Monographie sur les risques à la santé du monteur d'acier de structure dans le secteur de la construction
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WA
485.iî .M48 1984 H678 1984
INSPQ - Montres
3 5567 0ÔÔÔ5 2602
If»t.t* au travail • v e r t e m e n t de Santé Communautaire Hôpital Général du Lakeshore
INSTITUT NATIONAL Dî. iANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC m CENTRE DE DOû" Z ^ A H M
MONTRÉAL
Monographie sur les risques à la santé du monteur d'acier de structure dans le secteur de la construction
p a r : É q u i p e d e S a n t é a u t r a v a i l
s e p t e m b r e 1 9 8 4
- I I -
Les pe r sonnes s u i v a n t e s de 1 ' é q u i p e de Santé au t r a v a i l du D . S . C .
Lakeshore ont c o n t r i b u é à l a r é a l i s a t i o n de c e t t e monograph ie .
C o o r d i n a t i o n - Mme D i ane Parent
Hyg iène du t r a v a i l - Mme D e n i s e Soucy et r é d a c t i o n
Mme Yo lande M e t w a l l i
Mme P i e r r e t t e Robe r t son Mme J o c e l y n e Sava rd
C o l l e c t e de données
S e c r é t a r î a t
- I I I -
TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX V LISTE DES FIGURES . . . . VI
INTRODUCTI ON . 2
1- NOTIONS RELATIVES AU METIER 4 1.1 Description du métier ou de l'occupation 4 1.2 Contexte québécois. .6 1.3 Contexte peg 1 eriienta i re 10
1.4 Aperçu général des tâches . . . U 1.5 Enumération des risques généraux du métier 12
2- ANALYSE DOCUMENTAIRE DES TACHES 15 2.1 Description des taches du monteur d'acier de structure 15 2.2 Just i f icat ion des tâches et/ou sous-tâches r e t e n u e s . . . . . . . . . 16
3- DESCRIPTION DETAILLEE DES TACHES ET/OU SOUS-TACHES RETENUES 19 3.1 Equipement , out i ls et produits ut i l isés 19 3.2 Fiche environnementale synthèse 20
3.2.1 t 'él ingueur .v . 20 3.2.2 Le boulonneur . 21 3.2.3 Le soudeur 25
3.3 Analyse ergonomique 28 3.3.1 L1 é 1 îngueur 28 3.3.2 Le connecteur. i i 30 3.3.3 Le boulonneur 33 3.3.4 Le soudeur . . . . : . . . 37
3.4 Cont ra i ntes psychosoc î a 1 es 40 3.5 Contraintes physiques.. . . . 40
EQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUEL ET COLLECTIF... 43
5- APPRECIATION GENERALE DU METIER 48 5.1 Prof i l d'exposition du métier 48 5.2 Analyse ergonomique 48 5.3 Fiche de protection 49 5.4 Problèmes de santé rencontrés.. 51
- I V -
5.5 S t a t i s t i q u e s s u r l e s a c c i d e n t s e t l é s i o n s professionnel les 51
S Y N T H E S E
6.1 R i s q u e s à l a s a n t é du mét i e r 58
6.2 P r o p r o s i t i o n s de champs de recherche ^ . 5 8
6 . 3 P r o p o s i t i o n s pour l ' i n i t i a t i o n des programmes de survei 11 ance médico-environnementale 59
A N N E X E S
I - E r e c t i o n de p o u t r e s , c o l o n n e s et d a l l e s de bé ton p r é c o n t r a i n t 61
64 I I - C o n s t r u c t i o n d ' u n e p o r t e d ' é c l u s e
I I I - Q u e s t i o n n a i r e 66
IV- Liste des signes ut i l i sés 70
- V -
L I S T E DES TABLEAUX
I . R é p a r t i t i o n du nombre de s a l a r i é s q u a l i f i é s a c t i f s par rég ion de dom i c i l e et s e l o n le s t a t u t p r o f e s s i o n n e l (monteurs d ' a c i e r de s t r u c t u r e ) 7
2. Nombre d ' h e u r e s t r a v a i l l é e s par l e s compagnons et app ren t i s monteurs d ' a c i e r de s t r u c t u r e (en mai I 9 8 3 ) 8
3. Nombre de p é r i o d e s d ' a p p r e n t i s s a g e e t p r o p o r t i o n a p p r e n t i -compagnon pour l e monteur d ' a c i e r de s t r u c t u r e 8
R é p a r t i t i o n des e m p l o y e u r s a c t i f s s e l o n l a r é g i o n du s i è g e s o c i a l g
5. Règlements généraux et p a r t i c u l i e r s s ' a p p l i q u a n t au mét ie r de monteur d ' a c i e r de s t r u c t u r e 10
6. TSches du monteur d ' a c i e r de s t r u c t u r e 15
7- Equ ipement , o u t i l s e t p r o d u i t s u t i l i s é s 19
8. F i c h e e n v i r o n n e m e n t a l e s y n t h è s e : l ' é l i n g u e u r 22
9. F i c h e e n v i r o n n e m e n t a l e s y n t h è s e : l e b o u l o n n e u r 2k
10. F i c h e e n v i r o n n e m e n t a l e s y n t h è s e : l e soudeur 27
11. Répartition selon le genre d'accident pour l'ensemble du Québec 52
•2. Répartition selon la nature de la lésion pour l'ensemble du Québec ^
13. Répartition selon le siège de la lésion pour l'ensemble du Québec 55
- V I -
L ISTE DES FIGURES
P ro f i l ergonomique: é l î n gueu r
P ro f i l ergonomique: connecteur
Le connecteur- A
Le connecteur- B . . :
I i
P ro f i l ergonomique: le boulonneur
Le boulonneur
P ro f i l ergonomique: le soudeur
Les ca le s d ' a c i e r
Soudage des pannes d ' a c i e r à n e r v u r e s . . .
Out i1 s de base
Ceinture de s é c u r i t é .
Garde-corps
F iche de p r o t e c t i o n (organes et membres).
2.
INTRODUCTION
Dans le cadre d'une étude demandée par la Commission de la
Santé et de la Sécurité du Travail et coordonnée par le Ministère des
affaires sociales, plusieurs Départements de Santé Communautaire (D.S.C.)
de la province se sont vus confier le mandat d'identifier les risques à
la santé associés aux divers métiers et occupations du secteur de la
construction.
Dans cette optique, le D.S.C. du Lakeshore a pris la responsa-
bilité de faire l'analyse du métier de monteur d'acier de structure; le
rapport qui suit fait état des résultats obtenus. Cette étude a pour
objectif de fournir les informations nécessaires à 1'élaboration d'éven-
tuels programmes de santé spécifiques en ce qui concerne les risques à la
santé pour le monteur d'acier de structure des établissements du secteur
de la construction.
Cette monographie comporte six chapitres dans lesquels seront
exprimes le contexte québécois et réglementaire du métier; une description
du métier de monteur d'acier de structure et des tâches qui lui sont ratta-
chées; les résultats des études environnementales et ergonomiques, unè liste
^ l'équipement de protection utilisé, pour en arriver à une synthèse des
sques à la santé du métier étudie afin de pouvoir faire des propositions en
Ct' qui a trait aux programmes de surveillance médico-environnementale.
1. NOTIONS RELATIVES AU METIER
Le terme."monteur d'acier de structure" ^ désigne toute
personne qui fait, à l'exclusion des travaux exécutés en regard de
la construction ou de l'entretien des lignes de transmission ou de
distribution électrique:
A) Le montage et l'assemblage de tous les éléments en fer
et en acier qui entrent dans la construction:
- des immeubles, y compris les cloisons, les toitures pré-
fabriquées, les sections murales comprenant les fenêtres
en méta1 ;
- des bâtiments entièrement préfabriqués;
- des ponts, des viaducs, des métros, des tunnels;
- des antennes de po s te s émetteurs de r ad i o et de t é l é -
v i s i o n ;
- des monte-charge, des déchargeurs de wagons, des grues,
des transporteurs, des déchargeurs de minerai;
^ Règlement particulier relatif à la formation et la qualification pro-fessionnelle de la main d'oeuvre dans l'industrie de la construction.
5 .
- l ies portes d'écluse, des portes amont;
- de l'équipement de réglage hydraulique;
- des tours, des silos et trémies à charbon, â pierre,
û coke, à sable et à minerai;
- des couloirs et trémies à cendre;
B) Le montage des éléments de charpente en béton (panneaux
muraux et dalles de planchers ou de plafonds) lorsqu'on uti-
lise de l'équipement automatique; — • J
C) Le montage et la construction des tuyaux de cheminée as-
semblée par section ou autrement, de même que tout prolonge-
ment et toute réparation de tels tuyaux;
D) Le déchargement, le levage et la mise en place de chau-
dières complètes, de réservoirs à vapeur et d'éléments assem^
blés de chaudières à tubes d'eau et de machinerie dans leur
position approximative;
6 .
; Le découpage au chalumeau, la soudure, le rivetage,
ir <;réagc, t 1 échafaudage, le montage de la charpente, le
-ontage et le démontage de charpente temporaire ou d'étaîe-
TA-nt se rapportant à l'un ou l'autre des travaux ci-dessus
décrits.
CONTEXTEQUEBECQIS
Selon le service de la statistique de l'Office de la construc-
tion du Québec, 2,5% des salariés quai if iés de l'industrie de la cons-
truction sont des monteurs d'acier de structure. Le tableau 1 présente
I J répartition géographique de ces travailleurs selon leur région de
domicile. Il est à noter que 46.9% de cette population se retrouve dans
la région du grand Montréal.
7.
TABLEAU 1 : Répartition du nombre de salariés qualifiés actifs par région de domicile et selon le statut profes-sionnel (monteurs d'acier de structure).
REGION NOMBRE DE SALARIES QUALIFIES REGION
COMPAGNON APPRENTI TOTAL
Est du Québec 65 69
Saguenay, Lac St-Jean 83 11 3k
Québec 192 10 202
Mauricie Centre du Qué. 91 8 99
Estrie 22 2 21»
Montréal Métro •180 • 8 188
Sud de Montréal 222 13 235
Nord de Montréal 171 12 183
(Grand Montréal) (573) (33) (606)
Outaoua is 25 6 31 .
Nord-ouest québécois 5 52
Côte Nord 109 5 • m
PROVINCE 1207 81* 1291
Source: OCQ, Service de la statistique, mai 198*1
8 .
D'après le tableau 1 , S 3 . d e s salariés actifs du métier de
-onteur d'acier de structure sont des compagnons. Le tableau 2 exprime
une moyenne du nombre d'heures travaillées annuellement par les compagnons
Ct l es apprentis de ce métier. A partir de ces données et en supposant des
semaines de travail de ko heures, on calcule que les compagnons et les appren
lis travaillent respectivement une moyenne de 21 et de 13 semaines par année.
T A B L E A U 2 : N o m b r e h e u r e s travaillées par les compagnons et apprentis monteurs d'acier de structure en 1983-
NBRE DE SALARIES QUALIFIES
COMPAGNON
1207
APPRENTI
8k TOTAL
1921
MOYENNE DES HEURES TRAVAILLEETPÂR PERSONNE PAR ANNEE
COMPAGNON
837
APPRENTI
510
W e e : OCQ, Service de la statistique, mai 1984
TOTAL
13^7 w
Dans le tableau 3, on retrouve le nombre d'heures d'apprentissage que
d o i t travailler le monteur d'acier de structure avant d'être reconnu compagnon
(ou salarié qualifié) de même que la proportion apprenti-compagnon devant être r e s p e c t é e sur un chantier.
T A 3 L E A U 3 : de périodes d'apprentissaoe. ^ proportion pour le monteur d'acier de structure
'*JMBRE DE PERIODES ^ Période = 2,000 heures) PROPORTION
APPRENTI-COMPAGNON 2 U 000 heures)
J/5
I a L/i ma l i un cl quai IT icatton professionnelles d* la d W r e d e ' ' industrie de la construction ( l V r C £ 0 )
En ce qui concerne le nombre d'employeurs actifs de monteurs
do structure au Québec, les statistiques du tableau k nous montrent
SIS des employeurs « , 7 ) ont leur siège social dans la région du grand
Montréal.
TABLEAU Répartition des employeurs actifs social
selon la région du sièap
I REGION I NOMBRE D'EMPLOYES ACTIFS I
Est du Québec 1 0
Saguenay- Lac St-Jean 3 J
Québec 1 19 j
Maurîcie et Centre du Québec - 1 15 ; j
Estrie 1
Montréal Métro 1 3 1
Sud de Montréal 15
Nord de Montréal 1 1 9 1
(Grand Montréal) 1
Outaoua îs 1 m 1
f i o rd -ouest québécois I
i I
i Côte Nord " 1
2 I E x t é r i e u r 1
3 J
TOTAL : 1 92
-ource• nrn — • «uj, service de la statistique, mai 1984
10.
1.3 ÇQNTEXTE_REGLEMENTAiRE
Les règlements généraux et particuliers s'appliquant au métier de
monteur d'acier de structure mentionnés dans le décret relatif à l'in-
dustrie de la construction dans la province de Québec sont énumérés
dans le tableau suivant.
TABLEAU 5: Règlements généraux et particuliers s'applIquant au métier de monteur d'acier de structure
SECTION DU DECRET SUJET RESUME DES PARTICULARITES
Sala ires Acier de struc-ture 17-01.4)b)
Sauf pour l'apprenti; toute soudu-re reliée au métier de monteur d'a-cier de- stucture doit être exécutée au taux de salaire de ce métier.
1ndemn i tés, affec-.:tat ions tempora i res
. Indemnités parti culières 19.03 4)
Le salarié qui se présente au chan-tïér le matin et qui ne peut com-mencer à travailler à cause d'une intempérie a droit à une (1) ou -deux (2) heures de salaire, dimi-nuée (s) de la rémunération déjà acquise pour le travail effectué durant cette journée et ce, dépendant du 1ieu de trava il.
Pr îmes Connecteurs de charpentes mé-tal 1 îques ou de bétorj pré-fabriqué 23.07
Tout monteur d'acier de structure qui agit à titre de connecteur de charpen-tes métal 1 iqùes ou de béton préfabri-briqué autres que les murs et plan-chers reçoit une prime horaire de $0,50c en plus du taux de salaire de son métier pour chaque heure de travail effectué dans ces conditions.
TABLEAU 5: SUITE 11.
SECTION DU DECRET SUJET
Dispositions diverses Fourni ture
d'outils 25.01 2)a)
RESUME DES PARTICULARITES
L'employeur doit fournir gratui-tement à ses salariés monteurs d acier de structure: la ceinture de sécurité propre au travail d erection, les composantes d'une telle ceinture et les outils qui s y insèrent. Le salarié est responsable de cet équipement.
Décret relatif à Pindustrie de ,a construction dans ,a province de
Québec. Office de la construction du Québec (C.R.-20, r. 5 , 1er sept 1982).
M APERÇU_GENERAL DES TACHES
Le service des plans de carrières du ministère du travail et de la
- i n d'oeuvre (M.T.M.O.) reconnaît v.ing et une (21) tâches inhérentes au
« " 1 e r de monteur d'acier de structure qui se répartissent comme suit:
^ n s un premier temps, le monteur d'acier doit pouvoir manipuler les
sections mobiles des grues selon les séquences de montage et de démontage
assurer leur déplacement. Ensuite, i, doit déplacer les matériaux
1,6 C O n S t r U C t i ° " â d'outils et de machineries appropriés pour les d' r' 9 e r v e r s ''emplacement qui leur est destiné.
1 2 .
La ma jo r i t é des tâches d é c r i t e s dans le document du M.T.M.O. ^
se rapportent à l ' é r e c t i o n proprement d i t e d ' u n e s t r u c t u r e d ' a c i e r ou
de béton p r é c o n t r a i n t où le s p i è ce s .d 'une charpente de c o n s t r u c t i o n
do ivent ê t r e assemblées dans l ' o r d r e prévu et f i x é e s en permanence.
On i n c l u t également dans ce. groupe de tâches la pose de revêtement mé-
t a l l i q u e qui d o i t ê t r e soudé aux e n d r o i t s a p p r o p r i é s . »
F ina lement , le monteur d ' a c i e r de s t r u c t u r e peut ê t r e appelé à
i n s t a l l e r des r é s e r v o i r s , s i l o s , t rémies ,chutes , p r é f a b r i q u é s ou non se lon
des p l an s et techn iques d ' a s s emb lage a f i n de l e s rendre u t i l i s a b l e s .
1.5 ENyMERAT!ON_DES_RISgy^
La littérature sur les"risques à la santé du métier de monteur
d'acier de structure étant à peu près inexistante, nous devrons nous en
tenir à la section «appréciation générale du métier» du présent document
(p.48 ) pour apprécier les risques généraux du métier à partir de statis-
tiques médicales fournies par la Commission de la santé et sécurité du
travaî1.
(1)Groupe d'analyse des tâches, Ministère du travail et de la main d'oeuvre, Direction générale de la main d'oeuvre, service des plans de carrières, Québec. 1972, 87 pp.
13.
u - „ . r d . m o n t e „ d . a c i e r d e s t r g c t u r e p r ê 5 e n t B ^ ^
H , , s i „ S Ê C n r i t é s u r , « q u . l s „ e s t f , c i l e a a t r o u .
v e r une r i c h e l i t t é r a t u r e . Les cas rf„ ^ • C a S d e C h u t e s ' d e membres coincés o u
de t r a v a i l l e u r s f r a p p é s na r .m . PPe , par „„ „ b j e t , s o n t ™ b r e i m a c t a q i , e ^
M — * « « a u c h a p l t r e ^ _ y e r r o n s
• W « y e n , de protection »!,„, , l c s p r é v e „ , r
U ta. de , . 4 t u d . „ . é t „ t p a s d , 4 v a i u e r u s p
l a s é c u r i t é du m é t i e r k s k i -, a b , b , " * ™ P » » e en page 7 2 f o u r n i t une l i s t e de
q u e l q u e s documents t r a i t a n t de ce s u j e t .
2- ANALYSE DOCUMENTAIRE DES TACHES
2 . ANALYSE DOCUMENTAIRE DES TACHES
2.1 DESCRIPTION DES TACHES
15
Tableau 6: Taches du monteur d'acîer de structu re
16.
2•2 Jy§TiEICAT2gN_DES_TAÇHES_ET_DES_SgySITAÇHE
Quelques tâches reliées à l'érection de charpentes métalliques
seulement ont été retenues; ces dernières étant celles le plus fré-
quemment rencontrées sur le territoire de notre D.S.C.
L'érection de structure en béton précontraint requiert des tech-
niques un peu différentes. Hormis les panneaux muraux en béton précon-
traint, ce matériau est de moins en moins utilisé comme charpente de
construction. Bien que nous n'ayons pas observé sur le terrain ces
tâches, particulières au monteur d'acier de structure, nous avons pu
recueillir de l'information verbale sur les risques à la santé des
travailleurs oeuvrant dans ce domaine; l'annexe I e n présente un' résumé.
En ce qui concerne les tâches reliées à la construction de portes
d'écluse, silos, couloirs, trémies, etc., nous avons pu observer l'érec-
tion d'une porte d'écluse, l'annexe .1 présente un résumé des observations
et mesures environnementales recueillies è cette occasion.
Les tâches retenues sont celles concernant la manutention des pièces
-- structure d'acier (001), l'installation de ces pièces (009, 010, 011,
« deux sous-tâches soit le boulonnage permanent des poutres et des
' — s (cette opération est incluse dans la tâche 007: enlignement de
• 'iructure) et les opérations de soudage.
1 7 .
En principe, tous les monteurs doivent être en mesure d'effectuer
les tâches inhérentes au métier excepté les opérations de souda-
ç.ç qui sont toujours effectuées par les monteurs d'acier de structure
vendeurs.
In fait, on reconnaît des tâches particulières à certains travailleurs
te cette façon on parlera de 1'élingueur comme de celui qui reste au sol
Cl prépare les pièces pour les envoyer aux connecteurs qui les placent
endroits prévus. Les boulonneurs sont responsables de fixer en per-
r^nence les pièces de structure. Les autres travailleurs installent les
Pannes d'acier à nervures et les soudeurs exécutent tous les travaùx de
i^djge requis. La tâche (005) soit de couper à l'oxyacétylène est effec-
tuée par tous les travailleurs lorsque nécessaire. ~ ;
Finalement, les tâches concernant l'installation des grues (002) et
appareils de soudure (004) n'ont pas été retenues car elles nécessitent
peu de temps et ne semblent pas présenter de risques à la santé
.^rricuiiers, de même que la tache consistant à tracer les lignes et
«•^lir les niveaux (008). Les échafaudages (006) n'étaient pas utilisés
des travaux que nous avons observés.
?< J-m •îS & ilv m .Vf
'M '-< V. ?
I
1 .•3 3-
n ^ O U S - T A C ^
% trf.
19.
3. DESCRIPTION DETAILLEE DES TACHES ET/OU
SOUS-TACHES RETENUES
x. 1 EQyiPEMENT1_OUTIiLS-ET_PRODy I TS_UTILI SES
T , b I c J U 7 " Liste de l'équipement des outils et des produits utilise
EQUIPEMENT
clef ajustable 12'-briquet (allume-torche 2 clefs ouvertes (-ceinture de sécurité
lien de retenue étui à clef étui à goupille gants de travail grue lunettes de brOlage lunettes en plastique sac à boulon
équipement de base
air
-masque de soudeur -gants de soudeur -gîlet de soudeur -tablier de soudeur
2 0 .
3-2 QÇHE_ENViRONNEMENTALE_SY^
Comme mentionné plus haut, nous ferons l'analyse des tâches
selon la spécialité des. travail leurs puisqu'ils effectuent habituel-
lement presque toujours les mêmes opérations. Nous considérerons donc
principalement les tâches suivantes: l'élingueur, le boulonneur et le
soudeur.
Il est à noter qu'aucune mesure de poussières, d'éclairage ou de
gaz n'a été prise puisque les travailleurs sont en milieu très ouvert et
travaillent de -jour seulement. Des mesures de fumées de soudage et de
bruit ont cependant été recueillies ^ K
Les données environnementales recueillies sont d'abord comparées (2)
aux normes perm.ses au Québec pour un agresseur donné puis sont classées
dans les cases appropriées des fiches environnementales synthèses selon la
classification suivante: la cote A indique un résultat inférieur à la norme; la cote B fait référence à la notion de «seuil d'action» laquelle ne s'applique
qu'à certains agresseurs; la cote C Implique que la mesure prise est supérieure
à la norme.
3.2.1 L'élingueur
L'élingueur travaille habituellement au sol; il doit localiser les
matériaux sur le site de construction et attacher de façon sécuritaire les
éléments de la structure afin d'en faciliter le déplacement par le grutier.
T T T ~ Les mesures de fumées de soudage sont présentées dans 1'espace originalement t^Jzrsrfxs?*- us
( 2 ) Règlement relatif à la qualité du milieu de travail (S-2 1 r 15- 21 septembre 1982). ' 4 1
2 1 .
Les niveaux de bruit.mesurés (voir tableau 8). ne sont pas inhérents
à la tâche mais il faut mentionner que le travailleur qui reste au
sol se trouve habituellement près de la grue. Cette dernière, dépen-
dant du type (hydraulique ou conventionnelle) et de sà grosseur, fera
plus ou moins de bruit.
Deux mesures sonornétriques sont au-dessus de la norme et elles ont
été prises alors qu'une grue de 220 tonnes fonctionnait à proximité
du travai1 leur.
i
3.2.2 Le boulonneur
Le boutonnage-permanent des charpentes métalliques se fait à l'aide
d'un outil pneumatique. La fiche environnementale synthèse (voir
tableau 9) révèle que le travailleur manipulant cet outil est surexposé
au bruit en toutes circonstances.
Aucun des travailleurs observés ne portait de protecteurs auditifs i
Les valeurs sonornétriques enregistrées à proximité du travail leur
varient entre 95 et 120 dB(A) dépendant du poste de t ravai l .
L'utilisation de cet outil n'est pas continue puisque les travailleurs
doivent se déplacer d'un endroit à un autre et ils arrêtent l'appareil
entre chaque boulon â serrer. Néanmoins les mesures dosimétriques
recueillies révèlent que pour éviter une surexposition au bruit en l'ab-
sence de protecteurs auditifs, cet outil ne devrait pas être utilisé plus
de 2 heures par jour.
2 2 .
TABLEAU : 8
FICHE ENVIRONNEMENTALE SYNTHESE
METIER : MONTEUR 01ACIER DE STRUCTURE
TACHE : ÉLINGUEUR
AL
D'EC
HANT
ILLO
NS
EFFE
CTUE
S t.
Dou
ssl&
rf».
pfr
1 BRUIT FUMÉES DE SOUDAGE ECLAIRAGE GAZ
AL
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ILLO
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pfr
1
Dosimétrie Sonométrie «j.
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• -
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1
dB (A) >
115 dB{Aj
> 140 d8 Crête
dB{A) corr . dB(Aj
«j.
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De
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13 2 2 2 2 3 2
Valeurs extrê-mes des mesures prélevées
78.3
87.2
li
77 . 3
7 1 9'
7 •
L
TOTAL 1 3 . 2 2 2 2 3 2 •
POURCENTAGE . 15 15 15 15 23 15
23.
Pour chacune des mesures sonométriques obtenues, nous avons
enregistré des bruits d'impact de niveaux supérieurs à 115 ou
.AO dB(Lin). Cela peut s'expliquer par le fait que les boulonneurs
utilisent fréquemment une masse de métal pour enfoncer des go U pi, I e s
afin d'ajuster des trous qui ne seraient pas de la bonne dimension.
De plus, l'appareil lui-même au premier coup.de serrage du boulon peut produire un bruit d'impact s'il „' e s t p a s b i e n î n s é r é M r
l'écrou.
Les vibrations causées par la boulonneuse à air n'ont pas été
mesurées mais on peut prévoir un risque potentiel pour l„. travail-
leur» lorsqu'elle est utilisée en h i v e r â d e b a s s e s t e m p é H , t u r e s e t
de façon régulière.
2k.
TABLEAU : 9
FICHE ENVIRONNEMENTALE SYNTHESE
METIER : MONTEUR D'ACIER DE STRUCTURE
TACHE' : BOULONNEUR
BRUIT FUMÉES DE SOUDAGE ECLAIRAGE GAZ
AL
D'EC
HANT
ILLO
N:
EFFE
CTUE
S t.
DQ
uss
IÔre
. e
t
Dos 1 nié t r i e Sonomêtrle 0)>
3 £ . De
jou
r •4-» . "3 . C & i
AL
D'EC
HANT
ILLO
N:
EFFE
CTUE
S t.
DQ
uss
IÔre
. e
t
dB(AJ >
115 dB(A)
> 140 dB frâta
dB(A) corr . dB(AJ
0)>
3 £ . De
jou
r •4-» . "3 . C & i
H* o a h- H n w
A C A C A C A C A C A B C A B\ C A B C- A C A c A C A C A C A C
1 29 6 6 6 3 8 2 12 3 3 3 3 t
-
• •
•
Valeurs ext rê -mes des mesuras prélevées
96
97 .6 •
99
103
.-5
.1
c
• l ,
Î5 -
20 *
TOTAL 41 9 9 9 3 11
POURCENTAGE . 22 22 2 ; 7 2 ?
1 - érection de charpentes métalliques 2 - érection d'une porte d'écluse
2 5 .
3.2.3 Le soudeur
On note une grande variation dans les mesures d'exposition des
soudeurs aux fumées de soudage (voir tableau 10).
Dans un premier temps, le travailleur qui soude les poutrelles,
les plinthes en acier galvanisé et les pannes d'acier à nervures
(toit et planchers) est habituellement à l'extérieur et peu exposé
aux fumées de soudage puisque la ventilation naturelle est très
efficace. Les concentrations mesurées varient entre 0.2 mg/m3 et
2.0 mg/m3. La concentration moyenne permise pour huit heures étant
de 5 mg/m3 ^totalité des particules).
A d'autres occasions cependant, le même soudeur peut se retrouver
en milieu fermé ou semi-fermé. Nous avons observé à deux reprises
des tâches particulières où le travailleur était surexposé par
rapport aux tâches énumérées ci-haut. Dans le premier cas il devait
souder deux plaques d'acier sur la longueur d'une colonne, cette der-
nière se trouvant entourée de panneaux de bois le tout formant un
9cnre de cheminée d'un peu plus de un mètre de large par un mètre
et demi (1.5) de long et cinq (5) mètres de hauteur.
» ?
•:.Cnlr rV,atlf à l a qualité du milieu de travail 21 septembre 1982)
26.
Le deuxième cas fut lorsque nous avons observé les soudeurs
travaillant à ériger une porte d'écluse. L'exposition des
travailleurs aux fumées de soudage dans ces deux cas variait
entre M et I Z J j r ^ , donc des résultats voisins ou supérieurs
à la norme. Ces soudures sont faites sur de l'acier avec des
électrodes d'acier; les fumées devraient donc être principalement
composées d'oxyde de fer.
L'exposition annuelle du soudeur aux fumées de soudage sera donc
dépendance des types de travaux qu'il aura effectué au cours de
cette période.
2 7 .
TABLEAU : 10
FICHE ENVIRONNEMENTALE SYNTHESE
METIER : MONTEUR D'ACIER DE STRUCTURE
TACHE : SOUDEUR
to %. z: -4-O C
Pwï 1. <: Z h- V O O V LU LU = - U_ C O U. O LU * - V
J BRUIT FUMÉES DE SOUDAGE ECLAIRAGE GAZ to %. z: -4-O C
Pwï 1. <: Z h- V O O V LU LU = - U_ C O U. O LU * - V
1 Dos1métrie Sonomêtrle To
tale
•3 . O •n aj O
•4* , 3 . C & /
»
to %. z: -4-O C
Pwï 1. <: Z h- V O O V LU LU = - U_ C O U. O LU * - V
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T
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' : ' ' i i i C « 0 . 2
2 2 . 7 -
•
7 3
i3
1
14
3
43
•
-Scieur de poutre l l e s e t de pannes d ' a c i e r à nervures - ^ e U r d e l a P ° r t e d ' é c l u s e
u C u r plaque d ' a c i e r dans un espace r e s t r e i n t
28.
3.3 ANALYSEJRGONOMQUE
L'élingueur, le connecteur, le boulonneur et le soudeur ont fait
l'objet d'une analyse sommaire portant sur les risques ergonomiques
associés à leurs tâches respectives.
3-3.1 L'élîngueur
L'observation de cette tâche ne révèle pas de contrainte ergono-
mique majeure (voir fig. ,). Ce travailleur est toujours debout
et doit se courber en avant pour attacher les élingues. M a u n
temps de repos entre chaque pièce équivalent au temps d'installation
de cette pièce. M peut en élinguer de 5 0 â 100 par jour.
FIGURE: I P R O F I L E R G O N O M I Q U E TÂCHE: ÉLINGUEUR
3 0 .
,2 Le connecteur
La tâche du connecteur peut s'avérer pénible au niveau des
postures statiques comme le démontre la figure 2.
Lorsque le connecteur érige des colonnes d'acier, il travaH-
le debout et fixe la colonne à sa base par quelques boulons.
Pour ce faire, il s'accroupit ou se penche en avant dépendant
de la hauteur de la base sur laquelle la colonne s'attache.
Lorsqu'il installe les poutres (voir figure 3 et 4), le travail-
leur est debout dans une échelle, assis sur une poutre préalable-
ment posée ou bien assis sur le bout d'une colonne, les pieds
sur.des cales, d'acier de chaque côté de la colonne. Peu Importe
la position, il doit attendre la poutre les bras tendus, la tête
inclinée vers l'arrière.
La précarité du poste de travail n'est pas un factéur inclus dans
les grilles d'analyse. Cependant, le fait de travailler dans une
échelle pourra augmenter la sollicitation des membres inférieurs
de même que le fait de travailler assis sur une poutre pourra
entraîner une certaine tension des muscles du corps pour garder
l'équilibre. La figure 2 ne réflête donc peut être pas à sa juste
mesure la pénibilité de la tâche.
P R O r l l ERGONOï.IQtJj
Très chargé
Chargé
Léger
Très léger i
Très pénible Très pénibl
Très bien
Pénible
Acceptable
Très bien
Soulèvement Transport de charge
Postures statiques
Exigences physiques générales
TACHK : CONNK'J *. j'.'/K
Très dangereux Très pénible
Dangereux Pénible
Acceptable Normal
Bien Bien
TrësNbion Troc «bien
Membres utili-sés (symétrie)
Contraintes psychosociales
• ' K
FIGURE: 4 LE CONNECTEUR- B
3 3 .
De plus, le travailleur doit, à l'occasion, manipuler une
échelle soit pour détacher une élingue, soit pour installer
une poutre ou pour monter dans la charpente métallique.
3.3.3 Le boulonneur
La tâche du boulonneur est très exigeante tant au niveau sou-
lèvement et transport de charge que des postures statiques (voir
figure 5).
Le monteur d'acier de structure chargé de boulonner la structu-
re doit adopter des positions de travail très diversifiées, dans
un premier temps pour poser tous les boulons sur chaque pièce de
la charpente, puis, par la suite, pour les ser^r individuellement
à l'aide de la boulonneuse pneumatique. Cet appareil qui pèse environ 16 kg ( f i g . 6 ) d o i t ê t r e & ^ ^ ^ ^ ^
dans tous les recoins de la structure.
Le travailleur peut par exemple, serrer un boulon I u n niveau
- étant debout sur une poutre d'un niveau ïnférieur tout en
nian i pu 1 an t l'outil au bout de ses bras ou bien il peut boulon-
des poutres au plancher en étant debout ou accroupi et courbé en avant.
3 4 .
Il doit se servir aussi, comme on l'a déjà mentionné, d'une
masse pesant 5-5 kg (8 lbs) pour entrer des goupilles afin
d'ajuster des trous qui ne seraient pas de la bonne dimen-
sion et ce encore une fois aussi bien au-dessus de la tête,
qu'au niveau des épaules ou des pieds.
Il faut noter ici que les boulonneurs travaillent habituelle-
ment par équipe de deux alternant les rôles pour l'utilisation
de l'outil. Ils doivent à tout instant changer d'endroit de
travail toujours en transportant l'outil et ïe fil de un pouce
de diamètre q.ui relie la boulonneuse au compresseur à air (voir
figure 6).
y I C.; KÎ: : PROFIL ERGONOMIQUE ' TÂCHE : BOULONNEUR
FIGURE: 6 LE BOULONNEUR
3 7 .
4 Le soudeur
C'est au niveau des postures statiques encore une fois, que
la tâche du soudeur est la plus exigeante (voir fig. 7).
Lorsqu'il soude les poutrelles sur les poutres, M est géné-
ralement assis sur la poutre elle-même, courbé en avant. Lors-
qu'il soude des cales d'acier (voir fig. 8) entre les poutrelles
pour les tenir ensemble, i, doit s'asseoir sur ces dernières et
se courber très en avant pour en rejoindre la partie inférieure.
Lorsqu'il soude les pannes d'acier â n e r v u r e s > „ e s t d e b o u t
bé en avant (voir figure 9). „ d o î t s e p e n c h e r e t s e ^ ^
très souvent puisque le temps requis pour effectuer le point de
soudure n'est que de quelques secondes. Les points se retrouvent
» tous les 30, 45 OU 60 cm sur ,'étendue du toit ou du plancher
FIGURE: 7 P R O F I L E R G O N O M I Q U E TÂCHE: SOUDEUR
4 0 .
3.il CONTRAINTES PSYCHOSOCIALES
Les monteurs d'acier de structure ont un horaire de travail
très bien coté en ce qui concerne les contraintes psychosocîales.
Ils travaillent habituellement de jour, en équipe de deux pour la
plupart des tâches et ont une demi-heure pour dîner et deux pério-
des de repos dans la journée: une le matin et une l'après-midi.
Cependant, la grille d'analyse n'inclut pas certains facteurs
très importants tels le travail en hauteur et la précarité de plu-
sieurs postes de travail, facteurs qui peuvent créer un «stress» non
négligeable chez le travailleur.
3-S CONTRAINTES PHYSIQUES
Tous les monteurs d'acier de structure doivent porter à leur
irinture une série d'outils (/oir tableau 7 p. 19 et fig.10). Le
li.j cette ceinture équipée des différents outils est évalué à
10 kg. Ce surplus de poids sur le travailleur peut ajouter
• ^..rgc physique du travail et contribuer à créer une fatigue
- * '<•" .1 ru>n négl ïgeable.
Ti
EQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUEL
ET COLLECTIF ^
k. EQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUEL ET COLLECTIF
Les monteurs d'acier de structure doivent porter des bottes et
un casque de sécurité en tout temps au travail. La majorité d'entre
eux portent aussi des gants de travail et certains des lunettes de sécu-
rité. Tous les monteurs, lorsqu'ils travaillent à ériger une charpente
métallique doivent porter la ceinture de sécurité munie d'un lien de
retenue (voir fig. Il) en tout temps, pour éviter les chutes. Ce lien
de retenue est plus ou moins utilisé par les travailleurs; le connecteur,
par exemple, se retrouve fréquemment dans des situations où il luî est
impossible de s'attacher.
Le soudeur porte le casque de sécurité équipé du masque de soudeur
ou bien il se munit d'un masque de soudeur â main (par exemple pour souder
les pannes d'acier â nervures).. S'il soude dans des endroits fermés ou
semi-fermés, il sera équipé de vêtements de cuîr tels que épaulettes, ta-
blier ou cagoule de soudeur.
Des protecteurs întra-auriculaîres sont disponibles pour ceux qui
manipulent des outils bruyants maïs les travailleurs n'en font généralement
Pis usage .
Lorsqu'il pleut, les travailleurs portent les vêtements imperméables
'"luf si la pluie est abondante et que les conditions de travail sont jugées
^•'-rjercuses, alors, toutes les opérations sont arrêtées.
M . vrr.liK K: ^
CEINTURE DE SECURITE
A — LIEN DE RETENUE: MAXIMUM L2M B_ RÉSISTANCE A LA RUPTURE DE 18«M
POINTS D'ATTACHE RENFORCIS D : — : — NYLON TRAITE CONTRE LA MOISISSURE E LARGEUR MINIMALE 40 MM
Les équipements de protection collectifs cherchent à prévenir
les risques à la sécurité. Sur le terrain nous avons observé des
filets de sécurité de même que des garde-corps. Ces derniers peuvent
être fait de bois, mais en général ils consistent en un cable d'acîer
tendu entre des colonnes sur lequel les travailleurs s'attachent (voir
fig. 12). C'est une fois la charpente montée que l'on installe des
garde-corps en bois.
4 6 .
FIGURE : 12 GARDE-CORPS
5. APPRECIATION GENERALE DU METIER
4 8 .
5. APPRECIATION GENERALE DU METIER
5.1 PÇQEit-9lEXPgSIT|gN_Dy_MET[ER
Les risques à la santé de nature autre qu'ergonomique ne sont pas
nombreux pour le monteur d'acîer de structure étant donné que le travail
ne nécessite pas la manipulation de produits pouvant être nuisibles pour
la santé. Nous avons tout de même décelé des expositions importantes
au bruit, et à l'occasion, aux fumées de soudage.
- * • i'.
Les travailleurs sont également exposés aux variations climatiques t
et nous avons observé des risques potentiels causés par les vibrations
d'outils pneumatiques.
5.2 ANALYSE JRGONOmgUE
Pour chacune des tâches observées on note une contrainte ergono-
mique importante en ce qui concerne les postures statiques. A cela s'a-
joutent des contraintes au niveau du soulèvement et transport de charge
pour le boulonneur. Toutefois, les exigences physiques générales apparaîs-
'-•L-ru acceptables.
Les monteurs d'acier de structure ne semblent pas subir de contraintes
P'-ïchosociales majeures selon les fiches d'évaluation. Néanmoins, le
en hauteur de même que l'insécurité des emplois dans le secteur Lt: 'a instruction,en général sont des facteurs pouvant créer un certain
"'««.chez les travailleurs.
hS,
5.3 FICHE DE PROTECTION
La figure 13 présente une fiche de protection des organes et des
membres. Dans cette fiche on énumère les agresseurs de même que les moyens
protection utilisés s'il y a lieu. Il est à noter que les variations
limâtîques affectent tout le corps; des vêtements appropriés peuvent
fournir une protection adéquate.
de
c
\
f s-t/ * >/ j;
£
5 0
FIGURE 13: FICHE DE PROTECTION (ORGANES ET MEMBRES)
PROTECTION casque de s é c u r i t é
AGRESSEUR casque de s é c u r i t é
chute d ' o b i e t s ruz
• ^Êoufon-neuse) CiUz .(/^
L — 1 H J
Veux
AGRESSEUR
f la sh^de sou d u r e - e c l a t de f e r
PROTECTION masque de soudure -l u n e t t e s de s é c u r i t é
bottes de ^eurité
chute d f . obje t s t e r r a i n ^ arm' dpnfp
OjUUI
5 1 .
5-*» PROBLEMES DE SANTE RENCONTRFS
Nous n'avons pas observé de problèmes de santé lors de nos visites
sur le chantier. Cependant, nous avons cru remarquer que certains tra-
vailleurs semblaient souffrir d'un début de surdité.
Nous avons distribué un questionnaire à quelques travailleurs (vofr
annexe ,,„. Une des seules conclusions que nous ayons pu en tirer est
qu'ils ont à peu près tous déjà subi un «flash» aux yeux causé par Parc électrique.
5 - 5 S T A T I S T | Q U E S SUR .ES ACCIDENTS FT ,r S |QNS PROFFSÇ ifiMMFi I CC
Nous avons pu obtenir, via la Commission de la santé et de la sécurité
<« Travail, un relevé de toutes les lésions et maladies professionnelles
^ s monteurs d'acier de structure enregistrées p o u r les années ,98l à
Les statistiques de la C.S.S.T. sont compi.ées de plusieurs façons
- - s étudierons la répartition des lésions selon le genre d'accident 'o noture et le siège de la lésion.
tableau II présente la répartition selon le genre d'accident.
•• C o n«ate que la majorité des accidents résultent d'actes violents
5 2 .
ou de forces majeures tels q u e 1'affaisement d'une structure par
exemple. Les cas de travailleurs frappés par un objet et les acci-
dents causés par des efforts excessifs viennent en second lieu par
ordre de fréquence des accidents. Les chutes, les membres coincés
de même que -les lésions, abrasions et-frottement, surviennent à des .
fréquences similaires par la suite.
T A B L E A U Répartition selon q e n r e d > a c c î f W
du Québec
GENRE D'ACCIDENT :l98ï
NBRE Actes violents, forces majeures
Heurtés Frappé par Chute à un niveau plus bas| Chute au même niveau " Coincé dans, sous ou entre des objets Lésions, frottements, . abrasions
Réactions sur l'organisme causées Efforts excessifs Contact températures extrêmes Contact, radiation, substance, noyade Acc. automobile N.c.a. insuffisantes
TOTAL:
57
22
55 18
36
22
30
22
65
11 2
3
350
16.3
6.3
15.7 5.1 10.3
6.3
8 .6
6.3 18.6
2 .0
3.1 0.6
0.9
100.0
ANNEE 1982
NBRE 140
10
29 14 10
11
15
15 28
1
% INBRE 50.2
3.6
3.6
3.9
5.4 10.0
0.4
1.1
1.1
1983
88
10
10.4 17
5.0 I 8
5.4 n
7 12
53.0
6 .0
10.2 4.8 3.0
4.8
6.6
4.2 7.2
279 100.0 166 100.0
5 3 .
Si l'on étudie la nature des lésions (voir Tableau 12) on
note qu'en 1981 et 1982, les lésions les plus fréquentes (17.7%
et 10.8% des cas) faisaient partie de la catégorie cervicalgie,
dorsalgie, lombalgie, myalgie. Les contusions et écrasements
constituent également un groupe important de lésions avec 16.6%,
7.9 et 12.0% des cas pour les trois années considérées. Les con-
flits disco-1igamentaires, entorses et foulures (14.9%, 9.7% et
9.0%) se présentent aussi à des fréquences assez élevées.
Le tableau 13 donne la répartition selon le siège de la lésion.
Le siège de lésion le plus fréquent se situait au niveau du dos en
1981 et 1982 (33.7% et 16.5% des cas) et au niveau de la tête en
1983. Une analyse plus détaillée révèle que c'est l'oeil en parti-
culier qui est affecté dans cette catégorie.
5 4 .
TABLEAU 12: Repart i t ion se lon la nature de l a l e s i o n pour l 'ensemble du Québec
NATURE DE LA LÉSION
ANNÉE 1981 1982 1983
NATURE DE LA LÉSION
NBRE % NBRE % NBRE % Non codé 60 17.1 141 50 .5 88 53 .0 Amputation — — 1 0 . 4 —
—
Brûlures 10 2.9 1 0 . 4 — —
Commotion, hémorragie interne, traumatisme 4 1.1 2 0 . 7 M» Contusions, écrasement 58 16.6 22 7 .9 20 12.0 Coupure, l acéra t ion , d i s locat ion , f rac ture 46 13.1 22 7 .9 14 8 .4 Hernie, conjonct ives , ccorchures 38 10.9 19 6 . 8 15 9 . 0 Confl i t d isco- l igamen-ta ires , entorse , foulure 52 14.9 27 9 .7 15 9 . 0 Blessures, l é s i o n s multiples 2 0 .6 3 1 . 1 „ Cervicalgie, d o r s a l g i e , ' lombalgie, myalgie 62 17.7 30 10 .8 9 5 .4 Derraatite, p iqûres-insectes 1 0 .3 .... _.. _ Sursite, synovite , it-ndinite, arthrose, •ibccs, furoncles 10 2.9 8 2 .9 2 1 . 2
1 f-o'*P de s o l e i l , 'l'ii.itions 1 0 . 4
! é lectrique . M a s h " 7 2 .0 2 0 . 7 . .
non corporels 3 1 .8
TOTAL 350 100 279 100 166 100
C.S.S .T. , D.R.I.M. 1984
5 5 .
T A B L E A U 1 3 : ^partition selon le sièoe de la lésion pour 1'ensemble du Québec
NATURE DE LA LESION
Non codé Tête Cou Membres supérieurs Tronc, dos, colonne vertébrale Membres inférieurs Sièges multiples Systèmes Prothèses
TOTAL
198) NBRE %
5 46 î
88
118 78 11 1 2
1.4 13.1 0.3
25.1
33.7 22.3 3.1 0.3 0.6
350 100.0
Source: C.S.S.T., D.R.I.M. 1984
ANNEE 1982
NBRE
125 26
31
46 42 5 1 3
279
44.8
9.3
11.1
16.5 15.1 1.8
0.4 l.l
100.0
1983 NBRE
46
38
31 32 8
11
166
27.7
22.S
18.5
19.3 4.£
6.(
100.(
L'analyse de ces trois tableaux suggère que les risques de nature
ergonomique représentent une catégorie de lésions très importante; les
dorsalgies et lombalgies et la fréquence à laquelle apparaît le dos com-
•ne siège de lésion en sont des exemples.
r M faut tout de même mentionner que les accidents découlant de ris-
à la sécurité englobent la grande majorité des autres lésions.
5 6 .
La classification selon la nature de la maladie professi
nelle nous a révélé trois (3) cas de surdité en 1981, un (l)
1982 et aucun en 1983.
5 8 .
6. SYNTHESE
6 . I RISQUES_A_LAJANTE_DU_MET|ER
Les risques à la santé du métier de monteur d'acier de structure
que nous ayons pu remarquer sont": le bruit pour les boulonneurs et les
fumées de soudage pour les soudeurs (lors de travaux spéciaux). De
plus, de par la nature même de leur métier, ces travailleurs sont ex-
posés aux variations climatiques.
Les données environnementales sont insuffisantes pour permettre de
dcccler des risques à la santé spécifiques causés par les vibrations de la
boulonneuse à air. .
La plupart des tâches et en particulier celle du boulonneur, présentent
des contraintes ergonomiques au niveau des postures statiques.
Finalement, le travail en hauteur peut ajouter à la charge physique du
tr.ivoil par une sollicitation accrue des membres Inférieurs. Ce facteur de
••truss peut également être considéré comme une contrainte psychosociale.
0.2 PÇ0POS[TION_DES_CHAMPS_DE_REÇH^
Diins cette monographie, nous avons étudié principalement les risques
-» -..înte associés à l'érection de charpentes métalliques. Il nous a été
r^rni^ tfo constater que la construction de réservoirs ou de portes d'écluse
5 9 .
exposait le travailleur à des niveaux de bruit ou des concentrations
de contaminants plus élevés que ceux observés lors d'érections de char-
pentes d'acier. Cela est du au fait que les opérations se font en mi-
lieu fermé ou semi-fermé.
Il serait donc intéressant dans une étude ultérieure d'étudier les
risques à la santé ou les problèmes de santé des monteurs d'acier de
structure dont les. tâches principales seraient l'érection de réservoirs,
tremies,chutes, ponts ou portes d'écluse et même l'érectïoh de structure
de béton précontraint.
6.3 ?B0PQSiïiON_POyR_LMNITIAîlOM_DES_P M E g | g g _ ENVmgNNEMENTALE . ~~
Il serait important dans un programme de surveillance médi «.-environ-
nementale d'élaborer des méthodes d'investigation qui permettraient de défi-
quelle est la tâche ou la sous-tâche la plus fréquemment effectuée par
'«= travailleur de même que la fréquence de travail en espace clos. Cela
" « c nécessaire étant donné la diversité des risques associés à des
•-Pacifiques, de même que la variation de. 1'exposition-des travailleurs
-tion de l'environnement de travail.
t o n n a g e est une tâche qui devra être surveillée étroitement car
i n t e des risques ergonomiques importants pour le travailleur en plus ùe : ' de surdité
6 1 .
ANNEXE I
ERECTION DES POUTRES, COLONNES ET DALLES DE BETON PRECONTRAINT
Suite à une rencontre avec un représentant à la sécurité d'une im-
portante entreprise de fabrication et d'érection de pièces de béton
précontraint, nous avons tenté d'évaluer les risques à la santé du
métier de monteur d'acier de structure dans le secteur du béton pré-
contraint .
Il est important de mentionner que dans ce secteur d'activité on fait
la distinction entre les constructions structurales (poutres et colonnes)
et architecturales ~(dalles, panneaux muraux), et que 80% à 90% des acti-
vités des entreprises concernées se situent au niveau architectural.
La technique de pose des pièces de béton est différente de celle utilisée
pour les pièces d'acier puisque ces dernières sont presque toutes bou-
lonnées alors que les premières sont soudées â leurs points d'attache.
Si on compare les risques à la santé des monteurs d'acîer oeuvrant dans
le domaine du béton a ceux observés chez les travailleurs de l'acier on peut
f a i r e l es constatations suivantes:
') bruit: puisqu'il y a très peu de boulonnage à faire lorsqu'on
érige des pièces de béton précontraint, on ne-se sert pas de la
6 2 .
boulonneuse à air. M n'y a donc pas de travailleurs
exposés au bruit comme.1'était le boulonneur.
fumées de soudage: il y a probablement plus d'opérations de
soudage lors de l'érection du béton précontraint mais encore
une fois, les travailleurs sont en milieu très ouvert.
ergonomie: il est difficile d'évaluer les contraintes ergono-
miques auxquelles peuvent être exposés ces travailleurs puis-
que nous ne les avons pas observés. On peut cependant mention-
ner qu'ils n'ont habituellement pas à travailler à partir d'une
échelle ou d'un endroit précaire tel qu'une poutre.
contraintes psychosociales: les horaires de travail sont les
mêmes mai.? on peut supposer le facteur «stress» du travail en
hauteur moins important puisque préalablement à l'érection de
panneaux muraux, les planchers sont installés.
6 4 .
A N N E X E I !
CONSTRUCTION D'UNE PORTE D'ECLUSE
Plusieurs travailleurs ont été observés alors qu'ils érigeaient une
porte d'écluse. Cela ressemble à un gros* réservoir à l'intérieur
duquel travaillent les monteurs d'acier de structure afin d'assembler
les pièces. »
Les données recueillies à cette occasion, (voir tableaux 9 et 19) tant
au niveau du bruit que des fumées de soudage, sont au-dessus des normes
La majorité des travailleurs portaient des protecteurs auditifs et le
travailleur le plus exposé aux fumées de soudage (22.4mg/m3) portait
un masque anti-particules non-toxiques.
Les contraintes ergonomiques majeures sont au niveau des postures sta-
tiques puisque les travailleurs soudent ou opèrent la boulonneuse de-
bout ou assis et courbés en avant. Il ne travaillent pas en hauteur
roais sont dans un espace restreint.
6 6 .
QUESTIONNAIRE POUR LES MONTEURS D'ACIER DE STRUCTURE
DATE:
MÉTIER:
TÂCHE PRINCIPALE: AUTRES ANNÉES D1EXPÉRIENCE DANS LE MÉTIER:
I - HISTOIRE
OUI 1. Avez-vous déjà eu un accident de travail avec
indemnisation ?
Si oui a) combien de fois ? b) combien de jours d'absence ? c) nature de l'accident: tête
torse membres inférieurs membres supérieurs
2. Portiez-vous les équipements de protection recommandés ?
3. Êtiez-vous protégé par des moyens de protection collec-tifs (ex.: filet, garde-corps...) ?
Souffrez-vous de bronchite ?
Fumez-vous au travail ?
6- Souffrez-vous régulièrement de maux de dos ?
7i Souffrez-vous de troubles d'audition ?
6 7 .
XI - INDIQUEZ SELON VOUS L'IMPORTANCE DE CES RISQUES DANS LE MÉTIER DE MONTEUR DE STRUCTURE A. important
B. peu important C. non a p p l i c a b l e
) 1. b r u i t ( ) 9 . v i b r a t i o n s
) 2. chutes ( ) 10 . r a d i a t i o n s
) 3 . ê t r e frappé par un obje t ( ) 11 . " f l a s h " de soudure
) .4. ê t r e co incé (p ied , main) ( ) 12. pneumoconiose
) 5. b l e s s u r e causé par un o u t i l ( ) 13 . amiantose
J 6 . maux de dos ( ) 14 . é l e c t r o c u t i o n
) 7. b l e s s u r e aux yeux ( ) 15 . c o n d i t i o n s c l i m a t i q u e s
) 8 . brûlure
I I I - SI VOUS SOUDEZ 50% ET PLUS DE VOTRE TEMPS, RÉPONDEZ AUX QUESTIONS SUIVANTES: • "
1. Quel type de soudure prat iquez-vous ? S p é c i f i e z "principalement" ou "à l ' o c c a s i o n " •
a) soudure à l ' a r c :
b) T . I . G . :
c) M.I.G.
d) oxyacéty lène:
e) autre , s p e c i f i e z :
Quel type de métal soudez-vous en général ?
i - Avez-vous déjà eu l a f i è v r e des soudeurs ?_ combien de f o i s ?
combien de jours d'absence ?
6 8 .
3. Avez-vous déjà eu des brûlures cutanées par des rayonnements u l t r a v i o l e t s e t c . ? s i ou i :
a) expl iquez l a s é v é r i t é :
b) combien de f o i s ;
c ) où:
4 . Avez-vous déjà eu un " f l a s h " de soudure aux yeux ? combien de f o i s ? —
5. Avez-vous déjà é t é brûlé par des p a r t i c u l e s de métal en f u s i o n ? .*-
combien de f o i s :
q u e l l e p a r t i e du corps:
6. Lorsque vous soudez» portez -vous
des l u n e t t e s s p é c i a l e s
l e masque protec teur
7. Lorsque vous portez l e masque, en levez-vous v o t r e casque de sécur i té ?
JAMAIS RAREMENT SOUVENT TOUJOURS
S. c . LAKESHORE
7 0 .
LISTE DES SIGLES UTILISES
C.S.S.T. - Commission de la Santé et de la Sécurité au Travail
D.R.I.M. » Direction Régionale de l'Ile de Montréal
D.S.C. - Département de Santé Communautaire
M.T.M.O. Ministère du Travail et de la Main d'Oeuvre
O.C.Q. - Office de la Construction du Québec
7 2
ar -S
BIBLIOGRAPHIE
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Bâtiments et travaux publics: monographie sectorielle. Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), Direction générale de la prévention. Mars 1981.
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7 3 .
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F 6009 / m Parent, Diane et a l .
A U T E U R
Monographie sur les risques à là santé du monteur d'aci-er de la structure dans le
TITRE
S DATE
s c t e u r d e l a c u i i s L u N O M
e t i o n . SALLE
Biûliolicnes - 239
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