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Atelier de restitution des résultats des enquêtes sur l’emploi et le secteur informel dans sept pays de
l’UEMOAOuagadougou, 08 au 10 septembre 2004
L’emploi, le chômage et les conditions d’activité dans la
principale agglomération de sept Etats membres de l’UEMOA
AFRISTAT / DIALDIALDéveloppement et insertion internationale
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Atelier de restitution des résultats des enquêtes sur l’emploi et le secteur informel dans sept
pays de l’UEMOAOuagadougou, 08 au 10 septembre 2004
Principaux résultats de la phase 1de l’enquête 1-2-3 de 2001-2002
AFRISTAT / DIAL
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PLAN DE L’EXPOSE
INTRODUCTION
I. SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE
II. ACTIVITE
III. LE CHOMAGE
IV. STRUCTURE ET DYNAMIQUE DES EMPLOIS
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PLAN DE L’EXPOSE
V. REVENUS DU TRAVAIL ET CONDITIONS D’ACTIVITE
VI. INSERTION DES MENAGES SUR LE MARCHE DU TRAVAIL
VII. HABITAT, STATUT D’OCCUPATION ET EQUIPEMENT DES MENAGES
VIII. TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
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Introduction
Sur les comportements en matière d’activité, d’emploi et de chômage et d’insertion des ménages sur le marché du travail
Sur les performances, l’insertion dans le tissu économique et les perspectives économiques du secteur informel, premier créateur d’emplois dans le monde urbain
Analyse régionale menée au double niveau crucial pour le développement :
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Introduction
Enquêtes réalisées presque simultanément dans sept grandes agglomérations d’Afrique sub-saharienne
Utilisation de concepts internationaux et de nomenclatures harmonisées
Comparaison régionale possible :
Méthodologie d’enquête identique
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I. Situation socio-démographique
Population globale de plus de 9,2 millions de personnes dont un tiers à Abidjan et un cinquième à Dakar.
Age moyen = 22,5 ans
Présence massive de jeunes : près de quatre personnes sur dix ont moins de 15 ans.
Bamako et Niamey = villes les plus jeunes
Phénomène migratoire important dans toutes les villes : Abidjan (51%) et Dakar (28%).
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Graphique 1.1 : Taille des ménages et proportion de femmes chefs de ménage
Dakar
Niamey
Abidjan
Bamako
Ouagadougou
Lomé
Cotonou
UEMOA
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5Taille des ménages
Fem
mes
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age
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
I. Situation socio-démographique
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I. Situation socio-démographique
Faible niveau d’éducation : 30% des individus (>=10 ans) n’ont jamais fréquenté l’école primaire.
Opposition entre villes sahéliennes (Bamako, Ouagadougou et Niamey) et villes côtières (Cotonou et Lomé). Dakar et Abidjan en position intermédiaire.
Amélioration sensible du taux de fréquentation scolaire au fil des générations, notamment à Ouagadougou et Niamey.
Réduction des écarts entre hommes et femmes
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Graphique 1.2 : Fréquentation scolaire par classe d’âge
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70 et+Classes d'âge
%
Cotonou Ouaga Abidjan Bamako Niamey Dakar Lomé
Cotonou
Abidjan
Dakar
Niamey
Ouagadougou
Bamako
Lomé
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.Lecture : 10% des habitants de Niamey âgés de 70 ans et plus ont fréquenté l’école. 84% des jeunes de 10 à 14 ans sont dans le même cas.
I. Situation socio-démographique
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Graphique 1.3 : Dynamique de la scolarisation sur longue période
UEMOA
CotonouLomé
Ouagadougou
Bamako
Dakar
Abidjan
0
1
2
3
4
5
6
7
8
6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20% 22%
Taux de non-fréquentation des 10-14 ans
Rapp
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[10-
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Niamey
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs. A Lomé, 7,8% des jeunes de 10 à 14 ans n’ont pas fréquenté l’école (axe des x), mais le taux de scolarisation de cette classe d’âge est 2 fois supérieur à celui de leurs aînés de 60 ans et plus (axe des y).
I. Situation socio-démographique
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II. Activité
Plus de 6,8 millions de personnes (>=10 ans) en âge de travailler.
Taux d’activité très élevés (59 % en moyenne)
Travail des enfants très répandu (13% des enfants de 10-14 ans actifs)
Taux d’activité féminin inférieur de 10 points en moyenne à celui des hommes
Taux d’activité des migrants (70%) supérieur à celui des natifs (47%)
Fort potentiel de main d’œuvre parmi les inactifs : un sur trois serait un « travailleur découragé »
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II. Activité
Graphique 2.1 : Taux d’activité selon le genre
Cotonou
Lomé
Ouagadougou
Bamako
Abidjan
Niamey
Dakar
UEMOA
30%
35%
40%
45%
50%
55%
60%
65%
70%
75%
30% 35% 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75%Taux d'activité des hommes
Ta
ux
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cti
vit
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es
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Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.DIAL
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II. Activité
Graphique 2.2 : La double journée des femmes actives
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
UEMOA
Cotonou
Lomé
Ouagadougou
Bamako
Abidjan
Niamey
Dakar
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
0,0 2,5 5,0 7,5 10,0
Activités domestiques des hommes actifs (heures / semaine)
Act
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s do
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s de
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es
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/ sem
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II. Activité
0
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50
60
70
80
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10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70 anset +
Classes d'âge
%
Ensemble Hommes Femmes
Graphique 2.3 : Taux d’activité par genre et par classe d’âge dans l’ensemble des sept villes
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculsDIALDéveloppement et insertion internationale
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III. Chômage
Taux de chômage au sens du BIT = 11,4 %.
Taux de chômage au sens large = 16 %
Age moyen d’un chômeur = 29 ans
Durée du chômage très longue = plus de 3 ans en moyenne
Les jeunes plus touchés par le chômage (15% en moyenne) : environ 10% à Bamako, Lomé et Cotonou contre 22% à Ouagadougou.
Paradoxe : le taux de chômage croît avec le niveau scolaire (moins de 8% chez les non-scolarisés contre 17% dans l’enseignement supérieur)DIAL
Développement et insertion internationale
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III. Chômage
Graphique 3.1 : Taux de chômage et part du chômage de longue durée
Dakar
Niamey
Abidjan
Bamako
Ouagadougou
LoméCotonou
UEMOA
50%
55%
60%
65%
70%
75%
80%
85%
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16%Taux de chômage
Par
t d
u c
hô
mag
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e lo
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du
rée
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
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III. Chômage
Graphique 3.2 : Taux de chômage selon le genre
DakarNiamey
Abidjan
Bamako
Ouagadougou
LoméCotonou
UEMOA
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16%
Taux de chômage des hommes
Tau
x d
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hô
mag
e d
es f
em
mes
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
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III. Chômage
Deux catégories de chômeurs :- Primo-demandeur : catégorie plus féminisée,
niveau scolaire plus élevé (7,3 années scolaires réussies), majoritaire dans toutes les villes sauf à Lomé et Cotonou
- Ancien occupé : catégorie plus âgée, niveau scolaire plus faible (5,6 années scolaires réussies), durée de chômage moins longue
Réseau familial mobilisé pour la recherche d’emploi (stratégie adoptée par les deux tiers des chômeurs), agences pour l’emploi absentes ou inefficaces
Prétentions salariales de 50% supérieures à la rémunération des actifs occupés (écarts moins importants à Ouaga et Niamey).
Marché du travail plus flexible à Bamako, Lomé et CotonouDIALDéveloppement et insertion internationale
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IV. Structure et dynamique des emplois
Tableau 4.1 : Caractéristiques des personnes exerçant un emploi
Caractéristiques des emplois
CotonouOuaga-dougou
Abidjan Bamako Niamey Dakar LoméEnsemble
Nombre d’emplois 348 000 311 000
1 312000
369 000 197 000 658 000 371 000
3 566 000
Femmes (%) 53,4 41,9 46,7 44,1 36,4 40,8 52,9 45,6
Migrants (%) 56,0 60,5 73,3 59,2 61,3 42,7 66,5 62,2
Age moyen 32,7 32,8 31,4 33,4 34,2 32,8 31,5 32,3
Nbre d’années d’étude 5,4 4,3 5,0 4,1 4,7 4,6 5,9 4,9
Ancienneté emploi (ans) 6,6 6,0 5,4 7,3 8,2 7,4 5,9 6,3
Administration 6,3 10,4 5,5 7,5 13,5 5,7 5,2 6,6
Entreprises informelles
80,3 73,4 74,7 77,5 71,1 76,4 81,076,2
Entreprises formelles 9,9 11,8 17,6 11,4 11,8 15,0 10,5 14,2
Taux de salarisation 24,7 33,0 40,8 28,0 35,0 37,5 24,0 34,6
Taux de pluriactivité 9,2 6,2 4,9 7,2 7,7 4,3 6,1 5,9
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
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IV. Structure et dynamique des emplois
Secteur public : âge moyen 40 ans, niveau d’instruction plus élevé (12 ans), ancienneté plus longue (gel des embauches et phénomène de l’emploi à vie).
Secteur formel : fort taux de salarisation (84%), les emplois sont aussi nombreux dans les entreprises de moins de 10 salariés que dans celles de plus de 100 salariés.
Secteur informel : majorité de femmes, âge moyen 31 ans, niveau d’instruction peu élevé (3,5 ans), faible taux de salarisation (18%), emplois dans le commerce et les services.
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IV. Structure et dynamique des emplois
Graphique 4.1 : Parts de l’emploi informel et de l’emploi public
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
Dakar
Niamey
Abidjan
Bamako
Ouagadougou
LoméCotonouUEMOA
0%
4%
8%
12%
16%
20%
0,7 0,72 0,74 0,76 0,78 0,8 0,82Part de l'emploi informel
Par
t d
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loi
pu
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IV. Structure et dynamique des emplois
Graphique 4.2 : Taux de féminisation de l’emploi dans les secteurs informel et public
UEMOA
CotonouLomé
Ouagadougou
Bamako
AbidjanNiamey
Dakar
20%
25%
30%
35%
40%
40% 45% 50% 55% 60% 65%Part des femmes dans l'emploi informel
Par
t des
fem
mes
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mpl
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ublic
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
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Graphique 4.3 : Répartition des actifs occupés par âge et par type d’emplois de l’ensemble des sept agglomérations
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70 anset +Classes d'âge
%
Salarié du secteur formel Dépendant de l'informel Indépendant informel
salarié formel
dépendant informel
indépendant informel
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.Les dirigeants et les travailleurs dépendants (apprentis et aides familiaux) des entreprises formelles ne figurent pas dans ce graphique.
IV. Structure et dynamique des emplois
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V. Revenus du travail et conditions d’activité
DIALDéveloppement et insertion internationale
Dans l’ensemble des sept agglomérations :- Revenu mensuel moyen = 54 200 FCFA- Revenu mensuel médian = 25 000 FCFA
Revenus plus élevés dans le secteur public s’expliquent en partie par les caractéristiques de la main d’œuvre employé (cadres, niveau instruction, ancienneté…).
Hiérarchie de revenus toujours respectée, des cadres aux manœuvres, quel que soit le secteur institutionnel.
Plus d’un actif occupé sur deux perçoit un revenu inférieur au revenu minimum en vigueur dans chaque pays(SMIG) et 10% ont un revenu supérieur à quatre « SMIG ».
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V. Revenus du travail et conditions d’activité
Revenu mensuel moyen par secteur institutionnel
0
50
100
150
200
250
300
Cotonou Ouaga- Abidjan Bamako Niamey Dakar Lomé Ensemble
Villes
FC
FA
(mill
eirs
)
Administration publique Entreprises publiquesEntreprises privées formelles Entreprises privées informellesEnsemble
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.DIALDéveloppement et insertion internationale
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V. Revenus du travail et conditions d’activité
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Horaires de travail : 47,5 heures par semaine (horaires plus élevés observés dans l’informel)
Composantes du sous-emploi :- Sous-emploi visible : travailler moins que 35h contre
son gré (14%)- Sous-emploi invisible : 55% d’actifs occupés gagnant
moins que le salaire minimum- Chômeurs
Taux de sous-emploi global : 67% sur l’ensemble des sept villes
Deux tiers des informels sont en situation de sous-emploi invisible contre un quart dans le privé formel et 7% dans le public
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V. Revenus du travail et conditions d’activité
Graphique 5.1 : Taux de sous-emploi global selon le genre
DakarNiamey
Abidjan
Bamako
Ouagadougou
LoméCotonou
UEMOA
45%
50%
55%
60%
65%
70%
75%
80%
85%
45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85%
Taux de sous-emploi global des hommes
Tau
x d
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us-
emp
loi
glo
bal
des
fem
mes
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
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V. Revenus du travail et conditions d’activité
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Présence massive des travailleurs non rémunérés (aides familiaux, apprentis…)
Poids des femmes dans l’informel et une plus grande inégalité entre femmes
Les femmes gagnent en moyenne moitié moins que les hommes (32000 contre 73000 Fcfa)
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V. Revenus du travail et conditions d’activité
Graphique 5.2 : Rémunération relative des femmes et poids de l’emploi informel
UEMOA
CotonouLomé
Ouagadougou
Bamako
Abidjan
Niamey
Dakar
70%
72%
74%
76%
78%
80%
82%
35% 37% 39% 41% 43% 45% 47% 49% 51% 53% 55%Revenu femmes / Revenus hommes
Part
de l'
empl
oi in
form
el
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
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V. Revenus du travail et conditions d’activité
DIALDéveloppement et insertion internationale
Qualité des emplois : Près de neuf emplois sur dix sont permanents
Précarité des emplois : faible contractualisation (35%), bulletin de paie (32%)
Faiblesse des prestations sociales et avantages : moins de 10% sont affiliés à un organisme de sécurité sociale, 16% bénéficient du système de congés payés
Taux de syndicalisation moyen (13%)
Environ un travailleur sur dix a obtenu une promotion dans son entreprise et près de 14% ont bénéficié d’une formation
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VIII. Trajectoires et perspectives
DIALDéveloppement et insertion internationale
Deux thématiques : - Mobilité inter-générationnelle,- Degré d’adéquation entre emplois exercés et types d’emplois désirés
Mobilité sociale : 2,4 années d’étude de plus que le père, plus marqué chez les garçons que chez les filles
Mobilité professionnelle : - un quart des adultes de plus de 30 ans exercent dans
la même branche d’activité que leurs pères. - plus d’un sur deux est classé dans la même catégorie
socio-professionnelle que le père.
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VIII. Trajectoires et perspectives
DIALDéveloppement et insertion internationale
Parmi les actifs occupés, 35% sont satisfaits de leur emploi
Degré d’insatisfaction décroît avec l’âge (51% chez les jeunes contre 16% chez les 60 ans et plus)
Niveau d’insatisfaction corrélé négativement avec la rémunération perçue.
2,2 millions de jeunes de 15 à 24 ans, dont 1 million d’actifs occupés. Le taux de chômage est de 16%
Désajustement très élevé entre leurs préférences et les opportunités réelles d’emplois (exemple : 35% se voient cadres contre seulement 5% de postes offerts par le marché).
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VI. Insertion des ménages sur le marché du travail
DIALDéveloppement et insertion internationale
Typologie des ménages fondée sur l’origine sectorielle des chefs de ménages :- Ménages de type informel (51%) - Ménages inactif/chômeur (19%)- Ménages privés formels (18%)- Ménages publics (12%)
Age moyen des chefs de ménages = 42 ans avec une forte hétérogénéité entre les différents types de ménages et les villes
Forte proportion de chefs femmes parmi les ménages de type «informels » et « inactifs/chômeurs » (23% et 32%)
Même hiérarchie de qualité des emplois observée sur la sous-population des chefs de ménages
Le revenu mensuel moyen d’un ménage dont le chef travaille dans le public (155 000 Fcfa) est trois fois supérieur à celui qui exerce dans l’informel
Le secteur informel génère plus des trois-quarts de la masse des revenus du travail
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VIII. Trajectoires et perspectives
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
Graphique 8.2 : Taux de satisfaction de l’emploi selon le genre
UEMOA
Cotonou
Lomé
Ouagadougou Bamako
Abidjan
Niamey
Dakar
40%
45%
50%
55%
60%
40% 45% 50% 55% 60%
Hommes satisfaits de leur emploi
Fem
mes
sat
isfa
ites
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leu
r em
plo
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DIALDéveloppement et insertion internationale
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VIII. Trajectoires et perspectives
Graphique 8.1 : Emplois publics désirés par les jeunes et postes réellement créés
Dakar
Niamey
Abidjan
BamakoOuagadougou
Lomé
Cotonou
UEMOA
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4Emplois publics créés en 2001/2002
Em
plo
is p
ub
lics
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pa
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s je
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Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
DIALDéveloppement et insertion internationale
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VI. Insertion des ménages sur le marché du travail
Graphique 6.1 : Revenu relatif des ménages publics, privés formels et informels
UEMOA
Cotonou
Lomé
Ouagadougou
Bamako
Abidjan
Niamey
Dakar
80%
85%
90%
95%
100%
105%
110%
115%
120%
100% 150% 200% 250% 300%Ménages publics / Ménages informels (revenu par unité de consommation)
Mén
ages
pub
lics
/ Mén
ages
pri
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form
els
(rev
enu
par
UC
)
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs DIALDéveloppement et insertion internationale
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VI. Insertion des ménages sur le marché du travail
Graphique 6.2 : Revenu relatif des ménages dirigés par des femmes et part du secteur informel
UEMOA
CotonouLomé
Ouagadougou
Bamako
Abidjan
Niamey
Dakar
70%
72%
74%
76%
78%
80%
82%
50% 55% 60% 65% 70%
Rapport du revenu par unité de consommation des ménages dirigés par une femme / ménages dirigés par un homme
Par
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u d
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Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs DIALDéveloppement et insertion internationale
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VII. Habitat, statut d’occupation et équipement des ménages
DIALDéveloppement et insertion internationale
Accès la propriété limité : un peu plus d’un tiers des ménages est propriétaire de son logement (Ouagadougou (70%) et Abidjan (18%))
Plus de sept ménages sur dix ont accès à l’électricité
43% à l’eau courante
Opposition entre ménages publics et ménages informels très marquée sur les conditions d’habitation.
Taux d’équipement des ménages : avantage aux ménages abidjanais et dakarois
40
VII. Habitat, statut d’occupation et équipement des ménages
Graphique 7.1 : Taux d’accès à l’eau et à l’électricité des ménages
Dakar
Niamey
Abidjan
Bamako
Ouagadougou
Lomé
Cotonou
UEMOA
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%
Accès à l'eau courante
Accè
s à
l'éle
ctric
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Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.DIALDéveloppement et insertion internationale
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VII. Habitat, statut d’occupation et équipement des ménages
Graphique 7.2 : Taux d’accès à la propriété selon le genre
Dakar
Niamey
Abidjan
Bamako
Ouagadougou
LoméCotonou
UEMOA
10%
20%
30%
40%
50%
60%
10% 20% 30% 40% 50% 60%Part de ménages propriétaires avec titre (hommes)
Part
de m
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ropr
iéta
ires
avec
titre
(fem
mes
)
Source : Enquêtes 1-2-3, phase 1, 2001-2002, sept agglomérations UEMOA, PARSTAT, nos propres calculs.
DIALDéveloppement et insertion internationale