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Rougeurs

Et

Peau sensible

Solutions

Naturelles

Couperose et

Rosacée

Nolwenn EON

Docteur en Pharmacie

nolwenn@lanaturepourmapeau.com

www.lanaturepourmapeau.com

www.mabulleaunaturel.fr

mailto:nolwenn@lanaturepourmapeau.comhttp://www.lanaturepourmapeau.com/http://www.mabulleaunaturel.fr/

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Sommaire

1. Définition

2. Mécanisme

3. Populations concernées

4. Facteurs favorisants

5. Sous-types de rosacées

6. Conséquences

7. Soins de Peau

8. Ingrédients Naturels

9. Conservation

10. Quelques formules

11. Froid et Peau Sensible

12. A éviter

13. Hygiène de Vie

14. Détoxifier son foie

15. Ecouter sa Peau

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1. Définition

La Couperose et la Rosacée sont en fait

la même maladie au départ.

Elle correspond à une dilatation visible

des petits vaisseaux du visage, chez les

personnes dont la peau est fine, claire

et fragile.

C’est une maladie cutanée bénigne au

départ, qui se manifeste par des

rougeurs chroniques au niveau des joues,

du nez, parfois aussi au niveau du

menton et du front.

Il s’agit d’une hypersensibilité à

différents facteurs comme le froid, le

soleil, l’alcool, le stress…

C’est dû au fait que les vaisseaux sanguins proche de la surface de la peau se

dilatent.

Le teint sera rouge.

C’est l’arrivée de cellules inflammatoires sur cette zone.

Ces symptômes s’accompagnent d’une sensation de picotements, parfois de petits

vaisseaux sanguins, des varicosités plus ou moins visibles.

C’est une maladie dite évolutive. La peau peut présenter des crises d’acné

notamment en cas de stress ou de fatigue, après une exposition solaire.

La maladie a souvent tendance à s’accentuer au fil des années et se manifeste

souvent à la suite d’évènements impactants.

A un stade avancé, cette maladie peut faire enfler le nez qui reste rouge et

bosselé.

C’est un trouble circulatoire, une fragilité veineuse.

Il y a plusieurs stades de Couperose :

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-érythrose : rougeur constante étendue mais on ne voit pas les capillaires

-couperose : capillaires deviennent visibles et cela se remarque lors de

changements de température ou lors d’émotions

-acné rosacée ou rosacée : dernier stade avec des rougeurs et inflammation des

glandes sébacées avec formation de pustules ou papules

2. Mécanisme

Certains facteurs environnementaux peuvent déclencher les symptômes :

-température

-aliment particulier : épices, alcool…

-émotions, stress

-fatigue

Un phénomène vasculaire s’enclenche. La circulation sanguine augmente nettement dans

les zones concernées.

Ces facteurs irritants entrainent une accumulation de liquide important et provoque une

enflure et un dysfonctionnement local chronique du système lymphatique.

L’exposition au soleil, au froid, au vent, peut endommager ce même système lymphatique

en causant une dégénérescence de l’élastine.

La réaction inflammatoire provoque des papules et des pustules.

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Des vaisseaux sanguins dilatés ou varicosités ou télangiectasies peuvent apparaitre à la

surface de l’épiderme et dont le symptôme d’un état avancé de la maladie.

On suppose une cause bactérienne.

Le rôle supposé de petits acariens qui se nourrissent de résidus de peau et de sébum,

les demodex, a été évoqué car ceux-ci semblent être présents en quantité anormalement

élevée sur l’épiderme des personnes atteintes de rosacée.

La Rosacée est mal vécue car mal étudiée et mal connue.

50 % des personnes atteintes de Rosacée se lavent exclusivement le visage à l’eau claire

par crainte des symptômes que pourraient exacerber d’autres types de soin.

3. Populations concernées

Les populations concernées

sont le plus souvent

originaires du nord de

l’Europe, en particulier les

peaux claires (irlandais,

écossais, anglais, scandinaves,

flamands, baltes, russes….).

On l’appelle « la Malédiction

des Celtes ».

Cette maladie peut aussi plus

rarement toucher les peaux africaines et asiatiques.

La rosacée toucherait 45 millions de personnes dans le monde.

Le diagnostic peut être fait à partir de l’âge de 30 ans, le plus souvent entre 40 et 50

ans.

Il est assez rare que la rosacée soit diagnostiquée avant l’âge de 20 ans.

Les femmes (15 %) seraient plus touchées que les hommes (5 %).

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4. Facteurs favorisants

Ils sont nombreux et variés :

-les alcools (vin rouge…)

-boissons chaudes (thé, café…)

-ne pas boire d’eau suffisamment

-exposition à un grand froid ou à de grandes chaleurs, exposition au soleil/aux UV, à de

grands vents, changements climatiques

-le froid est un facteur aggravant car

le froid entraine une brûlure

-bains ou douches trop chauds

-effort physique intense

-stress, colère, embarras, fatigue,

toutes sortes d’émotions plus ou moins

fortes, tout ce qui est susceptible de

faire monter la tension artérielle

-certaines affections : fièvre, rhumes,

gastrite, bouffées de chaleur liées à la

ménopause…

-le fait de se gratter le visage trop

souvent

-produit cosmétiques pour la peau à

base de produits irritants, d’alcool, d’acide salicylique, de menthol, de menthe poivrée…

-tous les produits pour la peau qui provoque un dessèchement ou des picotements

durables

- évitez les après-rasages

-certains médicaments tels que les vasodilatateurs (qui dilatent les vaisseaux sanguins)

ou des stéroïdes topiques = corticoïdes, qui sont utilisés contre la rosacée, mais qui à

long terme et après des applications répétées finissent par induire l’effet contraire,

avec une très mauvaise cicatrisation.

-certains aliments : aliments épicés, poivre, aliments servis très chauds, vinaigre,

tomates, agrumes, raisins, parfois le chocolat, yaourts, fromage…

-grossesse

-ménopause

Cela est très variable selon les personnes.

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5. Sous-types de Rosacées

Rosacée érythémato-télangiectasique :

-rougeurs ponctuelles ou persistantes

-apparition de vaisseaux sanguins à la surface de

la peau, ce qui va parfois jusqu’à l’enflure

-sensation de brûlure ou d’échauffement

Rosacée papulo-pustulaire :

-la peau du visage, généralement rougeaude, est

envahie de papules ou de pustules qui font penser

à de l’acné (sans points noirs)

-désagréables sensations, de démangeaisons et

d’échauffements

Rosacée phymateuse ou « Rhinophyma » :

épiderme épaissit, le plus souvent au niveau du nez, qui devient rouge, épais, granuleux

et boursouflé. C’est la phase finale de la couperose.

Rosacée oculaire :

-irritation des yeux, avec une apparence larmoyante ou injectée de sang

-cela peut aller jusqu’à causer des dommages à la cornée voire une perte de la vue

6. Conséquences

Si la Rosacée n’est pas traitée, elle peut devenir permanente et les petits vaisseaux

dilatés vont demeurer apparents.

Il y a différents degré de gravité pour la rosacée, de moyenne à sévère, la plus sévère

sera celle avec des boutons et un épaississement de la peau.

Ces minuscules petits boutons, appelés aussi papules, contiennent des cellules

inflammatoire, comme celles des peaux sèches ou les irritations.

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La Rosacée est mal vécue car elle est mal étudiée et mal connue.

50% des personnes atteintes de Rosacée se lavent exclusivement le visage à l’eau claire

par crainte des symptômes que pourraient exacerber d’autres types de soin.

7. Soins de Peau

Hygiène :

-le manque d’hygiène provoque

mécaniquement les attaques

bactériennes auxquelles la peau

couperosée est particulièrement

sensible.

-il faut se laver le visage 1 à 2 fois par

jour, mais aussi éviter que ce soin

provoque un dessèchement de la peau car un tel dessèchement provoquera des rougeurs.

-l’acné provoquée par la rosacée n’a rien à voir avec l’acné juvénile, il n’y a ni peau

graisseuse (séborrhée), ni poussée de comédons.

Vous pouvez nettoyer et démaquiller votre visage matin et/ou soir avec le liniment

oléocalcaire fait maison toujours suivi par un hydrolat adapté à votre type de peau.

Le liniment oléocalcaire est un nettoyant, qui agit comme un savon doux en laissant

un film léger protecteur, dit surgras.

Il suffit de 2 ingrédients pour le fabriquer soi-même, c’est excessivement simple.

Pour un flacon de 100 ml :

-eau de chaux 50 ml

-huile de sésame ou chanvre 50 ml

Il n’est pas utile de faire de gros volumes, pour ne pas abimer le produit, l’oxyder et

donc le rendre comédogène.

L’eau de chaux peut se trouver facilement sur internet ou en pharmacie.

L’huile de sésame est constituée de molécules dites insaponifiables :

-qui sont antibactériennes, antioxydantes et anti-inflammatoires

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-qui n’interviennent pas dans la réaction de saponification entre l’eau de chaux et l’huile

végétale

-qui restent présentent dans le produit fini

L’huile de chanvre est très anti-inflammatoire.

Traditionnellement, c’est l’huile d’olive qui est utilisée et dont l’indice de saponification

(IS) est égal à 190.

L’odeur de l’huile d’olive n’est pas

vraiment appréciée pour un usage

cosmétique, on évite l’utilisation des

huiles alimentaires, elles peuvent être

comédogènes.

Il suffit de remplacer cette huile

d’olive par une autre huile végétale dont

l’IS est aux environs de 190 comme les

huiles de sésame, de carthame, de

chanvre…

Il suffit de mélanger les 2 ingrédients

à quantité égale, en mélangeant bien.

On peut aussi le préparer en mettant directement dans un flacon 50 % de chaque

ingrédient. On referme et on secoue très fort le flacon pour former l’émulsion pendant

plus de 30 secondes pour former l’émulsion.

Le liniment oléocalcaire peut être utilisé pour tous les âges. Il faudra secouer un peu son

flacon avant chaque utilisation.

Traditionnellement, il est utilisé pour nettoyer les fesses des bébés, pour prévenir le

problème d’érythème fessier, des rougeurs et irritations. Un léger film protecteur

lipidique va protéger et isoler la peau du bébé de l’acidité des urines, qui peuvent

devenir irritantes, par macération. On l’utilise alors avec un coton, pour nettoyer Bébé.

La 2ème façon d’utiliser le liniment est comme démaquillant et nettoyant pour le

visage. On utilise un coton qu’on peut même passer sur les paupières.

En grandissant et en vieillissant, le pH de la peau devient acide. Il suffira d’appliquer

avec un coton, après le liniment, un hydrolat ou eau florale, qui permettra de rétablir le

pH de votre peau.

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Exemples d’hydrolats intéressants pour les peaux acnéiques :

-camomille allemande/noble : anti-inflammatoire, apaisant, cicatrisant, peau sensible,

peau irritée…

-lavande vraie : apaisant, calmant, cicatrisant, peau sensible, assainissant…

-hélichryse italienne : peau congestionnée, cicatrisant…

-rose de damas : tonique, anti-rougeur, peau sensible, peau mature…

L’hydrolat en plus d’avoir des propriétés intéressantes et utiles pour la peau, permet

d’éliminer les particules hydrosolubles (sueur, pollution…) et de rétablir la légère

différence de Ph de la peau.

Hydratation :

La Rosacée cause en effet un dessèchement de

l’épiderme ce qui réduit la résistance de la peau aux

agressions.

Il faut soigner cet état dès le début, au plus tôt

pour éviter qu’il s’aggrave, tout en évitant les

sources de chaleur ou de froid en protégeant sa

peau

Il faut apporter à la peau des composants qui vont

lui permettre de renforcer l’état des capillaires de

la peau avec des huiles végétales riches en vitamine

K (qui améliore la microcirculation), telles que celles

de Macadamia, de Carthame, de Tamanu.

On peut compléter avec une huile aux propriétés

particulièrement anti-inflammatoires, comme l’huile de chanvre.

Une fois la rosacée installée, il faut :

-lutter contre l’inflammation

-lutter contre la déshydratation, il est connu que la rosacée dessèche la peau.

Il vaut mieux mieux prévenir que guérir et donc agir le plus tôt possible.

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8. Ingrédients Naturels

Huile végétale de Chanvre, Cannabis Sativa :

C’est une huile de couleur vert foncé dense, très riche en vitamine B1, B2, B3, B6, C, D,

E, ainsi qu’en acides gras essentiels et en acide gamma linoléique.

Elle est très riche en oméga 3.

C’est une huile au toucher sec, avec un bon taux de pénétration cutanée, l’absorption est

rapide.

Elle est hydratante, assouplissante, raffermissante et permet d’apporter de l’élasticité

à la peau, de lutter contre le vieillissement cutané, de restructurer la membrane

cellulaire.

Elle permet de relancer la microcirculation, et aide donc à lutter contre les rougeurs et

la couperose. Elle est anti-inflammatoire.

L’huile de Chanvre est tonifiante, elle estompe les rougeurs.

Elle est calmante, apaisante sur les rougeurs et irritations de la peau.

On peut aussi l’utiliser sur les cheveux à qui elle apporte brillance et vigueur.

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C’est une huile des pays tempérés fragile à l’oxydation. Elle est riche en acides gras

oméga 3.

Huile végétale de Carthame, Cathamus Tinctorius :

L’huile de Carthame est une huile de couleur jaune doré avec une légère odeur, très

discrète.

Riche en acides gras oméga 6, elle

correspond aux peaux plutôt sèches.

Elle est facilement absorbée par la peau

et facilite l’absorption des autres huiles

végétales qui lui sont associées.

L’huile de Carthame est riche en vitamine

K, pour améliorer la circulation sanguine.

Ses propriétés :

-elle est régénérante, nourrissante,

émolliente

-elle stimule la régénération cellulaire

-elle active la microcirculation des capillaires périphériques, de surface

-elle diminue la couperose

Ses indications :

-peaux plutôt sèches

-couperose

-cernes et poches

Huile végétale de Macadamia, Macadamia Ternifolia :

L’huile de Macadamia est une huile de couleur jaune pâle, avec une agréable odeur de

noix de macadamia.

Elle est riche en acides gras oméga 9, acide palmitoléique et phytostérols.

Elle possède un indice solaire naturel de 4.

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Ses propriétés ;

-elle est cicatrisante et restructurante.

-elle est nourrissante et apaisante.

-elle est protectrice du froid.

-elle active la microcirculation des

capillaires périphériques, de surface

Ses indications :

-peau fragile

-cicatrices, vergetures

-peaux mixtes à sèches

Huile végétale de Tamanu, Calophyllum Inophyllum :

C’est huile est à la fois anti-infectieuse, circulatoire, anti-inflammatoire et cicatrisante.

Elle est extraite des noix séchées au soleil.

Cette huile est de couleur jaune-ocre, un peu verdâtre avec une odeur très prononcée.

Elle contient une concentration importante d’éléments insaponifiables (plus de 20 %) ce

qui lui donne de nombreuses propriétés :

-favorise la cicatrisation = régénératrice des cellules de la peau

-pouvoir protecteur sur le système vasculaire sanguin (veines, capillaires)

-action sur les petits vaisseaux capillaires : préconisée pour prévenir et traiter les

effets de la couperose.

-pouvoir antirhumatismal par voie local : préconisée pour soulager les douleurs

rhumatismales ou dues à des lombalgies ou des sciatiques

-pouvoir antalgique et antinévralgique par voie locale.

-c’est une huile dite légèrement rubéfiante, c’est-à-dire qu’elle donne une sensation de

chaleur, voire une légère inflammation après application sur peau sensible. Il est

préférable de la diluer dans ce cas.

-avec un indice solaire naturel relativement faible (moins de 5), elle donne une

protection solaire de base (ne pas l’utiliser en soin solaire seul).

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-elle adoucit les irritations

-elle prévient l’apparition de rides et de vergetures

-elle réhydrate et revitalise les

peaux sèches ou abîmées

-on peut l’appliquer sur les zones

gercées, brûlées, irritées ou

blessés, sur certains eczémas,

dermatoses variées (herpès,

éruption, piqûre d’insecte, lésion

acnéique, zona…

-en massage sur les articulations douloureuses, tendinites, entorses, douleurs

musculaires (myosite, claquage)

Plusieurs utilisations sont possibles :

-à 20 % dans un fluide pour les jambes lourdes (+ carthame…)

-à 20 % dans un sérum anti-eczéma (+ onagre, chanvre…)

-à 10 % dans un mélange traitant anticellulite

-à 20 % dans un mélange traitant anti-poches sous les yeux

-à 20 % dans un sérum anticouperose

Elle peut s’utiliser diluée ou pure.

Huile végétale de Pépin d’Argousier

L’Argousier, dont le nom latin est Hippophae rhamnoides L., est une espèce d’arbrisseau,

originaire d’Asie, de Chine, de Russie, de Sibérie, Tibet et Mongolie, entre autre, qui

donnent de petites baies de couleur orange.

On dit que c’est une huile sèche à très

sèche des pays froids.

A choisir entre l’huile de Pulpe d’Argousier

et l’huile de Pépin d’Argousier, c’est celle

issue des pépins qui est la plus riche en

acides gras polyinsaturés oméga 3 et oméga

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6 et c’est celle que j’utilise pour ses propriétés.

C’est huile cosmétique et précieuse présente

une très belle couleur orangée légèrement

dorée grâce à sa richesse en caroténoïdes

(pure, elle peut tacher les vêtements).

Son odeur poivrée et fruitée est très

caractéristique.

Elle pénètre facilement la peau et donne un

aspect non gras car c’est une huile sèche.

Pour bénéficier au maximum de ses composants actifs, la meilleure façon d’extraire

cette huile des pépins est la méthode par CO2 critique, qui respecte toutes les

molécules actives et qui confère une activité optimale, ce qui peut expliquer son prix

élevé. C’est une huile à rendement faible, il faudra beaucoup de pépins pour obtenir une

petite quantité d’huile.

On l’utilise le plus souvent, associée avec d’autres huiles végétales.

Il ne faut pas oublier, qu’avec les huiles végétales, quelques gouttes suffisent !

Elle correspond particulièrement aux peaux à boutons, sensibles, avec des rougeurs,

fatiguées, irritées.

Ses propriétés :

-antimicrobienne : peaux à boutons, à imperfections

-cicatrisante

-anti-inflammatoire : peaux irritées

-antirides

-émolliente, adoucissante, nutritive

-antioxydante : riche en vitamine E et A,

caroténoïdes

-effet bonne mine : indice naturel de protection

solaire de 3-4

-évite l’apparition de nouvelles taches brunes

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Huile végétale de Sésame :

Son nom latin est Sesamum indicum de

la famille des Pédaliacées. Son huile

végétale est obtenue à partir des

graines, par 1ere pression, à froid.

Cette huile végétale est fluide, de

couleur jaune clair, avec une odeur

caractérisée de sésame.

Son indice de saponification est aux

environs de 190. On peut donc l’utiliser

sans problème pour fabriquer un

liniment oléocalcaire fait maison, suivant la formule, pour 100 ml :

-50 ml eau de chaux

-50 ml huile de sésame

Il suffit de mélanger les 2 ingrédients jusqu’à obtention d’une sorte d’émulsion/lait un

peu épais.

Sa composition :

-acides gras essentiels polyinsaturés : acide linoléique (oméga-6) environ 41 %

-acides gras essentiels mono-insaturés : acide oléique (oméga-9) environ 42 %

-acides gras saturés : acide palmitique, acide stéarique

-vitamine E (20 à 50 ml pour 100 ml d’huile végétale) : antioxydant naturel

-sésamoline et lécithine : antioxydant

-sels minéraux dont sélénium : antioxydant

-phytostérols (sésamine et sésamol) très

anti-inflammatoires.

Ses propriétés :

-régénérante, assouplissante,

hydratante : lutte contre les irritations et

le dessèchement de la peau.

-indice UV naturel : 2 à 4

-antioxydante et anti-âge

-anti-inflammatoire

-très bonne huile de massage

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Pour quels types de peau ?

-peaux irritées, abîmées

-peaux matures, peaux sèches

Huiles essentielles :

On peut associer des huiles essentielles anti-

inflammatoire, riches en molécules anti-

inflammatoires comme :

-Camomille romaine/noble ou allemande

-Hélichryse italienne

-Géranium rosat

-Lavande vraie

-Ciste ladanifère

Attention, pas d’huile essentielle pendant la grossesse et l’allaitement pour

information.

Faites un test sur le pli du coude, au niveau de l’intérieur de l’avant-bras, 1 goutte pure

sur la peau.

Si au bout de 24 à 48 h, il n’y a aucune réaction (rougeur, chaleur, irritation…), a priori,

vous n’êtes pas allergique à ce produit.

9. Conservation

Les produits en phase aqueuse (gel d’aloe vera, hydrolats…) sont plus fragiles que les

produits en phase huileuse.

Gel

d’Aloe

vera

-Il doit être impérativement

conservé au réfrigérateur.

-Il doit être consommé dans les

6 mois après ouverture.

-C’est un ingrédient vivant et fragile

qui s’abîme. -La moindre tache noire, filament blanc,

changement d’odeur ou de couleur, il

peut y avoir prolifération microbienne.

-il faut éviter d’utiliser ce produit qui ne

sera plus efficace voire très mauvais

pour votre peau.

-Il ne faudra pas hésiter à le jeter.

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Hydrolats

= Eaux

florales

-Ils doivent être consommés

dans les 6 mois après

ouverture.

-Si on utilise un hydrolat de 100

ml en 2 mois environ, ce qui est

souvent le cas, on peut le

conserver à l’abri de la lumière et

de la chaleur, dans le placard de

la salle de bain.

-Au mieux, au réfrigérateur.

-La conservation au

réfrigérateur permet une

conservation à température

stable et toujours à l’abri de la

lumière.

-Ce sont des phases aqueuses.

-Ce sont des produits fragiles aux

attaques microbiennes.

Huiles

végétales

-Ce sont des phases huileuses.

-La conservation va dépendre des huiles.

Huiles très grasses à grasses

(beurre de karité, huiles de coco,

de tamanu…)

-elles figent au réfrigérateur,

voire à température ambiante.

-On peut les conserver à l’abri de la

lumière et de la chaleur, dans un

placard.

-On peut aussi les conserver au

frigo également.

Huiles demi-grasses à demi-

sèches (huiles d’argan, d’avocat,

de macadamia, de sésame, de

jojoba…)

-elles peuvent plus ou moins figer

au réfrigérateur.

-Mais on peut les conserver au frigo,

cela ne les abîme pas de se

solidifier.

-Elles se liquéfient rapidement dès

qu’on les sort du frigo.

Huiles demi-sèches à sèches

(huiles de bourrache, de

carthame, de nigelle, d’onagre, de

pépin de raisin, de pépin de

courge…)

-à conserver au réfrigérateur

Huiles sèches à très sèches (huiles

de pépin d’argousier, de chanvre,

de rosier muscat…)

-Plus les huiles végétales sont sèches, plus elles seront fragiles à

l’oxydation.

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-On peut ajouter 1 % de vitamine E pour les protéger au mieux de

l’oxydation (15 gouttes dans un flacon de 50 ml).

-Pour rendre liquide une huile végétale figée, on peut la mettre dans un

verre d’eau tiède/chaude.

-Les huiles végétales doivent être consommées dans les 6 mois à 1 an après

ouverture maximum.

Liniment oléocalcaire

Il doit être consommé dans les 6 mois après

fabrication.

Il peut se conserver dans le placard de la salle

de bain, à l’abri de la lumière et de la chaleur,

si on l’utilise en 2 mois pour un flacon de 100

ml. Au mieux, il est à conserver au frigo.

La conservation au réfrigérateur des

produits naturels (sauf huiles essentielles)

permet une conservation à température stable et toujours à l’abri de la lumière.

Huiles essentielles

Elles doivent être conservées à l’abri de la lumière et de la chaleur, dans un

placard, à l’écart des médicaments homéopathiques.

Pas d’huile essentielle pendant la grossesse et l’allaitement.

Aucune contre-indication sauf pendant les 3 premiers mois de grossesse.

Par précaution, on ne conseille pas les huiles essentielles pendant toute la durée de

la grossesse et de l’allaitement.

Rapprochez-vous d’un professionnel de santé pour bien l’utiliser.

Faites un test sur le pli du coude, au niveau de l’intérieur de l’avant-bras, 1 goutte pure

sur la peau.

Si au bout de 24 à 48 h, il n’y a aucune réaction (rougeur, chaleur, irritation…), a priori,

vous n’êtes pas allergique à ce produit.

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Mélanges

Conservez les mélanges au frigo.

Utilisez les dans les 6 mois maximum après fabrication.

10. Quelques formules

De nombreuses combinaisons sont

possibles.

Soin pour un début de

couperose/rosacée sans boutons, pour

15 ml :

Huile végétale de Carthame 7 ml

Huile végétale de Chanvre 8 ml

Vitamine E 5 gouttes

Soin pour une couperose installée avec boutons, pour 15 ml :

Huile végétale de Chanvre 7 ml

Huile végétale de Pépin d’Argousier 4 ml

Huile végétale de Tamanu 4 ml

Vitamine E 5 gouttes

Soin pour une couperose installée, sans boutons/peau sèche, pour 15 ml :

Huile végétale de Chanvre 5 ml

Huile de Carthame 4 ml

Huile de Macadamia 3 ml

Huile de Tamanu 3 ml

Vitamine E 5 gouttes

On pourrait ajouter des huiles essentielles à raison de 8 gouttes en tout d’huile

essentielle dans un mélange de 15 ml.

Il est préférable de commencer sans huile essentielle, on peut les intégrer de façon

progressive, suivant la tolérance de la peau.

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On peut faire un test sur le pli du coude avec une goutte sur 24 à 48 h. S’il n’y a pas de

réaction d’inflammation, rougeur, irritation, gonflement, c’est qu’il n’y a pas de problème

à priori.

Bien sûr, s’il y a le moindre doute, ne les utilisez pas.

11. Froid et Peau sensible

Le corps doit se protéger contre le froid, car pour un fonctionnement correct, il doit

rester à 37°C.

La peau est la 1ère barrière protectrice de notre organisme. Elle régule la température

du corps par :

-la sueur : quand on a trop chaud, on transpire et l’eau qui arrive sur la peau, par

évaporation, fait baisser sa température.

-le sébum : pour éviter la déshydratation du corps, la peau sécrète du sébum, qui

empêche l’eau de partir.

-les poils : qui se rétractent au contact du froid pour créer une sorte de « petite

couverture », qui piègent l’air qui se réchauffe et devient un isolant.

Quand on est dans le froid, la

peau va se rétracter, pour

avoir le moins de surface

possible, au contact de l’air

froid et ainsi éviter de

refroidir son corps. Les

vaisseaux apportent l’oxygène,

les nutriments et chaleur et ne

feront pas leur travail

correctement. La peau sera

moins oxygénée, moins nourrie

et donc sera en moins bon état.

Les rougeurs en hiver sont dues à plusieurs causes :

-le terrain : certaines personnes ont une peau plus fragile que d’autres ou ont une

circulation peu performante.

-climat : froid, changements brutaux de température ou soleil (UV)

-nourriture : épicée…

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-utilisation de cosmétiques conventionnels

-nettoyage trop important de la peau

-états de stress ponctuels ou continus

Soin protecteur de l’Hiver,

pour 15 ml :

Huile végétale de Chanvre 7 ml

(anti-inflammatoire et

réparatrice)

Huile végétale d’Avocat 4 ml

(protectrice des peaux sèches

et très sèches)

Huile végétale de Macadamia 4

ml (nourrissante et active la

microcirculation)

Vitamine E 5 gouttes

Les rougeurs sont une réaction naturelle de l’organisme/de la peau pour se protéger de

l’agression qu’elle subit.

Que ce soit le froid ou le soleil, il s’agit de brulures. Quand la peau est agressée et

qu’elle ne se sent plus suffisamment protégée pour jouer son rôle de barrière, ou qu’elle

est irritée par les ingrédients chimiques contenus dans les produits cosmétiques, elle va

produire de l’histamine qui est un vasodilatateur, ce qui occasionne rougeurs et

démangeaisons.

Si l’inflammation est trop forte, il y a alors une nécrose des tissus, c’est-à-dire que

certaines cellules de la peau sont détruites et cela l’abîme : la peau pèle et se desquame.

A force de se nécroser, la peau va devenir de plus en plus sensible aux agressions

extérieures.

12. A éviter…

Prendre en main sa peau sensible et couperosée, c’est apprendre à la réguler.

Le but est:

-apprendre petit à petit à écouter sa peau

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-apprendre à réguler l’apparition des boutons (s’il y en a)

-diminuer l’inflammation et surtout la prévenir !

C’est un cheminement, qui peut être long et prendre plusieurs mois.

1. Ne pas utiliser certains savons, gels nettoyants… qui s’avèrent être

décapants : le film hydrolipidique situé à la surface de la peau est donc éliminé et

ne peut plus jouer son rôle protecteur. La peau est à vif, sensibilisée.

2. Ne pas utiliser de crèmes, maquillage,

cosmétiques conventionnels, bourrés de

silicones et d’huiles minérales…qui bouchent

les pores de la peau :

-les pores se dilatent

-les points noirs peuvent se former

(oxydation du sébum bloqué à la sortie du

pore)

-des boutons, microkystes peuvent

apparaitre.

3. Ne pas utiliser des huiles alimentaires,

des huiles de mauvaise qualité ou de qualité plus ou moins médiocre : Utiliser

une huile abîmée et oxydée, mal conservée, pourrait faire vieillir la peau plus vite.

Choisissez des huiles d’excellente qualité pour votre peau.

4. Trop de masques, trop de gommages…peuvent sensibiliser la peau. Je n’en

conseille pas pour les peaux les plus sensibles et réactives.

5. Arrêtez de scruter constamment votre peau et ses imperfections, et prenez

votre peau en main. Faites-lui confiance ! La régénération de la peau est

extraordinaire : n’hésitez pas à utiliser du maquillage minéral sous forme de

poudre minérale, même en petite quantité, pour vous sentir mieux avec vous-

même et avec les autres, c’est important !

6. Evitez l’excès de soleil sans protection : Choisissez une crème solaire

biologique et minérale qui sera compatible avec les produits naturels.

13. Hygiène de vie

-une alimentation équilibrée, en éliminant les produits transformés, raffinés… en

favorisant les fruits, les légumes. On peut choisir des aliments riches en sélénium, un

oligo-élément qui aide à lutter contre l’oxydation et le vieillissement prématuré de la

peau, ainsi que des aliments riches en vitamine A et acides gras oméga 3 que l’on peut

trouver, entre autre, dans le poisson et certaines huiles végétales comme l’huile de lin,

colza, noix…

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-évitez le tabac, l’alcool, une exposition trop importante au soleil, la pollution : ces

ennemis provoquent la création de radicaux libres, substances toxiques pour nos tissus,

qui contribuent au vieillissement de la peau et qui la rendent terne.

-choisissez de bons soins naturels pour votre peau et pour lutter contre les boutons.

-vous pouvez tout à fait vous permette un petit carré de chocolat noir (à plus de 80 %

de cacao), ça peut soulager les tensions.

-pourquoi ne pas s’offrir un soin ou un massage pour déconnecter et se relaxer !

-évitez les soins parfumés, tous les additifs, les gommages et nettoyages agressifs, il

ne sert à rien de décaper sa peau pour faire partir les boutons.

-s’il y a un problème plus profond qui engendre certain stress, pourquoi ne pas faire

appel à une tierce personne, un professionnel pour soulager son esprit d’un stress qui

encombre.

-testez la sophrologie, le yoga…

Privilégiez :

-l’arrêt du tabac

-un exercice physique modéré et

régulier

-une alimentation équilibrée riche en

oméga 3 et 6

-l’absorption de fibres (25 g par

jour), donc une alimentation riche en

fruits et légumes

Arrêtez :

-l’excès de lavage, de nettoyage, de gommage

-une alimentation riche en aliments finis, transformés, traités et raffinés

14. Détoxifier son foie

Notre peau peut être le reflet d’un déséquilibre intérieur, émotionnel et

physiologique. L’apparition de boutons, sont très souvent liées à un engorgement du foie.

Un foie chargé en toxines peut être une cause de boutons.

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Un foie qui a besoin d’être détoxifié, ne fonctionne pas de façon optimale. Cela arrive

quand le foie est surchargé de toxines physiologiques et émotionnelles. On dit qu’il est

engorgé.

Donc bien prendre bien prendre soin de son foie, c’est aussi prendre soin de sa peau.

Le foie sert à purifier les substances

toxiques qui pénètrent dans notre

organisme. Celui-ci va les utiliser ou les

éliminer.

Ces toxines proviennent de choses bien

différentes :

-l’alimentation

-alcool, tabac, drogues

-médicaments

-cosmétiques

-toxines de notre environnement et de

notre intérieur…

Si le foie est surchargé, il ne fera pas correctement son travail de purification et

l’excès des substances toxiques, qui ont pénétré votre organisme, va :

-soit être stocké dans le tissu adipeux (ou graisse)

-soit être éliminé par un autre organe d’élimination comme la peau

Quand les toxines sont éliminées par la peau, elles le sont grâce aux glandes sudoripares

(par la sueur) et les glandes sébacées (par le sébum).

Le foie peut également purifier des toxines dites émotionnelles, comme celles produites

lors d’un stress. S’il est débordé et trop « occupé » à purifier ces toxines, il ne pourra

plus être en mesure d’éliminer correctement les toxiques physiques.

Le foie peut donc stocker toutes les toxines produites lorsque vous êtes en colère,

irritable, frustré, que vous ressentez de la rancœur, de la jalousie, de l’envie…

Si vous ressentez ces émotions plus fortement qu’habituellement et que vous avez du

mal à les évacuer, cela pourra se ressentir dans votre intérieur, en particulier votre foie

et donc votre peau.

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Si vous faites un travail pour détoxifier votre foie ainsi que pour apprendre à gérer vos

émotions, votre foie ira mieux, vous apprendrez à gérer vos boutons et votre peau sera

plus belle. Vous ressentirez moins voire plus du tout de stress. Vous profiterez plus de

la vie et votre peau ne sera plus une obsession.

Une alimentation saine, riche en fruits et légumes de bonne qualité, est une piste à

explorer.

Quelques plantes peuvent être des pistes pour soulager votre foie.

Le Desmodium permet de protéger son foie. C’est une plante de la famille des

Fabacées, et l’espèce qui contient le plus d’actifs est le Desmodium adscendens.

Cette plante permet de régénérer les cellules du foie, agit également sur la digestion, la

régulation hormonale et le métabolisme des graisses.

Contre-indications : personnes de moins de 15 ans,

femmes enceintes et allaitantes.

Il peut y avoir quelques nausées, voire diarrhées, qui

disparaissent à l’arrêt du traitement.

On peut le trouver sous forme de gélules, d’ampoules,

d’EPS, de décoction.

Rapprochez-vous de votre médecin, votre naturopathe,

votre pharmacien.

D’autres plantes sont complémentaires : radis noir, artichaut, chardon-marie…

15. Ecoutez votre peau

Vous avez choisi d’abandonner les produits conventionnels pour utiliser des ingrédients

naturels. Peut-être souhaitez-vous un miracle ou au moins une solution rapide. Aucun

produit, aucune méthode ne peut garantir de ne plus jamais avoir un seul problème de

peau. Il faut donc apprendre à l’écouter et la réguler.

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On peut considérer certaines maladies de peau, comme un état, une maladie évolutive :

acné, eczéma, couperose, psoriasis… Ce qui veut dire qu’elles seront toujours plus ou

moins latentes, et pourront se déclencher avec un stress, la fatigue, une déficience

immunitaire, un fois fatigué, un aliment ou groupe d’aliments particuliers ou un autre

facteur déclenchant.

Notre peau a un certain nombre de fonctions indispensables. C’est une enveloppe, une

protection élastique qui recouvre notre corps :

-elle permet d’amortir les chocs et de protéger des microbes.

-elle permet d’éliminer les toxines, les déchets, sueur, sébum, restes de maquillage…

-elle permet de retenir l’eau que contient notre organisme.

-elle permet de maintenir notre organisme à 37°.

-elle permet de transformer les rayons UV en vitamine D (15 minutes par jour

d’exposition est nécessaire).

-elle permet de respirer et de faire des réserves de sels minéraux, de graisses et d’eau.

C’est la 1ere barrière de notre organisme, la 1ere protection. Elle est résistante

et imperméable.

C’est la 1ere chose que l’on voit, la 1ere barrière contre les agressions extérieures.

C’est un émonctoire, pour éliminer les déchets de notre organisme.

Pour commencer, bien nettoyer sa peau.

C’est la base, le commencement, la prise de bonnes habitudes.

Repérez si le stress, la fatigue, l’excès de soleil, l’alimentation… font partie des

facteurs déclenchants des problèmes de peau.

Il faudra sans doute du temps et donc de la patience. Mais c’est nécessaire pour

que la peau se rééquilibre.

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Ecoutez sa peau et simplifier sa routine :

-des rougeurs, tiraillements, échauffements, brûlures ? Appliquez de l’huile de chanvre à

tout moment de la journée.

-réguler l’apparition des boutons ? De l’huile de pépins d’argousier, du gel d’Aloe vera en

extrême petite quantité, pour lutter contre les boutons …

Des rougeurs, des tiraillements,

une peau « désorientée »… ?

Mettez votre peau au repos, à

la diète, laissez-la respirer !

La peau possède une faculté de

régénération très importante,

faites-lui confiance !

Lâchez prise et écoutez votre

peau, elle vous le rendra !

Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation.

Rédaction : Nolwenn EON, Docteur en Pharmacie

Sources Photos : Fotolia, photos personnelles