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    IMPRIME S UR PAP IE R RECYClE00 % B LA NC H I SANS CHLORE

    .."edito

    A I 'heure de boucler ce numero, fin aofrt, les jours raccourcissentet la nature prend de facon rassurante ses quartiers d'automne.Cote activite hurnaine, le rythme semble s'accelerer, Malgre le retourde Zizou en equipe de France, le trouillometre de la grande manipmediatique bas des records depuis que Londres s'est mise a ressemblera Manhattan.Les concepts tels que celui des libertes individuelles, fmissentinsidieusement par Sonner comme d'un autre age a nos oreilles.Le scenario de la puce d'identite s ou s- cu ta ne e impos ee semble demoins en moins fictif, et l 'instauration d'une societe ultra surveilleen'est plus line hypothese. C'est encore moins le cas cote technique.La miniaturisation de la technologie atteint aujourd'hui des proportionsincroyables, puisquela production des produits de pointe s'effectueaujourd'hui a l'echelle des atomes et des molecules. Cette tendance, sielle permet des progres certains dans de nombreux domaines conunecelui de la chirurgie, presente aujourd'hui des risques que le sacro-saint principe de precaution semble une fois de plus voue a etre evitesoigneusement. Alliant intelligence et vie biologique, ces particulesinvisibles se glissent dans tous les secteurs,depuis l'agriculture,l 'alimentation, la sante jusqu'aux applications rnilitaires desurveillance, pour remplir leur mission d'agents ch im ique s, g ene ti que s,de renseignement, sans qu'aucune nanobarriere aux risquesde nanopollurion n'ait ete envisagee. Au-dela des prouessestechnologiques, le dossier de NEXUS sur ce sujet eclaire sur toutesles implications de cette revolution dont les acteurs resteront a jamaisinvisibles a l'ceil nu.Envolee du prix du brut, fonte acceleree des glaces polaires, secheressea repetition ... un des sujets privilegies de NEXUS, l'energie libre,profite de la sensibilisation croissanteaux questions d'environnementet fait l'objet d'une emulation certaine depuis quelques mois surInternet. Nul doute que cet outil de communication, permettant lepartage d'une banque de donnees geante, constitue une veritablerevolution dont l'energie libre profite depuis dix ans. Nouveau signeplus qu'encourageant, Ia creation d'un nouvel institut international derecherche independent dont l'antenne francaise, dirigee par Jean-LouisNaudin, fut recompensee en juin dernier par la visite du seeretairegeneral de s Nations unies, Khofi Annan. La dynamique lancee par IeGifnet, au-dela d'une recherche spectaculaire affichant des rendementsallant jusqu'a 2100 %, possede I'enorme merite d'avoir concu unestrategie innovante destinee a s'allier les acteurs du marche actuel del'energie. A lire sans moderation, ainsi que I'article de la rubriqueNouvelles de la science dressant l'etat des lieux des dernieres evolutionsde l'energie du point zero.Vous lirez aussi avec interet, je l'espere, l'histoire d'un autre chercheurprolifique dans le domaine de la sante mais persecute, Andrew Sokar,qui fait echo a la saga du fameux Lofc Le Ribault.Autre signe d'ouverture, l'interet inhabituel chez nos confreres deVSD et Science &Avenir, pour des sujets hautement exotiques commel'ufologie et autres anomalies phenomenologiques propres a susciter desalutaires remises en cause.Ainsi, les prises de conscience se multiplient dans tous les domaines,n'en deplaise aux cuistots de la soupe au chagrin qui fait officed'information dans les grands medias, et c'est tant mieux ....C'est qu'on a un monde a refaire, nous !

    David Dennery

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    s A R-~

    o M

    REGARDSURLE MONDE

    .Defense : Le Pentagone l ivre son plan de dominationmondiale Micropuces : Ilsles ont deja dans la peau Brevet .:Des films a sentir et a toucher? Decret : Oubliez Ie rapport parlementaire sur les sectesde 1996 Lutte anti-terroriste : Et si on mettalt toute l'Europesur ecoute ? Invention: Dingle, sa Toyota roule a I'eau Canada: Des banques ccmparalssent pour avair...prete del'argent !

    , , 1 0 ....Nanot.echnologiesCAP VERS L ',IN FIN IMENT ... INQUIETANT?

    DOSSIER

    Bienvenue dan s un m ondenanotach nolog iqu e ann once parce rtaln S ch erche ur s pour 2010 !Autant dire dam ai n. Ala rs , iI estplus que lem p s d'alle r voir de rriilreles fantasmes medlatlse s et lespromesses des gouvernem ents lesdessous de cette " revol u lion :u ne menace di recte de lasouver aln ete atlmarrtai re partoutdans Ie monee, un redo utablsouti I de s u rvalltance , u ne tech n olog_ie tai Ilee pou r laguerra biolog lque , be aucoup d' incon nues an matts rede sante pubUq ue et d' envi ronnem en!... Autantde points qui questionn ent : a qui p rolileront I asnanotech nologies ?P. 12 Main bassesur I'agricultureP. 15 Un monde sous nanosutveillanceP. 17 Del'intellig,ence dans I'airP. 18 Nanoguerisons a I'horiz,on

    (~" ,- ~ " " ' . - . 'f . - . r . .i;!I)_. ,'J ').. -- . . \!t ,~.,~ 1 i J

    CHERCHEURS HERETIQUESL,o:icLe Riba,ul.t.LA SUITE DU THRILLER

    .Meteo : La course au controle de r' ionospherea commence Informatique : Un rapport en charabia leurreun conqres scientiflque Microbiologie: Les nanobactertes sont-ellesvivantes ....et tueuses. Cancer: Les andes FM favoriseraient les melenomes Geologie: L'expansion dela Terre a I 'origine dutsunami? Archeologie: D'anciens papyrus enfin lisiblesgrace aux infra rouges

    , ' J 6~

    Dans not re pnlcedent n um era, vousavaz p u lire I'incroyab Ie r sclt de lacarri ere de t.orc Le Ribault,. docts ur a ssciences pe rsecute ap res la craat!o n deson slitclum organique, Ie lameux G5.Arrestation, p ri son, proce s, exil jalon ne nt la suite dece veritable th riller scientifi:que ...

    ,'c'-'-~-CHERCHEURS HEIUSTIQUESBiologIeG ILGAMESH OUL 'IMMORTALITE CONFISQUEE 1~-------:;lIL'histoire d'Andrew Sakar ne st pas sansrappeler ce lie de Laic Le Ri bautt. VoiclIe p arcours a.typiqu e d' un en erche u ramericain qui s'est Ires tot passionnepour Ie com portement des ce llu Ie set leur role dans Ie developpemenldu cance r at d U viaillissement.. _ Sesdecouvertes, qu i bouleversent I es idees revues sur Iamort at la ls s e nt entrevoir de Iabutausas pe rspectlve sen mati ere de rajeun issement et de longevite, Iui antval u les foudres de la commun a ut e sci.entijique ..

    Gifnet. ALE CHAINONMANQUANTEntre one rcheu rs de I'energielibre et d irigeants e conom iqu eset pol iliq ues ,. rnanquau un acteu rsusceptib Ie de j eter de s pantset la vorf s er commun'ication,conceptions et appucatlons Le Giln et (GlobalInstitute For New Energy Technologies) met'tout en csuvre pour qu' un pas de gaant puisseve nl r au sec our s de la ptanat s . Signa r evela teurd' une evol ution de con science ,. en j uin de rnis r ,Ie secretai re ge ne ral de I'ON U, Khali Annan,randait visite a . I' ann exe frano;:alse du Gif ne t ,a . Fon ta in eblea u, apportant une soudainereconnai ssance a un dam a ine [usqu e-Ia igno re, ..Zoom su r les missions de CO l labo ra loire et sesreche rches en cours.

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    NC HJVEU .ES DE LA SC IENC EEnergie libra salson 2005LA COURSE CONTINUEDecldement., I'energie libre fait parlerd'elle. De plus en plus de chercheursse pench ent sur ce defl majeu r desprochaines decennies ... en depit desresistances officielles.Dans celte courseenthousiaste, se detachent de nouveaux conceptset svs terns s exp ertmentaux b a ptl s e s ZPE, MEG,REMAT ...BiologieDE LA MUSIQUE QUANTIQUECOMME ENGRAISCertains parlent a leurs plantes pou rles faire pousser, JoElI Sternheimer etson equ ipe vont beaucoup plus loin enelaborant une musique qui traduit lesvibrations quantlques de la plante, chaquenote correspondant a un acide amine, stimulant ouinhibant a volonte la production des proleines ...

    STRONOMIE

    ELECTRON L lBR !:

    Maths ,antiquesLA THEORIE DE LA BASE 13,CLE DU CALENDRIER MAYAOn savail que Ie chittre 13 joualt unr61e predominant dans Ie systemecosmologique et calendalre des Mayas,mais on n'avalt encore jamais elucidecomment ce s astronomes eclaires en ataient arrivesa uti! iser celte base n umsrtque ...

    FOLOGIETemolgnageDIALOGUE DANS UN VAISSEAUUne nult de de c e rnb re 1989, deux chauffeurs routiersrusses sa retrouvant face a uneng in spatial d'orlglne inconnue,Un e commu nlcatlon telepath iqu es'atabli! avec I'un d'ent re a u x,invite a penetrer dans Ie vaisseau ...

    SpeleologieLE FANTOME DE BREITENWINNERUn malin de I'an 1535, el l Bavie re, unevingtaine d'hommes s'apprMent it explorerla grolte de Breltenwlnner. Passanl de lafrayeur it l'emervelliement,Ils y decouvrentde s ossements de geant ", des scul ptu resde pierre, et sentenl la presence hostiled'un cc fa.nt6me .S'agissait-il d'un ours ou d'uneautre creature 7 Ces pion niers de la speleologie neIe sauront pas ...

    Paleontolog ieLE HOBBIT ME PARLERA PLUSII s'appalait Homo ttor aalansts at II nousaurait sans doute appris biendes choses sur notre propre evolution,sl ce cousin lndone sten n'elait mort uneseconde fois, des mal ns memes de p ale ontoloque s ...

    , PSYCHOPHYSIQUEEtude ., ,NOS PENSEES CREENT LEMONDELa pans ee est una energie, c creatrtce au sans ou elle agit sur la matiere, commela montre la biochim isle ukraln lenneTamila Rechetnikova. A la croisee de lascience et de la spf ritua lite , ss s deCOUVertesouvrent de belles perspectives sur Ie pouvoir deguerison et de paix de la pensea humaina. Bienplus tard, las cristaux phc toqraphle s par Ie JaponaisMasaru Emoto Illustrenl magnlfiquement ces theories.

    CC,HJRfUER DES LECTEI JRS

    BOUTffQUE : UVRES, DVD ...

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    DefenseLE PENTAGONE LIVRE SON PLANDE DOMINATION MONDIALELe Pe~tag_one .~ autorise lapublication d un documentinterne top secret qui trace les

    grandes lignes du plan visant it as-surer une domination mondiale itl'Amerique, A l'exception du Wal tStreet Journal du 11 mars 2005,aucun media amcricain n' en a faitmention.Seion Iequotidien, Ie programme,te l qu'i1apparalr dans Ie document,consiste it" accroltre I'influence desfrats-Unis dans Ie monde entier en intensitiant les cleploiements de troupes et en augmentant

    massivernent la production d'armements de pointe.Fidelement conforme a 1a doctrine de "guerre preventivedu Pentagone, Iedocument va I ar ge rn en r a u- de la en fixant'lesconrours du programme rnilitaire de Washington. IIappelle it une rnaniere plus" anticipatrice d'envisager laguerre. On ne se contenre plus de la notion plus rnodereeliant actions" preventives et defensives, consistant it de-clencher les actions militaires centre un ennerni declare dans la perspective de preserver la paix et de defendrel'Arnerique .Le document reconnalt explicitement le mandar militairemondial que s'arrogenr le s fta ts-Un is, bien au-dele destheatres de conrlits locaux. Ce mandat s'erend egalementaux operations militaires centre des pays amis, mais con-sideres cornme strategiques du point de vue des interetsamericains,Dans la perspective des relations internationales et mili-taires au sens large, ce document du Pentagone affiche undessein imperial au service des enrreprises americaines dansIe monde entier,Le Wail Street Journal tappone : "Au fond, ce documentest motive par la croyance que les Brats-Unis sont engagesdans une lutte mondiale ininterrornpue qui s'erend bien~u-delit d,es wne~ d' affronrements particulleres tels queIlrak et IMgharustan. Son approche est favorable it unearrnee beaucoup plus agressive servant Ies velleires arneri-caine it modifier Ie monde en intervenant meme dans despays qui De sont pas en conflir avec les USA (au lieu deseulement reagir aux situation locales telles que celle desdeux Corees). Le document suggere que l'objectif vise itdes operations "offensives" pluroc qu'it une gestion 'preven-tive' des affaires courantes. (L e document presente] 'quaeresujers cruciaux', dont aucun n'implique traditionnellemenrde confrontation rnilitaire. On demande it l'armee deproduire des forces capables de creer des partenariats avecles .Btatsdefaillants it evincer Ie terrorisme a l'inrerieur deleurs frontieres ; de defendre la parrie, y cornpris par des

    REGARD SUR LE MO'NDE

    raids offensifs contre des groupes terrorisres qui projettentdes attentats ; de peser sur les choix des pays d'irnportancestrategique, comme la Chine ou la Russie; et d'empecheri'acquisition _d'armes de destruction massive par les Btatshostiles aux E ta rs -Un is et par le s groupes terroristes, U mentionne, d'autre part, la necessite d'un recruternent etd'un entrainemenr massifs de troupes qui comprendraientde nouveaux contingents de forces de renseignements etautre personnel rnilitaire specialise, et seraient irnpliqueesdans des actions de police rnilitaire dans le monde entier : La demarche de Mr Rumsfeld provoquera vraisemblable-ment des changementsdeterminants dans les

    re pas au Moyen-Orient.On reflechit it i'envoi deforces speciales dans desoperations de police mi-litaire ~ sous couvert depacification et d'entrai-nement - dans toutesles regions irnportantes du monde. Une grande partie deces activites, toutefois, sera tres probablement assuree pardes entreprises privees de mercenaires sous contrat avec IePentagone, 1'0tan ou les Nations unies. .Source: M ichd Chossudovsk y , 17 mars 2005 ; bcrp:/Iglobalresearch.ca

    equipements rnilitairesachete par Ie Penragone,et des changements plusfondamentaux encoredans l'entrainemenr etle deploiernenr de trou-pes americaines partoutclans le monde , expli-quent les foncrionnairesde la Defense qui ontjoue un role clans l'ela-boration du documentou son exarnen,Les Btats-Unis enten-draient deployer cestroupes dans un con-flit imminent bien plustOt q u'i ls ne Ie faisaientauparavant. Selon cer-tains responsables, Ieplan envisage qu'ungrand nombre d'equi-pes specialisees operentpanout dans Ie monde.Lengagement milirairedes Eears- Unis ne selimi-

    NEXUS ..,40septernbre-cctobre 2005

    MicropucesILS LESONTDE1ADANS LA PEAUles combines tele~honique,s tels q~enous les connatssons auront dis-paru dans vingt ans. Les techno-beaufntiliseront des implants de micropucespour comrnuniquerer realiser des tran-sactions. Bien que ce scenario rappellebeaucoup un episode de Star T rek, lephysicien nucleaire, biologiste marin etfuturologue londonien Wolfgang Grul-ke annonce la nouvelle: c' est deja entrain d'arriver !Deux scientlflques de Warwick Univer-sity, en Grande-Bretagne, portent deja,implantees SOllS la peau, des micro-puces qui leur permettIOnt d'envoyerdes emails 'simplement par la pensee,Le processus est encore pesant, selonWolfgang Grulke, mais en s'effon;:antmentalement de deplacer un curseur surun clavier aff icbe sur un ecran d'ordina-teur, ces chercheurs parviennent d e j a aecrire et itenvoyer des emails..~Ce sontvraiment les premiers pas de l'interfa-yage d'une micropuce avec le systernenerveux , a-t-i] ajoute. 'Source: T h e Age, 14 avril 2005. www.theage.com.au

    http://www.theage./http://www.theage./
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    revet -------ES FILMS A SENTIRA TOUCHER?m.aginez desfilms et des

    ux video qUlpermettent

    e humer, gourer,peur-etre rnernetoucher ce queyoyez. C'estIa

    seduisante qu'ouvre undepose par Sony pour un ap-capable de transrnetrre des in-

    sensorielles directementns [e cerveau hurnain.technique suggeree dans Ie bre-nest aucunernent invasive. Ce-decrit un appareil qui projetrela tete des pulsations d'ultra-pour modifier des schemas

    l'ex:citation dans certaines zonesu cerveau bien ciblees, creant ainsis experiences sensorielles : qui

    de la perception d'images enjusqu'a celie de sons ec

    e gouts. Ceci pourrait donner auxet aux sourds I'occasion deou d'entendre, Iice que pretend

    brevet.:andis que les implants cerebrauxeviennent de plus en plus sophis-iques, ce seul moyen non invasife manipuler Ie cerveau demeuredirnentaire. Une autre techniqueppelee stimulation magneriqueanscranienne permet de stirnulers nerfs en utilisant des champsa ehangement rapideour induire des courants dans Ie

    cerebral. Toutefois, les champsagnetiques ne peuvem erre foca-

    finernent sur de petits groupescellules cerebrales, alors que des

    lrrasons pourraien r I'etre.i la methode que decrir Sony fonc-ionne vraiment, die pourrait con-irre routes sortes d' applicationsans la recherche et en medecine,erne si elle n'est pas capable de

    surgir des experiences sense-ielles assez detaillees pour les ob-ccifs de divertissement envisagesle brevet.

    urce : New Sc im t ir t, 7 avri l 2005 .

    DecretOUBLIEZ LE RAPPORT PARLEMENTAIRESUR LE5' SECTES DE, 1996

    Dans une circulalre du 27 mai 2005,Jean-Pierre Raffarin, a1ors Premierrninistre, a invite les ministres, secretairesd'Etat et prefers a ne plus faire referenceau Rapport parlernenraire sur l es s ec te s de1996.CAP LC (Coordination des Associations &Parriculiers pour la Liberte de Conscience)se rejouic de cette decision et de I'appre-dation du Premier rninistre selon laquellequalifier de secte te l ou te l groupementne repose sur aucun fondement legal.Elle ~ons[ate egalement avec satisfactionque le decret du Premier rninistre de-mande d'eviter le recours it des listes degroupements ,Grace Ii . ce dec re t , la France s'aligne enfin surla position de la Cour europeenne des droitsde I'homme qui, Ie 6 novernbre 2001, avaitstatue sur le fait qu'un document [rapportparlementalre] ne peut servir de fonde-merit juridique a une quelconque actionpenale ou une decision administrative. Deja, la Suede avait banni de son langa.geadrninisrrarif'le rerme de "secre", juge poneurd'une connotation negative incompatible avecla necessai re neutra li te des agents de l'Etat, La

    liste "noire" du Rapport parIememaire S u rl es s ec ce s de 1996 a ete largement utiliseepar des associations militantes luttant coo-tre les minorites de conviction, avec desconsequences souvent dramatiques ; perted'ernploi, tilches sous-qualifiees, pertes dela garde d' enfants, penes de clientele, etc.CAP LC veillera it ce que ces associations seplient au nouveau decreten cessant de fairereference a route liste de groupemenrs ,CAP LC invite notarnment routes Ie s ad-ministrations it ne plus financer les as-sociations militantes qui ignoreraient lesdecisions ministerielles.Au Quebec, le ministere de la Sante et desServices sociaux avait refuse un finance-ment it l'association Info secte invoquantqu' iln'est pas dans Ie mandat du minis-cere de la Sante et des Services sociaux des'impllquer dans un secteur o u la libertereligieuse et ses differences pratiques sontmises en cause. "Avec la nouvelle orientation apportee par Ienouveau decree, CAP LC invite routes lesadministrations francaises a suivre I'exem-pie de I' administration q ue be co is e . .Source: http: / /www.coordiap.comlpropo19.htm

    Lutte anti-terroristeET 51 ON METTAIT TOUTE L'EUROPESUR ECOUTE?

    Le ministre britannique de l'Interieur, Charles Clarke, propose Ii seshomologues de l'Union europeenne un plan pour ameliorer la coopera-tion europeenne dans la lutre anrirerroriste, incluant de placer toute l'Europesur ecoute ), a indique l'hebdomadaire S un da y E x p re ss du dimanche 3 juillet.La mesure la plus radicale serair l'archivage, pendant six a douzemois, de toures les conver-sations telephoniques et des courriers electroniquee de tous les citoyens europeens, afin defaciliter d'eventuelles enquetes.Charles Clarke va egalement suggerer un acres accru pour les forces de l'ordre de J'UE auxdifferentes bases de donnees contenane des informations confidentielles, afin de faeiliter lesrecoupements. nva aussi proposer d'ameliorer Iefonctionnement des listes d'armes et d'explo-sifs voles, des faux papiers, et des systernes de lutce centre Ie financement du terrorisrne.Iiva egalement demander la mise en place de criteres cornmuns pour l'etablissemenr de piecesd'identite de nouvelle generation et l'organisation d'exercices de secours a l'echelle europeenne. Le terrorisme est par nature international et rnieux vous pouvez surveiller la fa

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    SUR LE MONDE

    InventionSA TOYQTAROUlE A L'EAUII existe au mains deux raisons d' en-vier les habitants de Manille. Toutd'abord, bien sur, pour Ie soleil, rnaisegalement parce qu'il existe la-bas desvoirures qui fonctionnent uniquement aI'eau du robinet, et non avec de l'essenceou du gasoil.

    Une video est disponible sur Interneta u ron voir monsieur Dingle (photo ci-dessus), l 'invenreur, arriver au volant desaToyota. IIa mis uniquernent quelqueslitres d'eau et peut ainsi rouler environ4 00 11 . 5 00 km.- Quand j'erais jeune, explique-t-il,je voulais devenir pretre, mais je n'aipas trouve l'aidc necessaire, Alors, r a ipense qu'aider les autres, c'erait aussiune maniere de servir Dieu. D' a uson invention. Dingle explique ainsi Iefonctionnement de son vehicule : Ilest equipe d'une sorte de mini-reacteur,A l'aide d'une simple barrerie, I'eau estdissoclee en oxygene et en hydrogene. IIn'y a done rien d'aurres qu'une simplebatterie et de l'eau, En suite, quand hy-drogene et oxygene ainsi obtenus se ren-contrent, cela provoque une explosionqui met en rnouvement les pistons. Et,voi.la, nous semmes prer pour 500 ken etsans aucun hydrocarbure. Peuc-etre quevous ne me croirez pas, mais je ne faisabsolurnent pas cela pour ina famille,mais pourl'avenir de l'humanite .. . finiela pollution. Bien sur, cette approchen' est pas nouvelle, mais Dingle, quin'a jamais fait de haures etudes, sembleavoir rrouve une methode parricullere-ment economique pour dissocier l'eauer lui permettre de faire fonctionner unevoirure aussl bien qu'avec de l'essence,Source : h r tp : ll pe rso .wanadoo. fT /quamhomme-sui re /videos/d ingle , wmv

    of Canada, la Canadian ImperialBank of Commerce, la Banque deMontreal, Ie TD Canada Trust et laCanadian Payment Association sontcites a comparaitre pour entente ille-gale et delinquance en col blanc. Ledernandeur, dans cette instance, re-quiert la restitution de I'argent et desproprietes perdus pat confiscationet saisle a l'occasion d'une dette iIIegale.En tout etat de cause, ces banquesdefenderesses - et toutes SOot con-cernees - n'avaient aucun statut le-gal les autorisant a prerer quelqueargent que ce soit aux emprunteurspour les raisons _suivantes : premie-rernent, ces banques et mutuellesn'avaienr pas l'argent du pret, etdone elles n'avaient absolument pasla capacite de former un contrat quiles engagerait; deuxiemement, lesdefendeurs ne possedaient pas Iesreserves d'especes correspondanres et,d'autre part, la loi ne leur permet pasde preter l 'argent de leurs deposantsou de leurs membres sans autorisa-don ecrite expresse de ces personnes ;troisiernernent, les defendeurs n' ontpas d'actifs materiels en propce a pre-ter; tous leurs actifs sont des ac-tifs de papier , principalement sousla forme de creances recouvrabJes creees par em d'un daquementde doigts , a partir de prets danslesquels les liquidites mises a dispo-. sition avaient egalement ete creeesd'un daquement de doigts.A part des registres comptables er desentrees informatiques, aucunbienrnonetaire ou substance d'une va-leur quelconque n'a ete prete pa r lesdefendeurs au plaignam. Quant aI'ensemble des transactions de _prercondues entre le plaignanr et les de-fendeurs, les institutions financieresn'ont pas apporte Ie moindre fondspropre dans aucune de ees transac-tions. Tous les fonds propres ontete fournis par les ernprunteurs. uspratiques des institutions financieres

    CanadaDES BANQUES COMPARAISSENT POUR

    J ohn Ruiz Dempsey BSCr, LLB,criminologue et specialisre deprocedure legale a intente un pro-ce s en recours collecrif au nom duPeuple du Canada au motif que desinstitutions financieres sont irnpli-quees dans des acres de creation dernonnaie illegale. La plainte deposeevendredi 15 avril 2005 devant laCour Supreme de Colombie britan-nique a New Westminster, allegueque tomes les institutions financieresqui font commerce de credits d'ar-gem sont engagees dans un plan mu-rement reflech! visant a escroquer lesemprunteurs en pretanr de I'argentinexistant, lequel est cree illegale-ment par le s institutions financieresit partir de rien, "d'un daquementde doigts.Dempsey soutient que la creationd'argent it partir de rien est ultra vires(depasse le) du statut de ces defen-deurs au des pouvoirs qui leur s on taccordes en tant que societes, donejuridlquemenr nul, et que prerer desliquldires sous de fausses allegationscontrevient au Code penal.La requete, qui est fa premiere dugenre jamais intentee au Canada, etqui pourrait concerner des milliers deCanadiens, soutient que les contratspar lesquels le Peuple (< < les emprun~teurs ) et Ies institutions financieresse sont lies etaienr nuls ou passibles denullite, er.qu'ils n'one ni force ni effetjuridiques pour cause de rupture an-ticipee et pour non communicationde faits materiels. Dempsey afflrmeque ces transactions constituent de lafabrication de fausse monnaie et dublanchiment d'argent car la source deI'argent prere (si de I'argent a bien eteavance par les defendeurs et deposesur les comptes des ernprunreurs)ne pouvair etre identifiee, et par ceque les defendeurs ne pouvaient pasdavantage expliquer cette source nien rendre compte.L'Envision Credit Union, la Lauren-tian Bank of Canada, la Royal Bank

    NEXUS n040septernbre-octobre 2005

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    AVOIR ... PRETE DE L'ARGENT!defenderesses decrites dans la plainrecontrastent forternent avec les pratiquesde preteurs d' argent responsables et hon-neres qui pretent vraiment de la monnaierangible, ayant une veritable existencelegale. La plainre affirme que ce s tran-sactions de pret sont frauduleuses dansLamesure ou aucun bien de valeur n'ajamais ete transmis par les delendeurs auplaignant; ce s defendeurs ne risqualentrien, ne perdaient rien, et n'auraientjamais rien pu perdre en aucune cir-constance, et done aucune rnesure deprotection n'a jamaisete concue (cornrnele voudrait le principe d' equiee) en faveurdes contractants d'une operation com-merciale de credit.Les procedures de saisie qui resulrent dudefaut de paiement de l'emprunteur dansces prets de nature frauduleuse ont eteexecutees de rnauvaise foi par Ie s banqueset les mumelles ec , comme relies, ces sai-sies constituaient en taus points des actesillegaux de detournement et de saisie depropriete illicites, sans procedure legaleen bonne et due forme, ces acres ayanttoujours pour resultat I'enrichissementinjuste des defendeurs.

    Soleil, en provenance soir d'un enorme trounoir eloigne, soit d'un amas d'etoiles provoquepar la chute de milliers et de rnilliers d'etoilesdans un petit espace. Lionosphereagit commeun filrre du rayonnement solaire qui atteint laTerre. Manipuler et contr6ler ce filtre est unesource possible d'enorrnes modifications me-teorologiques. Dominer l'lonosphere permetporenrrellernent de. coneroler la rneteo.n existe de nombreuses manieres de controlerl'Ionosphere, Le processus consisre it manipulerartificiellernent la densite des ions qui la corn-posent, par exernple au moyen d'un emetteur degrande puissance et d'une batterie d'antennesqui fonctionnent dans la gamme des hautes fre-quences. On trouve une abondante litteraruresur Ie sujet sur Internet et dans les comptes-rendus de recherches scientifiques entres dansIe domaine public.Nombre de pays se hatent maintenant demettre au point des mesures preventives paul"garder la maitrise de l'ionosphere qui influesu r leur meteo nationale. Ces rnesures pre-ventives comprennent l'ionisation inverse etl'observation par des methodes avancees desurveillance satellite. Le s anomalies par rap-port aux modeles de previsions rneteorolo-giques indiquent, elles aussi, precocemenr, siquelqu'un tente d'agir sur les evenernents me-

    teorologiques locaux. En ce moment, l'Indian Space ResearchOrganization (ISRO) se hate d'installer des stations de surveillancemeteorologique partout en Inde.Selon les abservateurs internationaux, les grandes puissancesmondiales courent it line guerre froide pour la domination deI'ionosphere. Les methodes actives aussi bien que preventivesnecessirent une immense quantite d'energie electrique, Le materiel.est main tenant teJeguide p ar les aJgorithmes des logiciels dans le but,d'abord de detecter ce type de manipulations meteorologiques, puisde les contrer pour neutraliser les tentatives des adversaires. Unenouvelle generation de satellites prendra bientor les commandes del'ionosphere.One s il enc ieu se guer re froide pour la domination de l ' ionospherees t en rnarche !Source: India Daily, 10 avril 2005. http}lwww.indiadaily.comlediwriall2258.asp

    La requere reproche aux defendeursd'user de pratiques bancaires frauduleu-ses par lesquelles ils induisent les clientsen erreur, leur faisant croire qu'ils re-coivent reellemenc du "credit ou del'argent alors qu'en fait aucune rnonnaieconcrete ne leur estpretee. En tout etatde cause, la plainre decrir une pratiqueau cours de laquelle iI n'y a concrete-ment pas d'autre argent que des ecriturescomptables au des entrees informatiquesqui soit prere aux emprunteurs. Au lieu dernonnaie reelle, les emprunteurs recoiventde l'argem " electronique ou digital ,c r e e 1 1 . partir de rien, sans aucun cout pourles institutions financieres, que ces dernieresn'am fait qu'e ntre r en ta nr que" prer dansles comptes de leurs clients. On exige en-suite des emprunteurs qu 'i ls p a ien r des tauxd'incerets criminels pour la monnaie qu'ilsn'ont jamais recu,La requere allegue que les defendeurs trans-forment de fait leurs clients en esdaves ded ett es v ir tu eI le s, l es f or ca nt a payer quelquechose qu'ils n'ont jarnais r ec u, e t s ai sis sa nten su ite le urs biens s'ils ne peuvent pluspayer les banques avec de I'argent reel,SOUKe; NatWna l Pres , 15 avril 2005.

    MeteoLACOURSE AU CONTROLEDEL'IONOSPHERE A COMMENCEIIest possible d.e com~nder les ev~neme~ts ~et60rol~~i-ques dans un lieu precIs de la planete en manipulant 110-

    nosphere et les ceintures de radiations qui entourent LaTerre.Aussi de nombreux pays sont-ils en train de mertre au point desmesures defensives pour neutraliser d'eventuelles manipulationstechniques meteorologiques de cette nature, d' apres un editorialdu journal I nd ia D a il y. Le s methodes modernes de modificationartificielle de la rneteo necessitent une ionisation artificielle del'arrnosphere de la Terre entre 5 000 et 10 000 metres d'altitudeet au-dessus,Manipuler l'ionosphere et utiliser des interactions Solell-Terremaltrisees peLit avoir des consequences 1 1 . bien plus grande echelle.Le rayonnement electromagnetique nature! du Soleil atteignant laTerre determine [ a r ne re or ol og ie r er re str e, Le s rayonnements solai-res et ulrraviolers doivent traverser l'ionosphere avant d'atteindre laTerre. Le rayonnernent et les facules solaires sont Ia cause directede changements rneteorologiques 1 1 . l'echeile de la planete, Ils sonteux-rnernes dus it un bombardernenc de rayons cosmiques sur le

    NEXUS n040septernbre-octobre 2005 , ...~

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    SUR LE MONDE

    InformatiqueUN RAPPORTEN CHARABIALEURRE "UN CONGRESSCIENTIFIQUETaU[ un bouquet de pa-ges en charabia COllyUpar ordinareur dans "les for-mes d'un rapport scientiflquea e t e accepre pour u n co ng re sau Massachusetts Instituteof Technology; belle victoi-re pour le s farceurs! JeremyStribling et deux de se s coo-disciples diplomes du MITa va ie nt p re ce de it une etudecritique des rnodeles d'un cer-tain nornbre de conferencesuniversitaires, Cela leur a per-mis ensuite d'ecrire un pro-gramme informatique destinea creer des cornpres-rendus derecherches enders comprenantun texte, des tableaux et desdiagrammes parfaitement d e -pourvus de sens,Le s trois jeunes

    gens onrsoumisdeux de ce s rap-ports, dent le spages avaientete rassernbleesau hasard, auMul ricongr es

    Mondiai de Systemlque, deCybernetique et d'Informa-rique (WJvfSCI) programmedu 10 au 13 juillet 2005 itOrlando, en Floride.A leur grande surprise, l'un deces rapports ~ Rooter; me-thodologie d'uniflcation ty-pique des points d ' acces et deredondance ~ a eu ! designepour ~tre presente au publicscien r if ique,Figurent dans Rooter de s per-Ies hallucinantes du genre;" Le modeJede notre heuristi-que comprend quatre compo-sants independants ; emaillage

    publia un article exposam les grandeslignes de sa decouverte, et attisa runedes plus grandes controverses de larnlcroblologie moderne.Au coeur de ce debar, se pose la ques-tion de savoir si le s nanobacteriesrepresentent vrairnent une nouvelleforme de vie. A ce jour, ceux qui cri-tiquent cette hypothese soutiennentqu'une particule de 20 a 200 nano-metres seulemenc de diametre ne peutheberger les composants necessaires itentretenir la vie.Ces particules sonr egalement tresresistances it la chaleur et 1 1 d'autresconditions qui, normaiement, sontfacales aux b acteries, Si bien que cer-rains sciemifiques se demandent s'iln e s'ag ira ic p as de formes inhabituellesde cristaux plut6t que d'organismesvivants.Le debar a ete alimente par un nom-bre croissant d'etudes mettant en evi-dence un lien entre les nanobacrerieser des problernes de sante graves, dontles caleuls renaux, les anevrisrnes et Iecancer des ovaires, et dernonrrant queles nanobacreries pel.lvent contaminerdesetres humains.Du coup, on presse les scientifiquesde resoudre la conrroverse et .d 'expo-ser comment agissent les nanobacte-ries, quelle que soit leur nature.S ou rc e: W ire d N ew s, 1 4 m ars 2 00 5.

    ,..------------ M icro b i 0 I0gi eLES NANOBACTERIES SONT..ELLES

    VIVANTES ... E.TTUEUSES ?

    simule, reseaux actifs, mo-dalites flexibles et etude deI'apprenrissage renforce , auencore: NOllS avons irnple-mente notre serveur disperser!rassernbler 1/10 en Simula-67, complete par des exten-sions opportunisriquemencrourees,

    Alors qu'il tentait simplernenrde comprendre pourquoi, dansson iaboratoire, certaines cultures decellules marnrnaires rnouraient, endepir des soins apportes it leur prepa-ration,Olav Kajander n'imaginait pasdecouvrir de rnysterleuses particulesqualiflees d'organismes les plus prirni-tifs de la Terre, et qui pourraient ~treil . I'origine de maladies douloureuseset rnortelles. .Ce blochirniste finlandais et ses colle-gues glissaient done, un j our de 1988,les cultures qui Ies intriguaient sousun microscope electronique lorsqu'ilsvirent ces particules sernblables it desbacteries, mais, it leur grande surprise,cent fois plus petites et en pleineforme au milieu des cellules en trainde mourir, Pensant avoir affaire it unenouvelle forme de vie, Kajander bap-tisa ces particules nanobacreries ,

    En fair, Ie trio v is ait le Massa-chusens Institute, car celui-ciest bien connu dans Ie mi-lieu de la science informati-que pour envoyer des emailspro lixes so ll ic i ran t des inscrip-tions it leur congres, Nousen avions assez de ce spam ,a explique Jeremy Stribling

    a I'agence Reuters lars d'uneinterview telephonique, ajou-tant que lui et son equipe avaitvoulu ainsi rnettre 1 1 l'epreuveles normes du processus dedepouillernent des rapportsscientifiques du congres,Sou rc e : Reu te r s, 14 avril 2005.

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    Can ce r ----------'-----,lES ONDES FMFAVORISERAIENTLESMELANOMES

    U ne etude recente.suf.l'incidence des cas de mela-nome malin en Suede, Norvege, Danemark et auxtrats-Vnis a mis en evidence une forte correlation entrele s debuts de la diffusion des ondes radio FM (done le sfrequences correspondent a des effets de caisse de reso-nance ) et l'augmentation des cas de melanome, Le butde certe etudeetait de reviser les donnees sur la rnor-ralite et l'incidence du melanorne malin de la peau enSuede, en particulier de preciser la relation temporellede cecancer avec Ie developpement des" vacances ausoleil , et avec l'Introduction des reseaux de diffusiondes ondes de Ia radio FM et de la television.On a decouvert une bonne correlation dans le tempspour I'extension des rcseaux d'emission d' ondes radioFM et de television, tandis que l'accroissement dunombre des "voyages vers le soleil par voie aerienne(charters) n'a debute que sept ans apres la grande perceedu melanorne en 1955. Les comtes dont Ie reseau dediffusion FM n'aete etendu que plusieurs annees apres1955 om continue, dans l'intervalle, a presenter uneincidence stable de la mortalite par Ie rnelanome.I'accroissement de I'incidence et de la mortalite dumelanorne de la peau ne peut s'expliquer uniquementpar l'augmentation de I' exposition aux rayons solairesultraviolets. Nous en concluons que la perturbationcontinuelle des mecanisrnes de reparation cellulairepar des champs magneriques a effet de " caisse de reso-nance semble amplifier les consequences cancerigenesdes dommages causes au x cell ules, par des radiationsVV par exemple,Source : M ed ical Science M onitor, 1 " juillet 2004 .

    Arch eo lo qi eD'ANCIENS PAPYRUS LISIBLES'GRACEAUX INFRAROUGES

    --'-----Geologie,L'EXPANSION DE LA TERREA L'ORIGINE DU TSUNAMI?U.lleminent ge.ologu~ d'A~stralie ?ccidentale, do~t les trav~uxsont reconnus au ruveau international, est convatncu que Iex-

    plication fournie sur Ie tsunami devascateur du lendernain de Noelest fausse.Le Dr James Maxlowattribue la responsabillte du tsunami a l'ex-pansion continue de la croure terrestre, laquelle provoque des mou-vements des faUles sous-marines , selon ses propres rermes, IIecarteainsi comme relevant de la mythologie l'autre point de vue, largementrepandu, selon lequel la catastrophe serait due a la compression et a lasubduction des plaques tectoniques.Maxlow explique que la connaissance conventionnelle se fonde surl'hypothese que la Terre a conserve une mille constante durant sonevolution geologique. Mais ses recherches dernonrrenr, au contraire,que la tailie de la Terre iI y a 1 600 millions d'annees etait d'un peuplus d'un cinquierne de ses dimensions presentes, et que la planetecontinue de croitre de 22 millimerres par an en moyenne. Une croissance de cet ordre sur des millions d'annees a. affaibli Iacroure terrestre, provoquant des fractures qui entratnent des catastro-phes naturelles du genre du tsunami aslatique et autres evenernenrssisrniques , explique le Dr Maxlow.Sou rce : communi qu e de p re ss e du 26 avr il 2005 de Te rr el la Consul eane s.wwwgeoci ri es ,corrJCapeCanaveral/l.aunchpad/65201

    faire apparairre des encres invi-sibles a l'ceil nu. Recuperee de Iaville egyptienne d'Oxyrhynchusaujourd'hui disparue, cette col-lection, la plus irnporrante aumonde, avair ete conservee a labibliotlieque Sadder, a Oxford.La matiere, qui couvre la periodsdu VIle au IIIe siecle avant J.-C,comprend le s o eu vr es d' auteursclassiques rels que Sophocle,Euripide et Hesiode, A ce jour,ont ere dechiffres une partie desEpigones, une tragedie depuislongtemps perdue de SophocIe,et une partie d'un roman deLucian, ecrivain gree d u II' s ie cleavo J.-C II y a aussi un pcemeepique d'Archiloque, successeurd'Homere au VII' siecle avoJ .-C,

    U ne collection conside.r.ahlede manuscrits de la G rece etde la Rome anciennes, jusqu'iciindechiffrables, sont desormaislisibles grace a la lurniere infra-rouge! Une percee qui pourraitaugmenter d'un cinquieme lenornbre de manuscrirs anciensexplolrables et merne permet-

    tre la revelation d' evangileschreriens perdus. Une equipe del'universite d'Oxford utilise dejacette technologie sur des mil-liers de rouleaux de papyrus re -cuperes au XIX' s ie cl e sur un tasd'immondices . .. Le proces~usd'imagerie multispecrrale uri-lise la lumiere infrarouge pour

    ~ .. NEXUS n040septe mbre-o ctob re 20 OS

    qui decrit Ies evenements ayantconduit a Ia guene de Troie.Le Dr Dirck Obbink, quidirige Ie travail d'imagerie,explique que la collectiond'Oxyrhynchus est d'Imporranceinegalee. 'Ioute cette matiereapponera un jour nouveau su rpresque rous les aspects de la vieen Egypte h elle niq ue e t romaineet, par consequent, sur Ie mondeclassique en general. D'autancplus que, comme, le preciseChristopher Pelling, professeurde grec a l'universite d'Oxford,ces ouvrages sont "des textesfondamentaux sur lesquels le ssavants se perdent en conjecturesdepuis des siec1es .Source: S c i - T e c h T o d ay , 1 9 a v r i l 2 0 0 5 .

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    DOSSIER

    Nan 0 t e c h n 0 I o g i e s

    CAP VERS L'INF INI(prem ie re pa rtie )Des p oussi ares intelHgentes qui informent ades vetements qui se transforment avec lemieux diffuses, un depistage tres preco ce des cancers.u .nanotechnologique anncnce par certains chercheurs pour a:nl-~dire demain.Alors, ilest plus que temps d'envisager, derriere les Iantasmes mediatises et Ies prornessesdes gouvernements, Ies dessous de cette revolution : m enace directe sur la souveralnetealimentaire partout dans- le monde, redoutable Duti l potentiel de surve itl an-ce, one technologie tal Ile e pour Ia guerre biologique, beaucoup d'inconnues en ma-tiere de sante publique et d'environnement ... Autant de points qui questionnent: a quip ro fite ro nt les n an otec hn olo gies ?

    ETC Group 2004

    L ' hl_SWire se p_a.sse _que_Ique part dans l'infiniment petit,au milliar d iem e de metre, au millibne de micron: au_n ano rnetr e. A l' echelle nano metrique , la matiere q uitteIe domaine de 1a chimie et de la physique conventionneliespour perierrer celui de la meca niqu e quantique - co nferan tdes caracterls tiq ues nou vel les aux mate ria u x tradi tio nn.elset prese nran t des risq u es no uveaux en mati ere de sante. Caren intervenant simplement a une echelle redui te (II moinsde 100 nrn) sans pou r au ta n t illod ifier la subs tance, on peutco ns iderab lern en r changer les p ropr iet es d'un rnarer iau. Lescar acrer ist iq u es - relies que conducti vi t e el e ctr iq ue, react ivite ,soli dite, co ul eur et , surtout toxici te - so nt suscep tibles de semodifier de faco n Imprevlsib le. Par exemple, une substance quiest rouge quand elle rnesure un metre de large peut etre ver teq uand elle ne fait pl us que quelques nano metres ; so us formede graphi re, Ie carbone est sou pie et m alibble, m ais s' avere plussolide que I'acier a l'ech el le nano met riq ue. Un seul gramme dema ter iau catalyseur compose de par t icu les de dix nano rnerresest environ cent fois plus n!actif qu'un gramme de ce rnem ematerl au compose de part icules d'un micro metre. ;Depuis quelques annees, le domaine des nanotechnologies,qui englobe done les manipulations de la matiere Ii I'echell edes atomes et des molecules, con verge it vi tesse grand V versceux des biotech nolo gies et des technologies de I'informationpour modi fiet r ad icalem en t Tes fondements de nos sysrem esal i rnen tai re et agricole.Au cours des deux pwchaines decen n ies , lImpact de cetteconvergence sur I' agriculture e t I' alimen ta tio n depassera celuide Ia mecan isario n agricole ou de la Revolution ver re, avec pourconsequence une redynamisation des industries meur tr ies deI" agroch im ie et de l'agrobiotechnologie, et so ulevan t un debat

    P 11 I MA IN BASSESU R L 'AG RIC UL TU REP 16 II U N MONDESOUS NANOSURVE IL L ANCEP 18 III DE L 'IN TELLIG EN CED AN S L 'A IR

    P 19 1 ; 1 NANOGUERISONSA L 'HOR IZON

    :~. NEXUS n""4Qseptembre-octobre 2005

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    nouveau et intense sur l es aliments " atomiquementmod ifies . Du sol a I'asslerte, les nanotechnologiesvo nr nun seulemenr modifier Ie fonctionnementde chaque Erape de la chaine alimentaire, mais ellesvour aussi en a ecre r (0us les acteurs. Et I' agriculturepourrait bien servir de terrain d'essai a des technologiesdesrrnees it la surveillance, au control e social, voire 1 1 .la gueH'e biologique.

    Un gros retard d'informationComme [es nanotechnoJogies concernent l'ensemblede la matiere, les nariobrevets peuvent avoir deprofonds impacts non seulement pour le sect eu r deI'altmenration mais pour l'ensemble de I'economie. Lafusion des nanotechnologies e t des biotechnologiesuansformera radicalement les besoins industr iels enmarieres premieres agricoles, mais on ignore encoreses consequences sur la sante, la b io divers ite etl'environnement. Aucun gouvetnement n'a encore

    deve l op p e de reglemenradon concernant I'echel len a n omet r iq ue o u etud.ie les impacts de l'invisiblementpetit sur notre societe. Quelques aliments et prod ui rsnutrition nels contenant des add it ifs nano merriquesinvisibles, non indiq ue s par [' er iq uetage car ne relevan tcl' aucune reglementar io n, so n t deja dis ponibles dansIe commerce. De m em e , bon nombre de pesticideselabores a lechel le nan om et rique sont deja sur lemarche et on t ere repandus dans l'environnement.Aux Eta ts- U n is, Ie debar sur le s aliments tra nsgen j q ues(genetiq uement modifies) a non seulemen t 0rnisd' aborder les questions de sante et d' environnemen t,rnais il a desasrreusemenr ignore les enjeux politiquesde la propr iere intellectuelle et du co n tro le so us-j acentaux situations monopoIistiques. Questions cruciales :q ue ll es von t en etre les cons~q uences sur la societe? Erqui va en beneficier ?La communication gouvernementale affiche huit 1 1 . dixans de retard sur Ie besoin d'information de la societe,Ie debar public et les p oli tiq ues meriees.

    I-M A IN B A S S E S U R L 'A G R IC U L T U R EU n if o rm i s e e , a u t o m a fi s e e , I 'a g r i c u l t u re v e rs io n n a n o m e t r i q u e p ro m e t d e s le n d e m a i n s q u i c h a n le n ! a I 'i n d u s t r ie a g r o a li m e n t a ir e .O n c o m m e n c e a l i b ~ r e r d a n s la n a t u r e d e s p la n t e s a t o m iq u e m e n t m o d i l i e e s , d e s n a n o p e s t i c i d e s , n a n o f i b r e s e t a u t r e sn a n o c a p s u le s s a n s e n c o n n a it r e I ' i m p a c t s u r le s s o ls e t le s o r g a n i s m e s v i v a n t s , a n i m a u x o u n u m a in s ,

    ! 'utilisation de nanoparticules dans l'agriculture souleveL . des inquietudes environnemenrales et sanitaires puisqueces dernieres sernblent afficher une : toxicire differente decelle des versions plus grosses du merne compose. En 2003,Ie Dr Vyvyan Howard, editeur fondateur du Journal ofNanotoxicology, entreprit d'etudier la litterature scientifiquesur 1a toxicite des nanoparricules pour E TC Group et conclutqu' elle semblait plus elevee, leur taille occasionnant unepenetration plus importante des membranes protecuices de

    l'organisme, qu'il s'agisse de [a peau, de la barriere hernato-encephalique ou du placenta.Une erude publiee en juillet 2004 par le Dr Eva Oberdorster areveie que I'exposition de perches (poissons) 1 1 . de petites quanriresde buckyballs (nanoparticules de 60 arornes de carbone) avaitrapidement entraine des lesions cerebrales et le deces de lamolrie des puces d' eau vivant dans Ie merne milieu que lespoissons. D'autres etudes montrent que Jes nanoparticulespeuvent penerrer dans le sol de fas;on inattendue, drainant pem-erre d' aurres substances dans leur sillage. Face aux lacunes surle sujet, de nornbreux specialistes recornmandent de reduire oud'interdire leur dissemination dans l 'environnement.

    Une.agriculture asservie a I'industrieEn decembre 2002, Ie ministere de l'Agriculture americaln aredige le premier" erar des lieux ))mondlal de I'application desnanotechnologies 1 1 l'agriculture et 1 1 l'alimentation. Un large

    NEXUS n"40septernbre-octobra 2005

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    e ve ntai] d e d ecide ur s p oliriq ues, d e re pre se nra nts d'un iv ersire sagronorniques, de chercheurs du prive, se sont reunls aI'u niver sire d e C or ne ll (New Y ork) pour partager leur visiond u r er na nie rn en r d e l'a gr ic ultu re provoque par I'e rn er ge nc e d esnanorechnologies.liressort d e ces d eb ar s q ue l'ag ricu lru re v ersio n na no merriqu edoit e tfe p lu s uniforrne, davantage autornatisee, industrialiseeet reduite 1 1 . ses plus sim ple'S fonctions, La ferm e seralt alors unc en tr e d e b io pr od uc ti on etendu p ouv an t etre controle et dirigedepuis un ordinateur portable et l e s a limen ts seraient fabriquesa partir de sub stances sur rnesure assurant u ne d is tr ib u tio ne fl ic a ce d e nu tr imen ts a l 'organisme.Grace aux nanobiotechnologies, l'agriculmre pouera recolterd av an tag e d e marieres premieres a de s fins industrielles. Dansun rneme temps, le s p ro du its a gr ic ole s tr op ic au x eels que Iecao utc ho uc, Ie cac ao , le cafe et le co ( On - ainsi qu e les petitsexploitams qu i les culrivent - deviendronr desuets et inurilesdans cette nouvelle nanoeconom ie de Ia m atiere flexib leou les proprieres de s nanoparticules indusrrielles pourrometre ajustees pour creer de s substiruts moins chers et "plusinrelligenrs ,T out c omm e I'ag ric ultur e tran sg eniq ue a e ng en dre u ne n ouv ellec on ce ntr atio n d ' entreprises tout au long de la chaine allmentaire,la n an ote ch no lo gie b re ve te e, d ep lo ye e d ep uis le s g ra in es ju sq u'aI' estornac, depuis le genome jusqu' au gosier, renforcera I'emprisede I'indusrrie agroallmentaire su r l'agriculrure et l'alimencarionrnondiales - tout cela, ostensiblernenr, dans le but afficM detraiter la m alnutrition, de sauvegarder I' environnem ent etd' oifrir un choix plus larg e aux consommareurs,

    Des plantes atomiquement modifieesDe pu is d eu x g en er atio ns , le s ehercheurs manipulent I'alimentatione t l 'a g rl cu lt ur e a l 'e ch e ll e rnol ecu la ir e . . L ag ron ano te chnol og iefranchit un pas de plus en rnaillant l'ensernb le de la chainealimentaire t ndus rr ie ll e, Avec l es nouvelles nanorechnies de me langeet d 'e xp lo itatio n des g en es, les planres genedquement modifiees

    deviennent de s plsntes atomiquernent rnoditiees,On p eu t c on di ti on ne r d es p es tic id es a ve c u ne

    p lu s g ra nd e p re cis io n p ou r n eu rr al is er le snu is ib le s indesi rab le s et t ra fi qu er l esaromes artificiels ou nurriments poursatisfalre Ie palais. Le p ro je r d 'u neagriculture induserielle auromati-se e a commande cent ra le u ti li -sant des cap teu rs moleculaires,

    d e s syseemes de d ist r ibu t ionmo le cul ai re s pour un cofitde main-d'ceuvre reduires t desormais realisable..Le s processus naturels ont

    Des bacteriesvivantes dans desnanomachinesL es bacteries vivantes pour ra ie n t . . un jo ur etreutilisees c omm e c om po sa nts tr an sfo rm ab le sd e c ir cu it s e le cr ro ni qu es a l'ech ell nan orn etriqu e, o urnerne comrne e ch afa ud ag es p ou r construire de snanomachines . La nature a cree ces incroyablesrnareriaux de const ruc t ion , explique R ob ert H arriers del'universite de W lnsconsin-M adison. N otre m ethodeconsiste simplement a les saisir tres delicaternent. En e ff et, s on equipe u tilis e d es e le ctr od es p ou rm an ip ule r les cellu les b acten en nes ind ivid uelles, P ou rl'instant, les nanostructures d oiv en t etre assernblecsm an ue llern en t. M a is ildevrait etre possibled'automariser le processus utilisant de s bacteriesquand des com posants m arques avec des m oleculesbiologiques particulieres s'accoleront a de s proteinesco mp lern en raires su r la surface d es b acteries,L es electrodes de ty pe H am ers pourraient egalements 'a pp liq ue r a ux b io de re cr eu rs p ote ntie lle me ne c ap ab le sde deceler d es a ge nt s b io lo g iq ue s tel qu'un anthraxa partir des m odifications du courant d'une electrodea u m om en t O U d es s po re s commencent a y adherer,(Source: New Sc ien ti s t, 2 avril 2005)

    deja ere larg em en t reo rg an ises. A fin d'au gm en te r Ie re nd em emde s cultures durant la R evolution verte, les sciem ifiques del 'hemisphere nord om culcive de s p la nr es s em i- na in es c ap ab le s dem ieu x a bso rb er les engra is syn rhe riques et, c e f ai sa n t, a ugmen tan tle s besoinsen pesticides.

    Les herbicides, eux, sont preservesPou r r en fo rc er certe dependance, l'industeie d e Ill.biotechnologieagricole a con~ des p la nte s c ap ab le s de tolerer de s produitsc hirn lq ue s ro xiq ue s . . Les societes de l 'a g ro b io te chnol og ie av ai en tIe choix : rnettre au point de nouveaux produits chim iques pourrepondre aux besoins d es p la ntes ou m anip uler les p la nte s p ou rrepondre aux b e soi ns d e s h e rb i ci de s i ndu st ri el s. E ll es ont choisidep res erv er l eu r s h e rb i ci de s.Anjourd'hui, l'industrie des nanotechnologies suit le rnemechemin, recherchanr comment asservir la vi e et la matiere arneb esom s de l'L ndustrie . D es chercheurs sonr en train d ' e lab orerd e n ou ve ll es t ec hn iq ue s faisant appel aux n an op ar tic ule s p ou r.introduire subrepticemenr d e I 'ADN etranger d an s d es c el lu !e s.P ar e xempl e, a l'O ak R id g e N atio na l L aboratory, laboratoire dum inistere am ericain de l'Energ ie qui a joue un role m ajeur dans

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    h i. production d'uranium enrichi pour leMa nh atta n P ro je ct (mise2J1 point de la bombe atomique), des chercheurs om elaborenne nanotechnique permettant l'injection d'ADN dans desmillions de cellules it la fois. On synehetisedes millions de nanofibres de carboneauxquelles sam fixes des brins d'ADNsyncheuque sur une puce de silicium, Lescellules vivanres sonr alors projetees contreles fibres et, transpercees par ces dernieres,Ie~oivent une injection d'ADN. C'esrcomme lancer une poignee de balles debaseball contre une planche a claus ...Nous jetons Iitteralement les cellules surles fibres, puis nous enfoncons les cellulesdans la puce ann de faire penetrer un peuplus les fibres dans la cellule , expliqueTImothy McKnight) lngenieur it I'O akR i d g e L ab or at or y.Une fois injecte, I'ADN synthetiqueproduit des proreines aux. caracreristiquesnouvelles. O ak R id g e a amerce unecollaboration avec I'lnstitute of P aper Sc ienc e and T echnolog ydans Iecadre d'un projet visanr iutiliser cette technique pour lamanipulation genetique du pin blanc, premiere source de pate itbois pour l'industrie du papier aux Erats-Unis.Contrairement aux methodes de manipulation -genetiqueexistantes, cette technique elaboree par les scientlfiques d' O akR i d ge ne transmet pas, en theorie, les traits modifies auxgenerations suivantes car l'ADN reste attache II . la nanofibrede carbone et 5'avere incapable de s'integrer au propre genomedes plantes. Par consequent, iln'est possible de reprogrammer

    se procurer le trait genetique active dont ils Ont besoin ?Cette approche souleve aussi un certain nombre de questions desecurite : que se passera-il si ces nanofibres sont ingerees par la

    faune ou par l'homme dims l'alimentadon ?Quels seraient les impacts ecologiques siles nanofibres entraient dans les cellulesd'autres organismes et leur faisaientexprimer de nouvelles proteines ? Ouvont a1lerles nanofibres quand la plantesedecomposers dans Ie sol? On a compare lesnanofibres de carbone aux fibres d'arnianteparce qu'e lles am une forme similaire, Lesetudes roxicologiques initiales de certainesnanofibres de carbone ont dernontre uneinflammation des cellules,Une etude rnenee par la NASA a revele uneinflammation des poumons plus severe quedans les cas de silicose, meme si le laureardu prix Nobel Richard Smalley, president deC a rb on N a no te ch no lo g ies I nc . accorde peu depoids a ces preoccupations; NOllSsommes

    surs qu'e lle ne revelers aucun risque pour la sante mais pourl'instant, l'erude [toxicologique] se poursuit,

    Un riz thai nano-tdeal ~ ,.-_Enmars 2004, l'E TC G roup a produit un rapport sur une initiativede recherche thailandaise visant imodifier atomiquement lescaracterisriques de varieres de riz locales. Dans [e cadre d'unprojer de trois ans melle par Ie laboraroire de physique nucleairede I'universire de Chiang Mal, des chercheurs ont perce la

    Des Terminator en puissance _

    qu'une seule gener::nion de cellules, ce qui, selon ces memeschercheurs, devrait apaiser les inquietudes relatives aux plantesgenetlquemenr modifiees pour Iesquelles Iesgenes sont transferesentre organismes n'ayant aucun lien de parenre a u bien sontpreleves et rearranges au sein d'une espece,

    Si cette nouvelle technique permet aux chercheurs d'activer oude desacciver a leur guise un trait essenriel relle que la fertilite,les societes de sernences vont-elles utiliser ces minusculesterrninareurs pour ernpecher les agriculteurs de recuperer etde reutiliser les graines recoltees, les obligeant alors a revenirchaque annee sur Ie marche des sernences comrnerciales pour

    Les etudes roxicologiques de certaines nanofibres de carbone ont demontreune inflammation des cellules.membrane d'une cellule de riz afin d'y inserer un atome d'azotedestine a stimuler Ie rearrangement de I'ADN du riz, Pourl'instant, ils one ainsi reussi a modifier la couleur d'une v~ietelocale qui du pourpre est passee au vert. Dans une interviewtelephonique, [e Dr 1hirapat Vilaithong, direcreur du centrede recherche sur les neutrons rapides de Chiang Mai, a declare11Biodiversity Action Thailand (BIOTIW)gue leur prochainecible etair le celebre riz rhailandals Jasmin dont ils:entendentdevelopper des varietes cultivables tout au long de l'annee, avecdes pedoncules plus courts et une plus belle couleur de grain.Selon leDr Vllaithong, un des artraits decette nanotechnologie,a.l'instar du programme de recherche d'O a k R id g e, est d'evirer defaire appel au principe conrroverse de la modification genetique, Nous evirons au moins ya , a-t-il declare. Mais en Tharlande,l'opinion pnblique resre sceptiquequam II . cet avantage ,

    IlliJIIf

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    DOSSIER

    Des microcapsules dans Iemiel _Des pesticides contenant des nana-ingredients actifs sont dejasur le marche, er de nornbreuses societes agrochimlquesmondiales de premier plan etudient leur developpement.Une approche plus sophisriquee de leur formulation residedans I'encapsulation, technique consistant a enfermerle nano-ingredienr acrif dans une sorte de minuscule enveloppe ou coquille ,On trouve deja depuis plusieursdecennies sur [e marche des ingredients alimentaires et desproduits agrochimiques microencapsules. Selon I'industrie,la reformulation de pesticides en microcapsules a entraine des changements revel urionnaires ,y compris la possibill tede controler les conditions de liberation de l'ingredlenr actifSelon l'industrie agrochimique, reformuler des pesticidesen 'microcapsules peut egalement etendre Ia protectionconferee par un brevet, augmenter fa soluhilite, reduire Iecontact ingredients actifslouvriers agdcoles et presenterde s avanrages environnementaux tels que la reduction descoefficients de drainage,Pour autant, la microencapsulation souleve certainesinquietudes :

    --------~,-----------::0

    chimique, chaleur ou decomposition de la capsule) ? Les microcapsules sonr de la raille du pollen et risquentd'empoisonner les abeilles er/ou d'etre rapportees auxruches et incorporees au miel. En raison de leur taille, lesinsecticides micrnencapsules sont consideres cornrne plusroxiques pour les abeiiles domestlques que n'irnporre queUeautre formulation existante. L'effer des nanocapsules est-ilainsi plus letale ? On ignore comment les nanocapsules non explosees 0 se componeront dans I'intestin humain si elles sonr ingereesavec des aliments.

    Cultivateurs de partlcules -------31A l'avenir, les nanoparcicules industrielles ne seront peur-etrepas produires dans un laboraroire, rnais pousseront dans deschamps de cultures genetiquement modifiees, phenorneneque l'on pourrait appeler culture des particules , Onsait depuis quelque temps que les plantes peuvem utiliserleurs racines pour extraire des nutriments et des rninerauxdu sol mais des recherches de l'universite du Texas-El Paso

    les Les microcapsules sont de la taille du pollen et risquent d' empoisonnabeilles et/ou d' eire rapportees aux ruches et incorporeesau miel, Tam J'activite hiologique que la duree d'exposition del'environnement et des travailleurs sont augrnentes ; lesinsecres benefiques et la vie du sol risquent d'etre affecres, Les nanopesticides pourraienr-ils etre absorbes par lesplantes et se retrouver dans lachaine alimentaire ? Ces pesticides peuvent etre plusfacilement pulverises SOllS forme depoudre ou gou ttelettes - en trainan tainsi un risque d'inhalation etconsrituant peur-eere une plusgrande menace pour la securite etla sante de l'homrne. Les pesticides se presentantsous forme de nanocapsules oude nanogouttelettes pourraient-ils afficher une toxicite differente,penetrer dans Ie corps et affecterla faune via de nouvelles voiesd'exposltion, par exemple la peau? I1s risquent d'erre derournes comrne vecteurs d'armesbiologiques, Quels autres declencheurs exrernes pourralent affecterla liberation de l'ingredient actlf (par exemple, liaison

    ccnflrmenr que les planres peuvent egalement absorberdes nanoparticules susceptibles d'e tre industriellementrecoltees, Lors d'une culture expertmenrale de particules, ona fait pousser de Ia luzerne sur un sol artificiellernent enrichi

    en or dans l'enceinte de l'universite.Lorsque les chercheurs ont examineles plantes, ils om decouvertdes nano parricules d' or dans lesracines et tout le long de la poussedes plantes presentant les memesproprietes physiques que cellesproduires a I'aide de techniqueschimiques co nvencionnelles, quisont couteuses et nefastes pourl'environnement, II suffit d'extraireles meraux en dissolvant Iemateriauorganique.Des experiences initiales on t rnon treque les parricules d'or prenaientdes formes a l e a t o i r e s , mais 1 \ 1 -

    modificarion de j' addite du support de culture sembleengendrer des formes plus hornog enes. L es chercheurstravaillent acruellement avec du hie! et de I'avolne en plusde la luzerne pour produire de s nanoparticuies d'argent,d'europlum, de palladium, de platlne et de fer, Pour 1a

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    production a I'echelle industrielle, les chercheurs supposentque les planres a particules peuvent eue culrivees a l'interieursur des sols enrichis en or ou dans des mines auriferesdesaffectees.

    Des risques de derives eugeniques ----Implanter des disposltifs de localisation dans Ies anirnaux n'estpas nouveau (qu'Il s'agisse des nuisibles, des precieux aniruauxd'elevage ou de la conservation de la faune). On utilise deja dediverses facons des puces injeccables an d'ameliorer Ie bien-erre et la securite des anirnaux (pow: erudier leur comportementdans la nature, assurer la tracabilite de la viande),

    . . . . . . :

    d'une personne (premiere aurorisauon de micropuces a des finsmedicales aux Etats-Unis).La technologie des capteurs pourralt pcofiter a des exploitationsagricoles a grande echelle hautement industrialisees qui sontdeja en train d'adopter des tracteurs equipes du systeme GPS etautres techniques d'agriculture de precision.En definitive, les capteurs sont suscepribles d' a ugmenter laproductivite, de f air e b a is se r les prix 11la ferme, de reduire lamain d'oeuvre et de conferer un petit avantage sur le marchemondial aux plus gros exploitants de fermes industrielles, Cene sont pas les petits exploitants qui vont profiter des reseauxde capteurs ornnipresents, mais les gros negociants en grainsqui sont en mesure de rassembler des donnees de plusieursrnilliers d' exploitations a6.n de determiner queiles sont Ies

    Pourquoi employer des exploitants intelfigents quand des capteurs etdes ordinateurs peuvent gerer des exploitations lntelligentes a leur place?A I'ere de la nanorechnologie cependanr, equiper les animaux dela ferrne de capteurs, de puces rnedicinales et de nanccapsulesreduira encore un peu plus les beres a de simples unites deproduction industrielle. Les anirnaux pourraient egalementservir de cobayes a des applications moins rejouissanres ouplus risquees, suscepcibles d'etre etendues a l'hornme, Uriliserla microfluidique pour I'elevage risque d'accelerer l'uniformitegenetique au sein des especes de betail et offreaussi la perspectived'appliquer de nouvelles technologies nano-eugeniques al'homme.La capacire de reguler les anirnaux a distance pourrait egalementavoir des elfers nefastes puisque Ie berail passera de plus longuespericdes sans etre soigne directement par l'homme,Ces memes technologies transferees a l'homme soulevenr deprofondes inquietudes quant it la qualite de vie et aux libertesciviles. En octobre 2004, la Food and Drug Administration (desEtats-Unis) a-autorlse I'usage de micropuces implantables chezI'homme afin d' offrir un acces faci!eaux antecedents rnedicaux

    especes culrivees, par qui et que! en sera Ie prix, en fonction dela demande du marche et des prix mondiaux,

    La.dista.nce se substitue a I'intime _Le s capteurs vont marginaliser les atouts les plus precieuxdes exploitanrs : leur connaissance intime du lieu, du climat,des so l s , des grain es, des recoltes et de la culture. Dans unmonde conrrole par la technologie sans 6.1, tout cela estreduit a des donnees brutes en temps reel, interprecees puisexploitees a distance. Pourquoi employer des exploitantsintelligents quand descapreurs et des ordinareurs peuvenrgerer des exploirations intelligentes . a leur place ?Certains pourraient egalernent insister pour que les reseaux decapteurs agricoles soient utilises comme systernes de surveillancecivile motives par la surete nationale ,

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    DOSSIER

    UN MONDE SOU S NANOSU RVEILLANCE

    biodlspcnibllice, une petite quantite du produit chimique sufEt.Quand elle est prograrnmce pour repondre a des declencheursexternes comme les ultrasons au les frequences magnetiques,l 'acdvation peut eue conrrolee a distance, laissanr L a porte ouvertea de sinistres scenarios.. Les socieres d'agrochimie au de semences

    , pourralenr-elles activer des declencheurs it distance pour enrrainerune rnauvaise recolte si I'agriculteur contrefait Iebrevet de la societeou ne suit pas les methodes de production prescrites ?Que se passera-r-il si des nanocapsules contenant un puissantcompose sent deversees dans des reserves d'eau regionales par ungroupe terroriste ou un agresseur etranger ?Selon Ie Sun shine Pro jec t, Ie Groupe de l'Australie D (un groupede 24 pays industrialises) a recemment propose d'ajouter les

    technologies de microencapsulation a unelistecommune detechnologies ineerditesd'exportation vers des pays indignesde confiance de peur qu'ils ne s'enservent comme arrnes biologiques. Le s

    documents obtenus par JeSun sh ine Pro jec tmontrenr egalement que l'arrnee amerlcaine

    a aI!oUt~un financemem a !'universite du NewHampshire en 1999-2000 pour qu'elle developpe

    d es microcapsules comenant des produits chimiquescorrosils er anesthesiants (destines it faire perdreconscience).

    Ces documents decrivent comment ces microcapsulespeuvent eue tirees sur une foule, corroder l'equipernenr deprotection puis s ' ouvrir au contact de i'humidite sur la peau de

    l'homrne,

    O e c l e n c h a b l e s a d is t a n c e e t c a p a b le s d e p e n e t r e r d a n s I 'o rg a n is m e s a n s a le rt e r I e s y s t e m s i m m u n ila ir e , le s n a n o c a p s u lep o u r r a ie n t c o n s t i t u e r d e s a r m e s d e g u e r r e b io lo g iq u e r e d o u t a b le s . la n d i s q u e d e s n a n o c a p le u r s ln lc r m e r a le n t e n t e m pr e e l d e s m o u v e m e n t s d e t r o u p e c o m m e d e c e u x d e s p o p u la ti o n s c i v i le s .

    L es reseaux de capteurs sans fil - que ce soit dans l'agricultureou route autre application - menacent d'etou!fer la dissidenceet d'envahir la vie privee, Michael Mehta, sociologue a l'universitedu Saskatchewan (Canada), pense que l'environnement equipe decapreurs multiples pourrait detruire route notion de vie privee,cream un phenornene de nano-panopeiclsme (c'esr-a-dire, toutvoir) dans lequelles citoyens se sentent constamrnent surveilles.Dans un recent rappon intirule {{Nanoscience et nanotechnologies ;opportunires et incertitudes, la Royal Society britannique ae ga leme nt n tis en lurniere les problemes de confidenrialite posespar les nanocapteurs ; ... Ces systernes [de capreurs] pourraienretre utilises d'une fa

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    Les technologies de l'agriculture de precision incluent, par exernple,les ordinateurs personnels, l es sy st emes de positionnement parsatellite, les systernes d'informations geographiques, le guidageautornatise des machines, les systemes de teledetection et lestelecommunications.Lidee que_des milliers de minuscules capteurs puissenteue dissemines comme autant d'yeux, d'oreilles et denez invisibles a . travers les champs agricoles et les champsde bataille semble relever de la science-fiction. Mais il y adix ans, Kris Pister, professeur de robotique a l'universitede Californie a Berkeley, obtint un financement de la parrde la Defen se A d va nc ed R es ea rc h P ro jec t Agency (DARPA) desErats-Unis pour developper des capteurs autonornes pas plusgros qu'une tete d'allumette. Paisant appel 1 1 . la technologie degravure sur silicium, ce s capteurs (grains de poussi e re inre l li gen t s)seraient equipes d'une source d'alimenration ernbarquee, dotes defonctions de ca1cul et de detection d'autres capteurs environnantset de communication avec eux. Ainsi, chaque capteur s'auro-organiserait dans des reseaux informatiques ad hoc capables derelayer des donnees a . l'aide de l a rechnolog ie sans fil (c'est-a-dire,la radio). Linteret immediat de la Darpa dans ce projet etait dedeployer des reseaux de grains de poussiere intelligents en terrainennerni pour recueillir des informations en temps reel sur lesmouvements de troupe, les armes chirniques et autres conditionssur les lieux d'aff"rontements sans avoir 1 1 . risquer la vie des soldats,Toutefois, comme cet autre projet revolutionnaire de la Darpa_qu'est Internet, il est rapidemenr apparu que ces minusculessysternes de surveillance auraient d' innombrables usages civils,depuis Ie controle des depenses d'energie dans des immeubles debureaux jusqu'au suivi de marchandises tout au long d'une chained'approvisionnement, en passanr par la surveillance des donneesenvironnementales.

    Detecteurs d'anthrax _Avec les avancees techniques constantes, les microcapteursrapetissent tandis que leurs possibilites augmentent. Les analystesde marches predisent que le mar ch e des capteurs sans fil pesera7 milliards de dollars d'ici 2010.Les nanocapteurs faits de nanotubes de carbone ou de nanoporte-a-faux (dlsposirifs de pesage equilibres) sont assez petits pourcapturer et mesurer des proteines voire des molecules. Lesnanoparticules ou nanosurfaces peuvent etre programmees defa"on a declencher un signal electrlque ou chimique en presenced'un contaminant tel que des bacteries. D'autres nanocapteursagissent en declenchant une reaction enzymatique ou en urilisantdes nanomolecules rarnihees appelees dendrimeres cornrne sondespour se fixer aux produits chimiques et proteines cibles.Comrne on pouvait s'y artendre, une bonne partie des recherchessur les nanocapteurs financees par Iegouvernement americain vise itdetecter de minuscules quantites d' agents de guerre biologique telsque I 'anthrax ou des toxines chimiques afin de contrer Ies attaques

    terrorisces sur le sol ame ric ain e t de prevenir les soldats des risqueseventuels dans les zones d'aff"ronrements. Par exernple, le projet

    ({SensorNet rente dedeployer dans rous les Etats-Unis unreseau de capteurs qui fera office de systerne d'alenerapide en cas de menaces chirniques, biologiques,radiologiques, nucleaires et explosives. Le SensorNetintegrera des nanocapteurs, des microcapteurs etdes capteurs corrventionnels dans unseul et uniquereseau national couple rerroacrivemenr a un reseauarnericain existant de 30 000 mats de telephones

    portables, formant I'ossature d'un reseau de surveillancenational sans precedent. I'Oak Ridge National laboratory

    experlmenre actuellement SensorNet sur Ie terrain. Le slaboratoires de la defense du gouvernement arnericain tels queLos Alamos et Sandia elaborenr eux-rnemes ces nanocapteurs.

    Nano-composantprtvileqle, I'ADNUn consortium international reunissant sept universiteset centres de recherche recherchent une alternativea la microelecrronique a base de silice par I'emploi desmolecules d'ADN, qui pourraient rendre possible unereduction par mille de la taille des sy st eme ac tue ll emen rmanufactures. Lunlvcrsire de Bilbao (UPV/EHU),au Pays basque, participe it ce programme avec le groupede recherche du professeur Angel Rubio Secades,du departemenr Physique de la matiere.La nature veritablement innovanre du programme resided'une part en l'utllisation du potenriel de reconnaissanceet d'auto-assemblement des sytemes biologiques,et plus speclflquernent par I'emploi de derives commeI'ADN-G4, l'ADN-M ou I'ADN-PC qui manifestentun porenriel elecrronique plus grand que I'ADNlui-meme (qui est un isolanr). D'autre parr, l'innovationconsiste a combiner etudes chirniques de surface avectechniques microscopiques de scannage et de spectroscopie,mesures de conductibilite elecrrique, etudes sophisriqueesth eo riq ue s e t pratiques des simulations informatiquesportant sur la s ta b il ite e t l es p ro pr ie te s des materiauxsyntherises et/ou motivant l'emploi de nouvellesstructures au porentiel plus important. C'est ainsi quese developpe la methode de conception de ces nano-cables en utilisant les derives moleculaires, On parvientegalement de cette facon it rnairriser l 'interaction entreelectrode et substrat moleculaires, recherchant une com-prehension profonde des processus de conduction de ce snano-cables afin de reproduire des modeles d'equlpementsnanomoleculaires bases sur ces derives de I 'ADN.(Source :_http://www.eurekalert.org)

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    III DE L ' IN T E L L IG E N C E D A N S L ' A I R

    DOSSIER

    L e s c h s r c h e u r s p a rle n t d e c r e e r u n e n v i r o n n e m e n t i n t e l l i g e n t d a n s le q u e l d e s c a p t e u r s p e r c e v r o n ! n o s b e s o i n s e td e c le n c h e r o n t la r e p o n s e a d e q u a te , a ra y a n ! la g r i p p e , d s p i s t a n t I e c a n c e r , p r e v e n a n t l a m a rl s u b i le d u n o u r r i s s o n . . .L a p o u s s i e r e i n le l l i g e n t s s e d e p o s e , e n d o u c e u r , s u r n o s p e u r s .

    A ujourd'hul, Iesrnicrocapreurs er nanoeapteurs sans fi! telsque ceux concus par Kris Piscer (vo ir article page 17) fontI'objet d'intenses recherches au sein des grandes entreprisescornme Intel ou Hitachi et sont au ceeur du developpementdans taus les laboratoires americains de defense nationaleet dans des dornalnes aussi varies que la medecine,I'energie et les communications.Annonces par The Economist, Red Hen'ing erTechnology Review comme ham la prochaine grosse revolution ~, lescapteurs sans fi 1 omnipresents,integres aussi bien dans nosveternents que dans lesr=r=s= que nous traver-sons, pourraient fonda-rnentalement alterer notrerelation aux produits deconsornrnations couranre,les services, I'environnementet I'Etat. L' objectif estde developper ce que leschercheurs appeUent " uneintelligence ambianre ~, desenvironnements lnrelllgents quiutilisent des capteurs er l'incelligenceartificielle pour predire les besoins desindividus et y repondre : des bureaux qui ajustentl'eclairage et le chauffage tout au long de la journec oudes verements qui changent de couleur ou de capacitethermique en foncrion de ['environnement exterieur,

    piece de monnaie), mais la licence d' exploitation de leurbrevet a deja ete concedes 1 1 . des societes commerciales.En2003, Pister a cree une societe de" poussiere intelligente ,Dust, Inc. ABn de donner un avant-gout de ce que serait unesociete baignanr dans I'rnrelligence ambianre, Kris Pisrer

    ernet les hypotheses suivantes : En 2010,une particule de poussiere sur chacunde vas ongles transrnettra en continuIe mouvement du bout de vosdo lgts 11votre ordin ateur. Votreordinateur saura interpretervos gestes (saisir, pointer,cliq uer, sculprer au jouer dela guitare virtuel]e).

    Des nano-nounous

    Une pousslere sur chaque ongle _

    En 2010, lesbebes nemourront plus du $MSN[syndrome de mort subice du

    nourrissonJ, ne s'etoufferont\' n-~ plus et ne se noieront plus puisque

    ......~:;_~_\\'\Ij Ij ', 1 . res parents auront e t e prealablementalertes du danger.

    Comment Ia societe va-t-elle evoluer quandla piscine de vas voisins [sic] appellera sur votre telephoneportable pour vous dire que Johnny est en train de senoyer et que vous etes J'aduhe Ie plus proche ayant pu etrelocalise? En 2020, il n'y aura plus aucune maladie irnprevue ..Des implants de capteurs chroniques conrroleronr tousles principaux systernes circulatoires du corps humain, etvous previendront de I'imminence d'une grippe au voussauveronc la vie en detecranr un cancer assez tot poutqu'il puisse etre totalemenr enleve par voie chirurgicale. Les grains de poussiere de Kris Pister sont actuellement loinde l'echelle nanornetrique (ils sont environ de la raille d'une

    Des implants de capteurs chroniques vous previendront de l'imminenceun virus, et les bebes ne s'etoufferont plus, les enfants ne se noieront plus danss pis cines puisque les parents auront e t e alertes,NEXUS n040

    septernbre-octobre 200S

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    V NANOGUERISONS A L'HORIZONM e d i c a m e n t s m i e u x d if f u s e s , a n a ly s e s g e n o m iq u e s p lu s p o u s s e a s . . . , le s n a n o te c h n o lo g ie s o u v r e n t a l a m e d e c i n e d en o u v e lle s p e r s p e c t i v e s e n m a t i e re d e t r a it e m e n t e t d e d ia g n o s t i c .

    G dee aux puces it AnN, il est possible d'analyser et demanipuler instantanement des echantillons biologiques telsquele sang, le s tissus ede sperme. Dans rnoins de cinq ans, les pucesit AnN seront devenues une technologie courante en genomiqueet decouverte de medicaments et elles s'orieriteut deja vers desapplicationscommercialesdesoinsdesanteetdesecurin:alimencaire.Une puce a ADN (ou microreseau) est un systeme habiruellernentcompose de centaines voire de milliers de brins courts d'ADNartificiel deposes avec precision sur un circuit en siliciurn. Dansle s jeux ordonnes d 'echan t il lons , chaque brin d'ADN agit commeune sonde selective et ernet un signal elecrrique quand ilse lie aun materiau dans un echantillon (par exernple, du sang). Un peucomme quand on recherche un mot dans une sequence de texte,la puce a ADN est capable de faire part des sequences genetiquesdecouvertes it partir des sondes it ADN qu'on lui a incorporees.Le s puces it ADN les plus celebres sont celies produires parAffymetrix, la societe inventrice de eette technologiequi fut la premiere a produire une puce a ADNanalysam un genome humain entier sur unseul support de 1a wile d'une piece de dixcentimes.Outre les puces a ADN, ilexiste d'autresvariantes capables de derecter de minusculesqua.l1tires de proteines et produits chimiquesdans un echanrillon, chose utile pourdeceler des maladies ou des agents de guerrebiologique.Des societes relles qu'Agilent (Hewlett-Packard) et Motorola comrnercialisent deja desmachines d'analyse de puces a AD N de la taille d' u neimprimante a jet d'encre, chacune etant capable de traiter jusqu'a50 echantillons en une demi-heure environ.

    La moitie des ventesde medicaments en 2010Le dornaine de la nanomedecine offre des promesses encoreplus epoustouflanres de nouveaux diagnostics et traiternenrsainsi que des perspectives d'ameliorarion des performanceshurnaines. Selon la Fondation nationale des sciences des Etats-Unis, la nanotechnologie devrait represenrer environ [a moitiedes ventes de l'industrie pharmaceutique en 2010. Ce que l'ondit rnoins, c' est que la rnerne chose risque de se produire sur le

    rnarche de la sante animale - so it que les nanotechnologies ferontleurs preuves en medecine soit que ce rnarche servira de terraind'essai a des approches plus controversees de la nanomedecine,telles que l'utilisation de nanecapsules d'ADN. Des societes tellesque SkyePharma, IDEXX et Probiomed elaborent acruellementdes applications veterinaires de nanoparticules, Les produitsnanopharmaceutiques auto rises pour un usage veterinaire doiventaussi etre minutieusemcnt testes et conrroles afin d' eviter qu'ilsn' entrent dans la chaine alimentaire, On ne sait pas comment lesnanoparticules subsistent et se deplacent dans le corps, ni s i e ll espeuvent rnigrer dans le lair, les oeufs et la viande, Les produitspharmaceutiques veterinaires existants devront etre reevalues parl es organisrnes de reglementation s'ils sont reforrnules it l'echellenanometrique puisque les proprietes des materiaux peuventchanger a cett e t ai ll e,

    Une distribution automatleeeLe s soins de sante etant de plus en plus motives p ar les

    resultars, l'usage futur de puces irnplantables pourune administration de medicaments automatiseepourrait deven i r economiqucmenr preferable au xsoins infirmiers, En ce qui concerne les personnesagees ou eelles presentant des capacires cognitivesdifferentes ou un etat necessitant un traitementregulier, des questions erhiques risquent desurgir pour savoir a qui appartiendra la decisiond' equiper une personne d'un sysrerne a injection .

    La distribution autornarlsee de medicaments pourraitpermenre a certaines personnes de conserver leur

    independance au lieu d'etre placees dans un etablissement ..La faculre d'imager et d'isoler des molecules biologiques a l'echellenanometrique ouvre la voie a l'elaborarion de medicaments pluscibles, a un criblage genomique bien plus rapide ainsi qu'a unexarnen des composes permettant d'evaluer leur aptitude a erreutilises comme medicaments. Les compagnies pharrnaceuciquess'interessent tout parriculierernent a l'usage des puces a ADNer systemes microfluidlques capables de deceler des differencesgenetiques dans les tissus de fac;:on a pouvoir coneevoir desmedicaments genetiquement cibls (pharmacogenomique).

    Des diagnostics precoces --------Les nanoparticules, qui se deplacent facilement d'un endroit al'autre du corps, peuvent etre utilisees a des fins de diagnostic.

    NEXUS n040septembre-octobre 2005

  • 8/7/2019 Nexus 40 - Sept.oct.2005 - Nano Technologies (Complet)

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    Les points quantiques (nanocrystaux de seh~nide de cadmiumqui prennent differentes coul eu rs Huo re scen re s selon leur taille)presentent un interet tout parriculier, Les points quantiquespeuvent etre fonctionnalises de fasun it marquee differemscomposes biologiques, tels que Ies p roreines au Ies b rin s d'ADN,avec des c ou le ur s s pe cif iq ue s. A in sl, il est possible de depisterrapidement dans un echantillon de sang certaines proreinespouvant indiquer une plus forte propension it relle ou tellemaladie,Les medicaments eux-memes sont censes raperisser, Lesnanostructures ont I'avantage de pouvoir se glisser dans Ie systerneirnmunitaire et franchir les b ar rie re s (p at e xe rn ple , la barrierehemato-encephalique ou la paroi stomacale) dont Ie corps se senpour se proteger des substances indesirables,Les composes pharmaceutiques reformules en nanoparticulesatteignent non seulement des parties du corps que Ie s formulationsactuelles ne peuvent pas atteindre, mais leur aire specifiqueerendue pem egalement les rendre plus actiEs d'un point de vuehiologique.Une meilleure biodisponihlite signifie que des concentrationsplus faibles de composes pharmaceutiques couteux suffiront,avec SaIlS doute moins d' effets secondaires. Les nanoparticulesp eu ve nt e ga lemen r etre utilisees comme transporteurs permettantd'introduire subrepticement dans Ie corps des composes qui leursonr attaches.Le s compagnies nanopharmacologiques de premier plan telles queSkyePharma et Powderject (desormais filiale a cent pour cent deChiron) ont mis aupoint des methodes permettant d' administrerdes produits pharmaceutiques sous forme de nanopaniculesa travers la peau ou par inhalation, En Floride, des chercheurstravaillent sur des systernes de nano-disrriburion diffusantdes medicaments it travers l"ceil it partir de [entilles de contactspecialemenr impregnees, Comme avec les pesticides, Ie grandinteret reside dans la diffusion controlee, Bon nombre des grossescompagnies de pharmacologie hurnaine et animale travaillant surdes nancmedicaments utilisent les technologies d' encapsulationrelles que les nanocapsules pour inoculer subrepticemenr descomposants actifs dans le corps. Lescapsules peuvent etrefoncnonnalisees de fa~on it se fixer it des endroits specifiques ducorps, ou etre activees par un declencheur externe, tel qu'uneimpulsion magnetique au un ultrason, Le ministers arnericainde l'Agriculture compare ces nanocapsules medicamenteusesfoncnonnahsees, appelees "sysrernes de distribution inrelligents",au systerne postal, O U des "etiquettes d' adresse" it code moleculairegarantissent l'arrivee a bon port du produir pharmaceuriqueernballe.Outre les capsules, on util ise d' autres nanomateriaux pour diffuserles rnedicamen ts : Le BioSilicon est un nanornateriau it base de silicium fortementporeux, capable de diffuser lentement un medicament sur uncertain laps d e . temps. Developpee par la compagnie australiennepSivida, la technologie BioSilicon sere a confectionner deminuscules capsules f a avaler) ainsi que de minuscules aiguillespouvant etre incorporees dans un timbre pour percer invislblernent

    lapeau et diffuser des medicaments. 1M fulle.renes, ou "molecules miracle" de la nanotechnologie(les b allenes et les nanotubes de carbone font partie de certecalegorie de molecules de carbone), sont des cages creuses desoixante aromes de carbone de moins de deux nanometres delarge. Comme dies sam creuses.Ies compagnies pharmaceutiquesenvisagenc de remplir les fullerenes de composes pharmaceutiquespuis de les fonctionnali.ser afin qu' ei les se fixent a differentesparties du corps. Les dendrimeres sont des molecules rarnifiees qui presentencW1e structure hierarchique et s'imposent comme I'un des outilsles plus populaires d e la nanotechnologie. En raison de leurforme er de leur raille uanometrique, les dendrimeres offrent troisavantages en matiere de diffusion de medicaments: prernierement,ils peuvent contenir les molecules d'un medicament dans leurstructure er servir de vecteur ; deuxiernement, i I s peuvent entrerfacilement dans les cellules et Iiberer les medicaments sur la cible ;troisiemernent, et c'esr Ie plus important, les dendrimeres nedeclenehent aucune reaction du sysreme immunitaire, Les nanocapsules d'ADN font entrer subrepticemem des brinsd'ADN viral dans les cellules, Une fois la capsule decornposee,I'ADN pirate la machinerie cellulaire pour produire des composesque I'on s'attendrait a renconrrer en cas d'atraque virale, alertanrainsi le sysreme imrnunitaire er I'inciranr It les reconnaitre.La technologie des nan a capsules d'ADN pourrair egalernentetre urilisee pOut pirarer [es cellules vivantes afin de produired'autres composes tels que de nouvelles proteines ou roxines.Par consequenr, iI f au t I es su rve ll le r de pres en tant qu' eventuelletechnologie de guerre biologique.

    Entin, Ies nanotechnologies pourraient fournir it l'indusrriepharmaceutique l'oppornrnite d'inonder le marche d'un torrentde composes medlcamenteux, nouveaux et anciens. Reduireles medicaments existants it l' echelle nanornetrique promernon seulernent des profits et des brevets, mais oflre aussi Iaperspective de ressuscirer des medicaments qui sous leur formeclassique n'avaient pas reussi les essais ciiniques, En encapsulantdes composes pharmacologiquement actifs et en certifianr qu'ilsviseront un endroir bien specifique du corps, les cornpagniespourraienr prerendre qu'i1 n'y a plus d'effets secondaires generauxit redourer et que les anciennes evaluations de securite ne sontplus d' actualire.

    Traduction; Chrlstele GulnotL a seconde par ti e, I t L ire dans N EXUS n o 41 , abordera la questiond e s n an ote ch no lo g ie s d a ns L 'a lim e nta tio n_

    INote de I'editeur. L 'E TC Group e st u n g r oL lp ed 'a ct io n c ib le s ur I 'e ro si on , la t e ch n ol o g ie e tla c on ce nt ra ti on .Les publ icat ions , y c ompr is Down on t he F a lT11,. s on t t el lj ch a rg e ab le s 9 r at ui tement s urls