +

1−e−x

0

fU (t) dt

=∫

0

−∞0dt +

1−e−x

0

1dt par définition de fU

= 0 + [t ]1−e−x

0

= 1 − e−x .

Conclusion :

∀x ∈ R, FY (x) =

0 si x < 0

1 − e−x si x ≥ 0

.

3) On utilise la définition 1.2. pour montrer que Y est une variablealéatoire à densité, on montre que FY est continue sur R et declasse C 1 sauf peut-être en un nombre fini de points.

3) On utilise la définition 1.2. pour montrer que Y est une variablealéatoire à densité, on montre que FY est continue sur R et declasse C 1 sauf peut-être en un nombre fini de points.

• Continuité.FY est continue sur R

∗ d’après les théorèmes généraux.

3) On utilise la définition 1.2. pour montrer que Y est une variablealéatoire à densité, on montre que FY est continue sur R et declasse C 1 sauf peut-être en un nombre fini de points.

• Continuité.FY est continue sur R

∗ d’après les théorèmes généraux.

• On a :FY (0) = 1 − e

−0 = 1 − 1 = 0,

3) On utilise la définition 1.2. pour montrer que Y est une variablealéatoire à densité, on montre que FY est continue sur R et declasse C 1 sauf peut-être en un nombre fini de points.

• Continuité.FY est continue sur R

∗ d’après les théorèmes généraux.

• On a :FY (0) = 1 − e

−0 = 1 − 1 = 0,

limx→0−

FY (x) = limx→0−

0 = 0

3) On utilise la définition 1.2. pour montrer que Y est une variablealéatoire à densité, on montre que FY est continue sur R et declasse C 1 sauf peut-être en un nombre fini de points.

• Continuité.FY est continue sur R

∗ d’après les théorèmes généraux.

• On a :FY (0) = 1 − e

−0 = 1 − 1 = 0,

limx→0−

FY (x) = limx→0−

0 = 0

etlim

x→0+FY (x) = lim

x→0+

(

1 − e−x)

= 0.

3) On utilise la définition 1.2. pour montrer que Y est une variablealéatoire à densité, on montre que FY est continue sur R et declasse C 1 sauf peut-être en un nombre fini de points.

• Continuité.FY est continue sur R

∗ d’après les théorèmes généraux.

• On a :FY (0) = 1 − e

−0 = 1 − 1 = 0,

limx→0−

FY (x) = limx→0−

0 = 0

etlim

x→0+FY (x) = lim

x→0+

(

1 − e−x)

= 0.

Conclusion, FY est continue en 0, puis sur R.

3) On utilise la définition 1.2. pour montrer que Y est une variablealéatoire à densité, on montre que FY est continue sur R et declasse C 1 sauf peut-être en un nombre fini de points.

• Continuité.FY est continue sur R

∗ d’après les théorèmes généraux.

• On a :FY (0) = 1 − e

−0 = 1 − 1 = 0,

limx→0−

FY (x) = limx→0−

0 = 0

etlim

x→0+FY (x) = lim

x→0+

(

1 − e−x)

= 0.

Conclusion, FY est continue en 0, puis sur R.

• Les théorèmes généraux assurent que FY est de classe C 1 surR sauf peut-être en 0.

3) On utilise la définition 1.2. pour montrer que Y est une variablealéatoire à densité, on montre que FY est continue sur R et declasse C 1 sauf peut-être en un nombre fini de points.

• Continuité.FY est continue sur R

∗ d’après les théorèmes généraux.

• On a :FY (0) = 1 − e

−0 = 1 − 1 = 0,

limx→0−

FY (x) = limx→0−

0 = 0

etlim

x→0+FY (x) = lim

x→0+

(

1 − e−x)

= 0.

Conclusion, FY est continue en 0, puis sur R.

• Les théorèmes généraux assurent que FY est de classe C 1 surR sauf peut-être en 0.

On en déduit que Y est une variable aléatoire à densité.

Pour obtenir une densité de Y , on dérive FY là où elle estdérivable et on complète par la valeur 0.

Pour obtenir une densité de Y , on dérive FY là où elle estdérivable et on complète par la valeur 0. On a donc :

Pour obtenir une densité de Y , on dérive FY là où elle estdérivable et on complète par la valeur 0. On a donc :

∀x ∈ R, fY (x) =

0 si x < 0

0 si x = 0

e−x si x > 0

=

0 si x ≤ 0

e−x si x > 0

.

Pour obtenir une densité de Y , on dérive FY là où elle estdérivable et on complète par la valeur 0. On a donc :

∀x ∈ R, fY (x) =

0 si x < 0

0 si x = 0

e−x si x > 0

=

0 si x ≤ 0

e−x si x > 0

.

4) On remarque que une densité de X et une densité de Y sont

égales, donc les variables aléatoires X et Y suivent la même loi.

Proposition (Caractérisation des densités de probabilité)

Soit f : R −→ R une fonction. On suppose :

Proposition (Caractérisation des densités de probabilité)

Soit f : R −→ R une fonction. On suppose :

• f est à valeurs positives ;

Proposition (Caractérisation des densités de probabilité)

Soit f : R −→ R une fonction. On suppose :

• f est à valeurs positives ;

• f est continue sur R sauf éventuellement en un nombre fini de

points ;

Proposition (Caractérisation des densités de probabilité)

Soit f : R −→ R une fonction. On suppose :

• f est à valeurs positives ;

• f est continue sur R sauf éventuellement en un nombre fini de

points ;

• l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt converge et vaut 1.

Proposition (Caractérisation des densités de probabilité)

Soit f : R −→ R une fonction. On suppose :

• f est à valeurs positives ;

• f est continue sur R sauf éventuellement en un nombre fini de

points ;

• l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt converge et vaut 1.

Alors, f est une densité d’une variable aléatoire : il existe une

variable aléatoire X dont f est une densité.

Exemple 5

Exemple 51)

Exemple 51)

• f est clairement positive sur R.

Exemple 51)

• f est clairement positive sur R.

• f est continue sur R sauf peut-être en 0 et 2.

Exemple 51)

• f est clairement positive sur R.

• f est continue sur R sauf peut-être en 0 et 2.

• f est continue sur le segment [0, 2] et nulle hors de [0, 2],

dont l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt converge et

Exemple 51)

• f est clairement positive sur R.

• f est continue sur R sauf peut-être en 0 et 2.

• f est continue sur le segment [0, 2] et nulle hors de [0, 2],

dont l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt converge et

∫ +∞

−∞f (t) dt =

2

0

f (t) dt

Exemple 51)

• f est clairement positive sur R.

• f est continue sur R sauf peut-être en 0 et 2.

• f est continue sur le segment [0, 2] et nulle hors de [0, 2],

dont l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt converge et

∫ +∞

−∞f (t) dt =

2

0

f (t) dt

=1

2

2

0

tdt

Exemple 51)

• f est clairement positive sur R.

• f est continue sur R sauf peut-être en 0 et 2.

• f est continue sur le segment [0, 2] et nulle hors de [0, 2],

dont l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt converge et

∫ +∞

−∞f (t) dt =

2

0

f (t) dt

=1

2

2

0

tdt

=1

2

[

t2

2

]2

0

Exemple 51)

• f est clairement positive sur R.

• f est continue sur R sauf peut-être en 0 et 2.

• f est continue sur le segment [0, 2] et nulle hors de [0, 2],

dont l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt converge et

∫ +∞

−∞f (t) dt =

2

0

f (t) dt

=1

2

2

0

tdt

=1

2

[

t2

2

]2

0

= 1.

Exemple 51)

• f est clairement positive sur R.

• f est continue sur R sauf peut-être en 0 et 2.

• f est continue sur le segment [0, 2] et nulle hors de [0, 2],

dont l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt converge et

∫ +∞

−∞f (t) dt =

2

0

f (t) dt

=1

2

2

0

tdt

=1

2

[

t2

2

]2

0

= 1.

On a montré que f est une densité d’une variable aléatoire.

2)

2)

• g est clairement positive sur R.

2)

• g est clairement positive sur R.

• g est clairement continue sur R sauf peut-être en 0.

2)

• g est clairement positive sur R.

• g est clairement continue sur R sauf peut-être en 0.

• g est nulle sur R−, ainsi pour montrer que

∫ +∞

−∞g (t) dt

converge, il suffit de montrer que

∫ +∞

0

g (t) dt converge.

2)

• g est clairement positive sur R.

• g est clairement continue sur R sauf peut-être en 0.

• g est nulle sur R−, ainsi pour montrer que

∫ +∞

−∞g (t) dt

converge, il suffit de montrer que

∫ +∞

0

g (t) dt converge.

Soit A ≥ 0. On a :

2)

• g est clairement positive sur R.

• g est clairement continue sur R sauf peut-être en 0.

• g est nulle sur R−, ainsi pour montrer que

∫ +∞

−∞g (t) dt

converge, il suffit de montrer que

∫ +∞

0

g (t) dt converge.

Soit A ≥ 0. On a :

A

0

f (t) dt =∫

A

0

e−t

dt

2)

• g est clairement positive sur R.

• g est clairement continue sur R sauf peut-être en 0.

• g est nulle sur R−, ainsi pour montrer que

∫ +∞

−∞g (t) dt

converge, il suffit de montrer que

∫ +∞

0

g (t) dt converge.

Soit A ≥ 0. On a :

A

0

f (t) dt =∫

A

0

e−t

dt

=[

−e−t]A

0

2)

• g est clairement positive sur R.

• g est clairement continue sur R sauf peut-être en 0.

• g est nulle sur R−, ainsi pour montrer que

∫ +∞

−∞g (t) dt

converge, il suffit de montrer que

∫ +∞

0

g (t) dt converge.

Soit A ≥ 0. On a :

A

0

f (t) dt =∫

A

0

e−t

dt

=[

−e−t]A

0

= −e−A −

(

−e−0)

2)

• g est clairement positive sur R.

• g est clairement continue sur R sauf peut-être en 0.

• g est nulle sur R−, ainsi pour montrer que

∫ +∞

−∞g (t) dt

converge, il suffit de montrer que

∫ +∞

0

g (t) dt converge.

Soit A ≥ 0. On a :

A

0

f (t) dt =∫

A

0

e−t

dt

=[

−e−t]A

0

= −e−A −

(

−e−0)

= 1 − e−A.

Comme limA→+∞

(

1 − e−A

)

= 1, on en déduit que l’intégrale∫ +∞

0

f (t) dt converge et vaut 1.

Comme limA→+∞

(

1 − e−A

)

= 1, on en déduit que l’intégrale∫ +∞

0

f (t) dt converge et vaut 1. Ainsi, l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt

converge et vaut 1.

Comme limA→+∞

(

1 − e−A

)

= 1, on en déduit que l’intégrale∫ +∞

0

f (t) dt converge et vaut 1. Ainsi, l’intégrale

∫ +∞

−∞f (t) dt

converge et vaut 1.On a montré que g est une densité d’une variable aléatoire.

Proposition (Fonction de répartition et densité de aX + b avec(a, b) ∈ R

∗ × R)

Soit X une variable aléatoire dont on note FX la fonction de

répartition et fX une densité.

Proposition (Fonction de répartition et densité de aX + b avec(a, b) ∈ R

∗ × R)

Soit X une variable aléatoire dont on note FX la fonction de

répartition et fX une densité. Alors, la variable aléatoire aX + b est

une variable aléatoire réelle dont une densité faX+b est donnée par :

Proposition (Fonction de répartition et densité de aX + b avec(a, b) ∈ R

∗ × R)

Soit X une variable aléatoire dont on note FX la fonction de

répartition et fX une densité. Alors, la variable aléatoire aX + b est

une variable aléatoire réelle dont une densité faX+b est donnée par :

∀x ∈ R, faX+b (x) =1

|a|fX

(

x − b

a

)

.

Exemple 6.

Exemple 6.1) Comme X1 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 2X1 + 3 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = 2 et b = 3) dont une densité f2X1+3 est donnée par :

Exemple 6.1) Comme X1 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 2X1 + 3 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = 2 et b = 3) dont une densité f2X1+3 est donnée par :

∀x ∈ R, f2X1+3 (x) =1

|2|fX1

(

x − 3

2

)

=1

2fX1

(

x − 3

2

)

.

Exemple 6.1) Comme X1 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 2X1 + 3 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = 2 et b = 3) dont une densité f2X1+3 est donnée par :

∀x ∈ R, f2X1+3 (x) =1

|2|fX1

(

x − 3

2

)

=1

2fX1

(

x − 3

2

)

.

Or, fX1(x) =

1

2x si x ∈ [0, 2]

0 sinon, il s’ensuit que

Exemple 6.1) Comme X1 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 2X1 + 3 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = 2 et b = 3) dont une densité f2X1+3 est donnée par :

∀x ∈ R, f2X1+3 (x) =1

|2|fX1

(

x − 3

2

)

=1

2fX1

(

x − 3

2

)

.

Or, fX1(x) =

1

2x si x ∈ [0, 2]

0 sinon, il s’ensuit que

∀x ∈ R, f2X1+3 (x) =

1

2

(

x − 3

2

)

six − 3

2∈ [0, 2]

0 sinon

Exemple 6.1) Comme X1 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 2X1 + 3 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = 2 et b = 3) dont une densité f2X1+3 est donnée par :

∀x ∈ R, f2X1+3 (x) =1

|2|fX1

(

x − 3

2

)

=1

2fX1

(

x − 3

2

)

.

Or, fX1(x) =

1

2x si x ∈ [0, 2]

0 sinon, il s’ensuit que

∀x ∈ R, f2X1+3 (x) =

1

2

(

x − 3

2

)

six − 3

2∈ [0, 2]

0 sinon

=

x − 3

4si x ∈ [3, 7]

0 sinon.

2) Comme X2 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 3 − X2 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = −1 et b = 3) dont une densité f3−X2

est donnée par :

2) Comme X2 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 3 − X2 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = −1 et b = 3) dont une densité f3−X2

est donnée par :

∀x ∈ R, f3−X2(x) =

1

|−1|fX2

(

x − 3

−1

)

= fX2(3 − x) .

2) Comme X2 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 3 − X2 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = −1 et b = 3) dont une densité f3−X2

est donnée par :

∀x ∈ R, f3−X2(x) =

1

|−1|fX2

(

x − 3

−1

)

= fX2(3 − x) .

Or, fX2(x) =

e−x si x ≥ 0

0 sinon, il s’ensuit que

2) Comme X2 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 3 − X2 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = −1 et b = 3) dont une densité f3−X2

est donnée par :

∀x ∈ R, f3−X2(x) =

1

|−1|fX2

(

x − 3

−1

)

= fX2(3 − x) .

Or, fX2(x) =

e−x si x ≥ 0

0 sinon, il s’ensuit que

f3−X2(x) =

e−(3−x ) si 3 − x ≥ 0

0 sinon

2) Comme X2 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire 3 − X2 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = −1 et b = 3) dont une densité f3−X2

est donnée par :

∀x ∈ R, f3−X2(x) =

1

|−1|fX2

(

x − 3

−1

)

= fX2(3 − x) .

Or, fX2(x) =

e−x si x ≥ 0

0 sinon, il s’ensuit que

f3−X2(x) =

e−(3−x ) si 3 − x ≥ 0

0 sinon

=

ex−3 si x ≤ 3

0 sinon.

Occupation de confinement.

Occupation de confinement.

Exemple 5, questions 3 et 4

Occupation de confinement.

Exemple 5, questions 3 et 4Exemple 6, questions 3 et 4.

Exemple 21) On rappelle que :

Exemple 21) On rappelle que :

∀x ∈ R, FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt.

Exemple 21) On rappelle que :

∀x ∈ R, FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt.

• Si x < −1, alors :

Exemple 21) On rappelle que :

∀x ∈ R, FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt.

• Si x < −1, alors :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt =

x

−∞0 dt = 0.

• Si x ∈ [−1, 1], la relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

Exemple 21) On rappelle que :

∀x ∈ R, FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt.

• Si x < −1, alors :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt =

x

−∞0 dt = 0.

• Si x ∈ [−1, 1], la relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

=∫ −1

−∞fX (t) dt +

x

−1

fX (t) dt

Exemple 21) On rappelle que :

∀x ∈ R, FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt.

• Si x < −1, alors :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt =

x

−∞0 dt = 0.

• Si x ∈ [−1, 1], la relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

=∫ −1

−∞fX (t) dt +

x

−1

fX (t) dt

=∫ −1

−∞0 dt +

x

−1

1

2dt

Exemple 21) On rappelle que :

∀x ∈ R, FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt.

• Si x < −1, alors :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt =

x

−∞0 dt = 0.

• Si x ∈ [−1, 1], la relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

=∫ −1

−∞fX (t) dt +

x

−1

fX (t) dt

=∫ −1

−∞0 dt +

x

−1

1

2dt

= 0 +

[

1

2t

]x

−1

.

Ainsi,

Ainsi,

∀x ∈ [−1, 1] , FX (x) =1

2x +

1

2.

• Si x > 1. La relation de Chasles donne :

Ainsi,

∀x ∈ [−1, 1] , FX (x) =1

2x +

1

2.

• Si x > 1. La relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

Ainsi,

∀x ∈ [−1, 1] , FX (x) =1

2x +

1

2.

• Si x > 1. La relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

=∫ −1

−∞fX (t) dt +

1

−1

fX (t) dt +∫

x

1

fX (t) dt

Ainsi,

∀x ∈ [−1, 1] , FX (x) =1

2x +

1

2.

• Si x > 1. La relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

=∫ −1

−∞fX (t) dt +

1

−1

fX (t) dt +∫

x

1

fX (t) dt

=∫ −1

−∞0 dt +

1

−1

1

2dt +

x

1

0 dt

Ainsi,

∀x ∈ [−1, 1] , FX (x) =1

2x +

1

2.

• Si x > 1. La relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

=∫ −1

−∞fX (t) dt +

1

−1

fX (t) dt +∫

x

1

fX (t) dt

=∫ −1

−∞0 dt +

1

−1

1

2dt +

x

1

0 dt

= 0 +

[

1

2t

]1

−1

+ 0

Ainsi,

∀x ∈ [−1, 1] , FX (x) =1

2x +

1

2.

• Si x > 1. La relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

=∫ −1

−∞fX (t) dt +

1

−1

fX (t) dt +∫

x

1

fX (t) dt

=∫ −1

−∞0 dt +

1

−1

1

2dt +

x

1

0 dt

= 0 +

[

1

2t

]1

−1

+ 0

= 1.

Ainsi,

∀x ∈ [−1, 1] , FX (x) =1

2x +

1

2.

• Si x > 1. La relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

=∫ −1

−∞fX (t) dt +

1

−1

fX (t) dt +∫

x

1

fX (t) dt

=∫ −1

−∞0 dt +

1

−1

1

2dt +

x

1

0 dt

= 0 +

[

1

2t

]1

−1

+ 0

= 1.

Finalement,

Ainsi,

∀x ∈ [−1, 1] , FX (x) =1

2x +

1

2.

• Si x > 1. La relation de Chasles donne :

FX (x) =∫

x

−∞fX (t) dt

=∫ −1

−∞fX (t) dt +

1

−1

fX (t) dt +∫

x

1

fX (t) dt

=∫ −1

−∞0 dt +

1

−1

1

2dt +

x

1

0 dt

= 0 +

[

1

2t

]1

−1

+ 0

= 1.

Finalement,

∀x ∈ R, FX (x) =

0 si x < −11

2x +

1

2si x ∈ [−1, 1]

1 si x > 1

.

Exemple 53)

• h est clairement positive sur R.

Exemple 53)

• h est clairement positive sur R.• h est continue sur R.

Exemple 53)

• h est clairement positive sur R.• h est continue sur R.

• Pour montrer que l’intégrale

∫ +∞

−∞h (t) dt converge, il suffit

de prouver la convergence des intégrales

0

−∞h (t) dt et

∫ +∞

0

h (t) dt.

Exemple 53)

• h est clairement positive sur R.• h est continue sur R.

• Pour montrer que l’intégrale

∫ +∞

−∞h (t) dt converge, il suffit

de prouver la convergence des intégrales

0

−∞h (t) dt et

∫ +∞

0

h (t) dt.

Soit A ≥ 0. On a :∫

A

0

h (t) dt =∫

A

0

1

2e

−|t|dt

Exemple 53)

• h est clairement positive sur R.• h est continue sur R.

• Pour montrer que l’intégrale

∫ +∞

−∞h (t) dt converge, il suffit

de prouver la convergence des intégrales

0

−∞h (t) dt et

∫ +∞

0

h (t) dt.

Soit A ≥ 0. On a :∫

A

0

h (t) dt =∫

A

0

1

2e

−|t|dt

=1

2

A

0

e−t

dt

Exemple 53)

• h est clairement positive sur R.• h est continue sur R.

• Pour montrer que l’intégrale

∫ +∞

−∞h (t) dt converge, il suffit

de prouver la convergence des intégrales

0

−∞h (t) dt et

∫ +∞

0

h (t) dt.

Soit A ≥ 0. On a :∫

A

0

h (t) dt =∫

A

0

1

2e

−|t|dt

=1

2

A

0

e−t

dt car |t| = t

Exemple 53)

• h est clairement positive sur R.• h est continue sur R.

• Pour montrer que l’intégrale

∫ +∞

−∞h (t) dt converge, il suffit

de prouver la convergence des intégrales

0

−∞h (t) dt et

∫ +∞

0

h (t) dt.

Soit A ≥ 0. On a :∫

A

0

h (t) dt =∫

A

0

1

2e

−|t|dt

=1

2

A

0

e−t

dt car |t| = t

=1

2

[

−e−t]A

0

Exemple 53)

• h est clairement positive sur R.• h est continue sur R.

• Pour montrer que l’intégrale

∫ +∞

−∞h (t) dt converge, il suffit

de prouver la convergence des intégrales

0

−∞h (t) dt et

∫ +∞

0

h (t) dt.

Soit A ≥ 0. On a :∫

A

0

h (t) dt =∫

A

0

1

2e

−|t|dt

=1

2

A

0

e−t

dt car |t| = t

=1

2

[

−e−t]A

0

=1

2−

1

2e

−A.

Or, limA→+∞

(

1

2−

1

2e

−A

)

=1

2, donc l’intégrale

∫ +∞

0

h (t) dt

converge et vaut1

2.

Or, limA→+∞

(

1

2−

1

2e

−A

)

=1

2, donc l’intégrale

∫ +∞

0

h (t) dt

converge et vaut1

2.

Soit B ≤ 0. On a :

0

B

h (t) dt =∫

0

B

1

2e

−|t|dt

Or, limA→+∞

(

1

2−

1

2e

−A

)

=1

2, donc l’intégrale

∫ +∞

0

h (t) dt

converge et vaut1

2.

Soit B ≤ 0. On a :

0

B

h (t) dt =∫

0

B

1

2e

−|t|dt

=1

2

0

B

e−(−t)

dt

Or, limA→+∞

(

1

2−

1

2e

−A

)

=1

2, donc l’intégrale

∫ +∞

0

h (t) dt

converge et vaut1

2.

Soit B ≤ 0. On a :

0

B

h (t) dt =∫

0

B

1

2e

−|t|dt

=1

2

0

B

e−(−t)

dt car |t| = −t

=1

2

0

B

etdt

Or, limA→+∞

(

1

2−

1

2e

−A

)

=1

2, donc l’intégrale

∫ +∞

0

h (t) dt

converge et vaut1

2.

Soit B ≤ 0. On a :

0

B

h (t) dt =∫

0

B

1

2e

−|t|dt

=1

2

0

B

e−(−t)

dt car |t| = −t

=1

2

0

B

etdt

=1

2[et ]

0

B

Or, limA→+∞

(

1

2−

1

2e

−A

)

=1

2, donc l’intégrale

∫ +∞

0

h (t) dt

converge et vaut1

2.

Soit B ≤ 0. On a :

0

B

h (t) dt =∫

0

B

1

2e

−|t|dt

=1

2

0

B

e−(−t)

dt car |t| = −t

=1

2

0

B

etdt

=1

2[et ]

0

B

=1

2−

1

2e

B .

Or, limA→+∞

(

1

2−

1

2e

−A

)

=1

2, donc l’intégrale

∫ +∞

0

h (t) dt

converge et vaut1

2.

Soit B ≤ 0. On a :

0

B

h (t) dt =∫

0

B

1

2e

−|t|dt

=1

2

0

B

e−(−t)

dt car |t| = −t

=1

2

0

B

etdt

=1

2[et ]

0

B

=1

2−

1

2e

B .

Or, limB→−∞

(

1

2−

1

2e

B

)

=1

2, donc l’intégrale

0

−∞h (t) dt

converge et vaut1

2.

Finalement, l’intégrale

∫ +∞

−∞h (t) dt converge et

Finalement, l’intégrale

∫ +∞

−∞h (t) dt converge et

∫ +∞

−∞h (t) dt =

0

−∞h (t) dt +

∫ +∞

0

h (t) dt =1

2+

1

2= 1.

Finalement, l’intégrale

∫ +∞

−∞h (t) dt converge et

∫ +∞

−∞h (t) dt =

0

−∞h (t) dt +

∫ +∞

0

h (t) dt =1

2+

1

2= 1.

On a montré que h est une densité d’une variable aléatoire.

Exemple 5

4)

• i est clairement positive sur R.

Exemple 5

4)

• i est clairement positive sur R.

• i est continue sur R sauf peut-être en 0.

Exemple 5

4)

• i est clairement positive sur R.

• i est continue sur R sauf peut-être en 0.

• Comme i est nulle sur R−, pour montrer que l’intégrale∫ +∞

−∞i (t) dt converge, il suffit de montrer que l’intégrale

∫ +∞

0

i (t) dt converge.

Soit A ≥ 0, on a :

Soit A ≥ 0, on a :∫

A

0

i (t) dt =∫

A

0

2t

(1 + t2)2dt

=∫

A

0

2t(

1 + t2)−2

dt

Soit A ≥ 0, on a :∫

A

0

i (t) dt =∫

A

0

2t

(1 + t2)2dt

=∫

A

0

2t(

1 + t2)−2

dt

=

[

(

1 + t2)−1

−1

]A

0

Soit A ≥ 0, on a :∫

A

0

i (t) dt =∫

A

0

2t

(1 + t2)2dt

=∫

A

0

2t(

1 + t2)−2

dt

=

[

(

1 + t2)−1

−1

]A

0

= −1

1 + A2−

(

−1

1 + 02

)

Soit A ≥ 0, on a :∫

A

0

i (t) dt =∫

A

0

2t

(1 + t2)2dt

=∫

A

0

2t(

1 + t2)−2

dt

=

[

(

1 + t2)−1

−1

]A

0

= −1

1 + A2−

(

−1

1 + 02

)

= 1 −1

1 + A2.

Soit A ≥ 0, on a :∫

A

0

i (t) dt =∫

A

0

2t

(1 + t2)2dt

=∫

A

0

2t(

1 + t2)−2

dt

=

[

(

1 + t2)−1

−1

]A

0

= −1

1 + A2−

(

−1

1 + 02

)

= 1 −1

1 + A2.

Or, limA→+∞

(

1 −1

1 + A2

)

= 1, ainsi l’intégrale

∫ +∞

0

i (t) dt

converge et vaut 1.

Soit A ≥ 0, on a :∫

A

0

i (t) dt =∫

A

0

2t

(1 + t2)2dt

=∫

A

0

2t(

1 + t2)−2

dt

=

[

(

1 + t2)−1

−1

]A

0

= −1

1 + A2−

(

−1

1 + 02

)

= 1 −1

1 + A2.

Or, limA→+∞

(

1 −1

1 + A2

)

= 1, ainsi l’intégrale

∫ +∞

0

i (t) dt

converge et vaut 1. Finalement, l’intégrale

∫ +∞

−∞i (t) dt converge

et vaut

∫ +∞

0

i (t) dt = 1.

Soit A ≥ 0, on a :∫

A

0

i (t) dt =∫

A

0

2t

(1 + t2)2dt

=∫

A

0

2t(

1 + t2)−2

dt

=

[

(

1 + t2)−1

−1

]A

0

= −1

1 + A2−

(

−1

1 + 02

)

= 1 −1

1 + A2.

Or, limA→+∞

(

1 −1

1 + A2

)

= 1, ainsi l’intégrale

∫ +∞

0

i (t) dt

converge et vaut 1. Finalement, l’intégrale

∫ +∞

−∞i (t) dt converge

et vaut

∫ +∞

0

i (t) dt = 1.

On a montré que i est une densité d’une variable aléatoire.

Exemple 6

3) Comme X3 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire X3 + 1 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = 1 et b = 1) dont une densité fX3+1 est donnée par :

Exemple 6

3) Comme X3 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire X3 + 1 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = 1 et b = 1) dont une densité fX3+1 est donnée par :

∀x ∈ R, fX3+1 (x) =1

|1|fX3

(

x − 1

1

)

= fX3(x − 1) .

Exemple 6

3) Comme X3 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire X3 + 1 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = 1 et b = 1) dont une densité fX3+1 est donnée par :

∀x ∈ R, fX3+1 (x) =1

|1|fX3

(

x − 1

1

)

= fX3(x − 1) .

Or, fX3(x) =

1

2e

−|x |, il s’ensuit que

Exemple 6

3) Comme X3 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire X3 + 1 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = 1 et b = 1) dont une densité fX3+1 est donnée par :

∀x ∈ R, fX3+1 (x) =1

|1|fX3

(

x − 1

1

)

= fX3(x − 1) .

Or, fX3(x) =

1

2e

−|x |, il s’ensuit que

fX3+1 (x) =1

2e

−|x−1|.

4) Comme X4 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire −2X4 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = −2 et b = 0) dont une densité f−2X4

est donnée par :

4) Comme X4 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire −2X4 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = −2 et b = 0) dont une densité f−2X4

est donnée par :

∀x ∈ R, f−2X4(x) =

1

|−2|fX4

(

x − 0

−2

)

=1

2fX4

(

−1

2x

)

.

4) Comme X4 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire −2X4 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = −2 et b = 0) dont une densité f−2X4

est donnée par :

∀x ∈ R, f−2X4(x) =

1

|−2|fX4

(

x − 0

−2

)

=1

2fX4

(

−1

2x

)

.

Or, fX4(x) =

2x

(1 + x2)2si x ≥ 0

0 sinon

, il s’ensuit que

4) Comme X4 est une variable aléatoire à densité, la variablealéatoire −2X4 est aussi une variable aléatoire à densité (on peutposer a = −2 et b = 0) dont une densité f−2X4

est donnée par :

∀x ∈ R, f−2X4(x) =

1

|−2|fX4

(

x − 0

−2

)

=1

2fX4

(

−1

2x

)

.

Or, fX4(x) =

2x

(1 + x2)2si x ≥ 0

0 sinon

, il s’ensuit que

f−2X4(x) =

1

2

(

−1

2x

)

(

1 +

(

−1

2x

)2)2

si −1

2x ≥ 0

0 sinon

.

Après simplifications, on obtient

f−2X4(x) =

−x

2

(

1 +1

4x2

)2si x ≤ 0

0 sinon

.

Définition (Espérance)

Soit X une variable aléatoire à densité dont on note fX une

densité. On dit que X admet une espérance si, et seulement si,

l’intégrale

∫ +∞

−∞xfX (x) dx converge absolument. En cas de

convergence absolue, on note

Définition (Espérance)

Soit X une variable aléatoire à densité dont on note fX une

densité. On dit que X admet une espérance si, et seulement si,

l’intégrale

∫ +∞

−∞xfX (x) dx converge absolument. En cas de

convergence absolue, on note

E (X ) =∫ +∞

−∞xfX (x) dx .