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Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
réussite implantaire après une greffe osseuse
IMPLANTOLOGIE DENTAIRE ET GREFFE OSSEUSE ; à propos de 75 patients
ABIDA.S ; KAMAL D, JAMMET P, GOUDOT P, YACHOUH J
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, hôpital Lapeyronie, Montpellier
RESUME
Introduction
L’objectif de notre travail est d’évaluer la réussite implantaire après une greffe osseuse
autogène des mâchoires chez des patients édentés ayant eu une réhabilitation prothétique
implanto-portée.
Matériel Et Méthodes
75 patients ont eu des greffes osseuses autogènes à visée pré implantaire entre 2002 et 2006,
seuls 64 patients ont eu un traitement complet, âgés de 53,8 ans en moyenne.
Le prélèvement a été pariétal dans 41 cas, mandibulaire dans 13 cas, iliaque dans 13 cas.
Les greffes d’apposition en onlay ou inlay par comblement du bas fond sinusien, associées ou
non à une ostéotomie de Lefort I ont été utilisées au niveau maxillaire et des greffes
d’apposition en onlay ou en sandwich au niveau mandibulaire.
12 patients ont présenté des complications post-opératoires: une exposition des greffons dans
7 cas et un épisode infectieux dans 5 cas ; 22 patients ont eu une perforation de la muqueuse
sinusienne lors du sinus lift.
Résultats
379 implants ont été placés chez les 64 patients, 295 implants maxillaires et 84 mandibulaires.
15 implants ont été perdus (3,95 %), 13 avant leur mise en fonction et 2 après leur mise en
charge ; 10 implants maxillaires (3,38 %) et 5 mandibulaires (5,95 %)
Discussion
Le taux de survie global des implants dans notre série était de 96,05 % sur un recul moyen de
23,6 mois (1 et 50 mois), 88.37 % après sinus lift, 83.33 % après greffes d’apposition au
niveau mandibulaire et 88.64 % sur l'arcade maxillaire, ces résultats sont en accord avec les
données actuelles de la littérature.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Proposition d’un arbre décisionnel dans la chirurgie des sinus lift
S.ADAM, N.LARI, M.MOUMINE, G.THIÉRY
• Travail du Service de Chirurgie Maxillo-faciale et plastique de la face, HIA Laveran,
13998, Marseille armées.
• Correspondance : THIÉRY Gaëtan, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique de la
Face, HIA Laveran, 13998, Marseille armées.
• Courriel : [email protected]
A travers notre expérience, nous décrivons un arbre décisionnel pour la chirurgie des sinus
lift.
Il répond aux questions suivantes :
- Anesthésie générale ou locale ?
- Greffe osseuse autologue ou biomatériaux ?
- PRF ou non ?
Les paramètres décisionnels sont cliniques et tomodensitométriques.
Les 6 paramètres sont qualifiés en + ou - :
1/ A : nécessité de greffe d’Apposition(+) ou non(-)
2/ B : sinus lift Bilatérale(+) ou non(-)
3/ C : Clinique favorable(+) ou non(-), ouverture buccale, écartement labial, antécédents
médicaux du patient
4/ P : Patient soit refus de l’anesthésie locale, de la greffe osseuse, ou jugé anxieux par le
chirurgien(-) ou inverse(+)
5/ F : Forme du sinus favorable non cloisonné(+) ou non(-)
6/ M : Muqueuse épaisse(+) ou non(-)
Le recueil simple et rapide de ces paramètres permet de définir le plan thérapeutique.
Il sera d’une aide précieuse pour nos jeunes confrères.
2/ Poster
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Concept du comblement sous sinusien par de la graisse autologue ou associé
à du TCP
G.THIÉRY, N.LARI , S.ADAM
• Travail du Service de Chirurgie Maxillo-faciale et plastique de la face, HIA Laveran,
13998, Marseille armées.
• Correspondance : THIÉRY Gaëtan, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique de la
Face, HIA Laveran, 13998, Marseille armées.
• Courriel : [email protected]
Il s’agit d’étudier l’adaptation des stem cells à leur environnement. Le tissu graisseux est 10
fois plus riche en stem cells que les autres cellules. Coleman, chirurgien américain a décrit en
1994, la technique de greffe de graisse autologue. Cette technique est de pratique courante en
chirurgie maxillo-faciale et plastique de la face. Elle permet de redonner du volume, en
particulier en sous cutané. Dès cette date, cet auteur évoque la caractéristique de la graisse à
se transformer en partie au contact de tissu différent.
Objectifs et moyens :
Dans cette expérience, nous voudrions prouver que le tissu graisseux riche en stem cells peut
se transformer en os. En chirurgie maxillo-faciale, la technique de sinus lift ou greffe de
comblement sous sinusien, décrite par Boyne en 1980, permet de rehausser la hauteur de la
crête alvéolaire maxillaire. L’espace sous sinusien est comblé par différent matériaux (os
autologue, biomatériaux..)
Nous pensons que ce comblement peut être réalisé par de la graisse seul ou un mélange
graisse-TCP. Le prélèvement d’os autologue est lourd (au niveau iliaque ou calvarial), par
rapport à celui de la graisse. Ce dernier est plus rapide (prise en 15 à 20 minutes) et
beaucoup moins douloureux. Le stock n’est pas limité ; L’os hétérologue n’est pas indemne
de risque de transmission (os de banque humaine provenant de têtes fémorales ou d’origine
bovine; Le TCP n’est pas un bon ostéoinducteur. La graisse réunirait les facteurs
indispensable à l’ostéoformation : maintien du volume sous sinusien, ostéoconduction,
ostéoinduction. Le nouvel avantage est cette richesse en stem cells.
Ce concept est à la croisée de deux pôles d’actualité : stems cells et chirurgie préimplantaire.
En chirurgie maxillo-faciale, ces deux techniques sont de pratique courante. Leur association
trouverait une application directe et quotidienne, redonnant encore une fois toute sa noblesse à
notre spécialité.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
ALDEGHERI Alain, ; CAMPANA Fabrice, LEVY Charles, BRATICEVIC Alexandre,
TAILLAN Thierry.
Centre Massilien de la Face 24 avenue du Prado, 13006 MARSEILLE France
www.centremassiliendelaface.com
La greffe en sandwich. Une technique d’augmentation osseuse verticale.
Les techniques d’augmentation verticale en chirurgie pré-implantaire, en particulier au niveau
mandibulaire postérieur, sont difficiles à prendre en charge du fait de la faible laxité des tissus
mous. La distraction osseuse alvéolaire verticale permet de résoudre cette équation en
allongeant à la fois les tissus osseux et les tissus mous notamment où un apport osseux de plus
de 5mm est nécessaire. Afin de faciliter les procédures chirurgicales, dans les cas où l’apport
osseux est inférieur à 5mm, nous utilisons actuellement une technique de greffe en sandwich
avec interposition d’os de banque (TBF Phoenix) combinée à un abord vestibulaire sans
décollement crestal (dérivé des techniques de tunellisation).
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Les greffes osseuses en chirurgies pré-implantaires. Os autologue, os de
banque, os de synthèse. Que choisir ?
ALDEGHERI Alain, ; CAMPANA Fabrice, LEVY Charles, BRATICEVIC Alexandre,
TAILLAN Thierry.
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L’os autologue est le « gold standard » en chirurgie reconstructrice. Dans le désir de
simplifier nos procédures chirurgicales avec moins de iatrogénicité, les techniques faisant
appel à l’os de banque ou l’os de synthèse se développent de plus en plus avec des résultats
similaires à l’os autologue.
Dans cette « forêt » de moyens, comment faire son choix ? Pourquoi préférer tel os à tel
autre ?
Notre expérience de plus de 10 ans de greffes osseuses en chirurgie pré-implantaire, nous a
amené à réaliser un arbre décisionnel qui va dépendre de plusieurs facteurs :
- le type de perte osseuse : perte osseuse verticale, perte osseuse horizontale, perte
osseuse sous-sinusienne,
- le besoin ou non de réaliser un « coffrage » osseux,
- l’intégrité ou non de la muqueuse sinusienne.
Bien sur, l’indication dépendra aussi de l’expérience et de la compétence du praticien, ainsi
que du souhait du patient après une information claire des différents types d’os, de leur
avantages et inconvénients et des différentes techniques de mise en œuvre.
A notre avis, il faut encore privilégier l’os autologue tout en pensant réduction des risques et
de la morbidité. Mais les voies de recherche ne sont pas épuisées.
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Réhabilitation globale : Le Fort I et greffes osseuses. Intérêt de l’os de banque.
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Dans le cadre des réhabilitations globales maxillo-mandibulaires des sujets de plus de 40 ans,
les ostéotomies de type Le Fort I avec avancée et abaissement sont des techniques de plus en
plus fréquentes.
Il s’y associe le plus souvent des greffes d’apposition et des greffes sinusiennes.
L’os pariétal est la référence dans ces types de reconstructions. Mais nous utilisons de plus en
plus l’os de banque qui permet, de part sa structure, une meilleure modélisation des greffons
avec une très bonne adaptation sur les différents sites. Bien évidemment, il entraîne une
diminution de la morbidité en évitant les prélèvements sur d’autres sites opératoires.
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La distraction alvéolaire verticale. Qu’en est-il 10 ans après ?
ALDEGHERI Alain, CAMPANA Fabrice, LEVY Charles, BRATICEVIC Alexandre,
TAILLAN Thierry.
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Les premiers travaux d’Illizarov sur la distraction datent des années 50. Cette technique fut
tardivement introduite dans les pays de l’Ouest en 1988 et il a fallu attendre les années 90
pour la voir apparaître en chirurgie maxillo-faciale avec les travaux de MacCarthy et en
chirurgie pré-implantaire à partir de 1996.
Après un début très prometteur, nous avons voulu savoir quelle est sa place aujourd’hui dans
notre arsenal thérapeutique.
Dans un 1er
temps, nous faisons une revue des 10 dernières années.
Dans un 2nd
temps, nous présenterons notre série personnelle et tenterons de mettre en avant
quelques recommandations afin d’optimiser cette technique opératoire qui autorise
d’excellents résultats notamment dans les pertes verticales de plus de 5 mm.
La distraction alvéolaire verticale ne semble pas avoir été à la hauteur de ses espérances, du
fait : de la relative complexité du protocole (notamment du protocole chirurgical), de
l’avènement des implants courts et de l’existence de techniques simplifiées (greffe en
sandwich, tunellisation de Koury, …).
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La crête iliaque : un site donneur d’os spongieux. Technique simplifiée de
prélèvement.
ALDEGHERI Alain, ; CAMPANA Fabrice, LEVY Charles, BRATICEVIC Alexandre,
TAILLAN Thierry.
Centre Massilien de la Face 24 avenue du Prado, 13006 MARSEILLE France
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L’os autologue est un « gold standard » en chirurgie reconstructrice. L’os mandibulaire, l’os
maxillaire, le pariétal, l’os iliaque et la crête tibiale antérieure sont les sites de références pour
notre spécialité.
La crête iliaque traîne une mauvaise réputation du fait de suites opératoires difficiles (douleur,
trouble de la marche) et d’une capacité résorption assez élevée. C’est surtout le fait des
prélèvements de corticale qui nécessitent des décollements musculaires assez étendus.
Mais la crête iliaque est l’os qui permet de prélever la plus grande quantité d’os spongieux (et
ce pratiquement quelque soit l’âge du patient).
Nous décrivons une technique simplifiée de prélèvement par tréphine et incision
centimétrique, en chirurgie ambulatoire.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Résultats à long terme de réhabilitation implanto-portées après Lefort I et
greffe pariétale
Audion Maxime, Mohamed El-okeily, Anne-Sophie Ricard, François Siberchicot, Zwetyenga
Narcisse
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Place amélie Raba-Léon 33076 Bordeaux cedex
Introduction : De nos jours, la réhabilitation implante-portée est devenue la référence.
Cependant, les prérequis nécessitent parfois la réalisation d'une chirurgie pré-implantaire
d'augmentation osseuse. Dans les cas d'atrophie alvéolaire sévère avec inversé de la relation
intermaxillaire, une ostéotomie de Lefort 1 est, de plus, indispensable pour réduire la classe
III. Peu de cas avec utilisation de greffon pariétal ont été publiés.
Les auteurs proposent une technique alliant ostéotomie de Lefort 1 et greffe onlay et inlay de
calvaria.
lls présentent leur expérience depuis un an.
Patients et méthode : Trois patients, deux femmes et un homme, de 49,3 ans en moyenne, ont
bénéficié de cette technique préimplantaire. Vingt-huit implants maxillaires ont été posés en
moyenne 5 mois après la première chirurgie. Le port d'une prothèse provisoire était permis.
Résultats : Aucune complication post opératoire précoce ou tardive n'a été décelée. Tous les
implants maxillaires sont en place. Les trois patients ont obtenu une réhabilitation complète.
Discussion : L'utilisation de greffon pariétal permet à la fois une greffe inlay mais aussi onlay,
avec un confort post opératoire non négligeable pour le patient. Les résultats sont satisfaisants
à court terme. La chirurgie pré- implantaire de ces cas extrêmes est une activité spécifique à la
chirurgie maxillo faciale et permet aux patients en fin de parcours thérapeutique de bénéficier
d'une technique de pointe pour une réhabilitation orale complète de qualité.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Lambeau libre de fibula : réhabilitation implanto-portée; techniques et
difficultés rencontrées
BRIKI S.
G.RAOUL, A .FOURARI , L.LAUWERS, J.FERRI.
SERVICE DE STOMATOLOGIE ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE DE LILLE
Le but :
Le but de ce travail est de montrer qu’après avoir transféré le lambeau libre de fibula, le
volume osseux obtenu est suffisant pour faire bénéficier les patients de la mise en place
d’implants endo-osseux dentaires. Nous détaillons la technique et les difficultés opératoires.
Matériels et méthodes :
Nous présentons une série rétrospective de vingt et un patients pris en charge
consécutivement pour une réhabilitation implantaire sur lambeau libre de fibula.
Il s’agissait de reconstructions suite à une résection tumorale bénigne ou maligne dans 13 cas,
post-traumatique dans 5 cas, séquelle de fente dans un cas et à une ostéoradionecrose dans 2
autre cas. Cette réparation a concerné le maxillaire dans cinq cas et la mandibule dans dix cas.
Résultats :
Le volume et la densité osseuse sont apparus satisfaisant après reconstruction par lambeau
micro anastomosé de fibula pour permettre de mettre en place des implants dentaires. Le
nombre d’implant par péroné variait entre 2 et 6.
Sur le nombre total d’implant, nous avons recensé deux cas de péri-implantite nécessitant une
greffe gingivale provenant de la muqueuse palatine dans un cas et la perte de l’implant dans
l’autre cas.
Malgré les difficultés de mise en place des implants endo-osseux sur le fibula en raison du
dégraissage de la palette dans la majorité des cas, d’une greffe osseuse dans un cas (séquelle
de fente) et d’une ostéotomie de recentrage dans un autre cas, les résultats étaient satisfaisants
sur le plan morphologique ainsi que fonctionnel.
La technique du canon de fusil est techniquement plus difficile mais peut nous amener dans
des conditions plus favorables en termes de rapport prothèse / implant.
La possibilité de ne pas utiliser la palette lors de la reconstruction (ou de ne garder que le
fascia) est envisageable, car elle supprime la nécessité de la gestion des tissus mous, mais
expose à un risque théorique d’orostome plus grand et nous prive d’un témoin de vitalité post-
opératoire très simple.
Au total nous prônons l’utilisation du transfert libre de fibula pour les larges reconstructions
mandibulaires ou maxillaires en raison de sa fiabilité, de sa possibilité de le conformer
(ostéotomies – canon de fusil) et de sa large possibilité de recevoir des implants endo-osseux.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Implants dentaires et lambeau de fibula microanastomosé : série de 23
patients
A.G.
1, Bémer J.
1, Gourmet R.
1, Lucas R.
1, Coroller J.
1, Salino S.
1, Breton P.
2
1 : Unité d’odontologie, Service de Chirurgie, Centre Léon Bérard, Lyon
2 : Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud,
69310 Pierre Bénite
Résumé :
Introduction : Le lambeau libre de fibula microanastomosé a fortement amélioré la
qualité de la réhabilitation orale. Il permet la restauration de l’arc anatomique
mandibulaire et autorise la mise en place d’implants.
Matériel et méthode : Vingt-trois patients ont été traités par lambeau de fibula
microanastomosé et nous ont été adressés pour réhabilitation orale. Après examen
clinique et radiologique, les implants ont été mis en place sous anesthésie générale. Après
6 mois d’ostéointégration, la prothèse a été réalisée. Dix-sept hommes et 6 femmes, âgés
de 46 ans (17-66) ont été traités. Dix-neuf ont bénéficié de radiothérapie, avant la greffe
pour 14 d’entre eux et après la greffe pour 5 patients. La localisation tumorale initiale
était le plancher buccal (8), la langue (4), la mandibule (8) ou une autre localisation
buccale (3). Parmi eux, la greffe de fibula a été faite suite à une ostéoradionécrose pour 7
patients (4 d’entre eux ont eu de la curiethérapie). Le délai entre la greffe et
l’implantation était de 23.5 mois (8-60). Le temps entre la radiothérapie et l’implantation
était de 73.3 mois (12-360).
Résultats : Soixante-quinze implants ont été mis en place (moyenne par patient : 3.2), 43
MKIII® (Nobel Biocare) et 32 Ciny® (Serf). Six implants ont été perdus. Trois implants
n’ont pas été mis en charge. Le délai de mise en charge moyenne était de 7.6 mois (6-10).
Neuf prothèses fixées et 13 prothèses amovibles ont été réalisées. L’occlusion était
considérée comme « satisfaisante » pour 16 patients et « mauvaise » pour 7 patients. La
qualité des tissus mous était considérée comme « favorable » pour 13 patients et
« défavorable » pour 10 patients. La satisfaction des patients était obtenue pour 17
patients et non obtenue pour 6 patients. Le suivi après implantation était de 35.1 mois (7-
86).
Discussion : Le délai entre la radiothérapie et l’implantation était plus important que celui
entre la greffe et l’implantation car la radiothérapie a été effectuée avant la greffe pour la
plupart des patients (18 sur 23). Le taux de succès implantaire était de 81.2 %, ce qui
correspond aux taux retrouvés dans la littérature. Un à 8 implants par patient ont été mis
en place ; leur nombre et position dépendaient de considérations anatomiques et radiologiques. Le taux de succès global était satisfaisant mais certains échecs auraient pu
être évités car dus à un positionnement non bicortical des implants (2) ou à des pressions
occlusales excessives (1).
Le choix de la réalisation d’une prothèse fixée ou amovible dépendait du nombre de
dents, de l’anatomie locale, du nombre d’implants, de l’occlusion et des capacités de
maintenance du patient. Trois implants n’avaient pas été mis en charge malgré une
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
ostéointégration satisfaisante, car leur positionnement trop vestibulaire aurait pu entraîner
une irritation des tissus mous et des complications mécaniques.
La qualité des tissus mous était défavorable chez 10 patients à cause de leur épaisseur et
de leur mobilité. Une hyperplasie a été notée chez 3 patients.
L’occlusion était bonne chez 16 patients mais n’a pas pu être satisfaisante pour 7 patients
à cause de la position du greffon ou de parafonctions.
La satisfaction du patient dépendait de sa capacité à mastiquer et s’alimenter de manière
satisfaisante. Pour 6 patients, le manque de salive ou une chirurgie au niveau lingual ne le
permettait pas. L’esthétique était acceptable pour l’ensemble des patients.
La qualité de vie est améliorée par la mise en place d’implants sur lambeau de fibula
microanastomosé. Cette technique est fiable mais des études ultérieures seront conduites
afin de diminuer le nombre d’implants non mis en charge et d’optimiser la fonctionnalité
prothétique.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
BEN SLAMA Lotfi
69, rue de la Tour, 75116 Paris. Hôpital Américain de Paris. 63, Bd Victor Hugo, 92200
Neuilly
Facteurs de risque en implantologie
Les patients à risque en implantologie sont ceux chez lesquels l’ostéo-intégration serait vouée
à l’échec et ceux chez lesquels la mise en place d’implants endo-osseux entraînerait une
aggravation de l’état, en rapport avec une ou plusieurs pathologies intercurrentes. Les progrès
constants de la thérapeutique médicale nous amènent à prendre en charge des patients de plus
en plus âgés, porteurs de pathologies importantes et sous médication. Les données de la
littérature sont revues pour les principales situations : âge, pathologies cardio-vasculaires,
diabète, insuffisance rénale, infection par le vih, cancer, maladies osseuses (ostéoporose),
traitements anti-coagulants, bisphosphonates etc.
Implants en territoire irradié : mise au point
L. BEN SLAMA1, W. HASNI
1, Y. JEBLAOUI
2
1. 69, rue de la Tour, 75116 Paris. Hôpital Américain de Paris. 63, Bd Victor Hugo, 92200
Neuilly
2. Service d’otorhinolaryngologie et de Chirurgie maxillofaciale, La Rabta, Tunis
L'édentation partielle ou totale des patients après traitement d'un cancer des voies aéro-
digestives supérieures pose des difficultés de réhabilitation prothétique, d'autant plus si le
patient a bénéficié d'une radiothérapie. L'implantation en territoire irradié est habituellement
contre-indiquée en raison essentiellement du risque d’ostéoradionécrose, mais plusieurs
équipes tentent de repousser les limites et rapportent des séries ou tentent d’élaborer des
protocoles adaptés.
A travers une revue systématique de la littérature sur 5 ans et une évaluation selon le niveau
de preuve scientifique, une synthèses des données acquises est proposée.
Ostéoradionécrose sur implants endo-osseux
L. BEN SLAMA, W. HASNI, C. DE LABROUHE, F. BADO, JC. BERTRAND
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital de la Salpetrière,45 Bd de
l’Hôpital,75013 Paris
Mme M. était âgée de 75 ans lorsqu’elle a consulté pour un carcinome épidermoïde
gingivomandibulaire droit. Elle avait bénéficié 10 et 15 ans auparavant d’une réhéabilitation
implantaire (1 implant en 14, 3 implants cylindriques et 1 implant lame dans le secteur
prémolomolaire mandibulaire gauche). Les implants étaient ostéo-intégrés et mis en fonction.
Une gingivomandibulectomie non interruptrice avec curage ganglionnaire droit a été réalisée,
complétée par une irradiation de 65 grays de la cavité buccale et de l’oropharynx et de 45
grays sur les aires cervicales antérieures, postérieures et susclaviculaires droites. Un premier
foyer d’ostéoradionécrose sur plaque d’ostéosynthèse était constaté à droite quelques mois
après la fin de l’irradiation, traité par résection mandibulaire. Quatre ans plus tard, une péri-
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
implantite était constatée sur un implant cylindrique en position 35, rapidement compliquée
d’une ostéoradionécrose étendue à tout le secteur prémolomolaire mandibulaire gauche. Une
résection mandibulaire gauche a été nécessaire. Entre temps, l’implant en position 14 avait été
perdu. La patiente est actuellement porteuse d’une prothèse totale maxillaire. Aucune
réhabilitation mandibulaire n’a peu être raisonnablement envisagée sur le fragment antérieur
résiduel.
Les comprimés muco-adhésifs : une nouvelle galénique pour la muqueuse buccale
L. BEN SLAMA, S. BOISNIC, W. HASNI, S. AGBO-GODEAU, JC. BERTRAND
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital de la Salpetrière,45 Bd de
l’Hôpital,75013 Paris
Un système innovant muco-adhésif de délivrance des principes actifs a été récemment mis au
point (BioAlliance Pharma). Il s’agit de comprimés placés au niveau de la fosse canine. Ils
assurent une diffusion précoce, constante et prolongée du principe actif dans la cavité buccale.
Comparé aux thérapeutiques usuelles, ce dispositif permet une réduction du nombre de prises
etune meilleure observance. La tolérance est satisfaisante.
Un premier médicament antifongique (miconazole, Loramyc®) a déjà été mis sur le marché.
Un second, à base d’acyclovir, est actuellement en cours d’évaluation au service de
Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale de l’hôpital de la Salpêtrière. D’autres
thérapeutiques sont envisagées.
Place du brossage biopsique (OralCD’x) dans la détection des cancers et lésions
précancéreuses de la muqueuse buccale
L. BEN SLAMA, W. HASNI, S. BOISNIC, S. AGBO-GODEAU, JC. BERTRAND
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital de la Salpetrière,45 Bd de
l’Hôpital,75013 Paris
Chaque année, 15 000 nouveaux cas de cancers de la cavité buccale sont diagnostiqués en
France. 5000 décès sont enregistrés et des milliers d’autres patients éprouvent douleurs,
chirurgie mutilante et/ou irradiation. Peu de progrès ont été enregistrés depuis des décennies.
La prévention de ces cancers est bien évidemment la priorité mais elle se heurte à de grandes
difficultés en pratique. La détection précoce demeure une clé ; en témoignent les 80% de
survie des T1-T2 contre 20% dans les stades tardifs. Or seul 1/3 des cancers est détecté à un
stade précoce. La majorité des lésions observées ne sont pas considérées comme suspectes et
bénéficient au mieux d’une « surveillance » qui retarde le diagnostic. La formation des
praticiens, plus ou moins pertinente, ne portera ses fruits que dans plusieurs décennies. Des
techniques simples et indolores comme le brossage biopsique (Oral CDx), actuellement en
cours d’évaluation au service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale de l’hôpital de
la Salpêtrière, pourraient augmenter le nombre de patients porteurs de lésions précancéreuses
ou de cancers à des stades de début détectés en France.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Implants en territoire irradié : mise au point
BEN SLAMA L. HASNI Y JEBLAOUI L., . , .
69, rue de la Tour, 751 16 Paris. Hôpital Américain de Paris. 63, Bd Victor Hugo, 92200
Neuilly 2. Service d'otorhinolaryngologie et de Chirurgie maxillofaciale, La Rabta, Tunis
L'édentation partielle ou totale des patients après traitement d'un cancer des voies aéro-
digestives supérieures pose des difficultés de réhabilitation prothétique, d'autant plus si le
patient a bénéficié d'une radiothérapie.
L'implantation en territoire irradié est habituellement contre-indiquée en raison
essentiellement du risque d'ostéoradionécrose, mais plusieurs équipes tentent de repousser les
limites et rapportent des séries ou tentent d'élaborer des protocoles adaptés.
A travers une revue systématique de la littérature sur 5 ans et une évaluation selon le niveau
de preuve scientifique, une synthèses des données acquises est proposée.
Ostéoradionécrose sur implants endo-osseux
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
BEN SLAMA L.
Ostéoradionécrose sur implants endo-osseux
BEN SLAMA L., W. HASNI, C. DE LABROUHE, F. BADO, JC. BERTRAND
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital de la Salpétrière, 45 Bd de
l'Hôpital, 75013 Paris
Mme M. était âgée de 75 ans lorsqu'elle a consulté pour un carcinome épidermoïde
gingivomandibulaire droit. Elle avait bénéficié 10 et 15 ans auparavant d'une réhabilitation
implantasse (1 implant en 14, 3 implants cylindriques et 1 implant lame dans le secteur
prémolo-molaire mandibulaire gauche). Les implants étaient ostéo-intégrés et mis en fonction.
Une gingivomandibulectomie non interruptrice avec curage ganglionnaire droit a été réalisée,
complétée par une irradiation de 65 grays de la cavité buccale et de l'oropharynx et de 45
grays sur les aires cervicales antérieures, postérieures et sus-claviculaires droites. Un premier
foyer d'ostéoradionécrose sur plaque d'ostéosynthèse était constaté à droite quelques mois
après la fin de l'irradiation, traité par résection mandibulaire. Quatre ans plus tard, une péri-
implantite était constatée sur un implant cylindrique en position 35, rapidement compliquée
d'une ostéoradionécrose étendue à tout le secteur prémolomolaire mandibulaire gauche. Une
résection mandibulaire gauche a été nécessaire. Entre temps, l'implant en position 14 avait été
perdu. La patiente est actuellement porteuse d'une prothèse totale maxillaire. Aucune
réhabilitation mandibulaire n'a pu être raisonnablement envisagée sur le fragment antérieur
résiduel.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Le système QUATTRO : Intérêt de la biomécanique dans la pérenité des
prothèses implantaires .
CARROTTE Damien
"Le système Quattro est une technique chirurgicale implantaire permettant la
réhabilitation d’une arcade complète par un bridge acrylique renforcé sur 4 implants en une
journée .chez un patient édenté ou en passe de le devenir (parodontite terminale, délabrement
généralisé occluso prothétique, …)
Les implants sont au nombre de 4 ( rarement mais quelques fois six au maxillaire
supérieur ) et ils sont exclusivement positionnés dans le prémaxillaire ou dans l’os inter
foraminal , zone connue par les chirurgiens implantologistes et reconnues dans la littérature
pour leurs taux de succès implantaires les meilleurs.
Le col implantaire des deux implants distaux est incliné en arrière pour diminuer le
porte à faux ( cantilever ) du bridge acrylique renforcé , dans la limite d’un angle de 45 °, tout
en conservant l’apex de l’implant dans la région de forte densité osseuse.
Cet axe est rattrapé par l’utilisation de piliers angulés.
Ainsi , le bridge acrylique étant délivré le soir même , donc en mise en charge
immédiate des implants, une stabilité primaire maximale des implants est requise et ces
implants distaux seront donc de grande longueur : souvent 15 voire 17 mm ( longueur
maximum des implants Progress® de TEKKA ® )
Le bridge jouant le rôle de fixateur externe (par l’épaisseur de résine acrylique de 5
mm au moins, et le cas échéant le renfort métallique coulé inclus systématiquement dans ces
prothèses), cette solution permet de s’affranchir de toutes les phases d’édentement total ou de
port de prothèse amovible, et assure une fixité de l’ensemble implants- piliers- prothèse."
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Titre :
La distraction alvéolaire : à propos de 17 patients.
Auteurs :
(1), Caquant L (2), Pierrillas P (1), Froget N (1), Breton P (1).
(1) : Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale. Hospices civils de Lyon. Centre
hospitalier Lyon-sud 69310 PIERRE BENITE
(2) : Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale. CHU Saint-Etienne. Hôpital
nord 42270 SAINT-PRIEST EN JAREZ
(3)
Résumé :
Introduction :
Les techniques d’implantologie permettent actuellement une réhabilitation dentaire fiable sur
le plan fonctionnel et esthétique. Mais elles se heurtent souvent aux insuffisances qualitatives
et quantitatives de la muqueuse et de l’os alvéolaire du site à implanter. Bien que différentes
techniques de chirurgie pré-implantaire soient largement utilisées, toutes ne donnent pas
pleinement satisfaction. Le but de cette présentation est donc d’évaluer une alternative : la
distraction alvéolaire.
Matériel et méthodes :
Notre étude prospective porte sur 17 patients ayant tous bénéficié d’une distraction alvéolaire.
Un étude clinique et radiologique a permis d’analyser le gain osseux et muqueux obtenu, la
possibilité de poser des implants dans cet os distracté.
Résultats :
La distraction alvéolaire a permis un gain osseux et muqueux suffisant pour la pose des
implants chez 94 % de nos patients. Le taux de survie de ces implants est de 97 %. Dans 41 %
des cas, la distraction alvéolaire a dû être complétée par d’autres gestes chirurgicaux (greffes
osseuses, muqueuses).
Conclusion :
La distraction alvéolaire parait une technique fiable pour augmenter la hauteur de l’os
alvéolaire tout en associant une distraction muqueuse. La bonne ostéointégration des implants
de notre série est encourageante. Cependant les indications de cette technique restent encore
limitées.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Sinus-lifts : Critères de choix des biomatériaux
CHOUKROUN Joseph (Nice)
La greffe autogène est toujours le Gold-Standard mais les biomatériaux sont de plus en plus
utilisés.
La nature du biomatériau va être prépondérante dans la vitesse de construction osseuse.
Les propriétés des biomatériaux sont analysées au travers de leur composition chimique, de
leur type de fabrication et de leur propriété hydrophile, témoin de leur capacité à se résorber
plus ou moins rapidement.
Un autre facteur est prépondérant dans le choix d’un biomatériau : le mode d’attachement des
ostéoblastes sur la paroi des biomatériaux
De nombreux biomatériaux nouveaux sont présentés et notamment les nouveaux biomatériaux
synthétiques bientôt disponibles en blocs « vissables et modelables » pour les greffes
d’apposition
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
CHOUKROUN Joseph
Apport du PRF en Implantologie. Critères fondamentaux
La conception de la seconde génération des concentrés plaquettaires a été faite sur la base des
évènements biologiques naturels qui surviennent lors de la cicatrisation : formation d’un
caillot de fibrine et de plaquettes. Ces deux composés sont à la base de la cascade des
phénomènes de la cicatrisation.
L’apport de fibrine va permettre d’accélérer la naissance des néo-vaisseaux, étape primordiale
à la reconstruction d’un tissu cicatriciel. Mais la fibrine va également favoriser l’action des
facteurs de croissance et la fixation des ostéoblastes sur le titane et les biomatériaux.
L’utilisation de fibrine naturelle grâce à la concentration physiologiques de Thrombine,
permet également d’obtenir un relargage progressif des facteurs de croissance pendant
olusieurs jours…
Les études de l’action du PRF sur plusieurs lignées cellulaires a été également étudiée et
permet de comprendre certaines propriétés du PRF comme la réduction de la résorption
osseuse après mobilisation de la gencive et justifie son emploi dans les sites d’extarction, mais
également dans tous les procédés de cicatrisation muqueuse et osseuse.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Impératifs de l'implantologie pour une reconstruction mandibulaire.
Auteurs:
N. Dutot-Philippeau, E.Deklerk, B.Piot, JP.Perrin, P.Huet, J.Bouguila, C.d'Hauthuille
Service de chirurgie maxillo-faciale
CHU Nantes - Hôtel Dieu
44000 Nantes
Auteur correspondant:
Matériel et Méthode Etude rétrospective sur 10 cas de reconstruction mandibulaire par lambeau libre entre 1993 et
2008. La réhabilitation dentaire implanto-portée ou implanto-stabilisée a été réalisée suite à
une collaboration entre l'équipe de chirurgiens maxillo-faciaux, et chirurgiens dentistes
spécialisés en implantologie. L'objectif de l'étude est de revoir l'ensemble des dossiers pour
améliorer la prise en charge depuis la reconstruction jusqu'à la livraison de la prothèse sur
implants. L'évaluation clinique s'est faite sur l'analyse de la fonction labiale et masticatoire et
du résultat esthétique. L'analyse radiographique sur les panoramique dentaire et
téléradiographie de profil a porté sur la qualité de la reconstruction squelettique, et du
positionnement des implants.
Résultats Le chirurgien maxillo-facial privilégie le positionnement de la symphyse pour une
reconstruction mentonnière, et non la pose d'implants dans ce secteur. La palette cutanée
limite parfois les possibilités de réhabilitation par un excès de tissus mous.
Lorsque l'axe du lambeau diffère du plan de Camper, la réhabilitation postérieure est rendue
difficile par l'insuffisance de hauteur, et l'incompétence labiale est difficile à résoudre.
Discussion La reconstruction mandibulaire doit concilier le positionnement du menton et de l'os
alvéolaire en regard de l'arcade supérieure. Au niveau de la symphyse, la technique en double
barre permet de satisfaire les deux impératifs.
L'étroite collaboration entre les deux équipes permet de résoudre des situations difficiles. La
connaissance des impératifs de chacun permet d'améliorer la prise en charge.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Spécificités techniques peropératoires du lambeau libre fibulaire en vue
d’une réhabilitation implantaire ultérieure : analyse à partir d’une série de
23 cas.
Titre :
Spécificités techniques peropératoires du lambeau libre fibulaire en vue d’une réhabilitation
implantaire ultérieure : analyse à partir d’une série de 23 cas.
Auteurs :
Froget N. (1), Jeanniot PY.(1), Pierrillas P. (1), Bemer J.(2), Breton P.(1)
(1) : Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, Hospices civils de Lyon.
Centre Hospitalier Lyon Sud, 69310 Pierre Benite
(2) : Unité d’odontologie , Service de Chirurgie, Centre Léon Bérard, Lyon
Résumé :
Introduction :
Le lambeau libre de fibula microanastomosé et réimplanté a fortement amélioré la qualité de
réhabilitation orale. L’objectif de l’étude est de déterminer les facteurs limitants la pose
d’implants après lambeau libre fibulaire, et gérables en peropératoire.
Matériel et Méthodes :
Nous analysons ces facteurs limitants à partir une série de 23 patients traités par lambeau libre
fibulaire et réimplantés.
Résultats :
Les facteurs limitants sont de deux types :
- osseux :
nécessité d’une hauteur suffisante pour mettre des implants supérieurs à 10 mm
greffon en classe I ou II d’Angle - muqueux et cutanés :
nécessité de recréer un vestibule
tissus mous de recouvrement fins et se rapprochant au mieux de la
muqueuse attachée
anticiper la rétraction pour prévenir une limitation d’ouverture buccale chronique
Discussion :
Nous aborderons point par point ces facteurs. Cependant il reste nécessaire d’adapter le
niveau d’exigence de réhabilitation par rapport au patient et son environnement.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Notre expérience dans la réparation fonctionnelle par implants en
pathologie maxillo-faciale traumatique et tumorale
Indications – Résultats
- M. KURC – G. GREUX – A. BETTOUN – G. PRINC – D. GINISTY
Consultation de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale
Hôpital Cochin – Paris
Les auteurs rapportent leur expérience pendant 15 ans de la chirurgie pré-implantaire à la
prise en charge prothétique.
Les différentes modalités de la chirurgie pré-implantaire sont développées :
- -greffes osseuses d’apposition
- comblements sinusiens (à partir de prélèvements osseux buccaux,
extrabuccaux, transferts osseux et substituts osseux)
Les résultats sont discutés.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Implants dentaires et lambeau de fibula microanastomosé : série de 23
patients.
Auteurs :
JEANNIOT PY
.(1), Froget N.(1), Pierrillas P. (1), Bodard AG.(2), Breton P.(1)
(1) : Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, Hospices civils de Lyon. Centre
Hospitalier Lyon Sud, 69310 Pierre Benite
(2) : Unité d’odontologie , Service de Chirurgie, Centre Léon Bérard, Lyon
Résumé :
Introduction :
Le lambeau de fibula microanastomosé et réimplanté a fortement amélioré la qualité de
réhabilitation orale. L’objectif de l’étude est d’évaluer le résultat implantaire.
Matériel et Méthodes :
Cette étude rétrospective a été réalisée sur 23 patients traités par lambeau de fibula
microanastomosé et réimplantés de 1991 à 2006. Le suivi moyen après implantation était de
35.1 mois (7-86).
Résultats :
Le taux de succès implantaire était de 81.2 %. 9 prothèses fixées et 13 prothèses amovibles
ont été réalisées. Nous avons recueilli les données concernant l’occlusion et la qualité des
tissus mous, ainsi que la satisfaction des patients (capacité à mastiquer et à s’alimenter
correctement).
Discussion :
Le taux de succès global implantaire est satisfaisant mais certains échecs auraient pu être
évités. Nous analysons les sources de ces échecs, la qualité des tissus mous environnants, le
positionnement du greffon, l’occlusion des patients, certains problèmes liés tels le manque de
salive ou l’ankyloglossie, ainsi que l’esthétique du visage.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Endo-Distraction, a New Technique of Distraction Osteogenesis for Highly
Atrophic Mandibles –
Results of 18 Patients
Christian Krenkel Salzburg State Medical Center, Paracelsus Private Medical School,
SALZBURG, AUSTRIA
INTRODUCTION This study was conducted to evaluate the surgical and restaurative outcome of distraction
osteogenesis using the Endo-Distraction technique in edentulous patients with highly atrophic
mandibles.
MATERIAL AND METHODS Endo-Distraction is a new technique for vertical callus distraction osteogenesis of the jaws. Its
distinctively novel features are: (1) intra-osseous midline placement of the device in the center
of the bone and (2) utilization of the cortical bone of the basal segment for tapping the thread.
The distraction screw in the body of the mandible is connected with a hollow implant, which,
with its thread, is firmly anchored in the transport segment and rests on the metal shoulder of
the distraction screw. The distraction screw projects up to 15 mm beyond the inferior border
of the mandible and is hidden in the soft tissues of the chin. Its length accounts for the
potential gain in bone volume by distraction osteogenesis. Winding of the distraction screw
elevates the hollow implant together with the transport segment step by step. This widens the
osteotomy gap and initiates distraction osteogenesis. The stable anchorage of the distraction
screw in the cortical bone of the basal segment prevents tilting of the distraction vector. Intra-
orally the device looks like an artificial crown, which steadily remains at the same level
without compromising the patient. The device can easily be unscrewed without secondary
surgery and replaced by implants.
RESULTS Between 2000 and 2004, 18 patients with an unusual sex distribution (17 females versus 1
male) were treated surgically and prosthodontically and followed up for at least 36 months.
Their mean age at the time of surgery was 55 years and 8 months. The distraction distance
varied between 8 and 14 mm (mean = 10.7 mm). After distraction osteogenesis 4 implants
were placed interforaminally in each case (total: 24 Brånemark® and 51 Straumann®
implants). 4 implants were lost in one patient due to infection and replaced by new ones. All
other implants were osseointegrated without any bone loss on loading at the follow-ups.
Unlike with conventional devices, tilting of the Endodistractor was negligible (mean = - 2.88°, min = + 2o, max = - 8o).
DISCUSSION
With the Endo-Distraction technique the desired amount of distraction at the desired
distraction vector defined in the treatment plan can be achieved with only one device. Owing
to its midline position and central loading the device is unlikely to fracture. It helps create a
new vestibulum. With the cover screw in place its upper part looks like an implant abutment
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
and does not interfere with the lips or the tongue. Removal of the endodistraction implant is
easy and almost painless. As it is not osseointegrated, it can easily be rotated out of the bone
in superficial mucosal anesthesia. In the early stages of distraction the endodistraction screw
is sometimes visible under the skin, which may assumed to be a problem. But its smooth ends
gently glide within the tissue and never cause any necrosis or pain. Another major advantage
is that the screw is embedded in a sterile pocket in the chin without the bulky rods of
conventional distractors projecting into the non-sterile oral cavity. Once distraction is
progressing, the tip of the screw rapidly disappears and has never caused any problems for the
patients. Complications like fatigue fractures of the mandible, which may occur half-way
through the latency period, are less dangerous and need not be repaired surgically by internal
fixation, because the fracture fragments are adequately stabilized by the bulky distraction
callus formed in the meantime. Conservative treatment with antibiotics and soft food is all
that is needed. Once the fracture has healed, implants can be placed as usual.
Severe esthetic impairment requires full rehabilitation of both the bones and the soft tissue,
before dental implants can be placed. Current anti-aging concepts mandate restoring the gums
and placing esthetic implants to support esthetic crowns.
CONCLUSIONS
The data presented document that, in edentulous patients with highly atrophic mandibles, the
hard and soft tissues of the anterior mandible can be regenerated by callus distraction with the
Endo-Distraction Implant. On long-term, clinical follow-ups for more than 4 years 18 patients
showed ideally regenerated bone and a perfect esthetic outcome. Compared to conventional
distraction both the complication rates and the surgical efforts are minimal. The Endo-
Distraction technique is mainly indicated in highly atrophic mandibles. Local severe atrophy
of the alveolar crest and atrophic single-tooth gaps in both jaws are other indications.
Regeneration of the alveolar bone after tumor surgery with resection of alveolar bone is
another promising application. The technique also has a place in secondary reconstructions of
the alveolar crest in patients with totally resected mandibles after prior augmentation with
iliac crest, scapular or fibular bone to improve the conditions for implant placement and
prosthodontic rehabilitation. Maxilla, zygoma and hypoplastic chin augmentation is another
likely prospect.
As an alternative treatment concept, Endo-Distraction is distinct from devices with a
microplate design by several features and benefits:
One “Single-Screw” device in the middle of the bone
No adaptations during fixation
Only one device for all directions and heights
No tilting problems
No secondary surgery for metal removal.
CONTACT Phone: +43 - 662 - 44 82 - ext. 3600/3601
Phone: +43 - 662 - 4482 - 57220
Mobile: +43 - 664 - 34 14 656
Fax: +43 - 662 - 44 82 - 884
E-mail: [email protected]
www.endodistraction.com
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
LALO J.
Expansion osseuse transversale par corticotomie alvéolaire maxillaire:
principes et résultats .
. Adresse et institution (clinique ou faculté)
Service de Consultation de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale.
A.P.H.P. - Hôpital Tenon. 4, rue de la Chine 75020 PARIS, GHU Est, Paris VI.
e-mail : [email protected]
Adresse, téléphone, e-mail : Service de Consultation de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale- Hôpital
Tenon. 4, rue de la Chine 75020 PARIS.
Tel : 01 56 01 6 665 Fax : 01 56 01 68 65
e-mail : [email protected]
Résumé :
Les expansions osseuses crestales maxillaires permettent d’introduire de manière fiable et
le plus souvent simultanément des implants de diamètre et de longueur suffisants dans le
but d’une restauration prothétique pérenne, sans avoir recours à des sites de prélèvement
osseux à distance.
Notre technique d’expansion présentée, associant des corticotomies alvéolaires, permet
de déplacer le mur cortical afin d’en conserver sa résistance intrinsèque, et aussi de
diriger les fractures provoquées à distance du site implantaire limitant ainsi le risque
d’exposition de l’implant ainsi positionné.
Cette technique permet de plus d’envisager une correction idéale de l’axe de l’implant et
de son point d’émergence crestal, ce qui a un intérêt certain pour la résistance
biomécanique et pour l’aspect esthétique de la restauration prothétique implantaire
L’amélioration provoquée de l’anatomie osseuse alvéolaire, support de la muqueuse
gingivale, participe au résultat esthétique global.
Les principes de bases sont exposés, ainsi que les résultats cliniques obtenus.
Au total, cette technique simple, mais nécessitant cependant un apprentissage, et donnant
des résultats stables dans le temps, mérite à notre avis de figurer dans l’arsenal
thérapeutique de l’implantologiste confirmé.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Intérêt des implants à visée prothétique et ODF chez les enfants porteurs
d’une dysplasie ectodermique anhidrotique
LEVEAU-GEFFROY S. ; PERRIN J-PH
Introduction :
L’absence d’ancrage dentaire pour la rétention prothétique ou les mouvements
orthodontiques, rend parfois impossible l’appareillage de ces enfants.
Matériel et méthode :
Deux patients atteints de ce syndrome ont été pris en charge au CHU de Nantes, pour la mise
en place de 4 implants mandibulaires pour maintien prothétique, et pour la pose d’ancrage à
visée orthodontique.
Discussion :
Le problème de la réalisation d’implants chez l’enfant est multiple :
-chirurgicalement :.
La taille mandibulaire réduite chez l’enfant rend le choix de l’implant et la réalisation
technique plus difficile. L’hypodéveloppement de l’os alvéolaire rend la pose d’implants
postérieurs complexe.
- prothétiquement :
Nécessité de changement de prothèse au cours de la croissance.
L’orthodontie des patients oligodontes préprothétique est difficile du fait de l’absence
d’ancrage dentaire, dans ces conditions l’ancrage osseux est indispensable.
La prise en charge par la CPAM des implants chez les enfants porteurs d’agénésies dentaires
multiples mandibulaires a récemment été publié permettant de proposer avant la fin de la
croissance une solution prothétique satisfaisante à ces enfants.
Conclusion :
Implants et ancrages osseux sont indispensables à la prise en charge de ces patients.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Présentation du système Facilitate pour la mise en charge immédiate pour
différents types d’édentement.
LEIBAR Daniel
Au cours des cinq dernières années, parallèlement aux changements conceptuels, le monde de
la dentisterie a vu l’essor de l’informatique, comme la CFAO et la chirurgie guidée par
ordinateur. La demande du patient en termes de confort et d’esthétique dépasse largement la
simple récupération d’une fonction adéquate.
Exposé à une quantité importante d’informations, le patient est maintenant demandeur de
résultats tangibles, comme des délais de traitement plus courts, une réduction de la douleur
post-opératoire et une esthétique irréprochable. La dentisterie sur implant n’est pas une
exception, et donner satisfaction au patient est maintenant une condition indiscutables pour
s’assurer le succès du traitement.
Cette présentation met l’accent sur une technique pour les cas chirurgicaux complexes dans la
zone esthétique en utilisant la chirurgie guidée par ordinateur (Facilitate) pour mettre en place
les implants par technique de chirurgie transmuqueuse et pour installer une prothèse
provisoire immédiate.
Le concept d’implantologie guidée par ordinateur Facilitate™ d’Astra Tech a été introduit en
2006 et se base sur le logiciel Simplant™ par Materialise™. Facilitate est spécialement conçu
pour les implants Astra Tech et permet au praticien de choisir entre des guides chirurgicaux
supportés par la muqueuse, l’os ou les dents. L’usage d’un guide stéréolithographique accroît
la sécurité du patient en permettant une plus grande précision dans le positionnement de
l’implant en comparaison avec les guides chirurgicaux traditionnels1-2
. Cette technique
optimise le positionnement des implants et l’esthétique des tissus mous tout en permettant de
mettre en place une restauration immédiate au patient.
1- Rosenfeld AL, Mandelaris GA, Tardieu PB. Prosthetically Directed Implant Placement Using Computer Software to Ensure Precise Placement and Predictable Prosthetic Outcomes. Part 2: Rapid-Prototype Medical Modeling and
Stereolithographic Drilling Guides Requiring Bone Exposure. Int J Periodontics Restorative Dentistry 2006;26:347-53.
2- Sarment DP, Sukovic P, Clinthorne N. Accuracy of Implant Placement with a Stereolitographic Surgical Guide. Int J Oral
Maxillofac Implants 2003;18(4):571-77.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Augmentation verticale de la crête alvéolaire à l’aide substituts osseux phosphocalcique
Evaluation des résultats chez l’homme par étude au micro scanner et
histomorphométrie
Nicolas MAILHAC
Depuis les années 80, l’hydroxyapatite et le ß-TCP sont disponibles comme substituts osseux
et sont depuis largement utilisés pour les reconstructions osseuses tant en dentaire qu’en
orthopédie.
Différents produits de substituts osseux ont été utilisés dans cette étude :
_ MBCP (40% ß-TCP, 60% HA)
_ ß-TCP seul
_ Bio Oss
Des carottes osseuses ont été prélevées à 6 mois lors de la
pose des implants pour être analysées au micro scanner et
pour étude histomorphométrique.
L’analyse des échantillons ainsi obtenus au micro scanner,
microscope optique confirme l’existence d’un os
néoformé.
Les résultats des recherches cliniques et des analyses de biopsies réalisées au laboratoire sont
en faveur de leur utilisation dans la technique du rehaussement de sinus afin d’éviter tous les
désagréments liés aux autogreffes. Ces techniques, avec les matériaux de substitutions
adéquats, devraient se généraliser dans les années à venir dans nos cabinets.
Les premiers résultats, suivant le produit de substitution utilisé, présentent des différences qui
feront l’objet de la discussion.
1 Barboza E.P., Int. J., Periodontics Restorative Dent. 19 (1999) 601
2 Al Ruhaimi K.A., Int. J. Oral Maxillofac. Implants 16 (2001) 105
3 Vastel L., Lemercier V., Kerboull L., Kerboull M., Rev Chir. Orthop. Reparatrice Appar. Mot. 85 (1999) 164
4 Legeros R., Parsons J.R., Daculsi G., Driessens F., Lee D., Liu S.T., Metsger S., Peterson D., Walker M: Bioceramics:
Material characteristics Versus in vivo behavior, Ann. N.Y. Acad. Sci. 523 (1988), , 268-271.
5 Daculsi G, Laboux O, Malard O, Weiss P. J Mater Sci Mater Med. 2003 Mar;14(3):195-200.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Neurofibromatose, allogreffe de face et implantologie basale
MENINGAUD J-P. J-M DONSIMONI, L LANTIERI
Université du Val de Marne-Paris12, Créteil, F-94000 France; AP-HP, CHU Henri Mondor, Service de
Chirurgie Plastique, Créteil, F-94000 France
Service de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique
CHU Henri Mondor, 51 ave du Maréchal de Lattre de Tassigny, 94010 Créteil cedex, France, Tel: 33 1 49 81 25
31, Tel: 33 1 49 81 25 34, e-mail: [email protected]
L’objectif de cette communication scientifique est de montrer comment l’implantologie
basale est venue au secours d’un cas de chirurgie réparatrice lourde puisqu’il associe une
allogreffe de face.
Il s’agit de montrer comment cette technique a pu apporter une solution chez un patient dont
les maxillaires ont été particulièrement transformés par une neurofibromatose de type 1, aussi
bien sur le plan des déformations osseuses, de la structure même de l’os, de la présence de
dents ectopiques, du problème hémorragique bien connu de ces patients, de l’hypertrophie
considérable des parties molles, et de la contrainte liée à l’immunosuppression.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Surélévations sinusiennes massives par βTCP. Résultats à long terme.
MEYER C
1, Garnier JF
2, Camponovo T
1, Ricbourg B
1, Benaroch M
2
1 : Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, CHU de Besançon
2 : Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU de Strasbourg
Introduction : Les surélévations sinusiennes réalisées à l'aide de substituts osseux sont de
nos jours fréquentes. Cependant, ces substituts sont habituellement utilisés en combinaison
avec de l'os autologue et, le plus souvent, dans le cadre de surélévation de volume modéré.
Nous présentons nos résultats à long terme concernant l'utilisation d'une céramique de
synthèse, le phosphate tri-calcique β (βTCP - Cerasorb®,
Curasan, Allemagne), utilisée pure,
pour des surélévations sinusiennes de gros volume.
Matériel et méthode : Entre janvier 2002 et novembre 2005, 30 patients (totalisant 50 sinus)
ont bénéficié, dans le cadre d'une étude prospective dont les résultats à court terme ont été
rapportés en 2006 lors du 42ème
Congrès de la SFSCMF à Besançon, d'une surélévation
sinusienne à visée pré-implantaire à l'aide de βTCP. Le matériau a été utilisé mélangé à des
facteurs de croissance autologues sous forme de PRP (plasma riche en plaquettes) et de
membranes de PRF (fibrine riche en plaquettes). 6cc de βTCP ont été utilisés en moyenne (4 à
14cc) par sinus. 48 sinus sur 50 ont été implantés, au 6ème
mois post-opératoire en moyenne, et
182 implants ont été posés au total (6 implants en moyenne/patient). 20 patients (33 sinus) ont
accepté d'être revus pour une évaluation du résultat à plus long terme, comportant un contrôle
radiographique (orthopantomogramme) et clinique à la recherche d'une éventuelle résorption
du biomatériau et d'un échec implantaire ouy prothétique tardifs.
Résultats : Un recul post-opératoire moyen de 4,5 ans (2,5 à 6,5 ans) a pu être obtenu. En
dehors des complications à court terme rapportés chez les 30 patients initiaux (3 cas
d'infection partielle précoce, 1 échec complet par expulsion progressive du biomatériau, perte
de 3 implants lors de la phase d'ostéo-intégration) nous avons retrouvé, dans ce groupe de 20
patients, 1 perte d'implant supplémentaire après mise en charge, aboutissant globalement à un
taux de succès implantaire de 97,8%. Le gain de hauteur intra-sinusien obtenu à l'issus des 30
premiers mois (17mm en moyenne au prix de 20% de résorption initiale) a été stable sauf
dans 1 cas où nous avons noté une résorption complémentaire de 15%. Ces 2 complications
tardives n'ont cependant pas interféré avec la réhabilitation prothétique, permettant d'aboutir à
un taux de succès prothétique de 100%. Chez certains patients édentés de longue date, une
apposition osseuse crestale a été observée après mise en fonction des implants.
Discussion : Les surélévations sinusiennes réalisées à l'aide du protocole Cerasorb® + PRP +
PRF, présentent une bonne stabilité dans le temps. Notre expérience prouve que des
surélévations sinusiennes massives sont possibles à l'aide d'un substitut osseux pur. Ces
interventions permettent de plus d'obtenir des taux de succès implantaire à long terme
équivalents à ceux obtenus par les greffes osseuses autologues classiques.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Intérêt de l’implant TBR : « Z connect » et de sa bague transgingivale en
zircone
MINIERE D
L’implant endo-osseux en titane TBR Z connect R présente une bague transgingivale en
zircone de teinte A2 et se pose en un temps chirurgical.
Sa bague en zircone émergeant en juxta-gingival lui confère une tolérance esthétique et des
propriétés biologiques intéressantes au cours du remaniement osseux post-chirurgical.
Mais c’est son exploitation prothétique qui revêt le plus d’intérêts :
- son pas de vis octogonal permet de mieux gérer les axes que les pas hexagonaux
- les manipulations prothétiques se font sans douleurs et sans saignements pour le patient
- et de par son émergence juxta-gingivale, il est compatible avec le procédé de CFAO Sirona
Cerec R.
Le remplacement d’une unité dentaire se fait alors en seulement deux temps : un temps
chirurgical et un temps prothétique, l’empreinte optique du pilier permettant l’usinage et le
scellement définitif dans la séance d’une couronne toute céramique.
David MINIERE
Chirurgien-dentiste
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
OUHAYOUN Jean – Pierre
IMPLANTS NON ENFOUIS : une évolution incontournable.
Résumé
L’insertion des implants selon le protocole dit du « Non Enfoui » est utilisée actuellement
dans presque tous les systèmes implantaires car cette technique présente de nombreux
avantages : une seule intervention, la mise en place du pilier se fait pratiquement à ciel ouvert,
d’autant plus que la quasi-totalité des essais comparant implants enfouis et non enfouis
montrent des résultats similaires pour les deux approches.
La tendance actuelle qui consiste à simplifier les procédures implantaires, à raccourcir les
délais, à éviter les interventions lourdes ne peut que se satisfaire de l’approche en un temps
chirurgical, applicable dans la majorité des cas, et s’accorde aussi très bien à la technique sans
lambeau, dont nous décrirons une variante très simplifiée.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Gestion de l'implantation immédiate dans le secteur esthétique.
PICARD Nicolas
Résumé :
L'utilisation de l'implantation immédiate est encore très souvent considérée comme la
technique de choix dans le secteur esthétique.
Le but de cette communication est d'évaluer les avantages et inconvénients de cette technique
et de déterminer un acte décisionnel afin de rendre prédictible la réhabilitation esthétique en
implantologie dans le secteur antérieur.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
La réhabilitation des maxillaires édentés par le système Quattro Tekka.
Dr POUIT Gérard Chir maxillo faciale
Résumé :
Le système Quattro de Tekka permet la réhabilitation en une journée. Il se décompose en la
pose de 4 implants et la réalisation d'une bridge acrylique de 10 dents et la pose le soir même.
Cette technique est simple, minutieuse, évite la pose de multiples implants (7-8) et la
réalisation de bridges complexes et difficiles.
Elle permet une réhabilitation immédiate et une alimentation normale le soir même.
La méthode est simple, réalisation facilement cf des sujets âgés.
Chez les personnes jeunes, la réalisation en une journée permet un gain de temps un gain
économique et évite des séances de soins.
Les suites opératoires sont simplet et peu douloureuses.
Explications étape par étape de la mise en œuvre des protocoles.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Examen clinique avant pose d'implant (s) dentaire (s)
SIMOUNET MICHEL
L'auteur développe étape par étape l'examen clinique dont la finalité est de pouvoir
répondre au patient si oui ou non il est possible de l'implanter et surtout de satisfaire le
projet prothétique .
A interrogatoire .. C'est une étape importante car après avoir écouté les motivations
du patient qui se présente spontanément , ou les indications du dentiste qui
l'adresse , il permet de dépister les contre indications opératoires éventuelles…et donc
d'économiser un bilan para clinique parfois onéreux On recherchera donc :
*les antécédent médicaux
* les antécédents chirurgicaux
B EXAMEN
Exo facial, endo buccal ,
Examen des moulages et guide chirurgical photos .
C/ Examens para cliniques
1/ radiographique .
2/ les autres examens para cliniques
D/projets prothétiques
E/ ASPECT FINANCIER t temps de réflexion
Description du PROJET PROTHETIQUE et INFORMATIONS GENERALES SUR LA
CHIRURGIE ET LA PROTHESE IMPLANTAIRES
nature des interventions pré, per et post impl. ; AG /AL ?
Sur les risques liés à la chirurgie liés à la prothèse
Sur la gestion de l’échec leurs solutions et conséquences financières
Sur la nécessité du suivi
ORDONNANCE : ANTIBIOTIQUES CORTICOTHERAPIE ? AINS ? ANTALGIQUES
BAINS DE BOUCHE
F/ CONCLUSION :
L’auteur établira un arbre décisionnel au bout duquel on pourra envisager on non la pose
d’implant et fera remarquer que la « branche motivation et aspect financier » peut parfois
conduire à un excès d’optimisme et des catastrophes.
Ce bilan de consultation va évoluer avec les différentes assistances informatique et les
progrès de la sciences (bio matériaux , cellules souches etc.)
La consultation initiale est donc une étape importante car « si tu veux la paix prépares
les complications »
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
IMPLANT ZYGOMATIQUE UNITAIRE
F. SLIMANI**, K. ARHOUNI*, Ph. ADRIAENSSENS*, K. MANSOURIAN*, Fr.
DURDU*, Ph. DAELEMANS*, Ch. MALEVEZ*
*Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Erasme,
Université Libre de Bruxelles, Bruxelles Belgique
** Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital 20 août, C.H.U. Ibn Rochd, Casablanca,
Maroc
L’implant zygomatique offre une possibilité de réhabilitation prothétique des patients ayant
une résorption maxillaire postérieure sévère.
Le but de ce travail est d’évaluer rétrospectivement, après une période de suivi de 05 à 61
mois, les résultats cliniques de l’utilisation de l’implant zygomatique unitaire comme appui
postérieur dans le traitement des résorptions maxillaires postérieures sévères.
24 patients (moyenne d’age (58,8 ans), 13 femmes et 11 hommes, ayant une résorption
maxillaire postérieure (un patient a eu une perte de substance maxillaire post-traumatisme
balistique) ont été traités par un implant zygomatique unilatéral et 1 à 3 implants à 2 implants
ordinaires sur lesquels un bridge a été vissé.
23 implants zygomatiques ont supporté des bridges. Un seul implant zygomatique a été
déchargé car il était douloureux. Tous les implants zygomatiques ont été ostéointégrés. Un
seul cas de sinusite a été noté mais jugulé par un traitement antibiotique. Un seul cas de
trouble de sensibilité du nerf maxillaire a récupéré 4 mois plus tard.
Avec ses résultats prévisibles, l’implant zygomatique unitaire peut être une alternative sûre
pour traiter l’édentation maxillaire postérieure partielle avec résorption osseuse sévère.
Longueur de l’implant Nombre d’implants
Zygomatique en mm zygomatiques placés
30 1
35 2
40 5
42,5 8
45 4
47,5 2
50 2
52,5 0
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
REHABILITATION DENTAIRE IMPLANTO-PORTEE
APRES DISTRACTION OSTEOGENIQUE
CHEZ LES TRAUMATISES BALISTIQUES DE LA FACE
SOUBEYRAN E ; D. Labbé, P. Sabin, L. Olive, J. Nicolas, JF. Compère, H. Bénateau
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et reconstructrice, CHU de Caen
INTRODUCTION
La reconstruction des étages inférieur et moyen de la face après traumatisme balistique par
distraction ostéogénique est une technique fiable. Un avantage certain de cette technique est la
reconstruction pluri-tissulaire, comprenant l’os alvéolaire et la muqueuse attachée, permettant
ainsi une réhabilitation dentaire implanto-portée.
MATERIELS ET METHODES
Onze patients traumatisés balistiques ont eu une reconstruction mandibulaire par distraction
ostéogénique en utilisant un distracteur externe entre 1995 et 2006 dans notre service. Parmi
ces onze patients, deux ont également bénéficié d’une reconstruction de l’étage moyen de la
face par distraction ostéogénique.
Cinq des onze patients ont eu une réhabilitation dentaire par prothèse implanto-portée.
RESULTATS
Toutes les réhabilitations dentaires ont été menées à terme. Il n’a pas été noté de différence de
l’ostéointégration des implants, à long terme, dans l’os distracté comparé à un os natif. Les
difficultés rencontrées sont communes à toutes poses d’implants dentaires: problèmes de
vecteur, hauteur et épaisseur de l’os…
Discussion
La distraction ostéogénique permet de reconstruire différents types de tissus. En même temps
que l’élongation osseuse, il se forme de la peau, du tissu sous cutané, de la gencive et de l’os
alvéolaire. Cette technique permet donc de reconstruire dans un même temps tous les tissus
lésés par le traumatisme.
La capacité de la distraction, à former un tissu osseux vascularisé, permet la mise en place
d’implants avec une bonne ostéointégration.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
Distraction alvéolaire verticale mandibulaire et réhabilitiez implante-portée
Nicolas Vidal (1), Angel Amparanza (1), Bruno Ella (2), François Siberchicot (1), Narcisse
Zwetyenga (1)
(1) Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU Bordeaux, 33076 Bordeaux
cedex France (2) Service d'Odontologie, CHU Bordeaux, 33076 Bordeaux cedex France
Introduction:
La réhabilitation orale par implants ostéointégrés chez des patients ayant une atrophie de la
crête alvéolaire mandibulaire est souvent basée sur l'utilisation de greffes osseuses autologues
ou des substituts osseux. Selon les données de la littérature ces techniques ont un grand
pourcentage de morbidité et de résorption osseuse. La distraction alvéolaire verticale
ostéogénique est une technique relativement récente qui permet un gain de hauteur crêstale et
un apport significatif des tissus mous adjacents.
L'objectif de cette étude était d'évaluer l'apport réel à long terme de la distraction alvéolaire
verticale du secteur mandibulaire postérieur dans la réhabilitation orale implante-portée avec
un suivi minimal d'un an.
Patients et méthodes: 47 distracteurs alvéolaires ont été utilisés chez des patients, avec des
degrés variables de déficit osseux. Des radiographies panoramiques dentaires ont été prises
avant, pendant et après la distraction. Le distracteur vertical a été fixé au niveau de l'os basal
et le fragment d'os ostéotomisé. Après une période de latence de 5 à 10 jours, le destructeur a
été activé d'environ 1 mm par jour. Une fois la hauteur recherchée atteinte, la distraction a été
stoppée et la période de consolidation a été d'environ 3 mois. Au terme de la consolidation, le
distracteur a été enlevé et les implants dentaires ont été posés dans le même temps opératoire.
Trois mois plus tard les vis de cicatrisations ont été posées et les patients ont été adressés aux
odontologistes pour la suite de la réalisation de la phase prothétique.
Résultats:
La hauteur moyenne de distraction était 10,7 mm (5-15 mm) et la moyenne de nombre
d'implants posés était 4 (1-8). Dans tous les cas sauf un, la réhabilitation orale a été obtenue.
Tous les patients ont eu des résultats occlusaux et esthétiques acceptables.
Conclusions:
La distraction alvéolaire verticale de la mandibule doit être prise en considération quand le
praticien a besoin d'une réhabilitation prothétique implante-portée chez des patients ayant un
déficit osseux mandibulaire.
Résultats à moyen terme de réhabilitation implante-portée après Le Fort I et greffe pariétale
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire
GREFFE DU MAXILLAIRE A VISEE IMPLANTAIRE : ETUDE
RETROSPECTIVE DE 56 CAS DE LEFORT 1 AVEC GREFFE
OSSEUSE CRANIENNE ET POSE IMPLANTAIRE DIFFEREE.
A. Wiss, A. Genay, C. Denglehem, G. Raoul, L. Lauwers, J. Ferri.
INTRODUCTION : l'atrophie maxillaire évoluée peut être traitée de diverses manières.
Plusieurs techniques permettent de fournir une quantité d'os suffisante pour assurer une
insertion implantasse. Parmi celles-ci, l'ostéotomie de Lefort 1 avec greffe osseuse est une
technique classique.
Nous présentons ici une étude rétrospective de 56 cas traités par ostéotomie de Lefort 1 et
greffe osseuse d'origine membraneuse.
MATERIEL ET METHODE : l'étude porte sur 56 patients âgés de 20 à 65 ans présentant un
édentement total maxillaire avec atrophie osseuse importante.
Tous ont bénéficié d'une ostéotomie de Lefort 1 avec greffon crânien pariétal.
La pose implantasse a été réalisée à 6 mois, et fonction du bilan iconographique et de la
réhabilitation prothétique envisagée.
Le suivi était de 1 à 10 ans.
RESULTATS : le gain quantitatif osseux dans le sens vertical et transversal a permis la pose
de 471 implants dont la quasi-totalité ont été utilisés.
DISCUSSION : la quantité ainsi que la qualité de l'os obtenu montrent des résultats bien
supérieurs à la greffe iliaque, la résorption osseuse est pratiquement nulle.
Aucune infection n'est à rapporter.
Le taux élevé de succès implantasse est lié à la qualité de l'os obtenu et à la pose différée des
implants.
CONCLUSION : la technique de reconstruction du maxillaire avec ostéotomie et greffe
osseuse est une technique de choix dans la chirurgie préprothétique à visée implantaire
lorsque se trouvent associés grandes atrophies maxillaires et décalages des bases osseuses.
La pose implantasse différée permet un taux de succès implantasse élevé offrant toutes les
possibilités prophétiques.
Session Implantologie intra-orale et Chirurgie pré-implantaire