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Spécialisationpour ingénieur averti

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Du sang neuf et denouvelles expertises

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Une R&D qui ale sens des affaires

� 17

L’ingénieur et son parcoursde professionnalisation

� 18

Vol. 4, no 1, septembre 2009

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3 � MOT DU DOYEN

4 � FAITSMARQUANTSDE L’ANNÉE ENRECHERCHEChaires derechercheindustrielles

6 � CE QUI NOUSA MARQUÉSEN 2008

8 � TOUT ENCHIFFRES

9 � SPÉCIALI -SATION POURINGÉNIEURAVERTI Deux nouveauxcheminementsproposés à laFaculté de génie

13 � DU SANGNEUF ET DENOUVELLESEXPERTISESNeuf nouveauxprofesseurs

17 � UNE R&DQUI A LE SENSDES AFFAIRESInnovationstechnologiquespour gagner desmédailles

18 � L’INGÉNIEURET SON PARCOURSDE PROFESSION -NALISATIONLe portfolio descompétences

Sommaire

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Coordination Service des communications Faculté de génie(Marty-Kanatakhatsus Meunieret Hélène Goudreau)Tatou communication visuelle

Graphisme Tatou communication visuelle

Photographies Michel Caron, Martin Blache,Marty-Kanatakhatsus Meunier,Denis Rancourt, les clubsétudiants de la Faculté de génie

Collaboration le personnel et les étudiantsde la Faculté de génie

Photo de la couverture :

Julie Roby (étudianteà la maîtrise en génie civil)sujet de mémoire : La valorisationdes ajouts cimentaires alternatifs

Ahmad Mechaymech (étudiantau doctorat en génie civil)Sujet de thèse : Performancedes agents viscosants sur lecomportement rhéologique etla stabilité des bétons fluides

De gauche à droite : Patrik Doucet, vice-doyen à laformation, Hélène Goudreau, directrice des affairesétudiantes et secrétaire de la Faculté, Yvan Néron,directeur administratif de la Faculté, Dominique Lefebvre,vice-doyen au développement et à la formation continueGérard Lachiver, doyen, Denis Gingras, vice-doyen à larecherche et aux études supérieures

n ce début de second mandat à la direction de la

Faculté de génie, je continue à travailler au

développement d’une infrastructure qui nous permettra

de remplir au mieux nos missions de formation, de

recherche et de service à la communauté. Je reste

centré sur la création d’un riche environnement d’étude

et de recherche le plus propice à attirer les meilleurs

étudiantes et étudiants, les professeures et professeurs

les plus talentueux ainsi que des personnels de soutien

de haut niveau.

Notre Faculté fait face à plusieurs défis et nous

pouvons compter sur de solides talents pour les relever.

Un des axes où nous intensifions dès maintenant nos

actions est celui de la formation aux cycles supérieurs et

de la formation continue.

Nos initiatives dans ce domaine s’appuient sur

la compétence de nos chercheurs ou chercheuses et

s’articulent autour de leurs domaines d’expertise.

La qualité des recherches conduites à la Faculté est

indé niable à en juger par le financement obtenu auprès

des organismes subventionnaires, l’importance des

contrats de recherche et développement, le nombre de

chaires industrielles et nos partenariats nationaux et

inter nationaux. Nous pouvons également compter sur

des infrastructures de recherche remarquables et des

partenariats industriels ouvrant de larges possibilités de

recherche coopérative au sein du Parc de l’innovation

par exemple.

C’est dans ce contexte que nous avons élargi

nos programmes aux cycles supérieurs pour offrir des

formations intégrées baccalauréat-maîtrise ainsi qu’une

nouvelle maîtrise de type cours. Nous avons aussi

réaménagé le parcours de formation doctorale et

contribué à la création d’un nouveau diplôme en

transfert technologique.

Je vous invite à lire cette édition de Jonction pour

découvrir de nouveaux aspects de nos programmes et

apprécier les faits saillants d’une Faculté riche en

évènements.

Bonne lecture,

�� Gérard Lachiver, ing., Ph.D.Professeur et doyen

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Mot du doyen

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Faitsmarquants

DES ÉQUIPEMENTS DE RECHERCHE UNIQUESLe laboratoire est composé entre autres de sept chambres

environnementales permettant de tester des matériaux deconstruction sous diverses conditions climatiques et épreuvesmécaniques et chimiques. Comme l’explique le professeur ArezkiTagnit-Hamou, «ces chambres permettront de recréer desconditions climatiques comme le gel et le dégel afin de simuler cequi se passe concrètement à l’extérieur». Plusieurs éléments de lastructure de l’édifice, dont des poteaux et des poutres, sontégalement dotés d’instruments pour suivre l’évolution ducomportement des matériaux utilisés dans leur construction.

«Cette vitrine technologique et ce lieu d’incubationde nouvelles idées en génie civil permettront aux chercheursde bénéficier d’équipements qui introduisent des conceptsde structures innovatrices et durables de même que des principesde développement durable dans le génie de la construction,explique le professeur Khayat. Cette innovation positionneraavanta geu sement l’Amérique du Nord comme meneur d’unmarché très compétitif face aux exigences de l’industrie de laconstruction.» �

Au fil des ans, la Faculté de génie del’Université de Sherbrooke a développéune solide réputation internationale dansle domaine de la valorisation des résultatsde la recherche de ses chercheurs et de sesétudiants.

DE L’ANNÉE EN RECHERCHE

De par sa nature, le génie est une discipline très proche del’industrie et de tous les secteurs d’application de notre société.«La valorisation de la recherche et développement est doncimportante pour la Faculté, non seulement pour des questionsde retombées monétaires, mais également pour le rayonnementde ses activités et de leur pertinence à résoudre des problèmessociétaux, ainsi que pour le développement du marché del’emploi de nos diplômés», mentionne avec justesse Denis Gingras,vice-doyen à la recherche et aux études supérieures. �

INAUGURATION D’UN BÂTIMENTEXPÉRIMENTAL UNIQUE AU CANADA

Le 19 juin dernier, le professeur Kamal Henri Khayat, ainauguré en grande pompe le Laboratoire intégré de rechercheen valorisation des matériaux et de structures innovatrices etdurables dont il est également le directeur. Ce bâtiment expé -rimental en génie civil est unique au Canada. «L’industrie de laconstruction canadienne exige de nouveaux développementstechnologiques pour répondre au contexte actuel du marché,précise le professeur Khayat, spécialiste des structures et matériauxen béton. Les entrepreneurs font notamment face à des délais deconstruction plus courts, des coûts de main-d’œuvre à la hausseet de nouvelles exigences pour des matériaux verts et durables.»

Ce laboratoire expérimental sera utilisé comme banc d’essaipour différents types de nouveaux matériaux de constructionet de structures. Les matériaux utilisés dans sa construction etl’instru mentation installée dans ses murs permettront d’analyserle comportement de l’édifice durant des décennies. On y étu dieraégalement le comportement d’éléments de structures en gran -deur réelle, l’efficacité énergétique et l’utilisation à grande échellede sous-produits industriels comme matériaux cimentaires. �

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Kamal Henri Khayat

Les procédés traditionnels d'analyse de l'industrie pharma -ceutique sont complexes et coûteux, explique le professeurNicolas Abatzoglou, titulaire de la chaire Wyeth et directeur duDépartement de génie chimique et de génie biotechnologique :«Actuellement, la qualité du produit est évaluée seulement à latoute fin d'une étape, à l'aide d'échantillons. Grâce aux tech -nologies d'analyse des procédés et aux méthodes statistiquesavancées, l'évaluation du produit se fait en temps réel, de manièreà mieux comprendre et contrôler la fabrication sur une basecontinue.»

«Wyeth vise sans cesse à innover et à être à l'avant-gardedans le lancement de nouveaux produits ou la mise en œuvre denouvelles façons de faire pour le mieux-être de ses patients»,affirme de son côté le président-directeur général de WyethCanada, Arnout Ploos van Amstel. �

DES TECHNOLOGIES D’AVANT-GARDEPOUR UNE MEILLEURE MANUTENTIONDES PRODUITS PHARMACEUTIQUES

La Faculté de génie a marqué ungrand coup le 11 juin 2008 dernier ens’alliant avec l’entreprise pharmaceutiqueWyeth et le Conseil de recherche ensciences naturelles et en génie du Canada(CRSNG) pour créer la Chaire Wyeth surles technologies d'analyse des procédésen génie pharmaceutique, une premièreen son genre en Amérique du Nord.

Cet investissement de 3 M $ sur cinq ans permettra d’innoverentre autres sur les procédés de fabrication liés à la manutentionde poudres, de particules ou de granules. Le comportement de cesmatières est habituellement plus complexe que celui des liquides,ce qui représente un défi des plus intéressants pour les chercheurs.

Nicolas Galanis

dans le produit final, le reste se perd dans la nature, commente ledocteur Galanis. Pourquoi ne pas récupérer cette énergie avec uncaloporteur, c'est-à-dire avec un fluide qui transporte cette chaleurvers un moteur thermique pour ensuite la convertir en électricité?».La chaire vise aussi l’amélioration de l'intensité énergétique desprocédés, comme la cuisson de produits alimentaires et le traite -ment thermique de pièces métalliques.

En réfrigération, les chercheurs affiliés à la chaire analysent desinstallations avant-gardistes comme la réfrigération magnétiqueet l’utilisation des éjecteurs qui pourraient conduire à des appareilssans pièces mobiles, qui ne génèrent donc pas de bruit et nes’usent pas.

D’autres projets s’adressent au secteur agroalimentaire. Dansles porcheries par exemple, les déchets organiques pourraient êtreconvertis en biogaz. « À leur tour, ces biogaz seraient brûlés dansun moteur modifié afin de produire de l'électricité, du chaud etdu froid, le tout en réduisant les odeurs. On développe actuel -lement un système intégré qui utilisera cette source de pollutionet la transformera en une forme d'énergie renouvelable. Une visionglobale qui vise l'autosuffisance », affirme le professeur Galanis. �

RÉCUPÉRER L’ÉNERGIE POUR LA VALORISERLancée grâce à un partenariat entre le Conseil de recherches

en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), Hydro-Québec, Ressources naturelles Canada, Rio Tinto Alcan etl'Université de Sherbrooke, la nouvelle Chaire CRSNG en efficacitéénergétique industrielle de l'Université de Sherbrooke bénéficierad'un investissement de 2,1 M $ sur cinq ans ainsi que d'uninvestissement en équipements et en services d'une valeur de plusde 2,5 M $.

Dirigées par le professeur Nicolas Galanis de la Faculté degénie, les activités de la chaire sont orientées sur la consommationd'énergie actuelle de l'industrie et ses tendances futures dont lestechnologies de réfrigération avancée, la récupération des rejetsthermiques industriels et la diminution de l'intensité énergétiquedes procédés industriels. Les projets et les prototypes élaborés encours de route seront transférés à de nombreux secteurs d'activités.

En raison de l'inefficacité des procédés actuels, une trèsgrande quantité d'énergie est perdue dans les industries sousforme de rejets thermiques. « Comme l'industrie consomme 40 %de l'énergie au Canada et qu'environ le tiers seulement se retrouve

Nicolas Abatzoglou

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TÉLÉVISION : NOS CHERCHEURSET ÉTUDIANTS VOLENT LA VEDETTE

En 2009, les émissions Le Code Chastenay, Salut bonjourweek-end et Découverte se sont intéressées aux travaux duprofesseur Roch Lefebvre, directeur du Groupe de recherche surla parole et l'audio de l'UdeS, de Génie-Vert, club étudiant de laFaculté représenté par Karine Lavertu, et à l’avion Épervier, issudu projet de fin de baccalauréat d’un groupe d’étudiants de laFaculté.

Télé-Québec a diffusé le 2 février 2009 un reportage réalisépar l’équipe du Code Chastenay sur les avancées majeures entéléphonie à large bande qui feraient en sorte que la qualité audiodes cellulaires se rapprocherait de la qualité de la radio FM. Leprofesseur Roch Lefebvre affirme que «ces nouvelles technologiesn’ont pas encore pénétré les grands réseaux cellulaires mais ça nesaurait tarder», ajoute-t-il, en faisant référence à T-Mobile enAllemagne.

Salut bonjour week-end, une émission du Réseau TVA, a diffuséle 18 janvier 2009 une vidéo sur le projet de conceptiond’éoliennes de Génie-Vert «qui électrifiera à faible coût lescampagnes du Madagascar», commente, Karine Lavertu,doctorante de la Faculté de génie. Elle explique : « le but recherchéest de concevoir une éolienne fabriquée localement pouralimenter les zones rurales qui ne sont pas bien desservies par leréseau électrique national».

Découverte, une émission scientifique produite par Radio-Canada, a tracé le parcours du projet Épervier, un avion acro ba -tique monoplace en matériaux composites conçu et fabriqué pardes étudiants de niveau baccalauréat, une première canadienne !La capsule vidéo diffusée le 8 mars 2009, d’une durée de11 minutes, a présenté les diverses étapes de conception etde fabrication jusqu’au vol inaugural du 24 février 2009 de ceprototype volant. �

CE QUI NOUSa marquésEN 2008!

Roch Lefebvre

GENIUSBALADOQUAND LES INGÉNIEURSVULGARISENT LA SCIENCE

Depuis près d’un an, l’émission de vulgarisation scientifiqueGeniusBalado produite par la Faculté de génie présente les travauxde professeurs-ingénieurs et d’étudiants. On peut y entendre unchercheur de haut rang raconter sa passion pour les matériauxcomposites. Plus tard, un étudiant en génie mécanique racontecomment est venu son intérêt pour l’aéronautique. De plus,l’auditeur a la liberté de suivre le contenu des conversations àl’endroit choisi et au moment le plus opportun. Les épisodes sonttéléchargeables sur un baladeur numérique, sur un ordinateur oupeuvent être écoutés à partir du site Internet.

«Ces capsules audio durent en moyenne 25 minutes etcouvrent des domaines aussi variés que la biofiltration, lapro duction d’éthanol cellulosique, l’utilisation d’armatures encomposites en génie civil, l’imagerie médicale, la production denouveaux car burants ou la mise au point de seringues sans

aiguilles», explique Hélène Goudreau, directrice des affaires étudianteset secrétaire de la Faculté.

Ce nouveau média saura captiver autant monsieur et madametout le monde que les ingénieurs en exercice ou les étudiantsau collégial intéressés à la vulgarisation scientifique. Quant à lastructure des entretiens, elle varie selon le profil des invités. «Pourles professeurs, l’intérêt sera de faire rayonner leur recherche.En revanche, dans le cas de projets d’étudiants, nous ferons étatde leur parcours, de leurs rêves d’enfants à ceux du mondeadulte», mentionne Marty-Kanatakhatsus Meunier, animateur deGeniusBalado et agent de communication délégué à la Facultéde génie.

«Contrairement à l’écrit, les balados audio offrent aux gens lapossibilité d’entendre non seulement un message mais encore leton et la passion générés par le baladodiffuseur. Les professeurs etétudiants sont très enthousiastes à l’idée de partager leur scienceauprès d’un plus vaste public», renchérit l’animateur. À signalerque la musique de Misteur Valaire – un groupe électro-jazz deSherbrooke – habille le montage sonore des balados. �

COMPÉTITION CANADIENNE D'INGÉNIERIE 2009LA FACULTÉ DE GÉNIE DE L’UDES SACRÉE CHAMPIONNE

La délégation étudiante de la Faculté de génie de l’Universitéde Sherbrooke a fait belle figure en impressionnant juges,représentants de l’industrie et participants dans le cadre de la

Compétition canadienne d’ingénierie qui s’est déroulée à Frédérictondu 6 au 8 mars 2009. Les seize futurs ingénieurs ont presque toutraflé sur leur passage en terminant au premier rang des quatreépreuves auxquelles ils participaient sur les six qui étaient inscritesau programme, en plus de recevoir des prix spéciaux pour le travaild’équipe et l’excellence technique. Marc-Antoine Turcotte, chef dela délégation et membre de l’équipe de génie-conseil, soulignefièrement que «dans certaines épreuves, les juges ont dit queSherbrooke était dans une classe à part».

Les universités ne récoltent généralement pas plus d’unpodium en moyenne à chaque deux ou trois ans. «Remporterquatre épreuves au niveau canadien dans la même année, c’est dujamais vu !», estime Denis Bellavance, président de l’Associationétudiante de génie de Sherbrooke et membre de l’équipechampionne en conception senior. �

Délégation étudiante de la Faculté de génie

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MISSION EN INGÉNIERIE SHERBROOKEHuit étudiants de la Faculté de génie se rendront prochai -

nement à Dubaï aux Émirats arabes unis afin d’y faire dudémarchage auprès de partenaires potentiels au Moyen-Orient.La mission compte établir des relations d'affaires profitables pourdes entreprises canadiennes. Mission en ingénierie est un clubétudiant de la Faculté de génie fondé en 1991. Il a déjà porté lenom de Ingénieurs sans frontières.

«Concrètement, nous offrons plusieurs services aux compagniesquébécoises qui désirent explorer le marché des Émirats arabesunis, tels que des visites d'usines ou de chantier, de la publicité,afin de présenter un produit ou un service ciblé, des relations

institutionnelles, des évaluations préliminaires du potentiel demarché ainsi que des études de préfaisabilité», explique MyrlandeNérée, étudiante en génie biotechnologique et directrice descommunications de la mission 2009.

«Dubaï a été choisie pour la mission 2009 surtout pour sonéconomie en croissance, une certaine stabilité économique etpolitique, une infrastructure ultramoderne, des services dispo nibles,une qualité de vie élevée, ainsi qu'un commerce local développé»,ajoute la future ingénieure. Parmi les secteurs qui ont le vent dansles voiles dans cette ville, on peut citer l'environ ne ment, la recherchede nouvelles ressources d'énergie propre, les télécom mu nications,de même que les industries de la santé et de l'éducation. �

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EN NOMBRE

AUTRES

T O U T E N C H F F R E S !

1585 ÉTUDIANTS TEMPS PLEIN – 1ER CYCLE

153 NBRE DE BREVETS DÉPOSÉS [AU CUMULATIF EN 2008]

47 INVENTIONS PROTÉGÉES [AU CUMULATIF EN 2008]

9 NBRE D’ENTREPRISES DÉRIVÉES [CUMULATIF – EN OPÉRATION – 2008]

394 ÉTUDIANTS AUX CYCLES SUPÉRIEURS

205 � 2E CYCLE

189 � 3E CYCLE

PROGRAMMES OFFERTS

6 � 1ER CYCLE

5 � 2E CYCLE

4 � 3E CYCLE

19 CHAIRES DE RECHERCHE

7 CHAIRES CRSNG INDUSTRIELLES

7 CHAIRES CRC

6 CHAIRES PRIVÉES

11 424 DIPLÔMES DÉCERNÉS (1959 À 2008)

8959 � 1ER CYCLE

2058 � 2E CYCLE

407 � 3E CYCLE

96 PROFESSEURS

349 EMPLOYÉS

25 M$ FINANCEMENT DE LA RECHERCHE [2008-2009]

33 007 STAGES COOPÉRATIFS RÉALISÉS PAR LES ÉTUDIANTS

EN GÉNIE [DE 1967 À L'ÉTÉ 2009]

269 FILLES VS GARÇONS – TOUS LES CYCLES

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13 M$ REDEVANCES [2007]

L’internationalisation et la forte concurrence exigent desfuturs ingénieurs un certain niveau de spécialisation afin dedemeurer dans la course. Après avoir fait l’analyse des pro -grammes de baccalauréat en génie de l’Université de Sherbrookeainsi que ceux des autres universités canadiennes, étatsuniennes etfrançaises, le vice-doyen au développement et à la formationcontinue de la Faculté de génie, Dominique Lefebvre, conclut queles étudiants en génie à Sherbrooke font une année supplé -mentaire de cours sans obtenir de reconnaissance spécifique pourcette formation.

«Nos programmes de baccalauréat en ingénierie com prennent120 crédits, explique-t-il, soit l’équivalent de quatre annéesd’études après les deux ou trois années d’études collégiales quisuivent les 12 années du primaire et secondaire. En com paraison,dans la grande majorité des pays, cinq années d’études après les12 années d’études primaires et secondaires mènent à un diplômed’ingénieur.»

Devant un tel constat, la Faculté de génie a décidé d’offrirdeux nouveaux cheminements : un cheminement intégrébaccalauréat-maîtrise de type recherche et un cheminementintégré baccalauréat-maîtrise de type cours. �

DANS LES AUTRES PROVINCES Plusieurs arguments soutiennent cette nouvelle offre. Les

étudiants en génie des autres provinces canadiennes reçoivent uneformation de quatre ans après la 12e année, soit une année demoins que Sherbrooke. Le programme est pourtant agréé lui aussipar le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie(BCAPG). �

AILLEURS QU’AU CANADAAprès la 12e année d’études, les futurs ingénieurs français par

exemple, suivent une scolarité de cinq ans. Leur parcours estcomposé de deux années primaires et secondaires de formationscientifique générale, communément appelées années prépa ra -toires, et de trois années de formation en ingénierie. Ils obtiennentcependant l’équivalent du grade de maîtrise en même temps quecelui d’ingénieur. Les accords de Bologne (système LMD*) entérinésen 1999 visent une convergence progressive des structures dediplômes et d'études au sein d'un espace européen ouvert. Ils visentégalement un niveau commun de diplôme pour les programmesde bac calauréat et d’études supérieures (master et doctorat).Finalement, la suppression des obstacles à la reconnaissance desdiplômes et des qualifications universitaires facilitent la mobilitédes étudiants et des professeurs. �

S P É C I A L I S A T I O N P O U R I N G É N I E U R A V E R T I

* LMD : Licence, master et doctorat

Deuxnouveaux CHEMINEMENTSPROPOSÉS À LA FACULTÉ DE GÉNIE

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CHEZ NOS VOISINS ÉTATSUNIENS«La formation des ingénieurs aux États-Unis est semblable à

celles des autres provinces canadiennes», ajoute le professeurLefebvre. Mais à compter de janvier 2015, pour être reconnusProfessional Engineer, les étudiants devront compléter 30 créditsde cours spécialisés ou de 2e cycle, en plus de ceux exigés par legrade de bachelier.

Pour ne pas perdre trop de terrain, il est important que laformation des étudiants en génie de Sherbrooke soit reconnue à sajuste valeur, c’est-à-dire de reconnaître qu’un diplômé ingénieur deSherbrooke a suivi une formation de 2e cycle de 15 crédits durantle baccalauréat. �

RÉFORME DES PROGRAMMESEN INGÉNIERIE À SHERBROOKE

Les programmes de maîtrise visent à former des spécialistesde haut niveau, à développer leurs aptitudes à la recherche en génieet à préparer les étudiants à des études de 3e cycle. La Faculté degénie a révisé ses programmes de maîtrise en génie chimique, engénie civil, en génie électrique, en génie mécanique et en génieaérospatial pour faire face à l’imputabilité et aux exigences de laprofession.

En conséquence, des changements ont été apportés auxsix programmes de baccalauréat pour offrir dès l’automne un che -mi nement intégré baccalauréat-maîtrise. À partir de la troisièmeannée, les étudiants qui le souhaitent peuvent poursuivre à lamaîtrise après avoir complété 105 crédits du baccalauréat(106 crédits pour le programme en génie biotechnologique) à laFaculté et obtenir leur diplôme de maîtrise en complétant uneformation de 2e cycle de 45 crédits.

Par ailleurs, il est à souligner que pour répondre à la demande dudomaine de la construction, une nouvelle concentration en ouvragesd’art et bâtiments a été ajoutée au baccalauréat en génie civil. �

BACCALAURÉAT-MAÎTRISE INTÉGRÉLe cheminement intégré baccalauréat-maîtrise permet aux

étudiants d’obtenir la double diplômation après onze sessionsd’études et quatre stages soit douze à seize mois après la duréenormale des études de baccalauréat. Une partie du baccalauréaten génie équivaut donc à une formation de 2e cycle. «Ainsi, lebaccalauréat en ingénierie est composé de crédits de 1er cycle et decrédits de 2e cycle», explique Dominique Lefebvre.

De cette façon, les étudiants qui complètent 105 crédits dubaccalauréat avec une moyenne de 2,7 sont admissibles à une ins -cription à la maîtrise. Dominique Lefebvre soutient que « la créationde cheminements intégrés baccalauréat-maîtrise de 150 crédits(105 crédits pour le 1er cycle et 45 crédits pour le 2e cycle) satisfaitles critères du BCAPG pour l’obtention du grade de B.Ing. après120 crédits (121 crédits en génie biotechnologique) et le grade deM.Sc.A. ou de M.Ing. après 150 crédits». �

MAÎTRISE COURSLes objectifs spécifiques de ce nouveau cheminement

permettent à l’étudiant d’intégrer les acquis du programmed’études et leurs applications dans la rédaction d’un essai et laréalisation d’un projet. En outre, les étudiants acquièrent des con -naissances pointues et développent des compétences techniquesdans une ou plusieurs spécialités du génie. Le professeur Lefebvrementionne que, par exemple, le bloc gestion des projetsd’ingénierie développe les habiletés des ingénieurs pour mieuxgérer leurs projets». �

FORMATION CONTINUELe nouveau vice-décanat au développement et à la formation

continue a reçu plusieurs mandats, parmi lesquels on retrouvel’organisation des sessions technologiques pour les non-ingénieursou encore des cours sur mesure à la demande d’organismes telsHydro-Québec, Bell Canada, le ministère des Transports du Québec,etc. Tout en assurant le rôle de développement de nouveauxcréneaux de formation continue, le vice-doyen DominiqueLefebvre supervise la maîtrise en gestion de l’ingénierie ainsi que lenouveau microprogramme en gestion de projets.

Un règlement édicté par l’Ordre des ingénieurs du Québec etqui est actuellement en processus d’adoption pour une entrée envigueur prochainement obligera « tous les ingénieurs à établir unplan de développement des compétences tout au long de leurcarrière, explique Dominique Lefebvre. Le nouveau centre deformation continue de la Faculté de génie dont les activités setiendront principalement à Longueuil permettra de mieux remplirnotre mission auprès de nos diplômés et des ingénieurs enexercice.» �

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Dominique Lefebvre

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PARCOURS DE FORMATION AU DOCTORATLes programmes de doctorat ont été révisés en établissant,

entre autres, un parcours de formation. Comme le souligne leprofesseur Lefebvre, « plusieurs avantages caractérisent le parcoursde formation. Dès le début, tout étudiant au doctorat définit unplan de formation en collaboration avec son directeur de thèse.De plus, l’étudiant suivra un certain nombre d’étapes en faisant lepoint régulièrement sur son avancement dans le programme. Ainsi,de sa première inscription jusqu’à la soutenance de thèse, desjalons accompagnent l’étudiant ainsi que le directeur de recherchefavorisant ajustement et rétroaction».

Ce nouveau parcours s’inspire grandement des réflexions quiémanent des travaux du professeur Jean Nicolas sur l’enri chissementdes compétences en recherche, souligne le vice-doyen Lefebvre. �

REVIVIFICATION DE LA FORMATIONÀ LA RECHERCHE

En raison de la diversification des carrières en génie et desnouvelles façons de faire en recherche, la formation doctorale apris un nouveau tournant. «L’augmentation du nombre de doc -torants ne s’accompagne pas d’une augmentation du nombre depersonnes pour les encadrer», affirmait récemment, lors d’uneentrevue avec le Service des communications de l’Universitéde Sherbrooke, Jean Nicolas, instigateur du microprogramme de3e cycle d’enrichissement des compétences en recherche.

Dans le passé, le doctorat menait directement à l’ensei -gnement et la recherche à l’université. De nos jours, « il peut menerl’étudiant à devenir chercheur dans une entreprise ou pour legouvernement, communicateur scientifique ou encore entre pre -neur», renchérit le professeur Nicolas. Afin d’améliorer la formation

à la recherche, il propose un parcours qui permet au doctorant deréfléchir à son projet de formation que ce soit en fonction descompétences qu’il doit améliorer ou encore de la carrière choisie.

Depuis quelques années, l’Université de Sherbrooke offre auxdoctorants de 17 programmes scientifiques une perspectiveinterdisciplinaire étroitement liée à leur projet et à leur environ -nement de recherche. Les cours offerts sont très diversifiés tels lagestion de l’innovation, la communication scientifique, l’éthiqueou l’enseignement en contexte universitaire. Sous la responsabilitédu Centre universitaire d’enrichissement de la formation à larecherche de l’UdeS, « le microprogramme permet aux étudiantsde bénéficier d’un directeur de thèse et de conseillers afin d’élargirle champ de leurs compétences et connaissances», conclut ledirecteur par intérim, Alexandre Bourque-Viens. �

BOURSES D’EXEMPTION POUR LE DOCTORATDepuis le début de l’été 2009, la Faculté de génie offre aux

étudiants internationaux inscrits à un programme de doctorat lapossibilité d’obtenir une bourse afin de défrayer le montantforfaitaire des droits de scolarité majorés. Mohamadou Sarr, adjointau vice-doyen à la recherche et aux études supérieures, explique :« les personnes intéressées doivent déposer une demande debourse auprès du Département animation et aide financière duService à la vie étudiante, à chaque session, pour les six premièressessions de leur programme de doctorat».

Les candidats des pays bénéficiant d’une entente de coopé rationavec le Québec doivent faire la preuve qu’ils ont préalablementdemandé une bourse d’exemption auprès de leur gouvernement.

� www.USherbrooke.ca/etudes-superieures/financement/

Alexandre Bourque-Viens et Jean Nicolas

GÉNIE MÉCANIQUEJEAN-SÉBASTIEN PLANTE

Professeur adjoint au Département de génie mécaniquedepuis 2007, Jean-Sébastien Plante a obtenu son doctorat en 2006ainsi qu’un post-doctorat en 2007 au Massachussetts Institute ofTechnology. Il se spécialise dans l’amélioration des performancesdes actionneurs de même que dans l’utilisation propre et efficace del’énergie. Il est directeur du Laboratoire de conception d’actionneurset de moteurs de l’Université de Sherbrooke (CAMUS).

Les recherches du professeur Plante portent entre autres surles actionneurs à films diélectriques et plus spécifiquement sur ledéveloppement de robots manipulateurs pour interventionsmédicales guidées par IRM (imagerie à résonance magnétique).Cette nouvelle technologie utilise les grandes déformations d’unélastomère (polymère élastique) soumis à un fort champ électrique.De plus, il s’intéresse à la motorisation avancée et conduit desprojets de recherche sur les moteurs à biocarburants, les moteursà hydrogène, les transmissions à haute efficacité, et les turbo -machines supersoniques à grande densité de puissance.

Lorsqu’il définit son laboratoire, le docteur Plante faitréférence à l’écrivain Albert Camus dont « la pensée nous porte àréfuter les dogmes, à créer avec passion et à tendre vers l'amourvéritable. Ce sont là des valeurs propres à notre laboratoire»,ajoute-t-il. �

SAÏD ELKOUN Professeur agrégé depuis octobre 2008, le professeur Saïd

Elkoun est un expert des biopolymères et des bionanocompositesfabriqués dans une perspective d’éco-conception. Ces matériauxsont présents dans les organismes vivants ou synthétisés par eux.

Titulaire d’un doctorat en science et génie des matériaux del’Université des Sciences et des Technologies de Lille, le professeurElkoun fabrique, optimise et caractérise des bionanocomposites àmatrices biopolymères et à nanorenforts naturels ainsi qu’il

développe et optimise des matériaux polymères conducteurs pourcellules photovoltaïques organiques.

Concrètement, les travaux du docteur Elkoun permettront deréduire le coût de production des cellules photovoltaïques. «Lesbiopolymères sont en voie de remplacer le silicium dans lafabrication des cellules solaires puisqu’ils offrent une plus grandesouplesse. Beaucoup moins onéreux, ces nouveaux matériauxfavoriseront, espérons-le, l’essor de l’énergie solaire», explique-t-il. �

STÉPHANE MOREAU Professeur agrégé au Département depuis janvier 2009, le

docteur Stéphane Moreau est un diplômé de l’Université Stanfordaux États-Unis. Son domaine d’expertise se situe au niveau de lacaractérisation du rayonnement acoustique des écoulementsainsi que du contrôle passif et actif du bruit rayonné par lesécoulements.

DU SANGNEUF

ET DE NOUVELLESEXPERTISES

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Pour ce faire, il détermine par des simulations complexesinstationnaires (de type Large Eddy Simulation) sur les super-calculateurs du Réseau québécois de calcul de haute performance(RQCHP) de l'université, les sources de bruit aérodynamiquedans des machines aussi variées que les turboréacteurs ou lesventilateurs basse vitesse, puis il calcule leur rayonnement enchamp libre ou en conduit. « L’élaboration de méthodes deprédiction du bruit et les moyens à déployer pour les réduire sontmes objectifs principaux dans le cadre de ces travaux», expliquele professeur Moreau.

Mais comment va-t-il s’y prendre pour réduire le bruit deturboréacteurs et de ventilateurs basse vitesse? Le professeurMoreau mentionne «qu’il peut réduire le bruit tonal sur lesmachines basses vitesses par une bonne distribution des aubes oul'ajout d'obstructions placées en amont, et le bruit large bandepar un design approprié de profils aérodynamiques ou l'ajoutd'éléments sur les bords diffractants (dents de scie, pinceaux) oupar soufflage». Il ajoute que « la modélisation et prise en comptedes effets de grille permettent également de réduire le bruit dessoufflantes aéronautiques».

Finalement, le spécialiste du rayonnement acoustique desécoulements est membre du Groupe d’acoustique de l’Universitéde Sherbrooke (GAUS) qui fêtera ses 25 ans d’existence en 2009.Il est aussi co-titulaire de la Chaire d'acoustique aéronautique dePratt et Whittney, Bombardier Aerospace, Bell Helicopters. �

GÉNIE CIVILHUBERT CABANA

Spécialiste du développement de bioprocédés visantl’élimination de polluants émergents tels les produits pharma -ceutiques et les plastifiants, le professeur Hubert Cabana esttitulaire d’un doctorat en génie chimique de l’Université deSherbrooke et en sciences agronomiques et ingénierie biologiquede l'Université Catholique de Louvain (Belgique). Il est en poste àla Faculté de génie depuis février 2008.

Chercheur au sein du Laboratoire de génie de l’environ -nement, le docteur Cabana poursuit quatre objectifs dans le cadrede ses activités de recherche soit « l’acquisition de connaissances

fondamentales sur les polluants émergents dans l’environnementet l’évaluation des interactions entre ces composés et lesmicroorganismes présents». Il souligne que «cette première étapepermettra d’identifier des microorganismes efficients pour labioélimination de ces polluants émergents. Il est impératif dedévelopper des approches novatrices de traitement de ces conta -minants, car les stratégies actuellement utilisées sont inefficaces,poursuit-il. Une attention particulière sera portée aux enzymesclés utilisées par ces organismes qui seront identifiés, caractériséset utilisés pour l’élimination de ces polluants». Une telle approchepermettra de développer des biocatalyseurs enzymatiques inso -lubles voués à leur élimination. «Ultimement, des bioprocédésutilisant ces biocatalyseurs seront développés pour éliminer lespolluants émergents présents dans les eaux usées», renchérit leprofesseur Cabana.

Actuellement, ses travaux de recherche portent sur lastabilisation et l’insolubilisation d’enzymes ligninolytiques (ex :laccase, manganèse peroxydase, etc.) pour l’élimination continuede polluants émergents phénoliques (ex : bisphénol A, nonylphénol,etc.) et la suppression in vivo des polluants émergents au moyende champignons lignivores. «Ces microorganismes ont la capacitéunique d’éliminer un grand nombre de polluants possédant desstructures chimiques extrêmement variées».

«L’identification d’enzymes clés et des composés chimiquessécrétés par les champignons lignivores devrait nous en apprendresuffisamment et nous donner des pistes», conclut le professeurCabana. �

NATHALIE ROY Professeure adjointe au Département depuis janvier 2009,

Nathalie Roy a complété son doctorat en génie civil à l’Universitéde Sherbrooke. Elle étudie entre autres la vulnérabilité sismiquedes ponts et le renforcement externe d’éléments structuraux enbéton armé à l’aide de matériaux composites.

«Mon travail vise à rendre les structures de génie civil plussécuritaires ce qui, en soit, est très motivant. Mais c’est surtout lacuriosité scientifique qui m’anime : autant la mienne que celle desétudiants et des collègues chercheurs que je côtoie à tous les joursdans le cadre de ma profession», admet la professeure Roy.

Boursière du Conseil de recherche en sciences naturelles et engénie (CRSNG) et récipiendaire de la bourse du ministère des

Hubert Cabana Nathalie Roy

Transports du Fonds québécois de la recherche sur la nature et lestechnologies (FQRNT), la docteure Roy se spécialise dans le domainedes structures mais particulièrement dans la réhabilitation sismiquedes ponts et la réalisation d’essais pseudo-dynamiques par sous-structures. Elle est membre du Centre de recherche en génieparasismique et en dynamique des structures (CRGP) del’Université de Sherbrooke. Sous la supervision de Patrick Paultreet de Jean Proulx, professeurs à la Faculté de génie, elle a publiéquelques rapports de recherche, deux articles scientifiques etparticipé à de nombreuses conférences internationales. �

GÉNIE CHIMIQUEET GÉNIE BIOTECHNOLOGIQUEJOSIANE NIKIEMA

Boursière du Conseil de recherche en sciences naturelles et engénie (CRSNG), la professeure Josiane Nikiema est spécialisée dansle domaine du traitement de l’air par biofiltration. En 2004, elles’est acquittée avec brio de sa tâche d’auxiliaire d’enseignementpour le cours Génie environnemental. Elle a également donné lecours Planification expérimentale des essais qui lui a valu les élogesdes étudiants. « Josiane Nikiema est l’une des meilleures étudiantesde notre département, indiquait le professeur Gervais Soucy, en2008. Elle excelle non seulement en recherche, mais également

en enseignement.» En conséquence, elle a obtenu le Prix insti tu -tionnel pour la reconnaissance de la qualité de l’enseignement,catégorie Équipe d’enseignement (avec la professeure Michèle Heitz).

La docteure Nikiema, œuvre dans un domaine qui suscitebeaucoup d’intérêt, les biotechnologies environnementales. À titred’exemple, elle a supervisé sous la direction de la professeureMichèle Heitz un projet d’intégration pour des étudiants de niveaubaccalauréat (50e promotion) où ils devaient valoriser la liqueurnoire issue des pâtes et papiers par dépolymérisation dela lignine en vanilline. Les étudiants ont d’ailleurs remporté la3e place du prestigieux concours Robert G. Auld Student PaperCompetition, dans le cadre du 55e Congrès canadien de géniechimique. �

GAÉTAN LANTAGNE En poste depuis novembre 2008, le professeur titulaire Gaétan

Lantagne utilise son expertise en thermodynamique chimique,en génie électrochimique et en transport membranaire «pourdévelopper des créneaux de recherche liés aux carburants solaireset à la production d’électricité décentralisée», explique-t-il.

«Après avoir œuvré au sein d’Hydro-Québec pendant 19 ansdont sept ans à la direction du Laboratoire des technologies del’énergie (LTE) à Shawinigan, je souhaitais transmettre les con -naissances acquises et mon expérience dans un cadre universitaire»,souligne le docteur Lantagne. Titulaire d’un doctorat en géniechimique de l’Université de Sherbrooke, le docteur Lantagne a parla suite suivi une formation en électrochimie industrielle àl’Université du Michigan. Il a collaboré à de nombreux projets derecherche avec des universités canadiennes et des institutionsinternationales tout en siégeant au conseil d’administrationd’entreprises en démarrage et d’organismes de promotion del’innovation.

Josiane Nikiema Gaétan Lantagne

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«Je souhaite le développement accru des connaissances engestion de la technologie parce que peu de facultés offrent laformation et les outils nécessaires aux étudiants de premier cycleet de cycles supérieurs, ajoute-t-il. Ils auront à travailler audévelop pement de nouveaux produits et/ou procédés. Le contenutechnique est très important en R & D industrielle, mais les autresdimensions qui gravitent autour du développement tech no -logique sont aussi très importantes. » Par exemple, poursuit-il,« le déve loppement de produits, la propriété intellectuelle, lesréseaux d'innovation, la connaissance du marché auquel l'inno -vation est destinée, la rapidité et la qualité d'exécution sont desdonnées importantes que tout ingénieur doit acquérir». �

JEAN-MICHEL LAVOIEChimiste de formation, le professeur Jean-Michel Lavoie

a complété son baccalauréat, sa maîtrise et son doctorat àl’Université Laval. Après deux années de professorat à l’Universitéde Moncton (Nouveau-Brunswick), il se joint en 2007 à l’équipedu professeur Esteban Chornet comme stagiaire postdoctoral. En2009, il est nommé professeur adjoint au Département de géniechimique et de génie biotechnologique de la Faculté de génie ettitulaire de la Chaire de recherche industrielle sur l'éthanolcellulosique.

Ses intérêts de recherche visent principalement la conversionde la biomasse en molécules vertes à haute valeur ajoutée ainsiqu’en biocarburants par le concept de bio-raffinerie. Il s’intéresseaussi aux conversions catalytiques entourant la transformation dugaz de synthèse en biocarburants (production de bio-éthanol etbiodiesel) ou en molécules à haute valeur ajoutée.

Lors de ses études de maîtrise et de doctorat, le professeurLavoie affirmait «qu’il avait la conviction que la forêt québécoisepourrait éventuellement représenter une source importanted’énergie pour la population». La collaboration avec le professeurChornet lui a permis de voir que la forêt, malgré son importanceau Québec, n’était pas la seule source de biomasse et qu’unegestion adéquate des matières résiduelles pourrait amener laprovince à accentuer son autonomie énergétique. Le titulaire dela Chaire de recherche industrielle sur l'éthanol cellulosique atoujours été fasciné par les mécanismes chimiques associés à labiosynthèse végétale et considère que ces derniers s’avèrentêtre une source d’inspiration intarissable en ce qui a trait audéveloppement des processus de transformation industriels.Finalement, ajoute le docteur Lavoie, «mon but ultime vise nonseulement le dévelop pement d’énergies renouvelables mais aussile développement de procédés qui pourraient permettre un jourune utilisation complète et sans équivoque de la biomasse aussibien à l’échelle provinciale qu’à l’échelle nationale». �

GÉNIE ÉLECTRIQUE ETGÉNIE INFORMATIQUEJEAN-FRANÇOIS PRATTE

Le docteur Jean-François Pratte est la dernière recrue du corpsprofessoral de la Faculté de génie mais non la moindre comme entémoigne le prix Dalsa, offert par la Société canadienne demicroélectronique, qu’il a remporté en octobre 2008 pour saprésentation sur le RatCAP (Rat conscious animal PET scanner),tomographe d’émission par positrons pour petits animaux.

Spécialisé dans la conception microélectronique et la réali -sation de prototypes pour les systèmes de détection de radiationutilisés en physique des hautes énergies, en physique nucléaire eten médecine nucléaire, le professeur Pratte a développé ce scannerqui permet l’acquisition d’images métaboliques du cerveau chezle rat éveillé. Le but du RatCAP est de permettre la corrélationentre les études comportementales et neuro bio logiques. «En tantque chercheur, mon intérêt pour la microélectronique est stimulépar les possibilités qu’elle offre dans l’avancement de scannersmédicaux qui permettront des diagnostics plus précis améliorantainsi la qualité de vie de l’humanité. De plus, le partage desconnaissances et la transmission de ma passion sont les principalesraisons qui ont motivé mon choix de carrière de professeur-chercheur. Voir apparaître l’étincelle dans les yeux d’un étudiantqui vient de saisir une notion représente également une grandemotivation dans mes tâches professorales», commente-t-il.

Après avoir été ingénieur à l’Instrumentation Division duBrookhaven National Laboratory, U.S Department of Energy, ils’est joint au Département de génie électrique et de génieinformatique en avril 2009. Malgré sa jeune carrière, il estco-auteur de trois brevets, seize articles scientifiques et de plusd’une cinquantaine d’actes de conférence. �

Jean-Michel Lavoie Jean-François Pratte

UNE R&DQUI A LE SENS DES AFFAIRES

Les nombreuses découvertes et obtentionde brevets des professeurs de la Faculté degénie ont permis de développer plusieursentreprises essaimées qui contribuentà un plus grand rayonnement de larecherche tout en générant des revenusintéressants et des sujets de recherchepour les étudiants.

Pour ce faire, les chercheurs doivent faire du transfert techno -logique. En premier lieu, la protection des résultats de la recherchepar l’entremise de brevets constitue la base du processus devalorisation. Avec l’appui du BLEU et et de la Société de commer -cialisation des produits de la recherche appliquée (Socpra), laFaculté encourage et préconise la protection des travaux derecherche de ses chercheurs et de ses étudiants. «Dans le cas

d’une percée technologique radicale disruptive, il arrive parfois quel’essaimage d’une nouvelle entreprise soit l’approche à prendrelorsque les études de marché le justifient», explique le vice-doyenà la recherche et aux études supérieures, le professeur DenisGingras. La Faculté dénombre plusieurs succès à ce chapitre telsVoice Age qui a développé la technologie ACELP et IaculorInjection Inc. qui innove avec des vaccins sans aiguille et d’autresproduits médicaux. «Dans le cas d’améliorations technologiques,la valorisation de brevets par l’entremise de licences octroyées àdes entreprises existantes est devenue pratique courante»,rapporte le professeur Gingras.

Mais pour s’assurer du succès d’une valorisation, il fautimpliquer à fond les chercheurs et étudiants qui sont à la sourcemême des nouvelles connaissances et des percées technologiques,et aller bien au-delà de la simple licence d’un brevet.

Ce processus de valorisation requiert de la part de noschercheurs et de nos étudiants des connaissances diverses, allantde la rédaction d’un brevet à celui d’un plan d’affaires completpour le démarrage d’une nouvelle entreprise. À ce titre, la Facultéoffre au 3e cycle un enrichissement à la formation qui donnejustement cette formation complémentaire multidisciplinairerequise par nos étudiants. �

Dans le cadre du fondsspécial Own the podium 2010 envue des Jeux olympiques 2010de Vancouver, le gouver nementcanadien a octroyé du finan -cement pour la recherche et le

développement afin de remporter un maximum de médailles.Le groupe de recherche PERSEUS (performance et sécuritéhumaine) de l’Université de Sherbrooke, dirigé par le professeurDenis Rancourt, a obtenu le mandat de fabriquer des équipementsde ski de haute performance pour les athlètes paralympiquesayant différentes déficiences physiques.

Les skieurs de haut niveau Josh Dueck et Kimberly Joines(sit ski pour le ski alpin) ainsi que Colette Bourgonje (luge de skide fond) bénéficieront des avancées technologiques des travauxdu groupe du professeur Rancourt. «Nous développons des pro duitspour améliorer la performance humaine dont des équipementssportifs, explique-t-il. Les résultats sont déjà probants comme en

témoigne le championnat mondial 2009 remporté par les skieursparalympiques Dueck et Joines qui ont utilisé notre prototype».En plus de ces équipements, PERSEUS développe des produits telsdes matelas d’hôpitaux ou des sièges qui préviennent les plaies depression, grâce à une nouvelle technologie à base de polymères,inventée par son équipe de chercheurs.

Tout récemment, le groupe de recherche dirigé par DenisRancourt a pris les commandes du Centre de recherche eninno vations radicales de l’Université de Sherbrooke (CIRUS).«Nous formerons des étudiants à l’innovation technologique»,souligne le directeur de PERSEUS qui lancera prochainement uneentreprise visant à commercialiser les prototypes issus de leursrecherches. Comme l’innovation émerge souvent de connais -sances fonda men tales, il travaille conjointement avec deuxcollègues professeures, Cécile Smeesters et Ève Langelier sur desétudes méca no bio logiques et biomécaniques afin de comprendrecomment les gens se blessent et comment les lésions sedéve loppent. �

INNOVATIONSTECHNOLOGIQUESPOUR GAGNER DES MÉDAILLES

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SAVOIR DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES«Si les hommes sont les seuls à pouvoir faire des erreurs, ils

sont aussi les seuls à pouvoir les corriger ou les rattraper. Jusqu’à unepériode récente, les facteurs humains pouvant intervenir sur la sécu-rité ou la sûreté des installations étaient considérés comme desfacteurs à risques. On commence depuis peu à estimer qu’ils peuventêtre des facteurs contributifs de la fiabilité» (Le Boterf, 2007).

Le professeur Patrik Doucet explique qu’un parcours depro fessionnalisation comporte trois grandes dimensions :

1 les ressources ou le transfert de connaissances (cours,conférenciers, Web, etc.);

2 les situations de travail (apprentissage par projets etproblèmes, stages en milieu de travail, projets de conception)qui amèneront l’ingénieur étudiant à prendre des décisions;

3 la réflexivité, «moment d’arrêt où l’étudiant est confronté à cequi fonctionne ou non». Selon le vice-doyen, « s’il n’y a aucunprocessus de réflexion, l’ingénieur stagne. Voilà pourquoi c’estla plus grande compétence que l’ingénieur doit développer».

L’ingénieur

Afin de demeurer compétent, l’ingénieurdoit constamment répondre à des exigencesde « compétitivité, de qualité, de sécu rité etde réactivité », rapporte Guy Le Boterf dansson ouvrage ayant pour titre Professionnaliser.Les organisations et entreprises doivent deleur côté exiger de leurs salariés « d’agir etde réussir dans des situations parfoiscomplexes et inédites » (Le Boterf, 2007).

Comme l’explique le vice-doyen à la formation de la Facultéde génie, le professeur Patrik Doucet, «pour que nos diplômés engénie agissent avec compétence, l’université doit mettre en placedes moyens qui les prépareront à amorcer leur carrière en ce senset, idéale ment, qui les amèneront à constamment évaluer leursbesoins en formation, tout au long de leur carrière. À l’image dunavigateur à bord de son voilier, l’ingénieur est invité à suivre unparcours, qu’il pourra orienter selon les destinations qu’il vise danssa carrière». �

Patrik Doucet

Qu’ais-je appris ? Que dois-je faire de différent la prochainefois ? Quelles sont mes compétences? Voilà autant de questionspertinentes que le professionnel doit se poser en mode d’appren -tissage et lorsqu’il rencontre des difficultés. L’ingénieur Doucetobserve que le plus grand défi est «de trouver un équilibre entreles ressources, les situations de travail et la réflexivité». �

ÉVALUER SES COMPÉTENCESProfesseur au Département de génie mécanique, François

Charron souligne que « l’évaluation des compétences est souventbasée sur les résultats et non pas tant sur le processus ayant menéà un succès ou un échec». Il donne en exemple deux pilotesd’avion qui doivent parcourir une certaine distance. Si l’un desdeux se pose au sol avant l’autre, il pourrait bénéficier d’unemeilleure note d’évaluation alors que l’on ne s’est pas forcémentposé la question sur la capacité du pilote à mettre en oeuvreun ensemble de compétences pour assurer d’une façon efficace unvol sécuritaire pour tous les passagers. �

LE PORTFOLIO DU SERVICEDES STAGES ET DU PLACEMENT

Afin d’arrimer davantage les expériences de stage en milieude travail avec la formation de l’étudiant, le Service des stages etdu placement (SSP) de l’Université de Sherbrooke a mis en placeun système de portfolio où le stagiaire doit documenter sontravail, ce qui l’amène à développer un processus de réflexivité.C’est un véritable changement de mentalité puisque l’étudiantqui apprend en milieu de travail doit établir des ponts avec saformation.

ET SON PARCOURSDE PROFESSIONNALISATION

La plateforme de développement individuel (PDI) instauréepar le SSP est un très bon exemple où l’étudiant ingénieur amorceune réflexion via le Web sur les objectifs qu’il s’est fixés avant ledébut de son stage et les actions concrètes qu’il a déployées pourles réaliser. « Il s’engage d’une manière ou d’une autre à discourirsur sa situation professionnelle en milieu de travail, il s’autoévalue.Mais pourquoi ne pas l’étendre à la formation académiqueégalement», s’interroge le professeur Doucet.

Le Département de génie civil de l’Université de Sherbrookepropose aux nouveaux étudiants des échanges avec ceux qui ontdéjà suivi des stages afin de leur faire réaliser que ces expériencesen milieu de travail et la réflexivité exigée de leur part contribuentà cette professionnalisation tant recherchée à la fois par la sociétéque par les organisations et entreprises. �

LES 12 NORMES DE COMPÉTENCESDU BUREAU CANADIEN D’AGRÉMENTDES PROGRAMMES EN GÉNIE (BCAPG)

Afin d’obtenir l’accréditation du BCAPG de ses programmesen génie, la Faculté doit démontrer que ses étudiants sont com -pétents. En conséquence, le parcours de l’étudiant doit répondreà ces douze normes d’agrément : connaissances en génie, analysede problèmes, investigation, conception, utilisation d’outilsd’ingénierie, travail individuel et en équipe, communication,professionnalisme, impact sociétal et environnemental du génie,déontologie et équité, économie et gestion de projets,apprentissage continu.

«La Faculté de génie de l’UdeS a pris les moyens de sesambitions en élaborant des mécanismes de développementdes compétences qui sont évalués régulièrement. S’il y a desinnovations ou des correctifs à apporter à nos programmes, nousle faisons. Les employeurs et nos étudiants en sont actuellementles premiers bénéficiaires», renchérit avec fierté le vice-doyenPatrik Doucet. �

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Dans un esprit d’innovation et d’amélioration de la vie étudiante, l’Association générale des étudiants engénie de l’Université de Sherbrooke (AGEG) a déposé plusieurs demandes de projets à la direction de la Facultépour la prochaine année dont le réaménagement du casse-croûte pour le remettre au goût du jour. L’AGEGcompte augmenter le nombre de places assises, maximiser l'espace disponible, renouveler le mobilier, etfinalement, ajouter des prises électriques pour les ordinateurs portables.

L’AGEG n'hésite pas à sortir des sentiers battus et à faire preuve d'audace. En effet, l’Association a concluun partenariat avec la micro-brasserie Siboire pour que Sherbroue (groupe d’étudiants) puisse brasser de labière et la vendre lors des 5@8 organisés chaque semaine à la Faculté de génie.

Fidèle à son habitude, l'AGEG offre toujours une panoplie de services et d’activités à tous les étudiants de1er cycle. Elle fournit un soutien aux différents groupes étudiants accrédités et représente les étudiants dans lesinstances de la Faculté, du campus, de la province et du pays. L'Association met aussi à la disposition de sesétudiants un salon constamment amélioré et organise des activités sociales (Oktoberfest, Rencontre des braves,party nautique, VirusLan, etc.). Finalement, l'AGEG offre plusieurs services qui vont du café au prêtd’équipements de toutes sortes. �

GROUPEMENT DES GRADUÉS DE GÉNIE (G3)Le G3, c'est le Groupement des Gradués de Génie, l'association des étudiantes et étudiants de maîtrise, de

doctorat et maintenant de postdoctorat de la Faculté. Très active depuis plusieurs années, elle est l'une desassociations les plus importantes des cycles supérieurs de l'Université de Sherbrooke. Le G3 représente lesétudiants de cycles supérieurs de génie auprès des différentes instances de la Faculté, en plus de proposer denombreuses activités sociales, telles des barbecues, un tournoi de soccer, une initiation au curling ou encore unesoirée quilles.

En 2010, pour la troisième année consécutive, le G3 organisera son traditionnel Salon de l'emploi auquel,pour la première fois, seront invités les étudiants de la Faculté des sciences. �

FACULTÉ DE GÉNIEUniversité de Sherbrooke2500, boul. de l’UniversitéSherbrooke (Québec) J1K 2R1 Canada

1 800 267-8337www.USherbrooke.ca/genie

CABINET DU DOYEN819 821-7111info.genie@USherbrooke.ca

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