E VENDREDI DE MARCHES CONTRE LE SYSTÈME EN …EN HOMMAGE AUX VICTIMES DU PRINTEMPS NOIR . E n plus...

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 14 - SAMEDI 15 JUIN 2019 - N°5197 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Pages 2 et 3. MANIFESTATIONS 17 E VENDREDI DE MARCHES CONTRE LE SYSTÈME EN HOMMAGE AUX VICTIMES DU PRINTEMPS NOIR

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 14 - SAMEDI 15 JUIN 2019 - N°5197 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

ISS

N 1

112-

3842

Pages 2 et 3.

MANIFESTATIONS17E VENDREDI DE MARCHES CONTRE LE SYSTÈME

EN HOMMAGE AUX VICTIMESDU PRINTEMPS NOIR

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En plus d’avoir assuré les ser -vices d’El Or fi (USMA),Addadi (OM), Banouh (ESS)

et Bensayeh, qui ont déjà signéleurs contrats, le club kabyle fina-lisera avec d’autres joueurs, aucourant de la semaine. En effet, enplus du coach Huber t Velud, quifinalisera sa venue à la JSK, lundi,à Par is, et le milieu de ter rainBounoua, lequel signera dimancheou lundi, des joueurs afr icains sontattendus à Tizi-Ouzou, cettesemaine, pour un probable recru-tement. Lors de son interventionsur les ondes de la Radio de Tizi-Ouzou, mercredi passé, le prési-dent Mellal a affirmé que la JSKrecrutera encore 03 Afr icains (si laLigue accepte de leur accorder unetroisième licence) et trois joueursde notre Championnat, avant declore l’opération-recrutement. Sitout se passe bien, l’opér ation-recr utement ser a achevée cettesemaine, comme l’a déclaré le pré-sident Mellal devant un par tenairede journalistes, après son auditionà la Ligue, jeudi, dans l’affaire quil’oppose au manager général duCSC, Tarek Arama. Cette semaines’annonce décisive pour la JSK,qui veut en finir avec le volet recru-tement, avant d’attaquer la prépa-ration d’intersaison, dès le 29 juin,pour préparer le prochain exercice.Visant à jouer les premiers rôles

dans les différentes compétitions,lors du prochain exercice, le prési-dent Mellal fait de son mieux pourassurer les services des meilleurs

joueurs, en ce mercato estival. Enconcer tation avec le nouvel entraî-neur, qui donne son avis sur lesjoueur s à cibler, Mellal compteassurer un recrutement de qualitépour que la JSK soit plus for tedans les différents compar timents.Il mise sur la réussite de cette opé-ration et sur une bonne prépara-tion pour faire une belle saison, enenregistr ant de bons r ésultats.C’est également le souhait de tousles amoureux des Jaune et Ver t, quirêvent de voir leur club renoueravec les titres dès le prochain exer -cice. En ce qui concerne la liste desjoueur s à libérer, la directionattend de voir l’évolution de l’opé-

ration-recrutement pour désignerla liste des éléments à libérer, et cedans les prochaines journées, pro-bablement au début de la semaineprochaine.

On reparle de

Belmokhtar

En plus du meneur de jeu del’USMBA, Larbi Tabti, et de l’at-taquant du DRBT Bensaha queconvoite la JSK, en prévision duprochain exercice, on par le dansl’entourage du club de l’attaquantdu CSC Mohamed AmineBelmokhtar. Selon une source

autor isée, ce der nier pour r aitrejoindre les Canar is, après avoirrésilié son contrat, avant-hier, avecson club. Pour rappel, la JSK avaitdéjà des visées sur ce joueur avantqu’il ne signe au CSC, en préve-nance du DRBT. L’aventure deBelmokhtar avec le CSC n’a pasduré. On saura dans les prochainsjours si cette fois-ci, il rejoindra laJ SK, lui qui voulait por ter lemaillot jaune et ver t avant que sonprésident, au DRBT, ne donne sespapiers aux dir igeants des Sanafir,apr ès l’inter vention du wali deMila de l’époque pour qu’il signeau CSC.

Mellal auditionné

par la LFP

Sur un autre plan, le président dela JSK Cher if Mellal a comparuavant-hier devant la commissionde discipline de la Ligue de foot-ball professionnel. Lor s de sonaudition, le chair man kabyle adéfendu les intérêts de son club, enprésentant des enregistrements desdiscussions qu’il entretenues partéléphone avec le manager généraldu CSC Arama. Accusant ouver te-ment la direction du CSC d’avoirfacilité la tâche à l’USMA, lors dudernier match entre le CSC etl’USMA, Mellal compte aller trèsloin dans cette affaire. En plusd’avoir présenté ses preuves à lacommission de discipline, le chair -man kabyle a saisi la justice danscette affaire. Le verdict de la com-mission est attendu dans les pro-chaines journées.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 25 Max : 27 Max : 30 Max : 24

Min : 15 Min : 13 Min : 14 Min : 14QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION VENDREDI 14 - SAMEDI 15 JUIN 2019 N°5197

La direction desCanaris compte

bouclerl’opération-

recrutement d’iciune semaine, pour

se consacrer à lapréparation

d’intersaison.

MO Béjaïa

CHERIF MELLAL, président de la JSK

Akli Adrar nouveau président de la SSPASEMAINE DÉCISIVE

POUR MELLAL

JS KABYLIE Signature de Velud, arrivée de nouveauxjoueurs, préparation du stage�

Akli Adrar a été installé,avant-hier soir, comme nou-

veau président du conseil d'ad-ministration de la SSPA/MOB,suite à l’assemblée générale desactionnaires du club qui a vu laprésence de MustaphaBouchebah, Far id Zizi, RedhaTikheroubine et Arab Bennai.L’AG extraordinaire, qui avaitcomme seul point d’ordre l’ins-tallation d’une nouvelle direc-tion, a vu l’absence de cer tainsactionnaires, tels MohandNatour i, Lyes Aissou, AttiaZahir et Kar im Bachir i et lesquatre autres actionnaires ayantcédé leurs actions au profit duCSA, à savoir le président sor -tant Amar Boudiab, MohandSadji, Ikhlef Boubekeur et IkhlefMourad. La réunion des action-naires de la SSPA/MOB devaitessayer de trouver une solutionrapide et efficace à la situationque vit le club après sa rétrogra-dation en Ligue 2. Les présentsont aussi désigné Far idChouchaa comme directeuradministratif (DAF) et deuxiè-me signataire du club avec lenouveau P-DG de la sociétéSSPA/MOB, à savoir AkliAdrar, qui devrait désigner sonconseil de gestion dans les heuresqui viennent. Lors de cette AG,les présents ont discuté unefeuille de route autour de cinqpoints, à savoir mettre un termeà la cession des actions au profitdu CSA/MOB et éclaircir l’opé-ration devant un huissier de jus-tice. L’objectif était égalementd’installer un climat serein ausein de l’AG des actionnairespour que la nouvelle directiontravaille dans la sérénité,reprendre en main le dossier ducentre de formation pour lancerles travaux rapidement, provo-quer une réunion avec un grou-pe de suppor ters sages pouréclaircir tous les points sombreset préparer l’opération de l’ou-ver ture du capital dont le pr inci-pe est acquis par les présents.

Amokrane

deuxième libéré

Côté mercato, et après le dépar tde Semahi Khalil qui a opté lasemaine passée pour la JSSaoura, l’attaquant des Crabes,Abdelhakim Amokrane, ademandé ses papiers avant-hierpour quitter le navire MOB etchanger d’air. L’ex-joueur del’ESS et la direction du MOBont rapidement trouvé un ter -rain d’entente et Amokrane adonc eu sa lettre de libération,étant très convoité par des clubsde la ligue 1 Mobilis. Z. H.

«Ce ne sont pas les supporters qui décident»Répondant aux questions des journalistes

présents, avant-hier, devant le siège de laLigue de football professionnel (LFP) après sonaudition par la Commission de discipline, leprésident de la JSK, Cher if Mellal, a abordéplusieur s points ayant tr ait à son équipe.Inter rogé sur la réaction des suppor ters après ledépar t de Dumas, Mellal a affirmé que c’est ladirection qui décide et non les suppor ters : «Cene sont pas les suppor ter s qui décident.L’époque où le recrutement des joueurs et desentraîneurs de faisait par les suppor ters ou larue est finie. On a une direction for te et c’est ellequi est habilitée à choisir le coach et qui déter -mine les objectifs du club. Les suppor ters doi-vent soutenir l’équipe pour qu’elle réalise unbon parcours», a indiqué Mellal. En ce quiconcerne le volet recrutement, Mellal a affirméque son club devra clore l’opération cette semai-ne. «On recrutera trois Afr icains et trois autres

joueurs de notre Championnat. On boucleranotre recrutement, la semaine prochaine», aajouté Mellal. Revenant sur la polémique avecle manager du CSC, le président des Canar is aaffirmé qu’il a prouvé qu’Arama a menti parl’enregistrement qu’il a diffusé et déposé à laLFP. «Il a juré en plein mois de Ramadhan qu’iln’a jamais par lé avec moi. Cependant, j’airécupéré l’enregistrement qui est une preuveconcrète qu’il a menti. Tous les Algér iens saventmaintenant qui a menti, en écoutant l’enregis-trement», a déclaré Cher if Mellal. Et de pour-suivre : «Les autres enregistrements, vous lesaurez après, car on les a présentés à la justice.»Ne lâchant pas le manager général du CSC,Tarek Arama, Mellal a affirmé, une nouvellefois, qu’il y avait du louche, lors du derniermatch de Championnat ayant opposé le CSC àl’USMA, au stade Hamlaoui : «Tout le monde avu le match et je le redis une nouvelle fois, il y

avait de louche dans cette rencontre. Je restetoujours sur mes positions et demande à laCommission d’étique de bien étudier ce dos-sier.» Déterminé à aller au bout de cette affaire,le président de la JSK assure avoir déposé despreuves à la Commission de discipline et à lajustice également. «J ’ai remis les preuves et undossier complet à la LFP, en plus d’avoir remisles preuves à la justice à laquelle je fais entière-ment confiance. Je ne suis pas inquiet. Ondéfendra à fond notre dossier», a ajouté le bossdes Jaune et Ver t. Inter rogé sur la questionposée à Arama dans l’enregistrement, «est-ceque ça mér ite une motivation ?», Mellal aappor té une pr écision de taille.«L’enregistrement était clair. J ’ai justedemandé à Arama si ça mér ite vraiment unemotivation. Celui qui détient une preuve quej’ai motivé le CSC n’a qu’à la ramener», aajouté Mellal. M. L.

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Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019L’ÉVÉNEMENT2

14 juin 2001 - 14 juin 2019

La Kabylie en marche,18 ans après…

Ils allaient par ticiper à unemarche inédite dans l’histoirede l’Algér ie indépendante

pour déposer la plate-forme derevendications d’El-Kseur auniveau de la présidence de laRépublique, à El-Mour adia.C’était un cer tain 14 juin 2001,soit moins de trois mois aprèsl’assassinat de Guer mahMassinissa, premier mar tyr desévénements du Pr intemps noir deKabylie tombé sous les ballesd’un gendar me à l’intér ieurmême de la br igade de laGendarmer ie de Béni Douala. Unévénement qui ser a suivi,quelques jours plus tard, d’unesér ie d’interpellations brutales,également par des gendarmes, decollégiens à Amizour, dans lawilaya de Béjaïa. C’était là lecommencement d’une répressionféroce qui allait aboutir à l’assas-sinat de 126 citoyens et à unnombre incalculable de blessésdans les quatre coins de laKabylie. En signe de protestation,les manifestations de r ue, les

émeutes, les grèves et les marchesétaient le quotidien de Béjaïa,Tizi-Ouzou et Bouira, pendant delongs mois. Pour parer à l’absen-ce et à l’incapacité des par tis poli-tiques, habituellement actifs loca-lement, à gérer la situation, lescomités de village s’organisaienten coordinations. Des réunionsmarathoniennes se tenaient alorsrégulièrement avec la par ticipa-tion de toutes les couches de lasociété. Les événements se sui-vaient et la Kabylie devenait,depuis avr il 2001, un vér itable noman’s land. Du sang coulait pen-dant des mois sans qu’une lueurd’espoir ne se dessine à l’hor izon.La journée du 14 juin restera

dans l’Histoire car jamais, depuisl’indépendance du pays, autantde monde n’a par ticipé, dansl’union, à une action de telleenvergure. Des quatre coins de laKabylie, des millions de citoyensont fait le déplacement à Alger.Même quand le MouvementCulturel Berbère (MCB) était àson apogée, au début et au milieudes années quatre-vingt-dix,jamais autant de Kabyles n’ontadhéré, à l’unisson et unanime-ment, à une même manifestation.Ce qui a conféré à la marche du14 juin 2001 un caractère histo-r ique indéniable. Même sur leplan médiatique, l’événement afait le tour du monde. Sauf qu’à

Alger, la machine propagandistedu pouvoir de l’époque avait étémise en branle. Un plan poursemer la zizanie entre quelqueshabitants d’Alger et les mar -cheurs kabyles avait été concoctépar les officines du régime. Cejour-là, des manifestants ont ététués et beaucoup d’autres ont étéblessés, ce qui allongea la liste,déjà assez longue, des victimes duPr intemps noir. Au-delà de latr agédie, l’événement est restécomme un repère incontournabledans le long combat des Algér ienset des Kabyles, plus par ticulière-ment, pour la démocratie au senslarge et pour l’identité amazighe,dont la langue deviendra nationa-le une année plus tard, à la suite àla pression populaire de 2001.Cer tes, la marche gigantesque du14 juin 2001 a été un vér itabletournant, mais l’Histoire et lecombat ne se sont pas ar rêtés là.Il est vrai que la suite immédiatedes événements n’a pas été à lahauteur des attentes et des aspi-rations des citoyens, lesquels s’é-taient investi corps et âme pour ladémocratie, la justice et l’identitéamazighe. Mais il faut, néan-moins, reconnaître que cet épiso-de reste l’un des plus prégnantsde l’Histoire des luttes démocra-tiques en Algér ie. Il allait donnerlieu, d’une manière ou d’uneautre, à d’autres révoltes popu-laires pacifiques, comme celle encours depuis le 22 févr ier.

Aomar M.

Il y a dix-huit ans,trois millions de

Kabyles, partis deBéjaïa, Bouira,

Tizi-Ouzou,Boumerdès… se

rendaient à Alger.

Élite nationale - Hirak

Des représentants de l'élite nationale ontdévoilé, jeudi à Alger, une plateforme de

propositions en vue de parvenir à une feuillede route à même de concrétiser les revendica-tions populaires et aplanir le ter rain à un pro-jet national " restaurant la légitimité des insti-tutions républicaines et constitutionnelles" .Lors d'une rencontre du " Forum de l'élite etdes personnalités nationales du Hirak popu-laire" , une nouvelle approche a été proposéeau débat, dont l'objectif est de tracer unefeuille de route pour répondre aux revendica-tions du Hirak, qui se poursuit depuis le 22

févr ier, dans le cadre d'un projet politique" réaliste et réalisable" , avec " la recherche desolutions urgentes pour préserver sa dyna-mique" et " bar rer la route à tous les sinistresplans visant l'épuisement de son énergie et ladéviation de son parcours pour le mener versle chaos et la dér ive" . Evoquant les méca-nismes à même de réaliser la transition démo-cratique et le consensus national, les promo-teurs de cette initiative ont appelé " au respecturgent de la souveraineté du peuple à traversl' application des ar ticles 7 et 8 de laConstitution" , et à " la préparation d'uneconférence nationale inclusive réunissant lesdifférents acteurs" . Pour ce faire, les anima-teurs du Forum ont mis en avant l' impératifd'organiser la présidentielle dans un délai desix mois au plus tard, au lieu d'aller vers unConseil constitutif, estimant qu'une telleéchéance " ouvr ira la voix à un mandat prési-dentiel tr ansitoire constitutive au cour sduquel le président élu procédera à l'ouver tu-re des grands chantiers de l'Etat, dans lecadre d'un dialogue national sér ieux et res-ponsable" . Cette plateforme, dont la teneursera expliquée lors de campagnes de sensibili-sation " au cœur du Hirak" , s'ar ticule autourd'une sér ie de pr incipes, dont " l'adotion despr incipes de Novembre comme référentielspour l' édification de l'Algér ie nouvelle, àlaquelle aspire le Hirak populaire" , " le chan-gement pacifique et fluide du régime en pré-servant les fondements et les institutions del'Etat" , et " la fusion des deux solutions poli-tique et constitutionnelle comme alternativeconsensuelle commune" . Dans ce contexte, lesdir igeants de cette organisation ont exposéleur diagnostic de la situation que traverse lepays et leur lecture de ses derniers développe-

ments. A ce propos, le président du par tiFront de justice et de développement (FJD),Abdallah Djaballah, a déclaré que " le peuplevit une révolution pacifique sans précédentdans son histoire" dont le déclencheur a été" l'existance d'une Constitution et d'un systè-me jur idique défaillants en matière de protec-tion de ses droits et liber tés" . Affirmant que" le Hirak populaire est por teur d'une réfor -me globale et véhicule le rejet de la tutelle surle peuple" , M. Djaballah a appelé l'ensembledes élites nationales à la persévérance dans ladéfense des intérêts du peuple, locomotive duprocessus du changement escompté" . De soncôté, l'ancien ministre et diplomate, AbdelazizRahabi, a souligné l' impor tance de la contr i-bution de l'élite nationale à la concrétisationde la transition démocratique à laquelle il areproché " le fait de s'être contentée, par lepassé, du rôle à elle assigné par le pouvoirpolitique, qui l'a instrumentalisé des annéesdurant" , et qui a fait d'elle, a-t-il dit, " unesimple vitr ine de technocratie et démocratie" .Pour sa par t, Ahmed Benbitour, ancien chefdu gouvernement a abordé les spécificitéscaractér istiques de la société algér ienne avantle Hirak, qu' il a appelé " révolution citoyen-ne" , relevant que cette société évoluait " en" l'absence d'une morale collective" , " dans lafraude généralisée, la violence sous toutes sesformes, l' indifférence et le fatalisme" , sous unpouvoir marqué par " le despotisme, la glor i-fication du leader et le patr iarcat" , ce qui aconduit à " la dilution de l'Etat" . Par ailleurs,il a évoqué " un recul" des fléaux sociaux,dont la société algér ienne a tant souffer t " dumoins durant les marches populaire" ainsique la dispar ition progressive des aspectsnégatifs du pouvoir.

Une plate-forme de propositions dévoilée

Justice

Sellal et Benyounès en détention provisoire L’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal

a été placé en détention provisoire, avant-hier, au terme de son audition par le juge d’ins-truction près la Cour suprême. La mise auxarrêts de Sellal intervient au lendemain de l’in-carcération de l’autre ancien Premier ministreAhmed Ouyahia. Sellal a été entendu par lemagistrat instructeur de la Cour suprême dansdes affaires de «dilapidation des denierspublics», d’«abus de fonction» et d’«octroid'indus privilèges». En application des disposi-tions de l'article 573 du code de procédurepénale, le Parquet général près la Cour d'Algeravait transmis au procureur général près laCour suprême, le dossier de l'enquête prélimi-naire, instruite par la Police judiciaire de laGendarmerie nationale d'Alger, pour des faits àcaractère pénal, à l'encontre des ex-Premiersministres Abdelmalek Sellal et AhmedOuyahia, des anciens ministres ZaâlaneAbdelghani, Tou Amar, Talaï Boudjemaa,Ghoul Amar, Benyounes Amara, BouazghiAbdelkader, Djoudi Karim, BouchouarebAbdesslam et des ex-walis Zoukh Abdelkaderet Khanfar Mohamed Djamel. «En raison deleurs fonctions au moment des faits, les sus-nommés bénéficiaient de la règle du privilègede juridiction consacrée par le texte de cetteloi», avait expliqué le Parquet général près laCour d'Alger. L’avocat de Sellal, Me DehimAhmed, a affirmé que son mandant avait étéauditionné, jeudi, par le juge d'instruction prèsla Cour suprême pour des chefs d'accusationliés à l' «octroi de marchés publics». MeDehim a souligné que «la mise en détentionprovisoire de M. Sellal n'intervient pas dans lecadre d'un jugement, mais constitue plutôt uneprocédure qui est du ressort du juge d'instruc-tion près la Cour suprême». Dans l’après-midid’avant-hier toujours, le même juge d'instruc-tion a ordonné le placement d’AmaraBenyounès en détention provisoire à la prisond'El Harrach, après avoir été auditionné, lui quiavait été auditionné auparavant au tribunal deSidi M'hamed en qualité de témoin. Le juged'instruction avait également ordonné, la veille,le placement sous contrôle judiciaire de l'ex-ministre des Travaux publics, AbdelghaniZaâlane, après avoir été auditionné dans lecadre d'affaires liées à la corruption. Synthèse M. A. T.

Organisation Nationaledes Moudjahidine

Le SG Saïd Abadoun'est plus

Le Secrétaire général(SG) de l'Organisation

nationale des Moudjahidine(ONM) et ancien ministredes Moudjahidine, SaïdAbadou est décédé, mercre-di soir, à l'âge de 84 ans,des suites d'une longuemaladie, a-t-on appris,

jeudi, auprès de l'ONM. Né le 17 janvier 1935à Biskra, le défunt a rejoint tôt les rangs de laGuerre de Libération Nationale. Il était officierau sein de l'Armée de libération nationale(ALN) dans la wilaya VI jusqu'à son arresta-tion, en 1961, par l'armée française lors de labataille de Mélika à Ghardaïa. Au lendemainde l'indépendance, le défunt a occupé le postede Mouhafedh du parti du Front de LibérationNationale (FLN) dans les wilayas d'Ouragla,Béchar et de Tiaret. Par la suite, feu Abadou aété élu député à l'Assemblée populaire nationa-le (APN), avant d'occuper le portefeuille duministère des Moudjahidine de 1994 à 1999.Le regretté a été inhumé, jeudi après-midi,après la prière d'Al-Asr, au cimetière d'El Aliaà Alger. L'ONM avait chargé , le 27 maiécoulé, M. Mohand Ouamar Benlhadj de lagestion des affaires de l'organisation, et ceaprès la détérioration de l'état de santé duregretté. Suite à cette disparition, le ministredes Moudjahidines, Tayeb Zitouni a adressé, àla famille du défunt, un message decondoléances, dans lequel il a mis en avant lalutte du défunt lors de la Guerre de LibérationNationale, ainsi que ses efforts au service dupays après l'indépendance.

CONDOLÉANCESLe Président de l’Association desMoudjahidine de la Fédération du FLN en France 1954-1962 Wilaya

7 historique, et tous les membres del’Association, très attr istés par le décès de leur frère de combat, le Sécraitaire

Général de l’Organisation Nationale desMoudjahidine, le Moudjahid

SAÏD ABADOUPrésentent à sa famille leurs sincères

condoléances et l’assurenten cette pénible circonstance de leur profonde sympathie.

Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder audéfunt Sa sainte misér icorde et l’accueillir

en Son vaste Paradis.À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

Le PrésidentM. A BENYOUNES

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Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

En hommage aux victimes du Printemps noir

Hier encore, à travers diffé-rentes contr ées et chefs-lieux de Kabylie, la popula-

tion a été au rendez-vous hebdoma-daire pour réaffirmer son exigencede changer le système dans le pays,avec cette touche par ticulière qui amarqué les manifestations enKabylie, où un hommage appuyé aété rendu aux mar tyrs du pr in-temps noir. Le 14 juin oblige, lesmanifestants, toujours en famille,n’ont pas manqué, en effet, à l’occa-sion de re-convoquer les anciensslogans propres à cette tragédie qui,pour rappel, a vu l’assassinat de pasmoins de 126 r évoltés. À Tizi-Ouzou, les dr apeaux, pancar tesnoires et autres por traits des vic-times ont donc refait sur face pourfaire du contraste à ce cliché habi-tuellement plus color é avec lesemblèmes national et ber bère

côtoyant les éclatantes robeskabyles. Du dépar t de la manifesta-tion, à hauteur du por tail du cam-pus Hasnaoua de l’université deTizi-Ouzou, jusqu’à son point dechute, du côté de la place de l’an-cienne gare routière, le ton était hierencore à la consternation et à lacolère. Le passé s’est mêlé au pré-sent dans la même ambiance derévolte qui appelle toujours à un

changement démocratique. «Gloireaux mar tyrs», «Jugez les assassins»,«Pr intemps 2001 - pr intemps 2019,même révolte, système dégage», «14juin 2001 - 14 juin 2019, le tempschange, le combat continue», «UlcSmah Ulac»,… sont entre autres les«écr iteaux» por tés sur des bande-roles ou des car tons de for tunepor tés à bout de bras. Des scènespar fois tr ès émouvantes et tou-

chantes on eu lieu, à l’exemple de cecouple de vieux, donnant l’aircomme toujours abasourdi, roulédans deux drapeaux algér iens etavançant le regard hagard, en por -tant le por trait de leur enfant tuédurant les événements tragiques duPr intemps noir. A leur hauteur, lamanifestation perd de son bruit.Tout le contraire, juste à quelquesmètres autour d’eux, en avantcomme à l’ar r ière de la procession,imposante encore cette fois, lescontestataires se font très bruyants.Les symboles du système auronteux aussi pr is pour leur grade. 14juin ou pas, les «Bensalah dégage!», «Bouchareb dégage !», «Bedouidégage !» n’ont pas été oubliés nonplus. Tout comme Gaïd Salah à quibien des messages ont été adressés.«Pour une République démocra-tique», «pr imauté du civil sur lemilitaire», «non à une justice auxordres», «rendez la souveraineté aupeuple»… A noter que la manifesta-tion s’est déroulée sans le moindreincident, malgré un encadrementpeu habituel des services de sécur itéqui se sont montré présents, par ti-culièrement du côté du car refourdit «du 20 avr il», en contrebas del’entrée du campus Hasnaoua, oùplusieurs fourgons de police étaientstationnés avant le début de lamarche. Aux alentour s de 16heures, les manifestants se sont pro-gressivement disper sés dans lecalme.

Amar A.

Désormais, lesvendredis se

succèdent et seressemblent en

Kabylie, à l’imagedes autres régions

du pays, et lacontestation ne

semble pas perdrede sa verve.

TIZI-OUZOU 17e vendredi de protestation pour le départ du système

Bouira

«Oui à une justice de transition, non à une justice de clans»ÀBouira, la mobilisation citoyenne pour un

changement démocratique ne fléchit pas.Hier, pour la dix-septième semaine consécutive,des milliers de citoyens de la wilaya sont sor tisdans les rues de la ville de Bouira, afin d’exigerune pér iode de transition démocratique ainsi quele «dépar t de l’ensemble des figures du régimed’Abdelaziz Bouteflika». Comme chaque ven-dredi, des centaines de citoyens se sont rassem-blés vers 14h, juste après la pr ière du vendredi,au niveau de l’esplanade de la maison de la cul-ture, près du siège de la wilaya, avant que la pro-cession ne s’ébr anle. Les marcheur s ontemprunté le grand boulevard de la ville, puis lecar refour ‘’Sayeh’’ et le quar tier ‘’Châteaud’eau’’, en traversant le centre de l’ancienneville. Au fur et à mesure que la marche avançait,le nombre des manifestants augmentait, notam-ment près de l’université et du quar tier populai-re ‘’Ecotec’’. Un hommage fut rendu aux 127

mar tyrs du Pr intemps Noir, la journée coïnci-dant avec le 18e anniversaire de la marche histo-r ique du 14 juin 2001. Pour les marcheurs, lemouvement populaire du 22 févr ier qui a conduità la chute de l’ancien président de la République,est une suite logique du pr intemps noir de 2001et de tous les mouvements politiques qu’a connusl’Algér ie depuis 1963 : «Le mouvement du 22févr ier est l’aboutissement, logique et histor ique,de la lutte du peuple algér ien pour son autodé-termination. Nous sommes passés par toutes lesétapes et toutes les situations, c’est cette grandeexpér ience qui a constitué cette consciencecivique et pacifique chez les Algér iens, qui pour -suivent aujourd’hui la lutte, et de la plus belledes manières, afin d’ar racher un vér itable chan-gement démocratique», nous dira un manifes-tant, qui brandissait une banderole où était écr it«Nous n’avons pas oublié les mar tyr s duPr intemps Noir ’’. Les manifestants ont une nou-

velle fois exigé le dépar t du gouver nementBedoui et du chef de l’État par intér im,Bensalah, «afin de permettre l’organisation d’é-lections libres et la mise en place des mécanismesjur idiques nécessaires pour la récupération desfonds détournés durant le règne de Bouteflika».A propos de la récente mise en détention de plu-sieurs anciens hauts responsables, les manifes-tants ont plaidé pour une justice libre : «Nousréclamons une justice libre, et pas une justice declans et aux ordres ! Nous réclamons une justicede transition qui jugera tous les anciens respon-sables et récupérera l’argent du pays, détournéet placé dans des comptes à l’étranger», lanceraun autre manifestant. La marche s’est poursuiviedurant plusieurs heures, puis les manifestants sesont dispersés dans le calme.

Oussama Khitouche

Béjaïa

«Pour une transition sans les figures du système»Le 17e vendredi de mobilisation

populaire, enclenchée le 22févr ier dernier pour réclamer ledépar t du système et l’instaurationd’un État de droit, a coïncidé avecle 18e anniversaire de la marchehistor ique du 14 juin 2001, qui a vuplus d’un million de citoyenskabyles défer ler sur Alger pourdénoncer la r épression sanglantequi s’est abattue sur la Kabylie etréclamer la satisfaction des revendi-cations citoyennes contenues dansla plate-forme d’El-Kseur. Hier, lesmilliers de citoyens qui ont marché

dans les rues de la ville de Béjaïaont rendu un vibrant hommage auxvictimes du Pr intemps noir et, par -ticulièrement, à ceux qui ont étéassassinés lors de cette marche du14 juin 2001, violemment répr imée.Drapés des deux emblèmes algér ienet berbère, les milliers de manifes-tants qui ont battu le pavé, hier, àBéjaïa, scandaient à tue-tête le slo-gan cher au pr intemps noir : «UlacSmah Ulah». Sur les banderolesbrandies par les manifestants, l’onpouvait entre autres lire : «14 juin2001, 14 juin 2019, même combat».

Malgré l’ar restation et la mise sousmandat de dépôt, la veille de ce 17evendredi de manifestation, de l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahiaet d’Abdelmalek Sellal, deuxgrands symboles et figures du systè-me sous l’ère de Bouteflika, lamobilisation est restée intacte, hier,dans la wilaya de Béjaïa. Commechaque vendredi depuis le 22févr ier, la marche s’est ébranlée dela maison de la culture TaosAmrouche en direction de l’ancien-ne ville de Béjaïa. Une minute desilence a été observée à la mémoire

des 128 mar tyrs du pr intemps noir.La marche d’hier était rythmée pardes chansons kabyles engagées,comme celle d’Ideflawen «Gtiyiavr id», repr ise en chœur par l’en-semble des manifestants. Ceux-ciont réaffirmé, hier encore, leur rejetde la feuille de route tracée par lestenants du pouvoir. Ils ont égale-ment réitéré leur appel à une tran-sition démocratique sans Bensalahet Bedoui.

B. S.

Tribunal de Chéraga

Un des fils deDjamal OuldAbbès sousmandat de dépôt

Le juge d' instruction auprès duTr ibunal de Chéraga a

ordonné jeudi soir la mise endétention provisoire de l'un desfils de Djamal Ould Abbas,Djamal Omar Iskander OuldAbbas avec deux autres per -sonnes, poursuivis pour plusieurschefs d'accusation notammentpour abus de fonction et blanchi-ment d'argent dans le cadre d'unebande cr iminelle organisée, unmandat d'ar rêt international a étérequis à l'encontre d'un autre filsde Djamel Ould Abbas, El OuafiFouad El Bachir Ould Abbas quiest en fuite, a annoncé le procu-reur général auprès de la cour deTipasa dans un communiqué.Djamal Omar iskander OuldAbbas a comparu jeudi devant lejuge, en compagnie de deuxautres personnes, BouchnaqKhelladi Abdallah et HabchiMohamed poursuivis pour plu-sieurs chefs d'accusation liésessentiellement à l'abus de fonc-tion, blanchiment d'argent dans lecadre d'une bande cr iminelleorganisée et pour avoir bénéficiéd' indus pr ivilèges. Une quatr ièmepersonne, est toujours en fuite, ils'agit d'un autre fils de DjamelOuld Abbas, El Ouafi Fouad ElBachir Ould Abbas et un mandatd'ar rêt international a été requisà son encontre. Après avoir audi-tionné les trois accusés présents,Djamal Omar Iskander OuldAbbas, Bouchnaq KhelladiAbdallah et Habchi Mohamed, lejuge d' instruction a ordonné leurmise en détention provisoire aucentre de rééducation et de réa-daptation de Koléa.

Tribunalde Dar El Beïda

Ali Ghediri etHocine Gouasmia(président duFAD) arrêtés

Ali Ghedir i, l’ancien candidatà la présidentielle annulée

du 18 avr il dernier, a été placé endétention provisoire, avant-hierjeudi, au terme de son auditionpar le juge d’instruction du tr i-bunal de Dar El Beïda, à l’Estd’Alger. La justice reproche augénéral major à la retraite sa«complicité dans la fourniture àdes par tenaires étrangers d’in-formations relatives à l’économienationale» et «atteinte au moraldes troupes de l’armée nationaleen pér iode de paix». Ali Ghedir iavait été ar rêté la veille par lesservices de sécur ité chez lui,avant d’être relâché. Le lende-main, il sera à nouveau entenduet mis en détention provisoire enattendant de comparaître pourles chefs d’inculpation à sa char -ge. Le président du par ti poli-tique Forum de l’Algér ie dedemain (FAD), HocineGouasmia, a été lui aussi placésous mandat de dépôt dans lecadre de la même affaire.M. A. T.

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AFIR Vigne, côte paradisiaque,�

Frontalière de cette dernièreelle, est à mi-chemin entreDellys et Tigzir t. Elle compte

une quinzaine de villages entreautres Amadhi au sud, Zaouïa, aunord et Thissira, Abada à l’est. Lacommune est connue par sa vigne,l’une des meilleures en Afr ique duNord, elle est connue aussi pour sesplages paradisiaques et sauvages,lehssar, thimezoueghth, lessalines… En dépit des insuffisancesmultiples dont souffre la communed’Afir, à l’extr ême Est deBoumerdès, le nouveau staff com-munal conduit par le plus jeuneP/APC d’Algér ie, Sofiane Oumelal,d’obédience RCD, a pu redresser labar re et remettre la roue du déve-loppement sur les rails. Il n’est cer -tainement pas aisé de gérer unecommune de plus de 17 000 habi-tants disséminés sur une trentainede villages et qui survit uniquementgrâce aux aides de l’Etat. Afir, unerégion agr icole et tour istique parexcellence, selon son premier res-ponsable, fait par tie des communesles plus pauvres de la région. Elle nebénéficie pas d’un budget consé-quent qui lui per mettr ait derépondre favorablement à toutes lesattentes de la population, confie lemaire. «Notre budget pr imitif (BP)ne dépasse pas les 6 milliards et lebudget supplémentaire n’atteintpas les 5 milliards», a déclaré leP/APC, dernièrement, lor s de laprésentation du bilan annuel devantles citoyens de la commune. La plusgrande par tie des budgets est des-tinée au fonctionnement et auxsalaires des employés de la mair ienotamment. Pr ès de 10 % sontver sés pour l’équipement. «Onn’ar r ive que difficilement à gérerles affaires de la commune, tant lesressources et les recettes manquent.Nous avons demandé au wali de

nous aider à créer une zone d’acti-vité et de dépôts. Il nous a promis denous faciliter la tâche, notammentauprès de la direction des Mines.Mais il faut un peu de temps pourlancer cette zone et les investisse-ments», explique encore le maire.Le foncier industr iel étant géré parl’administr ation locale, l’élu ditn’avoir pas les prérogatives pourdécider de l’avenir de sa communeen ce qui concerne l’investissement.Par ailleurs, l’édile affirme que l’é-tude de la zone d’extension tour is-tique qui s’étend sur 9 km a étéapprouvée par le ministère duTour isme et de l’Ar tisanat. Uncahier de charges est en cours d’éla-boration au niveau de la directiondu Tour isme pour lancer les étudeset les travaux de viabilisation et larépar tition des lots à attr ibuer auxpotentiels investisseurs. Il fait par tnéanmoins de lenteur s et decontraintes qui pour raient freinerle développement du tour isme, duesnotamment au site des chalets et àl’exploitation des ter res agr icoles à

l’intér ieur de ces zones tour istiques.«Nous avons même proposé la créa-tion d’une for êt r écr éative àMizrana et nous avons eu des pro-positions d’investisseurs pr ivés quiveulent installer des parcs d’attrac-tions et d’animaux dans la région.Notre commune recèle des potentia-lités pour développer le tour isme demontagne, le tour isme religieux et letour isme culturel, notamment aprèsla découver te de sites rupestres auniveau de la r égion Marconeremontant à l’époque ber bère»,assure encore le maire. Les côtes dela région ont été longtemps aban-données et non viabilisées. L’APC alancé des aménagements au niveaude la plage «Les Salines» qui n’avaitmême pas d’accès. L’opération acoûté 3 millions de DA et d’autresaménagements viendront une fois leplan d’aménagement des zones tou-r istiques finalisé. La commune amême rempor té le 3e Pr ix duconcour s de la meilleure plage,organisé par la wilaya. Une récom-pense de 3 millions de DA a été

octroyée à l’APC. En termes de pro-jets, la commune vient de bénéficierde 13 opér ations d’équipementsdans le cadre des PCD et de 4 autresqui seront financées par le FCCL.Elles toucheront en par ticulier desprogrammes d’électr ification rura-le à Zaouia notamment. Le P/APCdénonce «un déséquilibre» dans larépar tition des budgets. «On ne doitpas considérer sur un pied d’égalitéune r égion r iche et une autrepauvre», clame-t-il. «Nous n’avonsmême pas trouvé de véhicule de ser -vice à notre ar r ivée à la tête del’APC», dir a le jeune maire àl’adresse de ses concitoyens. Etd’ajouter : «On se déplaçait dans lebus du ramassage scolaire et nousétions contraints de revenir tôt pourper mettre aux élèves de rentrerchez eux avant la tombée de lanuit». Le maire souligner a :«Malgré ces carences, nous avonstant bien que mal assuré notre mis-sion au service des citoyens». Eneffet, plusieur s projets ont étélancés malgré l’insuffisance budgé-

taire et plusieurs problèmes aux-quels faisait face la population ontété r églés. En matière d’eaupotable, le staff communal a tracél’objectif d’un été sans pénur ies.Plusieurs opérations ont été lancéesd’ailleurs dans plusieurs villages,notamment l’achèvement des tra-vaux de réalisation d’une conduitereliant le réservoir d’Afir à celuid’Ighil El Kdoun pour le renforce-ment de l’AEP des villages du ver -sant Nord-ouest de la commune,d’un montant avoisinant les 17 mil-lions de DA. Le village Lahsar a étéraccordé au réseau d’eau potable etcette opération a touché le villageBen Dahdah. Une opér ationn’ayant pas dépassé les 400 000 DAa per mis aux villageois, pr ivésd’eau dur ant quatre ans, d’êtreenfin raccordés. Les villages Laaziv,Tanaghr it, Tadjnant et Talayacheont également été r accor dés auréseau d’alimentation qui a été ren-forcé. En matière d’assainissement,la quasi-totalité des villages ne sontpas raccordés au réseau. Un projeta été inscr it et sera réalisé courantcette année. Un montant de 11 mil-lions DA a été débloqué pour réali-ser les tr avaux de raccordementaux réseaux des eaux usées des vil-lages Maafa et Tilzazine, sur unedistance de 2,7 km. D’autres projetsont touché les villages Talayache,Laazi, Ikoufane et Amaadi. Entermes d’axes routiers, l’APC a réa-lisé plusieurs pistes à Mechouka,Ivahlal et Tala Arous, avec un mon-tant ne dépassant pas les 9,7 mil-lions de DA. La route reliant laRN71 à Ighil El Kidoun a égalementété revêtue. L’APC a lancé des opé-rations d’aménagement urbain etd’embellissement du centre-ville duchef-lieu. Une enveloppe de 15 mil-lions de DA a été débloquée pourachever les deux projets et un autrequi touchera le lotissement Zaouia.

Youcef Z.

Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019ACTUALITÉ4

Une municipalité auxpotentialités contrariées

Afir, avant sonrattachement, lors

du dernier découpage, à la

daïra de Dellys etdonc à la wilaya de

Boumerdès, étaitune commune de

la wilaya deTizi-Ouzou.

SOFIANE OUMELLAL, maire d’Afir

«Régler le problème d’eau fut une de nos priorités»La Dépêche de Kabylie: Vous êtes à votredeuxième année à la tête de l’APC d’Afir,quels sont les grands axes de votre pro-gramme ?

Sofiane Oumellal: À notre ar r ivée, nous avonstracé un objectif simple et clair, consistant enla pr ise en charge les doléances urgentes descitoyens. Nous avons lancé plusieurs opéra-tions de réalisation de réseaux AEP, car larégion souffrait du problème d’eau depuisl’indépendance. Grâce à ces opérations, laproblématique de l’eau a été réglée à 70 % eta touché la quasi-totalité des villages. Nousavions diagnostiqué les causes des pénur ies auniveau des conduites, car elles avaient été réa-lisées depuis de longues années et ne pou-vaient plus suivre la croissance constante dela population. Actuellement, nous avonscomme objectif de renforcer l’AEP à par tir deTaksebt, dont les travaux étaient à l’ar rêt, etdepuis la station de dessalement de CapDjinet. Celle-ci pompe près de 2 000 m3d’eau, mais nous avons estimé que pourmettre un terme à la cr ise d’eau potable, nousaurons besoin de près de 8 000 m3 d’eau.Mais cela ne peut se faire à l’état actuel deschoses. Je vous informe que notre région aura

sa par t d’eau potable à par tir de la nouvellestation de dessalement de l’eau de mer quisera lancée à Tigzir t. La deuxième doléanceétait de couvr ir toute la région en réseauxd’assainissement. Il y a cer tains villages quine sont pas assainis et les villageois continuentà utiliser des fosses septiques qui sont dange-reuses pour la santé publique. On a réalisé àtitre d’exemple le réseau de Maafa sur 800mètres avec un montant de 4 millions.Beaucoup reste à faire dans ce volet et l’APCn’a pas suffisamment de moyens financierspour éradiquer les fosses septiques. Nous sol-licitons les pouvoirs publics pour nous aider àvenir à bout de ce problème. Nous avons aussipensé à améliorer les conditions de scolar isa-tion de nos enfants. Afir a 9 écoles pr imaires.Cer taines n’avaient pas de cantines scolairesà notre ar r ivée. Mais nous avons pu assurerun repas chaud à tous les élèves des écoles pr i-maires de la région. Nous avons acquis troischalets en préfabr iqué qui ont été trans-formés en cantines scolaires au niveau desétablissements des villages Abada, OuedOubay et Ivehlal. Nous avons par ailleursacquis des équipements pour les cantines sco-laires existantes à raison d’1 million de DA. Il

y a également des carences concer -nant le r amassage scolaire. Nousavons acquis 5 bus et dégagé un mon-tant de 400 millions pour la répara-tion et la réhabilitation des bus enpanne. Mais cela n’a pas permis demettre un terme au calvaire des éco-liers. Donc, nous avons signé desconventions avec cinq pr ivéspour transpor ter les écoliers.Côté infrastructures, la plu-par t des écoles sont à réha-biliter. L’APC n’a pas lesmoyens financier s pour lefaire. Par exemple, pourrepeindre l’école MohendAchour, il a fallu signer une convention avecle CFPA qui a envoyé des stagiaires pour lefaire. D’une pier re deux coups : d’une par t lesstagiaires apprennent et de l’autre les travauxde peinture sont réalisés à moindre coût.

Quels grands dossiers avez-vous dû gérer lapremière année de votre mandat ?

Nous avons eu un grand problème de cadastreconcernant des ter rains de propr iétaires par -ticuliers qui avaient d’ailleurs mené plusieurs

actions de protestation par le passé. Lesservices du cadastre n’ont pas res-pecté les lois en vigueur, notammentl’ar ticle 76-62. Nous avons recensédes centaines de milliers d’er reurs de

cadastrage sur des ter rains devillageois commises durant

les années 2013 et 2014. Ceser reurs ont fait que plu-sieur s propr iétaires ter -r iens ont recouru aux tr i-bunaux pour r ésoudreleurs conflits, en vain. Autotal, quinze sections ontété recensées et, dans cha-cune d’entre elles, on trou-

ve plus de 400 er reurs. Nous avons écr it à ladirection générale du Cadastre et à l’APN vianos députés et nous avons pu rencontrer l’ex-président de l’assemblée, M. Bouhadja, quin’a pas aménagé d’effor ts pour résoudre cetépineux problème. Actuellement, huit sectionsont été remises alors que les sept autres sonttoujours en phase d’études et d’évaluation auniveau de la direction générale du Cadastre.

Propos recueillis parYoucef Z.

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LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

L’université Mouloud Mammer ide Tizi-Ouzou a organisé, les

12, 13 et 14 juin 2019, le 6eSéminaire sur l’eau, au niveau del’auditor ium de Hasnaoua. Lacommunauté univer sitaire, lesscientifiques et les organismes spé-cialisés se sont penchés, entreautres, sur les impacts de la res-source en eau, l’hydrogéologierégionale, l’hydraulique urbaine etbar rage et la protection des eaux.Ce rendez-vous était également uneoccasion pour l’ADE de Tizi-Ouzoude mettre en exergue les mesurespr ises par son laboratoire centralet son réseau de 21 centres chargésdu contrôle de la qualité de l’eaudistr ibuée. En effet, près de 280 000m3 d’eau traitée est distr ibuée parl’unité ADE de Tizi-Ouzou. Ce

laboratoire, qui veille au respect etaux exigences r églementaires envigueur pour satisfaire les consom-mateurs, malgré les aléas clima-tiques et autres, intègre dans sonplan d’action et ses missions : lasensibilisation de la population surles sources de pollution. Ces der -nières sont occasionnées par leretour d’eau polluée des domicilesaux r éseaux d’AEP, l’extr actionabusive du sable, la stagnation deseaux dans les r éser voir s et lesconduites, les coupures d’eau fré-quentes et les branchements illi-cites… Les responsables de l’ADEdéconseillent également la consom-mation des eaux de sources noncontrôlées et d’éviter l’expositiondes citernes et bouteilles d’eau ausoleil.

Filtres plantés de roseaux : une méthode naturelleCe projet est inscr it dans le cadrede l’aménagement d’un parc pourla protection de la zone humide partraitement naturel des eaux usées,issues de la station d’épuration. Ilest basé sur la nécessité de sauve-gar der un équilibre écologiquepour maintenir un aspect natureldes milieux ter restres, lagunaires,concevoir des loisir s adaptés aumilieu, valor iser des milieux natu-rels d’intérêts écologiques, recour irà une architecture adaptée, créerdes sentiers équestres et piétonniersautour du parc et concevoir unestation d’épur ation par filtr es

plantés de roseaux. «Les filtresplantés de roseaux sont par ticuliè-rement intéressants pour les collec-tivités rurales, possédant, la plu-par t du temps, peu de moyens surles plans humain et économique. Lagestion optimisée des boues et lefonctionnement rustique de la filiè-re sont autant d’atouts», soutientun repr ésentant d’AFITEXAlgér ie. Et d’ajouter : «Après undégr illage (traitement pr imaire oùles par ticules de diamètres impor-tants sont retenues), les eaux sontor ientées vers un filtre végétal oùles par ticules plus fines et lesmatières solides sont récupérées.Les filières biologiques aérobiesfont appel aux micro-organismespr ésents dans le milieu naturelpour dégrader la pollution. Elles

s' inspirent des propr iétés d'épura-tion des sols (filtres plantés deroseaux – phytoépuration, filtres àsable) ou des r ivières (lagunage,boues activées). L'appor t d'oxygè-ne peut être naturel (vent ou systè-me de cascade) dans les petites ins-tallations de lagunage. Les bacté-r ies peuvent être libres (boueactivée, lagunage) ou fixées (litbactér ien, filtres plantés, filtres àsable, bio-filtre).» En ce qui concer -ne l’objectif de la conception d’unestation d’épur ation par filtr esplantés de roseaux, il consiste en «ladiminution des taux d’azote, dephosphore, de matières en suspen-sion», conclut-il. Quant aux repré-sentants de SEAAL, ils ont proposéune for mation à la démarcheWIKTI dans la gestion des activitésde traitement et de distr ibution deseaux. Une méthodologie innovantedéveloppée par les exper ts de Suez.Elle consiste à diagnostiquer etaméliorer le savoir-faire dans l’ob-jectif de faire progresser collective-ment une société d’eau et d’assai-nissement. Enfin, des excursionssont organisées dans la région, àl’instar du bar rage de Taksebt, laStep de Tizi- Ouzou et des captages,au Djurdjura. «Une manière der éunir les par ticipants autourd’exemples concrets sur le ter rain»,selon les organisateurs de ce sémi-naire.

F Moula.

HÔPITAL DE BOUIRA Multiplication des agressions et insécurité

Le piquet a duré trois heures(de 09h à 12h) assor ti d’unsit-in de protestation, suite à

la r épétition des agressions lesvisant, et les accusations de «négli-gence» tenues à leur égard, sur toutpar les accompagnateur s demalades. Les protestataires exigentune protection renforcée, en par ti-culier au ser vice des ur gencesmédico-chirurgicales (UMC), ainsique pour le service de maternité.Selon les protestataires, deux agres-sions physiques ont été enregistréesen l’espace d’une semaine auniveau du bloc des ur gences :«L’insécur ité dans les hôpitaux deBouira, est plus par ticulièrement àl’hôpital du chef-lieu, est devenueun phénomène très inquiétant, sur -tout ces dernières semaines, où letaux des agressions violentes contrele personnel médical et paramédi-cal a atteint son paroxysme. Il ne sepasse pas une journée pratique-

ment, sans qu’une structure médi-cale ne signale un cas d’agression»,nous a expliqué un médecin,exerçant au niveau des urgences.

De leurs côtés, les syndicalistes duSAP, ont dénoncé «le mutisme etl’absence de réaction» des respon-sables concernés, malgré que le

personnel médical et paramédicalait signalé plusieurs fois ces actescondamnables qui vont de l’insulteà l’agression physique. Dans unedéclaration rendue publique jeudi,le syndicat exige l’élaboration d’unplan d’urgence pour le renforce-ment de la sécur ité au sein de l’en-semble des structures de soins de lawilaya et aussi afin de protéger lepersonnel médical et paramédical :«Le SAP dénonce la multiplicationalarmantes des agressions corpo-relles et verbales, perpétrées pardes accompagnateurs de malades àl’encontre du personnel soignantau niveau du service des UMC,comme ça a été le cas durant lesgar des du 02/06/2019 et du06/06/2019. Ces actes de violences,déjà condamnés, dénoncés etsignalés à maintes repr ises auxautor ités concernées, ne cessent dese multiplier. Les autor ités

concer nées, n’ont malheureuse-ment pas bougé d’un iota afin d’as-surer la sécur ité du personnel enl’exercice de ses fonctions. Nousdénonçons ce silence et l’absence deréaction, qui favor isent la repro-duction de ces actes de violence ausein de nos hôpitaux», lit-on danscette déclaration. Il faut rappelerque la polyclinique «KasdiMerbah» du centre-ville de Bouira,vit ces derniers jours une situationsimilaire. La semaine écoulée, leservice des urgences de cet établis-sement a été saccagé par desparents de malades, et un infirmierde garde a été violemment agressé.Le per sonnel soignant de cetétablissement a observé une grève,en plus d’une marche silencieuse,afin de dénoncer ces actes deviolence.

Oussama Khitouche

Jeudi dernier et àl’appel de la

section syndicaledu SAP, les

infirmiers et lesmédecins

de l’hôpital Mohammed Boudiaf

de Bouira ontobservé un arrêt

de travail.

Le personnel médical proteste

Deux hectares dévastés par les flammesSAHARIDJ Premier incendie de la saison à Ath Ali Outhemim

Un incendie a pr is le dépar t dans un champd'olivier s et de figuier s au lieu dit

Tachekouht au village Ath Ali Outhemim dansla commune de Sahar idj. L' incendie survenujeudi aux environs de 17 h, n’a été maîtr iséqu’après presque deux heures de lutte menéecontre les flammes par les trois br igades de laprotection civile, de la circonscr iption desforêts et celle du parc national du Djudjura,qui ont mobilisé tout les moyens humains etmatér iels dont elles disposaient. Malheureu-sement, une super ficie de plus de deux hectares

a été ravagée par cet incendie. Sur les lieux,nous avons constaté la présence de nombreuxbénévoles qui ont accouru de tous les villagesvoisins pour appuyer les effor ts des interve-nants. Les grands absents étaient les éluslocaux et les gendarmes. Un élément du PNDest allé jusqu’à dénoncer le retard mis parl'APC pour dépêcher son camion citerne. Lefeu s'est rapidement propagé à cause d'untapis épais d'herbes sèches, aggravé par unvent assez for t sur ces hauteurs qui a soufflé defaçon continue sur les flammes. Le sinistre sur -

venu sur un ter rain for t accidenté et inacces-sible aux véhicules a été maîtr isé au momentoù les flammes sont ar r ivées en bordure de laRN30. Ce premier dépar t d' incendie relance laquestion de l’insuffisance flagrante des moyensmis à la disposition des forestiers et des pom-piers de cette région, qui font face chaqueannée à un impor tant nombre de feux deforêts. Le fait notable et louable à mettre enexergue est la présence des citoyens venusprêter main-for te aux br igades de lutte anti-incendie. Oulaid Soualah

Comment traiter naturellement les eaux uséesUNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU Sixième séminaire sur l’eau

Les maladies allergiques évoluent en raison dela détérioration de l’environnement. Pas moins

de 80% des Algériens souffrent de l'asthme et de larhinite allergique, a affirmé, avant-hier, le chef duservice pneumo-allergologie au CHU IssadHassani de Beni Messous (Alger), Pr. HabibDouagui. «L’asthme et la rhinite allergique vien-nent en tête des maladies allergiques répandues enAlgérie, à un taux de 80%», a-t-il indiqué à l’issuedu 10e congrès euro-africain d'allergologie et d'im-munologie clinique organisé à Alger les 12 et 13juin. Il affirme que 4% des adultes sont atteintsd'asthme et 8% des enfants d'asthme bronchique. Ila, à cet effet, appelé à la mise en place d'un «pro-gramme national pour la prise en charge de cesmaladies, à l'instar des autres spécialités». Par

ailleurs, il a mis l'accent sur «la nécessité d'ouvrirdes unités référentielles pour prendre en charge lesmaladies allergiques à l'est, l'ouest et le sud dupays, à l'instar de l'unité de l'hôpital de BeniMessous». Il estime nécessaire également de «lut-ter contre le tabagisme qui pollue aussi bien l'envi-ronnement extérieur que l'intérieur des maisons,induisant des complications des maladies respira-toires et allergiques». Pour élargir la prise en char-ge de ces maladies complexes, le spécialiste aaffirmé qu'outre la répartition de 300 allergologuesà travers le pays, le ministère a introduit le diplô-me d'études spécialisées dans ces maladies au pro-fit des médecins généralistes pour soigner toutesles catégories de la société dans les régions éloi-gnées des établissements hospitaliers. Les spécia-

listes des deux continents africain et européen ontété unanimes à affirmer que «l'échec du traitementchez plusieurs patients atteints par ces pathologiesest dû, en premier degré, au fait que ces patientsn'acceptent pas la maladie». De plus, poursuit lamême source, certains malades en Afrique recou-rent au remède traditionnel, en raison du coût oné-reux des médicaments, d'une part, et des menta-lités, d'autre part. Malgré l'existence de médica-ments innovants en Europe, plusieurs patientsrenoncent au traitement et ne le prennent qu'en casde nécessité absolue, d'après les spécialistes, ce quirequiert l'accompagnement de ce traitement d'uneéducation sanitaire en vue d'assurer de bons résul-tats.L. O. CH

80% des Algériens en souffrentSANTÉ Asthme et rhinite allergique

Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019 ACTUALITÉ 5

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Au fil des ans, d'autres fis-sures apparaissaient sur sesmur s. Der nièrement, un

pan entier s'est écroulé, alors quedes per sonnes étaient assises àquelques mètres de là. «For t heu-reusement que c'est un pan del’angle de son mur qui s'est déta-ché. Nous avons eu peur à l’écoutedu fracas engendré par la chute dubloc de béton. Je demande à toutesles personnes qui ont l'habitude des'adosser aux murs de ce tr ibunalde ne plus le faire. C'est dange-reux», nous a confié un témoin ocu-laire de cet incident. Beaucoup,comme notre inter locuteur, étaientchoqués. «En entendant ce bruit,j'avais cru qu’un véhicule avaitperdu son contrôle et se dir igeaitver s nous. Nous avons eu dessueurs froides», nous a dit uneautre personne. Déjà, de loin, onpeut voir que cet édifice est dégar -ni de son crépissage et entièrementlézardé, r isquant de s'écrouler àn' impor te quel moment. «C'est uneconstr uction menaçante. Si parhasard, la ter re tremblait, celle-ci

tomberait et r isquerait d'empor terdes vies humaines. Tout d'abord,elle est dangereuse et puis elleenlaidit cet endroit d'autant plusqu'elle est située sur la route pr in-cipale qui traverse la ville. Nous nesavons pas ce qu’attendent les res-ponsables concernés pour la démo-lir et dégager cette assiette foncièreô combien intéressante pour la réa-

lisation d'un édifice d'utilitépublique», a estimé de son côté, unautre habitué de ce lieu. Et unautre d'attirer notre attention :«Pis encore, cela fait maintenantune vingtaine d'années que le nou-veau tr ibunal a ouver t ses por tes.Malheureusement, la plaque «ElMahkama» est toujours là accro-chée devant l'entrée pr incipale de

ce tr ibunal réformé.» Pour tant, lesresponsables locaux avaient évo-qué à plusieurs repr ises que ce ter -rain est retenu pour la réalisationd'une annexe de la maison de laCulture Mouloud-Mammer i, àl' image de celle d'Azazga. Il fautaussi souligner qu'un tel centreculturel est impor tant pour cetimpor tant chef-lieu de daïra quandon sait que la maison des jeunesArezki-Mansour i se trouve dansun endroit éloigné du centre-villeet peu de personnes la connaissent.D'ailleurs, pour toute activité cul-turelle, les organisateurs des asso-ciations sollicitent la bibliothèquecommunale. Par fois, en raison deses activités, notamment en cettefin d' année scolaire où elle estouver te aux candidats aux exa-mens de fin d'année, le créneauhor aire est par fois indisponiblepour la tenue d'autres activités.Les autor ités locales doivent déci-der du sor t de ces anciennes habi-tations menaçant ruine, à l’instardu tr ibunal, afin d' éviter toutdrame. A noter qu’au centre-ville,il y en a une cer taine à être dansun état délabré, donnant pignonsur rue, comme celle qui fait face àla mosquée Ali-Mellah.

Amar Ouramdane

Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

r

Page 09 Page 10Page 08

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 03: 33 12:44 16:35 20:03 21:47FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 03:29 12:40 16:31 19:59 21:43Bouira 03:36 12:44 16:35 20:07 21:46

AÏN ZAOUÏATASKRIOUT EL HACHIMIA

Le chemin vers Frikat dans un piteux état

Le chantier dustade communal à l’arrêt

Le stade matico inondé

L'ancien tribunalrénové au

lendemain duséisme de

Boumerdès,qui tenait pourtant

bon, s’effrite dejour en jour etmenace ruine.

Danger sur les passants !

L’entrepr ise qui devait initialementprocéder à la démolition des bâtiments

menaçant ruine, au centre-ville d’Aïn ElHammam, vient de plier bagage. Elle vientde récupérer ses engins installés sur leslieux depuis plus de deux mois. En effet,après maintes tergiversations, le matér ielqui occupait un grand espace dédié au sta-tionnement vient de se libérer, depuis lanuit de mardi dernier, au grand étonnementde la population, laquelle attendait plutôt ledébut des travaux. Aït Salah Mohand Saïdvice-président de l’APC, dira : «C’est la

Commission d’arbitrage, siégeant à Alger,qui avait, après étude des dossiers de troisentrepr ises soumissionnaires, décidé d’oc-troyer le marché à celle considérée commeétant la moins-disant.» Cela devait per -mettre à l’Etat de faire des économies.Notre inter locuteur a ajouté que l’entrepr i-se retenue, qui ne tardait pas à venir sur leslieux pour commencer les travaux, est uneentrepr ise étatique ayant son siège socialdans la wilaya de Chlef. «Le plus tôt sera lemieux vu l’urgence de la situation», disentles passants qui ne cessent de s’informer sur

la suite donnée à l’ar rêté de démolition, quitarde à être exécuté. La population, quiconstate chaque jour le mouvement du sols’aggraver, espère voir le danger écar té leplus vite possible, avant que l’ir réparable seproduise. Les r iverains affichent leur satis-faction et espèrent voir «la fin de ce feuille-ton». Trop de temps a été perdu depuis quele P/APC a pr is l’ar rêté de démolition et lesr appor ts des ser vices techniques.Rappelons que deux immeubles construitsil y a une dizaine d’années ont subi un mou-vement du sol de cette par tie de la ville

classée zone rouge. Inclinés vers le bas deplus d’un mètre, ils r isquent de s’écroulerd’un moment à l’autre et de provoquerl’ir réparable, sur tout que le marché conti-nue de se tenir en contrebas. Faisant fi desaver tissements de l’APC, qui avait clôturéle pér imètre dangereux, les marchandsambulants ont enlevé la bar r ière pour éta-ler leur marchandise, au r isque de leur vieet de celles de leurs clients. C’est dire que ledébut des travaux est attendu avec impa-tience.

A. O. T.

L’entreprise plie bagageAÏN EL-HAMMAM Démolition des anciens bâtiments

Trois (3) personnes onttrouvé la mort et

quatre (4) autres ont étéblessées, jeudi dernier,dans un accident de lacirculation, survenu sur leCW24, près du villageTalamine, relevant de lacommune d’Ath-Leqsar,au sud-est de la wilayade Bouira. Selon laProtection civile,l’accident est survenuvers 14h et les 7 victimesappartiennent à une seulefamille. Le conducteurd’une Hyundai Accentaurait perdu le contrôlede son véhicule, avant dedéraper. Deux fillettes de3 et 7 ans, en plus d’unejeune fille de 27 ans, sontmortes sur le coup. Deuxautres personnes, âgées de 43 et 18 ans, en plusde deux garçons âgés de 13 et 2 ans se sontblessées. Les victimesont été transférées par laProtection civile versl’hôpital de Bouira et uneenquête a été ouverte parles services de sécuritéafin de déterminer lescauses exactes de cetaccident tragique. O. K.

ATH-LEQSARAccident surle CW24

3 morts et 4 blessés

DRAÂ EL-MIZAN L’ancien tribunal menace ruine

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Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019BÉJAÏA8

TAZMALT Non dotés de postes de gardes-barrières

Des passages àniveau dangereux !

C' est vers 1888 que les che-mins de fer sont ar r ivésdans cette ville, selon les

archives de l' ex-SNCF, pour seprolonger sur 8 km, l'an d'après,vers la gare de Béni Mansour. Lavoie fer rée desservant cette com-mune, parcourue par la ligne fer -roviaire Béjaïa - Béni Mansour, estjalonnée de passages à niveau nongar dés dans leur major ité.Seulement 02, situés aux villagesAllaghane et Tamozonit, sont dotésde postes de gar des-bar r ières.D'autres ne le sont toujours pas,nonobstant le fait qu' ils soient trèsempruntés par les automobilisteset les piétons. Parmi ces passages àniveau non gardés, 02 sont situés,respectivement, à l'entrée et à lasor tie de la gare fer roviaire deTazmalt et un autre aux alentoursdu village Tassergant. Ces trois

passages à niveau connaissent uneanimation routière assez impor-tante au quotidien, ce qui exposeles citoyens, les automobilistes etautres passants au danger de lacirculation des trains de voyageurset de fret. Par le passé, plusieursaccidents ont été enregistrés, les-quels se sont soldés par la mor t etla blessure d'automobilistes. Lespoints de jonction entre les che-mins ter restres et la voie fer rée, auniveau des villages Tassergant etIchikar, dans la même commune,

sont des points où les r isques d'ac-cidents s'accroissent au passagedes trains, sur tout des autorailsqui roulent à gr ande vitesse !Devant cette situation pour lemoins préoccupante, des voix sesont élevées parmi les habitants dela localité, notamment, pourdemander à la Société des cheminsde fer (SNTF) d’assurer, au moins,le gar diennage des passages àniveau les plus fréquentés, commeceux cités précédemment, afin depréserver les vies humaines et les

biens. Dans le même sillage, il fautsavoir que les élèves, qui habitentl’autre r ive de la voie fer rée, pré-cisément au hameau Ichikar, tra-versent la voie fer rée au pér il deleur vie, afin de rejoindre l'écolepr imaire Mohand Saïd-Zir i, situéeà la lisière de la gare fer roviaire.Les parents de ces enfants inter -pellent vivement l'APC et laSNTF, afin d’installer une passe-relle dans l'enceinte de la gare fer -roviaire de Tazmalt.

Syphax Y.

La commune de Tazmalt est

parcourue par lavoie ferrée du

Nord au Sud etpossède une

gare ferroviaireconstruite vers lafin du 19e siècle.

Taskriout

Le chantier du stade communal à l’arrêt

Les travaux de revêtement dustade communal de Taskr iout,

en gazon synthétique, sont àl’ar rêt depuis plusieurs semaines,

a-t-on signalé. Un responsable del’APC, avec lequel nous avons pr isattache, a confirmé l’information,en imputant la responsabilité de

cet ar rêt à l’entrepr ise réalisatr ice.«Apr ès avoir pr is acte de ladéfaillance du maître de l’œuvre,nous avons mis en marche laprocédure r églementaire pourl’inciter à se ressaisir», a déclarénotre source, annonçant que lamunicipalité fera usage de tous lesmoyens coercitifs légaux pour larepr ise des travaux. «Nous avonscommencé par adresser des misesen demeure. Nous souhaitons quel’entrepr ise en charge des travauxreprenne en main rapidement lechantier. Faute de quoi, il seraprocédé à la r ésiliation de soncontrat à son tor t exclusif, et ceconformément aux dispositions ducode des marchés publics», aaffirmé le responsable de l’APC.

Inter rogés sur ce projet, descitoyens de Taskr iout estiment quela municipalité devrait faire preu-ve de fermeté et d’intransigeance.«L’entrepr ise est payée pour exé-cuter une tâche dans les délaiscontractuels. Si elle n’honore passon contrat, elle doit en assumerles conséquences», dira un retraitéde Bordj Mira, le chef-lieu de lacommune. «Les travaux ont l’airde faire du surplace tandis que nosjeunes se morfondent dans l’incer -titude. On espère que l’APC feratout pour lever les entraves et per -mettre à nos enfants de s’appro-pr ier cet espace, qui est le leur»,renchér it un autre citoyen deTaskr iout.

Nacer M.

Aménagement urbain pour plusieurs villagesPlusieurs opérations ont été programmées,

récemment, par les autor ités communalesd'El Kseur dans le cadre du PCD.L'aménagement urbain se taille la par t du liondans cette liste de projets, avec la réhabilitationde plusieurs pistes et chemins desservant ceslocalités rurales, en proie à l' isolement. Ainsi, ilest projeté l'aménagement et le revêtement entout-venant (TVO) de la piste desservant labourgade Tala N'Teghrast. Dans le même volet,il y aura d'autres opérations, comme l'aména-gement de la piste menant du CW34 vers le vil-lage Ibar issène. Il y est aussi inscr it l'aménage-

ment et le revêtement en béton bitumineux dela piste allant de la localité Tala N'Saboun àLazib Bouanani. La piste communiquant entrele cimetière et le hameau de Bouzoulem, àTamridjt, est aussi concernée par un projet deréhabilitation. Et pour permettre aux voya-geur s d' attendre l' ar r ivée des four gons etautres minibus dans de bonnes conditions, desabr ibus seront installés sur les tronçons les plusfréquentés de la commune. Pour sa par t, levolet assainissement est également inscr it danscette liste d'opérations consignées dans des avisde consultation rendus publics dernièrement

par les autor ités communales d'El Kseur, et cedans le cadre du Plan de développement local(PCD). Le projet de réfection et d'extension dur éseau de l' assainissement du villageIbouhatmène est aussi inscr it. Par ailleurs, lesecteur de la jeunesse et des spor ts n'a pas étéomis par l'APC, nonobstant le fait qu’une seuleet unique opération est inscr ite dans cette listede projets, laquelle se rappor te à la réalisationd'un stade de proximité, au profit des jeunes duvillage Tala T'mara.

S. Y.

EL-KSEUR Projets PCD

GPL 600 voituresconverties en 2018

Un gain de33 DA par litre ! La Direction de l'environne-

ment de la wilaya deBéjaïa, à l' instar des autresdirections du même secteur a,dans la journée de lundi der -nier, en collaboration avecNaftal et la Direction de l'éner -gie et des mines, organisé unecampagne d' information et desensibilisation sur les effetsnocifs des gaz d'échappementdes véhicules roulant à l'essen-ce et au gasoil. Son objectif estde convaincre les automobi-listes à conver tir leurs voituresau GPL (Sirghaz). Les servicesde Naftal indiquent que durantl'année 2018, 600 voitures ontété conver ties au GPL et quede janvier à mai 2019, lenombre de voitures conver tiesau GPL est de 300. Quant aunombre d' installateurs GPL, ilest de 9 dans la wilaya deBéjaïa, dont 8 sont des pr ivés.Pour mener cette campagne,deux stations Naftal, l'une setrouvant à Bir-Slam dans laville de Béjaïa et l'autre sur laRN 26, à la sor tie de la villed'Ek-Kseur, ont été retenues.Les arguments avancés parMme Belaitouche de laDirection de l'environnementpour inciter les automobilistesà conver tir leurs voitures auGPL sont : combattre la pollu-tion de l'air, les véhicules rou-lant aux carburants classiques(super, normal, sans plomb etgasoil) sont nocifs et nuisiblesnon seulement pour la respira-tion humaine mais aussi pourla faune et la flore. Le gaz d'é-chappement des voitures, quiroulent aux carburants clas-siques, sont également trèsnocifs pour la couche d'ozone.Mais l'argument le plusconvaincant, même si les initia-teurs de l'évènement ne l'ontpas trop mis en avant, c'est lepr ix du GPL qui est de 9 DAseulement, alors que celui duSuper, qui est le carburant leplus utilisé, est de 41,97 DA lelitre, soit une différence de32,97 DA par litre. Une écono-mie à laquelle personne ne peutrester insensible. Possédantdepuis 10 ans une voiture asia-tique équipée d'un kit GPL,Far id connaît bien les avan-tages et les inconvénients decet équipement. Pour lui, leplus grand avantage deSirghaz, c'est le pr ix. A 9 DA lelitre, alors que le Super est à41,97, vous pouvez roulerpresque gratuitement avecSirghaz. Avec un gain de prèsde 33 DA par litre, le conduc-teur peut rapidement récupé-rer le pr ix de l' installation dukit. Sur la route, on ne sentpresque pas la différence entrel'essence et GPL. Mais il fautchanger souvent les bougies etle filtre à air sinon, la voiturer isque de produire des explo-sions en roulant. L'autreinconvénient est que la bou-teille de gaz occupe presque lamoitié du coffre et le nombrede stations qui vendent le GPLne sont pas très nombreusesdans la wilaya.B. Mouhoub

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Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019 TIZI-OUZOU 9

Inter-lycées culturel

Le lycée de Fréha l’emporte

C’est avec la plus petite desmarges (51,75 contre 51,25points) que les lycéens de

Fréha ont rempor té ce duel. Lafinale s’est déroulée dans l’après-midi du mercredi dernier dans lagrande salle de spectacles de laMaison de la culture MouloudMammer i de Tizi-Ouzou devantune assistance nombreuse, com-posée d’élèves, de parents, desmembres de l’association desparents d’élèves, de professeurs etproviseurs des lycées concernés,en plus des responsables de laDirection de l’éducation, notam-ment ceux du service de la scola-r ité, M. Boukhalfi, et des activitésculturelles, M. Ali Ahmed. Ledirecteur de l’éducation et ladirectr ice de la culture sontar r ivés plus tard. Le premier était

retenu par une réunion en direct àla télé avec le ministre del’Education, à propos de l’examen

du BAC. Contacté avant le débutde l’inter-lycée, Ali Ahmed dira :«Aujourd'hui, c’est la finale entre

deux lycées, Fathma N’Soumeurde Tizi-Ouzou et SlimaniMohamed de Fréha.» Quant auxquestions, précisera-t-il, «un testsur huit matières est prévu parélève dans chacune des matières :histoire, mathématiques, sciencesphysiques, sciences naturelles,langue amazighe, langue arabe,langue française, langue anglai-se». Au volet animation, des pres-tations ont été retenues lors desprécédents concours. Des présen-tations sont offer tes par la choraledes élèves du CEM MouloudFeraoun, de la danse folklor iquepar les élèves du lycée FathmaN’Soumeur, avec le groupe deflûte et bendir d’Ath Yanni, duCEM Mouloud Fer aoun, unecomédie musicale offer te par lelycée Boudjima, des chants (fillesde Makouda), un monologued’une élève du lycée de Maâtkas etune pièce de théâtre présentée parles élèves du lycée de Fréha, inti-tulée «La vengeance», d’après lachanson du rebelle MatoubLounès. Une prestation tr èsapplaudie. Une histoire captivante

qui donne matière à réflexion surla vengeance et l’amour de lapatr ie. Le lycée finaliste a gagnéun PC et les élèves des parures destylos et des diplômes de par tici-pation. Les membres du jury ontété aussi r écompensés par desdiplômes de par ticipation.Signalons qu’au dépar t, 17 lycéesont confirmé leur par ticipation.Les éliminatoires ont donnéquatre demi-finalistes :Boudjimaâ, Ouacifs, Fathma-N’Soumeur et Fréha. Les deuxpremiers ont été éliminés et lesdeux autres qualifiés en finale. Parailleurs, le Directeur de l’éduca-tion a été questionné à l’occasionsur les préparatifs des examens dubaccalauréat. A ce sujet, il assureque «toutes les conditions serontmises à la disposition des élèves, ycompr is la restaur ation (...)».Quant au BEM, «les cor rectionsviennent d’être entamées et lesrésultats ne tarderont pas à êtreproclamés, vers la fin juin», ajou-te-t-il.

M A Tadjer

Le finale ayantopposéle lycée

Fadhma N’Soumeurde Tizi-Ouzou

au lycée Slimani Mohamed

de Fréha s’est terminée

en faveur dece dernier.

La commune face à l’absence de dépotoirIl est très difficile pour une com-

mune ne disposant pas de dépo-toir d’assurer convenablement lacollecte des or dures déver séesquotidiennement par une popula-tion de plus de 20 000 habitants.C’est le cas de la commune d’AïnEl Hammam, à 50 kilomètres ausud-est de Tizi Ouzou, qui doitconstamment chercher un endroitpropice pour acheminer lesdéchets provenant de ses 24 vil-lages. Depuis la fermeture del’ancienne décharge communale,les habitants d’Aïn El Hammamsont dans une situation peuenviable. Pour y faire face, ils sontcontraints de demander une auto-r isation pour se débar rasser deleurs déchets ménagers aux com-munes voisines. Le recours auxentrepr ises pr ivées, en substitu-tion, n’a pas donné les résultatsescomptés. Si au niveau de la villeet de sa pér iphér ie, l’enlèvement

des ordures s’effectue quotidien-nement, il n’en est pas de mêmepour les villages qui doivent sedébar rasser de leurs déchets deuxfois par semaine seulement. Lenombre de rotations effectuéespar les collecteurs pr ivés, engagéspour effectuer cette opération, estloin de faire l’unanimité. Les col-lecteurs ar r ivent au niveau de laplate-forme du village, garentleur engin et attendent que les

habitants viennent y vider leurspoubelles. Cela contr aint lesconcernés à être présents sur leslieux entre 09h et 11h. Les orduresdes travailleurs ou des voyageursattendront encore plusieurs jours.Le même problème se pose égale-ment aux r iverains des routes tra-versées par les camions. Ils doi-vent attendre devant leurs por tespour mettre, eux-mêmes, leur ssacs poubelles dans la benne du

camion. Mohamed nous par le dece qu’il considère comme uncasse-tête : «Inutile de se rendre àson travail et espérer que le chauf-feur se donne la peine d’effectuercette tâche à votre place. Voustrouverez votre poubelle au mêmeendroit où vous l’avez laissée, par -fois éventr ée par des chienser rants. Je ne vais tout de mêmepas m’absenter de mon travailpour une histoire de poubelle ?»

Dès lors, on ne doit plus s’étonnerde voir encore les fossés remplisde sacs de détr itus. Les dépotoir sdes villages, bien que fermés offi-ciellement, reçoivent toujours leurlot d’or dures. Par ailleur s, leshabitants ne savent pas où jeterles déchets iner tes, tels les gravats.Tant que la commune ne se sera

pas dotée d’un dépotoir, le problè-me persistera et r isque même des’aggraver. A. O. T.

Le chemin vers Frikat dans un piteux état Le chemin intercommunal qui mène à

Fr ikat, sur 6 kilomètres, est dans unétat piteux. En effet, aussi bien les habitantsd’Aïn Zaouia-village que ceux des hameauxenvironnants, à l’instar de Si Lounis, souf-frent de sa dégradation avancée. «On nepeut ni rallier facilement le chef-lieu com-munal ni aller à Fr ikat. Même pour ar r iverà nos domiciles, c'est un calvaire au quoti-dien, d'autant plus que les transpor teursrefusent de desservir cette ligne. On louetoujours un taxi au pr ix for t», dira un habi-tant de ce village, d'où est or iginaire l'ex-P/APW de Tizi-Ouzou, le regretté RabahAïssat, assassiné le 12 octobre 2006 par ungroupe ter ror iste. Et de poursuivre : «Notre

comité n'a pas cessé de revendiquer le revê-tement et l'aménagement de cet impor tantchemin intercommunal. Cependant, les res-ponsables locaux répondent que ce n'est pasà l'APC de prendre en charge cette routeparce qu'elle est commune à deux munici-palités.» De leur côté, les anciens membresde l'exécutif sor tant ont, cer tes, procédé àquelques réparations mais celles-ci n'ontpas tenu longtemps. «C'est un projet quisera inscr it dans le cadre des PSD, car ilrelie deux communes. Tout de même, nousavons évoqué son état», dira de son côté unmembre de l'exécutif communal de Fr ikat.C'est la même réponse fournie par unesource proche de l'APC d’Aïn Zaouïa.

Néanmoins, les membres de l'exécutif com-munal de cette municipalité souhaitentprendre en charge la par tie qui relève deleur compétence, d'autant plus que cetteroute est très empruntée par les citoyensd’Aïn Zaouïa résidant au niveau de plu-sieurs groupes d'habitations dans la par tieappelée «Azaghar». Toutefois, il est à signa-ler que ce chemin est un raccourci pour leshabitants de Fr ikat. «Si ce chemin avait étépr is sér ieusement en charge, il aurait servide raccourci pour rejoindre, par exemple,la ville de Boghni, car nombreux sont nosconcitoyens qui vont vers cette ville. A pré-sent, nous sommes obligés d'abord d’allerjusqu'à Draâ El-Mizan et parcour ir envi-

ron 7 kilomètres puis prendre la RN30 surplus de 5 kilomètres. Cela fait rallongernotre trajet de plus de 12 kilomètres, au lieude 6 kilomètres jusqu'à Aïn Zaouïa. Lesresponsables d’Aïn Zaouia doivent de cefait assurer le revêtement de ce cheminintercommunal», confier a une sourceproche de l'APC de Fr ikat. C'est dire que lerevêtement de cette route est des plusurgents, afin de soulager les citoyens desdeux communes. Les habitants interpellentles responsables de la DTP et de la wilaya àse pencher sur ce cas, au plus vite.

Amar Ouramdane

Aïn Zaouïa

Aïn El-Hammam

Le chemin per mettant aux citoyens derejoindre le boulevard du 1er-Novembre

du centre d’Aïn El Hammam, à par tir de lamair ie, situé sur la rue Colonel-Amirouche,vient d’être aménagé et ouver t aux citoyens.Bien que le gr illage en interdisant l’accès aitété démantelé, depuis plusieurs mois, une par -tie de ce chemin est restée accidentée et pleinede gravats. Une situation à laquelle on vient deremédier, depuis quelques jour s, puisqu’il

vient d’être revêtu de béton, facilitant la circu-lation des personnes qui n’auront plus à patau-ger dans la boue ou voir se soulever des nuagesde poussière devant eux, selon les saisons, en serendant au commissar iat, à la poste et auxor ganismes financier s . Le revêtement enbéton, bien que sommaire de ce chemin,menant quelques mètres plus loin à desmarches d’escalier, est relevé avec satisfactionpar les usagers, qui évitent d’effectuer un long

détour pour se rendre aux services et auxmagasins situés sur l’une ou l’autre des deuxruelles. Rappelons que ce chemin a été amé-nagé parallèlement à l’ouver ture du siège del’APC actuel pour éviter aux citoyens, venantde la rue de la Poste, de parcour ir plusieurscentaines de mètres pour se rendre à la mair iedont l’entrée se trouve en contrebas.

A. O. T.

Aménagement du chemin menant vers le boulevard du 1er Novembre

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Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019BOUIRA10

ATH MANSOUR Ni jardins, ni potagers, ni espaces verts

Le travail de la terre délaissé

Comme la population vivaitpar le passé pratiquement del'agr iculture vivr ière et de

l'élevage de bétail, la ter re était tra-vaillée, malgr é le manque demoyens. Aujourd'hui que le modede vie a changé, la ter re nour r icièrese trouve abandonnée et laissée enjachère et peu de glèbes sont encorecultivées. Seules d' infimes pochessont exploitées pour la consomma-tion familiale. Les personnes âgéesrésidant dans cette localité se sou-viennent encore de cette époquefaste durant laquelle l'agr icultureavait inscr it ses lettres d'or, laquelleest tombée en désuétude, malheu-reusement, au fur et à mesure que letemps passe. La modernisation tousazimuts a aussi donné le coup degrâce au travail de la ter re danscette municipalité, où presque seulel'oléiculture est encore en vogue.Jusque dans les années 1980, le jar -dinage était encore pratiqué dansces contrées rustiques. En témoi-

gnaient, les jardins et autres pota-gers aménagés sur tout à proximitéde la RN5, qui traverse cette loca-lité. Les fameux jardins en paliersdu village Taour ir t, chef-lieu com-munal d'Ath Mansour, faisaient lapar ticular ité de cette r égion, oùpoussaient des légumes et fruits detrès bonne qualité. «Les versants de

la colline sur laquelle a été ér igé levillage Taour ir t était exploités parles villageois qui y ont plantés toutessor tes d'arbres fruitiers, comme lesabr icotier s, les pêcher s, les pru-nier s, les pommiers, les figuier s,créant de ce fait un petit éden surcette ter re où l'ombre rafraîchissan-te emplissait les lieux sur tout

durant l'été. L'eau des puits et dessources coulait à flots dans ces jar -dins à travers des r igoles», se sou-vient un septuagénaire de cettelocalité, qui a connu cette pér iodecharnière. La belle et vaste plainede Taghzout, située sur la r ive droi-te de l'oued Sahel, était égalementcultivée par les habitants. Dans cet

endroit touffu et dense en couver tvégétal, les cultivateur s produi-saient des maraîchages et des fruitsde qualité. Les récoltes étaient com-mercialisées dans les localités et lesmarchés environnants. La pêcheblanche, cultivée dans cet espace,était connue pour sa qualité gustati-ve. Des commerçants de fruits etlégumes venaient même de loin-taines localités pour s'approvision-ner en ce fruit unique, en son genre.Aujourd'hui, les choses ont changéet l'agr iculture a disparu car rémentdans cette localité pour laisser placeà des glèbes au paysage lunaire sansaucune production agr icole.L'urbanisation anarchique et galo-pante a fini par «ensevelir», sousdes couches de béton, les fameuxjardins de Taour ir t, laissant les nos-talgiques d'une époque lointainedans la consternation. «Des dizainesd'arbres fruitiers ont été déracinéspour les besoins de chantiers. Je nesuis pas contre cela, mais j'auraisaimé que les ter res agr icoles soientépargnées car viendra le jour où lesgens retourneront, pour une raisonou une autre, au travail de la ter re»,ajoute un habitant de la localité.

Y. S.

Jadis, la communed'Ath Mansour

était connue pourses jardins

luxuriants etverdoyants quecultivaient avec

beaucoupd'abnégation ses

habitants.

Rush sur les glaces et les boissons fraîchesIl fait très chaud ces jours-ci et cela indis-

pose les citoyens, qui cherchent à toutpr ix des solutions pour ne pas subir lesaffres de la chaleur. On allume les climati-seurs et les ventilateurs dans les maisonspour rendre l'atmosphère agréable et sup-por table. Dans la r ue, par contre, lescitoyens pressent le pas pour échapper ausoleil de plomb. L'ombre des arbres ou desimmeubles devient également salvatr ice,sans oublier les ar rêts de fourgons. Avec lachaleur accablante, qui sévit depuis ledébut du mois, le besoin de se rafraîchir sefait de plus en plus ressentir. Pour cela, lescitoyens se rabattent sur les cafés pourprendre des boissons fraîches et les crème-r ies et autres salons de glaces, qui ontouver t depuis des semaines. C’est le cas dela ville de M'chedallah, où ces lieux nedésemplissent pas à longueur de journéejusque tard dans la nuit. Des clients ennombre prennent d'assaut les points devente de glaces pour se rafraîchir le corps etle palais. A cer tains moments de la journée,lorsque le soleil est au zénith, on peut même

voir de longues queues se former devant lescrèmer ies, où des cornets et autres boîtes deglaces fraîches de toutes sor tes de saveursont littéralement «ar rachés» la clientèle.Des pères de famille emmènent leur senfants pour satisfaire leur s capr ices,sachant qu’ils affectionnent par ticulière-ment les glaces. Les vendeurs proposent des

crèmes glacées aux goûts de chocolat, defraise, vanille, pistache... Ainsi, grâce à lacommercialisation des cr èmes glacéesdurant toute la saison estivale et la défer -lante des citoyens, les commerçants se fontun très bon chiffre d'affaire, en quelquesmois seulement. Néanmoins, les propr ié-taires de crèmer ies et autres salons de glace

doivent respecter les conditions d'hygiènealimentaire, veiller à la propreté des lieux etdes machines à crème glacée, car si la désin-fection de ces appareils venait à manquer,cela pourrait provoquer des toxi-infectionsgraves aux clients.

Y Samir

Les circoncisions collectives se poursuiventLa joyeuse animation qui avait

caractérisé les opérations decirconcision collective, durant toutle Ramadhan, est enregistrée aprèsl'Aïd, au niveau de l'hôpital Kaci-Yahia de M'chedalah. Démarréetardivement, soit après la 2esemaine du mois sacré, à cause duretard mis par les communes àdéposer les listes des bénéficiaires,l'EPH n'a pas pu clôturer cetteopération, au 27e jour duRamadhan, comme de coutume.

De ce fait, elle a été prolongée jus-qu'à la fin de toutes les listes.Nous apprenons d'un responsablede cette structure de santé queseulement 160 enfants ont été cir-concis durant les deux premièressemaines du mois sacré, qui figu-rent sur les listes présentées àtemps par les communes deSaharidj, Ahnif, El Adjiba, en plusde ceux ramenés par les associa-tions et une dizaine d'enfants desservices de sécurité locaux. Aussi,

pas moins de 60 autres enfants descommunes de M'chedallah,Chorfa, Ath Mansour et Aghbalouont circoncis après la fête de l’Aïd,en plus de 20 autres s’étant pré-sentés individuellement avec leursparents. Pour mener à bien cetteopération, qui a créé une anima-tion particulière et une certaineeffervescence, au niveau de l'hôpi-tal, sachant que chaque enfant étaitaccompagné par des membres desa famille, en plus des invités, il a

été mobilisé une équipe de 05 chi-rurgiens et autant de paramédi-caux, au niveau du rez-de-chaussée du bloc hospitalier quiabrite la nouvelle salle opératoire,où sont reçus les enfants. Notons,enfin, que 200 enfants, issus demilieux défavorisés, sont pris encharge cette année au niveau decet hôpital. Oulaid Soualah

M'Chedallah

EPH Kaci-Yahia

Le stade matico inondéLe stade matico, sis au village

agr icole d’El-Hachimia, com-mence à se dégrader, après seule-ment quelques mois de son inaugu-ration et son ouver ture au public.En effet, il a suffi de quelquespluies pour que la pelouse soitentièrement inondée. Selon desjeunes de ce village agr icole, lesdégr adations constatées r écem-ment au niveau de cet espace tou-chent essentiellement les ouvragesde drainage des eaux pluviales.

«Lors des dernières pluies enregis-trées dans la région, la structure aété inondée et des mares d’eau sesont for mées en plusieur sendroits», témoigne un jeune duvillage. Et d’ajouter : «La pelousesynthétique s’est transformée enpiscine et est devenue quasimentimpr aticable». A en croire cesmêmes villageois, ce problème estdû à une défaillance du réseau dedrainage des eaux pluviales dontles travaux semblent, selon toute

vraisemblance, avoir été bâclés.«Si l’eau de pluie stagne c’estparce que les ouvrages de drainagedu stade sont défaillants. La res-ponsabilité revient à l’entrepr iser éalisatr ice», affir me-t-on.Aussitôt le problème détecté, lesjeunes villageois disent avoir inter -pellé les services de l’APC d’El-Hachimia pour inter venir etprendre les mesures qui s’impo-sent. Selon nos informations, suiteaux r éclamations qui leur sont

parvenues, les services de l’APCont saisi l’entrepreneur chargé duprojet, le sommant de procéderaux réparations nécessaires. Unaver tissement écr it lui aur aitmême été adressé. Par ailleurs,nous apprenons de sources localesque l’APC détient toujours uneretenue de garantie du projet. Cegenre de retenue est systématique-ment prélevé par le maître de l'ou-vrage pour attirer l’attention surune quelconque anomalie qui

pourrait être détectée sur le projet,après sa réception. En cas d'ano-malie, comme c'est le cas du projetd'El- Hachimia, et au cas où l’en-trepr ise r éalisatr ice ne procèdepas aux réparations nécessaires,comme exigé par l'APC, cette cau-tion, qui équivaut à 5 % du mon-tant du marché, sera automatique-ment prélevée pour permettre à lacommune de financer les travauxde réparation.

D. M.

El-Hachimia

Page 11: E VENDREDI DE MARCHES CONTRE LE SYSTÈME EN …EN HOMMAGE AUX VICTIMES DU PRINTEMPS NOIR . E n plus d’avoir assuré les ser- ... En effet, en plus du coach Hubert Velud, qui finalisera

Cette manifestation regrou-pant des photographes pro-fessionnels et amateurs vise

à encourager les photographes età pérenniser le patr imoine, selonla Directr ice de la culture : «C’estun évènement ouver t à toutes lescatégor ies de per sonnes, quis’intéressent à cet ar t. Nous allonsretrouver des écoles d’apprentis-sage dans le domaine de la photo-graphie mais également des pho-togr aphes professionnels etd’autres amateurs pour encoura-ger nos jeunes à continuer sur cetélan parce que la photographietr ansmet un message, per metd’immor taliser un moment ou uneaction et met en relief le patr imoi-ne, tout en attirant l’attention surune problématique, à savoir : l’en-vironnement, la condition fémini-ne... Elle permet aussi de pérenni-ser un savoir- faire, que ce soitl’ar tisanat (bijoux, métier à tisser )les coutumes, comme le patr imoi-ne immatér iel. Ce Salon est unmoment de par tage entre les par -ticipants. D’ailleurs, nous sommesavides de ce genre d’expressions.»

Et la même responsable de pour-suivre : «Pour la première édition,on n’a pas voulu rendre un hom-mage par ticulier ni choisir unthème. On a donné la possibilité àtout un chacun de s’expr imer.»Ce Salon a été marqué par uneexposition de plus de 80 photogra-phies, qui tr aitent différentsthèmes, notamment le patr imoine,la nature, le noir et blanc, les por -tr aits et la photo ar tistique.D’anciens appareils photo, des

matér iels vidéo et des accessoiresétaient également exposés, auniveau du hall et de la salle Zmir lide cet établissement. Des ateliersd’initiation à la photographie et lemouvement dans la photographieont été encadrés par l’école Studio21 et une agence spécialisée. Uneconférence sous le thème «Lagr ammaire de l’image» a étéanimée par le réalisateur et photo-graphe Yazid Arab, qui a par lédes axes, des angles et des valeurs

des plans, de la focale et de lagrammaire de l’image : «Il fautque les jeunes photographes com-prennent qu’il y a une grammaireà apprendre : quand on lit uneimage, on peut faire des er reurs.On a expliqué aux présents cequ’est la grammaire de l’image et,bien évidemment, on leur a par léde la création. Les sens du regardou de la lecture, le contraste clairobscure des couleurs chaudes etfroides.» Et de continuer : «Il ne

faut pas rester juste dans la tech-nique à apprendre et savoir uni-quement comment manipuler unappareil photo. Quand on vousdonne un outil, il faut ar r iver àcr éer avec.». Plusieur s atelier ssont prévus durant ce Salon, àsavoir : le noir et blanc, le mouve-ment dans la photogr aphie etPhotoshop. «La for mation estimpor tante. A cet effet, des ateliersd’apprentissages sont pro-gr ammés», souligne MmeGoumeziane. «On souhaiterait, entant que Direction de la culture,relancer l’atelier photographique,qui existait jadis au sein de l’éta-blissement. Nous avons tous lesmoyens techniques, logistiques ethumains pour le faire», a-t-elledit. Enfin, pour rehausser ceSalon, un concours a été lancé«pour qu’il y ait un engouement àcet évènement. J ’espère que celava se perpétuer chaque année», aajouté la directr ice. Azedine KaciOulhadj, le photographe qui aexposé deux œuvres sous le thème«Le regard du théâtre», explique :«C’est bien d’avoir un autreregard sur une scène théâtraleavec une image figée. J ’ai pr is lapremière photo, lors de la présen-tation de la pièce «Juba II», pro-duite par le Théâtre r égionalKateb-Yacine, et la seconde lorsde la pièce produite par l’associa-tion «Taker bouzt» intitulée«Mama Alegr ia». Quant à la pho-tographe Célia Ameur, elle dira :«La photo est une passion que j’aidepuis toujour s. C’est un r êved’enfant, qui s’est réalisé. En sui-vant une for mation à l’écoleStudio 21, je me suis per fec-tionnée. Lors de ce Salon, j’aiexposé des œuvres ar tistiquesainsi que des photos de la nature.J ’aime les photos hors du com-mun, qui ont une touche ar tis-tique.» Pour rappel, ce Salon, quis’étalera sur 04 jours, a vu la par -ticipation de 30 photographes, 02écoles de formation dans la photo-graphie, l’Association culturelledes ar ts cinématographiques et 02conférenciers.

Sonia Illoul

Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019 CULTURE 11

TIZI-OUZOU 1er Salon de la photographieLa 1ère édition

du Salon dela photographie

s’est ouverte,avant-hier, à

la maison de la Culture

Mouloud Mammeri.

Le 8e art à l'honneur

La ministre de la Culture,Mer iem Merdaci a annoncé,

mardi dernier, la révision de l'or -ganisation des festivals culturels etla cr éation d'une commissionministér ielle pour l'évaluation etl'accompagnement de l'organisa-tion des festivals internationaux,nationaux et locaux et ce en coordi-nation avec leurs commissaires, envue de leur garantir une bonneorganisation. Lors d'une conféren-ce de presse animée au Palais de laCulture, Moufdi Zakar ia (Alger ),en présence de cadres du ministère,Mme Merdaci a fait savoir queladite commission devra coordon-ner et accompagner les commis-saires dans l' or ganisation desmanifestations culturelles et ar tis-tiques " afin d'éviter les problèmessusceptibles d'entraver leur bondéroulement" , soulignant que cette

décision intervenait à l' issue deconcer tations entre les cadres duministère. Elle a mis l'accent, enoutre, sur l' impérative implicationde la société civile dans l'organisa-tion des festivals organisés dansleur wilaya. Plusieurs festivals ontconnu des changements de dates etde lieux d'organisation, a-t-elle dit,entrainant ainsi le changement decommissaires de cer tains festivalset à leur tête le Salon internationaldu livre d'Alger (SILA), en nom-mant Mohamed Ikreb en rempla-cement de Hamidou Messaoudiainsi que la désignation du réalisa-teur Djamel Eddine Hazour li entant que commissaire du festivald’Annaba du film méditer ranéen(FAFM), en remplacement du réa-lisateur Said Ould Khalifa.Il a été procédé, également, auchangement de lieux d'organisa-

tion de cer tains festivals, à l' imagedu festival international de Samaâsoufi, tr ansfér é à la wilaya deLaghouat avec la désignation deBen Hmed Mohcer en tant que soncommissaire. Le Festival interna-tional de la musique andalouse etdes musiques anciennes(FestivAlgér ie) ser a or ganisé, àpar tir de cette année, dans lawilaya de Ain Defla au lieu d'Alger,avec comme commissaire YoucefAzaizia en remplacement de AissaRahmaoui. Il s'agit également de lanomination de Hamoud Amerzaghen tant que commissaire duFestival international d'Abalessa-TinHinan. Répondant à une ques-tion sur des informations relayéespar cer tains médias et r éseauxsociaux concernant l'accès payantau SILA, la ministre a affirmé quel'accès sera bel et bien gratuit, sou-

lignant que cette question avait faitl'objet de débats lors de plusieurssessions. Concernant le volet relatifà l'organisation du Pr ix du chef del'Etat " Ali Maachi" des jeunescréateurs, prévue le 13 juin pro-chain, Mme Merdaci a fait état durepor t de la cérémonie de remisedes pr ix jusqu'au jeudi 13 juin carle 8 juin, journée de l'ar tiste (jourde remise des pr ix), coïncidait avecle jour de l'Aid el Fitr, indiquantque le nombre d'œuvres par tici-pant à ce pr ix était de l'ordre de279 dans les domaines de la poésie,du théâtre, du roman, du cinéma,de la musique, de la danse et desar ts plastiques. Le jury dudit pr ix,qui est présidé par le musicologueSalim Dada, sera composé de 14membres, a-t-elle ajouté. Parmi lesautres volets évoqués par laministre lors de cette conférence

figure le bilan des activités cultu-relles et ar tistiques or ganiséesdurant le mois de Ramadhan, esti-mant que celles-ci ont connu unegrande affluence des familles, per -mettant ainsi la par ticipation d'ungrand nombre d'ar tistes locaux. Leprogramme a englobé différentsgenres ar tistiques, en l'occur rencela musique, le théâtre, le cinéma etles expositions ar tistiques, a-t-elleindiqué, r appelant que ce pro-gramme avait été financé par leministère. Evoquant la saison esti-vale qui a débuté le 7 juin en cours,la ministre a souligné que les acti-vités programmées répondent auxaspirations de toutes les catégor ies,et prennent en compte les spécifi-cités de chaque région les abr itant.

CULTUREL Organisation des festivals

Une commission pour les réformes installée

Prévue initialement pour le 08 juin maisrepor tée pour des raisons techniques, une

cérémonie pour honorer plusieur s ar tistes,chanteurs, réalisateurs, musiciens, poètes etplasticiens, se déroulera aujourd’hui. Elle estinitiée par la Direction de la culture de lawilaya de Béjaïa à l'occasion de la célébrationde la Journée nationale de l’ar tiste. En effet,un hommage sera rendu à quelques ar tistes,chanteur s, compositeur s, acteur s, photo-graphes, poètes et plasticiens, en reconnaissan-ce à leurs effor ts, en faveur de la promotion dela culture locale dans différentes manifesta-

tions nationales et internationales, au coursd'une cérémonie qui s’est déroulée au Théâtrerégional de Béjaïa. Elle était animée par legroupe Benx, Emilira et Samy, en présence desresponsables du secteur, des autor ités locales etde beaucoup d'ar tistes. Hafit Aït Braham, réa-lisateur de la commune d'Awzellaguen, lemusicien Nour dine Chelli, le comédienMohamed Lefkir, Djouhra Derghala, actr ice,Hakim Akhnak, ar tiste peintre d'Akbou,Saliha Khelifi, ar tiste plasticienne, FatahImloul, musicologue, et Toufik Guellati, réali-sateur de films musicaux et le groupe Benx

seront honorés au cours de cette cérémonie. LaDirection de culture de la wilaya de Béjaïa, àtitre posthume, rendra également un vibranthommage au poète Ahmed Lahlou, décédé le02 avr il dernier à Ighil Ali, et à HamouAbdjaoui, chanteur chaâbi mor t en décembredernier, à cette occasion. Enfin, outre la distr i-bution de 30 car tes d'ar tiste et attestations dereconnaissance aux meilleurs lauréats dansdifférentes disciplines ar tistiques, une exposi-tion d'ar t plastique de l'ar tiste Saliha Khelifiornera le hall du Théâtre régional de Béjaïa.

Achour Hammouche

BÉJAÏA Journée nationale de l'artiste

Plusieurs artistes honorés

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Présenté comme le nouveaugalactique du Real Madr id,Eden Hazard n'a pas hésité

à faire par t de son ambition pourcette nouvelle étape dans sabr illante car r ière... Jusqu'à évo-quer le Ballon d'Or. C’était legrand jour. Le Real Madr id pré-sentait avant-hier son nouveaugalactique à l’occasion d’une pré-sentation en grande pompe qu’onn’avait plus vue depuis celles deCr istiano Ronaldo et de Kaka. Etle moins que l’on puisse dire, c’estque la star des Diables Rougesenthousiasme les suppor ter smerengues. Ils étaient plus de50.000 jeudi soir dans l’enceintemadr ilène pour accueillir l’inter -national belge, qui a coûté unmontant environnant les 100 mil-lions d’euros. Les premiers motsd’Eden Hazard étaient donc par -ticulièrement attendus, lui qui a àde nombreuses repr ises expliqué àquel point il rêvait de revêtir latunique blanche du club de lacapitale espagnole. « C’était monr êve étant petit, j’ai toujour svoulu jouer pour le Real et main-tenant je suis là, dans le meilleurclub du monde. Merci à tous », a-t-il d’abord lancé. Et après la tra-ditionnelle sér ie de jongles et delancers de ballon sur la pelouse,pendant laquelle le Belge aenflammé le Santiago Bernabéu, ilétait attendu dans une salle depresse pleine à craquer. Du jamaisvu depuis des années à Madr idexpliquaient les habitués du mer-cato madr ilène. Le Belge nemanque d’ailleurs pas d’ambition: « mon rêve c’est de gagner desmatchs, gagner des trophées doncessayer de rempor ter le plus detrophées avec ce club, créer monhistoire avec ce club ».

« Pourquoi pas gagnerle Ballon d’Or unjour... »

«Je pense que dans l’équipe duReal Madr id il y a beaucoup deleaders, dans l’âme tout le mondeest un peu leader, c’est pour çaque je met beaucoup en avant legroupe, le groupe compte beau-coup. Je vais por ter le groupe versle haut avec mon expér ience, mesdr ibbles, mes buts peut-être,j’espère qu’ensemble on fera dubon boulot. Sur le ter rain j’ai tou-jours dit que j’étais un leader, tantà Chelsea qu’en équipe nationale,là ce sera pareil je vais prendremes responsabilités sur le ter rainet essayer de gagner les matchs »,a-t-il ensuite ajouté lorsqu’il a étéinter rogé sur son rôle de nouveau

leader offensif du Real Madr id.Pas de doutes, Eden Hazard estvenu à Madr id pour gagner. Maisaussi pour progresser encore et sehisser au niveau des tout meilleurs: « dans le foot on peut toujourss’améliorer, on a jamais atteint lesummum. Il y a toujour s deschoses à améliorer collectivementet individuellement, nous aussi onespère élever notre niveau de jeu,ça passe par les matchs et entraî-nements. On essaye de se tirervers le haut, je peux faire mieux,et cette équipe peut me permettred’élever mon niveau ». Et forcé-ment, on lui a posé la question dufameux Ballon d’Or, dont ilsemble se rapprocher année aprèsannée. « Ce que je peux dire c’estque sur cette année le Ballon d’Orest à Madr id avec Modr ic. Plusfacile de le gagner ici à Madr id ?

Je ne sais pas, ça dépend des per -formances qu’on fait. Sur les 10der nières années, beaucoup deBallons d’Or sont revenus auReal, mais je ne me focalise passur le Ballon d’Or, plus sur l’as-pect collectif. Aider l’équipe àgagner. Pourquoi pas gagner leBallon d’Or un jour si ça se passebien, c’est dans ma tête sans êtredans ma tête, le plus impor tantc’est de gagner des trophées avecl’équipe ». Le pr ésidentFlorentino Pérez a lui loué " l'undes meilleurs joueurs du monde"et " un footballeur capable detransformer le football en quelquechose de passionnant et surpre-nant" . Apr ès une humilianteannée blanche, Zinédine Zidane,vainqueur de trois Ligues deschampions d'affilée sur le banc" merengue" (2015-2017), a étérappelé au chevet de la " Maisonblanche" et le club a déjà alignéau moins 250 millions d'euros,selon la presse, pour reconstruirel'équipe. Outre Hazard, le Reals'est en effet offer t les services dequatre jeunes pépites: en attaque,le Serbe Luka Jovic, 21 ans, enprovenance de l'Eintr achtFrancfor t, et le Brésilien Rodrygo,18 ans, acheté au Santos FC deSao Paulo. Et der r ière, le défen-seur centr al br ésilien EderMilitao, 21 ans, recruté à Por to, etle latéral français Fer land Mendy,24 ans, en provenance del'Olympique lyonnais, doiventpréparer la relève d'un effectifpeu renouvelé ces der nièresannées. Pas encore suffisant pourles suppor ters " madr idistas" quiont chanté " Nous voulonsMbappé" , référence au prodigefrançais du Par is SG, sur qui lapresse madr ilène entretient lesspéculations.

ESPAGNE Présenté comme le nouveau galactique du Real Madrid

Hazard affiche ses ambitions

L'attaquant belge Eden Hazard

aspire à devenir un "Galactique"

avec sonnouveau club,

le Real Madrid.

Copa America

"Je ne veux pas terminer ma car r ière sansgagner quelque chose avec l'Argentine" :

Lionel Messi, revanchard, veut soulever enfinun premier trophée avec son pays lors de laCopa Amer ica. Ce tournoi en ter re ennemie,au Brésil, pour rait aider le crack - qui rêved'être couronné sous le maillot argentin depuisle début de sa car r ière internationale - à décro-cher un sixième Ballon d'Or. Son r ival de tou-jours, Cr istiano Ronaldo, en est aussi à cinq. Àbientôt 32 ans (le 24 juin), " La Pulga" a enco-re éclaboussé les ter rains du vieux continent desa classe cette saison. Avec 36 buts en Liga,Messi a rempor té le titre de meilleur buteurdes championnats européens pour la sixièmefois, terminant devant le jeune prodige du PSGKylian Mbappé (33 buts). Mais la déroute àAnfield (défaite 4-0 après l'avoir rempor té 3-0au Camp Nou) face à Liverpool en demi-finalede C1 lui a laissé un goût amer, lui qui avaitfait de la Ligue des champions une pr ior itécette saison. Sans oublier la finale de Coupe duRoi perdue contre Valence (2-1). Messi lui-même a avoué la semaine dernière qu' il avaitterminé la saison " fatigué et frustré" . La frus-tr ation, un sentiment qu' il connaît bien àchaque fois qu' il joue une épreuve majeure

avec le maillot albiceleste. En huit tournois(quatre Coupes du Monde et quatre Copas),l'Argentin, tel un Roi Maudit, n'a rempor téaucun titre et perdu quatre finales avec sasélection. La plus douloureuse d'entre elles auBrésil, avec la défaite en prolongation face àl'Allemagne au Mondial-2014. " Je veux rem-por ter quelque chose avec la sélection et je vaiscontinuer à essayer. Et je vais jouer toutes lescompétitions impor tantes" , ne cesse-t-il pas demar teler. Le natif de Rosar io (nord-ouest del'Argentine) a pour tant pr is son temps pourrevêtir à nouveau les couleurs de son pays:plus de huit mois, depuis l'échec en 8e de fina-le du Mondial contre la France (4-3), durantlesquels il se sera maintenu à l'écar t. Maispour la Copa (jusqu'au 7 juillet), il ne se voyaitpas faire l' impasse " même si beaucoup de gensme disaient de ne pas y aller, de ne pas souffr irà nouveau" , a souligné fin mars " Leo" surl'antenne de Radio Club Octubre FM 94.7.D'autant que la compétition sud-amér icainesera peut-être l'une de ses dernières occasionsd'être sacré sous le maillot argentin. Messi aannoncé début juin qu' il " ne sa(vait) pas" s' ilserait au Mondial-2022, émettant des doutessur la forme physique qu' il aura à 35 ans.

" Cela fait longtemps que l'Argentine ne gagnepas (la Copa Amer ica, dernier succès en 1993)et nous voulons célébrer de nouveau, nous vou-lons un titre" , a insisté Messi le 5 juin lors d'unentretien à la chaîne TyC Spor ts. " Nous allonsà la Copa Amer ica avec l'envie de toujours.L'Argentine est dans un processus de renou-vellement, avec des joueurs jeunes et des nou-veaux. Pour la major ité, c'est la premièrecompétition officielle, mais cela n'empêche pasl'Argentine de br iguer le titre" , a-t-il ajouté. Sicer tains reprochent à Messi de ne pas avoir lemême rendement sous le maillot argentin quecelui qu' il a en club, ses coéquipiers n'ont euxaucun doute. " Nous savons tous l'envie qu'aLeo quand il rejoint la sélection. Le bonheurqu' il transmet est quelque chose de fondamen-tal pour nous car nous savons très bien à quelpoint il aime la sélection. Et je crois que lesgens devraient s'en rendre compte" , a mar teléson équipier Ser gio Agüero. Messi ar r ivelancé: il a déjà réalisé un doublé en match depréparation face au Nicaragua (5-1) le 8 juin.L'Albiceleste débute sa Copa Amer ica face àun adver saire de taille, la Colombie deRadamel Falcao et James Rodr iguez. Messisait ce qu' il a à faire.

Messi, pour mettre fin à sa malédiction

Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019 SPORT 21

Juventus

La Juventusde

Turin vaannonceraujour-d’hui lanominationde l'ItalienMaurizioSarri auposte d'en-traîneur,aprèsêtre parvenue à un accord financieravec son actuel club de Chelsea, ontaffirmé jeudi soir les médias italiens.Selon Sky Sport Italia, la Juve verse-ra à Chelsea 3,5 millions d'euros,que le club anglais utilisera pourfaire venir sur son banc l'ancienjoueur Frank Lampard, actuel entraî-neur du club de deuxième divisionDerby County. Sarri, 60 ans, seraalors libre de signer un contrat pourtrois saisons avec la Juve, qui avaitannoncé en mai le départ de soncoach Massimiliano Allegri aprèscinq années. Maurizio Sarri, récentvainqueur de la Ligue Europa avecChelsea, a entraîné Naples de 2015 à2018 et a mené deux fois ses troupesà la deuxième place du championnatitalien, derrière l'invincible Juventus.Malgré son succès européen, Sarrisouffre d'une mauvaise image auprèsdes supporteurs de Chelsea, qui l'ac-cusent de manque de souplesse pourchanger de tactique quand les chosesvont mal.

Sarri nouvelentraîneur

Mexique

La légende dufootball Diego

Maradona a quittéson poste d'entraî-

neur du club mexi-cain de 2e divisiondes Dorados de

Sinaloa pourraisons de

santé, aannoncéjeudi surTwittersonavocat."Diego

Maradona a décidé de ne pas pour-suivre comme entraîneur deDorados. Sur les conseils des méde-cins, il va consacrer du temps à sasanté et subira deux opérations: à l'é-paule et au genou. Merci à toute lafamille des Dorados" a écrit sur leréseau social son avocat MatiasMorla. Le bilan à la tête de l'équipede Sinaola de l'ancienne star argenti-ne de 58 ans est plutôt flatteur: il arepris l'équipe en septembre dernierlors de la 8e journée du championnatalors que les Dorados occupaient la13e place sur 15. Sa présence dansce club de cet Etat du nord-ouest duMexique a été émaillé par ses habi-tuels écarts de conduite. Endécembre, il avait été expulsé du ter-rain par la commission de disciplinedu championnat mexicain aprèsavoir insulté des joueurs ou desmembres du corps technique du clubadverse. Après la finale perdue, ilavait récidivé, insultant les suppor-ters adverses et tentant d'en veniraux mains avec eux. Plus récem-ment, il a été sanctionné financière-ment par cette commission discipli-naire pour avoir dédié une victoirede son équipe au président duVenezuela Nicolas Maduro.

Maradona quitteles Dorados

Page 13: E VENDREDI DE MARCHES CONTRE LE SYSTÈME EN …EN HOMMAGE AUX VICTIMES DU PRINTEMPS NOIR . E n plus d’avoir assuré les ser- ... En effet, en plus du coach Hubert Velud, qui finalisera

C’est sous le slogan «Rendre hom-mage aux vétérans de la commu-

ne d’Amizour et des régions limi-trophes» qu’un tournoi de footballest organisé depuis lundi passé, auniveau du stade communal Larbi-Touati d’Amizour. Un tournoi orga-nisé par l’Association spor tive deshandicapés de la communed’Amizour (ASHC Amziour ) quepréside Achour Bouhenni, en colla-boration avec des jeunes volontairesde la municipalité. Huit équipes

prennent par t à cette 1re édition, àsavoir celles du Groupe A, com-posées des vétérans de Semaoun,d’El Kseur, l’Etoile Rouge et l’IRBAmizour, du Groupe B, composéd’Amarat (commune de Barbacha),M’sisna, Aït-Oughlis et Boukhalfa.Le coup d’envoi a été donné lundipassé par l’ancien joueur de l’IRBAmizour, Hocine Manseur, etl’athlète de l’ASHC, Amizour, BilalLaib. A l’issue des matches degroupes, qui se termineront le 21

juin, les deux premier s clubs dechaque groupe joueront les demi-finales. Notons qu’une seule ren-contre est programmée pour chaquejournée, et ce depuis le 10 juin (datedu début de ce tournoi) sur unepér iode de 12 jours. Selon le prési-dent de l’ASHC Amizour, AchourBouhenni : «Si on a décidé d’organi-ser un tournoi en cette pér iode, c’estpour rendre hommage aux anciensjoueurs qui sont passés, notamment,par l’IRB Amizour. Ils ont beaucoup

donné au football dans notre com-mune et aux clubs des régions limi-trophes. Si cer tains les ont oubliés, cen’est pas notre cas. Ces anciensjoueurs mér itent tous les égards.»Concer nant les dates des demi-finales, elles n’ont pas encore étéfixées mais elles auront lieu, selontoute vr aisemblance, deux jour saprès la fin des matchs de groupes,soit le 23 ou le 24 du mois en cours.

R.M.

La Dépêche de Kabylie :Pourriez-vous vous présenter ànos lecteurs ?

Atrouche El-Hassein : je suis natif duvillage Amaarat, relevant de la com-mune de Barbacha. Je suis âgé de 38ans et j'ai commencé à travaillercomme entraîneur au sein d’un clubpr énommé Chabab RiadahiAmaarat Barbacha (CRAB) depuissa création en 2011 jusqu'à 2015.J ’ai passé deux ans avec les U15 etdeux autres avec les U19. En

2016/2017, j’ai rejoint l’école duCRB Amizour pour une autre expé-r ience. La saison passée, j’étaiscoach des U17 de l’US OuedAmizour.

Quel bilan faites-vous sur le parcours de l’USOAdurant la saison 2018-2019?

Avec les U17 de l’USOA, ma foi,nous avons réalisé un bilan positif.Sur le plan effectif, j’ai fait tournertoute l'équipe qui est composée de 27

joueurs. On a réalisé de bons résul-tats contre de grands clubs commeAzzazga, Bouira, pour ne citer queceux-là. Ceci malgré le manque demoyens sur tout avec des entraîne-ments effectués sur des espaces trèsréduits.

Vous venez de rejoindre la barretechnique des U20 de l'ESFAmizour. Vos impressions ?

Durant cet été, l’ESFA, par l’inter -médiaire de son pr ésident FatahMilane, m’a proposé de rejoindreson club. Je n’ai pas hésité un instantet j’ai accepté la proposition et ce, vule projet proposé par le président.On m’a donc confié la bar re tech-nique des U20. Dans le projet spor tif,en commun accord, on a décidé qu’ily aurait des recrutements très étu-diés, d’autant plus qu’il y va del’avenir des joueuses qui serontappelées à évoluer en séniors pourune ou deux saisons.

Du football masculin au féminin,une différence de taille, non ?

Cer tes passer du football masculinvers le féminin est très délicat. Unegrande différence sur tous les plans.Une différence cardinale puisque les

méthodes d'optimiser les joueusesdiffèrent. Mais l' objectif reste lemême puisque, quoi qu’il en soit, ilfaut être compétiteur et gagneur.

Quels sont les objectifs assignéspour la saison 2019-2020 ?

Sans détours, je dirais que notreobjectif c’est de construire une équi-pe compétitive et donner une bonneprestation durant la compétition.Pour notre objectif à long terme, ceserait de pourvoir l'équipe premièreavec des joueuses formées et aptes àjouer en Senior l'année prochaine.

Le mot de la fin ?J 'espère être à la hauteur de la tâcheet de la mission qui me sont confiées.Nous sommes des spor tifs et nousaimons les challenges. J 'espère être àla hauteur de la confiance du prési-dent et de tout le staff dir igeant.Aussi j'aimerais bien remercier monentr aîneur de l’ARB Bar bacha,lorsque j’étais joueur, pendant plu-sieurs années et qui est mon soutiende toujours, Nasr i Moussa en l’oc-cur rence. Je le remercie vivement.

Entretien réalisé parRahib Medhouche

Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019SPORT22

ESF AMIZOUR Atrouche El-Hassein, entraîneur des U20

«Alimenter l’équipepremière à l’avenir»

Le nouveau coachdes U20 de l’ÉtoileSportive féminine

Amizour, AtroucheEl-Hassein, parle

dans cet entretiende son engagementavec cette catégorieet de l’objectif tracé

pour la prochainesaison.

JS Tala Tgana

La belle saison des U17 et des U19Les jeunes catégor ies de la JS Tala Tgana sont

sur les traces de leurs aînés, en se distinguantde for t belle manière, la saison écoulée. En effet,les cadets et les juniors versés dans le Groupe 5 duChampionnat de wilaya des jeunes n'ont pas ratéleur saison, en étant sacrés champions, alors queles U15 ont terminé à la 7e place. Les U17 se sont,pour leur par t, retrouvés à la 1re place avec 38points à leur compte. Ils ont réussi à ar racher 12victoires, tout en faisant 02 matchs nuls et en ne

s' inclinant qu'une seule fois. La ligne d'attaque afrappé for t, en inscr ivant 44 buts, tandis que ladéfense a bien tenu le coup, en n'encaissant que 11buts. Un parcours exceptionnel des U17 de la JSTala Tgana. C'est aussi le cas des juniors, qui ontsurclassé tous leurs adversaires, cette saison, avec,au final, cette place de leader avec 32 unitésrécoltées. Les U19 de la JSTT ont gagné 9 matchs,tout en faisant 5 matchs nuls et en ne s' inclinantqu'une fois durant toute la saison. Ils ont marqué

37 buts et en ont encaissant 17. Un parcours à lahauteur des aspirations des dir igeants et des sup-por ters, qui sont fiers du travail accompli par lesentraîneurs des jeunes catégor ies. Quant auxminimes, ils sont en apprentissage et avancentdoucement mais sûrement. Le plus impor tantpour les responsables de la JSTT est de voir lesU15 dans un proche avenir défendre les couleursde l'équipe fanion ou aller monnayer leur talentdans des clubs de paliers supér ieurs. M. B.

Amizour

Tournoi de football en hommage aux anciens joueurs

Le GS Pétroliers a rempor té la Coupe d'Algér iede basket-ball (messieurs), en battant l'USM

Blida (90- 59), mi-temps (43-26), en finale de l'é-dition " 2018-2019" disputée jeudi à Staoueli(Alger ). Entre le GS Pétroliers et la Couped'Algér ie c’est une vér itable « Avventura ». DameCoupe vient de succomber au charme du GSP, ex-MC Alger, pour la 20e fois depuis la première édi-tion disputée en 1969. Afin de s'assurer de la réus-site de cette 50e finale, acte deux, les organisateursont mis les bouchées doubles. En effet, un impres-sionnant dispositif sécur itaire a été mobilisé pouréviter qu'un fâcheux incident ne viennent per tur -ber cette fête et ne pas voir le scénar io de l’acte unde cette finale, joué le 2 juin dernier à la Coupole,se répéter. Ce jour là, la par tie a été inter rompue

après seulement six minutes de jeu à la suite d’uneviolente altercation qui a éclaté dans les tr ibunesentre les suppor ters des deux finalistes. Une foisde plus, l’expér ience a joué un rôle pr imordialdans l’issue de cette confrontation. En effet,contrairement à la première finale, ar rêtée, lesPétroliers ont retenu la leçon. Les protégés deBoulahya ont mis le pressing sur leur adversairedu jour dès l'entame du match. Solides en défenseet très adroits au shoot, les camarades de Adraront pr is le large très vite dans cette finale inéditeen bouclant le premier quar t sur le score de 22 à12, avant de regagner les vestiaires avec uneconfor table avance de 17 points (43-26). En secon-de pér iode, le Cinq du GSP a confirmé sa domina-tion. Le turnover opéré par Boulahya a permis à

ses protégés de maintenir l'USMB à bonne distan-ce. Ainsi, le tenant du titre a continué à déroulerdans le troisième quar t temps (63-41) avant definalement s’imposer sur le score sans appel de 90à 59. Pour la énième fois, le GS Pétroliers a prouvésa suprématie sur la balle au panier algér ienne.Les Noir et Orange bouclent une nouvelle saisonexceptionnelle durant laquelle ils ont tout raflé.Moins d’un mois après avoir été couronnés dutitre de champion d’Algér ie, pour la 6e année desuite, les Algérois se sont offer ts leur 6e Couped’Algér ie consécutive, réalisant par la même occa-sion un 6e doublé d’affilé. Grâce à ses deux nou-velles consécrations, le GSP por te son total à 40titres, 20 en championnat et 20 en Couped’Algér ie.

BASKET-BALL Coupe d’Algérie (Messieurs)

9e trophée consécutif pour le GSP

Début de la prospection le week-end prochain

La direction de la JS Djurdjurase projette d'ores et déjà sur

la prochaine saison sportive etlance ses activités. A cet effet, lesresponsables du club de la JSD dela commune d'Abi Youcef invi-tent les jeunes footballeurs de larégion et des régions limitrophesà venir tenter leur chance dans lebut d’intégrer les U15, les U17 etles U19. La prospection débuterale vendredi prochain 21 juin, austade Tizi El Djemaâ, à partir de9h. Elle concernera les U15. Lelendemain, ce sera au tour desU17, au même lieu et à la mêmeheure. Quant aux U19, ils serontappelés à tenter leur chance, levendredi d'après, c'est-à-dire le28 du même mois, toujours austade Tizi El Djemaâ, à 9h. C'estla mobilisation générale chez lesjeunes footballeurs de la régiond'Abi Youcef, qui veulent tous sefrayer une place parmi les U15,les U17 et les U19 de la JSDjurdjura, au cours de la saisonprochaine, et prendre part auChampionnat de la wilaya de TiziOuzou des jeunes catégories.Massi Boufatis

JS Djurdjura

2e place pourl'AlgérienSoufianeBouhadda

Le sprinter algérien SoufianeBouhadda a décroché la

deuxième place sur le 200 mètresdu Meeting de Cidade Lisboa,disputé lundi soir au Portugal,avec un chrono de 21.22. Lacourse a été remportée par leBrésilien Jonathan Rodrigues, en21.10, alors que le PortugaisCarlos Manuel SampaioNaschimento a complété lepodium en 21.23. Cette course estla troisième épreuve officiellepour Bouhadda cette saison, aprèsle Challenge régional de Valence,disputé le 1er juin courant et danslequel il avait occupé la 3e placesur 400 mètres, en 47.54, avantde revenir sur le 200 mètres, lorsdu Meeting d'Angoulême, disputéle 7 juin et dans lequel il avaitréalisé un chrono de 21.48. Deuxautres algériens avaient participéau Meeting international deCidade Lisboa, à savoir MiloudLaredj, qui a terminé à la 4eplace sur 400 mètres en 47.41, etSalim Keddar, qui a terminé enseconde position sur le 800mètres, avec un chrono de1:49.20.

ATHLÉTISMEMeeting deCidade Lisboa

Page 14: E VENDREDI DE MARCHES CONTRE LE SYSTÈME EN …EN HOMMAGE AUX VICTIMES DU PRINTEMPS NOIR . E n plus d’avoir assuré les ser- ... En effet, en plus du coach Hubert Velud, qui finalisera

Àquelques encablures de laCoupe d’Afr ique desNations, l’Algér ie traver -

sait déjà une zone de turbulences.Dans la nuit de mardi à mercredi,Har is Belkebla avait franchi laligne jaune en montrant son posté-r ieur pendant une par tie de jeuxvidéo avec un coéquipier de lasélection. L’attitude du joueurbrestois a provoqué un gigan-tesque tollé médiatique en Algér ie.Mercredi, la Fédér ationAlgér ienne de Football décidaitdonc d’exclure Belkebla malgréles excuses publiques présentéespar ce dernier. Un for fait inéluc-table qui obligeait DjamelBelmadi à revoir ses plans. Cesdernières heures, les regards setournaient vers un cer tain AndyDelor t. Récemment nationaliséalgér ien, l’attaquant était définiti-vement transféré à Montpellier cemercredi. Une bonne nouvelle quiallait en amener une autre. Jeudi,les choses se sont accélérées pourl’attaquant héraultais. La FAF a

décidé d’agir r apidement et ademandé à Delor t de rejoindre lesFennecs actuellement en stage àDoha. En début de soirée, l’instan-ce algér ienne officialisait la convo-cation de l’ancien joueur du TFCpour la prochaine Couped’Afr ique des Nations en Egypte." Le sélectionneur national DjamelBelmadi a choisi l'attaquant AndyDelor t pour remplacer Har r isBelkebla. L'attaquant internatio-nal rejoindra les Ver ts aujour -

d'hui et par ticipera demain à sonpremier entraînement avec eux" aindiqué jeudi la FAF sur soncompte Twitter, en souhaitant" bienvenue à Delor t" . AndyDelor t, qui a des racines algé-r iennes par sa mère, a obtenu sanaturalisation récemment. Avec lemaillot numéro 15, il devr aitprendre par t à la rencontre ami-cale des Ver ts contre le Mali pré-vue demain à huis clos à Doha.Agé de 27 ans, Delor t s'est engagé

mercredi pour quatre ans avecMontpellier où il vient d'accom-plir sa meilleure saison à titre deprêt en provenance de Toulouse.En 36 rencontres de Ligue 1,l'avant-centre a inscr it 14 buts etr éussi sept passes décisives.Lenatif de Sète devra lutter avecBaghdad Bounedjah et IslamSlimani pour s’offr ir une place detitulaire en attaque des Ver ts.

Plus de peur que de mal pour Ounas

La blessure contr actée par lemilieu de ter rain de Naples, AdamOunas mercredi à l'entraînementlors du stage de la sélection natio-nale à Doha, est " sans gravité" , aindiqué la Fédération algér iennede football (FAF) sur sa page offi-cielle Facebook. " Au cours d'uneséance d' entr aînement, Ounass'est blessé légèrement lors d'uncontact avec un de ses coéqui-piers" , a précisé la FAF, ajoutantque les premiers examens effec-tués par le médecin de l'équipenationale " n'ont r ien décelé degrave, mais le joueur va subir desexamens approfondis" . L'équipealgér ienne effectue depuis samediun stage de préparation à Doha enprévision de la CAN-2019 prévueen Egypte du 21 juin au 19 juillet.Les coéquipier s de SofianeFeghouli disputeront un secondmatch amical demain à Dohacontre le Mali avant de se rendreau Caire le 18 juin pour prendrepar t à la CAN 2019. A laCAN2019, la sélection algér ienneévoluera dans le groupe C avec leKenya (23 juin), le Sénégal (27juin) et la Tanzanie (1er juillet).

La FAF a confirméjeudi que

l'attaquant deMontpellier Andy

Delort allaitrejoindre le groupe

des Verts pourdisputer la CAN-2019. Il remplace

Haris Belkebla, quia été mis à l'écart.

Vendredi 14 - Samedi 15 juin 2019 SPORT 23

Andy Delort en renfort

Top 30 des meilleurs joueurs africains de l'Histoire

Belloumi, Madjer, Dahleb et Mekhloufi retenus

CAN-2019 Suite à la mise à l’écart de Haris Belkebla

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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Quatre anciens internationaux algér iensfigurent dans le classement des 30

meilleurs joueurs afr icains de l'histoire établipar le magazine France Football et dont la pre-mière place est revenue à l'actuel présidentlibér ien, Georges Weah, le seul et uniqueBallon d'Or France Football afr icain de l'his-toire. Les quatre joueurs algér iens classés sontLakhdar Belloumi (22e), Rachid Makhloufi(15e), Mustapha Dahleb (8e) et Rabah Madjer(6e). Lakhdar Belloumi, fabuleux meneur dejeu de la sélection entre la fin des années 1980et la fin des années 1990, a été un des grands

ar tisans de la grande réussite de l'Algér ie lorsdes différentes campagnes de Coupe d'Afr iquedes nations de l'époque. La sélection avait eneffet atteint la première finale de son histoireen 1980 (défaite face au Niger ia 3-0), puis troisdemi-finales en 1982, 1984 et 1988. Il a égale-ment obtenu le Ballon d'Or afr icain en 1981.Makhloufi est le deuxième Algér ien à appa-raître dans le Top 30. Un visage histor ique desdébuts de l'Algér ie. Légende de l'AS Saint-Etienne où il y a, en tout, passé neuf saisons,Makhloufi a été de la première équipe de l'his-toire de son pays, faisant par tie par exemple de

l'équipe du FLN pendant la Guer re de libéra-tion nationale. Après sa car r ière de joueur, il aégalement dir igé la sélection nationale dans lesannées 1970 avec, à la clé, une médaille d'oraux Jeux méditer ranéens 1975 à domicile.L'ancienne star du Par is SG Mustapha Dahleboccupe la 8e place avec le Malien SeydouKeita. Pas vraiment en réussite au niveau desrésultats avec la sélection algér ienne, malgréune quatr ième place à la CAN en 1982 et unepar ticipation au Mondial de la même année enEspagne, Dahleb a notamment émerveillé leParc des Pr inces de sa classe après avoirdécouver t l'hexagone sous les couleur s deSedan. Rabah Madjer est sixième du Top 30 deFrance Football. Ballon d'Or afr icain en 1987,Madjer a été de la campagne de la seule victoi-re algér ienne dans l'histoire de la CAN, en1990. En France, les suppor ters du Racingclub de Par is se souviennent de son passage aumilieu des années 1980. Il a inventé un geste(une talonnade) qui por te encore son nom 32ans après.

MC Oran

Démissionsen cascadedes dirigeants

Formé lors de l’assembléegénérale extraordinaire des

actionnaires, tenue dimanchepassé, le nouveau Conseil d’admi-nistration du MC Oran a déjàenregistré le dépar t de troismembres, soit la moitié de sacomposante, a-t-on appr is de ceclub de Ligue 1 de football. Ils’agit de l’ancien président, TayebMahiaoui, et des deux anciensjoueurs, Réda Acimi et RedouaneBenzega, a précisé la même sour -ce. Du coup, il ne reste que troismembres dans le dit conseil, àsavoir, le nouveau président,Nacereddine Karaouezene, YoucefDjebbar i et NacereddineBensedjrar i. Si Mahiaoui amotivé sa décision par son désirde se retirer complètement desaffaires de l’équipe de football,lui, qui préside le club spor tifamateur (CSA), Acimi etBenzerga semblent avoir vitecédés à la pression des suppor tersqui rejettent catégor iquement lanouvelle direction du club etrevendiquent que ce dernier soitplacé sous le giron de l’entrepr ise‘’Hyproc Shipping company’’.Cela se passe au moment où l'opé-ration de passation de consignesentre le nouveau président,Karaouzene et son prédécesseur,Ahmed Belhadj, dit ‘’Baba’’, n’apas eu lieu mardi comme prévulors de l’AG des actionnaires quiavait plébiscité le premiernommé, devenu nouvel actionnai-re dans la société spor tive paractions (SSPA) du MCO, aprèsavoir racheté les par ts de l’ancienprésident Larbi Abdelilah. Ainsi,la cr ise perdure au sein du club-phare de la capitale de l’Ouest,dont le nouveau patron trouvedéjà toutes les peines du mondepour commencer la préparationde la nouvelle saison, en raison dela position hostile des fans. A cepropos, Karaouzene a réitéré sonengagement de confier les rênesdu club à ‘’Hyproc’’, si cette filia-le de Sonatrach décide de mettreen application le protocole d’ac-cord signé avec le MCO en jan-vier dernier et qui devait condui-re au rachat par cette société de67% des actions du capital socialde la SSPA du club. " Mais enattendant, je dois, en tantqu’amoureux du MCO, assumermes responsabilités en engageantd’abord un entraineur avant dem’attaquer à l’opération derecrutement en engageant lesmeilleurs avant qu’il ne soit troptard" , a-t-il insisté. Dans ceregistre, les contacts avec l’ancieninternational algér ien et enfant duclub, Si Tahar Cher if ElOuezzani, sont vite tombés à l’eauen raison du refus de ce dernierde prendre les commandes tech-niques dans la situation actuelleque connait la formation oranai-se, a-t-on indiqué dans son entou-rage.