AVEC MARIJO NAMIBIE – 5 PARC NAMIB NAUKLUFT.

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AVEC

MARIJO

NAMIBIE – 5

PARC NAMIB NAUKLUFT

Le Parc National Namib-Naukluft est le 4e plus grand au monde. Il englobe tant des zones du désert du Namib qu’un massif de hautes-montagnes. La partie encadrée sur la carte précédente permet juste de situer approximativement la zone que nous avons parcourue, principalement dans le désert du Namib qui, tel que mentionné précédemment, est le plus vieux au monde! Il occupe une surface de 55 000 km2 et s’étend sur plus de 1500 km sur une large bande côtière. On y retrouve une grande diversité : montagnes de granit, plaines de gypse, dunes de sable aux couleurs allant du jaune au rouge orangé, canyons et lits de rivières généralement asséchées…

Pour le moins cocasse dans cette étendue désertique… On y découvre le point de vue suivant…

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, toutes ces plantes sont bien vivantes,

même celle de gauche! Parfois, un peu de vert vient

s’y greffer…

Voici la célèbre welwitschia mirabilis qui peut vivre

plusieurs siècles dans les plaines de gravier et de

rocaille…

C’est une touffe de feuilles. En fait, elle n’est constituée que de deux

feuilles qui se déchirent en plusieurs lanières se croisant et se recroisant…

Elle capte l’eau de la rosée et ses racines horizontales très fines lui permettent de se gorger aussi de

l’eau de pluie qui s’infiltre dans le sol.

Des lichens réussissent aussi à survivre. Ils peuvent

sembler morts durant des années et il suffit de

l’humidité du brouillard pour qu’ils renaissent!

Laissant la plaine à gravillons, nous trouvons un espace sablonneux avec un grand nombre d’acacias à girafe

(selon l’appellation locale), très hauts. Ils produisent d’énormes

cosses, remplies de graines, très prisées de la faune.

Il n’y a pas de cactus en Namibie mais beaucoup de succulentes, dont ces euphorbes.

Nous traverserons le Kuiseb Canyon et sa rivière asséchée…

… puis la « Gaub pass »

avec, toujours, un lit de rivière sans

eau…

Dans ces rocailles arides, c’est toujours

une grande surprise de découvrir ces petites

fleurettes qui semblent éclater de vie!

HLM pour oiseaux! Les oiseaux sociaux peuvent se regrouper par centaines…

Nous traversons une zone un peu plus accidentée.

Après le déjeuner dans un camp blotti au pied de ces rochers, c’est l’occasion d’une petite

marche dans une roche schisteuse.

En haut, nous découvrons ces paysages vers l’avant d’abord puis

vers l’arrière.

L’un des sites les plus visités du désert du Namib est, sans conteste, celui de Sossusvlei. Sa visite est soumise à des règles très strictes. Le visiteur n’y est admis qu’entre le lever et le coucher du soleil . Il ne doit, en aucun cas, quitter la route goudronnée de 60 km qui y conduit Si l’on a su se lever assez tôt, on jouira de l’illumination progressive des dunes qui bordent le trajet et qui apparaîtront bientôt rougeoyantes. Puis l’on emprunte des 4x4 qui nous conduisent par des pistes sablonneuses jusqu’au site lui-même. C’est la cuvette saline d’un lac la plupart du temps asséché, formé par les eaux de la Tsauchab River. On y découvre les plus hautes dunes du monde, allant jusqu’à 375 m. Plusieurs autres cuvettes salines émaillent le site. Le sol desséché est celui montré en fond pour ce diaporama.

On ne peut qu’être émerveillés devant l’embrasement des dunes!

Le 4x4 qui nous conduit au point de départ des excursions pédestres.

En route vers la vallée de la mort.

La vie que l’on observe dans ce désert.

La vallée de la mort

Jusqu’où courent-t-elles ?

Deuxième départ pour une escalade de dune cette fois!

C’est une expérience inoubliable! L’arête est d’une finesse assez impressionnante. La montée s’avère ardue car le sable très souple coule sous les pieds. Mais d’en haut la vue est spectaculaire quoique le soleil déjà haut écrase les couleurs. Nous découvrons d’autres lacs asséchés et pouvons bien nous rendre compte de la structure des dunes, en étoiles.La descente est aussi marquante : le sable pénètre dans mes chaussures en faisant sortir les talons sans pouvoir les y rentrer par la suite à moins d’un arrêt difficile, entraînée que je suis par la pente et le guide…

Terriblement essoufflée, j’ai bien cru devoir renoncer! Et du haut, la

descente s’est effectuée directement, par le centre de la

pente, à gauche…

Vue sur une autre cuvette salée.

Une rencontre avant de quitter les lieux. C’est un oryx. Avec les springboks, ils

sont les rois des lieux, se nourrissant de graminées et de

petites baies jaunes nommées « melons

du désert ».

Non loin, un autre site très visité : le Canyon de Sesriem. Bordé de rochers d’une trentaine de mètres de hauteur, sur une longueur de 3 km, la gorge accueillait de l’eau en permanence autrefois, dans les débuts de la colonisation. Ce canyon date d’environ 30 millions d’années et une promenade dans son fond permet d’observer les différentes strates témoignant des alternances de périodes d’humidité et de sécheresse au fil du temps. Lorsque les pluies étaient abondantes, le fleuve charriait des pierres quis’accumulaient en grossiers conglomérats.Bien après la saison des pluies, on peut encoretrouver des petits bassins d’eau accumulée.

A gauche, l’entrée du canyon et ci-dessous, il reste encore

un peu d’eau…

A travers des zones encore semi-désertiques, nous reprenons la direction de Windhoek. Encore une végétation qui étonne par sa résistance. Notamment, nous découvrons la Hoodia Gordoni, une plante succulente, épineuse ayant l’apparence d’un cactus. Les chasseurs l’ont utilisée comme coupe-faim depuis des milliers d’années. Elle servait aussi pour soigner l’indigestion et les petites infections. Depuis quelques années diverses compagnies ont voulu commercialiser le principe actif pour favoriser l’amaigrissement . Certaines études semblent démontrer son efficacité, mais, cependant, bien des produits sur le marché n’utiliseraient pas la bonne sorte de Hoodia et seraient inactifs…

Hoodia Gordoni

Démonstration par le guide : au goût, c’est terriblement amer!

Au hasard d’une halte!

A l’approche de Rehoboth, nous prenons conscience de l’existence d’une catégorie de Namibiens appelée « Baster » ce qui signifie bâtard. Ce sont les descendants de couples formés par des colons néerlandais et des femmes africaines. Ils sont fiers de se distinguer des autres Africains et ont, souvent, adopté la religion calviniste. Partis du Cap, ils s’installèrent en Namibie, à Rehoboth où ils fondèrent une République libre en 1872. Ils perdront leur indépendance avec l’annexion à l’Afrique du Sud en 1915. Ils continuent cependant àrevendiquer leur nationalisme et restent hostiles au gouvernement central.

Rehoboth

Tout a une fin, y compris ce magnifique voyage en Namibie. J’avais une grande envie d’en

parler et de partager des images de lieux qui m’ont marquée. J’espère qu’elles vous auront plu et peut-être donné envie d’y aller à votre

tour!

Musique : BambotsiChœur du Country Lodge Twyfelfontaine

Documentation : Guide Nelles Namibie et Internet

Photos personnelles complétées par celles de Daniel Rusconne, compagnon de voyage

Conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Juin 2010

marijo855@gmail.com