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Dz Mag Janvier Février Mars 2018 EXPOS, CONCERTS, FESTIVALS... Votre agenda du trimestre JOURNAL D'INFORMATION DE LA VILLE DE DOUARNENEZ www.mairie-douarnenez.fr Douarnenez underground, l’ancrage d’une culture ROCK Retrouvez-nous sur

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En ces premiers jours de janvier, permettez-moi de vous souhaiter, ainsi qu’ à celles et ceux qui vous sont chers, une bonne et heureuse nouvelle année. J’espère que la période des fêtes, souvent temps de retrouvailles familiales ou entre amis, s’est agréablement déroulée et vous permettra d’aborder 2018 dans des conditions sereines.

Ce Dz Mag vous invite à prolonger cette pause festive, puisqu’à l’occasion des 25 ans des Loco’s Rock, lieux de répétition situés au Centre des Arts André Malraux, que la Ville met, avec le concours de la MJC, à la disposition des groupes intéressés, le dossier central de ce Dz Mag est consacré à la création musicale rock à Douarnenez. Une facette, là encore riche et dense, à découvrir ou à redécouvrir de la grande variété culturelle de notre cité. Vous pourrez le constater, la scène douarneniste se distingue par une éclosion régulière de nouveaux talents, qui n’altère en rien la qualité de la production musicale.

Cette richesse culturelle douarneniste, Claudine Brossard la connaît mieux que quiconque. Adjointe à la culture depuis mars 2008, elle l’a côtoyée et soutenue avec constance, veillant à encourager les pratiques nouvelles et à promouvoir les artistes locaux. Au moment où elle quitte Douarnenez pour rejoindre ses terres costarmoricaines, je voudrais la remer-

La version de l’édito en breton est disponible sur le site : www.mairie-douarnenez.fr

Directeur de la publication : François Cadic, maire Directrice déléguée : Marie-Noëlle Plénier, Adjointe au maire, déléguée à la communication Rédactrice en chef : Anouck Mikhailow Rédaction : Jean-Pierre Bénard, Emmanuelle Dupuis, Anouck Mikhailow, Nadine Nouy Crédit photo : Ville de Douarnenez sauf mention contraire Création maquette et mise en page : Acis&Galaté Régie publicitaire : Agence Bergame (Brest) Impression : Imprimerie du commerce sur papier pefc Distribution : Actions services Douarnenez Tirage : 9 000 exemplairesDépôt légal : Novembre 2017

4 RetouR en images

La ViLLe5 attRactivité 17 actions pour redynamiser le centre-ville

8 aménagement L’anse de Pouldavid en première ligne

9 gRands pRojets en couRs- Rosmeur: la voie sera libre pour les Gras - Centre nautique La touche finale

11 santé publiqueLa Ville propose du sport adapté aux séniors

12 mémo

14 zoom douaRnenez undeRgRound, l’ancRage d’une cultuRe RocK Le territoire18 décRyptage Panorama des associations douarnenistes20 économie L’ex Sobad Marine repense son image21 poRtRaitMaRiane BeRRiot22 cRéation L’école de musique inspirée par l’occitanie23 lectuRe publique Le livre c’est bon pour les bébés

24 nouveaux commeRces emploi26 expRession

Sommaire

François CADICMaire de DouarnenezVice-président de Douarnenez Communauté

éditorial

Mesdames, Messieurs, Chers Douarnenistes,

cier pour son action et ce lien fort qu’elle a su tisser avec le monde associatif. Elle passe les rênes de la délégation à la culture à Marie-Noëlle Plénier, adjointe déjà en charge de la communication, et qui saura, j’en suis convaincu, avec la même envie, la même écoute, la même détermination que Claudine, poursuivre notre démarche d’accès de tous aux pratiques culturelles.

Quelle que soit son expression, littéraire, picturale, musicale…, la culture est un formidable moyen d’épanouissement, d’enrichissement personnel, d’ouverture à l’autre, de découverte d’autres horizons, d’autres imaginaires, et d’acceptation des différences. Elle est aussi évasion et divertissement.

Il est bien difficile de savoir ce que sera l’année 2018. Je forme tout simplement le vœu que la culture - et Douarnenez ne manque pas d’offres en ce domaine, qu’elles soient municipales ou associa-tives - permette à chacune et chacun d’entre nous de traverser au mieux cette nouvelle année.

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Marie-Noëlle Plénier, adjointe à la communication, prendra également en charge la délégation à la culture au départ de Claudine Brossard.

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Meurtres à..., la collection de téléfi lms policiers diffusée sur France 3, a élu domicile dans la cité penn sardin durant un mois. Dans les rôles principaux, Sagamore Stevenin, Caroline Anglade et Elodie Navarre ont tourné sur l’île Tristan, les ports, le cimetière marin, l’hôpital. De nombreux fi gurants et techniciens douarnenistes étaient à leurs côtés. «Meurtres en Cornouaille» sera sur les écrans à l’automne 2018.

Sur une place de l’Enfer illuminée et décorée de sapins, de nombreuses

animations ont rythmé le marché de Noël autour des yourtes d’artisans et producteurs locaux. Contes, chants, jeux géants, échassiers, tannage de voiles, balades en calèches et Manège Salé... dans une formule inédite, plusieurs associations étaient au rendez-vous pour assurer la fête.

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Pour qui prend le temps de s’y promener, le centre-ville abrite de nombreux bâtiments à l’architecture remarquable.

Alors qu’elle préoccupait les acteurs publics depuis plu-

sieurs années, la question de la redy-namisation du centre-ville a connu une nouvelle impulsion lorsqu’elle est entrée dans le débat citoyen, il y a un an et demi. Le 30 mai 2016, la Ville et Douarnenez Communauté avaient réuni une quarantaine de personnes pour réfléchir aux ressorts de l’attractivité du centre-ville.

une Réflexion tRansveRsaleélus, acteurs économiques, touristiques, associatifs, artisans, commerçants,

en répondant à un appel à projets régional, Douarnenez a obtenu une enveloppe d’un million d’euros pour la redynamisation de son centre-ville. Le programme en 17 actions qui a été présenté est la suite logique de la concertation citoyenne menée en amont.

agents publics et habitants étaient pré-sents. Des organismes comme la CCI*, le CAUE**, Douarnenez Habitat accom-pagnaient la démarche en matière d’animation. Le groupe a participé à une déambulation dans les ruelles de la ville et à des ateliers de travail théma-tiques. Le but de la démarche : établir un diagnostic partagé des forces et faiblesses du centre-ville, et dégager des axes d’amélioration. Les regards croisés des uns et des autres ont abouti à une feuille de route ambitieuse. Une synthèse de ce travail a été restituée lors d’une réunion publique en jan-vier 2017. Les élus de la Ville et de la Communauté de communes se sont alors engagés à programmer un certain nombre d’actions.

un million d’euRos de subventionEn mars 2017, la Région lance un appel à projets pour « aider les villes qui réin-ventent leur centre-ville ou leur centre-bourg afin de s’adapter aux change-ments de modes de vie des habitants et renforcer leur attractivité. » Douarnenez soumet sa candidature et fait partie des 12 villes bretonnes sélectionnées pour une subvention à son projet d’aménagement. « Cet appel à projets était une aubaine incroyable, commente Hervé Lèches, directeur des affaires culturelles et membre du comité de pilotage de la redynamisation du centre-ville.

attractivité

17 actions pour redynamiser le centre-ville

* CCI Chambre de commerce et d’industrie** CAUE Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement

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La Ville

actions déjà en coursle stReet aRtLa Ville comme Douarnenez Habitat sont favorables à l’intro-duction du street art dans la cité pour donner couleur et gaieté à de vieux murs et valoriser les ar-tistes locaux. Déjà, le rond-point de l’Octroi et le passage Jean Bart sont décorés de fresques représentant la légende de la ville d’Ys, fil conducteur choisi par les partenaires. D’autres murs doivent prochainement être « graphés » au rythme de deux par an jusqu’en 2020.

la vitRophanieL’opération de vitrophanie pilotée par Douarnenez Communauté a démarré par le 20, rue Anatole France en octobre 2017, et devrait se repro-duire sur d’autres vitrines vides du centre-ville. Elle vise à contrer l’image sans vie et triste de com-merces depuis trop longtemps fermés.

Nous avions la matière pour rédiger un projet de territoire ambitieux, issu d’une concertation globale... et deux mois pour le faire. Douarnenez Habitat a rejoint la Ville ainsi que Douarnenez Communauté en tant que porteurs de projets. » Les trois partenaires ont ob-tenu une enveloppe de 1 069 932 euros pour un programme d’actions chiffré à 2 750 000 euros. Cette subvention est conditionnelle à l’exécution des projets, dans un délai de 4 ans.

un pRogRamme multidimensionnelParmi les critères qui ont joué en la faveur du dossier douarneniste : l’appel à l’intelli-gence collective et son aspect multidimen-sionnel. « Pour qu’un magasin fonctionne, il faut qu’il se trouve à moins de 3 minutes à pied d’un lieu de résidence, illustre à titre d’exemple Hervé Lèches. Le programme que nous avons proposé prend en compte l’imbrication des thématiques à traiter : commerces et services publics, habitat et déplacements, cadre de vie et voirie, culture et patrimoine. Il fait le pari d’une approche globale et d’un lancement concomitant d’actions pour obtenir un effet levier sur la vitalité et l’image du centre-ville, tant pour les habitants du territoire que pour les visiteurs. »

le calendRieRLa prochaine étape est la signature d’un pro-tocole-cadre, en février, qui engagera d’une part la Ville, Douarnenez Communauté et Douar-nenez Habitat et d’autre part les 4 financeurs du programme régional : état, Région, établisse-ment public foncier de Bretagne et Caisse des Dépôts. D’ici là, les collectivités et l’Office public vont affiner et prioriser le programme d’actions, pour qu’il soit compatible à la fois avec leur propre budget et avec les critères d’attribution de la subvention. Quelques-unes des 17 actions sont présentées ci-après. Certaines sont déjà en cours d’exécution, d’autres ont dépassé le stade de l’étude et sont programmées à court terme, d’autres enfin nécessitent une étude préalable.

projets à l’étudeembellissement de la place de l’enfeRLa Ville mène un projet d’embellisse-ment de la place de l’Enfer pour renfor-cer l’attractivité de ce pôle culturel et patrimonial à Port-Rhu. L’idée est d’en faire un espace public convivial, propice à la flânerie et à l’organisation de festivités. Une étude sera menée à ce sujet en 2018.

embellissement Rue du centReLa rue du Centre, permettant de rejoindre les Halles depuis le parking du Centre, est vue comme un axe de cheminement prédominant que la Ville souhaite réenchanter. Les barrières et potelets actuels seront remplacés par un mobilier urbain artisanal, artis-tique et original. Un appel à projets sera lancé vers les artisans d’art locaux, sur la base d’un cahier des charges actuellement à l’étude.

Un parcours sur la légende de la Ville d’Ys en graph, telle est l’ambition des partenaires.

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actions programmées en 2019la Requalification de la fRiche des affaiRes maRitimesDouarnenez Habitat, propriétaire de ce bâti-ment depuis 2017, mène un projet mixte de création d’un pôle médical et de logements. A ce stade, des contacts avec des profession-nels de santé sont pris et l’Office public attend les premières esquisses de l’architecte. Les travaux ne devraient démarrer que fin 2019. Ils sont estimés à 14 mois.

la signalétiqueIl s’agit d’un réaménagement de la signalisation directionnelle du centre-ville, comprenant notamment la création d’une signalisation piétonne et d’une signalisation vélo, avec les temps de parcours nécessaires pour rejoindre les pôles indiqués (sites tou-ristiques, services usuels, ports…). Ce projet porté par Douarnenez Communauté sera initié à l’été 2018 et devrait durer 6 mois.

schéma véloUn itinéraire cycliste est en cours de réalisation par Douarnenez Communauté. à terme, le centre-ville de Douarnenez sera traversé par la véloroute « La Littorale » qui reliera Douarnenez à la pointe du Raz d’un côté et à la presqu’île de Crozon de l’autre. Elle passera à proximité des Plomarc’h, par le Rosmeur, le bou-levard Jean Richepin et la passerelle Jean Marin. Elle fera l’objet d’une signalisation et d’aménagements spécifiques.

taxe suR les fRiches commeRcialesDouarnenez Communauté instaure à partir de 2018 une taxe sur les friches commerciales pour agir contre la vacance commerciale. Le produit de cette taxe sera affecté aux actions d’embellissement telles que le street art ou la vitrophanie.

les baux à RéhabilitationEn 2017, Douarnenez Habitat a lancé le dispositif de bail à réhabilitation, un contrat par lequel l’Office public s’engage à réaliser des travaux de rénovation dans un logement ou un immeuble privé vétuste et à le louer pour une période déterminée. Pen-dant la durée du bail, le propriétaire renonce à percevoir les loyers, et à l’issue il récupère son bien en bon état d’usage. La demande pour ce dispositif est forte et l’Office public sélectionne actuellement les dossiers éligibles. Les premiers travaux de réhabilitation devraient commencer en 2018.

l’aménagement des quais du RosmeuRL’essai de piétonnisation mené l’été dernier est l’un des volets du projet de valorisation des quais du Rosmeur. Une étude paysagère est en cours pour faire de ce site emblématique une invitation à la découverte de la ville. Parallèlement, les quais font déjà l’ob-jet d’importants travaux de réseaux (voir p 9). L’aménagement global est prévu à partir d’octobre 2018, pour 6 à 7 mois d’intervention.

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La Ville

« L’objectif du chantier de dragage, explique David Dorman, directeur des Services techniques municipaux, est de restituer la navigabilité de la ria

pour que les bateaux puissent manœuvrer du Port-Rhu jusqu’à la cale des chantiers navals Tanguy. Les sédiments à extraire sont constitués de particules entraînées par de fortes averses. Elles aboutissent dans l’anse où, faute d’un courant suffi sant, elles fi nissent par se déposer sur le fond. »

En bleu, le tracé de la zone

faisant l’objet d’opérations de

dragage.

aménagement

l’anse de pouldavid en première ligne

Un dragage d’entretien de la ria va être effectué en ce début d’année de part et d’autre du pont de la voie verte. Une opération qui permettra de rétablir la navigabilité et l’attractivité de cette partie de l’anse de Pouldavid.

attendue de longue date, l’opération de

dragage d’entretien de l’anse de Pouldavid a enfi n débuté. elle permettra de maintenir l’accès à la cale ainsi que la navigation dans le chenal dans de bonnes conditions. Cette opération, conforme au projet

initialement présenté, est, à mes yeux, un bon

compromis entre les capacités fi nancières de la Ville et la volonté de la municipalité de

prendre en compte les attentes, légitimes,

des Pouldavistes d’une intervention sur le fond de la ria qui était devenue indispensable.Erwan le Floch, adjoint aux fi nances

Au total, près de 6 900 m3 seront dragués sur une pé-riode de 10 ans. Un chantier fi nancé sur les fonds propres de la municipalité, pour un coût de 357 734 € H.T. pour la seule année 2018. ».

une aiRe de pique-nique

3Dans 5 ans, une nouvelle opération de dragage d’entretien

sera lancée pour l’extrac-tion d’environ 2 500 m3 et la création d’un deuxième terre-plein prévu à proximité du cimetière à bateaux. « Une aire de pique-nique, accessible par un petit che-min piétonnier depuis la voie verte, sera accessible. Ce qui donnera un nouvel intérêt touristique à ce lieu », com-mente Alain Coyat.

des géotubes

2Pour contenir toute pollution, les sédiments seront placés dans des poches faites de textiles syn-

thétiques. « Ce sont des géotubes de 1,50 m de haut dans lesquels la drague enverra sable et vase aspirés depuis le fond. Ensuite, précise David Dorman, il faudra attendre la déshydratation et la stabilisation de cette matière pendant plusieurs mois. Les espaces entre les tubes seront alors comblés, et une couche de 50 cm de beaux matériaux recouvrira le tout d’ici l’été. »

un teRRe-plein Réhabilité

1Environ 2 400 m³ de sédiments seront déplacés vers un terre-plein déjà existant, en contre-

bas du pont, qui sera réhabilité et servira de lieu de stockage pour du matériel portuaire. « Tout se fera par voie maritime via une barge, avec très peu de déplacements et donc aucune émission de CO2, indique de son côté Alain Coyat, directeur général adjoint de la ville. »

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parking du centreUn affaissement de chaussée sur le parking du Centre a été repris et consolidé au mois de décembre 2017. Jouxtant la rue Henri Barbusse, en face de l’ex-usine Chancerelle, la zone d’environ 50 m² a été creusée à 2,5 m. Sous la maîtrise d’œuvre de Douarnenez Communauté, l’entreprise EuroVia a purgé les matériaux souterrains, peu compacts et évolutifs, et déposé du remblai de carrière, plus drainant et résistant. Par la même occasion, le container semi-enterré pour ordures ménagères présent sur la zone a été remplacé par un nouveau modèle, et un autre a été ajouté pour déchets recyclables.

Rue laënnecEn octobre 2017, Douarnenez Communauté a supervisé l’élar-gissement d’une partie du trottoir en face de l’église afin de faciliter la circulation piétonne et l’acces-sibilité aux personnes à mobilité réduite, le long des commerces. Profitant des travaux, la collectivité a rendu accessible la boulangerie et retravaillé le passage piéton dans cette zone.

abri du marinEn novembre 2017, l’équipe maçonnerie de Douarnenez Com-munauté a réalisé en collaboration avec la Ville de Douarnenez un trottoir avec une bordure en granit au pied de l’Abri du Marin. Elle a également conçu un système de drainage pour récupérer les descentes de gouttière et refait un caniveau pavé.

Grands projets en cours

Le remplacement des canalisations nécessite de creuser des tranchées en profondeur.

Rosmeur: la voie sera libre pour les gras

Le vaste chantier de réaménagement des quais du Rosmeur, orchestré par trois partenaires, Douarnenez Communauté, Ville de Douarnenez, et le Département en est actuellement à sa phase initiale de travaux de réseaux qui se déroule dans des conditions idéales de travail.

un planning RespectéDepuis le 23 octobre 2017, les canalisations d’eau potable, d’assainissement, et d’eau pluviale sont progressivement remplacées. Le chantier a démarré quai du Grand Port, il s’est poursuivi place de l’Hor-loge, puis quai du Petit Port. à la veille des congés scolaires, il était arrêté au niveau de l’établissement des Filets Bleus. Le 8 janvier, les travaux reprendront pour traiter la dernière portion du quai du Petit Port, des Filets Bleus jusqu’au restaurant Le Bord’Eau, pendant trois semaines. L’objectif est que les quais soient entièrement dégagés et recouverts d’un revê-tement provisoire pour les Gras. « C’est un chantier qui tourne, commente Yves Kerdranvat, responsable du Service eau et assainissement à Douarnenez Communauté. Nous n’avons pas eu de mauvaises surprises en creusant, pas d’aléas, une bonne météo, ce qui a permis de respecter le planning. »

Rues adjacentesà partir de février jusqu’à fin avril, les travaux concerneront les rues du Rosmeur et Grivart pour le remplacement des réseaux gravitaires (eau, assainissement, eau pluviale) et l’enfouissement des réseaux souples (télécoms, basse tension, éclairage public).Après une trêve durant la saison estivale, de mai à octobre, la phase d’aménagement de voirie pourra alors démarrer sur les quais. Le site sera nouvellement pensé selon un projet encore à l’étude, qui prendra en compte les conclusions de la concerta-tion citoyenne à propos de la piétonnisation.

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chapelle sainte-hélèneInscrite au titre des Monuments historiques, la chapelle Sainte-Hélène nécessite des travaux de restaura-tion. C’est pourquoi la Ville lance en ce début d’année une souscription publique en partenariat avec la Fondation du patrimoine et l’associa-tion des Amis de Sainte-Hélène. 16 504 euros de dons sont espérés auxquelles s’ajouteront les subven-tions de la Direction régionale des

affaires culturelles, de la Région et du Département afin de financer une première tranche de travaux estimée à 150 000 euros. La part de la Ville serait alors de l’ordre de 34,5 %. Planifiés sur 6 mois, d’octobre 2018 à avril 2019, ces travaux porte-ront sur l’étanchéité

et l’assainissement de la chapelle : drainage de la partie enterrée, rejoin-toiement de 3 façades, remplacement de pierres, et réfection d’éléments de maçonnerie, révision de la couverture.

Île tristanLa pose du nouvel enduit de façade sur l’ancienne conserverie de l’île Tristan s’achèvera à la mi-janvier. Le chantier s’est prolongé de quelques semaines suite à la découverte de pierres fortement endommagées autour des portes et fenêtres. Consolidé et mieux isolé, le bâtiment sera bientôt paré pour affronter les

intempéries. Ce début d’année sera également mis à profit pour évacuer l’immense cyprès tombé devant la maison de Maître lors du passage de la tempête Zeus, le 6 mars 2017. La cale du Guet, elle aussi malmenée par les tempêtes successives, est, quant à elle, en cours de reconstruction jusqu’à mi-mars.

Grands projets en cours

Le bâtiment a passé avec

succès le test d’étanchéité à l’air imposé par la RT2012

(réglementation thermique).

centre nautique la touche finaleLe bâtiment s’apprête à ouvrir ses portes fin mars pour accueil-lir le public dans des locaux au confort premium. Le point sur les dernières étapes d’un chantier majeur, piloté par la Ville.

distRibution des espaces Une fois le bâtiment clos-couvert, les deux derniers mois de l’année 2017 ont été consacrés aux aménagements intérieurs : pose des cloisons et des portes, installation des gaines et câbles d’électricité, mise en place du système de chauffage (radiateurs, ventilation, chaufferie), préparation des sols par coulage d’une chape de béton. La distribution des espaces entre vestiaires, bureaux, accueil et ateliers techniques est maintenant bien claire. Le bardage bois posé en façade à l’étage a également changé l’allure du bâtiment.

finitions intéRieuRes et voiRie

Durant les mois de janvier et février, peintres, carreleurs, menui-siers, électriciens, plombiers seront à l’œuvre pour habiller les différentes pièces et les rendre fonctionnelles. Suivra la mise en place du mobilier fixe, comme la banque d’accueil en bois, dessi-née par l’architecte. Parallèlement le toit sera végétalisé à l’aide de plantes grasses tapissantes et de vivaces. Le mois de mars sera consacré aux travaux de voirie, qui viendront requalifier les abords du Centre nautique.

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CoNtACtRenseignements et inscriptions :service des sports : 02 98 92 11 17 - tous les jours de 14h à 15hou par mail : [email protected]

Elles viennent d’enchaîner une heure de gainage, renforcement

musculaire, travail d’équilibre sans temps mort, et elles en redemandent. « On va être en forme toute la jour-née ! » commente l’une d’elles. Le dispositif sport-santé lancé par la Ville il y a deux mois fait déjà carton plein auprès des séniors douarnenistes, en majorité des femmes.

une bonne ambianceIl règne une bonne ambiance autour de la personnalité énergique et bien-veillante d’Yves Kervarec, préparateur physique au sein du Service des sports de la Ville. Il connaît les participantes par leur prénom, adapte les exercices pour chacune d’elle, et les encourage régulièrement. « On aime bien notre prof et, plus il est méchant, plus on l’aime, plaisante une participante. Si on est là, c’est pour travailler ! » Du lundi au vendredi, de 10h15 à 11h15,

Le sport c’est la santé ! Si vous en doutez encore, demandez à Maryvonne, annick, Lucette. elles ont entre 60 et 75 ans, nous les avons suivies lors d’une séance de sport dispensée par un agent municipal.

Santé publique

la ville propose du sport adapté aux séniors

le programme Sport-santé de la Ville alterne les séances de marche en plein air et l’activité physique en salle, dans différents lieux de la ville (Kermarron, MJC, salle Jules Verne). Il est gratuit et s’adresse spécifi que-ment aux personnes

de plus de 60 ans, éloignées de toute activité physique.

RemettRe en mouvementDerrière ce programme préventif impulsé par l’Agence régionale de santé (ARS), il y a la volonté de maintenir l’autonomie et d’améliorer la qualité de vie, mais aussi de reprendre confi ance en soi après une longue période de sédentarité. « C’est une tranche d’âge qui est souvent confrontée à la maladie » explique Yves qui suit une formation d’animateur sport-santé sur le campus universitaire de Bretagne. « Le but est de remettre ces personnes en mouvement. » Or, il s’avère que les freins sont souvent psychologiques. « Beaucoup ne se sentent pas capables, mais si j’arrive à les faire venir sur le tatami, c’est gagné. »

Sans doute les participantes au pro-

gramme Sport-santé étaient-elles d’autant plus moti-

vées ce jour-là que Bertrand Poulmarc’h les a accompagnées tout au long de la séance. « à voir la

bonne humeur qui règne dans le cours, on

en mesure les bienfaits, non seulement au niveau physique mais aussi au niveau mental. C’est 50 % de la réussite de ce projet. à terme, l’objectif est de travailler de plus en plus étroitement avec le corps médical et d’arriver à une sorte de sport sur ordon-nance. Dans un souci de santé publique, nous pourrions nous inscrire en complément d’un traitement médical et amener les gens peu à peu vers la pra-tique autonome d’une activité en milieu associatif ou privé. » Bertrand Poulmarc’h, Adjoint au sport et au nautisme

un suivi peRsonnaliséLes séances sont limitées à 10 per-sonnes, ce qui permet un vrai suivi personnalisé. Un certifi cat médical est obligatoire et chaque partici-

pant a un dossier établi auprès de son médecin. « Je note égale-ment à la fi n de chaque séance le niveau de fatigue ressenti, ajoute Yves, comme ça je peux

mesurer les progrès dans le temps. » « Moi, je suis cardiaque, témoigne une habituée. Depuis que je fais cette activité j’ai

diminué mon traitement de moitié. Mon médecin

m’encourage à continuer. »

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La Ville

Le territoire

Coup de pouceLe nouveau guide des aides sociales et solidarités, édité par la Ville, a vocation à rendre plus lisibles les aides et les accompagnements dont les personnes en diffi culté pourraient bénéfi cier. Il recense les organismes sociaux, les lieux solidaires où faire ses courses, acheter des habits à moindre coût ou réparer son véhicule. Il donne également des indications pour se soigner, se loger, pratiquer un loisir, rencontrer du monde. Un coup de pouce aux personnes dans le besoin. Ce guide est disponible en mairie, au CCAS et auprès des partenaires sociaux. Il est également consultable et téléchargeable sur le site de la Ville : www.mairie-douarnenez.fr, onglet “à tout âge / solidarité”.

bornes électriques gratuitesLe SDEF* a récemment installé 3 bornes de recharge pour véhicules électriques à Douarnenez. La première à Tréboul, place des 4 frères Kerivel, en février 2017, la deuxième place Stalingrad (à côté de la mairie) en centre-ville, et la troisième à Ploaré, place Paul Stéphan. Deux autres sont en service à Pouldergat et au Juch. Ces bornes à charge rapide sont conçues comme des bornes d’appoint, afi n de parcourir des distances plus longues que ne le permet l’autonomie de la voiture qui

est de 100 à 300 km suivant les modèles. Il existe à ce jour 209 bornes à travers

le Finistère Elles sont disponibles 24h/24 et 7j/7 et gratuites jusqu’au 1er février 2018. Il faut pour cela se

procurer un badge auprès du SDEF (www.freshmile.com).

l’ePAb analyse gratuitement votre eau souterraine Dans le cadre du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) de la baie de Douarnenez, une campagne de suivi des eaux souterraines sur les ouvrages privés est prévue

d’avril à juin 2018. Le but n’est en aucun cas de réaliser un contrôle, mais d’avoir une connaissance plus fi ne de la qualité des eaux souterraines, en particulier sur les teneurs en nitrates. l’EPAB (Établissement Public d’Aménagement de la Baie de Douarnenez) lance donc un appel aux propriétaires de captages, puits ou forages (collectivités, agriculteurs, industriels, particuliers…) qui accepteraient de bénéfi cier d’une analyse gratuite. Les paramètres mesurés seront : concentration en nitrates, taux d’oxygène, conductivité, pH, température de l’eau. Les données seront rendues publiques à l’issue de cette étude. Inscriptions : [email protected] ;Tél. 02 29 40 41 27 / 07 87 21 19 41Plus d’infos sur :www.sagebaiededouarnenez.org/site/

Le Pacs, c’est désormais en mairie !Le PACS (Pacte civil de Solidarité) est un contrat conclu entre deux personnes majeures, pour organiser leur vie commune. L’enregistrement du PACS peut désormais se faire dans la mairie du lieu de la résidence commune. Auparavant, un dossier doit être rempli et déposé à l’État civil. Ce dossier peut être retiré en mairie ou bien téléchargé sur www.service.public.fr. Lors du dépôt du dossier, s’il est complet, un rendez-vous sera fi xé afi n d’enregistrer le PACS.Informations : www.mairie-douarnenez.fr ou 02.98.74.46.00.

*Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère

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Le Plan local d’urbanisme, document majeur qui va déterminer la politique de la Ville en matière d’aménagement du territoire pour les douze années à venir, a été approuvé par le Conseil municipal en sa séance du 26 octobre 2017. Ce document est accessible librement en mairie, mais également en ligne sur le site Internet de la Ville : www.mairie-douarnenez.fr., onglet “cadre de vie / urbanisme”. Vous pourrez consulter et télécharger l’intégralité des documents relatifs au PLU : règlement, rapports, plans, Orientations d’Aménagement et de Programmation. Pour tout complément d’information, les agents du Service urbanisme se tiennent à disposition du public aux Services techniques de la Ville. Contact Service urbanisme : 02 98 74 46 57 [email protected]

Un géoportail de l’urbanismeà savoir : tous les documents d’urbanisme du territoire national sont recensés sur une plateforme unique : le géoportail national de l’urbanisme, www.geoportail-urbanisme.gouv.fr. Créé en 2016, cet outil numérique est alimenté progressivement par les autorités compétentes jusqu’en 2020. Les visiteurs, qu’ils soient particuliers, professionnels de l’urbanisme, ou établissements publics, peuvent donc avoir accès à la réglementation d’urbanisme qui s’applique au territoire qui les intéresse.

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Logement intergénérationnelVous êtes sénior, retraité, vous possédez une chambre libre (et isolée) dans votre habitation ? Vous voulez rompre une certaine solitude et souhaitez cohabiter, pour une courte durée, avec un jeune en formation, en stage ou en CDD ? Contactez le Point Info Jeunesse afin de vous inscrire sur le fichier logement intergénérationnel !Point Info Jeunesse, 16 rue Anatole France à Douarnenez. Tél. : 02 98 92 47 00

Page Facebook : PIJDouarnenez

INFos LogeMeNt/hAbItAt/CoNstrUCtIoN

Le CAUe, Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement, organise des permanences en différents lieux du département pour recevoir gratuitement les particuliers porteurs d’un projet architectural. Les entretiens, individualisés donnent lieu à des préconisations très concrètes en faveur de la qualité du cadre de vie. Ce service agit en parfaite complémentarité avec les services de l’État (Architecte des bâtiments de France, DDTM*), les espaces Info-énergie, l’ADIL.Ci-dessous les sièges de permanence les plus proches :Audierne, Communauté de communes du Cap-Sizun – 02 98 70 16 00Quimper, CAUE – 02 98 98 69 15

L’ADIL, l’Agence départementale d’information sur le logement, tient une permanence tous les lundis, de 14h à 18h dans les locaux de Douarnenez Communauté. Sa mission est d’offrir gratuitement au public un conseil personnalisé juridique, financier et fiscal sur toutes les questions relatives à l’habitat, dans le cadre de projets de locations ou d’accession à la propriété dans le neuf ou dans l’ancien.Tel. 02 98 46 37 38.

Douarnenez Communauté propose également les services d’un conseiller habitat, Yannick Bizien, qui oriente les personnes sur les organismes donnant des aides financières diverses selon leur projet (Adil, Anah, etc). Une sorte de guichet unique sur les aides à l’habitat.Tel. 02 98 74 49 49Courriel : [email protected]

*Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère *Direction départementale des territoires et de la mer

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Billy Bullock and the Broken Teeth

zoom

L’envie de musique amplifi ée couvait déjà dans les quartiers

avant que les Loco’s Rock n’ouvrent leurs portes en 1992. « En fait, raconte Jean-Marc Raphalen, bassiste de 49 ans, ancien membre de Tobaboot’s et aujourd’hui membre du groupe Coude, il y avait déjà des gars un peu plus âgés que nous qui faisaient des reprises des Sonic Youth et on venait les écouter. En plus, ils jouaient bien. C’était aussi l’époque où tous les labels indépendants se mettaient en place. La musique française bougeait alors beaucoup. Il y avait la Mano Negra, Bérurier Noir… Plein de groupes qui nous prouvaient qu’il suffi sait d’avoir une gui-tare et de jouer pour pouvoir faire de même. Et c’est ce qu’on a fait. »

Gros amplis et boîtes à œufsà l’époque, les lieux pour abriter les répé-titions des rockeurs en herbe n’étaient pas légion en ville. « On allait jouer dans des endroits improbables, sous la criée, ou aux Plomarc’h, avec des gros amplis à piles, se remémore Jean-Marc en sou-riant. Il n’y avait rien d’autre ! Aucune salle de répétition pour la musique que nous faisions. » C’est Jean-Paul Kergoat, responsable au service des associations de la mairie de l’époque, qui va trouver un toit provisoire pour les tenants du rock, dans la verrière du centre des Arts. « Jean-Paul Kergoat était musicien lui-même, se rappellent les aventuriers de la première heure, et ça a sans doute beaucoup aidé. Il y avait

deux groupes : Tobaboot’s et Allochtones. Après sont venus les Teenage Riots, dans ce lieu que nous avions isolé nous-mêmes avec des boîtes à œufs et ce genre de trucs. »

InvestissementLa précarité des rockeurs douarnenistes cesse avec l’ouverture offi cielle des Loco’s Rock en 1992, toujours au centre des Arts, mais au sous-sol, autour de trois salles de répétition. « Les studios des Loco’s Rock ont été un investissement important pour la municipalité de l’époque, confi e à son tour Alain Le Hénaff, directeur de l’École de musique et de danse de la Ville. Le fait d’avoir cet outil, ça a été la ruée. Il devait y avoir une vingtaine de groupes dès les débuts. Moi-même, comme batteur, j’ai fait partie de Rue Obscure, qui faisait du rock en français. Ce qui n’était pas plus apprécié que ça. La preuve, toutes ces formations chantaient en anglais. Leurs références étaient clairement anglaises, et pas du tout du côté des groupes de rock en français. »« La première fois que je suis venu aux studios, c’était Ronan Berrehouc qui jouait avec Bloom, se rappelle Johan Losq, l’actuel animateur du lieu, à pro-pos du guitariste de 47 ans, aujourd’hui. C’était fabuleux ! Très vite, on nous a

Douarnenez foisonne d’artistes musiciens à l’instar de nombreuses formations aux styles différents : fanfares, Bobby & Sue, Douchka, The Past Travellers, Electric Bazar Cie, Nolwenn Korbell, Duo Du Bas, Wonderbraz, et tant d’autres… mais, LE ROCK dans toutes ses esthétiques, tient une part importante dans ce paysage musical douarneniste. à l’occasion des 25 ans des Loco’s Rock, structure dédiée aux musiques amplifi ées, ce numéro consacre un focus sur cette culture, qui, incontestablement, contribue également à l’identité de la ville.

douarnenez underground, l’ancrage d’une culture

ROCK

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prêté du matériel. On faisait des cas-settes pour se cultiver musicalement. Il n’y avait pas Internet, alors c’était dif-fi cile de connaître un peu ce qui sortait en Angleterre. Avec Ronan, Jean-Marc et tous les autres, nous faisions notre éducation musicale. Moi, j’aurais voulu être guitariste, mais, par la force des choses, dit-il avec le sourire, je suis devenu chanteur. »

Reconnaissance« Vingt-cinq ans plus tard, expose Jean-Luc Béléguic douarneniste passionné de Rock, il y a eu cinq groupes majeurs, pion-niers et fondateurs : T o b a b o o t ’ s , Speedball, Bil-ly Bullock and the Broken

Teeth, The Octopus et The Red Goes Black. Ces cinq-là ont marqué l’his-toire du rock à Douarnenez. Franck Darcel, ancien guitariste des Marquis de Sade (groupe rennais- NDLR), leur a même consacré plusieurs pages de son livre Rok #2 50 ans de musique électri-fi ée en Bretagne, avec des articles sur Billy Bullock and the Broken Teeth et The Octopus. »Une mention qui vaut reconnaissance des musiciens douarnenistes par leurs pairs et les programmateurs. S’ils sont référencés, c’est parce qu’ils ont marqué la scène rock bretonne au cours de leurs tournées. The Octo-pus a gagné le Tremplin des jeunes Charrues en 2010. Trois ans plus tard, The Red Goes Black fait de même.

Travail et transmission« Leur consécration n’est pas un hasard, commente Jean-Luc Béléguic, car ils ont travaillé pour ça. Il n’y a rien de pire que du bruit. Ce qui a marqué ces musiciens, ce sont les Ramones, Led Zeppelin, MC5… » En novembre 2013, The Red Goes Black vit à nouveau des moments mémorables. Christophe Miossec demande aux rockeurs

Les Loco’s rock, ce sont :« Trois salles de répétition avec le bureau d’accueil, également lieu de vie des musiciens, un minimum d’équipement pour

enregistrer, un animateur non-technicien. Un planning

fait trois semaines à l’avance pour 60 à 70 musiciens. C’est ouvert 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Les musiciens qui veulent répéter ont les clefs, moyennant une caution. » Johan Losq

Dorian Sorriaux, issu des Loco’s Rock, guitariste prodige des Blues Pills, ici, lors d’un concert à Madrid en 2014.

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douarnenistes de l’accompagner sur scène pour les 51 ans du Vauban, la my-thique scène brestoise. Cette expérience, plusieurs d’entre eux ont à cœur de la transmettre et de pous-ser de nouveaux talents chez les jeunes générations. « Trois guitaristes sont passés par The Octopus, Billy Bullocks and the Broken Teeth et The Red Goes Black, et sont devenus professeurs de gui-tare, détaille à ce sujet Alain Le Hénaff. Brendan De Roeck, passé par l’associa-tion Penn-ar-Dub, enseigne à la MJC ; Damien Gadonna, professeur à l’école de musique, est le chef de file de The Red Goes Black ; Enfin, Pierre Le Roux donne des cours à la MJC. Il était deuxième gui-tare de The Octopus avant d’être celle de The Red Goes Black. »

Une ville au tempérament artistiqueDouarnenez connaît une densité éton-nante d’artistes par rapport au nombre d’habitants, et un public en alerte, for-

gé par des concerts haut de gamme. « Je me souviens d’avoir vu Nina Simone en concert à la salle Jules-Verne dans le cadre de Jazz en Baie, ou encore Dr Feelgood, Hubert-Félix Thiéfaine, Miossec lors de concerts organisés par la MJC, relate Jean-Luc Béléguic à propos d’un tempérament artistique douarne-niste que beaucoup d’autres villes bre-tonnes nous envient. Mais c’est aussi une ville aux associations culturelles mar-quantes. Bref, ça bouge, et c’est intéres-sant sur le plan social pour la population et surtout pour la jeunesse. C’est un axe porteur, en lien avec la notion d’éducation populaire, qui donne aussi une image positive de la ville et encourage à être acteur dans la cité. »

Marque de fabriqueCette profusion culturelle joue comme une marque de fabrique. Quand la ré-putation d’un groupe de Douarnenez arrive aux oreilles des programmateurs de scènes musicales, ils savent qu’il va s’agir de bon rock. Et cette garantie de qualité fait qu’il est immédiatement de-mandé et peut jouer à Brest, au Vauban ou à La Carène, au Novomax, au Run Ar Puñs ou encore aux Transmusicales et aux Charrues. Exception faite à la règle par Douchka, qui lui, s’adonne exclusivement à l’électro et que l’on a pu entendre aux Transmu-sicales, à Astropolis ou dans des clubs à

Douarnenez connaît une densité étonnante d’artistes par rapport

au nombre d’habitants, et un public en alerte, forgé par des concerts

haut de gamme.

« Réunion de famille » aux Loco’s Rock à l’occasion de notre zoom.

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Millesime VintageLe 3 mars 2018, aura lieu un Millesime Vintage qui célébrera les 25 ans des Loco’s Rock. Coude, Teenage Riots, In Memorium, The Red, TV Crash, The Good Old Boys, Chod, se produiront sur

la scène de la MJC. Ces groupes constitués entre 1995 et 2016 formeront sur scène un panel représentatif de l’histoire des Loco’s Rock.

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6ème République Abomifreux Action Fire Wednesday Adramelech Allochtone Anger Anticrobes Backstabbers Ben & Tom Billy Bullock & The Broken Teeth Bloom Butorspank Cash From Chaos Chessus Christ Chod Christ is Cheese Cosmic Sheep Coude Coyotes Crazy Boys Deluxe Democracy DKN Dur Edrem’s Electric Bad Monkeys Fools of Death Floor Free Lagen Gamma GT Gnach Hannah Bah Hillbillys and The Toothpicks In Memorium Intamplar It Was Coco Komodor Le Péril Jeune Les Chinchards Féroces Mojo Factory

Papillons Noirs Patch’Up Rock In Chaire Rotule Roz’n’Knight Rue Obscure Scarweathers Silent Box Six Bullets In Town Skiff Speedball Styxx Suzy & The Carjackers System Of The Douarn’ Taxi Brousse Teenage Riot The Beanshakers The Daner’s The Flaming Zeros The Good Old Boys The Mocking Birds The Octopus The Red The Red Goes Black The Royal Crows The Shakers The Wave Till The End Tobaboot’s TV Crash Use Your Brain Zypocrites

Ils sont passés par les Loco’s rock !

New York, Paris, et au Canada.

Rock en SuèdeAux Loco’s Rock, la consécration a même touché des destinées individuelles. Dorian Sorriaux, l’un des anciens des stu-dios de répétition, a quitté Douarnenez en 2011, à 16 ans, et s’est établi à Öre-bro en Suède où il joue avec Blues Pills. Ce groupe de blues rock psychédélique a publié Lady in Gold, son second album en 2016, et mène une carrière interna-tionale. « Il est maintenant considéré comme l’un des meilleurs jeunes guita-ristes du moment, s’exclame Jean-Luc Béléguic qui se désole que ce groupe ne soit pas passé à Douarnenez au tout début de leur ascension. »Le guitariste prodige a fait son retour

au pays en mars 2016, lors d’un concert donné avec son groupe Blues Pills sur la scène de La Carène, à Brest. Pour autant, le succès ne lui est pas monté à la tête. Encensé par la critique, le jeune rockeur joue une partition modeste. « Ça fait plaisir, évidemment, confie Dorian Sorriaux dans un entretien à la presse locale. Je suis très perfectionniste, mais je ne cherche pas à avoir tout d’un grand. Je cherche à prendre du plaisir. » Chapeau l’artiste !

Concert

the red goes black

à l’occasion de la sortie

de leur second album Fire,

The Red Goes Black

+ première partie, seront

sur scène samedi 31 mars

21h/MJC de

Douarnenez.

SaVe The

DaTe !

The Octopus

The Red Goes Black

Billy Bullock and the Broken Teeth

Collection d’affiches d’anthologie sur les murs des Loco’s Rock.

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La frange de budgets supérieurs à 100 000 € correspond aux associations qui ont un rayonnement national ou international autour d’événements phares comme Temps Fête, le Festival de cinéma ou le Grand Prix Guyader.

BUDGET ANNUEL

10 000 € 50 000 €

Budget inférieur ou égal à 10 000 €

Budget entre 10 000 €et 50 000 €

Budget supérieur à 50 000 €

42%

33%

21%

4%

Adhésions, cotisations

Recettes d’activité Aides

publiques

Aides privées

RECETTES DE FONCTIONNEMENT

52 18 12ASSOS ASSOS ASSOS

Le territoire

On compte 11 créations d’associations par an pour

10 000 habitants en moyenne en France. À Douarnenez, en

2017, 20 nouvelles associations se sont créées, preuve d’un

fort taux d’engagement citoyen. Ce sont autant de

gens qui se rassemblent, s’investissent, créént du

lien social, animent la ville. Cet échantillon de 20 assos

rassemble des domaines aussi variés que le poker, le

billard, la langue des signes, la navigation, le jazz... un refl et

de l’eclectisme du paysage associatif douarneniste.

En avril 2017, la Ville adressait un questionnaire aux associations

douarnenistes dans le but de mieux connaître leurs caractéristiques

et d’affi ner les dispositifs d’accompagnement qui leur sont proposés. Voici quelques chiffres

extraits de cette enquête*, commentés par Françoise Youinou, responsable du

Service vie associative.

DÉCRYPTAGE

Panorama des associations douarnenistes

13%Social, entraide, santé

36%

Secteur culturel

31%Sport,

nautisme, maritime

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associations au 10 novembre

2017

événements organisés en 2017

* 82 associations ont répondu

au questionnaire porposé par la

Ville, soit un taux de réponse de 30 %.

278

186

dont

44 % des associations dé-clarent avoir du mal à renou-veler leur bureau. La baisse de

l’engagement bénévole est un constat partagé à l’échelle nationale. Pourtant, des analyses sociologiques évoquent da-vantage une mutation de l’engagement, qui s’est déporté vers des actions brèves, temporaires et spontanées, passant de plus en plus par le net, via des associa-tions informelles, blogs, réseaux sociaux.

Les jeunes générations, en particulier, ne se retrouveraient pas dans la structure pyramidale du fonctionnement associatif classique. Ils recherchent davantage de liberté et de souplesse. Certaines associa-tions ont déjà intégré ces changements et reposent sur une co-présidence, des responsabilités partagées. La Maison soli-daire de Kermarron a été précurseur en la matière avec une gouvernance collégiale et un fonctionnement par instances.

Une mutation de l'engagement associatif

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Le secteur culturel requiert le plus gros quota de

bénévoles. L’organisation d’un événement nécessite

souvent de grands renforts.

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AIDES DE LA VILLE

EMPLOIS

La qualité de dialogue avec les Services

techniques municipaux et leur disponibilité sont largement reconnues par les associations. Chaque

manifestation est un travail de partenariat entre

les organisateurs et les agents, qui se déroule

toujours dans le respect mutuel, l’écoute

et la bonne volonté.

ADHÉSIONS

BÉNÉVOLAT

BÉNÉVOLES

EMPLOISgénérés par le secteur associatif,

dont 169 temps

pleins et 80

emplois aidés

ADHÉRENTS

Dans le culturel

Dans le sport, nautisme, maritime

Dans le social, l’entraide,

la solidarité

29%23%

17%

Les besoins de bénévoles se font sentir pour :

31%

Coups de main ponctuels

Recherche de fondsCommunication

Administratif

Ces emplois proviennnent majoritairement de structures à vocation sociale comme Kan ar Mor, ADAPA, Abi 29. Ils représentent un pan de l’économie sociale et solidaire bien présent à Douarnenez.

Les adhésions se répartissent

équitablement entre les différents secteurs.

À noter : de nombreuses personnes

adhèrent à plusieurs associations à la fois.

82%

13%

5%

Dans le secteur social, entraide

Dans la culture

Dans sports, nautisme, maritime

51,2%

70%

bénéfi cient de locaux à l’année à titre gracieux

bénéfi cient de prêt de matériel et d’assistance

technique

56%

73%

sont des femmes

sont originaires de Douarnenez et Douarnenez Communauté

1 060 81 740 350

2 446 287 2 845 2 626

2 231

8 204384

Autre (associations de quartier, environne-

ment, relations interna-

tioanles…)

Emergence de besoinsCette enquête a également permis de cerner les améliorations qui pouvaient être apportées aux associations par la Ville et ses partenaires. La mise en ligne d’un calendrier des manifestations, déjà accessible sur le site internet de la Ville, et la conception prochaine d’une news-letter répondent à certaines doléances en matière d’information. Plus globalement, les aides extérieures

requises pointent à 52 % le domaine de la communication et des nouvelles technologies, puis la recherche de fonds, à 42 %, et enfi n la gestion, comptabilité à 7 %. Pour y répondre, plusieurs proposi-tions sont à l’étude qui feraient appel aux compétences des services municipaux. Le Service communication propose ainsi de dispenser des formations sur les outils de base qui permettront aux associations d’être plus visibles. Le Service Vie asso-

ciative pourrait quant à lui apporter une aide à la diversifi cation des fi nancements. Afi n de cibler les actions à développer, il est suggéré aux associations intéressées de faire remonter au Service vie associa-tive leurs besoins précis. » Françoise Youinou, Responsable du Service vie associative

CONTACTService vie associative : 02 98 60 26 [email protected]

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Le territoire

Créée en 1977, l’ex-Sobad vient d’adopter une nouvelle identité visuelle sous le nom d’YsBlue. Sa stratégie de communication est en phase avec une clientèle internationale, et l’ouverture de stations-service ciblant les plaisanciers de la côte méditerranéenne.

«  La Sobad, confi e Jean-Loup Thivet son directeur général, cela

voulait dire : Société bretonne d’avitail-lement et de distribution. Notre société a 40 ans, elle est historiquement ancrée à Douarnenez, et sa raison d’être c’est la vente de carburant marin. Mais depuis douze ans, en France, la consommation de fi oul du secteur de la pêche est pas-sée de 800 000 m3 annuels à seulement 180 000 m3. C’est pourquoi il nous a fallu diversifi er nos activités et trouver d’autres créneaux commerciaux. »

Nouvelles activités, nouveau nom« La première phase, détaille Jean-Loup Thivet, a été d’ouvrir nos services à la marine marchande et de fournir du car-burant bleu (carburant marin détaxé, marqué d’un colorant - NDLR), à cette clientèle spécifi que. Il y a trois ans, nous nous sommes également orientés vers la navigation de plaisance et le yachting en Méditerranée où nous avons maintenant quatre points de distribution.C’est là que nous nous sommes dit : notre métier a changé, nous allons dynamiser notre communication. “So bad” avait une connotation négative pour les Anglo-saxons. L’ancien logo comportait un cha-lutier qui rappelait notre cœur de métier.

Il y avait aussi la mention “gazole pêche”, et c’est vrai que tout ça faisait très local. »

Les connotations d’YsBlue« Le nouveau nom d’YsBlue a émer-gé de la refl exion menée avec l’agence de communication So Ho ! (Quimper). Je vou-lais qu’il y ait une conno-tation bretonne, sans que cela ne soit trop marqué, ni risquer d’exclure une partie de notre clientèle. Dans le Sud, Ys pourra être lu comme Yacht service. YsBlue évoque

également le carburant marin. Et pour moi, cette notion du bleu, c’est le monde maritime, la mer, la grande bleue : mon principal centre d’intérêt.Nous avons gardé le même symbole de proue de navire – qui pourrait être de n’importe quel type : chalutier, cargo ou de plaisance. C’est quelque chose de moderne qui a été réalisé par le fi ls d’une de nos collaboratrices. »

Des projets en 2018« Nous préparons un site Internet, que nous développons à la fois avec So Ho ! et Les sentinelles du Web, une entreprise basée à Douarnenez. Et aussi d’autres projets en cours à Brest, Perros-Guirrec, ou Saint-Laurent-du-Var, et à l’internatio-nal avec l’Irlande, comme nous l’avons déjà fait avec l’Espagne et les Pays-Bas. En bref, s’enthousiasme Jean-Loup Thivet, on continue, on prend des risques et on avance. »

L’ex Sobad Marine repense son image

Jean-Loup Thivet (premier à droite), directeur général d’YsBlue, entouré de l’équipe de salariés.

economie

« Le nouveau nom d’YsBlue a émer-gé de la refl exion menée avec l’agence de communication So Ho ! (Quimper). Je vou-

risquer d’exclure une partie de notre clientèle. Dans le Sud, Ys pourra être lu comme Yacht service. YsBlue évoque

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Le packaging de communication aux couleurs d’YsBlue accompagne le nouvel élan de l’entreprise vers le monde de la plaisance.

YsBlue se taille la part du lion avec plus de 90 000 m3 de carburant marin fourni, pour 180 000 m3 consommé nationalement par le secteur de la pêche.

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* La partie adminsitrative et commerciale de l’agence des Sentinelles du Web s’est installée en plein centre-ville, au 29 rue Voltaire, tandis que les locaux d’origine, au Port-Rhu, sonten réfection pour accueillir le pôleinfographie-web.

DéfricheuseVeille, anticipa-

tion, réactivité, sécurité, ce sont les prérequis d’une sentinelle ainsi que les qualités visées au plus haut niveau par Mariane Berriot au sein de son entreprise, spécia-lisée dans le Web. « Notre cœur de métier c’est le développement et notre spécialité l’intelligence artifi cielle. » Créatrices de sites Internet et Intranet, d’applications mobiles, les Sentinelles du Web sont pointues dans un domaine où l’innovation est constante. « Pour garder un temps d’avance, j’investis en perma-nence dans la formation de l’équipe ». Une stratégie gagnante puisque l’entreprise est passée de 2 collabora-teurs à 14 en l’espace de 7 ans, et enregistre 15 % d’aug-mentation de chiffre d’affaires par an. « L’année 2017 aura été explosive avec l’embauche d’un chef de projet, d’un graphiste, d’une assistante de direction, l’ouverture d’une antenne à Brest, face au téléphérique, et la restruc-turation de notre agence à Douarnenez*. »

Opiniâtre« Dalc’h Mad, cette devise de Douarnenez, je la porte en moi. Tenir bon, ne rien lâcher. Je suis de nature assez optimiste et je pense que tout est possible. Lorsque je suis arrivée à Douarnenez en 2011 avec mes 5 enfants, le chien, les chats, mes deux collaborateurs du Morbi-han, dans un ancien bar du Rosmeur baptisé « à l’abri de la tempête »… et bien, je me suis organisée avec les éléments. J’ai installé ma famille à l’étage et aménagé les bureaux au rez-de-chaussée. On a cravaché pour remporter de beaux appels d’offres comme les Préfectures maritimes, Dalkia, le Pôle Mer Atlantique, et c’est ce qui nous a fait connaître. » Une pugnacité qui tire l’équipe de Mariane Berriot vers le haut. « J’ai un défaut, c’est d’être très exigeante sur la qualité du produit livré au client, qui doit être le plus abouti possible. Si on rencontre une diffi culté, on ne renonce jamais, on recommence, quel que soit le temps passé dessus. »

Curieuse et autodidacteSe former tout en élevant 5 enfants et en occupant un emploi de formatrice en multimédia ? Une prouesse que Mariane Berriot a accomplie avec panache puisque, non contente de décrocher un diplôme d’ingénieure

informatique en intel-ligence artifi cielle, elle s’est spécialisée dans d’autres domaines qui titillaient sa curiosité. Titulaire d’une licence d’anthropologie, d’un BTS en hôtellerie-res-tauration, parlant le russe, Mariane Berriot est également « une furieuse du maritime ». Voilà pourquoi ajoutent à son palmarès un DU de biologie sous-marine et une formation de

plongeur professionnel. « J’ai une grosse capacité de travail, explique modeste-ment cette femme accomplie. Mon métier m’amuse énor-mément, car il y a une diversité de projets incroyable, tout m’intéresse. »

LeaderMariane Berriot, qui se dit capitaine plus que chef, est fi ère de son équipage composé de 5 femmes (dans un univers généralement masculin), où la Bretagne côtoie la Guadeloupe, le Chili, la Guinée, le Maroc. Elle est par-tisane d’un management souple, basé sur l’autonomie, la confi ance et l’esprit d’équipe. « J’implique très rapide-ment les développeurs dans la relation clients pour qu’ils s’imprègnent du projet. Ensuite, ils sont seuls à la barre et entretiennent une relation privilégiée avec les clients, parfois pendant plusieurs années. Je demande beaucoup d’eux mais ils sont libres de leurs horaires, et j’accorde un soin particulier au cadre de travail : du bon matériel informatique, une super cuisine équipée, un baby-foot.

Et on ne se prive pas de moments de détente : séances de shiatsu, déjeuners hebdomadaires

communs, participation à Temps Fête. »

AmoureuseOn est tous en amour pour Douarne-

nez, on s’y accroche. J’ai fait le pari d’installer mon activité là où je vou-lais passer mes week-ends et j’ai été

merveilleusement accueillie. Ici je peux laisser parler ma personnalité en toute honnêteté, ne pas refréner mon tempérament hors norme, je me sens chez moi.

Mariane

femme de tempérament

Fondatrice et chef de fi le des

Sentinelles du Web, Mariane Berriot, 48 ans,

est à l’image de son entreprise et de sa

ville d’adoption : atypique.

jamais, on recommence, quel que soit le temps passé dessus. »

Curieuse et autodidacteSe former tout en élevant 5 enfants et en occupant un emploi de formatrice en multimédia ? Une prouesse que Mariane Berriot a accomplie avec panache puisque, non contente de décrocher un diplôme d’ingénieure

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À noterL’association Rhizomes organisera la 3e édition de son festival de poésies Babel, les 23 et 24 mars, autour de la venue de Du Bartàs.

Le territoire

La découverte d’une culture sœur« La demande d’alain Le hénaff, c’est que les jeunes de cet orchestre

éphémère découvrent notre univers qui est fait de langue, de chants polyphoniques et de rythmes. Comme il sait que nous sommes branchés sur la transmission orale de la musique, on met les partitions de côté. On ne fait rien d’autre que de demander à ces jeunes gens de rentrer au cœur de notre travail créatif, avec comme fondement la langue occitane et toute la musicalité qui en découle. »« On attend qu’ils prennent du plaisir dans cette aire de jeu et qu’ils s’engagent sans freins, sans timidité. Dans la musique, quand

il y a engagement, il y a toujours de la qualité. avec Du Bartàs, on leur propose de découvrir une culture sœur d’avant la généralisation de la langue française. Car même si musicalement et linguistiquement nous sommes gens du Sud, nous nous sentons néanmoins proches de la Bretagne. » Laurent Cavalié

Le groupe occitan Du Bartàs intervient auprès des élèves de l’école de musique, qui s’approprient des rythmes et un répertoire nouveaux, aux accents du Sud.

« Depuis plus de 30 ans, nombre de douarnenistes nourrissent

des liens avec l’Occitanie et en parti-culier avec la département de l’Aude. Un rapprochement qui a vu le jour lors de la 4e édition du Festival du cinéma, consacrée à l’Occitanie en 1981, et qui s’est prolongé depuis par la rencontre des fanfares de Carcassonne et de Douarne-nez », rappelle, d’entrée de jeu, Alain Le Hénaff, le directeur de l’École de musique et l’initiateur de la venue du groupe Du Bartàs dans la cité penn-sardin.

Rythmes et polyphonies« Avec Laurent Cavalié, chef de fi le de Du Bartàs, nous espérions depuis long-temps pouvoir nouer une collaboration avec son groupe, composé de 5 musi-ciens », révèle le directeur. Des instru-mentistes, percussionnistes ou chan-teurs, tous plus brillants les uns que les autres. « Laurent s’intéresse à beaucoup de styles. Il a fait un important travail de collectage de chansons traditionnelles qu’il a adaptées. Et tout ça donne un mélange de polyphonies et de rythmes, marqués des couleurs de l’Occitanie. »

Un concert le 24 mars« La première intervention a eu lieu le 28 novembre dernier avec les élèves des classes de chant et de percussions de cycle 2 (trois autres rendez-vous sont prévus jusqu’à mi-février - NDLR). Tout cela, précise le directeur, en prévision

d’une restitution en première partie du concert de Du Bartàs, le 24 mars, à la MJC. »

Enrichir la pédagogieLe style vocal et le répertoire de Du Bartàs seront au cœur des échanges de ces quatre rendez-vous. « Avec les musi-ciens interve-nants, les élèves vont créer les arrangements de chansons du groupe, apprises par transmis-sion orale, et vont chanter en langue occitane. La découverte de la culture musicale occitane viendra compléter leur for-mation et enrichir ainsi la démarche pédagogique de l’école. »

L’École de musique inspirée par l’Occitanie

cRéation

éphémère découvrent notre univers qui est fait de langue, de chants polyphoniques et de rythmes. Comme il sait que nous sommes branchés sur la transmission orale de la musique, on met les partitions de côté. On ne fait rien d’autre que de demander à ces jeunes gens de rentrer au cœur de notre travail créatif, avec comme fondement la langue occitane et toute la musicalité qui en découle. »« On attend qu’ils prennent du plaisir dans cette aire de jeu et qu’ils s’engagent sans freins, sans timidité. Dans la musique, quand

il y a engagement, il y a toujours de la qualité. avec Du Bartàs, on leur propose de découvrir une culture sœur d’avant la généralisation de la langue française. Car même si

de ces quatre rendez-vous. « Avec les musi-ciens interve-nants, les élèves vont créer les arrangements de chansons du groupe, apprises par transmis-sion orale, et vont chanter en langue occitane. La découverte de la culture musicale occitane viendra compléter leur for-mation et enrichir ainsi la démarche pédagogique de

Le chanteur et musicien Laurent Cavalié (Du Bartàs), avec les élèves de l’école de musique, pour leurs premières

vocalises en occitan.

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Le groupe Du Bartàs au complet.

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lectuRe publique

Le livre c’est bon pour les bébésDans ses espaces ou au multi accueil, la Médiathèque introduit l’histoire orale chez les 0-3 ans, et la formule a du succès auprès des parents comme des nounous.

Dans les espaces de la Média-thèque, il y a un petit coin douil-

let et coloré, avec des coussins, des tapis, et une ribambelle de livres, dont certains, déjà ouverts, n’attendent que les mains potelées de leurs tout jeunes lecteurs. C’est là, sur une petite chaise, que s’ins-talle Delphine, agent de la Médiathèque, pour la séance de Tapis-lecture. Le public, composé d’une dizaine de personnes, s’assoit tout autour d’elle, en rond, enfants et adultes réunis. « Au début, c’était surtout des mamans qui accompagnaient leurs enfants, souligne Delphine. Maintenant il y a de plus en plus de papas, de grands-pères. Les en-fants sont libres d’aller et venir. Ce n’est pas parce que l’enfant bouge qu’il n’écoute pas et ne comprend pas. »

Tous embarqués Il y a un ordre logique dans la sélection d’histoires présentées, et un thème com-mun qui change tous les mois, en rapport avec les saisons, les couleurs, le monde

animal. « Quand je démarre un livre, on part tous ensemble dans l’histoire, c’est vivant. J’y suis vraiment dans la chasse à l’ours ! s’enthousiasme Delphine. J’alterne avec des comptines, des jeux de doigts, car 30 minutes ça peut être long pour cet âge. Je sollicite d’autres sens comme le toucher et je fais participer l’assemblée. Par exemple, on a un rituel : le réveil de monsieur Pouce, une façon de se dire bonjour. »

PratiqueTous les deuxièmes et troisièmes samedis du mois, de 10h45 à 11h30, les Tapis lecture sont ouverts à tous (même non adhérents), gratuitement, et sans inscription. Les enfants doivent toujours être accompagnés d’un adulte. Le programme du trimestre est visible sur le site Internet de la Ville.

La lecture vecteur d’échangesSi les parents sont surpris et émus d’ob-server la capacité d’écoute de leur enfant, ils découvrent également les possibili-tés de dialogue et d’échanges physiques autour du livre. « Ils n’ont pas forcément l’habitude de raconter une histoire, de s’amuser avec. Ces séances les mettent en confiance par rapport à l’histoire orale. De même, les parents se font souvent une idée du livre comme quelque chose de précieux. Nous disons au contraire qu’un livre doit vivre, être manipulé. Ce qui est important c’est ce qu’il y a dedans. » à la fin de la séance, les parents peuvent partir avec des livres et poursuivre les lectures à la maison.

Au programme des Tapis-Lecture ce trimestre : les chats en janvier, les couleurs en février et le printemps en mars. Venez nombreux!

Pour les structures professionnelles :La Médiathèque travaille également en lien avec le Relais Parents /assistantes Maternelles (RPaM) et la Maison de la petite enfance une fois tous les deux mois. « Les assistantes maternelles sont reçues ici à la Médiathèque, détaille Delphine. Le but est qu’elles s’approprient le lieu et y reviennent par elles-mêmes. elles bénéficient d’un abonnement professionnel et peuvent emprunter livres et CD pendant deux mois. Pour la Maison de la petite enfance, c’est moi qui me déplace et laisse des livres en prêt. Cela incite certains parents, qui pensaient leur enfant trop jeune, à venir à la Médiathèque. »

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chancerelle recrute des intérimaires

Noëlline Loussouarn a repris les Ateliers du Croas Men en novembre dernier et va donner prochainement un nouveau nom à l’enseigne : Mainora. Ingénieure en électronique dans une autre vie, Noëlline s’est tournée vers la mercerie par goût, alors qu’elle pratiquait déjà couture et tricot pendant ses loisirs. Elle est actuellement formée par madame Imberdis, précédente propriétaire, qui lui transmet ses connaissances jusqu’en mars prochain, où elle partira en retraite. Dans la continuité des ateliers du Croas Men, Mainora propose laine et articles de mercerie à la vente et organise des ateliers de patchwork, crochet, tricot et dentelle sur fi let tous les après-midi, sauf le jeudi.

PrAtIQUePlace de la Résistance. Tél. : 09 67 15 27 66Site : www.lesateliersducroasmen.com Les-ateliers-du-Croas-Men

PLUs D’INFossur notre site : www.mairie-douarnenez.frContact : [email protected] 15 29 14 74 ; 06 15 04 41 96.

PrAtIQUeTél. : 06 52 15 24 15Mail. : [email protected]

Les-ateliers-du-Croas-Men

Commerces & services

Reprise des ateliers du croas men

stéphan nauleau - médiateur

Affi chant des résultats commerciaux fl orissants, la conserverie Chancerelle est en recherche de personnel intérimaire pour assurer ses volumes de production. Le recrute-ment est effectué par l’agence d’intérim SAMSIC, implantée dans le site même de l’usine à Lannugat. Le poste le plus important à pourvoir est celui d’ouvrier-ère de production dans l’usine de sardines qui fonctionne en deux équipes de 7h15 sur une amplitude horaire de 6h à 21h. Les missions d’intérim durent en moyenne trois semaines à un mois et sont rémunérées au-dessus du SMIC. Au bout de 6 à 18 mois, les contrats peuvent évoluer vers un CDI et donner lieu à de nombreux avantages.

Le salon de l’emploi saisonnier aura lieu samedi 17 mars, de 9h à 12h, à la MJC. Il permettra à tous les publics de rencontrer des employeurs potentiels pour la saison estivale (d’avril à octobre) et de consulter des centaines d’offres (y compris des stages à l’étranger). Commerce, hôtellerie, anima-tion, service à la personne, intérim, fonction publique, armée… bon nombre de secteurs économiques seront représentés. Un atelier sera consacré à la rédaction de CV. Différents prestataires de services développeront égale-ment des sujets tels que la mobilité, le droit du travail, le travail des mineurs, ou encore le baby-sitting. Le Forum Opportun’été est organisé conjointement par le PIJ, la MJC, le Pôle emploi, la Mission locale.

forum opportun’été

Stéphan Nauleau a suivi l’école des Médiateurs en CNV (commu-nication non-violente), agréée par la Fédération nationale des centres de médiation et homologuée par le Conseil national des barreaux. Utile dans certaines circonstances de la vie, la médiation peut intervenir dans la relation entre deux ou plusieurs personnes en confl it. Au sein de la famille, la médiation aide à renouer le dialogue entre parents et ado, frère et sœur, à organiser une succes-sion, ou l’accompagnement d’un parent en perte d’autonomie. La médiation s’applique également lors de confl its dans le couple, entre voisins, locataire et propriétaire, ou encore dans l’entreprise,

où la médiation peut devenir un outil de management. L’objectif de Stéphan est de faciliter l’échange. « Ni juge ni conseiller », il permet à chacun d’exprimer ce qu’il vit et d’être entendu. Ses maître mots sont : confi dentialité, impartialité, neutralité.

N’hésitez pas à prendre contact avec Stéphan et voir si la médiation peut

répondre à vos attentes.

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emploi

PLUs D’INFosRéunion d’information le 26 janvier au Pôle emploi de Douarnenez (23, rue de l’aubépine) ; sur inscription au 02 98 33 81 70.

PrAtIQUeSur inscription auprès de son conseiller Pôle emploi ou de la Mission locale de Douarnenez, 02 98 92 28 27.

> Le schéma de mutualisation adopté par Douarnenez Communau-té le 2 décembre 2015, approuvé par l’ensemble des communes membres se concrétise depuis quelques mois et donne lieu à un remaniement des services publics, dits fonction-nels. Dans un contexte fi nancier qui incite à la rechercher d’économie et à la rationalisation des pratiques, la Ville de Douarnenez et Douarnenez communauté ont fait le choix de regrouper certaines de leurs com-pétences et d’agréger une partie

de leurs moyens au sein de services communs.

> Le Service fi nances et marchés publics a été le premier d’entre eux. Depuis le 1er novembre 2017, il regroupe cinq agents issus de la Ville et trois de la Communauté de communes, qui siègent dans les locaux de Douarne-nez Communauté. Au 1er janvier, deux autres services communs ont été offi cialisés : le Service garage, composé de trois agents transférés de la Ville et deux de la Communauté de communes.

> Et, le Service ressources humaines, dont les quinze agents (treize transfé-rés de la Ville et deux de la Communau-té de communes) occuperont prochai-nement le premier étage du Centre d’Estienne d’Orves, tout juste rénové.Bien qu’intégrés à la Communauté de communes et gérés statutairement par celle-ci, les nouveaux services communs fonctionnent sous l’égide de deux autorités qui ne voient en rien leurs pouvoirs décisionnels modifi és : le président de la Communauté de communes et le maire.

Off res d’emploi dans le secteur de

l’aide à domicileL’ADAPA et son homologue quimpéroise l’ADIMA* s’engagent pour recruter 12

assistant-e-s de vie aux familles en contrat de professionnalisation, sur les secteurs de Douarnenez, Plogonnec et Quimper. Le recrutement se fera par le biais de la « méthode de recrutement par simulation » de Pôle Emploi. Basée sur des exercices de mises en situation de travail concrètes, cette méthode ne tient compte ni du diplôme ni de l’expérience, pas plus que du CV. Le recrutement est donc ouvert à toutes et à tous. Les candidat-e-s retenu-e-s suivront une formation professionnelle fi nancée par la Région Bretagne, aboutissant à la validation du diplôme d’Assistant ou d’Assis-tante vie aux familles et à des emplois durables (CDI - temps de travail choisi).

* L’ADAPA (Association Douarneniste d’Aide à la Personne et d’Accompagnement) est située dans la commune de Douarnenez, et à Quimper à travers l’association ADIMA (co-gérée par la Fondation Massé Trévidy). Elle apporte une aide et un soutien aux personnes qui en ont besoin, notamment aux personnes âgées et à celles en situation de handicap.

Focus sur les métiers de

l’industriePôle emploi et la Mission locale organisent

un café de l’emploi sur les métiers de l’industrie le mardi 27 février, de 9h30 à 12h00, dans les locaux de douarnenez communauté. Dans un premier temps, des entreprises locales présenteront leurs activités. Dans un second temps, elles recevront les personnes intéressées par petits groupes ou individuellement, afi n d’échanger sur les parcours professionnels, les compétences recherchées et les opportunités d’emploi.

Ville et Douarnenez Communauté MUTUALISATION DES SERVICES PUBLICS

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tRibune de la majoRité

tRibune de l’opposition

mais où va donc notre démocratie locale ? C’est la question qu’on est légitimement en droit de se poser au vu des évolutions en cours de nos institutions locales. Ce sont des trans-ferts de plus en plus massifs (et pour certains rendus obligatoires par la Loi) de compétences des communes vers les intercommunalités ; c’est l’ empilement de structures les unes à côté des autres: communautés de communes ou d’agglomérations, métropoles, pays, pôles mé-tropolitains, syndicats mixtes comme le SIOCA qui regroupe les 4 communautés de communes de l’ouest Cornouaille, pôles d’équilibre territo-rial et rural (PETR), agences de développement… N’en jetez plus la cour est pleine ! Les citoyens fi nissent par ne plus s’y retrouver dans ce puzzle administratif.

En parallèle, on assiste à une offensive en règle qui tend à étrangler fi nancièrement les collecti-vités locales : baisse continue des dotations de l’état (13 milliards d’économie attendus sur le quinquennat), suppression programmée de la taxe d’habitation qui privera nos collectivités du pouvoir de décision sur un élément impor-

tant de la fi scalité locale. Pire, le gouvernement demande aux préfets de « négocier » avec les collectivités un pacte fi nancier conditionnant l’attribution des dotations de l’état. En d’autres termes, soit elles se couchent devant les exi-gences gouvernementales, soit elles subiront des sanctions fi nancières. Réservée dans un premier temps aux plus grosses d’entre elles, ne doutons pas que cette procédure fi nira par s’appliquer à l’ensemble de nos collectivités !

Derrière ces mesures « techniques », c’est un nouveau projet de société qui se met en place ; un projet dangereux pour la démocratie qui tend à éloigner toujours plus les citoyens des lieux de décision. Il ne s’agit plus de répondre à un intérêt général qui serait le résultat de la délibération collective, mais de « gérer » en fonctions de logiques purement fi nancières et de critères technocratiques. Si nous n’y prenons pas garde, nous risquons de passer d’une démocratie représentative, certes im-parfaite, à une domination technocratique qu’il ne sera même plus possible de contester

Pour notre part, nous sommes ouverts à des évolutions, que ce soit pour la commune ou la communauté de communes. Nous l’avons déjà dit : nous n’avons pas de tabou sur le sujet. Mais commençons d’abord par en débattre avec l’ensemble de la population. Quel projet politique de territoire, porté collectivement et discuté démocratiquement doit inspirer ces évolutions institutionnelles ? . En tout état de cause, au fi nal, il faut que ce soient les citoyens qui tranchent par un référendum. Cette ques-tion est trop importante pour l’avenir de nos territoires pour la laisser aux mains des seuls spécialistes ou des seuls élus. Et puisque nous avons un nouveau maire à Douarnenez, nous émettons le vœu en ce début d’année que ce débat s’ouvre le plus rapidement possible avec les habitants.

Avec nos meilleurs vœux à toutes et tous pour cette année 2018.

les élus du groupe initiatives citoyennes à gauche

Expression

En ces premiers jours de janvier, recevez nos meilleurs vœux de bonne et heureuse année. Que 2018 soit pour vous et vos proches une année de concrétisation de projets qui vous tiennent à cœur et vous garde en bonne santé.

En ce temps d’échange de vœux, il en est un que nous formons plus particulièrement : la préservation du vivre ensemble.

La richesse et la diversité des associations douarnenistes, les nombreux évènements qu’elles organisent contribuent à ce vivre ensemble par l’animation de la cité et la créa-tion de lien social. La Maison des Jeunes et de la Culture, Kermarron Maison Solidaire et les associations de quartier occupent une place privilégiée dans cette démarche que la Munici-palité s’efforce d’accompagner au mieux.

Ce vivre ensemble est malheureusement trop souvent mis à mal par des atteintes à notre cadre de vie. La dégradation, le mois dernier, de la fresque murale réalisée en juillet 2016 en

bordure du rond-point de l’Octroi par l’artiste brestois Pakone, représentant Dahut et la Ville d’Ys, constitue l’une des illustrations les plus marquantes de ces actes de malveillance pure-ment gratuite.

Comment ne pas dénoncer également les actes de vandalisme récurrents au Port Rhu qui touchent bateaux comme installations portuaires ou propriétés des riverains ?

De tels actes, qui portent sur des biens publics comme privés, ne sont pas admissibles. Répré-hensibles, ils doivent être sanctionnés.

Pour autant, une surveillance de tous les ins-tants de l’ensemble de la ville ne peut être envisagée.

Il faut alors agir sur les comportements. C’est une responsabilité collective comme indivi-duelle. Veillons à respecter et à faire respecter notre environnement. Ne serait-ce déjà qu’en étant attentifs à des gestes simples du quo-

tidien, comme le ramassage des déjections canines par les propriétaires de chiens, ou en ne jetant pas nos petits déchets sur la voie publique, en stationnant sur les emplacements autorisés…

Tous ces gestes, qui relèvent de ce que nous pourrions qualifi er de courtoisie citoyenne, mettons-les en pratique sans tarder au cours de cette année que nous vous souhaitons à nouveau agréable et chaleureuse !

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