AFRICAN DEVELOPMENT FUND
ZIMBABWE
PROJET POUR LA GOUVERNANCE
ET LE RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS (GISP)
OSGE/GECL
Novembre 2013
Document traduit
TABLE DES MATIERES
Sigles et abréviations .............................................i
Equivalences monétaires ...........................................................................................................i
Exercice budgétaire....................................................................................................................i
Informations relatives au don....................................................................................................ii
Résumé du projet ......................................................................................................................iii
Cadre logique axé sur les résultats ............................................................................................. v
Chronogramme du projet…………………………………………………………………….vii
I- AXE STRATEGIQUE ET JUSTIFICATION ................................................................1
1.1 Liens entre le projet et la stratégie et les objectifs pays…………………………………...1
1.2 Justification de l'intervention de la banque .........................................................................2
1.3 Coordination entre les bailleurs de fonds.............................................................................4
II- DESCRIPTION DU PROJET........................................................................................... 5
1.1 Compposante du projet ........................................................................................................ 5 2.2 Solution technique retenue et autres options étudiées ......................................................... 6 2.3 Nature du projet……………………………………………………………………………7
2.4 Coût et mécanismes de financement du projet .................................................................... 8 2.5 Zone et population cible du projet…………………………………………………………9
2.6 Processus participatif ayant conduit à l'identification, la conception et la mise en œuvre
du rojet.................................................................................................................................9
2.7 Expérience de la banque , leçons prises en compte dans la conception du projett ............ 10 2.8 Indicateurs clé de performance…………………………………………………………...11
III- FAISABILITE DU PROJET ......................................................................................... 12
3.1 Performance économique et financière ............................................................................. 11 3.2 Impacts environnementaux et sociaux ............................................................................... 13
IV-EXÉCUTION ................................................................................................................... 14
4.1 Modalités d’exécution ....................................................................................................... 14 4.2 Gestion financière, décaissement et audit ......................................................................... 18 4.3 Dispositions relatives aux acquisitions…………………………………………………...15
44. Suivi et évaluation .............................................................................................................15
4.5 Gouvernance ......................................................................................................................16
4.6 Pérennité.............................................................................................................................16
4.7 Gestion des risques ............................................................................................................18
4.8 Acquisition du savoir .........................................................................................................18
V- INSTRUMENTS ET AUTORITE JURIDIQUES..........................................................18
5.1 Instrument juridique……………………………………………………………………...18
5.2 Conditions attachées à l’intervention de la banque............................................................18
5.3 Engagements......................................................................................................................19
VI- RECOMMENDATIONS 19
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 Chronogramme du projet
Tableau 2 Composantes du projet
Tableau 3 Autres options étudiées et motifs de leur rejet
Tableau 4 Estimations de coût du projet par composante et par sous-composante
Tableau 5 Sources de financement
Tableau 6 Coût du projet par catégorie de dépense, par composante et par sous-composante
Tableau 7 Calendrier des dépenses par an
Tableau 8 Leçons tirées des opérations antérieures et autres rapports analytiques
Tableau 9 Calendrier d’exécution
Tableau 10 Risques et mesures d’atténuation
Annexes
Annexe I. Indicateurs socio-économiques comparatifs du Zimbabwe
Annexe II. Tableau récapitulatif du portefeuille de la BAD dans le pays
Annexe III. Principaux projets connexes financés par d’autres partenaires au développement
Annexe IV. Résumé de la revue des dépenses publiques et de la responsabilité financière
Annexe V. Travaux d’analyse et fondements analytiques
Annexe VI. Carte du Zimbabwe
i
Sigles et abréviations
ACBF Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
FAD Fonds africain de développement
BAD Banque africaine de développement
CIFA Évaluation fiduciaire intégrée par pays
COMESA Marché commun de l’Afrique orientale et australe
DfID Département pour le développement international
FEF Facilité en faveur des États fragiles
PIB Produit intérieur brut
GISP Projet pour la gouvernance et le renforcement des institutions
GdZ Gouvernement du Zimbabwe
FMI Fonds monétaire international
OMD Objectifs du Millénaire pour le développement
MdFDE Ministère des Finances et du Développement économique
MdMDM Ministère des Mines et du Développement minier
PMT Plan à moyen terme
GFP Gestion des finances publiques
CGP Comité de gestion du projet
UGP Cellule de gestion du projet
CPP Comité de pilotage de projet
RBZ Reserve Bank of Zimbabwe
SADC Communauté de développement de l’Afrique australe
STERP Programme d’urgence de relance à court terme
PNUD Programme des Nations unies pour le développement
UNICEF Fonds des Nations unies pour l’enfance
USAID Agence pour le développement international des Etats-Unis
ZAADDS Stratégie accélérée d’apurement des arriérés, de gestion de la dette et
de développement
ZEPARU Unité d’analyse et de recherche sur les politiques économiques du
Zimbabwe
Zim-Asset Programme de développement socio-économique du Zimbabwe
ZIMFUND Fonds fiduciaire multidonateurs du Zimbabwe
ZIPAM Institut d’administration publique et de gestion du Zimbabwe
ZIMSTAT Agence nationale de la statistique du Zimbabwe
ZANU-PF Zimbabwe African National Union – Patriotic Front
Equivalences monétaires Au 21 octobre 2013
1 UC = 1,52017 USD
Exercice budgétaire
Du 1er janvier au 31 décembre
Poids et mesures
1 tonne = 2204 livres
1 kilogramme (kg) = 2,200 livres
1 mètre (m) = 3,28 pieds
1 millimètre (mm) = 0,03937 pouce
1 kilomètre (km) = 0,62 mile
ii
Informations sur le don
Informations concernant le Client
BÉNÉFICIAIRE : République du Zimbabwe
ORGANISME D’EXÉCUTION : Ministère des Finances et du
Développement économique
Plan de financement
Source Montant (UC) Instrument
FAD1
5,2 millions
Don
COÛT TOTAL 5,2 millions Don
Chronogramme – Principaux jalons (prévus)
Approbation de la note conceptuelle
Octobre 2013
Évaluation Octobre 2013
Approbation du projet Décembre 2013
Entrée en vigueur Février 2014
Revue à mi-parcours Juin 2015
Achèvement Décembre 2016
Dernier décaissement Juin 2017
1 Le Conseil d’administration a approuvé, le 6 novembre 2013, l’utilisation de 50 % de l’allocation basée sur la performance (Ref:
ADB/BD/WP/2013/142 and ADF/BD/WP/2013/115)
iii
Résumé du projet Paragraphe Thèmes traités
Aperçu général
du projet
Nom du programme : Projet pour la gouvernance et le renforcement des institutions (GISP).
Couverture géographique : l’ensemble du pays
Délai d’exécution : 2014-2016
Coût du projet : 5,2 millions d’UC
Réalisations attendues et produits : Les réalisations attendues sont : a) Renforcement de l’efficacité
du contrôle interne et de la grande transparence dans la passation des marchés publics ; et b)
Renforcement de la transparence dans la gestion des recettes minières et amélioration de
l’efficacité dans la surveillance du secteur bancaire et la stabilisation du secteur. Ces objectifs
seront atteints par l’obtention des résultats suivants au niveau des produits : i) Amélioration de la
concurrence, de l’optimisation des ressources et du contrôle de la passation des marchés ;ii)
Renforcement des fonctions audit interne ; iii) Renforcement de la transparence dans le secteur
minier ; et iv) Renforcement du système bancaire centralisé de la Reserve Bank of Zimbabwe.
Bénéficiaires directs du projet : Le projet renforcera les capacités des principales institutions
chargées de la gestion des finances publiques et de la gestion économique, à savoir : le ministère
des Finances et du Développement économique (MdFDE), le Conseil national de contrôle des
marchés publics (SPB), la Reserve Bank of Zimbabwe (RBZ), le ministère des Mines et du
Développement minier (MdMDM), l’Institut d’administration publique et de gestion du Zimbabwe
(ZIPAM) et l’Unité d’analyse et de recherche sur les politiques économiques du Zimbabwe
(ZEPARU). Les bénéficiaires indirects sont la population du Zimbabwe de façon générale ainsi que
le secteur privé qui bénéficiera a) de modes de passation des marchés publics plus transparents et
plus concurrentiels, b) d’un meilleur contrôle interne des dépenses publiques, c) d’une supervision
bancaire efficace visant à renforcer la stabilité du secteur financier et d) d’une meilleure
transparence dans la gestion du secteur minier qui attirera les investissements et augmentera ainsi
les recettes publiques pour la construction d’infrastructures et l’amélioration de la qualité des
services.
Évaluation des
besoins
La décennie de déclin économique qui a précédé la période de croissance a sérieusement mis à mal
la gouvernance du secteur public et sa capacité à remplir ses fonctions essentielles. Cette situation a
eu également un impact négatif sur le système de gestion des finances publiques (GFP) et sur les
capacités institutionnelles du fait de la récession économique, de l’hyperinflation et de l’exode des
cerveaux. Le rapport de l’Évaluation fiduciaire intégrée par pays (2012) a identifié un ensemble de
faiblesses dans le système de GFP, notamment dans les domaines de la passation des marchés et de
l’audit interne. En outre, l’Évaluation des besoins de renforcement des capacités en matière de
passation des marchés souligne également la nécessité de renforcer le cadre institutionnel et les
activités de développement des capacités à destination des entités acheteuses et des organismes de
contrôle. Un autre effet important de l’effondrement économique du Zimbabwe a été
l’affaiblissement généralisé des institutions clés lié au délabrement et à l’obsolescence du matériel
informatique et à un mécanisme de fonctionnement inefficient. L’évaluation effectuée récemment
montre que la RBZ a besoin de systèmes téléinformatiques robustes pour remplir sa mission
mandat, qui consiste notamment à assurer les paiements nationaux, garantir la stabilité du secteur
financier et produire les statistiques nationales pour l’élaboration et la mise en œuvre de politiques
macroéconomiques crédibles. De plus, l’Étude sur la politique du secteur minier effectuée en 2012
a identifié les principaux défis et contraintes auxquels est confronté le secteur minier et
recommande des mesures pour le renforcement des politiques, des institutions et des procédures au
niveau du secteur. Face à ce constat, le gouvernement a demandé à la Banque de lui fournir un
soutien supplémentaire pour le renforcement des capacités qui a permis de concevoir et de classer
par ordre de priorité les interventions prévues dans le cadre de ce projet.
Valeur ajoutée
de la Banque
Le projet s’appuie sur les réformes passées et en cours soutenues par la Banque et complète les
interventions des autres partenaires au développement au Zimbabwe. La valeur ajoutée qu’apporte
la Banque à travers l’appui qu’il fournit à ce projet tient à plusieurs facteurs. Premièrement,
l’expérience antérieure de la Banque dans le pays (par exemple les diverses interventions conduites
dans le cadre du pilier III de la FEF et le ZimFund) et les autres opérations (audit, des passations de
marchés et gouvernance des industries extractives) menées dans les pays membres régionaux ont
généré des enseignements qui ont été intégrés dans la conception du projet. Deuxièmement, la
présence du Bureau extérieur a permis d’acquérir une très bonne connaissance du contexte
politique et des questions techniques qui a enrichi le concept opérationnel du projet.
Troisièmement, la Banque bénéficie du soutien des autorités en tant qu’institution africaine ayant
pour mandat de conduire le processus de rétablissement de la coopération entre le pays et la
communauté internationale. En outre, la mise en place d’un mécanisme commun de mise en œuvre
iv
pour la réalisation de deux projets de renforcement des capacités du secteur public soutenus par la
Banque réduit le coût de transaction imposé au gouvernement et à la Banque.
Gestion du
savoir
Le projet contribue à l’acquisition de connaissances à travers le transfert des compétences et des
connaissances par les consultants et les prestataires de services de formation, la mise à niveau des
systèmes (par exemple les systèmes bancaires centralisés) et la recherche, qui seront complétés par
l’organisation de visites de partage d’expérience et la conclusion d’accords de partenariat avec des
institutions homologues de la région. La Banque recensera et diffusera les enseignements et les
expériences en partageant les conclusions des missions de supervision, les rapports d’exécution et
le Rapport d’achèvement du projet. Les leçons tirées et l’expérience acquise serviront à orienter les
opérations futures. La fourniture d’équipements géologiques et du système bancaire centralisé
permettra de développer les connaissances des fonctionnaires nationaux sur les ressources
minérales et les fonctions du secteur financier. La Banque recensera et diffusera les connaissances
à travers le suivi et évaluation et à travers le Rapport d’achèvement du projet.
v
VII. Cadre logique axé sur les résultats
Pays et nom du projet : Zimbabwe : Projet pour la gouvernance et le renforcement des institutions (GISP) But du projet : Améliorer la transparence et l’efficacité dans la gestion des finances publiques et de l’économie
CHAINE DE RÉSULTATS
INDICATEURS DE PERFORMANCE MOYENS DE
VERIFICATION
RISQUES/MESURES D’ATTÉNUATION Indicateur
(y compris les CSI) Données de
base Cible
IMP
AC
T
Contribuer à la relance de l’économie et à une prestation de services inclusive par le renforcement de la gouvernance du secteur public
Croissance du PIB 4,4 % (2012)
6 % en moyenne (2007) Rapport d’étape de Zim-Asset Rapport du FMI BAD/AEO
Hypothèse : Maintenir le régime multidevises Risque n°1 : instabilité macroéconomique. Mesure d’atténuation : Engagement renouvelé du GdZ en faveur d’une politique budgétaire et monétaire prudente ; poursuite de la mise en œuvre de stratégie de développement du pays. Des efforts accrus pour maintenir le dialogue et fourniture d’une aide au pays pour qu’il poursuive la mise en œuvre de la stratégie d’apurement de la dette et des arriérés et des mesures de réforme convenues dans le cadre du Programme intérimaire.
Hypothèse : Pas de nouvelle restructuration des ministères du gouvernement.
Risque n°2 : Contraintes liées aux capacités de mise en œuvre. Mesure d’atténuation : LA CGP mise en place pour gérer et coordonner la mise en œuvre du projet. Initiatives complémentaires de renforcement des capacités dans le cadre du projet. La Banque continuera d’entreprendre des initiatives de renforcement des capacités et des missions d’appui à la mise en œuvre et des missions de supervision
Risque 3 : Risque fiduciaire. Mesure d’atténuation : L’appui fourni au projet améliorera l’environnement fiduciaire, les capacités de la CGP et sera complété par le recours à une tierce partie (ACBF) pour l’administration du
Note dans l’évaluation CPIA
2,23 (2012) 2,75 (2017)
RÉA
LISA
TIO
NS
Réalisation n°1 : Amélioration de l’efficacité des fonctions d’audit interne et de la transparence dans la passation des marchés publics
Indicateur PEFA PI 19 (Mise en concurrence, utilisation optimale des ressources et contrôles de la passation des marchés publics)
D+ (2012) P1-19 = C+ (2016)
Autoévaluation selon la méthodologie PEFA (2016)
PEFA PI 21 (Efficacité du système d’audit interne)
C+ (2012) PI-21 = B+ (2016)
Réalisation n°2 : Renforcement de la transparence dans la gestion des recettes minières et amélioration de l’efficacité dans la surveillance du secteur bancaire et la stabilisation du secteur
Publication des revenus du secteur minier
État budgétaire (2012)
L’état budgétaire de 2016 intègre les recettes minières versées par les principales compagnies
États budgétaires
Réduction des prêts improductifs
10 % (2012) 5 % (2016) Rapport annuel de la RBZ
Augmentation du ratio de liquidité
36 % (2012) 40 % (2016)
Composante 1 : Amélioration de la transparence dans la gestion des finances publiques
PR
OD
UIT
S
Produit 1.1 Renforcement des principes de concurrence, d’optimisation des ressources et des mesures de contrôle dans la passation des marchés
Le cadre juridique révisé
Loi de 1999 sur le PPA
La Loi sur la passation des marchés révisée soumise au Gouvernement (2015)
Rapport d’étape sur la GFP Rapport de supervision Rapports périodiques du comité d’audit
Les membres du personnel formés
5 en 2013 300 agents ont une reçu une formation à la passation des marchés, parmi lesquels au moins 90 sont des femmes (2016)
Le Rapport sur la passation des marchés publié
Néant 2 rapports d’audit de la passation des marchés publiés (2015 et 2016)
Produit 1.2 Renforcement des fonctions d’audit interne
Des comités d’audit créés Néant 24 comités d’audit créés dans 24 ministères opérationnels (2016)
Les membres du personnel formé
10 en 2013 250 auditeurs internes ont reçu une formation, parmi lesquelles 60 sont des femmes (2016)
Manuels et lignes directrices publiés
Draft 2013 Le manuel d’audit interne et les instructions de gestion del a trésorerie publiés (2015)
Composante 2 : Renforcement de la transparence et des capacités en matière de gestion économique
Produit n°2.1 Renforcement de la transparence dans le secteur minier
Le document de politique soumis au Conseil des ministres
L’avant-projet de la politique en 2013
Lois révisées sur les mines et minéraux soumises au gouvernement (2015)
Rapports d’exécution Rapport de supervision Rapport annuel de la
Étude géologique publiée Néant 1 Le rapport de l’étude géologique publié (2016)
Études économiques et sectorielles publiées
Néant 5 études sur le secteur minier publiées (2015/ 2016)
vi
Produit 2.2 Renforcement du système bancaire centralisé de la Reserve Bank of Zimbabwe
Les systèmes TI améliorés et installés sont opérationnels
Les systèmes TI obsolètes en 2013
La version mise à jour de GLOBUS installée (2015). Réseau interne installé (2015).
RBZ
compte spécial. Respect des dispositions de la Banque en matière d’acquisition de biens et services, rapports d’audit annuels et formation continue.
Composante 3 : Appui à la gestion du projet
Produit 3.1 : Amélioration de la mise en œuvre et de la coordination du projet
a) Le rapport d’audit annuel et le rapport d’exécution trimestriel soumis b) Rapport d’autoévaluation selon la méthodologie PEFA
a) Néant (b) 2012 CIFA
a) Le rapport d’audit annuel et le rapport d’exécution trimestriel soumis b) Rapport d’autoévaluation selon la méthodologie PEFA soumis d’ici à 2016
Rapports d’exécution Rapport de supervision
KEY
AC
TIV
ITIE
S
COMPOSANTES
Programmes de formation et de perfectionnement du personnel
Assistance technique pour la conception des systèmes et l’élaboration des manuels
Achat et fourniture d’équipements téléinformatiques
Installation et mise à niveau des systèmes et de réseaux téléinformatiques
Assistance technique pour la révision des lois
Suivi et évaluation, formation du personnel, audit et évaluation PEFA
Ressources Don du FAD : 5,2 millions d’UC Appui à la mise en œuvre et aide à la supervision support :
vii
Tableau 1 : Chronogramme/calendrier d’exécution du projet
Zimbabwe : Projet pour la gouvernance et le renforcement des institutions
Activités/Années
2013 2014 2015 2016 Action by
T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Instruction et gestion du projet
Approbation du don BAD
Signature du protocole d’accord de don BAD & GdZ
Entrée en vigueur et lancement du projet BAD & GdZ
Supervision et suivi BAD
Revue à mi-parcours BAD
Rapport d’achèvement du projet BAD & GdZ
Composante 1 : Amélioration de la transparence dans la
gestion des finances publiques
A. Acquisition de biens GdZ
B. Formation GdZ
C. Assistance technique GdZ
Composante 2 : Renforcement de la transparence et de
l’efficacité dans la gestion économique et sectorielle GdZ
A. Acquisition de biens GdZ
B. Formation GdZ
C. Assistance technique GdZ
Composante 3 : Appui à la gestion du projet GdZ
1
Encadré 1: Priorités de développement
nationales :
développement des infrastructures ;
développement humain et réduction de
la pauvreté ;
création d’emplois ;
promotion de l’entreprenariat et de
l’investissement;
maintien de la stabilité
macroéconomique ;
bonne gouvernance et lutte contre la
corruption;
Prudent/Transparent natural resource
management;
ICT and science and technology; and
Gender mainstreaming.
Source: MTP, 2011-2015
RAPPORT ET RECOMMANDATION DE LA DIRECTION AU CONSEIL
D’ADMINISTRATION RELATIFS A UNE PROPOSITION DE DON EN FAVEUR
DU ZIMBABWE POUR LE PROJET POUR LA GOUVERNANCE ET LE
RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS
La Direction soumet le rapport et la recommandation ci-après relatifs à une proposition de
don du FAD d’un montant de 5,2 millions d’UC en faveur de la République du Zimbabwe
pour le financement du Projet pour la gouvernance et le renforcement des institutions (GISP).
I. AXE STRATEGIQUE ET JUSTIFICATION
1.1 Liens entre le projet et la stratégie et les objectifs du pays
1.1.1 L’opération proposée cadre avec le Plan
à moyen terme (PMT, 2011-2015) et avec le
Programme de développement socio-économique
du Zimbabwe (Zim-Asset, 2013 - 2018).
L’objectif primordial du Plan est de réduire la
pauvreté, de créer des emplois, de maintenir la
stabilité macroéconomique et de restaurer
l’économie du pays. Pour la réalisation de cet
objectif, le gouvernement a identifié neuf domaines
prioritaires, notamment la gouvernance et la gestion
des ressources naturelles (Encadré 1). L’opération
vise spécifiquement à améliorer la gouvernance et la gestion des ressources naturelles, qui
constituent des conditions indispensables à la mise en œuvre du plan de développement du
pays. À la suite de l’élection de la ZANU-PF lors de la 31è élection harmonisée, la nouvelle
administration a engagé le processus de mise à jour du PMT et a élaboré un nouveau plan
connu comme le Programme de développement socio-économique du Zimbabwe pour les
cinq prochaines années. Zim-Asset a pour ambition d’instaurer une politique de
développement durable et d’équité sociale fondée sur l’indigénisation, l’autonomisation et la
création d’emplois (Annexe technique A).
1.1.2 Le projet est conforme au Plan d’amélioration de la gestion des finances
publiques (GFP) du pays (avant-projet, 2013-2015) et aux Priorités en matière de
politique budgétaire pour 2013. Le Plan d’amélioration de la GFP fournit un cadre global
qui servira de base à l’aide au développement afin d’assurer que les interventions sont
coordonnées et alignées sur les priorités du pays. La priorité et l’objectif premiers de cette
feuille de route est de mettre en place les fonctions essentielles de GFP afin de renforcer le
respect des dispositions financières et le contrôle financier. Les priorités stratégiques du
budget 2013 consistent à réduire la vulnérabilité du secteur financier, à trouver des solutions
au déficit d’infrastructure et à améliorer la gouvernance des ressources naturelles. Le projet
envisagé contribuera à la mise en œuvre du plan de GFP et à la réalisation des priorités
stratégiques en mettant l’accent sur a) l’audit et la passation des marchés, b) la transparence
dans le secteur minier et c) la stabilité du secteur bancaire.
1.1.3 Le projet s’appuie fortement sur les objectifs et les priorités définies dans la
Note de synthèse pays pour le Zimbabwe (2013-2015). La Note de synthèse pays souligne
la nécessité d’accroître et de consolider le soutien de la Banque au renforcement des capacités
dans différents domaines : Audit, Passation des marchés, Reserve Bank of Zimbabwe et
Développement du secteur minier. En mettant l’accent sur la GFP, la stabilité du secteur
financier et la gouvernance du secteur minier, l’opération envisagée est en phase avec la
Stratégie à long terme de la Banque (2013-2022), le Plan d’action stratégique pour la
2
gouvernance (Avant-projet, 2013-2018) et avec les priorités opérationnelles du FAD-12. Le
projet prend en compte les domaines d’intervention prioritaires décrits dans la Stratégie pour
un engagement accru dans les États fragiles de la Banque (renforcement des capacités et
gestion économique). Il cadre également avec le Document de stratégie régionale pour
l’Afrique australe (2011-2015) de la Banque et en particulier à travers le Pilier II –
Renforcement des capacités institutionnelles de la Reserve Bank of Zimbabwe qui facilitera
les transactions financières et les initiatives d’intégration au sein de la Communauté de
développement de l’Afrique australe (SADC).
1.2 Justification de l’intervention de la Banque
1.2.1 Le Zimbabwe, qui était en voie d’accéder au statut de pays à revenu
intermédiaire pendant les années 80 et une grande partie des années 90, connaît depuis
une situation de fragilité prolongée due à des cycles récurrents de crises politiques et
économiques. La décennie de fort ralentissement économique (1999-2008) a sérieusement
mis à mal la prestation des services de base, la gouvernance du secteur public, la maintenance
des infrastructures et empêché la création d’un climat favorable à l’investissement privé.
Cette situation a eu également un impact négatif sur le système de gestion des finances
publiques (GFP) et sur les capacités institutionnelles du fait de la récession économique, de
l’hyperinflation et de l’exode des cerveaux. Toutefois, durant les quatre dernières années, la
relative stabilité politique, l’adoption d’un régime multidevises et les réformes économiques
ont induit une croissance économique vigoureuse. À cet égard, le Zimbabwe a besoin d’un
soutien en matière de renforcement des capacités pour pérenniser les progrès enregistrés en
matière de gestion économique.
1.2.2 La Banque assume un rôle de premier plan dans le soutien aux efforts du pays
pour renouer avec la communauté internationale. La Banque a été investie d’une mission
spécifique : diriger les activités de conseil et de dialogue sur les politiques économiques afin
de soutenir le processus de réforme en cours et de préserver la dynamique qui s’est instaurée
sous le gouvernement d’unité nationale. Le gouvernement a également entériné un
programme intérimaire conclu avec le FMI en juin 2013 et visant à soutenir le programme de
réforme du pays et d’aider au rétablissement de la coopération avec la communauté
internationale, avec pour objectif de trouver une solution au problème des arriérés de la dette.
Le nouveau gouvernement a confirmé récemment son engagement à mettre en œuvre le
programme intérimaire. Ainsi, l’opération envisagée fournira une assistance technique ciblée
qui sera extrêmement utile pour la mise en œuvre effective des programmes de réforme
soutenus par le programme intérimaire.
1.2.3 L’opération envisagée consolidera les interventions passées et en cours de la
Banque dans le domaine de la GFP. Les précédentes interventions de la Banque dans le
cadre du Pilier III de la FEF ont permis à la Banque d’offrir une assistance technique dans les
domaines de la gestion de la dette, des technologies de l’information et de la statistique. Le
Projet de renforcement des capacités de gestion des finances publiques et de l’économie
(CBPFEM) de la Banque‒qui est en cours2‒vise à renforcer les capacités dans différents
domaines : comptabilité, gestion de la dette, programme d’investissement du secteur public,
gestion des recettes et statistique. Pour réaliser l’objectif stratégique concernant la réforme
de la GFP, l’opération envisagée complète le CBPFEM en mettant l’accent sur l’audit interne
et la passation des marchés afin de renforcer le respect des dispositions financières et les
dispositifs de contrôle, mais aussi de garantir pleinement l’application du cadre juridique et
réglementaire existant en matière de GFP afin d’assurer la stabilité budgétaire et une
meilleure prestation des services.
2 Approuvé par le Conseil d’administration le 5 décembre 2012, Ref: ADF/BD/WP/2012/59
3
1.2.4 L’Évaluation fiduciaire intégrée par pays (CIFA, 2012) a consisté à examiner
les systèmes de gestion des finances publiques et de passation des marchés au Zimbabwe
(Annexe technique A.2). Le rapport a noté quelques progrès avec la mise en place d’un cadre
de dépenses à moyen terme et des systèmes électroniques de gestion des finances publiques
(GFP). Une nouvelle Loi sur la gestion des finances publiques est entrée en vigueur en 2011.
Le rapport a identifié un ensemble de lacunes dans le système de GFP, notamment dans les
domaines de la passation des marchés et de l’audit interne (Encadré 2), qui ont permis de
concevoir et de classer par ordre de priorité les interventions prévues dans le cadre du présent
projet. En réponse aux constats et recommandations issus de la CIFA, le gouvernement a
élaboré un plan de réforme de la GFP qui définit un programme largement crédible en vue
d’y apporter les améliorations nécessaires. L’Évaluation des besoins de renforcement des
capacités en matière de passation des marchés et le Plan de développement des capacités
soulignent également la nécessité de renforcer le cadre juridique et institutionnel et les
capacités en matière de passation des marchés en ciblant les entités acheteuses et les
organismes de contrôle. À travers une intervention de renforcement des capacités
institutionnelles bien ciblée, ce projet contribuera grandement à surmonter les problèmes de
capacités institutionnelles et humaines en matière d’audit interne et de passation des marchés
publics.
Encadré 2 : Principaux problèmes liés à la gestion des finances publiques
Le rapport de l’Évaluation fiduciaire intégrée par pays (CIFA) indique que la fonction d’audit interne
actuellement en place au sein de l’administration publique est caractérisée par un certain nombre de contraintes
qui sont notamment : i) l’insuffisance de ressources pour mettre en œuvre les activités d’audit interne
programmées ; ii) les compétences limitées en matière d’audit ; iii) l’insuffisance de capacités pour un audit
efficace des opérations de passation des marchés ; iv) l’absence de manuels et de guides de l’audit interne et
v) l’incapacité à assurer un suivi systématique des réponses fournies par les responsables et des
recommandations issues des audits. Il recommande le renforcement des services d’audit interne au niveau des
ministères, dont le travail sera supervisé par une structure de contrôle appropriée. La création de Comités
d’audit (qui est une disposition de la Loi sur la gestion des finances publiques) doit être également accélérée. Il
convient d’aider les auditeurs internes à adhérer à l’Institut des auditeurs internes et d’investir dans le
perfectionnement professionnel des auditeurs internes.
Le Rapport d’évaluation des marchés publics (CPAR) et d’autres rapports diagnostiques ont identifié un certain
nombre de problèmes, à savoir notamment : i) des écarts et des omissions dans la Loi et les règlements sur la
passation des marchés publics par rapport aux meilleures pratiques en vigueur à l’échelle internationale ; ii) le
manque des dossiers type et de manuels d’appels d’offres, iii) des contraintes liées aux capacités
institutionnelles au sein de la Commission des marchés publics et des entités acheteuses et iv) l’accès limité aux
informations sur les passations de marchés pour la prise des décisions. En outre, une évaluation des besoins en
termes de capacité a identifié des domaines devant bénéficier d’une assistance technique, notamment l’appui à
la réforme du cadre juridique et réglementaire, le renforcement des capacités de la Commission des marchés
publics et le perfectionnement professionnel des agents de passation des marchés à tous les niveaux de
l’administration publique.
1.2.5 La Reserve Bank of Zimbabwe (RBZ) met actuellement en place des mesures
visant à renforcer davantage la stabilité du secteur financier et à réduire les facteurs de
vulnérabilité. Les faillites bancaires enregistrées récemment ont mis en évidence les
faiblesses persistantes du secteur financier : sous-capitalisation, faible niveau de liquidités,
mauvaise qualité des actifs et exposition aux entités apparentées, pertes persistantes et
faiblesse des mécanismes de gouvernance et défaillances au niveau du contrôle interne. La
Division chargée de la supervision et de la surveillance du secteur bancaire a pour objectif de
promouvoir et de maintenir la stabilité et la solidité du système financier à travers une
réglementation et une supervision rigoureuses, en accord avec les pratiques optimales en
vigueur à l’échelle internationale. Toutefois, la RBZ a besoin de systèmes informatiques
robustes pour remplir sa mission mandat, qui consiste notamment à assurer les paiements
nationaux, garantir la stabilité du secteur financier et produire les statistiques nationales pour
l’élaboration et la mise en œuvre de politiques macroéconomiques crédibles. À cet égard, le
projet envisagé mettra à niveau et renforcera le système bancaire centralisé et l’infrastructure
4
TI dans le but de renforcer les fonctions de supervision de la RBZ et accroître ainsi la
stabilité du secteur bancaire (Annexe technique A).
1.2.6 Le projet vise à remédier aux problèmes institutionnels et de gouvernance liés à
la gestion des ressources minérales. Des progrès ont été accomplis vers la certification du
pays dans le cadre du processus de Kimberly et le gouvernement zimbabwéen devrait
continuer d’œuvrer à améliorer l’observation des principes de transparence et de
responsabilité dans les industries extractives. À cette fin, le gouvernement a approuvé une
nouvelle politique sur les mines de diamant (2012) dans le but de mieux garantir la
transparence et l’éthique de la responsabilité. Il a également élaboré un projet de Politique sur
les minéraux et des plans en vue de a) modifier les lois sur les mines et les minéraux, b)
mettre en œuvre l’ITIE, c) créer une charte de gestion des ressources naturelles et un fonds
souverain pour gérer les rentes générées par les ressources naturelles telles que les redevances
minières en vue de financer les programmes de développement. Ainsi, le gouvernement a
demandé à la Banque de lui fournir un appui pour le renforcement des capacités afin de
renforcer a) l’étude géologique dans le but de mieux gérer, diffuser et publier les
informations géologiques et b) les capacités d’élaboration et de mise en œuvre des politiques
du secteur minier, notamment la révision de la Loi sur les mines et minéraux (Annexe
technique A).
1.3 Coordination des bailleurs de fonds
1.3.1 L’engagement des bailleurs de fonds au Zimbabwe est coordonné, mais les
ressources de l’aide sont actuellement acheminées selon diverses procédures et
modalités qui contournent la plupart du temps les systèmes du gouvernement3. Une
grande partie de l’aide publique au développement est acheminée à travers le Fonds fiduciaire
multidonateurs (Zim-Fund) programmatique administré par la Banque africaine de
développement ; le Fonds fiduciaire multidonateurs de financement des travaux d’analyse
géré par la Banque mondiale ; et les Fonds de transition pour la santé et l’éducation gérés par
l’UNICEF. La Banque maintient également une collaboration étroite avec la Banque
mondiale et le FMI dans le cadre du processus d’apurement des arriérés et d’allégement de la
dette du Zimbabwe.
1.3.2 Les partenaires de coopération sont résolument engagés à contribuer au
développement des capacités au Zimbabwe. Les principaux bailleurs qui soutiennent le
développement des capacités dans les domaines de la gestion financière et de la gestion
économique sont, outre la Banque, la Banque mondiale, le PNUD, la Commission
européenne, le DFID, l’USAID et la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
(Annexe technique A). La Banque participe activement aux travaux du Groupe d’examen
technique sur la gestion économique et la gouvernance (EMGTRG) du Fonds fiduciaire de
financement des travaux d’analyse et du Groupe de travail sur la GFP dirigé par le
gouvernement. Elle continuera également de renforcer sa collaboration et sa coordination
avec les partenaires au développement afin de fournir un appui concerté au renforcement des
capacités.
3 Zimbabwe - Notes sur les dépenses publiques : Renforcer les institutions pour l’élaboration du budget national, 2011
5
II. DESCRIPTION DU PROJET
2.1 Composantes du projet
2.1.1 Objectifs du projet: l’objectif de développement global du projet est d’aider le
gouvernement du Zimbabwe à soutenir la relance de l’économie et à assurer une prestation
inclusive des services par l’amélioration des capacités du secteur public. L’objectif spécifique
consiste à améliorer la transparence et l’efficacité dans la gestion des finances publiques et de
l’économie en se concentrant sur quatre interventions complémentaires : a) Renforcement de
la transparence et de la concurrence dans la passation des marchés publics ; b) Amélioration
de l’efficacité des fonctions d’audit interne ; c) Renforcement de la transparence dans la
gestion des revenus miniers afin de créer un espace budgétaire pour les investissements
publics ; et d) Renforcement de la supervision bancaire afin d’assurer la stabilité du secteur
financier et la relance de l’économie.
2.1.2 Composantes du projet : Le Tableau 2 ci-après résume les principales activités
relevant de chaque composante tandis que l’Annexe technique B.2 fournit une description
détaillée des composantes et des coûts du projet.
Tableau 2
Composantes du projet Composantes Coût
estimatif
Description
Composante 1 :
Renforcement de
la transparence
dans la gestion
des finances
publiques
UA 1.6
million
Sous-composante 1.1 : Transparence et concurrence dans la passation des
marchés publics (856 000 UA) : l’objectif est de renforcer les capacités en
matière de passation des marchés au sein de la Commission des marchés
publics et des entités acheteuses. Les principales activités relevant de cette
composante sont : a) l’appui au processus en cours de réexamen du cadre
juridique pour la passation des marchés, notamment par l’organisation de
visites d’échange d’expérience/voyages d’étude dans 2 ou 3 pays de la région ;
la facilitation de l’apprentissage mutuel et du partenariat avec le COMESA ; la
fourniture d’une assistance technique à court terme pour faciliter le processus
de révision des systèmes de passation des marchés et les consultations des
parties prenantes ; b) la formation professionnelle des membres de la
Commission des marchés publics (SPB) ; c) la fourniture d’ordinateurs,
d’imprimantes, de copieurs à la SPB ; d) la fourniture d’une assistance
technique pour la création du site web de SPB ; e) la fourniture d’une
assistance technique en vue de renforcer les capacités du SPB en matière
d’audit et de supervision de la passation des marchés ; f) l’appui à l’Institut
d’administration publique et de gestion du Zimbabwe pour l’élaboration des
programmes de formation, la formation des formateurs et la fourniture de
matériels de formation (ordinateurs et projecteurs) afin de garantir la pérennité
de la formation ; et g) la fourniture d’une formation aux agents de passation des
marchés et aux autres agents en service dans les entités acheteuses.
Sous-composante 1.2 : Efficacité des fonctions d’audit interne
(744 000 UC) : l’objectif de cette composante est d’améliorer l’efficacité des
fonctions d’audit interne dans tous les services de l’administration publique
afin de garantir l’application de la Loi sur la GFP et de ses règlements
d’application. Les activités relevant de cette composante seront a) la formation
des responsables de l’audit interne ; b) la fourniture d’ordinateurs en vue
d’améliorer l’audit basé sur l’utilisation des systèmes informatiques ; c) des
visites d’échange d’expérience/voyages d’étude pour faciliter la création de
comités d’audit interne dans tous les ministères du gouvernement ; d)
l’assistance technique pour l’élaboration des manuels d’audit et des instructions
de gestion de la trésorerie, e) l’organisation d’un atelier pour valider le manuel
d’audit et les instructions de gestion de la trésorerie et f) l’organisation
d’ateliers de sensibilisation du public.
6
Composantes Coût
estimatif
Description
Composante 2 :
Renforcement de
la transparence
et des capacités
en matière de
gestion
économique
3,1
millions
d’UC
Sous-composante 2.1 : Transparence dans le secteur minier (1 406 000 UC)
: le projet vise à améliorer la transparence et le respect du principe de
responsabilité dans la gestion des ressources minérales en contribuant au
développement des capacités du Département des études géologiques ; et à
contribuer au renforcement du cadre juridique du secteur minier ; et à la mise
en place de dispositifs de partenariat stratégique entre le ministère des Mines et
du développement minier et d’une cellule de réflexion locale (la ZEPARU)
dans le but de renforcer les politiques et réglementations du secteur minier.
Les principales activités prévues au titre de cette composante seront entre
autres : i) la fourniture d’équipements géologiques ; ii) la fourniture
d’équipements de cartographie ; iii) l’organisation de formations à l’intention
du personnel du Département des études géologiques ; iv) la fourniture d’un
appui pour l’édition et l’impression de bulletins et de cartes ; v) l’appui à la
révision de la Loi sur les mines et les minéraux et au processus de consultation
des parties prenantes ; et vi) la fourniture d’un appui à la ZEPARU pour
l’exécution des activités d’analyse et de conseil relatives au secteur minier en
vue de renforcer les politiques et les mécanismes de gouvernance du secteur
minier.
Sous-composante 2.2 : Efficacité en matière de supervision bancaire
(1 701 000 UA) : le projet vise à renforcer la stabilité du secteur financier par
le renforcement des systèmes bancaires centralisés de la Reserve Bank of
Zimbabwe. Les principales activités prévues au titre de cette composante
seront : i) la mise à niveau et l’installation d’un réseau interne ; ii) la mise à
niveau et l’installation de systèmes bancaires centralisés ou la mise à jour de
GLOBUS ; et iii) la fourniture d’infrastructures TI.
Composante 3:
Appui à la
gestion du projet
0,5
million
UC
Composante 3 : Appui à la gestion du projet : cette composante financera les
activités de coordination, de suivi et évaluation, la formation et les salaires du
personnel, l’audit et financera les frais d’administration.
2.2. Solution technique retenue et autres options étudiées
Durant la préparation et l’évaluation du projet, plusieurs options ont été étudiées
concernant les domaines d’intervention ; la portée et l’objet des activités ; les modalités
d’exécution et l’optimisation des ressources. Se fondant sur l’expérience passée et les leçons
tirées ainsi que sur les activités prévues par les autres bailleurs de fonds, il a été convenu que
pour conforter les résultats obtenus dans le cadre de la précédente série d’interventions de la
Banque, l’opération envisagée adoptera un ensemble d’activités de renforcement des
capacités : a) établissement de partenariats stratégiques avec des formations institutions et des
cellules de réflexion locales ; b) visites d’échange d’expérience, accords de jumelage et
assistance technique ; et c) concentration des efforts sur la reconstruction des systèmes, le
cadre juridique et les mécanismes de gouvernance afin de renforcer l’appropriation et la
pérennité. Le tableau 2 ci-dessous présente un résumé des aspects techniques ainsi que les
choix de conception possibles.
7
Tableau 3
Autres options étudiées et motifs de leur rejet Autre option Description succincte Motif du rejet
Création d’une
cellule
d’exécution
parallèle (CEP)
exclusivement
dédiée au projet
Au lieu de créer une CEP
parallèle, le REP a proposé
d’utiliser la Cellule de gestion de
projet existante et les mécanismes
de coordination avec l’ACBF mis
en place dans le cadre de
l’opération en cours (CBPFEM).
Le dispositif proposé augmentera les synergies et
favorisera une utilisation optimale des ressources car
elle permet d’utiliser efficacement le personnel et de
renforcer les structures, favorisant ainsi la réduction
des coûts de transaction et une coordination plus
efficace. Le dispositif existant est conforme aux
exigences juridiques et fiduciaires de la Banque.
Mise en commun
des ressources
par la mise en
place d’un fonds
fiduciaire
Les ressources du FAD seront
acheminées par le biais d’un
Fonds fiduciaire multidonateurs.
Les mécanismes de financement
actuels sont ciblés sur
l’infrastructure, la prestation des
services et les travaux d’analyse.
La Banque gère actuellement le fonds fiduciaire
multidonateurs (ZimFund) programmatique pour
l’infrastructure et la Banque mondiale gère le fonds
fiduciaire multidonateurs de financement des travaux
d’analyse. S’il est vrai que ces fonds offrent à la
Banque la possibilité de jouer un rôle prépondérant
dans la mise en place et la gestion du fonds fiduciaire
destiné au financement du programme pour
l’amélioration de la GFP et le renforcement des
capacités, il n’existe à présent aucun mécanisme de
financement conjoint au Zimbabwe pouvant permettre
de disposer de ressources financières pour financer un
programme global de réforme de la GFP et de
renforcement des capacités.
Un ISP qui
intègre l’appui au
tourisme et à
l’emploi des
jeunes.
Le gouvernement a demandé la
mise en place d’un projet de
renforcement des capacités qui
prévoit l’appui à l’exécution de
sept composantes et à plusieurs
institutions. Ce projet porte entre
autres sur la passation des
marchés, l’audit interne, la
Reserve Bank of Zimbabwe, le
ministère des Mines et du
Développement minier, le
ministère du Tourisme, le
ministère de la promotion de la
jeunesse et le rapport-phare sur
l’infrastructure.
Il y a un risque de dispersion du soutien de la Banque
entre plusieurs institutions qui pourrait d’accroître les
coûts de transaction, limiter l’impact de l’intervention
et aggraver les problèmes de coordination pour la
Banque et ses partenaires. La récente évaluation
d’OPEV et les leçons tirées de l’opération laissent
penser que la Banque devrait réduire l’émiettement en
concevant des projets bien ciblés, en particulier
lorsque l’enveloppe financière globale est limitée. La
Banque suggère de scinder l’aide proposée pour le
renforcement des capacités entre deux projets – le
GISP et le Projet de promotion du tourisme et de la
jeunesse
2.3. Nature du projet
L’opération envisagée est un projet d’appui institutionnel conçu dans le but de
compléter le CBPFEM en cours et les interventions des autres bailleurs de fonds,
notamment le fonds fiduciaire de financement des travaux d’analyse géré par la Banque
mondiale et le Programme intérimaire du FMI. À travers le GISP, le gouvernement
zimbabwéen a clairement identifié les aspects de la réforme qui méritent d’être corrigés.
Ainsi, la Banque contribuera grandement à faciliter la mise en œuvre du programme en
mettant l’accent sur le renforcement des capacités et sur la transparence dans la gestion des
finances publiques et de l’économie et en apportant directement des solutions aux lacunes
constatées au niveau des fonctions d’audit interne et de passation des marchés, de la Reserve
Bank et de la gouvernance du secteur minier. Les autres partenaires continueront d’appuyer
les composantes du plan de GFP relatifs à l’établissement du budget, au recouvrement des
recettes, à la comptabilité et à la présentation de rapports, à l’audit externe et au contrôle
législatif (Annexe technique A).
8
2.4 Coût du projet et mécanismes de financement
2.4.1 Le coût estimatif total du projet, hors taxes et droits de douane, s’élève à 5,2 millions
d’UC. Une réserve de 7 % a été intégrée au coût du projet pour tenir compte des aléas
d’exécution et des hausses de prix. Les tableaux (4) et (5) présentent le coût estimatif du
projet par composante et par source de financement, tandis que les tableaux (6) et (7)
présentent le coût estimatif du projet par catégorie de dépenses. L’Annexe technique B2
présente la structure détaillée du coût du projet par composante et par catégorie de dépenses.
2.4.2 La Banque financera 100 % du coût total du projet conformément à la Politique de la
Banque sur les dépenses éligibles aux financements du Groupe de la Banque4. L’Annexe
technique C1 fournit la justification du financement total du projet.
Tableau 4
Estimations du coût du projet par composante et par sous-composante Composante (en milliers d’USD) (en milliers d’UC)
1. Renforcement de la transparence dans la gestion des finances publiques
1.1 Renforcement de la transparence et de la concurrence dans la
passation des marchés publics 1302 856
1.2 Amélioration de l’efficacité des fonctions d’audit interne 1130 744
Sous-total composante 1 2432 1600
2. Renforcement de la transparence et de l’efficacité en matière de gestion économique
2.1 Renforcement de la transparence dans le secteur minier 2138 1406
2.2 Accroissement de l’efficacité en matière de supervision
bancaire 2585 1701
Sous-total composante 2 4723 3107
3. Appui à la gestion du projet
3.1 Coordination du projet, suivi-évaluation et audit 650 427
3.2 Frais d’administration des fonds 100 66
Sous-total composante 3 750 493
COÛT TOTAL DU PROJET 7905 5200 Note : Taux de change 1UC = 1,52017 USD et *Tous les chiffres intègrent les réserves pour hausses de prix et pour aléas
d’exécution
Tableau 4
Sources de financement
Sources de financement Total (en milliers
d’USD)
Total (en milliers
d’UC) Pourcentage
Don du FAD 7905 5200 100 %
Total 7905 5200 100 %
Tableau 5
Coût du projet par catégorie de dépenses
4 (ADB/BD/WP/2007/106/Rev.2-ADF/BD/WP/207/72/Rev.2 daté du 2 mai 2008
Catégorie de dépenses Total (en milliers d’USD) Total ( en milliers d’UC ) Pourcentage
A. Biens 3965 2608 50,1 %
B. Services 3190 2099 40,4 %
C. Coût de fonctionnement 750 493 9,5 %
COÛT TOTAL DU
PROJET 7905 5200 100 %
9
Tableau 6
Calendrier des dépenses du projet
Composantes
en milliers d’USD en milliers d’UC Total
en UC 2014 2015 2016 Total
2014 2015 2016
1. Renforcement de la transparence dans la gestion des finances publiques
1.1 Renforcement de la
transparence et de la
concurrence dans la
passation des marchés
publics
500 700 102 1302 329 460 67 856
1.2 Amélioration de
l’efficacité des fonctions
d’audit interne
300 700 130 1130 197 460 85 744
Sous-total composante 1 800 1400 232 2432 526 920 152 1600
2. Renforcement de la transparence et de l’efficacité dans le domaine de la gestion économique
2.1 Renforcement de la
transparence et des
capacités dans le secteur
minier
1000 1000 138 2138 658 658 91 1406
2.2 Renforcement des
systèmes bancaires
centralisés
1000 1585 0 2585 658 1042 0 1701
Sous-total composante 2 2000 2585 138 4723 1316 1700 91 3107
3. Gestion du projet
3.1 Coordination du projet,
S&E et audit 200 250 100 550 132 164 66 362
3.2 Frais d’administration
des fonds 50 100 50 200 33 66 33 131
Sous-total composante 3 250 350 150 750 165 230 99 493
Coût total du projet 3050 4335 520 7905 2006 2852 342 5200
2.5. Zone et population cibles du projet
Les bénéficiaires directs du projet sont : le ministère des Finances et du
Développement économique, la Commission des marchés publics, la Reserve Bank of
Zimbabwe, le ministère des Mines et du Développement minier, l’Institut d’administration
publique et de gestion du Zimbabwe (ZIPAM), les entités acheteuses dans l’ensemble des
MDA (ministères, départements et organismes), et l’Unité d’analyse et de recherche sur les
politiques économiques du Zimbabwe (ZEPARU). Les bénéficiaires indirects sont la
population du Zimbabwe de manière générale ainsi que le secteur privé qui bénéficiera a) de
modes de passation des marchés publics plus transparents et plus concurrentiels, b) d’un
meilleur contrôle interne des dépenses publiques, c) d’une supervision bancaire efficace
visant à renforcer la stabilité du secteur financier, et d) d’une plus grande transparence dans la
gestion du secteur minier qui attirera les investissements et augmentera ainsi les recettes
publiques pour la construction d’infrastructures et l’amélioration de la qualité des services.
2.6 Processus participatif ayant conduit à l’identification, la conception et la mise
en œuvre du projet
Une large concertation des parties prenantes a été organisée, en particulier avec les
MDA, le secteur privé, les partenaires au développement et les organisations de la société
civile. L’opération envisagée est préparée en tenant compte des conclusions de la CIFA, du
Plan à moyen terme et de la Note de synthèse pays de la Banque (2013-2015) qui sont le fruit
de processus de consultation organisés à travers des séminaires, des ateliers et des débats
francs entre toutes les parties prenantes clés. Les questions débattues lors de ces différentes
rencontres et qui ont guidé la conception du GISP avaient trait entre autres à l’appropriation
au niveau local et à l’alignement sur les priorités de développement du pays ainsi que sur le
10
renforcement durable des capacités à travers les formations dispensées par les institutions de
formation locales dans les domaines de l’audit et de la passation des marchés. La mission
d’évaluation a également rencontré les principales parties intéressées par les questions de
GFP, en particulier le groupe des donateurs, afin de leur rendre compte et de solliciter leurs
avis sur l’étendue de l’opération et favoriser ainsi une synergie et une complémentarité des
interventions. Une analyse des parties prenantes a été effectuée afin de mieux comprendre le
rôle des acteurs clés et d’orienter la conception du projet (Annexe technique B.7)
2.7 Expérience du Groupe de la Banque et leçons prises en compte dans la
conception du projet
2.7.1 Les principaux moyens de financement utilisés par la Banque pour soutenir le
Zimbabwe au cours des cinq dernières années sont le ZimFund, la Facilité en faveur des
États fragiles, la Facilité africaine de l’eau et le guichet Secteur privé. Au 31 octobre
2013, le portefeuille en cours de la Banque au Zimbabwe comprend huit (8) opérations d’une
valeur totale de 86,5 millions d’UC (Annexe I). L’approvisionnement en eau et
l’assainissement représentent 47,6 % du portefeuille, le secteur de l’énergie 26,3 %, le
multisectoriel (gouvernance) 20,1 % et l’agriculture 6 % (sous le guichet secteur privé,
OPSM). À présent, la note moyenne après supervision est de 2,0 (sur une échelle de 0 à 3)
pour les projets supervisés dans le cadre du portefeuille pays. L’âge du portefeuille est de 1,5
an, pour un taux de décaissement de 18,4 %, et le portefeuille ne compte aucun RAP en retard
à la fin octobre 2013. L’opération envisagée s’appuiera sur les programmes précédents et en
cours du Groupe de la Banque, notamment le Projet de renforcement des capacités en matière
de gestion des finances publiques et de gestion économique5, et les opérations en cours
financées au titre de la FEF. Des enseignements ont été tirés des opérations passées et en
cours et sont résumées dans le Tableau 8 ci-dessous.
2.7.2 La conception de cette opération est guidée par différents rapports analytiques
et diagnostiques ainsi que par les consultations menées durant les missions de
préparation et d’évaluation du projet (Annexe III). Le projet a pour principal fondement
analytique la CIFA, le Projet de plan d’amélioration de la GFP, la Note de bonne pratique sur
l’ordre de succession des réformes de la GFP, le Rapport conjoint d’évaluation de la GFP de
l’OPEV publié en 2012 et l’évaluation par OPEV de l’appui institutionnel à la gouvernance,
le Programme intérimaire du FMI et l’Étude sur la politique du secteur minier (2012). Le
projet envisagé a également bénéficié de l’expérience et des leçons tirées des opérations de la
Banque dans les domaines de la GFP et des projets d’appui institutionnel exécutés dans
d’autres pays. L’analyse de l’expérience de la Banque est présentée à l’Annexe technique B.1
et sert à confirmer les constats résumés ci-dessous.
5 Ce projet a été approuvé en décembre 2012 dans le but d’appuyer la gestion des finances publiques et de l’économie en renforçant les
capacités de gestion de la dette, des recettes et des finances publiques ; en renforçant le cadre juridique et institutionnel pour les
partenariats public-privé, les statistiques nationales et l’intégration régionale.
11
Tableau 8
Leçons tirées des interventions passées et en cours de la Banque Leçons tirées Mesures prises pour intégrer les leçons tirées dans le REP
Renforcer l’appropriation, la
coordination et le contrôle par le
pays de la gestion des réformes.
Les domaines d’intervention identifiés dans le cadre du présent projet sont dictés
par la demande. Les départements bénéficiaires ont été invités à soumettre des
propositions de renforcement des capacités pour orienter la conception de
l’opération et assurer son appropriation au niveau local. En outre, la Banque a
mené une large consultation auprès des acteurs étatiques et non étatiques et a mis
en place des mécanismes pour renforcer la coordination et le leadership dans la
gestion des interventions de renforcement des capacités. Le projet met par
conséquent l’accent sur la reconstruction des systèmes (systèmes bancaires
centralisés, révision du cadre juridique et institutionnel (passation des marchés et
secteur minier), la mise en place de nouvelles structures (comité d’audit interne) et
le développement des compétences afin d’accroître l’utilisation des systèmes
nationaux. De même, il encourage le partenariat et la collaboration avec les
institutions de formation et les cellules de réflexion locales dans le but de
pérenniser les initiatives de renforcement des capacités entreprises dans le pays.
Capacités de mise en œuvre
insuffisantes et connaissance
limitée des procédures et des
dispositions relatives à la mise en
œuvre des projets.
Une composante spécifique de soutien à la gestion du projet a été intégrée dans le
projet afin de renforcer les capacités de mise en œuvre. En outre, un manuel des
opérations détaillé sera élaboré pour le projet afin de définir clairement les
processus de passation des marchés, les dispositifs de contrôle, d’examen et
d’approbation et les mécanismes administratifs. La Banque a organisé deux
sessions de formation sur les dispositions relatives à la passation des marchés, à la
gestion financière et aux décaissements ainsi qu’à la gestion des résultats et
l’établissement de rapports. Des mécanismes sont en place pour accroître la
coordination et le partage des connaissances entre les parties prenantes du projet.
La Banque, par l’entremise de ZWFO, continuera de fournir un soutien régulier à
la mise en œuvre. À moyen terme, les deux composantes du projet (audit et
passation des marchés) renforceront les capacités d’exécution de projet dans
l’ensemble des services de l’administration publique.
Limiter le nombre de conditions
imposées, qui fait peser souvent un
fardeau excessif sur le
gouvernement, entraînant des
risques de dérapage dans
l’exécution des projets
Le projet a été conçu en veillant soigneusement à limiter le nombre de conditions
de telle sorte que les organisations partenaires puissent se concentrer sur la mise en
œuvre des activités de renforcement des capacités dans le délai imparti au projet.
Une composante spécifiquement dédiée à la gestion du projet a été prévue dans le
but de renforcer les capacités de mise en œuvre.
Éviter de diluer les projets en les
morcelant entre un grand nombre
d’institutions.
Le projet cadre parfaitement avec la Note de synthèse pays de la Banque et avec le
Plan de développement du pays. La Banque recommande de scinder l’aide
proposée pour le renforcement des capacités en deux projets distincts – le GISP et
le Projet de promotion du tourisme et de la jeunesse afin de réduire le
morcellement entre un grand nombre d’institutions bénéficiaires. Le GISP est plus
ciblé et chaque composante fait intervenir une/deux institutions bénéficiaires.
Comprendre le contexte local Le projet a adopté une approche progressive et des initiatives de gouvernance du
secteur minier pilotées par le pays. Cette démarche consiste à soutenir des mesures
permettant d’obtenir des résultats rapides (par exemple, l’étude géologique et la
coopération avec les cellules de réflexion locales) pour gagner leur confiance et
promouvoir le savoir local et le partenariat ainsi que les activités d’appui aux
initiatives locales visant à promouvoir la transparence avant de s’engager dans des
initiatives internationales telles que l’ITIE.
Bien définir l’ordre de succession
des réformes
Le plan d’amélioration de la GFP offre un cadre global qui pourrait servir plus tard
de base à l’aide au développement. Il présente également la stratégie générale
concernant l’ordre de succession des réformes et la première priorité consiste à
mettre en place les fonctions essentielles de la GFP en mettant l’accent sur le
respect des dispositions financières et les aspects de la GFP relatifs aux
mécanismes de contrôle. Le projet envisagé contribuera à la mise en œuvre
effective du plan d’amélioration de la GFP et visera directement à remédier aux
lacunes contenues dans les composantes du plan concernant le contrôle interne et
la passation des marchés, qui sont des éléments fondamentaux pour améliorer le
respect des dispositions financières et le contrôle interne.
2.8 Indicateurs de performance du projet
Les indicateurs clés de performance identifiés et les réalisations attendues à
l’achèvement du projet sont présentés dans le cadre logique et dans le cadre de suivi des
résultats (Annexe technique B7). Les réalisations attendues et les produits afférents pour
chaque composante du projet sont résumés ci-après :
12
Indicateurs clés de performance (KPI) Impact – Niveau 1
Taux moyen de croissance du PIB de 6 %
Note CPIA en progression de 2,23 à 2,75
Résultat - Niveau 2
Composante 1 : Amélioration de l’efficacité de la
fonction de contrôle interne et de la transparence dans
la passation des marchés publics
Composante 2 : Renforcement de la transparence dans
le secteur minier et amélioration de l’efficacité dans la
surveillance du secteur bancaire et la stabilisation du
secteur
Amélioration de la note obtenue dans le cadre de
l’évaluation PEFA concernant :
la concurrence, l’optimisation des ressources et
les dispositifs de contrôle de la passation des
marchés (PI-19) de D+ en 2012 à C+ en 2016
l’efficacité des fonctions d’audit interne (PI-
21) de C+ en 2010 à B+ en 2016
Renforcement de la transparence dans la gestion des
recettes générées par le secteur minier.
Renforcement de la stabilité du secteur bancaire par
une supervision bancaire efficace :
réduction des prêts improductifs de 10 % en
2012 à
5 % en 2016
le ratio de liquidité a augmenté de 36 % en 2012
à
40 % en 2016
Indicateurs de produits – Niveau 3
Composante 1 : Amélioration de la transparence dans la
gestion des finances publiques
Composante 2 : Renforcement de la transparence et
des capacités en matière de gestion économique
Passation des marchés
La loi sur la passation des marchés révisée
soumise au gouvernement
Le rapport d’audit sur la passation des marchés
élaboré et publié
Élaboration de programmes de cours sur la
passation des marchés
300 agents ont reçu une formation sur la
passation des marchés, dont 90 femmes
Audit interne
Des cellules d’audit interne créées dans
24 ministères
Le manuel d’audit interne et les instructions de
gestion de la trésorerie publiés
250 auditeurs internes ont reçu une formation
dont 60 femmes. Parmi ceux-ci, figurent 25
auditeurs internes certifiés dont 10 femmes
Secteur minier
La loi sur les mines et les minéraux révisée
soumise au gouvernement
Des équipements géologiques et
cartographiques fournis
10 agents du département des études
géologiques ont reçu une formation, dont 3
femmes
5 études sur le secteur minier publiées pour
promouvoir l’élaboration de politiques fondées
sur des données probantes
Secteur bancaire/Reserve Bank of Zimbabwe
L’installation d’un réseau informatique local
achevée
Le système bancaire centralisé /GLOBUS mis
à niveau
Source : Cadre de mesure des résultats du GISP.
3. FAISABILITÉ DU PROJET
3.1 Performance économique et financière
Les retombées économiques et financières du projet seront largement
supérieures à 5,2 millions d’UC. Il n’est pas facile d’identifier et de quantifier les retombées
économiques et financières directes et indirectes des interventions de renforcement des
capacités. Il est difficile d’effectuer des analyses financières et des analyses coûts-bénéfices
crédibles et rigoureuses. En revanche, il est largement admis que ces réformes ont des effets
bénéfiques importants. Si les coûts sont quantifiables (section 2.4), les bénéfices sont
indirects et s’observent en définitive à travers l’amélioration des capacités et de la
performance dans les domaines de la gestion des finances publiques, de la supervision et de la
13
surveillance des activités bancaires, et du développement minier. La justification économique
du projet envisagé réside dans sa contribution à un meilleur fonctionnement de l’État à
travers l’amélioration de ses capacités. Les effets bénéfiques du projet proviendront a) du
renforcement de la concurrence, de l’efficacité et des dispositifs de contrôle de la passation
des marchés publics ; b) l’amélioration de l’efficacité de la fonction d’audit interne ;
c) le fonctionnement efficace du système bancaire centralisé et du dispositif de supervision
du secteur bancaire ; et e) l’efficacité des services chargés des études géologiques et la mise
en place d’un nouveau cadre juridique dans le but d’améliorer la transparence dans le secteur
des mines et d’accroître les recettes pour le financement des investissements publics. Le
projet contribuera également à développer des capacités durables en termes de ressources
humaines, permettant ainsi de pérenniser les retombées positives du projet dans le temps.
3.2 Impacts environnementaux et sociaux
3.2.1 Environnement et changement climatique : le projet envisagé est classé par ORQR
dans la catégorie 3 en termes d’impact sur l’environnement. Le projet n’aura pas d’incidence
négative sur l’environnement dans la mesure où ses activités se limitent à la formation, à
l’assistance technique, aux études et à l’acquisition de moyens logistiques, de matériel de
bureautique et de matériel informatique. De plus, la fourniture d’équipements géologiques et
cartographiques au Département des études géologiques contribuera à renforcer les capacités
du ministère des Mines et du Développement minier en matière d’évaluation et de suivi des
impacts environnementaux. Les activités du projet qui sont axées sur le renforcement des
capacités humaines et institutionnelles n’ont aucun impact négatif sur le climat (Annexe
technique B.7).
3.2.2 Impacts sociaux : le but du projet est de contribuer à la relance de l’économie en
renforçant la transparence et les capacités des principales institutions chargées des questions
économiques. Le projet contribuera à renforcer la transparence et les compétences en matière
de passation des marchés, de développement minier et dans le secteur bancaire. La gestion
transparente et responsable des ressources augmentera la confiance des citoyens envers le
gouvernement. Ceci renforcera et démultipliera l’impact de la stratégie de développement du
pays sur la relance économique et sur la réduction de la pauvreté en augmentant l’efficacité
des dispositifs de contrôle interne, de passation des marchés, en renforçant la stabilité du
secteur financier et la transparence dans la gestion des ressources minérales. Le projet aura
donc un impact indirect, mais important sur la pauvreté et sur tous les autres domaines
transversaux. Aucun impact social négatif ne devrait résulter de la mise en œuvre du projet
(Annexe technique B.7).
3.2.3 Égalité hommes-femmes : le gouvernement zimbabwéen est déterminé à assurer la
promotion de l’égalité entre les sexes pour garantir que tous les hommes et femmes puissent
contribuer pleinement au développement du pays et en tirer profit. La Politique nationale sur
l’égalité hommes-femmes est en vigueur et prévoit la promotion de la participation pleine et
égale de tous les hommes et femmes. Conformément à cette politique, le projet veillera à ce
que 100 % des femmes occupant des fonctions d’encadrement (auditeurs internes et
responsables de la passation des marchés) aient accès à la formation et aux ordinateurs qui
seront offerts. La problématique du genre est aussi prise en compte dans la gestion du projet à
travers la nomination d’un chef de projet (de sexe féminin) et l’augmentation de la
représentation des femmes au sein des comités de pilotage et de coordination du projet
(Annexe B.7).
3.2.4. Réinstallation involontaire : Le projet n’entraînera aucun déplacement de
population.
14
4. EXÉCUTION
4.1 Modalités d’exécution
Le projet sera exécuté sur une période de trois ans, de janvier 2014 à décembre 2016.
Le ministère des Finances et du Développement économique (MdFDE) est l’organisme
d’exécution principal. Les modalités d’exécution appliquées dans le cadre du projet de
renforcement des capacités en cours seront utilisées pour la gestion de l’opération projetée.
Un comité de pilotage de projet (CPP) et un comité de gestion de projet (CGP) sont déjà en
place pour assurer un contrôle stratégique et fixer les grandes orientations. Chacune des
institutions bénéficiaires nommera un point focal qui siégera au sein de la CGP et sera chargé
de piloter l’exécution de leurs activités respectives. L’ACBF est un partenaire à part entière
dans la mise en œuvre du projet en cours, étant chargé de la gestion du Compte spécial. Ce
dispositif sera étendu au nouveau projet. En outre, une cellule de gestion de projet (CGP)
dotée d’effectifs suffisants6 a été créée au sein du MdFDE pour superviser l’exécution au
quotidien du projet et coordonner la gestion du portefeuille, notamment la passation des
marchés, la gestion financière, de même que le suivi et la communication de rapports sur les
résultats. La CGP fera office de secrétariat et aura pour rôle de faciliter le travail du CPP et
du CGP, L’Annexe technique B3 fournit des informations détaillée concernant les modalités
d’exécution.
4.2 Dispositions relatives à la gestion financière, aux décaissements et à l’audit
4.2.1 Il ressort d’une évaluation du mécanisme et des capacités de gestion financière du
projet en cours que ceux-ci satisfont aux exigences de la Banque. L’évaluation a porté sur la
budgétisation, la comptabilité, les contrôles internes, l’établissement de rapports et l’audit
externe (un rapport d’évaluation complet est fourni à l’Annexe B4). À cette fin, le projet
envisagé sera exécuté en s’appuyant sur les mécanismes et les instruments juridiques
existants, décrits ci-après : la CGP sera chargée de tous les aspects de la gestion financière du
projet, notamment de la budgétisation, de la mise en place d’un dispositif de contrôle interne
solide, de l’élaboration de rapports financiers intérimaires trimestriels ainsi que d’états
financiers annuels. La gestion financière du projet sera supervisée par le responsable chargé
des finances et du budget au sein de la CGP, sous la supervision du chargé de programme.
4.2.2 Les décaissement seront effectués surtout selon la méthode du paiement direct, en
particulier pour ce qui est des dépenses liées à l’assistance technique et aux équipements. Un
compte en dollars sera ouvert séparément par une tierce partie qui sera désignée à cet effet (la
Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique) dans une banque commerciale
jugée acceptable par la Banque. Ce compte sera destiné à financer les autres dépenses pour
lesquelles il ne sera pas possible d’utiliser la méthode du paiement direct et prendra
principalement en charge les dépenses consacrées aux per diem et aux voyages du personnel
des institutions bénéficiaires au titre des formations et ateliers.
4.2.3 Ce compte sera ouvert et géré par l’ACBF qui effectuera les paiements sur la base
des frais engagés après présentation des justificatifs afférents, c’est-à-dire que la CGP
soumettra à l’ACBF toutes les demandes concernant les paiements à effectuer directement au
profit des bénéficiaires et les fonds retirés et/ou versés dans ce compte ne seront pas mêlés
aux fonds se trouvant dans d’autres comptes. Les règles de décaissement de la Banque
contenues dans le Manuel de décaissement seront appliquées par l’ACBF dans la gestion du
compte spécial. Cet arrangement sera régi par un accord qui sera conclu entre la Banque et
6 La CGP est créée conjointement par la Banque et l’ACBF et son personnel est composé d’un chef de projet, d’un spécialiste des
acquisitions, d’un spécialiste de la GFP, d’un spécialiste du suivi et évaluation, d’un responsable chargé des finances et du budget, d’un
assistant de programme, d’un secrétaire chargé des programmes et d’un chauffeur.
15
l’ACBF. Un tel dispositif, en vertu duquel une tierce partie (l’ACBF) gère les fonds pour le
compte de la Banque, a été appliqué dans le cadre du projet en cours (CBPFEM) et du
précédent projet financé dans le cadre du Pilier III de la Facilité en faveur des États fragiles
(l’appui à l’Agence nationale de la statistique du Zimbabwe).
4.2.4 Un cabinet d’audit externe certifié sera recruté en concertation avec le Bureau du
Contrôleur et Auditeur général selon des termes de référence et des procédures de sélection
jugées acceptables par la Banque. Les états financiers annuels audités, de même que le
rapport et la lettre de recommandations de l’auditeur doivent être soumis à la Banque au plus
tard six mois après la fin de chaque exercice financier. Une opinion d’audit séparée sera
émise concernant les états financiers du projet, l’état des dépenses (les tests de validation des
dépenses) et les dispositifs de contrôle interne. L’Annexe technique B4 fournit des
informations complémentaires sur les dispositions relatives à la gestion financière, aux
décaissements et à l’audit.
4.3 Dispositions relatives aux acquisitions
Tous les marchés pour l’acquisition de biens et de services de consultants financés
par la Banque seront passés conformément aux règles et procédures de la Banque, notamment
les « Règles et procédures pour l’acquisition de biens et de travaux » datant de mai 2008
(révisées en juillet 2012) ; et les « Règles et procédures pour l’utilisation de consultants »
datant de mai 2008 (révisées en juillet 2012), telles qu’amendées de temps à autre, en
utilisant les dossiers types d’appel d’offres, et conformément aux dispositions énoncées dans
l’Accord de financement. Le ministère des Finances et du Développement économique, par
l’intermédiaire de la Cellule de gestion de projet (CGP) sera chargé de gérer les processus
d’appels d’offres pour l’acquisition des biens, des services de consultants et de la formation.
La Banque a procédé à une évaluation de la capacité du ministère et de la CGP à exécuter les
activités d’acquisition dans le cadre du projet. L’évaluation a consisté à examiner la structure
organisationnelle pour la mise en œuvre du projet et la relation entre le personnel du projet
chargé des activités de passation des marchés et les différents organismes d’exécution. Le
personnel de la CGP est composé d’un chargé de programme, d’un spécialiste en
acquisitions, d’un responsable du suivi et évaluation, d’un spécialiste en GFPS, du
responsable chargé des finances et du budget et d’un assistant de programme. Le spécialiste
des acquisitions a été recruté récemment. Par conséquent, les ressources, le savoir-faire
technique et l’expérience nécessaires sont disponibles pour exécuter les acquisitions. Un
manuel d’exécution de projet sera élaboré pour définir clairement les rôles et responsabilités
des différents acteurs et le dispositif de contrôle. Le détail des dispositions relatives aux
acquisitions est présenté à l’Annexe technique B5.
4.4 Suivi et évaluation
L’exécution du projet est prévue pour durer 36 mois, de janvier 2014 à décembre
2016. Ce calendrier est raisonnable, compte tenu de l’étendue des activités devant être
exécutées et des capacités d’exécution de projet disponibles au Zimbabwe. La CGP sera
chargée d’assurer le suivi et évaluation du projet en s’appuyant sur le cadre de suivi des
résultats du GISP (Annexe technique B7) et sur le cadre logique axé sur les résultats du
projet. La CGP dispose d’un personnel dédié au suivi-évaluation. L’évaluation périodique de
la performance et l’établissement de rapports sur les résultats seront assurés par la CGP, en
collaboration avec les institutions bénéficiaires. Des rapports d’activité trimestriels et annuels
seront également établis et soumis à la Banque. La Banque effectuera une mission de suivi et
de supervision rigoureuse au moins deux fois par an, dans la mesure du possible avec d’autres
partenaires au développement présents au Zimbabwe. Le bureau extérieur du Zimbabwe
jouera un rôle actif dans la coordination, dans le dialogue avec le pays et dans la supervision
16
et le suivi du projet. Un rapport d’achèvement du projet sera préparé afin d’évaluer les
progrès accomplis par rapport aux produits and réalisations attendus et de tirer les leçons
nécessaires en vue d’une opération de suivi éventuelle. La Tableau 7 présente le calendrier
d’exécution et de suivi du projet.
Tableau 9
Calendrier d’exécution du projet Tâche / étape Entité responsable Délais
Approbation du don BAD Décembre 2013
Entrée en vigueur du don BAD/GdZ Janvier 2014
Lancement du projet BAD/GdZ Février 2014
Acquisition de biens and services GdZ Janvier 2014 – juin 2016
Assistance technique et formation GdZ Juin 2014 – juin 2016
Rapport d’audit annuel GdZ Juin 2014, 2015, 2017 et
Mission de supervision BAD Juin/décembre 2014, 2015 & 2016
Revue à mi-parcours BAD Juin 2015
Rapport d’achèvement du projet BAD/GdZ Décembre 2016
4.5 Gouvernance
4.5.1 Des mécanismes de gouvernance robustes ont été mis en place pour gérer la mise en
œuvre, le suivi, l’examen et l’audit de ce projet, comme cela est décrit aux sections 4.1, 4.2 et
4.2 ci-dessus. L’entité chargée de la mise en œuvre a été considérée comme disposant de
suffisamment de capacités pour la mise en œuvre du projet, tout en s’appuyant sur les
mécanismes de gestion de projet déjà existants. Les mesures de contrôle et la supervision
seront davantage renforcées à travers l’appui fourni à la Cellule d’audit interne. Enfin, la mise
en œuvre du plan d’action renforcera davantage les dispositifs de gestion financière qui ont
été mis en place. Le projet envisagé contribue à renforcer les mesures de promotion de la
transparence et de la responsabilité en matière de passation des marchés publics et à accroître
l’efficacité dans le domaine de l’audit interne, de même qu’à renforcer la transparence dans la
mise en valeur des ressources minérales qui sont des conditions indispensables pour
améliorer la gouvernance et pour lutter contre la corruption au Zimbabwe.
4.5.2 Les décisions d’acquisition, l’utilisation des ressources du projet et le choix des
personnes devant bénéficier des activités de formation et de renforcement des capacités
peuvent présenter des risques pour la gouvernance du projet. Ces risques seront atténués à
travers l’élaboration d’un plan d’acquisition détaillé, des processus robustes de sélection des
entrepreneurs et des participants et l’application des règles et procédures d’acquisition
convenues. Une formation complémentaire sera fournie aux membres du personnel de base
de la CGP afin d’assurer qu’ils sont pleinement informés de toutes les exigences et règles
durant la mission de lancement. L’application de ces mesures de contrôle sera examinée
durant les missions de supervision. Un audit indépendant des rapports financiers du projet et
des examens des acquisitions seront effectués tous les ans.
4.6 Pérennité
L’importance qu’attache le gouvernement zimbabwéen au programme de relance
économique est un facteur important pour la pérennité des interventions envisagées dans le
cadre du projet. Le GISP s’inscrit dans la continuité des initiatives de renforcement des
capacités axées sur la demande. Une grande attention a été accordée à la pérennité lors de la
conception du projet en mettant plus fortement l’accent sur la reconstruction des systèmes,
sur le cadre juridique, sur les structures de gouvernance et sur les aptitudes et les
compétences. Le soutien apporté au secteur minier vise à renforcer les capacités
institutionnelles afin de maîtriser l’utilisation des ressources minérales et améliorer le
recouvrement des recettes, contribuant à long terme à l’obtention de résultats positifs en
17
termes de développement. Au titre de la composante relative à la passation des marchés, le
projet utilise une approche holistique axée sur le renforcement des capacités de la
Commission des marchés publics et des entités acheteuses, la révision du cadre juridique (la
Loi sur la passation des marchés), l’élaboration des programmes de formation et le
renforcement des capacités des institutions chargées du renforcement des capacités, la
formation des formateurs en vue d’assurer le transfert des connaissances et des compétences.
Le projet aidera une institution de formation locale (ZIPAM) à concevoir et à dispenser des
programmes de formation de façon pérenne. Le projet renforcera également les mécanismes
et processus institutionnels (par exemple à travers le renforcement des systèmes bancaires
centralisés, les manuels d’audit interne et les instructions de gestion de la trésorerie) de
manière à ce que les réformes s’enracinent au sein des ministères.
4.7 Gestion des risques
Le tableau 8 résume les risques potentiels et les mesures d’atténuation envisagés dans le
cadre du projet.
Tableau 10
Risques et mesures d’atténuation Description du risque Probabilité/
Impact
Mesure d’atténuation
Risque 1 : instabilité
macroéconomique due à un
changement d’orientation,
incapacité à poursuivre les grandes
réformes en cours et à atteindre les
cibles et les repères fixés dans le
cadre du programme intérimaire.
Ceci pourrait ralentir le processus
vers la conclusion d’un accord avec
la communauté internationale.
Moyenne /
élevé
L’engagement renouvelé du GdZ à mettre en œuvre une
politique budgétaire et monétaire prudente ; et la poursuite
de la mise en œuvre de la stratégie accélérée pour
l’apurement des arriérés, le traitement la dette et le
développement du pays. L’intensification des efforts en vue
de maintenir le dialogue entre le gouvernement et la
communauté des bailleurs de fonds de même que l’appui aux
défenseurs de la réforme permettront au pays de continuer de
progresser dans la mise en œuvre de la stratégie d’apurement
de la dette et des arriérés et des mesures de réforme
convenues dans le cadre du programme intérimaire.
Risque 2 : contraintes liées aux
capacités de mise en œuvre : le
taux de rotation du personnel
demeure élevé, ce qui entraîne un
manque de personnel pour assurer
la coordination et la mise en œuvre
des réformes.
Moyenne /
Moyenne
La cellule d’exécution est en place et dispose de l’effectif
nécessaire pour gérer et coordonner la mise en œuvre du
projet. L’organisation de formations ciblées pour le
renforcement des capacités et les initiatives de gestion de la
performance engagées par le gouvernement favoriseront la
rétention du personnel compétent au sein des principaux
départements de l’administration. Il est aussi envisagé que
les bénéficiaires des programmes de formation soient tenues
d’exercer leur fonction durant une certaine période après la
fin de leur programme de formation. La Banque, à travers
ZWFO, fournira un soutien pratique à la mise en œuvre du
projet, conjointement avec l’ACBF. Le gouvernement
envisage la révision de la grille des salaires et la mise en
place d’un système de gestion des performances basé sur les
résultats dans la fonction publique afin d’attirer et de retenir
les personnes compétentes, et aussi d’encourager les bonnes
performances.
Risque 3 : Risque fiduciaire dû à la
faiblesse du système de gestion des
finances publiques.
Moyenne /
Moyenne
Le projet contribuera à améliorer l’environnement fiduciaire.
Les capacités de la CGP sont complétées grâce au recours à
une tierce partie (l’ACBF) pour administrer le compte
spécial. Ce risque est atténué par l’application des règles
d’acquisition de la Banque, les rapports d’audit annuels et la
formation.
18
4.8 Gestion du savoir
Le GISP renforcera les connaissances et développera les compétences dans des
domaines spécifiques liés à la passation des marchés publics, à l’audit interne, aux systèmes
bancaires centralisés et à la gouvernance des ressources minérales. La mise en œuvre du
GISP sera axée sur la reconstruction des systèmes, sur le cadre juridique, sur les structures de
gouvernance et sur les aptitudes et les compétences. Cet objectif sera atteint de diverses
façons, notamment à travers : i) les initiatives de renforcement des capacités en matière de
passation des marchés qui portent entre autres sur l’élaboration de programmes de cours,
l’organisation d’un programme de formation des cadres et le renforcement des capacités de
l’institution de formation locale ; ii) un programme de perfectionnement professionnel des
auditeurs internes mené en collaboration avec l’Institut des auditeurs internes ; iii)
l’utilisation de technologies et systèmes innovants pour renforcer les fonctions bancaires de
base, iv) la conception de sites web, de manuels et directives opérationnels grâce à
l’assistance technique, v) le soutien à l’apprentissage entre pairs et pour l’établissement de
partenariats avec les institutions locales et régionales ; et vi) le soutien au renforcement des
capacités des cellules de réflexion locales pour leur permettre de fournir des services
d’analyse et de conseil en vue de favoriser l’élaboration de politiques fondées sur des
données probantes au Zimbabwe. Des connaissances seront également acquises grâce au
transfert des compétences en recourant à des experts locaux et externes et en développant le
partenariat avec les institutions homologues dans la région. En outre, un programme de
formation de base et de formation spécialisée sur les questions relatives à la passation des
marchés et à l’audit interne sera élaboré en vue d’améliorer les connaissances et les
compétences dans l’ensemble des MDA. Un programme de sensibilisation et d’information
du public sera organisé dans le but de favoriser une meilleure compréhension de la nouvelle
Loi sur la passation des marchés publics, de l’instruction de gestion de la trésorerie et du
Manuel d’audit interne. Le rapport conjoint de supervision, de communication des résultats et
d’achèvement du projet contribuera à la gestion du savoir et permettra de tirer des
enseignements qui guideront les interventions futures.
V INSTRUMENTS ET AUTORITÉ JURIDIQUES
5.1 Instrument juridique
Le cadre juridique du projet sera régi par un Protocole d’accord entre la République du
Zimbabwe et le Fonds africain de développement portant sur un don du FAD d’un montant
de 5,2 millions d’UC.
5.2 Conditions attachées à l’intervention de la Banque
5.2.1 Conditions préalables à l’entrée en vigueur du projet : le protocole d’accord entra en
vigueur à la date de sa signature par la République du Zimbabwe et par le Fonds africain de
développement.
5.2.2 Conditions préalables au premier décaissement : le premier décaissement du don
sera subordonné à l’entrée en vigueur du protocole d’accord et à la réalisation par le
Bénéficiaire des conditions suivantes, qui seront jugées satisfaisantes par le Fonds, dans la
forme comme dans le fond :
a) la désignation de points focaux issus de chacune des institutions bénéficiaires
(la Commission des marchés publics, la Reserve Bank of Zimbabwe et le
ministère des Mines et du Développement minier) pour participer aux activités
du Comité de pilotage de projet et du Comité de gestion du projet ;
19
b) la conclusion d’un accord entre le Fonds et la Fondation pour le renforcement
des capacités en Afrique (ACBF) qui définit les modalités selon lesquelles
l’ACBF facilitera les décaissements en faveur du Bénéficiaire qui ne sont pas
effectués par le Fonds selon la méthode de paiement direct ; et
c) l’ouverture par l’ACBF d’un compte spécial en USD auprès d’une banque
jugée acceptable par le Fonds qui sera destiné à recevoir les ressources du don
qui ne seront pas directement décaissées par le Fonds.
5.3 Autres conditions
Dans les six (6) mois suivant la signature du Protocole d’accord, le ministère des Mines et du
Développement minier et la ZEPARU établiront un protocole d’accord définissant les
modalités de leur partenariat et de leur collaboration dont la forme et le fond seront jugés
acceptables par le Fonds.
5.4 Engagements
Le Bénéficiaire veillera à la création et au fonctionnement du Comité de pilotage du Projet de
renforcement des capacités en matière de gestion des finances publiques et de l’économie
(CBPFEM), du Comité de gestion de projet commun du CBPFEM et du Programme de
développement des capacités du Zimbabwe financé par l’ACBF, et de la Cellule de gestion
du projet, dont la forme et la composition respectives seront jugées acceptable par le Fonds,
et s’assurera que leur mandat est élargi au présent projet.
5.5 Respect des politiques de la Banque
Le projet est conforme à toutes les autres politiques en vigueur de la Banque.
VI. RECOMMANDATION
La Direction recommande que le Conseil d’administration approuve la proposition de don
d’un montant de 5,2 millions d’UC en faveur du gouvernement de la République du
Zimbabwe aux fins et sous réserve des conditions énoncées dans le présent rapport.
I
Année Zimbabwe Afrique
Pays en
Dévelop-
pement
Pays
Déve-
loppés
Indicateurs de Base Superficie ('000 Km²) 2011 391 30 323 98 458 35 811Population totale (millions) 2012 13,0 1 070,1 5 807,6 1 244,6Population urbaine (% of Total) 2012 39,3 40,8 46,0 75,7Densité de la population (au Km²) 2012 32,6 34,5 70,0 23,4Rev enu national brut (RNB) par Habitant ($ EU) 2011 640 1 609 3 304 38 657Participation de la Population Activ e - Total (%) 2012 51,0 37,8 68,7 71,7Participation de la Population Activ e - Femmes (%) 2012 49,0 42,5 39,1 43,9Valeur de l'Indice sex ospécifique de dév elop. humain 2005-2011 0,505 0,502 0,694 0,911Indice de dév eloppement humain (rang sur 186 pay s) 2012 172 ... ... ...Population v iv ant en dessous de 1,25 $ par Jour (%) 2005-2011 … 40,0 22,4 ...
Indicateurs Démographiques
Taux d'accroissement de la population totale (%) 2012 2,0 2,3 1,3 0,3Taux d'accroissement de la population urbaine (%) 2012 3,4 3,4 2,3 0,7Population âgée de moins de 15 ans (%) 2012 37,6 40,0 28,5 16,6Population âée de 65 ans et plus (%) 2012 4,2 3,6 6,0 16,5Taux de dépendance (%) 2012 71,6 77,3 52,5 49,3Rapport de Masculinité (hommes pour 100 femmes) 2012 97,6 100,0 103,4 94,7Population féminine de 15 à 49 ans (%) 2012 25,8 49,8 53,2 45,5Espérance de v ie à la naissance - ensemble (ans) 2012 52,7 58,1 67,3 77,9Espérance de v ie à la naissance - femmes (ans) 2012 51,8 59,1 69,2 81,2Taux brut de natalité (pour 1000) 2012 28,8 33,3 20,9 11,4Taux brut de mortalité (pour 1000) 2012 12,1 10,9 7,8 10,1Taux de mortalité infantile (pour 1000) 2012 48,6 71,4 46,4 6,0Taux de mortalité des moins de 5 ans (pour 1000) 2012 73,8 111,3 66,7 7,8Indice sy nthétique de fécondité (par femme) 2012 3,1 4,2 2,6 1,7Taux de mortalité maternelle (pour 100000) 2010 570,0 417,8 230,0 13,7Femmes utilisant des méthodes contraceptiv es (%) 2012 60,1 31,6 62,4 71,4
Indicateurs de Santé et de Nutrition
Nombre de médecins (pour 100000 habitants) 2004-2010 16,0 49,2 112,2 276,2Nombre d'infirmières (pour 100000 habitants) 2004-2009 148,5 134,7 187,6 730,7Naissances assistées par un personnel de santé qualifié (%)2009-2010 60,2 53,7 65,4 ...Accès à l'eau salubre (% de la population) 2010 80,0 67,3 86,4 99,5Accès aux serv ices de santé (% de la population) 2000 85,0 65,2 80,0 100,0Accès aux serv ices sanitaires (% de la population) 2010 40,0 39,8 56,2 99,9Pourcent. d'adultes de 15-49 ans v iv ant av ec le VIH/SIDA 2011 14,9 4,6 0,9 0,4Incidence de la tuberculose (pour 100000) 2011 603,0 234,6 146,0 14,0Enfants v accinés contre la tuberculose (%) 2011 98,0 81,6 83,9 95,4Enfants v accinés contre la rougeole (%) 2011 92,0 76,5 83,7 93,0Insuffisance pondérale des moins de 5 ans (%) 2011 10,1 19,8 17,4 1,7Apport journalier en calorie par habitant 2009 2 219 2 481 2 675 3 285Dépenses publiques de santé (en % du PIB) 2001-2010 0,0 5,9 2,9 8,2
Indicateurs d'Education
Taux brut de scolarisation au (%)
Primaire - Total 2010-2012 … 101,9 103,1 106,6 Primaire - Filles 2010-2012 … 98,4 105,1 102,8 Secondaire - Total 2010-2012 … 42,3 66,3 101,5 Secondaire - Filles 2010-2012 … 38,5 65,0 101,4Personnel enseignant féminin au primaire (% du total) 2011 … 43,2 58,6 80,0Alphabétisme des adultes - Total (%) 2010 92,2 67,0 80,8 98,3Alphabétisme des adultes - Hommes (%) 2010 94,7 75,8 86,4 98,7Alphabétisme des adultes - Femmes (%) 2010 89,9 58,4 75,5 97,9Dépenses d'éducation en % du PIB 2008-2010 2,5 5,3 3,9 5,2
Indicateurs d'Environnement
Terres arables (en % de la superficie totale) 2011 10,6 7,6 10,7 10,8Taux annuel de déforestation (%) 2000-2009 1,5 0,6 0,4 -0,2Forêts (en % pourcentage de la superficie totale) 2011 39,5 23,0 28,7 40,4Emissions du CO2 par habitant (tonnes métriques) 2009 0,7 1,2 3,1 11,4
Source : Base des données du Département des Statistiques de la BAD; dernière mise à jour: Mai 2013
Banque Mondiale WDI; ONUSIDA; UNSD; OMS, UNICEF, WRI, PNUD, Rapports nationaux.
Notes: n.a. Non Applicable ; … : Données non disponibles.
ZimbabweINDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES COMPARATIFS
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
Taux de mortalité infantile(Pour 1000 )
Zimbabwe Afrique
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
200
4
200
5
200
6
200
7
200
8
200
9
201
0
201
1
201
2
Taux de croissance démographique (%)
Zimbabwe Afrique
1
11
21
31
41
51
61
71
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
Espérance de vie à la naissance (ans)
Zimbabwe
Afrique
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
RNB par Habitant $EU
Zimbabwe Afrique
II
Annexe II. Opérations en cours du Groupe de la Banque au Zimbabwe au 31 octobre 2013
ZIMFUND : le Conseil a approuvé, le 31 mai 2010, la création du ZimFund, qui a pris effet le 19
octobre 2010, après avoir mobilisé une enveloppe de 40 millions de dollars EU. Le Fonds a pour but
de contribuer aux efforts de relance économique et de développement engagés au Zimbabwe en
mobilisant des ressources auprès des bailleurs de fonds pour la réhabilitation des infrastructures
essentielles et en favorisant la coordination entre les bailleurs de fonds. Les pays participant au
financement du ZimFund sont le Royaume Uni, l’Australie, le Danemark, la Norvège, la Suède,
l’Allemagne et la Suisse. Les engagements des bailleurs de fonds en faveur du ZimFund ont atteint
l’équivalent de 124,66 millions de dollars, dont 121,82 millions de dollars EU ont été débloqués à la
fin juin 2013.
Sectors/OperationsApproval
DateClosing Date Funding Type
Approved
Amount (UA m)
Disbursement
(UA m)
Disbursement
RateRating Age
WATER SUPPLY & SANITATION SECTOR41.2 5.5
13.3%
1 Urgent Water Sup. and Sanit. Rehabilitation (UWSSR) Project 4/7/2011 12/31/2014 ZMDTF Grant 19.28 5.50 28.5% 2.5 2.6
Supplementary Financing to UWSSR Project 7/17/2013 6/30/2015 ZMDTF Grant 9.07 0 0.0% 0.3
2 UWSSR Phase2-Stage2 10/7/2013 12/31/2017 ZMDTF Grant 12.85 0 0.0% 0.1
POWER SECTOR22.8 3.0
13.4%
3 Power Infrastructure Rehabilitation Project 6/30/2011 6/30/2014 ZMDTF Grant 22.76 3.05 13.4% 1.9 2.3
MULTI SECTOR17.4 2.2
12.7%
4 ZIM-FUND Procurement Agent 6/24/2011 12/31/2013 FSF Grant 1.00 0.75 74.5% 2.4
5 Technical Assistance to ZADMO 8/9/2011 12/31/2013 FSF Grant 0.19 0.08 41.6% 2.2
6 T.A FOR HIPC ELIGIBILITY ASSESSMENT 7/30/2013 6/30/2014 FSF Grant 0.07
7
Capacity Building Project for Public Financial &
Economic Management12/5/2012 6/30/2016 FSF Grant 16.12 1.39 8.6%
Not Yet
Rated0.9
AGRICULTURE SECTOR5.2 5.2
100.0%
8 Lake Harvest Project 26/10/11 26/11/20 ADB Loan 5.2 5.20 100.0% 1.5 2.0
TOTAL 86.5 16.0 18.4% 2.0 1.5
Grant 81.3 10.8 13.2%
Loan 5.2 5.2 100.0%
Not
Supervised
III
Annexe III : Projets similaires financés par la Banque et les autres partenaires au
développement au Zimbabwe
BAILLEUR
DE FONDS
TITRE DU PROJET MONTANT DOMAINES D’INTERVENTION
BAD Renforcement des capacités
pour la gestion des finances
publiques et la gestion
économique dans le cadre du
Pilier I de la Facilité en faveur
des États fragiles (2012-2015)
16,12 millions
d’UC
Renforcer les fonctions de comptabilité et
d’établissement de rapports du Département du
comptable général, la gestion de la dette,
l’investissement du secteur public, la gestion des
recettes, la statistique et l’intégration régionale. État
d’avancement : la mise en œuvre a débuté en août 2013
et est bien avancé.
Assistance technique au
Service de gestion de l’aide et
de la dette extérieure du
Zimbabwe au titre du Pilier III
de la Facilité en faveur des
États fragiles (2011-2014)
190 000 UC Assistance technique ciblée destinée à renforcer la
mise en œuvre de la stratégie de gestion de la dette.
FMI Assistance technique et
programme intérimaire
- Assistance technique dans les domaines de la réforme
de la GFP, de la modernisation des systèmes de gestion
de la paie et des ressources humaines, de la politique et
de l’administration fiscales et renforcement de la
transparence concernant les recettes générées par
l’exploitation des mines de diamants.
Banque
mondiale
Appui à la réforme de la GFP
par le biais du Fonds fiduciaire
multidonateurs pour le
financement des travaux
d’analyse (2010-2014)
2,3 million
USD
2010 - 2015
Revue des dépenses publiques (2012-13), CIFA
(2012), formation sur la gestion de la paie, les achats
en ligne et les passations de marchés et dossier type
d’appel d’offres, comptabilité et établissement de
rapports/GFPS/SYGEFI, audit externe, commission
parlementaire et gestion budgétaire
PNUD Renforcement des capacités
institutionnelles en vue de
renforcer l’impact sur le
développement et l’éthique de
responsabilité (2013 – 2016)
18,5 millions
USD
Appui au SYGEFI, au service de comptabilité et
d’établissement de rapports du Département du
Comptable général, à la gestion des ressources
humaines et au développement des compétences
(formation des agents comptables), à la gestion et à la
coordination de l’aide, aux systèmes de gestion axée
sur les résultats (GAR), au suivi et évaluation du PMT,
aux systèmes statistiques nationaux, à l’audit externe et
à la commission parlementaire.
CE Coordination de l’aide - Soutien au renforcement des capacités pour améliorer
la gestion et la coordination de l’aide
DFID
Royaume Uni
Renforcement du programme
du gouvernement
19 millions
USD (2010-
2013)
Appui à la planification budgétaire et à la budgétisation
axée sur les résultats, à la commission parlementaire, à
la gestion de l’aide, au développement des
compétences et aux travaux d’analyse (y compris avec
la contribution du Fonds fiduciaire multidonateurs de
financement des travaux d’analyse)
Australian
Aid
Gestion des recettes. Date
d’achèvement du projet : fin
2013
- Soutien au renforcement des capacités fourni à ZIMRA
en vue d’améliorer l’administration et le recouvrement
des impôts.
USAID Soutien au renforcement des
capacités en matière d’analyse
et de gestion des politiques
économiques fondées sur des
données probantes
- Soutien au renforcement des capacités de ZIMSTAT et
de la ZEPARU pour l’analyse et la gestion des
politiques économiques fondées sur des données
probantes
Pays-Bas Contrôle budgétaire et
participation
- Appui à la Commission du budget et des finances du
Parlement
ACBF Secteur public renforcement
des capacités
Soutien à l’IPFMS, à l’établissement et au suivi du
budget, aux institutions de formation
publiques/ZIPAM, à la coordination de l’aide et à
l’intégration régionale.
IV
Annexe IV. Résumé de l’évaluation CIFA/PEFA de 2012
Description des indicateurs NOTE
OBTENUE
EN 2012
PI-1 Dépenses effectives totales par rapport au budget approuvé initialement NR
PI-2 Composition effective des dépenses par rapport au budget approuvé
initialement
D
PI-3 Recettes effectives totales par rapport au budget approuvé initialement D
PI-4 Stock des arriérés et suivi des arriérés de paiement sur les dépenses C+
PI-5 Classification du budget C
PI-6 Couverture des données d’information incluses dans les documents du budget B
PI-7 Importance des opérations non signalées de l’administration centrale D+
PI-8 Transparence des relations budgétaires intergouvernementales NA
PI-9 Surveillance du risque budgétaire global lié aux autres entités du secteur
public
C
PI-10 Accès du public aux principales informations budgétaires C
PI-11 Rigueur des méthodes utilisées pour l’établissement du budget annuel et
participation à ce processus
B
PI-12 La planification budgétaire, la politique des dépenses publiques et la
budgétisation s’inscrivent-elles dans une perspective pluriannuelle ?
C
PI-13 Transparence des obligations et des dettes des contribuables B
PI-14 Efficacité des mesures d’immatriculation des contribuables et de l’évaluation
de l’impôt
C+
PI-15 Efficacité du recouvrement des échéances fiscales D+
PI-16 Prévisibilité de la disponibilité des fonds pour l’engagement des dépenses D+
PI-17 Enregistrement et gestion des encaisses, des dettes et des garanties B
PI-18 Efficacité des contrôles des états de paie C+
PI-19 Concurrence, utilisation optimale des ressources et contrôles pour les
passations de marchés
D+
PI-20 Efficacité des contrôles internes applicables aux dépenses non salariales C+
PI-21 Efficacité de l’audit interne C+
PI-22 Régularité des opérations de rapprochement des comptes et respect des délais
impartis pour les effectuer
C
PI-23 Existence de données d’information sur les ressources reçues par les unités de
prestation de services
D
PI-24 Qualité des rapports sur l’exécution du budget fournis en cours d’année et
respect des délais prévus pour les établir
A
PI-25 Qualité des états financiers annuels et respect des délais prévus pour les
établir
D
PI-26 Portée, nature et suivi de l’audit externe C+
PI-27 Examen de la loi de finances annuelle par le corps législatif C+
PI-28 Examen des rapports d’audit externe par le corps législatif D+
D-1 Prévisibilité du soutien budgétaire direct NA
D-2 Renseignements financiers fournis par les bailleurs de fonds pour la
budgétisation de l’aide-projet et l’aide-programme et établissement des
rapports concernant cette aide
A
D-3 Proportion de l’aide gérée sur la base des procédures nationales D
V
Annexe V : Travaux d’analyse et fondements analytiques
Composante/Domaines
de réforme
Travaux d’analyse Institution
Stratégie Plan à moyen terme (2011 – 2015) Ministère des
Finances
Programme de développement socio-
économique du Zimbabwe (Zim-Asset,
2013-2018)
Cabinet du
Président de la
République
Note de synthèse pays (2011 – 2013 et
2013-2015)
BAD
Stratégie accélérée d’apurement des
arriérés, de gestion de la dette et de
développement du Zimbabwe (ZAADDS,
2012)
Ministère des
Finances
Loi sur la gestion des finances publiques,
2010
Ministère des
Finances
Déclaration de politique budgétaire en
milieu d’exercice, juillet 2013
Ministère des
Finances
Gestion des finances
publiques
Évaluation fiduciaire intégrée par pays,
(2012)
Ministère des
Finances
Les capacités en matière de passation des
marchés Évaluation des besoins and Plan
de développement des capacités (2013)
Banque mondiale
Plan d’amélioration de la gestion des
finances publiques (2013)
Ministère des
Finances
Évaluation de l’appui institutionnel en
matière de gouvernance d’OPEV (avant-
projet 2013)
BAD
Évaluation conjointe de la réforme de la
gestion des finances publiques d’OPEV
(2011)
BAD
Évaluation par OPEV de l’assistance de la
Banque aux États fragiles (2012)
BAD
Notes sur les dépenses publiques au
Zimbabwe : Renforcement des institutions
pour l’élaboration du budget national
(2011)
Banque mondiale
Enquête sur la pratique de l’audit interne
au Zimbabwe (2010)
Institut des
auditeurs internes
Note de bonne pratique sur l’ordre de
succession des réformes de la GFP (2013) Secrétariat PEFA,
FMI et EU
Autres Mettre le secteur touristique au Zimbabwe
sur les rails de la croissance : enjeux et
défis (2013)
ZEPARU
Étude sur la politique du secteur minier
(2012)
ZEPARU
Programme intérimaire du FMI (2013) FMI
VII
RÉSULTAT DES NÉGOCIATIONS
1. Les délégations de la République du Zimbabwe et du Fonds africain de développement ont
conclu avec succès les négociations le 20 novembre 2013.
2. Les deux parties se sont accordés sur l’objectif, les composantes, le plan de financement et
les conditions de décaissement du projet tels qu’indiqués dans le Rapport d’évaluation du projet
(PAR), dans le Protocole d’accord et la Lettre de décaissement du Projet pour la gouvernance et le
renforcement des institutions.
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