Boomers Avril 2012

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Mieux comprendre nos en- Lundi 23 avril 2012 CAHIER PUBLICITAIRE 5 étapes pour assainir vos finances 5 étapes pour assainir vos finances L o r v e r t e n b o u t e i l l e L o r v e r t e n b o u t e i l l e v i v e z v o s v a c a n c e s à f l e u r d e a u ! L o c a t i o n d e p é n i c h e t t e v i v e z v o s v a c a n c e s à f l e u r d e a u ! Daniel Pilon U n e v i e c o m m e u n f i l m h o l l y w o o d i e n À 71 ans À 27 ans

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Mieux comprendre nos en-

Lundi 23 avril 2012

CAHIER PUBLICITAIRE

5 étapespour assainirvos finances

5 étapespour assainirvos finances

L’or verten bouteille

L’or verten bouteille

vivez vosvacancesà fleur d’eau !

Location de pénichette

vivez vosvacancesà fleur d’eau !

Daniel PilonUne vie comme

un film hollywoodienÀ 71 ans À 27 ans

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2 – LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS | Dimanche 1er avril 2012

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LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS | Dimanche 1er avril 2012 – 3

Explorez au fil de l’eau une région d’Europe à bord d’une pénichette. En couple, en familleou entre amis, suivez les canaux et découvrez une nouvelle façon de voyager, à votrerythme et en profondeur.

Location de pénichette

vivez vos vacancesà fleur d’eau!

«Voyager en pénichette,c’est une façon trèsoriginale et reposantede découvrir la Fran-ce et l’Europe, décla-re Valérie Joubert, di-

rectrice de Voyages FQCC, l’agence devoyages de la Fédération québécoise decamping et de caravaning (FQCC). Vous vi-vez vos vacances à votre rythme, en vous ar-rêtant quand vous voulez et où vous voulez.C’est la meilleure façon de découvrir unpays ou une région en profondeur. »

La pénichette permet en effet de voyagerd’avril à novembre dans six pays d’Europesur les anciennes voies navigables qui ser-vaient autrefois pour le transport des mar-chandises. « Partez une semaine ou dix joursà la découverte d’une région : Bourgogne,Bretagne, Canal du Midi, … Rien qu’enFrance, on compte près de 8500 km de voiesnavigables, alors imaginez toutes les possibi-lités qui s’offrent à vous. »

Pas non plus besoin d’être un loup de mer

pour voguer en pénichette. Tout le mondepeut piloter, cela ne demande aucun permis.Après les formalités et une petite théorie sur

la rivière, il ne faut que quelques heurespour se sentir parfaitement à l’aise. Et au ni-veau de la sécurité à bord, vous disposezd’une assistance 24h/24. Alors pas de stress,vous pouvez naviguer tranquille. « On prendvraiment le temps de la pénichette, de 6 à 8km/heure sur l’eau. L’idée, c’est de navi-guer 5 à 7 heures par jour, pas plus. On estavant tout là pour profiter du paysage et del’architecture. Et puis il y a les ponts, lesécluses à passer et les visites locales qui ajou-tent beaucoup d’animation à l’ensemble. »

Plusieurs modèles d’embarcations à partirde 1 250 $ la semaine sont disponibles selonvos besoins pour un couple ou en groupe jus-qu’à douze personnes. Enfin vous pouvez ju-meler votre location de pénichette avec unelocation d’auto ou de véhicule récréatif (VR)pour poursuivre votre voyage. « La FQCCoffre des formules clés en main et des rabaistrès intéressants sur votre séjour. Et plusvous réservez tôt, plus vous faites des écono-mies. Pour 2013, les réservations sont déjàouvertes, on vous attend. »

Plus d’info : www.fqcc.ca

Très facile à piloter, la pénichette ne demande aucun permis.

Ponts, écluses, visites lo-cales, rencontres, les ani-mations ne manquentpas quand on voyageen pénichette.

La pénichette emprunte à la vitesse de6 à 8 km/heure les canaux réservés autrefois

au transport de marchandises.

La pénichette permet de découvriren profondeur une région d’Europe.

Boomers | Voyages

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Mon nom est Pilon

Daniel Pilon

Il a été pressenti pour jouer le rôle deJames Bond, a été dirigé par le réalisa-teur culte Luis Buñuel, a tourné avecOrson Wells et fait la bringue avecJohn Wayne et Clint Eastwood, enplus d’avoir marqué le cinéma d’ici.

Non, le parcours de Daniel Pilon n’est pasbanal.

Né en 1940 à Montréal, une décennie avantle début du baby boom, le célèbre comédiens’est toujours senti l’âme d’un boumeur.

L’EXPOC’est d’ailleurs pendant l’Expo 67, alorsqu’il y occupait des fonctions administra-tives, que le jeune Daniel a fait la rencontredu déjà très influent producteur de films,Harry Saltzman. « Puisque j’étais chargé derecevoir les invités VIP, donc responsablede l’organisation de son séjour, Saltzmanvoulait me rencontrer. Le lendemain, ilm’a rappelé pour me remercier et m’a invi-té à me joindre à ses convives à l’occasiond’un repas privé. C’est au cours de ce repasqu’il m’a demandé ce que je ferais aprèsl’Expo, se souvient le comédien qui n’est ja-mais passé inaperçu. Je lui ai dit que je re-tournerais peut-être aux études, maisqu’auparavant, je prendrais un mois de va-cances, histoire de visiter l’Europe où jen’avais jamais mis les pieds. » Et Saltzmande lui proposer de passer le voir à son bureaulondonien.

Pilon part sillonner la France, l’Italie et laSuisse, où il vivra une pléiade d’aventures.Trois jours avant son retour, il téléphone àSaltzman qui l’attend toujours.

Arrivé de Londres, un chauffeur en livréeaccueille le Québécois à l’aéroport pour leconduire au bureau du producteur. Ce der-nier lui propose de le prendre sous son aile,lui offrant une formation d’acteur et uncontrat à parapher.

Exit les études de médecine auxquelles ils’était inscrit pour faire plaisir à maman,bye bye la carrière de prof de philo qu’il en-visageait après ses études en « humanités »,adieu la coopération internationale qui l’aséduite le temps d’un voyage en Amériquedu Sud pour une branche montréalaised’Emmaüs (l’abbé Pierre), sa voie d’acteurest désormais tracée.

PRESSENTI POURJOUER JAMES BONDAvec seulement un film à son actif (Le viold’une jeune fille douce, de Gilles Carle,tourné les soirs et les fins de semaine quandil ne bossait pas à l’Expo), et à peine deuxmois après avoir rencontré Saltzman,Daniel – désormais divorcé et père de deuxenfants, qu’il ne voit pas – se retrouveà Almeria, en Espagne, pour tourner encompagnie Richard Harris, Michael Caineet Nigel Davenport !

« Ce que Saltzman voyait en moi, c’était le rôlede James Bond, lance Pilon. Il me l’a dit unjour. Mais Cubby Broccoli, qui était le copro-ducteur, ne partageait pas son avis. À 27 ans,

tives, que le jeune Daniel a fait la rencontredu déjà très influent producteur de films,Harry Saltzman. « Puisque j’étais chargé derecevoir les invités VIP, donc responsablede l’organisation de son séjour, Saltzmanvoulait me rencontrer. Le lendemain, il

vi-vives à l’occasion

d’un repas privé. C’est au cours de ce repasArrivé de Londres, un chauffeur en livréeArrivé de Londres, un chauffeur en livréeaccueille le Québécois à l’aéroport pour le

PPJJAvec seulement un film à son actif (Le viold’une jeune fille douce, de Gilles Carle,tourné les soirs et les fins de semaine quandil ne bossait pas à l’Expo), et à peine deuxmois après avoir rencontré Saltzman,Daniel – désormais divorcé et père de deuxenfants, qu’il ne voit pas – se retrouve

Une vie comme un film hollywoodien, des projets plein la tête et ce charismetranquille qui le précède, du haut de ses 71 balais Daniel Pilon n’a rienperdu de sa superbe.

Boomers | Profil

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j’étais trop jeune pour reprendre ce rôlequ’abandonnait Sean Connery.C’est cette année-là, en 1968,qu’ils ont embauché George Lazenby,qui n’a joué qu’un seul Bond. Il n’étaitpas mauvais, mais en raison d’un ca-fouillage d’agent qui demandait tropd’argent, on lui a retiré le rôle. Ensuite, ilsont choisi Roger Moore que j’ai rencontréà plusieurs reprises, car j’ai travaillé avecsa fille Barbara (Moore) sur un soap »,se souvient-il.

S’il n’a jamais personnifié le célèbreOO7, la carrière de Pilon a dès lors prisson envol. Il va vivre deux ans à Londrespuis, à l’invitation de Gilles Carle qui aécrit un premier rôle spécifiquement pourlui, il revient au Québec pour le tournagede Red. Peu de temps après son retour, ilrencontre une chanteuse soprano et, en1970, les nouveaux amoureux décident de

vivre leur rêve et s’installent à Rome. Pen-dant cette période italienne qui durera sixans, Pilon participe à plusieurs longs mé-trages européens, entrecoupés de quelquessauts au Québec.

JOHN WAYNEEn 1974, sur le plateau londonien du filmBrannigan, il se lie d’amitié avec John Waynequi lui lance : « Pourquoi ne viendrais-tupas vivre à Los Angeles? On vaavoir du plaisir ensemble.Nous possédons une maisonde production et nous aime-rions que tu sois là. J’y suis al-lé et ils m’ont prêté une mai-son qui était située près decelles de Frank Sinatra et BingCrosby, juste en face de la de-meure de Roy Disney, le frère deWalt », se souvient celui qui faisaitla fête avec Michael et Patrick, lesfils du légendaire cowboy.

Puis, dans les années 80,s’amorce la période soap et sescotes d’écoute de plus 20 millions de télé-

j’étais trop jeune pour reprendre ce rôlequ’abandonnait Sean Connery.qu’abandonnait Sean Connery.C’est cette année-là, en 1968,qu’ils ont embauché George Lazenby,qui n’a joué qu’un seul Bond. Il n’étaitpas mauvais, mais en raison d’un ca-fouillage d’agent qui demandait tropd’argent, on lui a retiré le rôle. Ensuite, ilsont choisi Roger Moore que j’ai rencontréà plusieurs reprises, car j’ai travaillé avecsa fse souvient-il.

S’il n’a jamais personnifOO7, la carrière de Pilon a dès lors prisson enpuis, à l’inécrit un premier rôle spécifiquement pourlui, il revient au Québec pour le tournagede Red. Peu de temps après son retour, ilrencontre une chanteuse soprano et, en1970, les nouveaux amoureux décident de

vivre leur rêve et s’installent à Rome. Pen-dant cette période italienne qui durera sixans, Pilon participe à plusieurs longs mé

Il travaille depuis quelques mois avec descollaborateurs à une télésérie dans laquelle ilse réserve les casquettes de rôle principal etde producteur, en plus de rédiger sa biogra-phie. Tout cela entre des présidences d’hon-neur et des apparitions publiques ici et là.

Si, à 71 ans, Daniel Pilon n’est pas exacte-ment un boumeur, il ne cristallise pasmoins, à lui seul, les rêves de gloire et deliberté de toute une génération lyrique.

« Pourquoij’ai quitté lesÉtats-UnisUne pression énorme de monépouse de l’époque qui ne voulaitpas y rester m’a fait quitter lesÉtats-Unis. Je pars du principeque nous sommes les artisans denos infortunes. Cela dit, jem’aperçois aujourd’hui que jen’avais pas assez d’ambition pourme vendre. Je ne possédais pas lekiller instinct que l’on retrouvechez Johnny Depp, Brad Pitt ouClint Eastwood. Ne penser qu’àcela en tout temps. Et non, cen’est pas grâce à leurs agents s’ilssont parvenus à atteindre de pa-reils sommets. Un agent, finale-ment, ça peut se résumer à un bu-reau avec un téléphone. »

qu’abandonnait Sean Connery.C’est cette année-là, en 1968,qu’ils ont embauché George Lazenby,qui n’a joué qu’un seul Bond. Il n’était

j’étais trop jeune pour reprendre ce rôlequ’abandonnait Sean Connery.

Il travaille depuis quelques mois avec descse réserve les casquettes de rôle principal et

spectateurs : Ryan’s Hope, Days of OurLives et Dallas. Il revient au Québec dansles années 1990 et tourne dans les sériesScoop et Sirens, en plus d’apparaître dansSuspicious Mind (1997) et The List(2000). En 2007, il incarne le sénateurRutledge dans le film Shoot’Em Up, auxcôtés de la sublime Monica Bellucci.

Références photos1- Daniel Pilon à 27 ans

2- Et... en 2012

3 - Daniel Pilon dans une scène tirée dufilm Les Smattes. Ce premier longmétrage de Jean-Claude Labrecquefut sélectionné à la Quinzaine desréalisateurs à Cannes en 1972.

4 - Daniel Pilon en compagniede Carole Laure pendant letournage de La mort d’un

bûcheron de Gilles Carle en 1972.

5 - « Ce que Saltzman voyait en moi,c’était le rôle de James Bond. Il mel’a dit un jour. Mais Cubby Broccoli,qui était le coproducteur, ne parta-geait pas son avis », se souvientDaniel Pilon.

6 - Période romaine tout près du caféoù Fellini avait ses habitudes.Dandy top classe, Pilon était enpermanence tiré à quatre épingles.

7 - L’acteur dans une publicité de caféen 1995.

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EN 1974, SUR LE PLATEAU LONDONIEN DU FILM BRANNIGAN,IL SE LIE D’AMITIÉ AVEC JOHN WAYNE QUI LUI LANCE : « POURQUOI NE VIENDRAIS-TU PAS VIVRE À LOS ANGELES ?ON VA AVOIR DU PLAISIR ENSEMBLE.

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Boomers | Santé

Dans le système public, obtenir un rendez-vous chez un gastroentérologuepour un test de dépistage du cancer colorectal et une coloscopie exigede la détermination et de la patience ! Mais l’espoir de voir un meilleuraccès à ces tests commence à poindre à l’horizon.

Trois facteurs font que de plus enplus de gens se bousculent auxportes des gastroentérologues etdes cliniques qui offrent les co-loscopies : la prévalence élevéedu cancer colorectal, le vieillis-

sement de la population et la sensibilisationdes gens à cette maladie.

D’ailleurs, un sondage Ipsos Reid effectuéen janvier 2012 révèle que la moitié des Ca-nadiens âgés entre 50 à 74 ans ont passé un

test de dépistage du cancer colorectal aucours des deux dernières années. Et 48 % desgens de ce groupe d’âge ont affirmé avoirdiscuté de leur volonté de passer un test dedépistage avec leur médecin.

De plus, M. Savard explique que bien desproblèmes de pieds et de chevilles sontsouvent dus à la mauvaise répartitiondu poids sur les points de pression, ce qui entraîne, entre autres conséquences, la formation de corne sous le pied et ainsi quedes sensations de brulure et de fatigue.

« Si les pieds ne sont pas bien supportés, lesproblèmes vont s’aggraver. Il est dommageque les gens attendent si longtemps pourconsulter », déplore M. Savard. Un orthé-siste procèdera à l’évaluation des pieds et,avec une prescription d’un médecin de fa-mille ou d’un spécialiste, exécutera la fabri-cation d’orthèses plantaires individualisées.

« Ce qui nous distingue chez P odotech,c’est notre système d'analyse à la fine poin-te. Il est composé d'une semelle a vec cap-teurs de pression que l'on insère dans deschaussures. Ces capteurs reliés à un logi-

ciel spécialisé permettent de v oir les diffé-rents points de pression lorsque le patientmarche sur un tapis roulant. Cette métho-de dynamique permet d'apporter des cor-rections qui seraient impossibles autre-ment, car certains problèmes ne se v oientpas à l'oeil nu. »

Ce système, d’une très grande précisionpermet de concevoir et de fabriquer desorthèses parfaitement adaptées aux piedsde chaque patient. La plupart de ces or-thèses sont étonnement légères et dis-crètes, pouvant être glissées dans des sou-liers de ville ou des chaussures fines.

Quant à la prévalence, les statistiques sontinquiétantes : le cancer colorectal est audeuxième rang des cancers les plus meur-triers au pays. Il frappe en majorité lespersonnes âgées de plus de 50 ans. En 2011,6 000 Québécois ont reçu un diagnostic et2 200 personnes en sont mortes. Soulignonségalement que 80 % des cas détectés sontchez des gens qui n’avaient aucun antécé-dent de ce cancer dans leur famille.

Autre fait inquiétant, selon le sondage, c’estque 53 % des Canadiens (des hommes enmajorité) croient qu’il faut avoir des symp-tômes pour passer un test de dépistage.

Or rien n’est plus faux, déplore le Dr PhilippeHallé, vice-président de l’Association desgastroentérologues du Québec. « Trop degens sont mal informés et attendent l’appari-tion de symptômes pour passer un test dedépistage. Mais quand il y a des symptômes,c’est que la maladie est déjà très avancée. Lecancer colorectal se développe lentement surdes polypes, d’où l’importance de faire undépistage préventif. »

PROGRAMME DE DÉPISTAGEPOUR LES 50 À 74 ANSC’est donc dire que l’implantation du pro-gramme de dépistage du cancer colorectalannoncé en grande pompe en 2010 est atten-due avec impatience. Encore dans sa premiè-re phase, le programme prévoit l’envoi d’unelettre à tous les Québécois de 50 à 74 ans lesinvitant à passer un dépistage à tous les deuxans, qui consiste en un test de recherche desang occulte dans les selles (RSOS). « Ce testpar immunochimie, facile à passer, permet-tra de détecter la présence de sang, invisible àl’œil nu. Les gens ayant eu un résultat positifseront convoqués pour une coloscopie », in-forme le Dr. Hallé.

Actuellement en rodage, le programme en-trera dans sa deuxième phase en septembre,dans huit centres pilotes à travers la provin-ce. Le programme devrait être établi danstout le Québec vers la fin de 2013. « Grâce àce programme, on va réduire le taux des dé-cès de 20 % », estime le Dr. Hallé.

D’ici à l’implanta-tion du program-me, le gastroenté-rologue suggèreaux gens de de-mander à leur mé-decin de passer letest de sang dansles selles.

Dépistage du cancer colorectal

N’attendez pas d’avoirdes symptômes!

JEAN-MARC LALONDEDirecteur, cahiers et projets spéciaux, le Journal de MontréalDirecteur, produits imprimés et ventes Web, Autonet Qué[email protected]

JACQUES LAPLANTEDirecteur adjoint et chef de la rédaction des cahiers spé[email protected]

Service de la publicité 514 521-4545, poste 2222Vous avez des commentaires? [email protected]

6 – LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS | Lundi 23 avril 2012

Des orthèses pourl’amour des pieds !Pour plusieurs personnes, les maux depieds qu’elles ont supporté toute leur vies’aggravent une fois la cinquantaine fran -chie. Pourquoi souffrir quand une simpleorthèse pourrait corriger le problème ?

Les sources de ces problèmes sontnombreuses : callosités, affaissementdes arches, embonpoint ou encore desmaladies comme le diabète sont parmiles coupables.

«On voit aussi souvent les conséquences destalons hauts sur les pieds de nombreusesfemmes qui souffrent de callosités, d’oignons ou de déformation des orteils.Par ailleurs, on observ e de plus en plus deblessures causées par des souliers de courseinappropriés chez les gens qui s’adonnentau jogging, informe Luc Savard, orthésistedes Laboratoires Podotech, de Laval et àPrévost dans les Laurentides.

Dr Philippe Hallé,vice-président del’Association des

gastroentérologuesdu Québec.

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Depuis deux décennies, hommes et femmes de tous âges s’adonnent à la pratique du vélostationnaire en salle. Visage crispé par l’effort et moulinant avec ardeur, ils donnent parfoisl’impression de s’entraîner en vue d’une participation au Giro d’Italie ou au Tour de France.

Bien en selle sur leur vélo...

Pour une vie active, stimulante et de qualité

Mais, à l’encontre des sinueuxcols et massifs des Alpes etdes Pyrénées auxquels s’at-taquent la crème de la crèmedes cyclistes, leurs sommetspersonnels sont la santé, la

forme physique et une meilleure qualité de vie,par le biais d’un entraînement bien structuré.

« Judicieusement planifié, le programme com-prend une période de réchauffement, des séries

d’exercices alternant le travail musculaire et letravail cardio avec un mix de côtes, de séancesd’intervalles, de sprints, et d’exercices faisantappel en alternance à la résistance et à lavélocité, le tout au son d’un enchaînement mu-sical à la fois doux et entraînant », souligne Jean-Pascal Lion.

« À l’aide d’une montre cardio - une espèce deGPS -, dit-il, chacun est en mesure de contrôlerses pulsations cardiaques et, ainsi, ne pas outre-passer ses limites. »

POUR CONTRERLE VIEILLISSEMENTVenu de Bourgogne il y a 42 ans, Jean-PascalLion est maître d’œuvre d’une équipe d’entraî-neurs chevronnés au Centre Fusion de Pied-mont, là où l’harmonie du corps et de l’espritfont bon ménage.

Maintenant âgé de 65 ans, le toujours fougueuxathlète - récipiendaire du trophée Super Prestigede l’Association des vétérans cyclistes du Québec en 2010 - n’a jamais cessé de s’abreu-ver à la Fontaine de Jouvence.

Ce grand champion du vélo et de l’enseigne-ment est l’un des rares entraîneurs certifiés ins-tructeurs Spinning (Star 3) à œuvrer au Qué-bec. Dans le feu de l’action, il transmet sonsavoir à autant de femmes que d’hommes soussa gouverne, des gens qui, comme lui, serefusent carrément de vieillir !

Partenaire dans Studio Cycle, il est aussichef de l’équipe « l’Énergie grise » de la Fédé-ration de l’âge d’or du Québec (FADOQ)qu’il a mise sur pied en 2011. Composée desept coureurs de 60 ans et plus, cette forma-tion a franchi plus de 50 000 km l’été derniersur les routes du Québec.

« Par la pratique du cyclisme de compétition,la FADOQ fait la promotion de l’exercicephysique et de l’importance de bien prépareret gérer le vieillissement par le biais d’une vieactive, stimulante et de qualité », dit celui quiparticipera, du 15 au 17 juin, à son quatriè-me Grand défi Pierre Lavoie d’une distancede 1 000 km. Il portera alors les couleurs de laFADOQ « l’Énergie grise ». Sa conjointeDre Nicole Leblanc-Boucher, 50 ans, y seraaussi, ainsi que trois compagnons âgés deplus de 60 ans.

Boomers | Santé

8 – LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS | Lundi 23 avril 2012

CYCLISTE DE RENOM, JEAN-PASCAL LION SE PLAIT TOUJOURS À 65 ANS ÀTRANSMETTRE SON SAVOIR ET SON AMOUR DU CYCLISME ET DU CONDI-TIONNEMENT PHYSIQUE AU CENTRE FUSION DE PIEDMONT. [

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Boomers | Santé

LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS | Lundi 23 avril 2012 – 9

«En récupérationd’un genou malade»

- Dre Nicole Leblanc-Boucher

Médecin spécialisée en santémentale auprès de jeunes de11 ans et moins à Saint-Jérô-me, Dre Nicole Leblanc-Boucher de Sainte-Anne-des-Lacs n’y va pas la pédale

douce dans sa tentative de récupérer son genou

blessé et sa forme physique. Elle s’entraîne sousles conseils de son conjoint, Jean-Pascal Lion,instructeur-chef en vélo stationnaire en salle auCentre Fusion de Piedmont. « Mon objectif estd’être prête pour le Grand défi Pierre Lavoie sur1 000 km, du 15 au 17 juin prochain. » Pour biens’y préparer, le couple a récemment mis le cap

sur la Guadeloupe avec, en vue, une mirobolan-te excursion à vélo sur 1 500 km. Sourire auxlèvres, Dre Leblanc-Boucher dit que le cyclis-me et les enfants sont pour elle deux bellessources d’énergie. Au Grand défi Pierre La-voie, elle fera partie d’une formation unique,L’énergie grise de la FADOQ, en ce sensqu’elle sera la seule femme de 50 ans avecquatre hommes de 60 ans et plus - dont sonconjoint Jean-Pascal.

MALENCONTREUX ACCIDENT« En faisant de la glissade sur tube il y a troisans, je me suis sévèrement amoché un genoudont je cherche à récupérer la flexion de deuxligaments. J’ai cessé de boiter il y a neuf mois,mais j’ai encore besoin de mes atèles, sauf à vé-lo, où je me sens à l’aise dans mes cale-pieds. »

Dre Nicole Leblanc-Boucher est en voie de récupérer son genou malade pour

une meilleure qualité de vie et une participationau Grand défi Pierre Lavoie.

À 77 ans, Claude Proulx de Val-David est unsolide gaillard. Quand il n’est pas sur unterrain de tennis, de badminton ou dans lessentiers à transmettre sa science du ski defond à titre d’instructeur de niveau 3, il trimedur quatre fois la semaine au Centre Fusionde conditionnement physique, à Piedmont.

« Plus il vieillit, plus l’aîné doit être à l’écoutede son corps. Ma conjointe Josette et moil’avons depuis longtemps compris. Nousavons décidé de bâtir notre musculature etd’améliorer notre santé en conséquence, mi-nimisant ainsi les risques d’avoir à dépendredes autres. Pour nous, la liberté passe par ladiscipline et la mise en forme », dit celui qui atravaillé au sein de six ministères fédéraux etqui est président-fondateur de la Sociétéd’histoire et du patrimoine de Val-David.

SON CARDIOLOGUE ÉBAHI !« Au cardiologue qui me trouvait radieuse-ment en forme pour mon âge, je lui ai toutsimplement dit : « J’ai oublié de vieillir ! »

Deux fois la semaine en gymnase, il travaillesa musculature et, en deux autres occasions, ilchevauche fièrement un vélo stationnaire àson rythme pour bien oxygéner son coeur, sespoumons et ses muscles.

« L’endroit est empreint de professionnalis-me et favorise la détente. L’équipement estultra moderne et la qualité de l’entraînementtout à fait exceptionnelle ! »

« J’ai oublié de vieillir »- Claude Proulx

Le conditionnement physique n’a pas d’âge,soutient Claude Proulx, 77 ans... et demi.

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Boomers | Santé

10 – LE JOURNALDEMONTRÉAL | BOOMERS | Lundi 23 avril 2012

Sa principale qualité est d’êtreune source de «bon gras»,c’est-à-dire un gras qui contri-bue à diminuer le cholestérol.Elle contient aussi des anti-oxydants et de la vitamine E,

avantages qui la place devant l’huile de ca-nola au rayon des «bons gras».

Tous ces bénéfices ne sont présents que dansl’huile dite extra vierge, appellation à ne pasconfondre avec pure, légère ou classique.Claudia Pharand, copropriétaire des bou-tiques Olive&Olives, en sait quelque chose.Sa passion pour l’or vert s’est développée enune entreprised y n a m i q u eayant pi-

gnon sur rue dans la granderégion de Montréal et à To-ronto. «Si l’huile d’oliven’est pas extra vierge s’estqu’elle est raffinée et doncqu’elle a perdu certaines deses propriétés.»

Comprendre le processus de fabrication aideà la lecture des étiquettes qui sont parfoisconfondantes. Les olives sont cueillies et la-vées, puis mises dans des cuves d’acier. Ellessont broyées par des meules et les résidusforment une pâte d’olive. Celle-ci est ensui-

te mise dans une pressehydraulique qui,

soumise à unepression, permetde libérer unehuile de la pâte.Voici donc cette«première pres-sion».

«Il est faux de di-re que l’huile

était meilleuredans l’ancien

temps. Des années

L’olive est pressée par l’homme depuisplus de 6000 ans. Le Canada importe30 000 tonnes d’huile d’olive par an(2008). Une olive est plus riche en calciumque n’importe quel fruit ou légume. 100grd’olives vertes équivalent à 50gr de beurreou 1,5 litre de lait.

LE PRIXIl faut 5 à 8 kilos d’olives pour faire un litred’huile. En ajoutant les frais de maind’œuvre, de la bouteille, de l’étiquetage,du transport et des commissions intermé-diaires, un prix de 20$/litre est un repèreraisonnable. Un prix moindre est suspectet suggère une huile de piètre qualité.

La couleur des olives change avec le degréde mûrissement. Une olive jeune donnepeu d’huile mais d’une grande qualité.Les olives mûres ou trop mûres donnentbeaucoup d’huile mais contiennent moinsd’éléments positifs. Acheter d’un produc-teur identifiable et s’assurer d’une date depéremption sont des gages de qualité.

Une des plus dispendieuse est l’huile d’oli-ve grecque Lambda, qui se détaille à 50 $US la bouteille ou 200 $ l’emballage ca-deau. Non filtrée, emballée entièrement àla main, elle affiche un fruité intense et untrès bas niveau d’acidité de 0.29 degrés.

BON À SAVOIRLa durée de vie d’une huile est de 18 à 24mois. Après, gare à l’oxydation et à la per-te des propriétés. Gardez l’huile dans la pé-nombre à une température stable (15-18degrés). Remettez le bouchon pour rédui-re le contact avec l’air qui la dégrade.

Un dépôt au fond de la bouteille n’est passigne de dégradation, au contraire : ilconfirme que l’huile est pure et naturelle.L’agiter sporadiquement ou filtrer au ta-mis si nécessaire.

L’or vert en bouteille

de recherche ont démontré que l’huile béné-ficie des nouvelles techniques», rajouteClaudia Pharand. La terminologie «pressionà froid» a été remplacée par «extraction àfroid», qui représente plus précisément la fa-çon de faire. Contrairement à la techniqueartisanale qui se fait à l’air libre, le tout estfait à l’abri pour contrer toute oxydation.

Les grandes variantes de prix sont directe -ment liées à la main d’œuvre et malheureu -sement, à de sérieux problèmes de fraude quiminent cette industrie. « Une huile de quali-té aura des arômes caractéristiques, une fraî-cheur, de l’amertume et une finale piquan-te», précise Claudia Pharand. Il faut lire lesétiquettes attentivement et vérifier la prove-nance et idéalement, s’approvisionner chezun marchand spécialisé.

Quelques faits sur l’huile d’olive

L’huile d’olive connaît depuis quelques années un essor sansprécédent. Pour ses propriétés uniques et son goût particulier, elle se retrouve sur la table de quiconque s’intéresse à sa santé. Avec une fourchette de prix très variable, mieux vaut s’y connaître avant d’acheter.

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Boomers | Société

LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS | Lundi 23 avril 2012 – 11

Les agences Montréalaises repré-sentent peu de visages mûrs.Lorsqu’elles le font, les manne-quins de plus de trente ans setrouvent dans la catégorie lifestyle.Cette terminologie désigne les

besoins pour des profils commerciaux : pu-blicités, magazines spécialisés, corporatif.En bref, la mode demeure le fief des jeunes.

Une de ces agences est Sybille Sasse, une en-treprise active depuis plus de 20 ans et dontles visages lifestyle représentent 30% desélu(e)s. «Les annonceurs sont intéressés parces mannequins et apprécient des gens natu-rels qui vieillissent en beauté. Une belle

peau, de belles dents et un corps proportion-né sont des atouts recherchés », confirme ladirectrice Sybille Sasse. Aucune expérienceparticulière n’est requise sinon d’être biendans sa peau et avoir un horaire flexible.

Chez l’agence Specs, on confirme qu’unegrande partie des mannequins matures sonten fait des modèles dont le profil évolue avecl’âge. « Certaines sont du milieu depuis long-temps », constate Noémie Monic, agente debooking. Bien que les exigences coté mensu-rations soient plus réalistes que celles réser-vées aux plus jeunes, la barre est haute.

Sous contrat chez Sybille Sasse, BarbaraRaymond défie les outrages du temps avec

un 61 ans radieux. Après avoir fon-dé sa famille, elle a tenté sa chancedans la trentaine et n’a jamais arrê-té depuis. « J’aime beaucoup ce queje fais car c’est toujours varié », dit-elle. Malgré sa longue carrière, elleémet quand même un bémol concer-nant l’industrie : « Ce n’est pas évident,il faut faire sa place. Il est très importantde travailler avec des gens de bonneréputation. »

Nouvellement repérée par Sybille Sasseelle-même, Lina Vandal tente sa chanceà 59 ans depuis deux ans. Artistepeintre à l’horaire flexible, c’était pourelle une avenue intéressante. « J’aimejouer des personnages. J’ai appris à habi-ter mon corps, pour justement ne pasposer. Pour ne pas faire la cute. »

Les mannequins matures auront à setailler une place dans le monde de lamode, une catégorie de travail pour lemoment rare. Pour le reste, elles ré-pondent de plus en plus aux besoinsd’une industrie qui cherche à repré-senter Monsieur et Madame Tout-le-monde, mais sublimés.

Le mannequinat est affaire de jeunes filles, mais le vieillissementde la population pourrait faire changer la tendance en créantune demande pour des visages auxquels s’identifier.

Nouveaux visages

Barbara Raymond, 61 ans

Lina Vandal, 59 ans

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«Il n’est jamais trop tard pourcommencer à jouer au golfmais il ne faut pas le faire àn’importe quel prix, ex-plique Carlo Blanchard, pro-fessionnel associé au club de

golf Les 4 Domaines, à Mirabel.

Le pro, qui est également propriétaired’une école de golf à Montréal suggère dene pas se lancer dans de folles dépenses audébut, mais plutôt d’opter pour de l’équi-pement d’occasion.

« Un équipement usagé de deux ou troisans va très bien faire l’affaire. Vous ne ver-rez aucune différence au départ, dit-il.Aujourd’hui, vous pouvez vous procurerun ensemble complet alors qu’i l y aquelques années, il était recommandéd’acheter un demi ensemble, soit tous lesbâtons impairs, les fers 1, 3, 5, 7 et 9 et lesbois 1 et 3. »

Quant aux vêtements à acheter, il vousfaudra adopter le code vestimentaire dugolf; les jeans et les camisoles ne sont pastolérés. « Comme vous serez sur le terrainpendant plusieurs heures, il vous faudraun bon soulier confortable et qui soutientbien le pied », dit Carlo Blanchard.

L’IMPORTANCE DES COURSIl est déconseillé de se présenter sur unterrain de golf sans avoir d’abord suivi aumoins quelques cours et avoir frappé desballes sur un terrain d’exercice.

« Contrairement à ce que les gens pensent,il faut débuter sur le vert de pratique pouraméliorer la coordination mains-yeux. Oncommence près de l’objectif (la coupe)et ensuite on passe à l’étape du coup d’ap-proche, puis on enchaîne avec les coupsdans l’allée pour enfin terminer avec lescoups de départs », précise M. Blanchard.

Les leçons vont jouer un rôle très impor-tant dans votre appréciation du golf. Il est

Boomers | Spors

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recommandé de suivre deux ou trois coursen groupe pour vous permettre d’assimilerles règles de base, en plus de vous per-mettre d’adopter une bonne posture.

« Si vous êtes un débutant, je vous suggèrefortement de jouer votre premier match degolf avec un ami, un assistant pro ou unprofessionnel. Ces gens pourront vous évi-ter plusieurs difficultés, vous apprécierezdavantage ce nouveau sport et vous pour-rez disputer votre match dans un tempsrequis de 4 heures 30 minutes », conclutCarlo Blanchard.

Carlo Blanchard

Bien des préretraités songent à s’initier au golf afin de meubler leur temps lorsqu’ils quitterontle marché du travail. Bonne idée ! Mais d’abord, quelques conseils d’un pro.

S’initier au golf à 50 ans et plus…

Pourquoi pas!

LES LEÇONS VONT JOUER UN RÔLETRÈS IMPORTANT DANS VOTREAPPRÉCIATION DU GOLF.

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Boomers | Finances

LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS | Lundi 23 avril 2012 – 13

Bien des boomers, arrivés au seuil de laretraite, ont grandement besoin d’assainirleurs finances. C’est un processus qui peutse faire en cinq grandes étapes, commeles propose le Mouvement Desjardins.

5 étapespour assainirvos finances

ÉTAPE 1) BILAN FINANCIERLe but est simple : il s’agit de savoir ce quevous possédez vraiment. Si votre maison vaut200000$, sur laquelle vous avez une hypo-thèque de 180000$, ce n’est pas votre mai-son. C’est la maison de la banque.Du côté des actifs, alignez tout ce que vouspossédez vraiment: compte bancaire, REER,meubles, bijoux, etc. De l’autre, alignez toutce que vous devez : hypothèques, prêt auto,soldes de cartes de crédit, prêt étudiant, etc.La différence entre les deux montants, actifset passifs, vous dit la base de capital à partir delaquelle vous pourriez vivre aujourd’hui.Surprise : bien des gens n’en ont pas.

ÉTAPE 2) BUDGET« C’est l’étape la plus cruciale, juge SophieSylvain, planificateur financier au Mouve-ment Desjardins. Elle est négligée par la ma-jorité des gens, pourtant il n’y a pas d’autremoyen de savoir où va l’argent. Or le budgettient compte de tous les flux d’argent sur unebase mensuelle: entrées et sorties totales. Sil’exercice révèle un solde négatif, il faut voirquelles dépenses peuvent être réduites ou éli-minées pour générer de l’épargne.

ÉTAPE 3) PAYER LES DETTESC’est l’autre étape cruciale. Car les gens ontplus que jamais recours au crédit, «et c’est pastoujours à bon escient ! », souligneMme Sylvain. Il faut donc dresser la liste desdettes en mettant en priorité celles dont letaux d’intérêt est le plus élevé. Et, bien sûr, enjouant avec le budget, il s’agit de trouver la fa-çon d’éliminer ces dettes les unes après lesautres. Qui paye ses dettes s’enrichit.

ÉTAPE 4) CRÉDIT INTELLIGENTTrop de gens satisfont d’abord leur désir enempruntant, puis cherchent seulement ensuitela façon de le payer. Le crédit intelligent procè-de inversement: d’abord avoir les moyens deses désirs et, ensuite seulement, se les payer.

ÉTAPE 5) ÉPARGNERC’est le but de tout l’exercice. L’épargne vousdonne le coussin nécessaire pour encaisser lescoups durs (accident, perte d’emploi, etc.) etse fructifie au fil des ans pour assurer une re-traite. La plus sûre façon de gérer l’épargneest de la considérer comme un poste fixe, enhaut de la colonne des dépenses, et non com-me un poste variable, tout en bas, où on jetteun peu d’argent s’il en reste.

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Boomers | Autos

Qu'ont en commun les décapotablesTriumph-TR6 et autres MGB de 1976et la petite sportive MX-5 (Miata) de Mazda ?

Retour de ses belles annéesavec la Mazda MiataMX-5

Réponse : vous tous, les boomers.En fait, la popularité de cetteMazda Miata est apparue là oùon ne l'attendait pas, c'est-à-direchez la clientèle des baby-boo-mers alors que les spécialistes du

fabricant japonais ciblaient plutôt une catégorieplus jeune et branchée.

Avec le cabriolet MX-5, les premiers ont viteretrouvé leur passion automobile qu'ils avaientvécue à bord des adorables et abordables bi-places britanniques Triumph TR6 et MGB.Ces petites voitures étaient aux antipodes de lamono culture américaine de grosses voiturespataudes dont les suspensions n'avaient de te-nue de route que le nom. Exit les fourgonnettes,les K-Cars et autres voitures insipides.

Pour la première fois, les boomers pouvaientapprécier cette conduite à raz le bitume, les sen-sations de coller à la route, de rouler à l'air libresans toit comme le faisaient les vedettes de filmseuropéens et français.

DIRECTEMENT INSPIRÉE DESROADSTERS EUROPÉENSEn dépit de son origine japonaise, la Miata étaitinspirée des roadsters européens comme la FiatSpyder et les petites anglaises susnommées. Etmême si elle n'accélérait pas comme une bom-be, elle possédait le même comportement rou-tier très réactif et nerveux et le même dépouille-ment qui, ensemble, produisaient ce fameuxcoup de cœur nostalgique sans avoir à casser satirelire. Quelques milliers de dollars suffisaientpour s'en procurer une.

Près de vingt années plus tard, les boomers ontrepris goût aux plaisirs des coupés et autres cabriolets avec la Miata dont la première appa-rition fut en 1989. Si bien que plusieurs conser-vent cette dernière comme ils le faisaient avecles Triumph et autres Spitfire. Entretien rigou-reux et interdiction de sortie l'hiver, le marchéd'occasion de ces roadsters se porte à merveille.

CHARME ET PLAISIRSUR ROUESEnfin, si on pouvait résumer en un seul mottout l'attrait qu'offrent ces roadsters anglais ou

italiens et leur résurrection façon japonaise :sex-appeal. Du charme, nous en avons tousbesoin un jour ou l'autre, même à bord d'unevoiture, ce que les constructeurs automobilesoublient trop souvent.

Dès l'arrivée du printemps, il n'estpas rare d'apercevoir de nom-

breuses Miata ou MX-5 (sonvéritable nom) sur nos routes, dont

certaines datent des premièresannées du modèle, soit en 1989.

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De nombreuses décapotables comme les Triumph TR6 des années 70 poursuivent leur longuecarrière grâce à de fidèles amateurs de roadsters britanniques qui veillent à les préserver.

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